FR2819911A1 - Procede de transfert de couleurs d'un materiel informatique donne a un a ou plusieurs peripherique (s) informatique(s) - Google Patents

Procede de transfert de couleurs d'un materiel informatique donne a un a ou plusieurs peripherique (s) informatique(s) Download PDF

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Abstract

La présenteinvention concerne un procédé de transfert d'une couleur, oud'un ensemble de couleurs, d'un matériel informatique donnéà un ou plusieurs périphérique (s) informatique (s) donné(s) permettant d'assurer à la fois une fidélité maximalede la (des) couleur (s) transmise (s) et une évaluation quantitativede la dispersion générée par cette transmission, conformémentaux procédures de l'assurance qualité.Plusparticulièrement, ce procédé consiste à transmettreladite couleur accompagnée, à chaque étape, par un référentieldont on connaît les variations entre toutes les étapes de représentation,ce qui permet de définir une facteur de correction pour une mêmecouleur du référentiel entre chaque étape de représentationet d'appliquer ce même facteur à la couleur que l'on souhaitetransférer.

Description

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La présente invention concerne un procédé de transfert d'une couleur, ou d'un ensemble de couleurs, d'un matériel informatique donné à un ou plusieurs périphérique (s) informatique (s) donné (s).
Il existe plusieurs manières permettant aussi bien à un fabricant qu'à un distributeur d'identifier une teinte donnée et de la contretyper.
La première méthode, qui n'est que qualitative, consiste à rechercher dans un nuancier proposé par un fabricant de peinture donné la teinte correspondant à celle que l'on souhaite reproduire et, à partir des références correspondantes, à réaliser le mélange des matières premières appropriées fournies par le fabricant en question et selon la recette également fournie par lui. Cependant, cette manière de procéder, quoique étant la plus utilisée actuellement, n'est pas satisfaisante du fait que les nuanciers ne sont pas totalement fiables. En effet, un même nuancier est imprimé en de multiples exemplaires, et il en résulte pour une même couleur des différences selon que ledit nuancier a été imprimé en début ou en fin d'une série, selon la qualité de l'encre utilisée, etc. En outre, cette méthode ne prend pas en compte l'usure du nuancier dont les couleurs s'altèrent avec le temps.
Une seconde approche quantitative a été développée, qui utilise le transfert d'informations colorimétriques sur la teinte à contretyper, au fabricant de peinture pour qu'il étudie et communique une recette appropriée.
Une première technique consiste à mesurer, directement sur l'échantillon les valeurs X, Y et Z le caractérisant, à l'aide d'un spectrophotomètre par exemple.
Cette technique n'est pas non plus totalement satisfaisante car trop dépendante de la marque et du modèle de l'appareil de mesure utilisé.
Une seconde technique consiste à transmettre, non plus des valeurs mesurées, mais directement la teinte par l'intermédiaire de ses valeurs X, Y et Z. Pour ce faire, on utilise les profils ICC (International Color Consortium),
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qui permettent de calibrer l'ensemble des appareils et périphériques informatiques utilisés pour une telle transmission. Une telle calibration permet, certes, de diminuer le facteur de dispersion entre l'image d'origine et l'image transmise, mais il n'en reste pas moins une différence incontrôlable entre ces deux images.
Figure img00020001
Le profil ICC se réfère à un illuminant constant du périphérique, ou à la balance des blancs qui lui est substituée, et ne prend donc pas en compte la dérive, toujours possible dans le temps, de l'illuminant du matériel, pas plus qu'il n'est applicable aux appareils photonumériques ou web cams, l'illuminant de l'image variant à chaque prise de vue.
Il n'existe donc pas, à ce jour, de procédé satisfaisant permettant la transmission d'une teinte,
Figure img00020002

assurant à la fois une fidélité maximale de la couleur transmise et une évaluation quantitative de la dispersion générée par cette transmission, conformément aux procédures de l'assurance qualité.
Le procédé objet de la présente invention vise à remédier aux écarts de couleurs qui peuvent apparaître entre les couleurs originales et celles obtenues après une succession de représentations par différents appareils ou périphériques, et pour ce faire, il prévoit de transmettre ladite teinte accompagnée, à chaque étape, par un référentiel dont on connaît les variations entre toutes les étapes de représentation. Ainsi, il est possible de déterminer un facteur de correction pour une même teinte du référentiel entre chaque étape de la représentation et d'appliquer ce même facteur à la teinte que l'on souhaite transférer.
Figure img00020003
Plus particulièrement, ce procédé consiste à : - définir une charte de couleurs en valeurs X, Y et Z, - photographier numériquement, sur une même photographie, d'une part, la ou les teinte (s) que l'on
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souhaite transférer et, d'autre part, la charte de couleurs, - transférer les données numérisées sur un écran d'ordinateur donné, - calculer le vecteur de correction entre les valeurs X, Y et Z de la charte d'origine et les valeurs X, Y et Z de la représentation sur écran de ladite charte, à partir des valeurs RGB connues de la photographie numérique et celles de l'écran de l'ordinateur déterminées à l'aide du profil ICC dudit écran, - appliquer ce vecteur de correction aux valeurs X, Y et Z de la ou des teinte (s) transférée (s), et - évaluer, par la quantification du vecteur de correction moyen, la dispersion générée par la transmission.
Le vecteur de correction est évalué à partir de la définition mathématique dite des morphismes des espaces vectoriels avec suite convergente (e. v. s. ), ou par tout autre algorithme applicable à la topologie des espaces. En cela le procédé selon l'invention est différent et plus précis que celui utilisant les profils ICC pour le transfert d'une couleur entre divers périphériques informatiques, et devient obligatoire quand ledit périphérique est du type appareil photo numérique car, dans ce cas, non seulement la nature de l'illuminant est inconnue, mais encore les valeurs tristimulus X, Y et Z des couleurs primaires de l'appareil, exigées pour la détermination du profil ICC, sont également indéterminables.
Par"charte de couleurs", il faut comprendre un ensemble de couleurs dont on connaît, pour un illuminant de référence, les valeurs X, Y et Z de chacune des couleurs, permettant ainsi de les corriger d'un périphérique à un autre, et d'extrapoler ces corrections à l'ensemble des couleurs pour l'illuminant de référence. Cette charte peut être assimilée à un étalon de travail au sens des normes d'assurance qualité.
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Un tel procédé permet d'envisager des applications en réseaux, dans lesquelles une teinte, ou simplement un objet coloré, est photographié numériquement avec une charte de couleurs, l'ensemble des données est ensuite transféré, de quelque manière que ce soit, sur un écran de visualisation, et du fait de la présence d'une reproduction de la charte de couleurs connue, il est facile de déterminer les coordonnées X, Y et Z de la teinte, ou de la couleur de l'objet, que l'on souhaite contretyper.
Selon une forme d'exécution particulière, le procédé objet de la présente invention comporte les étapes supplémentaires qui consistent en : - transposer lesdites valeurs X, Y et Z en unités L, a et b, - évaluer la faisabilité de ladite, ou desdites, teinte (s) par un système à teinter donné susceptible de réaliser une pluralité de combinaisons pigmentaires à chacune desquelles correspond un lieu géométrique, lesdits lieux géométriques étant réunis en un nouveau lieu qui est voxellisé, donnant ainsi le volume voxellisé du système à teinter, ladite évaluation de faisabilité étant effectuée comme indiqué ci-après, et à - quantifier la dispersion générée par la transmission.
En pratique, la présente invention envisage la réalisation des étapes décrites plus haut par un moyen informatique, tel qu'un logiciel vendu sur CD-ROM ou disquette (s), ou téléchargé ou télédistribué.
L'évaluation de la faisabilité d'une teinte par un système à teinter donné repose sur l'évaluation quantitative du potentiel colorimétrique de combinaison (s) pigmentaire (s).
Il est connu que l'obtention d'une peinture de couleurs sur machine à teinter se fait en deux étapes. Une première étape consiste à réaliser une base à teinter, c'est-à-dire une peinture finie qui présente les caractéristiques d'aspect, de texture, de classe chimique,
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etc., souhaitées. Une seconde étape consiste à mélanger à cette base à teinter des pâtes pigmentaires, quelquefois appelées colorants, ayant une concentration en pigments relativement élevée, de manière à ajouter les pigments nécessaires à la réalisation de la teinte souhaitée.
En pratique, et ce afin de ne pas altérer la qualité des peintures, la quantité de pâtes pigmentaires qui est additionnée à la base à teinter doit être relativement faible, à savoir de l'ordre de 2 à 24% par rapport à la quantité totale de la peinture exprimée en poids ou en volume, selon les bases et les pâtes pigmentaires.
Il s'ensuit que, pour pouvoir offrir un choix diversifié de teintes, le faible taux de pâtes pigmentaires "autorisé"oblige le fabricant à pré-conditionner, pour une seule et même qualité de peinture, plusieurs bases à teinter comprenant généralement un seul pigment en quantité et en qualité diverses. Le fabricant fournira alors au distributeur plusieurs types de pâtes pigmentaires que le distributeur mélangera à la base à teinter de manière à obtenir la couleur de peinture qu'il souhaite.
Il a récemment été développé des systèmes à teinter, qui permettent de mettre en couleur des peintures, de qualités diverses, conditionnées, par utilisation d'une machine à teinter capable de réaliser, directement sur le site de vente, des mélanges de composants colorés. Plus particulièrement, un système à teinter sur site de vente consiste en une ligne de produits de peinture, dont chacun est constitué d'un jeu de bases à teinter, dans différents conditionnements, susceptibles d'être mises en teinte par addition de pâtes pigmentaires. La machine à teinter permet de distribuer, par impulsions généralement volumiques, quelquefois pondérales, les pâtes pigmentaires dans la base à teinter selon un mode opératoire donné, appelé recette.
Le fabricant doit donc fournir au distributeur, pour chaque qualité de sa ligne de produits, non seulement les bases à teinter, calibrées en couleur et force colorante, et les pâtes pigmentaires, calibrées de même manière, mais
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aussi les recettes des différentes teintes référencées dans la majorité des nuanciers du marché, c'est-à-dire des recueils d'illustrations de teintes.
Actuellement, bien que les capacités des machines à teinter permettent de produire plusieurs centaines de milliers de couleurs différentes, les capacités des fabricants restent limitées à seulement quelques milliers de couleurs, dépassant rarement la dizaine de mille.
En effet, le fabricant de peinture, propriétaire du système à teinter, est tenu de fournir, et donc de concevoir en laboratoire, les recettes décrivant les proportions des composants, aux fins de reproduire un nombre maximum de couleurs illustrées sur les nuanciers du marché. Chaque recherche de recette requiert, à ce jour, une intervention humaine qui ne permet pas de satisfaire quantitativement la demande, ni d'exploiter au maximum la capacité des machines à teinter.
Il en résulte un profond décalage entre, d'une part, les besoins toujours croissants des distributeurs et, d'autre part, le faible nombre de recettes de couleur disponibles par suite des procédés actuellement utilisés par les fabricants. Dans le même temps, l'informatisation et l'augmentation du parc des machines utilisables décuplent les capacités de production de couleurs.
FR 01 00983 au nom du Déposant propose, pour pallier ce manque de l'art antérieur, un procédé d'évaluation quantitative du potentiel colorimétrique d'une combinaison pigmentaire, de manière à permettre, par la suite, la réalisation d'un grand nombre de recettes.
Par"potentiel colorimétrique", il faut comprendre l'ensemble des combinaisons possibles dans un système à teinter donné entre les pâtes pigmentaires et les bases à teinter.
D'une manière générale, il est admis, d'après la loi de Grasman, qu'une couleur peut être caractérisée par trois valeurs, par exemple la clarté, la tonalité et la vivacité, pouvant être assimilées à trois dimensions. Il en résulte
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que chaque couleur peut être représentée par un point dans un espace à trois dimensions, point que l'on nommera par la suite"point de couleur".
Ainsi, une combinaison pigmentaire peut être
Figure img00070001

représentée dans un espace à trois dimensions par le"lieu géométrique"défini par l'ensemble des points de couleur susceptibles d'être obtenus à partir des pigments composant ladite combinaison. Dans le cas d'une combinaison pigmentaire à deux pigments, ce lieu consistera en un segment de courbe et, dans le cas d'une combinaison à trois pigments, ce lieu sera une surface. Dans le cas le plus fréquent d'une combinaison d'au moins quatre pigments, ce lieu consistera en un volume.
Partant de ce principe, il est proposé, dans FR 01 00983 un procédé d'évaluation quantitative du potentiel colorimétrique d'une combinaison pigmentaire constituée d'au moins quatre pigments parmi lesquels un noir et un blanc et dont chacun est défini par trois valeurs et peut ainsi être représenté, dans un espace colorimétrique normalisé, par un point dit"point de couleur primaire", ladite combinaison pigmentaire étant, quant à elle, représentée par un volume délimité par des faces qui sont jointives, deux à deux, au niveau d'arêtes bornées, chacune, par un couple de points de couleur primaires, ledit procédé consistant à voxelliser ledit
Figure img00070002

volume, dit lieu géométrique de la composition pigmentaire", l'ensemble des voxels pleins résultants correspondant à l'ensemble des teintes susceptibles d'être obtenues à partir de ladite combinaison pigmentaire, et chaque voxel plein correspondant à une proportion déterminée entre les pigments la composant.
Il est à noter que, lorsque le support intervient dans la teinte (encres, textiles, etc. ), le blanc est généralement apporté par ce support de sorte que la composition pigmentaire constituée"d'au moins quatre pigments parmi lesquels un noir et un blanc"peut, en pratique, ne comprendre que trois pigments.
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La mise en oeuvre du procédé objet de FR 01 00983 suppose que le lieu géométrique correspondant à la combinaison pigmentaire donnée ait été défini dans un espace colorimétrique normalisé.
Pour ce faire, chacun des au moins quatre pigments de ladite combinaison pigmentaire est représenté dans ledit espace colorimétrique par son propre point de couleur dit "primaire", l'ensemble de ces points définissant un volume dont la forme des arêtes et des faces reste à définir.
Pour définir les arêtes, le procédé préférentiellement utilisé consiste, après avoir préalablement évalué les facteurs K et S des pigments de base, à réaliser virtuellement, pour chaque couple de pigments de ladite combinaison pigmentaire, un jeu de mélanges en faisant varier d'un pas régulier les concentrations relatives de chacun des deux pigments, à calculer les valeurs de K et S de chacun desdits mélanges, à en déduire son facteur spectral de réflexion, à calculer les coordonnées tristimulus X, Y et Z et à les transposer en unités dudit espace colorimétrique normalisé afin de pouvoir représenter chacun desdits mélanges sous la forme d'un point, dit"point de couleur secondaire", dans ledit espace colorimétrique normalisé, et à tracer le segment de courbe qui réunit les points de couleur primaires du couple de pigments concerné avec, entre eux, tous les points de couleur secondaires obtenus, ledit segment de courbe constituant l'arête recherchée.
Les valeurs K et S précitées correspondent respectivement au facteur spectral d'absorption et au facteur spectral de diffusion. Aux K et S obéissant à la loi de Kubelka Munk, on peut substituer les coefficients de Beer-Lambert quand il s'agit d'applications utilisant des teintures.
En pratique, il a été mis en évidence que le pas de variation préféré pour la réalisation des différents mélanges est compris entre environ 1/16 et environ 1/64, et est de préférence de 1/32.
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Une fois les arêtes ainsi définies, il faut définir les différentes surfaces constituant les faces du volume.
Pour ce faire, pour chaque paire d'arêtes ayant en commun le point de couleur primaire d'un pigment donné, on utilise les couples de points de couleur secondaires qui, sur chacune desdites arêtes, correspondent à des couples de combinaisons de pigments ayant la même concentration relative en ce pigment donné, et on réalise, pour chacun de ces couples, un jeu de mélanges de la même manière que décrit plus haut.
Chaque mélange permet d'obtenir un nouveau point, dit "point de couleur tertiaire", dans ledit espace colorimétrique normalisé.
On trace ensuite les segments de courbe reliant chaque point de couleur primaire, qui constitue un sommet de la face, avec chacun des points de couleur secondaires de l'arête opposée, chacun desdits segments de courbe passant par ceux des points de couleur tertiaires qui correspondent à une concentration relative entre lesdits couples de combinaisons de pigments égale à la concentration relative, au niveau du point de couleur secondaire bornant ledit segment de courbe, du couple de pigments dont les points de couleur primaires bornent ladite arête opposée.
Une fois le volume ainsi déterminé, il reste à le voxelliser.
La voxellisation d'un volume, ou d'un espace, consiste à exprimer ledit volume, ou espace, en voxels, c'est-à-dire en une matrice de cubes pouvant être visualisés dans une image en trois dimensions. Cette matrice permet de définir les parties comprises (voxels "pleins") et non comprises (voxels"vides") dans ce volume. L'expression en voxels d'une image tridimensionnelle est analogue à l'expression en pixels d'une image bidimensionnelle.
La présente description fait référence à un"espace colorimétrique normalisé". Par"espace colorimétrique
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normalisé", on entend tout espace tridimensionnel contenant les teintes de matériaux monopigmentaires constituant une collection de composants chromatiques de base et toutes les teintes réalisables par mélange de ces matériaux. On peut citer, par exemple, les espaces CIExyY, CIELUV ou CIELab.
Dans une forme d'exécution préférée, FR 01 00983 utilise l'espace CIELab comme espace colorimétrique normalisé et voxellise ledit lieu géométrique en cubes de côté AEo, où AEo représente l'unité de voxellisation.
L'espace CIELab est défini par la norme ISO DIS 7724/3, correspondant à la norme française NF X 08- 14. En pratique, on préfère utiliser cet espace du fait qu'il est l'espace colorimétrique le plus homogène avec la perception visuelle.
L'évaluation de la faisabilité d'une teinte par un système à teinter donné consiste à déterminer les coordonnées du point de couleur correspondant à ladite teinte dans l'espace CIELab et à vérifier si le voxel correspondant audit point de couleur ainsi obtenu est compris dans le volume voxellisé dudit système à teinter.
L'évaluation de la faisabilité d'un ensemble de teintes consiste à déterminer les coordonnées dans l'espace CIELab de l'ensemble des points de couleur correspondant à chacune des teintes, à représenter le volume correspondant à l'ensemble desdits points de couleur ainsi obtenus et à le voxelliser, et à comparer ledit volume voxellisé de l'ensemble des points de couleur avec le volume voxellisé dudit système à teinter et, - si le volume voxellisé de l'ensemble des points de couleur est inclus dans le volume voxellisé du système à teinter, déclarer le taux de faisabilité égal à 1 ; - si le volume voxellisé de l'ensemble des points de couleur n'est pas inclus dans le volume voxellisé du système à teinter, déterminer l'intersection entre lesdits deux volumes, et i) s'il n'y a pas d'intersection, à déclarer le taux de faisabilité égal à 0,
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ii) s'il y a une intersection, à déterminer le volume issu de la différence (volume voxellisé de l'ensemble des points de couleur-volume voxellisé du système), et à déclarer le taux de faisabilité égal à (volume voxellisé de l'ensemble des points de couleur-volume voxellisé du système) /volume voxellisé de l'ensemble des points de couleur.
Selon une autre forme d'exécution, l'évaluation de la faisabilité de tout ou partie d'un ensemble de points de couleur donné par un système à teinter donné consiste à déterminer séparément la faisabilité de chaque teinte ou de certaines teintes dudit ensemble par le système à teinter de la manière décrite plus haut.
Grâce à l'ensemble des dispositions proposées par l'invention, il devient possible d'obtenir un produit coloré, conformément aux procédures d'assurance qualité, de la couleur caractérisant un échantillon, par transfert des informations sur un réseau distant, en particulier pour la fourniture de peintures de couleur utilisant un système à teinter, selon les étapes suivantes :
1-identification de la couleur de l'échantillon dans le système d'identification couleur du client,
2-export des informations identifiant la couleur de l'échantillon du poste client vers le poste fournisseur,
3-réception des informations du client par le poste fournisseur,
4-transfert des informations clients vers le système d'identification couleur du fournisseur, ce, dans les conditions énoncées plus haut de transmission simultanée d'une photographie numérique de l'échantillon et d'une charte de couleurs avec correction des erreurs liées à la photographie et à la transmission, et quantification de ces erreurs,
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5-étude de la faisabilité de la couleur dans le produit demandé,
6-si la couleur est faisable, définition des moyens nécessaires à la réalisation de la couleur dans le produit demandé, puis
6a-production,
6b-télé-soumission de la couleur au client pour acceptation en mettant en oeuvre les étapes 1 à 4 ci-dessus mais du fournisseur vers le client,
6c-expédition du produit au client, et
6d-expédition des informations pour la réalisation du produit par le client.
Ainsi, une assurance qualité maximale est garantie.
L'invention sera mieux comprise, et ses avantages ressortiront mieux, à la lumière de la description détaillée suivante faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une représentation, dans l'espace CIELab, du lieu géométrique des compositions pigmentaires possibles entre quatre pigments ; - la figure 2 illustre la voxellisation du lieu géométrique de la figure 1 ; et - la figure 3 est un schéma explicatif de la définition de la forme des arêtes et des faces du lieu géométrique de la figure 1.
Les figures 1 et 2 illustrent l'évaluation quantitative du potentiel colorimétrique d'une combinaison pigmentaire constituée de quatre pigments, un blanc W, un noir B ainsi que deux chromatiques Cl et C2.
Ces quatre pigments sont représentés respectivement
Figure img00120001

par les quatre points de couleur primaires W, B, Cl et C2 dans l'espace CIELab, et constituent ainsi un volume que l'on nommera VCQP (pour Volume d'une Combinaison Quaternaire Pigmentaire).
Une face, W Cl C2, dudit VCQP est représentée schématiquement à la figure 3 sous la forme d'un triangle
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plat à des fins de simplicité, et pour la clarté du dessin et de l'exposé.
Pour déterminer les arêtes du VCQP, on réalise virtuellement, pour chaque couple de pigments, W et Cl par exemple, un jeu de mélanges en faisant varier d'un pas régulier, par exemple 1/32, les concentrations respectives de chacun des deux pigments, chaque mélange ainsi obtenu pouvant être représenté par un point, dit"point de couleur
Figure img00130001

secondaire" (W, Cl) 81/32' (W, Cl) S1/l6, (W, Cl) S3/32, etc., dans ledit espace colorimétrique normalisé.
En pratique, chaque variation de 1/32 des concentrations respectives de chacun des deux pigments permet de déterminer, respectivement d'après les lois de Kubelka Munk et de Beer-Lambert, les valeurs des coefficients K et S dans le cas de pigments (peintures, encres, matières plastiques, cosmétiques, etc. ) et la valeur du coefficient de transmission dans le cas de teintures pour textiles. A partir de ces coefficients, on calcule le facteur spectral de réflexion puis, à partir de celui-ci, les coordonnées X, Y et Z correspondant à chaque mélange. Il ne reste plus qu'à transposer lesdites coordonnées X, Y et Z en cordonnées L, a et b.
L'arête W, C1 est le segment de courbe qui réunit les différents points de couleur secondaires (W, Cl) sil/32, (W, Cl) S1/l6, (W, Cl) S3/32, etc. ainsi obtenus aux points de couleur primaires W et Cl. La même opération est ensuite répétée pour les autres arêtes, à savoir W, C2, B, C2, B, C1 et C2, C1.
L'étape suivante consiste à définir les surfaces délimitées par lesdites arêtes.
Pour ce faire, pour chaque paire d'arêtes, par exemple W, C1 et W, C2, ayant en commun le point de couleur primaire d'un pigment donné, ici W, on utilise les couples de points de couleur secondaires, par exemple (W, Cl) sol/32 et (W, C2) Si/32 qui, sur chacune desdites arêtes, correspondent à des couples de combinaisons de pigments ayant la même concentration relative en ce pigment donné W et on réalise,
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pour chacun de ces couples, un jeu de mélanges de la même manière que décrit plus haut.
Chaque mélange permet d'obtenir un nouveau point, dit "point de couleur tertiaire"identifié par :
Figure img00140001

[ (W, Cl) Si/32, (W, C2) Sl/32] Tl/32, [ (W, Cl) S1/32, (W, C2) 81/32] Tl/1g, [ (W, Cl) S1/32, (W, C2) Si/32] T3/32, etc. dans ledit espace colorimétrique normalisé.
On trace ensuite les segments de courbe reliant chaque point de couleur primaire, qui constitue un sommet de la face, avec chacun des points de couleur secondaires de l'arête opposée, tel que W relié à (Cl, C2) sol/32, (Cl, C2) S1/l6, (C1, C2) S3/32, etc., chacun desdits segments de courbe, par exemple, pour W- (C1, C2) S1/32, passant par ceux des points de couleur tertiaires, à savoir :
Figure img00140002

[ (W, Cl) S1/32, (W, C2) Si/32] Tri/32, [ (W, Cl) S1/16, (W, C2) S1/i Tl/32, [ (W, C1) 83/32, (W, C2) 83/32] T1/32, etc. qui correspondent à une concentration relative, ici 1/32), entre lesdits couples de combinaisons de pigments égale à la concentration relative, au niveau du point de couleur secondaire (C2, Cl) S1/32 bornant ledit segment de courbe, du couple de pigments C2 et C1 dont les points de couleur primaires bornent ladite arête opposée.
Une fois ces étapes achevées, il est possible de représenter ledit VCQP dans l'espace CIELab (figure 1).
L'étape suivante consiste à déterminer les valeurs maxima et minima pour l'ensemble des points portés par les arêtes sur les axes L, a et b de l'espace CIELab. Les valeurs (L* maximal, a* maximal), (L* maximal, b* maximal), (L* maximal, a* minimal), (L* maximal, b* minimal), (L* minimal, a* maximal), (L* minimal, b* maximal), (L* minimal, a* minimal), (L* minimal, b* minimal) correspondent respectivement aux huit sommets d'un parallélépipède rectangle P circonscrivant le VCQP (figure 2).
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La voxellisation consiste en fragmenter ledit parallélépipède P en cubes de AE tolérée de côté. Comme on peut le voir à la figure 2, certains voxels, tels que Vl sont entièrement à l'extérieur du VCQP et sont dits"vides" ou"éteints". D'autres, tels que V2, sont entièrement contenus dans le VCQP et sont dits"pleins"ou"allumés".
D'autres enfin, tels que V3, sont partiellement à l'extérieur du VCQP : selon le choix de l'exploitant, pour une utilisation du VCQP par défaut ou par excès, ils pourront être considérés, respectivement, comme"vides"ou comme"pleins". C'est l'ensemble des voxels pleins qui représente le potentiel colorimétrique de la combinaison pigmentaire considérée et chaque voxel plein a des coordonnées connues dans l'espace CIELab.
On comprend que, connaissant les coordonnées dans l'espace CIELab d'une teinte particulière, il sera possible de déterminer si ces coordonnées correspondent à un voxel plein dans le volume voxellisé d'une combinaison pigmentaire donnée, ou plus vraisemblablement dans une union de volumes voxellisés (combinaisons pigmentaires susceptibles d'être réalisées au moyen d'un système à teinter donné). Dans l'affirmative, les coordonnées dudit voxel identifieront directement les pigments à utiliser et leurs proportions relatives. Dans la négative, il sera immédiatement clair que la teinte recherchée ne peut être obtenue au moyen de ce système à teinter.
Bien que l'on se soit essentiellement référé ci-dessus à une combinaison de pigments de type quaternaire et à l'espace CIELab, il est bien entendu que l'invention n'est limitée ni à l'un, ni à l'autre. Sur le plan du nombre de pigments, la voxellisation qui suppose un volume nécessite simplement au moins quatre pigments. Quant à l'espace de référence, d'autres possibilités que l'espace CIELab ont été citées plus haut.
En outre, l'application du procédé objet de la présente invention peut être envisagée dans d'autres domaines que celui de la peinture, comme par exemple ceux
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des cosmétiques, des encres, des matières plastiques ou encore celui des textiles.

Claims (2)

  1. REVENDICATIONS 1. Procédé de transfert d'une couleur, ou d'un ensemble de couleurs, d'un matériel informatique donné à un ou plusieurs périphérique (s) informatique (s) donné (s), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes qui consistent à - définir une charte de couleurs en valeurs X, Y et Z, - photographier numériquement, sur une même photographie, d'une part, la ou les teinte (s) que l'on souhaite transférer et, d'autre part, la charte de couleurs, - transférer les données numérisées sur un écran d'ordinateur donné, - calculer le vecteur de correction entre les valeurs X, Y et Z de la charte d'origine et les valeurs X, Y et Z de la représentation sur écran de ladite charte, à partir des valeurs RGB connues de la photographie numérique et celles de l'écran de l'ordinateur déterminées à l'aide du profil ICC dudit écran, - appliquer ce vecteur de correction aux valeurs X, Y et Z de la ou des teinte (s) transférée (s), et - évaluer, par la quantification du vecteur de correction moyen, la dispersion générée par la transmission.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes supplémentaires qui consistent à : - transposer lesdites valeurs X, Y et Z en unités L, a et b, et - évaluer la faisabilité de ladite, ou desdites, teinte (s) par un système à teinter donné susceptible de réaliser une pluralité de combinaisons pigmentaires à chacune desquelles correspond un lieu géométrique, lesdits lieux géométriques étant réunis en un nouveau lieu qui est voxellisé, donnant ainsi le volume voxellisé du système à
    <Desc/Clms Page number 18>
    teinter, ladite évaluation de faisabilité étant effectuée en déterminant les coordonnées du, ou des, point (s) de couleur correspondant à ladite ou à chacune desdites teintes dans l'espace CIELab et, a) dans le cas d'une teinte unique, à vérifier si le voxel correspondant audit point de couleur ainsi obtenu est compris dans le volume voxellisé dudit système à teinter ou, b) dans le cas de plusieurs teintes, à représenter et voxelliser le volume représenté par l'ensemble des points de couleur obtenus, à le comparer au volume voxellisé dudit système à teinter, et - si le volume voxellisé de l'ensemble des points de couleurs est inclus dans le volume voxellisé du système à teinter, à déclarer le taux de faisabilité égal à 1 ; - si le volume voxellisé de l'ensemble des points de couleurs n'est pas inclus dans le volume voxellisé du système à teinter, déterminer l'intersection entre lesdits deux volumes, et i) s'il n'y a pas d'intersection, à déclarer le taux de faisabilité égal à 0, ii) s'il y a une intersection, à déterminer le volume issu de la différence (volume voxellisé de l'ensemble des points de couleur-volume voxellisé du système), et à déclarer le taux de faisabilité égal à (volume voxellisé de l'ensemble de points de couleur-volume voxellisé du système) /volume voxellisé de l'ensemble de points de couleur et, à - quantifier la dispersion générée par la transmission.
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