FR2810206A1 - Chaussure pour la pratique du surf des neiges - Google Patents

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Abstract

Chaussure pour la pratique du surf des neiges, comportant. un ensemble semelle comprenant notamment : - une semelle de marche (1) dont la face inférieure (4) est destinée à venir au contact du sol; - une pièce de renfort (2);. des organes de coopération (5) avec des agencements complémentaires de la fixation, lesdits organes étant mécaniquement solidaires de l'ensemble semelle caractérisée en ce qu'elle comporte un élément (10) en un matériau ayant des propriétés élastiques interposé entre les organes de coopération (5) et l'ensemble semelle, ledit élément (10) étant apte à se déformer pour autoriser un débattement latéral de la chaussure par rapport à la fixation.

Description

CHAUSSURE POUR LA PRATIQUE DU SURF DES NEIGES
Domaine technique L'invention se rattache au domaine des sports de glisse. Elle vise plus précisément une chaussure destinée à la pratique du surf des neiges. Elle concerne plus particulièrement la liaison entre la chaussure et les organes qui sur la chaussure coopèrent avec la fixation. Techniques antérieures
De façon connue, les chaussures de surf des neiges peuvent être, en fonction du type de pratique, soit rigides à l'instar d'une chaussure de ski, soit souples.
L'invention se rattache en particulier, mais non exclusivement à cette seconde famille.
Ce type de chaussure comprend généralement une tige souple, relativement déformable pour autoriser les mouvements de la jambe et être confortable. Cette tige est associée à un ensemble semelle qui comprend notamment une semelle de marche, relativement souple et déformable, de façon à autoriser un bon déroulé du pied lors des mouvements de marche. Cet ensemble semelle comporte également20 des organes de coopération avec des agencements complémentaires de la fixation. Ces organes de coopération sont mécaniquement ancrés dans cet ensemble semelle,
et notamment dans une pièce de renfort associée à la semelle.
Il existe un grand nombre de types d'organes de coopération dont la géométrie et l'architecture dépendent du type de la fixation utilisée. Ainsi, certaines fixations coopèrent avec la chaussure au niveau d'un axe ou d'une plaque transversale qui
dépasse de chaque côté de la chaussure. Dans d'autres standards, la fixation coopère avec des inserts situés de part et d'autre de la semelle. Dans des systèmes encore différents, la fixation peut comporter des mâchoires qui viennent30 emprisonner un plot situé sous la semelle de la chaussure.
L'ensemble semelle, et notamment la pièce de renfort dans laquelle sont ancrés les organes de coopération avec la fixation dépend, bien évidemment, du type de ces organes. Cette pièce de renfort peut être située à l'intérieur de la35 chaussure, au-dessus de la semelle de marche, et prendre la forme d'une armature recevant le pied. Cette pièce de renfort peut également être de plus petites 2 dimensions, et former une plaque qui peut être éventuellement noyée à l'intérieur
de la semelle de marche, ou encastrée dans un logement prévu à cet effet dans la semelle de marche.
Cet ancrage crée une liaison mécanique rigide permettant la transmission efficace des efforts depuis le pied de l'utilisateur jusqu'à la planche de glisse. L'accrochage entre les organes de coopération de la chaussure et la fixation se fait en au moins deux points ou deux zones de contact, de sorte que la chaussure est totalement solidaire mécaniquement de la planche lorsque la fixation est10 enclenchée. Cette solidarisation permet une très bonne transmission des efforts nécessaire pour la conduite. Cependant, cet accrochage ferme et permanent interdit les mouvements de débattement latéral de la chaussure. Or, on sait que dans certaines pratiques du surf, notamment le "free-style", la position de l'utilisateur varie continûment par rapport à la planche et l'inclinaison de la jambe se modifie15 en conséquence. L'accrochage ferme et permanent de la chaussure sur la planche limite donc les possibilités d'inclinaison de la jambe, et donc l'aptitude de la
planche à la pratique du "free-style".
Un problème que se propose donc de résoudre l'invention est de faciliter
l'inclinaison latérale de la jambe tout en assurant un accrochage efficace et rigide de la chaussure sur la fixation.
Selon une analyse plus précise, le comportement recherché est celui observé avec une fixation à sangles, le pied peut s'orienter à l'intérieur de la fixation en suivant un mouvement de roulis résultant de la déformation de l'ensemble semelle combiné avec un pivotement. Cela permet au pied de recevoir les sensations en provenance de la planche sur une relativement grande surface. Autrement dit, il importe que ce mouvement de roulis du pied ne se fasse pas au détriment de la facilité d'accrochage de la chaussure sur la fixation.30 Autrement dit, un autre problème que cherche à résoudre l'invention est celui de concilier la capacité de mouvement de roulis avec un accrochage ferme et facile
de la chaussure sur la fixation à chaussage automatique.
Plusieurs solutions ont déjà été proposées pour donner un degré de liberté à la
liaison entre la chaussure et la planche.
Ainsi, dans le document US 5 971 419, on a décrit une fixation comprenant deux éléments, à savoir une embase solidaire de la fixation et une plateforme montée sur cette embase. Cette plateforme est reliée à l'embase par un axe d'articulation longitudinal autorisant les débattements latéraux de la plateforme, et donc de la chaussure qu'elle reçoit. Cette fixation présente de multiples inconvénients. En effet, de par son architecture, cette fixation ne fonctionne que pour des chaussures rigides. Par ailleurs, seule la fraction de la plante du pied située à la verticale de l'axe d'articulation peut exercer des appuis, ce qui se traduit par une perte de sensations. En outre, cette fixation maintient le pied relativement éloigné de la planche. Plus précisément, la chaussure pivote autour d'un axe qui est situé en dessous de la semelle. Or, pour une pratique optimale, on recherche plutôt
à conserver un appui permanent.
Une solution similaire a été décrite dans le document DE-U-88 15173.5. Un tel dispositif inclut entre l'embase et la plateforme pivotante, une couche de matériau compressible assurant un amortissement du débattement latéral. Cette
solution présente l'inconvénient majeur de nécessiter un grand nombre de pièces mécaniques qui augmentent le coût de la fixation, et les risques de rupture mécanique. En outre, une telle fixation n'est pas agencée pour emprisonner la20 chaussure par un chaussage automatique, mais requiert au contraire des manipulations de la part de l'utilisateur.
On a également proposé dans le document FR 2 734 167 une fixation d'un type particulier qui ne coopère avec la chaussure que sur un seul côté de cette dernière. De la sorte, la chaussure possède une capacité de mouvement relatif par rapport à la planche selon un axe d'orientation orienté dans le sens longitudinal de
la chaussure. A cause de sa dissymétrie, ce dispositif privilégie la transmission des efforts d'un seul côté de la chaussure, ce qui s'avère pénalisant pour certains types de pratique. En outre, pour éviter que le côté de la chaussure qui n'est pas solidarisé30 à la planche se soulève trop fortement, il est nécessaire que la semelle soit suffisamment rigide, ce qui va à l'encontre du confort de marche.
Enfin, l'accrochage par rapport à la fixation n'ayant lieu que d'un seul côté de la chaussure, les contraintes mécaniques exercées au niveau d'un tel accrochage
sont particulièrement élevées, ce qui augmente les risques d'arrachement des organes de coopération avec la fixation.
Par ailleurs, on a décrit dans le document W097/27773, une chaussure de surf dont la semelle comporte des organes de coopération avec la fixation constituée de deux axes situés selon le plan longitudinal médian de la chaussure. Ces axes longitudinaux sont emprisonnés par des mâchoires complémentaires de la 5 fixation. La zone périphérique de la semelle de cette chaussure est constituée d'une matière compressible. Ainsi, lorsque l'utilisateur souhaite pencher sa jambe latéralement, la semelle pivote autour des axes de coopération avec la fixation, et la zone compressible s'écrase. Cette chaussure présente l'inconvénient d'exposer la zone compressible aux contacts avec le sol lorsque la chaussure est utilisée pour10 marcher. Il s'ensuit une usure accélérée de cette zone compressible qui est réalisée en un matériau peu résistant à l'abrasion. Après usure de ce matériau, la chaussure
ne porte plus latéralement sur la planche, et pivote donc librement par rapport aux axes longitudinaux, induisant ainsi une sensation d'instabilité. En outre, la capacité de débattement latéral d'une telle chaussure est difficilement réglable, puisqu'elle15 dépend quasi exclusivement de l'épaisseur de la zone périphérique compressible.
Un problème que se propose de résoudre l'invention est de permettre un débattement latéral de la chaussure par rapport à la fixation ou une possibilité de
roulis, tout en assurant un maintien ferme et efficace de la chaussure par rapport à20 la planche, et en autorisant le chaussage de façon automatique.
Exposé de l'invention L'invention concerne donc une chaussure pour la pratique du surf des neiges, qui comporte: * un ensemble semelle comprenant notamment: - une semelle de marche dont la face inférieure est destinée à venir au contact du sol; - une pièce de renfort; * des organes de coopération avec des agencements complémentaires de la
fixation, lesdits organes étant mécaniquement solidaires de l'ensemble semelle.
Cette chaussure se caractérise en ce qu'elle comporte un élément en un matériau ayant des propriétés élastiques interposé entre les organes de coopération et l'ensemble semelle, ledit élément étant apte à se déformer pour autoriser un35 débattement latéral ou un mouvement de roulis de la chaussure par rapport à la fixation. Autrement dit, les organes de coopération avec la fixation sont reliés à la partie rigide de la chaussure par une liaison élastique qui permet un léger déplacement relatif de ces organes par rapport à la chaussure, et donc de la chaussure par rapport à la fixation et la planche. Ainsi, tout en conservant un 5 accrochage ferme et permanent de la chaussure sur la fixation, l'utilisateur bénéficie d'un degré de liberté supplémentaire autorisant le mouvement de roulis
de la chaussure par rapport à la fixation.
En pratique, la déformation de l'élément élastique se fait par compression ou traction dans une direction verticale, et par cisaillement dans un plan horizontal. La combinaison de ces deux déformations de natures différentes permet d'obtenir le
mouvement de roulis recherché, favorable à la bonne perception des sensations.
En pratique, les organes de coopération avec la fixation peuvent
avantageusement être ancrés dans la pièce de renfort.
Selon l'architecture des organes de coopération, l'élément élastique peut être constitué, soit par une zone de la semelle de marche, soit encore par un élément supplémentaire interposé entre l'ensemble semelle et les organes de coopération.20 Ainsi, dans le premier cas, les organes de coopération avec la fixation sont mis en place dans un évidement de la semelle, et la fraction de la semelle comprise
entre la pièce de renfort et les organes de coopération, joue le rôle d'élément élastique.
Dans le second cas de figure, les organes de coopération sont mis en place sous un élément additionnel, lui-même agencé sous ou sur les côtés de la semelle
de marche. Selon une autre caractéristique de l'invention, la chaussure peut comprendre en outre des moyens aptes à limiter le déplacement des organes de30 coopération par rapport à l'ensemble semelle.
Autrement dit, l'amplitude de mouvements des organes de coopération est limitée, ce qui s'avère utile notamment lors du chaussage. En effet, lorsque l'utilisateur enclenche sa chaussure dans la fixation, il exerce un effort vertical35 orienté vers le bas, qui a tendance à déformer l'élément élastique. Si cet élément élastique se déforme de façon trop importante, l'enclenchement des organes de 6 coopération dans les agencements complémentaires de la fixation pourrait s'avérer dans certains cas difficiles, voire impossibles. Ainsi, dans certaines géométries, les moyens de limitation du déplacement des organes de coopération permettent un chaussage optimal et automatique. 5 En choisissant un élément élastique réalisé en plusieurs matériaux, il est possible de privilégier les déformations de ce dernier dans certaines directions. La
compression ou l'étirement de l'élément élastique est donc différent d'un coté à l'autre de la chaussure. Ainsi, lorsque l'élément élastique est asymétrique, on10 facilite le débattement de la chaussure d'un coté de la chaussure par rapport à l'autre.
Il est également possible d'obtenir un comportement asymétrique par l'adaptation de la géométrie des différents organes de la chaussure. Ainsi, on peut prévoir des limiteurs de course qui sont différents d'un coté à l'autre de la chaussure. Ces limiteurs peuvent avantageusement être réglables. On privilégie ainsi le débattement d'un coté de la chaussure par rapport à l'autre. D'un point de vue ergonomique, on préférera une plus grande amplitude de débattement du coté interne du pied.20 Selon une autre caractéristique de l'invention, la chaussure peut comprendre également des moyens aptes à assurer un pivotement des organes de coopération par rapport à la pièce de renfort. Autrement dit, on privilégie la déformation de l'élément élastique selon certaine direction, et notamment celle qui conduit à une25 inclinaison latérale de la jambe. Ainsi, l'élément élastique est forcé de se déformer en fonction du mouvement de pivotement des organes de coopération. En outre, les
moyens de pivotement assurent une transmission directe des efforts exercés verticalement, et qui ne sont pas destinés à induire une inclinaison de la jambe. Vis à vis de ces efforts, on peut ainsi éviter de solliciter l'élément élastique.
Avantageusement en pratique, l'élément interposé entre la pièce de renfort et l'organe de coopération peut posséder des propriétés viscoélastiques permettant de
favoriser les déformations lentes tout en restant nerveux lors des déformations rapides. En outre cet élément absorbe ainsi une partie des vibrations se transmettant35 de la planche en direction du reste de la chaussure.
Comme déjà dit, il existe de très nombreux types d'organes de coopération dont de très nombreux peuvent être utilisés pour une chaussure conforme à l'invention. Ainsi, dans une première famille de variantes, les organes de coopération peuvent comprendre un axe transversal dont les extrémités sont destinées à être
emprisonnées par des mâchoires de la fixation. Dans ce cas, la chaussure peut comporter une plaque recouvrant l'axe transversal pour assurer le maintien de l'axe transversal sous la semelle de marche. Dans ce cas, la plaque est solidarisée à la10 pièce de renfort par les organes de liaison.
Avantageusement en pratique, la plaque peut coulisser par rapport à ces organes de liaison de manière à autoriser, mais également à limiter le déplacement
des organes de coopération par rapport à la pièce de renfort et donc le dessous de la15 semelle de marche.
Pour permettre le pivotement de la chaussure par rapport à l'axe transversal, on peut prévoir que ledit axe comporte un renflement venant au contact de la
plaque, permettant ainsi à l'axe de pivoter par rapport à la plaque et donc par20 rapport à l'élément de renfort.
La chaussure conforme à l'invention peut comporter un autre type d'organes de coopération constitué d'une plaque transversale dont les extrémités sont destinées à être emprisonnées par la fixation.25 Avantageusement, la chaussure peut alors comporter des organes de liaison traversant la plaque, qui sont ancrés dans la pièce de renfort, et qui permettent ainsi
à la plaque de coulisser par rapport aux organes de liaison.
L'invention peut également s'adapter à un autre type d'organes de coopération qui comprennent deux inserts formant cavité disposés chacun d'un côté de la
chaussure, et destinés à recevoir des agencements de la fixation, chaque insert étant encastré dans un logement ménagé dans l'élément en matériau ayant des propriétés élastiques, ledit élément étant lui-même encastré dans la semelle de marche.
Dans ce cas, la fixation comporte des leviers dont une partie vient se loger dans les inserts, de chaque côté de la chaussure. Ces inserts sont montés à
l'intérieur de l'épaisseur de la semelle de marche, et sont liés à cette dernière par l'élément élastique caractéristique. Ces inserts possèdent donc une certaine capacité 5 de déplacement à l'intérieur de l'élément élastique, ce qui autorise donc le débattement latéral de la chaussure.
Avantageusement en pratique, l'élément élastique peut être lui-même encastré dans une embase elle-même solidaire de la pièce de renfort. Dans ce cas, les deux
embases, recevant chacune un insert latéral sont solidaires l'une de l'autre, ce qui permet d'éviter les trop fortes déformations de la semelle, et d'améliorer la tenue.
Les chaussures conformes à l'invention peuvent également accueillir un autre type d'organes de coopération constitué d'un plot localisé sous la semelle, et destiné à être emprisonné par des agencements de la fixation, telle que des mâchoires. Dans ce cas, le plot peut être soit directement monté dans un évidemment sous la
semelle qui comporte alors à l'aplomb du plot une zone en matériau élastique constituant la liaison élastique caractéristique. La chaussure peut également recevoir un plot élastique à part entière, qui est mis en place dans un logement sous20 la semelle entre la semelle de marche et le plot caractéristique.
Avantageusement, on peut prévoir des organes de liaison traversant le plot et ancrés dans la pièce de renfort en passant à travers l'élément en matériau et ayant
des propriétés élastiques, de manière à permettre un coulissement du plot par25 rapport aux organes de liaison.
L'invention ne se limite pas aux seuls types d'organes de coopération décrits ci avant, mais couvre également les solutions dans lesquelles la fixation coopère
avec la chaussure au niveau de plusieurs points de chaque coté de la chaussure. On30 peut ainsi prévoir deux (ou plus) axes ou plaques transversaux, ou bien encore deux (ou plus) inserts latéraux de chaque coté de la chaussure.
Description sommaire des figures
La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent
ressortiront bien de la description des modes de réalisation qui suivent, à l'appui des figures annexées dans lesquelles:
La figure 1 est une vue en perspective sommaire de la semelle d'une chaussure incluant un axe transversal de coopération avec la fixation.
La figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'un détail de la figure 1 au niveau de l'axe transversal.
La figure 3 est une vue en coupe transversale au niveau de l'axe transversal d'une chaussure réalisée selon une variante de celle de la figure 1.
Les figures 4 et 5 sont des vues en coupe longitudinale d'un détail d'une semelle réalisée sur des variantes d'exécution de celles illustrées aux figures 2 et 3.
La figure 6 est une vue en perspective sommaire de la semelle d'une
chaussure incluant une plaque transversale de coopération avec la fixation.
La figure 7 est une vue en coupe transversale de la figure 6.
La figure 8 est une vue en coupe transversale d'une variante de réalisation.
La figure 9 est une vue en perspective sommaire du dessous d'une semelle
équipée d'inserts latéraux, destinés à coopérer avec un autre type de fixation.
La figure 10 est une vue en coupe transversale de la figure 9, au niveau des inserts.
La figure 11 est une vue en perspective sommaire du dessous d'une semelle
équipée d'un plot central de coopération avec la fixation.
La figure 12 est une vue en coupe transversale de la figure 11, au niveau du
plot de coopération.
La figure 13 est une vue en coupe d'une variante d'exécution.
Manières de réaliser l'invention Comme déjà dit, l'invention concerne une chaussure de surf dont les organes de coopération avec la fixation sont liés à l'ensemble semelle (1), et plus notamment à une pièce de renfort (2) associée à la semelle, grâce à une liaison élastique permettant le débattement latéral de la chaussure. Le principe de l'invention peut être appliqué à des chaussures qui possèdent des organes de coopération très divers, correspondant chacun à des types de fixation différents.30 Toutes les variantes décrites ci-après utilisent donc le principe de l'invention consistant à interposer un élément élastique entre les organes de coopération, et la
partie rigide de la semelle par laquelle sont transmis les appuis.
Première manière de réaliser l'invention Les figures 1 à 4 décrivent une chaussure équipée d'un premier type d'organes de coopération, prenant la forme d'un axe transversal (5). Cet axe transversal (5) est disposé au niveau médian de la chaussure, au niveau du dégagement (3) de la semelle. Il dépasse latéralement par ses extrémités (6, 7) qui sont emprisonnées par des mâchoires ou crochets (non représentés) de la fixation. Ces extrémités (6, 7) sont bloquées à un niveau fixe par rapport à la planche, de sorte que l'axe
transversal (5) est maintenu immobile par rapport à la fixation et donc la planche.
Cet axe cylindrique (5) est constitué d'un barreau métallique, d'un diamètre voisin de 10 millimètres. Conformément à l'invention, ce barreau (5) est gainé d'un tube (10) en un matériau élastique voire viscoélastique d'une épaisseur voisine de quelques millimètres voire un centimètre... Le barreau (5) et la gaine élastique (10) sont maintenus solidaires de la chaussure par une plaque (12). Cette plaque (12)15 présente en son niveau central une gorge transversale (13) destinée à accueillir l'axe transversal (5). La largeur de la gorge (13) est légèrement supérieure au
diamètre de l'axe transversal (5) et de la gaine élastique (10). Cette plaque (12) s'étend sur partie substantielle de la largeur de la semelle (1), dans la zone o elle y est installée. Néanmoins, dans des variantes non représentées, cette plaque pourrait20 être remplacée par plusieurs éléments indépendants situés cote à cote.
La plaque (12) est solidarisée à la semelle (1), plus précisément à la pièce de renfort (2) par l'intermédiaire de quatre vis (15) de fixations. Ces vis peuvent être
rajoutées lors du montage de l'axe (5), ou bien encore être remplacées par des25 prolongements faisant partie intégrante de la pièce de renfort (2) située à l'intérieur de la chaussure.
Dans la forme la plus simple illustrée à la figure 2, l'axe (15) est relié à la plaque (12) par l'intermédiaire du matériau élastique (10) qui est solidaire à la fois de la plaque (12) et de l'axe (15). La plaque (12) est alors fixée sous l'ensemble semelle (1). La chaussure peut alors se déplacer dans tous les sens, dans les limites
de déformation de l'élément élastique (10).
Selon une autre caractéristique de l'invention illustrée à la figure 3, l'axe transversal (5) comporte, à son niveau médian, un renflement (20) lui permettant de venir au contact de la face inférieure (4) de la semelle de marche (1), et de la plaque (12). De la sorte, la gaine (10) en matériau élastique est divisée en deux
parties (21, 22) situées de part et d'autre du renflement (20).
En fonctionnement, lorsque la chaussure est montée sur la fixation, les extrémités (6, 7) de l'axe transversal (5) sont emprisonnées et constituent des points fixes. La pièce de renfort (2) possède donc un degré de liberté par rapport à la face supérieure de la planche. En effet, lorsque l'utilisateur exerce un effort F d'un côté de la pièce de renfort (2), par exemple lorsqu'il incline sa jambe latéralement, la portion (21) de la gaine élastique située entre la face inférieure (4) de la semelle et l'axe transversal (5) a tendance à se comprimer du côté o sont exercés les efforts. La zone de contact entre le renflement (20) et la face inférieure (4) de la semelle de marche (1) forme un point de pivotement autour duquel la semelle de marche (1) ainsi que la pièce de renfort (2) ont tendance à pivoter. Ainsi, la portion opposée (22) de la gaine élastique a tendance à être étirée. Il s'ensuit donc que la pièce de renfort (2) s'incline également du côté o les efforts sont exercés, ce qui se traduit donc par le débattement latéral de la chaussure. Ainsi, tout en conservant un accrochage particulièrement ferme et efficace de l'axe transversal (5) et donc de la chaussure, cette dernière possède un degré de liberté permettant l'inclinaison latérale de la jambe.20 En outre, ce renflement (20) assure le maintien d'une certaine épaisseur de la gaine élastique (10) à proximité du centre de l'axe (5). Ce renflement assure également une transmission des efforts exercés verticalement depuis la chaussure jusqu'à l'axe (5), et donc jusqu'à la fixation. Ainsi, même lorsque l'utilisateur exerce des efforts importants, de par son poids par exemple, le renflement tient lieu de bascule et permet toujours le débattement latéral de la chaussure. Cette disposition
s'avère particulièrement avantageuse pendant le chaussage, car elle permet le chaussage sans compression de l'élément élastique.
Dans une autre variante favorisant également le chaussage illustrée à la figure 4, les vis (15) de montage de la plaque comprennent des portions lisses (16) permettant le coulissement vertical de la plaque. Cette disposition s'avère avantageuse lors du chaussage de la fixation. En effet, lorsque l'utilisateur présente la chaussure en regard de la fixation, l'axe transversal (25) vient au contact des35 agencements complémentaires de la fixation. L'utilisateur exerçant un effort vers le bas, l'axe transversal (25) se rapproche donc de la face inférieure (4) de la semelle 12 de marche. La capacité de coulissement de la plaque (26) par rapport à la semelle permet à la plaque de suivre le mouvement de l'axe transversal (25), et ainsi d'éviter que la gaine élastique (10) reliant l'axe transversal (25) la plaque (26) ne soit trop fortement étirée. 5 Dans une variante de réalisation illustrée à la figure 5, l'élément en matériau
élastique (30) peut être interposé directement entre la face supérieure de l'axe transversal (31) et la face inférieure (4) de la semelle de marche (1).
Dans ce cas, l'axe transversal (31) et la plaque (32) sont solidaires l'un et l'autre, par exemple par soudure ou vissage. La plaque (32) présente des ouvertures (33) à l'intérieur de laquelle passe une partie lisse (34) des vis (35) de fixation sur la pièce de renfort (2). Grâce à cette capacité de coulissement de la plaque (32) par rapport aux vis de fixation (35), l'axe transversal (32) possède une capacité de15 déplacement. Ainsi, lorsque des efforts sont exercés par l'utilisateur d'un côté de la pièce de renfort (2), la portion de l'élément élastique (30) située à l'aplomb de la
zone d'application de ces efforts s'écrase, ce qui permet donc le débattement de la chaussure.
Il va de soi que l'axe (31) peut également comporter un renflement analogue à celui illustré à la figure 3.
Deuxième manière de réaliser l'invention Les figures 6 à 8 se rapportent à des chaussures équipées d'un autre type d'organes de coopération avec la fixation, constitués d'une plaque transversale (45). Néanmoins, certains principes de fonctionnement énoncés pour la variante
précédente sont également respectés.
Ainsi, comme illustré à la figure 6, les organes de coopération avec la fixation sont constitués d'une plaque transversale (45). Cette plaque (45) présente une longueur, mesurée dans le sens longitudinal de la chaussurede l'ordre de quelques centimètres. La dimension de la plaque dans le sens transversal correspond sensiblement à la largeur de la semelle (41). De la sorte, les extrémités latérales (46, 47) de cette plaque (45) sont situées à l'aplomb des zones latérales (43) de la semelle (41). Entre les extrémités (46, 47) de cette plaque et la face inférieure (44) de la semelle de marche, se trouvent des logements (48, 49) destinés à accueillir les 13 mâchoires ou crochets de la fixation (non représentés). Ce type d'organes de
coopération a pour avantage de ne pas déborder latéralement de la semelle de la chaussure et donc de faciliter la marche.
La face inférieure de la semelle de marche (41) reçoit un élément (50) en matériau élastique tel que du caoutchouc naturel ou synthétique, d'une dureté comprise entre 30 Shore A et 60 Shore D, qui vient lui-même par sa face supérieure (51) au contact de la semelle de marche (41). Cet élément (50) en matériau élastique présente une forme légèrement pyramidale permettant de former10 les logements latéraux (48, 49) dans lesquels viennent pénétrer les agencements de la fixation, tout en conservant un volume de matière suffisant pour assurer l'effet
élastique souhaité. Néanmoins, l'invention ne se limite pas à cette seule forme d'élément élastique mais couvre d'autres variantes de géométrie.
Cet élément élastomérique (50) peut être un élément rapporté au moment du montage de la plaque de coopération. Il peut également faire partie intégrante de la
semelle de marche et être moulée avec cette dernière.
L'élément élastique peut également être inséré en partie à l'intérieur d'une
cavité (non représentée) prévue à cet effet sous la semelle de marche.
La plaque transversale (45) comporte une ou plusieurs ouvertures (52) permettant le passage d'organes (53) de liaison avec la pièce de renfort (42) solidaire de la semelle (41) de la chaussure. Ces ouvertures (52) sont réalisées dans25 des renfoncements (56) en retrait de la face inférieure (57) de la plaque (45), pour permettre le logement des organes de liaison (53). Ces organes de liaison (53) peuvent être des vis ou tout autre moyen analogue solidarisé à la pièce de renfort au moment du montage de la plaque transversale. Ces organes de liaison peuvent également être des prolongements vers le bas de la pièce de renfort (42), et
comporter des extrémités permettant la mise en place de la plaque transversale.
Les ouvertures ménagées (52) dans la plaque transversale (45) présentent un diamètre suffisant pour autoriser un déplacement latéral de la plaque transversale (45) lorsque cette dernière s'incline par rapport à la face inférieure (44) de la semelle de marche (41). L'extrémité inférieure (54) des organes de liaison (53) est suffisamment large pour coopérer avec le fond des renfoncements (56) ménagés 14 dans la plaque (45) et interdire ainsi tout déplacement de la plaque (45) en dessous
d'un certain niveau. En d'autres termes, lorsque la chaussure est inclinée latéralement, une première zone de l'élément élastique (50) est comprimée, tandis que l'autre subit un léger étirement. Les organes de liaison sont donc agencés pour 5 limiter cet étirement, et éviter l'éventuel arrachement ou tout au moins le décollage de l'élément élastique (50) par rapport à la face inférieure de la semelle.
En outre, les organes de liaison (53) comprennent un épaulement (58) contre lequel vient buter la face supérieure de la plaque (45) lorsque l'élément élastique (50) est très comprimé. On limite ainsi l'écrasement de l'élément élastique lorsque la chaussure est fortement sollicitée, et notamment pendant les opérations de chaussage. En fonctionnement, lorsque l'utilisateur exerce des appuis F d'un côté de la pièce de renfort (42), par exemple en inclinant sa jambe latéralement, l'organe de liaison (53) situé du côté des efforts coulisse à l'intérieur de l'ouverture qu'il
traverse, et la zone de l'élément élastique (50) située de ce côté se comprime. Il s'ensuit que la pièce de renfort (42) s'incline par rapport à la plaque transversale (45), et donc par rapport à la face supérieure de la planche.
Comme illustrée à la figure 8, la pièce de renfort (62) peut adopter une forme telle qu'elle se prolonge vers le bas pour déboucher sous la semelle de marche.
Dans ce cas, l'élément élastique (60) est mis en place sous la protubérance (63) de la pièce de renfort (62). La plaque (65) située sous l'élément élastique (60) est25 ancrée dans la pièce de renfort (62) par l'intermédiaire de vis qui peuvent avantageusement comporter des épaulements (68) identiques à ceux décrits dans la
figure 7. La forme de la protubérance (63) de la pièce de renfort (62) et la plaque (65) définissent les logements latéraux (69) dans lesquels pénètrent les agencements de la fixation (non représentés).
Bien que cela ne soit pas explicitement mentionné dans les dessins, la plaque transversale peut présenter un renflement assurant son pivotement par rapport à
l'ensemble semelle, à l'instar du renflement (30) illustré à la figure 3.
Troisième manière de réaliser l'invention Les figures 9 et 10 se rapportent à des chaussures équipées d'un autre type d'organes de coopération avec la fixation, plus particulièrement constitués d'inserts
latéraux (75) logés dans l'épaisseur de la semelle de marche (71).
s Ainsi, comme illustré à la figure 10, la semelle de marche (71) de la chaussure comprend, approximativement au niveau médian de sa longueur, une pièce de renfort (72) qui s'étend de part et d'autre de la chaussure. Cette pièce de renfort (72) reçoit le pied de l'utilisateur sur sa face supérieure (79). De chaque coté, cette pièce de renfort (72) reçoit deux inserts latéraux (75). Ces inserts (75) sont constitués par des pièces métalliques ou plastiques formant une cavité, de forme sensiblement parallélipédique, et présentant une ouverture (78) orientée du côté extérieur de la semelle (71). Ces inserts (75) sont destinés à recevoir
l'extrémité d'une mâchoire faisant partie de la fixation (non représentés) .
Ces inserts (75) sont encastrés à l'intérieur d'un logement (79) ménagé dans l'élément en matériau élastique (70) qui vient au contact de l'insert (75) sur toutes
les faces de ce dernier situées à l'intérieur du volume de la semelle de marche (71).
Typiquement, l'épaisseur de cet élément en matériau élastique (70) est de l'ordre de quelques millimètres sur les faces supérieure (73) et inférieure (76) de l'insert (75) et de l'ordre del millimètre sur les faces avant et arrière et sur la face intérieure
(74) de l'insert (75).
Les éléments (75) en matériau élastique sont encastrés dans une embase (80) constituée d'une pièce métallique ou plastique qui épouse le contour extérieur de l'élément élastique (70), sur toutes les faces de ce dernier situées à l'intérieur du volume de la semelle de marche (71). Néanmoins, dans certaines formes particulières, cette embase peut n'être présente que sur les faces supérieure, interne et inférieure de l'élément élastique (70), à l'exclusion des faces avant et arrière de30 ce dernier. Les deux embases (80, 81) sont chacune encastrées dans la pièce de renfort (72) qui est soit noyée à l'intérieur de la semelle de marche (71) , comme
dans la forme illustrée, soit posée au-dessus de cette dernière à l'intérieur de la chaussure.. Dans certains cas, les éléments élastiques peuvent être mis en place directement dans des logements prévus à cet effet sur les cotés de la pièce de35 renfort, sans faire appel aux embases métalliques décrites ci avant.
En fonctionnement, lorsque par exemple l'utilisateur exerce des efforts F d'un côté de la pièce de renfort (72), cet effort est exercé vers le bas sur l'embase
correspondant (80). La partie (77) de l'élément élastique (70) située entre la face supérieure de l'embase (80) et la face supérieure (73) de l'insert (75) a donc 5 tendance à se comprimer, et l'embase (80) a tendance à descendre par rapport à l'insert (75).
Du côté opposé, l'insert (85) effectue un mouvement opposé par rapport à l'embase correspondante (81). Il en résulte que la pièce de renfort (72) s'incline
donc latéralement par rapport à la direction reliant les deux inserts et donc par rapport à la planche.
Il est évident que dans de nombreux cas, seul un coté de la chaussure est sollicité, par exemple en traction vers le haut, et dans ce cas, l'autre coté ne se déforme pas obligatoirement. De même, on peut noter la possibilité de compression ou de traction des portions de l'élément élastique situées au fond des embases, ce
qui donne la possibilité d'obtenir un certains déplacement latéral et donc le mouvement de roulis recherché.
Quatrième manière de réaliser l'invention La chaussure conforme à l'invention peut également être équipée d'un autre type d'organes de coopération tel que celui illustré aux figures 11 à 13. Ce type d'organes de coopération comprend un plot rigide (95) de forme sensiblement tronconique ou analogue qui est situé au niveau médian de la chaussure, à25 l'emplacement du dégagement (93) de la voûte plantaire. Un tel plot (95) coopère avec des mâchoires d'une fixation (non représentée) qui viennent emprisonner le
plot (95) par contact avec le contour de ce dernier.
Conformément à l'invention, la face supérieure (96) de ce plot (95) vient au contact de la face inférieure (97) d'un élément (90) en matériau élastique, qui vient lui-même au contact de la face inférieure (94) de la semelle de marche (91). La forme de l'élément élastique (90) peut être variable en fonction de celle du plot (95). Cet élément peut donc adopter par exemple une configuration cylindrique, reposant sur la face supérieure (96) du plot (95). Dans une variante non représentée, ce plot peut également être en partie encastré dans un logement prévu à cet effet sous la semelle de marche (91). Ce plot peut également faire partie intégrante de la semelle de marche en constituant un prolongement vers le bas obtenu par des techniques de multi-injection Comme illustré aux figures 11 et 12, le plot (95) possède au centre de sa face inférieure une ouverture traversante (97) dans laquelle est mise en place un organe de liaison (98) du type vis ou analogue. Cet organe de liaison (98) traverse l'élément élastique (90) et la semelle de marche (91) jusqu'à la pièce de renfort (92) dans laquelle elle est fermement solidarisée. Pour autoriser un léger déplacement du plot (95) par rapport à l'organe de liaison (98), l'ouverture (97) percée dans le plot (95) possède un profil divergent, ouvert vers le bas. Dans ce cas, l'ouverture (97) présente un épaulement dans lequel peut s'insérer la tête (99) de la vis (98) formant l'organe de liaison. Le diamètre de cette tête et les dimensions de l'épaulement sont déterminés pour permettre un mouvement suffisant du plot (95) par rapport à l'organe de liaison (98) tout en assurant un maintien de ce dernier par
rapport à la chaussure.
Dans une variante non représentée, l'organe de liaison peut être constitué par un prolongement de la pièce de renfort qui traverse la semelle de marche, l'élément
élastique et le plot.
En fonctionnement, lorsque l'utilisateur exerce des efforts F d'un côté de la pièce de renfort (92), ceux-ci sont transmis par la semelle de marche (91) jusqu'à
un côté de l'élément élastique (90) qui vient se comprimer entre la semelle de marche (91) et la face supérieure (96) du plot (95) qui est fixe par rapport à la25 planche.
Dans ce cas, l'organe de liaison (98) se déplace à l'intérieur de l'ouverture (97) formée dans le plot (95), et la chaussure s'incline donc latéralement.
Dans une autre forme de réalisation illustrée à la figure 13, l'organe de liaison (108) solidaire de la pièce de renfort (102) comporte à son extrémité inférieure une rotule (103) coopérant avec le plot (105). Ainsi, lorsque les efforts sont exercés par l'utilisateur sur la pièce de renfort (102), et que ces derniers ne sont pas parallèles à l'organe de liaison (108), ce dernier pivote par rapport au plot (105) provoquant35 l'écrasement d'un côté de l'élément élastique (100). La chaussure subit donc un mouvement latéral recherché. La position de la rotule ou plus généralement du 18 point de pivotement entre l'organe de liaison et le plot peut être différente de celle
illustrée dans la figure 12, sans sortir du cadre de l'invention.
Dans ce cas également, l'élément élastique travaille à la fois en compression/traction et en cisaillement dans le sens horizontal, ce qui permet d'obtenir le mouvement de roulis recherché. Il ressort de ce qui précède que les chaussures conformes à l'invention présentent de multiples avantages et notamment la possibilité d'autoriser: * un mouvement de roulis de la chaussure par rapport à la fixation, tout en assurant un maintien ferme et efficace par rapport à la fixation; + un retour en position de repos favorisé par la présence d'un élément élastique; + la possibilité d'absorber une certaine partie des vibrations par l'emploi d'un
matériau élastique amortisseur.

Claims (15)

REVENDICATIONS
1/ Chaussure pour la pratique du surf des neiges, comportant - un ensemble semelle comprenant notamment: - une semelle de marche (1) dont la face inférieure (4) est destinée à venir au contact du sol; - une pièce de renfort (2); - des organes de coopération (5) avec des agencements complémentaires de la fixation, lesdits organes étant mécaniquement solidaires de l'ensemble semelle; caractérisée en ce qu'elle comporte un élément (10) en un matériau ayant des propriétés élastiques interposé entre les organes de coopération (5) et l'ensemble
semelle, ledit élément (10) étant apte à se déformer pour autoriser un débattement latéral de la chaussure par rapport à la fixation.
2/ Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la déformation de l'élément élastique se fait par compression ou traction dans une direction verticale,
et par cisaillement dans un plan horizontal.
3/ Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément ayant des
propriétés élastiques possède une capacité de déformation asymétrique, différente d'un coté à l'autre de la chaussure.
4/ Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens aptes à limiter asymétriquement le débattement latéral de la chaussure.
/ Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce les organes de coopération
(5) sont ancrés dans la pièce de renfort (2).
6/ Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément (60) en un
matériau ayant des propriétés élastiques est constitué par une zone de la semelle de marche (61).
7/ Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément (10) en un matériau ayant des propriétés élastiques est interposé entre la semelle de marche
(1) et les organes de coopération (5).
8/ Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens (12) aptes à limiter le déplacement des organes de coopération (5) par
rapport à la pièce de renfort (2).
9/ Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens (20) aptes à assurer un pivotement des organes de coopération (5) par
rapport à la pièce de renfort (2).
/ Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément (10)
interposé entre la pièce de renfort (2) et l'organe de coopération (5) possède des propriétés viscoélastiques.
11/ Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les organes de coopération comprennent un axe transversal (5) dont les extrémités (6, 7) sont
destinées à être emprisonnées par des agencements complémentaires de la fixation.
12/ Chaussure selon la revendication 11, caractérisée en ce que elle comporte une plaque (12) recouvrant l'axe transversal (5), ladite plaque étant solidarisée à la pièce de renfort (2) par des organes de liaison (15).20
13/ Chaussure selon la revendication 12, caractérisée en ce que la plaque (12) est apte à coulisser par rapport aux organes de liaison (15).
14/ Chaussure selon la revendication 12, caractérisée en ce que l'axe transversal (5)
comporte un renflement (20) venant au contact de la plaque (12).
/ Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les organes de coopération comprennent une plaque transversale (4, 5) dont les extrémités (46, 47)
sont destinées à venir au contact de la fixation.
16/ Chaussure selon la revendication 15, caractérisée en ce qu'elle comporte des organes de liaison (53, 55) traversant la plaque (45), et ancrés dans la pièce de renfort (42), ladite plaque (45) étant apte à coulisser par rapport auxdits organes de
liaison (53, 55).
17/ Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les organes de coopération comprennent deux inserts (75) formant cavité, disposés chacun d'un côté de la chaussure, et destinés à recevoir des agencements de la fixation, chaque insert (75) étant encastré dans un logement (79) ménagé dans l'élément (70) en matériau ayant des propriétés élastiques, ledit élément (70) étant lui-même encastré dans la semelle de marche (71). 18/ Chaussure selon la revendication 17, caractérisée en ce que l'élément (70) en matériau ayant des propriétés élastiques est encastré dans une embase (80, 81)
solidaire de la pièce de renfort (72).
19/ Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les organes de coopération comprennent un plot (95) localisé sous la semelle (91), et destiné à être
emprisonné par des agencements de la fixation.
/ Chaussure selon la revendication 19, caractérisée en ce qu'elle comprend des organes de liaison (98) traversant le plot (95) et ancrés dans la pièce de renfort (92) en passant à travers l'élément (90) en matériau ayant des propriétés élastiques, ledit plot (95) étant apte à coulisser par rapport aux organes de liaison (98).20
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