FR2800403A1

FR2800403A1 - Dispositif et procede de diffusion regulee de produit desinfectant ou desodorisant ou analogue dans un reservoir de chasse d'eau de toilettes

Info

Publication number: FR2800403A1
Application number: FR9913961A
Authority: FR
Inventors: Luc Dannenmuller
Original assignee: MPMP
Current assignee: MPMP
Priority date: 1999-11-02
Filing date: 1999-11-02
Publication date: 2001-05-04

Abstract

Le dispositif selon l'invention comporte un bac A plongé dans l'eau du réservoir de chasse RCH, et communique avec lui par une soupape S et au moins un micro orifice O. L'eau envahit lentement par ce micro orifice le bac A, puis un bac tampon B contenant un bac C perforé contenant une recharge de produit désinfectant, détartrant, colorant etc... usuel. L'eau des bacs A, B, C se sature en produit, ce qui stoppe la dissolution à la dose exacte nécessaire, avec un bac tampon B de régulation et de retenue partielle de l'eau saturée, qui assure un traitement parfait même en cas de deux utilisations très rapprochées de la chasse d'eau. La recharge peut durer de un à 6 mois ou plus, avec toujours une dose optimale et constante de produit actif dans le réservoir, la cuvette et le siphon.

Description

Dispositif et procédé de diffusion régulée de produit désinfectant ou désodorisant ou analogue dans un réservoir de chasse d'eau de toilettes La présente invention concerne le secteur technique des toilettes ou sanitaires, et plus précisément le secteur technique des appareils ou dispositifs diffuseurs de produits colorants, désodorisant, désinfectants, et/ou détartrants et à fonctions analogues, dans l'eau utilisée pour le rinçage de la cuvette. On connaît dans ce domaine des diffuseurs qui s'accrochent sur le rebord de la cuvette, qui sont en général constitués d'un corps en matière plastique ou analogue à paroi ajourée et perforée, et contenant une masse d'un tel produit, dont le ou les agents actifs sont incorporés dans une matrice de matière se dissolvant lentement dans l'eau. Cette dissolution provoque, à chaque chasse d'eau, la libération d'une certaine quantité de principe(s) actif(s) dont une partie va rester dans l'eau du siphon de la cuvette. Ces systèmes peuvent être à recharge, avec des cartouches adaptées, mais ils s'épuisent rapidement et de plus la libération de produit est en général intense en début d'utilisation, puis devient de plus en plus faible, l'effet visé étant donc très irrégulier. Un deuxième type de diffuseurs concerne des dispositifs qui se placent ou s'accrochent dans le réservoir d'eau des toilettes. Il s'agit du même genre de dispositifs et de produits que ceux qui viennent d'être décrits, avec la différence qu'ils sont libérés en permanence dan l'eau du réservoir ; leur avantage est de traiter l'eau du réservoir et de la cuvette, mais leur inconvénient est de diffuser en continu, même lorsque la chasse d'eau n'est pas utilisée, ce qui provoque un épuisement encore plus rapide du produit et un effet absolument irrégulier. Les inconvénients ci-dessus soit découragent l'acheteur, soit entraînent une surconsommation de produit et un effet irrégulier que l'utilisateur est loin d'apprécier, et il existe donc, et depuis fort longtemps, un besoin très important pour un dispositif qui permettrait de libérer de manière réellement contrôlée. Par réellement contrôlée on désigne dans toute la présente demande le fait de libérer utilement le produit, c'est à dire à la dose et à la vitesse de libération précisément utiles, en fonction de tous les paramètres, et en tenant compte notamment, comme on le verra ci- dessous, du fait que la chasse d'eau est tirée souvent ou au contraire reste inactive longtemps, du volume du réservoir d'eau, et facteurs analogues qui, pourtant essentiels, étaient jusqu'à aujourd'hui totalement ignorés par l'art antérieur. L'invention concerne donc un dispositif - pour la libération réellement contrôlée (dans le sens défini ci- dessus) - d'un produit du type désinfectant et/ou colorant et/ou détartrant et/ou désodorisant et/ou odorant ou parfumé et/ou à fonction analogue, soluble dans l'eau et/ou incorporé à une matrice soluble dans l'eau (ci- après par simplicité dans toute le présente demande : produit actif soluble ) - destiné à être placé ou installé ou autrement fixé (ci-après par simplicité installé ) dans le réservoir d'eau de la chasse d'eau d'une cuvette de toilettes (W.C.) ou analogue. L'invention concerne donc un dispositif - pour la libération réellement contrôlée, c'est à dire conduisant à la présence dans au moins la cuvette et le siphon des toilettes, d'une dose optimale prédéterminée et constante ou sensiblement constante avec le temps, sur une très longue période, - d'au moins un produit actif soluble D, qui peut consister en un seul produit ou en plusieurs, ou en un produit multi fonctions, ou en plusieurs produits séparés ou combinés, et formules analogues, - dans le réservoir d'eau RCH de la chasse d'eau d'une cuvette CUV de toilettes (W.C.), caractérisé en ce qu'il comprend dans sa réalisation la plus générale - un réservoir R étanche à l'eau et adapté pour recevoir au moins une dose de produit actif soluble, - ledit réservoir R étant mis en communication, lorsque le réservoir de chasse d'eau CHR est rempli, avec l'eau du réservoir de chasse d'eau par au moins un micro-orifice O, c'est à dire au moins un orifice dont le diamètre est adapté pour laisser pénétrer dans un sens l'eau du réservoir de chasse d'eau RCH vers le réservoir R, pour lui permettre de mouiller (par un volume V lorsque l'eau du réservoir de chasse d'eau atteint son niveau maximal) ladite dose de produis) acti(s)f soluble(s), et pour ne laisser diffuser dans l'autre sens, du bac ou réservoir R vers le réservoir de chasse d'eau RCH , qu'une quantité d'eau du réservoir R, chargée en produit actif solubilisé, quasi nulle (par le seul phénomène d'osmose) ou en tous cas suffisamment faible (le micro orifice étant alors calibré en fonction du débit souhaité) pour que l'eau du volume V soit rapidement saturée en produit actif solubilisé, ce qui stoppe la dissolution du produit actif soluble, - ledit réservoir R comportant de plus une soupape S de vidange rapide du volume V, qui s'ouvre lorsque le niveau d'eau baisse dans le réservoir de chasse d'eau CHR, lors de l'opération de chasse d'eau notamment ; et qui se referme rapidement ou quasi- instantanément lorsque le niveau de l'eau remonte dans le réservoir RCH et atteint ladite soupape, - ledit réservoir R comportant par ailleurs des moyens de fixation et de réglage MFR en hauteur dans le réservoir de chasse d'eau, adaptés pour que l'on puisse régler le volume V en fonction du niveau d'eau maximal atteint dans le réservoir de chasse d'eau. Selon une variante préférée, ledit dispositif comporte aussi des moyens de réglage des orifices O et de la soupape S de manière à adapter les débits d'eau entrant et sortant du réservoir R à l'utilisation spécifique envisagée. On comprend donc bien le principe ou procédé général de la présente invention, qui est de placer la dose D de produit(s) actif(s) soluble(s) dans un réservoir R étanche à l'eau et comportant au moins un micro orifice O d'entrée d'eau, où la dose peut être mouillée par l'eau du réservoir de chasse d'eau, notamment lorsque le niveau de l'eau remonte après une opération de la chasse, mais où la dose ne peut pas libérer indéfiniment le produit actif en raison du fait que la dose est confinée dans un volume de mouillage V d'une part suffisamment faible, et d'autre part ouvert vers le réservoir de chasse d'eau par au moins un micro-orifice O suffisamment petit, pour que l'eau du volume V se sature rapidement en produit actif, saturation qui, selon le principe physique bien connu, stoppe la dissolution. Selon une variante de l'invention, le micro orifice O est de dimension adaptée pour ne fonctionner que par osmose , la quantité d'eau saturée en produit actif capable de passer du réservoir ou bac R vers l'eau du réservoir RCH, entre deux opérations de chasse d'eau, étant alors nulle ou quasi nulle. Selon une autre variante, le micro orifice O est calibré pour laisser passer une très faible quantité (ou un très faible débit) d'eau du volume V saturé vers le réservoir de chasse RCH, la calibration étant telle que le volume V reste saturé et que la dose de produit actif ne continue pratiquement pas se dissoudre, ou bien seulement extrêmement lentement. Selon une autre variante, le diamètre du micro orifice O peut être réglable par tout moyen, comme une vis micrométrique actionnant un pointeau, ou actionnant un système du type diaphragme, etc.... On comprend que, selon ce procédé général, - l'eau du réservoir de chasse d'eau, en remontant dans le réservoir de chasse d'eau, referme quasi-instantanément la soupape S du réservoir R puis envahit lentement le réservoir R contenant la dose de produit actif, par le(s) micro-orifice(s) O, - mouille ladite dose par le volume V (qui est le volume défini dans le réservoir R par le niveau maximum NM atteint par l'eau dans le réservoir de chasse d'eau), et donc libère du produit actif soluble, - le volume V se sature rapidement en produit actif solubilisé, ce qui stoppe la dissolution - le (ou les) micro-orifice(s) O ne laissant passer vers le réservoir de chasse d'eau qu'une quantité (ou débit) nulle ou très faible d'eau chargée en produit actif solubilisé, en provenance du volume V. On comprend aussi que le réservoir R comprend des moyens de réglage en hauteur MFR dans le réservoir de chasse d'eau RCH, ceci afin de définir le volume V d'eau de mouillage. On comprend aussi que le réservoir R est de dimensions adaptées pour contenir suffisamment de produit actif soluble pour la durée d'utilisation définie, et pour ne laisser subsister qu'un faible volume V de mouillage, afin que la saturation intervienne rapidement et que la quantité de produit solubilisée soit donc faible. L'homme de métier comprendra que ce volume V de mouillage doit aussi être adapté pour que, lors de l'opération de chasse d'eau, son vidage par la soupape S fasse passer une quantité optimale de produit actif dans le réservoir de chasse d'eau et, de là, vers la cuvette. L'homme de métier saura effectuer ce compromis. On comprend aussi que, selon une variante de l'invention, le micro orifice O doit être tel que, entre deux opérations de chasse d'eau, il laisse passer vers le réservoir de chasse d'eau RCH une quantité de produit actif - ou bien nulle ou quasi nulle (par simple osmose), l'eau réservoir RCH n'étant alors pas ou quasiment pas traitée, - ou bien suffisante pour traiter totalement ou partiellement l'eau du réservoir RCH (selon des critères de traitement partiel ou total préétablis) et pour ensuite traiter la cuvette CUV et le siphon lors de l'opération de chasse d'eau suivante. L'homme de métier saura calculer facilement, au besoin à l'aide de quelques essais simples de réglage et de calibration, et de la description qui va suivre, toutes les adaptations ci-dessus en fonction des paramètres de traitement recherchés (notamment concentration en produit actif dans l'eau du réservoir de chasse d'eau CHR, dans la cuvette CUV et le siphon, et analogues, qui peuvent d `ailleurs correspondre à des normes), et des caractéristiques géométriques et de dimension du réservoir de chasse d'eau et de la cuvette et du siphon, ainsi que du débit de chasse d'eau pâr le clapet CL de chasse d'eau, et considérations analogues. Les étapes principales du procédé général selon l'invention sont caractérisées en ce que - lorsque l'eau remonte (niveau réel NR) dans le réservoir RCH de chasse d'eau, on lui fait fermer la soupape S du réservoir R puis envahir lentement par au moins un micro-orifice O adapté un réservoir R contenant au moins une dose D de produit actif soluble ; - au.niveau maximal NM de l'eau dans le réservoir, on définit ainsi un volume V de mouillage de ladite dose par l'eau, dans le réservoir R, ce qui entraîne une dissolution du produit actif soluble dans ledit volume V; - l'eau du volume V se charge en produit actif et, le volume V étant adapté dans ce but, se sature rapidement en produit actif, et la dissolution stoppe lorsque la saturation est atteinte ; - simultanément, puis ensuite jusqu'à la prochaine opération de chasse d'eau, le micro-orifice O laisse passer vers l'eau du réservoir RCH de chasse d'eau une quantité d'eau du volume V saturée en produit actif soit nulle ou quasi nulle (osmose), auquel cas l'eau du réservoir de chasse RCH n'est pas ou est très faiblement traitée, par exemple est juste très légèrement colorée pour assurer un effet esthétique, soit très faible, notamment suffisante pour traiter totalement ou partiellement l'eau du réservoir de chasse d'eau mais insuffisante pour provoquer une désaturation du volume V et donc une redissolution notable du produit actif soluble ; (par totalement ou partiellement >> on entend dans ce contexte que l'eau du réservoir RCH reçoit une' dose de produit actif, par l'orifice O calibré, adaptée pour traiter (c'est à dire désinfecter, désodoriser, colorer, détartrer, et fonctions analogues du produit actif) seulement partiellement cette eau, c'est à dire que lesdites fonctions ne sont que partiellement remplies (par exemple l'eau est juste un peu colorée), ou bien totalement, c'est à dire que l'eau du réservoir RCH reçoit une dose telle que lesdites fonctions du produit actif sont replies à 100%, avec naturellement tous les intermédiaires possibles de 0% à 100% en fonction de l'utilisation envisagée, des habitudes locales, des règlementations locales etc.....) - si la chasse reste inutilisée longtemps, la consommation de produit est donc très faible puisqu'elle est limitée par le volume V tampon qui est saturé, et l'eau du réservoir de chasse RCH est à concentration optimale en produit actif solubilisé ; - si la chasse est utilisée, le clapet CL s'ouvre, l'eau du réservoir de chasse RCH, contenant la dose adaptée (nulle, quasi nulle, ou adaptée comme ci-dessus) de produit actif solubilisé passe dans la cuvette CUV et son niveau baisse dans le réservoir de chasse CHR, ce qui ouvre la soupape S et libère le volume V d'eau saturée en produit actif, puis l'eau ainsi chargée en produit actif rince la cuvette, puis une partie y subsiste, dans la cuvette et dans le siphon, assurant ainsi la présence dans la cuvette et le siphon d'une dose également optimale de produit actif solubilisé ; (par optimale , on entend dans ce contexte la dose requise par les usages ou réglementations locales, et prédéterminée par des réglages appropriés et simples) - après la chasse, de l'eau non traitée (en provenance du réseau d'alimentation) remonte dans le réservoir et le cycle recommence ; - si deux chasses sont opérées très rapidement, le volume V peut ne pas avoir le temps d'atteindre la saturation, mais l'eau non traitée reçoit néanmoins, durant le laps de temps où le niveau remonte, la fin de la vidange du volume V saturé par la soupape S (et secondairement par le micro-orifice si son diamètre, calibré selon les critères d'utilisation préétablis, est suffisant), l'ensemble étant adapté pour assurer toujours au moins une concentration minimale de produit actif dans l'eau du réservoir de chasse d'eau RCH.

Par concentration minimale >? on entend dans ce contexte qu'il est souhaitable, bien que non obligatoire, que l'eau du réservoir RCH contienne toujours une dose suffisante de produit actif pour assurer au moins partiellement les fonctions du produit actif, c'est à dire au moins une légère coloration, un léger effet désinfectant, anti-tartre, désodorisant, etc...., ceci afin d'éviter l'encrassement du réservoir par du tartre, ou son infestation par des bactéries, etc.... . Selon un mode préféré de l'invention, mais non limitatif, ladite concentration minimale sera telle que les normes sanitaires locales soient respectées. Selon un autre mode, l'eau du réservoir RCH reçoit, entre deux opérations de chasse, une dose suffisante de produit actif pour assurer un traitement complet de l'eau du réservoir, de ses parois et des organes de fonctionnement du réservoir de chasse, comme le clapet, les organes de fonctionnement de la chasse d'eau, le robinet flotteur et ses divers accessoires, et des éléments formant le dispositif selon l'invention. La soupape S est tout type de soupape ou de clapet qui se ferme rapidement par un effet de flottaison ou de flotteur connu lorsque le niveau NR de l'eau l'atteint, la soupape s'appuyant alors sur un siège adapté, également connu, ménagé par exemple dans le fond du réservoir R, et qui s'ouvre par gravité lorsque la pression de l'eau ne la maintient plus pressée contre le siège. On peut aussi envisager des systèmes à commande électrique ou électromagnétique pilotée par un capteur de niveau, et solutions analogues qui seront directement accessibles à l'homme de métier, et que couvre l'invention bien qu'elles soient naturellement beaucoup plus onéreuses. Les détail de réalisation de soupape S n'ont pas été représentés, étant évidents et connus. Le niveau maximal NM est bien entendu déterminé par les systèmes habituels de régulation du niveau dans le réservoir de chasse d'eau, notamment du type bien connu à flotteur ou robinet flotteur . On aura compris que l'un des avantages importants de l'invention est que son coût est extrêmement faible et que les dispositifs existants de réservoir n'ont pas a être modifiés : il suffit de fixer le dispositif selon l'invention, par un moyen de fixation et de réglage en hauteur approprié qui sera à la portée de tout homme de métier, dans le réservoir, éventuellement en prenant appui sur un dispositif existant ou en s'intégrant à un tel dispositif existant. Un intervalle d'une à deux à quatre minutes (fonction des calibrations et réglages du dispositif) entre deux chasses successives suffit à assurer la saturation du volume V et donc un fonctionnement optimal du dispositif. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, et en se référant au dessin annexé sur lequel - la figure 1 représente le schéma géneral du dispositif et du procédé selon l'invention - la figure 2 (qui se compose des figures 2 A à 2 E) représente les étapes successives du procédé mis en oeuvre à l'aide su schéma général de la figure 1 - la figure 3 représente en perspective les différents composants d'un mode de réalisation préféré, mais non limitatif, de la présente invention. - la figure 4A représente en coupe schématique un mode de réalisation préféré de l'invention, à plusieurs bacs dont un bac tampon, du type de celui représenté sur la figure 3, et les figures 4 B à 4 I (l'ensemble des figures 4 A à 4 I formant la figure 4) représentent les étapes successives du procédé mis en oeuvre à l'aide su schéma général de la figure 4. Sur les dessins annexés, les mêmes références ont les mêmes significations, qui sont les suivantes.

A <SEP> réservoir <SEP> ou <SEP> bac <SEP> extérieur
<tb> MFR <SEP> moyens <SEP> de <SEP> fixation <SEP> et <SEP> de <SEP> réglages <SEP> hauteur

D <SEP> dose <SEP> de <SEP> produit <SEP> actif <SEP> soluble
<tb> R <SEP> réservoir <SEP> contenant <SEP> la <SEP> dose <SEP> D
<tb> RCH <SEP> réservoir <SEP> de <SEP> chasse <SEP> d'eau
<tb> O <SEP> micro-orifice
<tb> OR <SEP> orifice <SEP> régulateur
<tb> S <SEP> soupape <SEP> de <SEP> vidange <SEP> volume <SEP> V
<tb> V <SEP> volume <SEP> de <SEP> mouillage <SEP> la <SEP> dose <SEP> D <SEP> dans <SEP> le <SEP> réservoir <SEP> R
<tb> NM <SEP> niveau <SEP> maximal <SEP> de <SEP> l'eau <SEP> dans <SEP> le <SEP> réservoir <SEP> RCH
<tb> NR <SEP> niveau <SEP> réel <SEP> de <SEP> l'eau <SEP> ' <SEP> un <SEP> instant <SEP> donné
<tb> NB <SEP> niveau <SEP> de <SEP> l'eau <SEP> â <SEP> un <SEP> instant <SEP> donné <SEP> dans <SEP> les <SEP> bacs
<tb> Eau <SEP> apport <SEP> d'eau <SEP> en <SEP> provenance <SEP> de <SEP> l'alimentation <SEP> extérieure
<tb> CUV <SEP> cuvette <SEP> (et <SEP> siphon <SEP> aval)
<tb> G <SEP> gouttes <SEP> de <SEP> fin <SEP> de <SEP> vidange <SEP> du <SEP> volume <SEP> V <SEP> saturé
<tb> BRT <SEP> barette <SEP> de <SEP> réglage
<tb> TF <SEP> tige <SEP> filetée <SEP> de <SEP> réglage
<tb> F <SEP> moyen <SEP> de <SEP> fixation
<tb> f <SEP> fente <SEP> ou <SEP> orifice <SEP> pour <SEP> le <SEP> mouillage <SEP> de <SEP> la <SEP> dose <SEP> D Sur la figure 2A annexée, on voit que, après une opération de chasse d'eau, le niveau NR remonte, alimenté par de l'eau extérieure. La soupape S (par exemple à effet de flottaison) est ouverte, et la fin du volume V se vide dans l'eau qui remonte (symbolisé par les gouttes G). Sur la figure 2B, le niveau NR a atteint le niveau NM, la soupape s'est refermée sous cette action de l'eau, et le volume V se remplit d'eau non saturée (en partie par la soupape S juste avant sa fermeture, mais cette fermeture est de préférence quasi instantanée, puis par le micro orifice O) ; une partie au moins de la dose D (qui peut reposer sur des supports non représentés, ou être elle même mise en forme formant un support) est mouillée par le volume V. Sur la figure 2C, le volume V se sature en produit actif. Sur la figure 2D, la dissolution est stoppée car la saturation est atteinte. Une quantité d'eau saturée, qui est nulle, quasi nulle ou très faible selon la calibration du micro orifice O, cf. ci-dessus, passe du volume V vers l'eau du réservoir RCH (cette quantité d'eau saturée de diffusion étant symbolisé par les poins de diffusion d), l'eau du réservoir de chasse RCH étant, comme expliqué ci-dessus, soit non traitée, soit partiellement ou totalement traitée en fonction des réglages du dispositif. Naturellement, si l'on a choisi un réglage selon lequel l'eau qui remonte dans le réservoir RCH après la chasse reçoit une dose importante de produit actif par la soupape S non encore refermée, on prévoira un micro orifice de très faible diamètre, et inversement. Sur la figure 2E, l'opération de chasse est effectuée, le clapet CL est ouvert, le niveau NR baisse rapidement et l'eau traitée du réservoir RCH passe dans la cuvette CUV ; la soupape S s'est ouverte par gravité et le volume saturé V se vidange dans l'eau qui s'échappe vers la cuvette CUV.

Le cycle peut ensuite recommencer lorsque le clapet CL se referme et que le niveau NR de l'eau remonte dans le réservoir RCH. Sur la figure 3 annexée, on a représenté en perspective disjointe les divers composants d'un mode de réalisation préféré, mais non limitatif de l'invention. On a représenté seulement le dispositif selon l'invention et un moyen de fixation et de réglage en hauteur ; le réservoir CHR n'a pas été représenté. Ce dispositif préféré comporte un bac tampon B de régulation et de retenue partielle de l'eau saturée, qui assure un traitement parfait même en cas de deux utilisations très rapprochées de la chasse d'eau.

Sur la figure 4 annexée, qui se compose des figures 4 A à 4 I a représenté comme sur la figure 2 les différentes étapes du fonctionnement de ce mode préféré. La figure 4A représente en coupe schématique le dispositif préféré de la figure 3. Les détails de soupape, supports de bacs, détails d'orifice etc.... n'ont pas été représentés par simplicité. On voit que le dispositif préféré selon l'invention comprend - un bac A extérieur fixé sur un support de fixation et de réglage en hauteur MFR, ici du type comportant une tige filetée TF ; ce bac A comporte la soupape S et le (ou les) micro orifice(s) O ; - un bac B tampon placé à l'intérieur du bac A, et dont l'intérieur communique avec l'intérieur du bac A par de petits orifices OR de régulation ; ces orifices sont suffisamment importants pour laisser le volume V s'écouler assez rapidement, mais suffisamment petits pour freiner cet écoulement et réaliser ainsi un effet tampon. Lors de la vidange du volume V, l'eau remonte dans le réservoir CHR alors qu'il reste encore un peu de volume V dans les bacs B et A (ainsi, en cas de deux utilisations très rapprochées de la chasse d'eau, l'eau qui remonte dans le réservoir sera néanmoins traitée correctement). (on peut par exemple adapter les dimensions des bacs et des divers orifices pour que, lorsque le clapet CL se referme et que l'eau remonte dans le réservoir RCH, il reste entre 1/5 et 1/2 de volume V d'eau saturée dans les bacs B et A, dont l'écoulement se poursuit dans l'eau du réservoir RCH, ce qui traite au moins partiellement cette eau en attendant la prochaine utilisation) (toutes ces adaptations sont la portée de l'homme de métier) - un bac C placé dans le bac B, muni d'orifices ou de fentes f à sa partie inférieure, et qui contient la ou les dose(s) D de produit actif soluble. On peut, selon une variante, omettre le bac C si la dose D se présente sous la forme d'une cartouche perforée c'est à dire dont le contenu D est entouré d'une poche ou pellicule plastique, ou métal souple ou semi rigide ou rigide, par exemple feuille d'aluminium souple ou analogue, comportant des fentes ou orifices identiques ou similaires aux fentes ou orifices f et donc adaptées pour que la dissolution puisse se produire. Selon un mode de réalisation préféré, le bac C comporte un second moyen de réglage en hauteur, par exemple une barrette coulissante verticalement BRT (ou tout autre moyen capable de positionner en hauteur le bac C à l'intérieur du bac B). On obtient ainsi des possibilités simples de réglages très fins du volume V et donc des doses libérées. Selon une autre variante, le dispositif comporte des orifices 0, OR, f, qui sont eux-mêmes réglables, par exemple par un pointeau commandé par une tige filetée, un système à vis ou analogue. L'homme de métier saura immédiatement imaginer de telles variantes, qui font donc partie de l'invention. Sur les figures 4 B à 4 1 on a représenté le fonctionnement du dispositif préféré selon l'invention, à bac tampon B, selon un processus à celui décrit en relation avec les figures 2A à 2 E. On voit que, selon ce procédé, l'eau dont le niveau NR remonte (figure 4B) dans le réservoir de chasse RCH reçoit une dose de produit qui correspond à la fin de la vidange des bacs A, B et C, avec un effet tampon ou retard dû à la calibration des orifices OR (et éventuellement f) ; lorsque le niveau atteint la soupape S, celle ci se ferme quasi instantanément et l'eau ne peut plus pénétrer dans le bac A que par le ou les micro-orifice(s) O, donc lentement (niveau NB) ; rapidement, le niveau dans le réservoir RCH atteint son niveau maximal NM, déterminé classiquement par un robinet flotteur ou analogue, tandis que les bacs A, puis B, puis C se remplissent plus lentement (figures 4 C à 4 E); lorsque le bac C est atteint (ou la cartouche D perforée selon la variante décrite ci dessus), (figure 4 E, 4F) l'eau des bacs C, puis B, puis A se sature en produit actif, (figures 4 G, 4 H ) les orifices f et OR étant adaptés en dimensions pour que la saturation se propage de bac en bac, depuis le bac C jusqu'au bac A ; à ce niveau, la diffusion est stoppée car le ou les micro-orifices O sont adaptés pour ne laisser diffuser aucun débit d'eau saturée, ou seulement quasi nul par effet d'osmose, ou bien faible à très faible si l'on calibre volontairement lesdits micro-orifices, en tous cas le débit (points d, figure 4H) étant suffisamment faible pour ne pas provoquer de poursuite importante de dissolution de la dose D ; lorsque la chasse d'eau est activée, le niveau de l'eau baisse dans le réservoir RCH, la soupape S s'ouvre (figure 41) dès que le niveau réel de l'eau l'atteint, le volume saturé des bacs A, B et C commence alors à se déverser dans l'eau de chasse, dans une proportion réglable par le calibrage des orifices ; lorsque la chasse est terminée, le clapet du réservoir se referme et le niveau de l'eau remonte dans le réservoir (eau introduite classiquement par un robinet flotteur ou analogue) et cette eau reçoit la fin de la vidange de l'eau saturée des bacs A, B et C, dans une proportion réglable comme indiqué ci-dessus ; lorsque le niveau atteint la soupape S, celle ci se ferme et le cycle recommence.

De préférence, dans ce mode préféré de réalisation, on calibre les divers bacs et orifices pour qu'une certaine quantité dite résiduelle ou de réserve d'eau saturée soit encore présente dans le bas du bac A et ou du bac B, cette certaine quantité étant calculée pour que, en cas de nouveau fonctionnement quasi immédiat de la chasse d'eau, cette dose résiduelle soit suffisante pour assurer au moins un traitement partiel de l'eau de la chasse d'eau. Selon une variante moins préférée, on peut effectuer un réglage par une ou des fentes verticales ménagée(s) dans les flancs des bacs, le réglage de position en hauteur de ceux-ci définissant la hauteur utile de la ou des fentes verticales, et donc les réglages souhaités. Tous ces calibrages sont bien entendu à la portée de tout homme de métier, éventuellement avec l'aide d'essais extrêmement simples, ainsi que d'autres variantes de réalisation. Selon l'invention, on peut charger le dispositif par une ou plusieurs doses ou cartouches commerciales connues, ou de forme spécialement adaptée, notamment des cartouches spéciales perforées, et obtenir grâce aux réglages et à l'effet de saturation une efficacité 1) régulière (intensité de coloration, pouvoir désinfectant, anti-tartre, etc.... sensiblement constants sur toute la période) 2) adaptable (intensité de coloration, pouvoir désinfectant, anti-tartre, etc.... facilement réglables, à volonté, par des moyens simples tels que décrits) et 3) extrêmement longue (recharge par exemple tous les 6 à 18 mois grâce à l'optimisation de la consommation du produit). L'invention couvre également les toilettes et sanitaires comportant au moins un dispositif selon l'invention, ainsi que les cartouches de produit actif consistant ou comportant une ou plusieurs dose(s) de produit(s) actif(s) détartrant, anti-bactérien, désinfectant, désodorisant, parfumé et I ou colorant, etc ... enveloppées dans au moins une enveloppe plastique, métallique, souple ou rigide, étanche à l'eau et perforées par des orifices de type f, comme une feuille d'aluminium, ou de plastique métallisé, ou de papier plastifié, ou analogue. L'invention concerne encore de telles cartouches perforées enveloppées dans une seconde enveloppe plastique, métallique, rigide ou souple, étanche à l'eau mais non perforée, qu'il faut déchirer, détruire et / ou ôter avant de placer la cartouche perforée dans son logement. L'invention concerne encore les kits de traitement de l'eau des réservoirs de chasse d'eau, pour adaptation aux réservoirs existants, caractérisés en ce qu'ils comportent au moins les moyens qui ont été décrits ci- dessus, avec éventuellement des moyens de fixation adaptés audits réservoirs existants, et éventuellement avec une ou plusieurs doses ou cartouches, perforées ou non, ou recharge(s) de produit(s) actif(s) prêtes à l'emploi. L'invention concerne encore les dispositifs tels que décrits ci-dessus, et dont les orifices O, OR et/ou f sont disposés sur des languettes ou éléments amovibles interchangeables, et qui par exemple sont encliquetés dans des logements prévus à cet effet dans les bacs R, A, B et/ou C, ce qui permet de fabriquer en série des dispositifs selon l'invention et de fournir aux utilisateurs ou aux installateurs des kits de calibration rapide, fournissant des débits entrant et sortant s'adaptant par exemple à un emploi par une famille de tant de personnes, et / ou aux normes de tel pays ou région. On peut ainsi éviter, si on le souhaite, au moins une partie des systèmes de réglage. De tels éléments peuvent, selon une variante, comporter plusieurs orifices de dimensions différentes et des bouchons correspondants, par exemple des bouchons en caoutchouc encliquetables dans lesdits orifices, ce qui permet de colmater tous les orifices sauf celui dont la dimension correspond à l'utilisation spécifique envisagée. L'invention concerne enfin ces kits de calibration.

L'invention couvre également toutes les variantes et adaptations qui seront directement accessibles à l'homme de métier.

Claims

REVENDICATIONS 1 Dispositif - de diffusion régulée de produit désinfectant, détartrant, odorant, parfumé, ou désodorisant ou analogue dans un réservoir de chasse d'eau de toilettes - pour la libération réellement contrôlée, c'est à dire conduisant à la présence dans au moins la cuvette et le siphon des toilettes, d'une dose optimale prédéterminée et constante ou sensiblement constante avec le temps, sur une très longue période, - d'au moins un produit actif soluble D, qui peut consister en un seul produit ou en plusieurs, ou en un produit multi fonctions, ou en plusieurs produits séparés ou combinés, et formules analogues, - dans le réservoir d'eau de la chasse d'eau d'une cuvette C U V de toilettes (W.C.), caractérisé en ce qu'il comprend - un réservoir R étanche l'eau et adapté pour recevoir au moins une dose de produit actif soluble, - ledit réservoir R étant mis en communication, lorsque le réservoir de chasse d'eau CHR est rempli, avec l'eau du réservoir de chasse d'eau par au moins un micro-orifice O, c'est à dire au moins un orifice dont le diamètre est adapté pour laisser pénétrer dans un sens l'eau du réservoir de chasse d'eau RCH vers le réservoir R, pour lui permettre de mouiller (par un volume V lorsque l'eau du réservoir de chasse d'eau atteint son niveau maximal) ladite dose de produis) acti(s)f soluble(s), et pour ne laisser diffuser dans l'autre sens, du bac ou réservoir R vers le réservoir de chasse d'eau RCH , qu'une quantité d'eau du réservoir R, chargée en produit actif solubilisé, quasi nulle (par le seul phénomène d'osmose) ou en tous cas suffisamment faible (le micro orifice étant. alors calibré en fonction du débit souhaité) pour que l'eau du volume V soit rapidement saturée en produit actif solubilisé, ce qui stoppe la dissolution du produit actif soluble, - ledit réservoir R comportant de plus une soupape S de vidange rapide du volume V, qui s'ouvre lorsque le niveau d'eau baisse dans le réservoir de chasse d'eau CHR, lors de l'opération de chasse d'eau notamment; et qui se referme rapidement ou quasi-instantanément lorsque le niveau de l'eau remonte dans le réservoir RCH et atteint ladite soupape, - ledit réservoir R comportant par ailleurs des moyens de fixation et de réglage MFR en hauteur dans le réservoir de chasse d'eau, adaptés pour que l'on puisse régler le volume V en fonction du niveau d'eau maximal atteint dans le réservoir de chasse d'eau. 2 Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte aussi des moyens de réglage des orifices O et de la soupape S de manière à adapter les débits d'eau entrant et sortant du réservoir R à l'utilisation spécifique envisagée. 3 Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le micro orifice O est de dimension adaptée pour ne fonctionner que par osmose , la quantité d'eau saturée en produit actif capable de passer du réservoir ou bac R vers l'eau du réservoir RCH, entre deux opérations de chasse d'eau, étant alors nulle ou quasi nulle. 4 Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérise en ce que le micro orifice O est calibré pour laisser passer une très faible quantité (ou un très faible débit) d'eau du volume V saturé vers le réservoir de chasse RCH, la calibration étant telle que le volume V reste saturé et que la dose de produit actif ne continue pratiquement pas à se dissoudre, ou bien seulement extrêmement lentement. 5 Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le diamètre du micro orifice O peut être réglable par tout moyen, comme une vis micrométrique actionnant un pointeau, ou actionnant un système du type diaphragme, etc.... 6 Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le réservoir R est de dimensions adaptées pour contenir suffisamment de produit actif soluble pour la durée d'utilisation définie, et pour ne laisser subsister qu'un faible volume V de mouillage, afin que la saturation intervienne rapidement et que la quantité de produit solubilisée soit donc faible. 7 Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la soupape S est tout type de soupape ou de clapet qui se ferme rapidement par un effet de flottaison ou de flotteur connu lorsque le niveau NR de l'eau l'atteint, la soupape s'appuyant alors sur un siège adapté, également connu, ménagé par exemple dans le fond du réservoir R, et qui s'ouvre par gravité lorsque la pression de l'eau ne la maintient plus pressée contre le siège. 8 Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des systèmes à commande électrique ou électromagnétique pilotée par un capteur de niveau. 9 Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte de plus un bac tampon B de régulation et de retenue partielle de l'eau saturée, adapté pour assurer un traitement parfait même en cas de deux utilisations très rapprochées de la chasse d'eau. 10 Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comprend - un bac A extérieur fixé sur un support de fixation et de réglage en hauteur MFR, ici du type comportant une tige filetée TF ; ce bac A comporte la soupape S et le (ou les) micro orifice(s) 0 ; - un bac B tampon placé à l'intérieur du bac A, et dont l'intérieur communique avec l'intérieur du bac A par de petits orifices OR de régulation ; ces orifices sont suffisamment importants pour laisser le volume V s'écouler assez rapidement, mais suffisamment petits pour freiner cet écoulement et réaliser ainsi un effet tampon, de telle sorte que, lors de la vidange du volume V, l'eau remonte dans le réservoir CHR alors qu'il reste encore un peu de volume V dans les bacs B et A (ainsi, en cas de deux utilisations très rapprochées de la chasse d'eau, l'eau qui remonte dans le réservoir sera néanmoins traitée correctement) - un bac C placé dans le bac B, muni d'orifices ou de fentes f sa partie inférieure, et qui contient la ou les dose(s) D de produit actif soluble. 11 Dispositif selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il ne comporte pas le bac C et ce que la dose D se présente sous la forme d'une cartouche perforée c'est à dire dont le contenu D est entouré d'une poche ou pellicule plastique, ou métal souple ou semi rigide ou rigide, par exemple feuille d'aluminium souple ou analogue, comportant des fentes ou orifices identiques ou similaires aux fentes ou orifices f et donc adaptées pour que la dissolution puisse se produire. 12 Dispositif selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que le bac C comporte un second moyen de réglage en hauteur, par exemple une barrette coulissante verticalement BRT (ou tout autre moyen capable de positionner en hauteur le bac C à l'intérieur du bac B). 13 Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte des orifices 0, OR, f, qui sont eux-mêmes réglables, par exemple par un pointeau commandé par une tige filetée, un système à vis ou analogue, ou sont remplacés par un réglage par une ou des fentes verticales ménagée(s) dans les flancs des bacs, le réglage de position en hauteur de ceux-ci définissant la hauteur utile de la ou des fentes verticales, et donc les réglages souhaités. 14 Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que on adapte les dimensions des bacs R, A, B, C, et des divers orifices O, OR, f, pour que, lorsque le clapet CL se referme et que l'eau remonte dans le réservoir RCH, il reste entre 1I5 et 1I2 de volume V d'eau saturée dans les bacs B et A, dont l'écoulement se poursuit dans l'eau du réservoir RCH. 15 Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 14, caractérisé en ce que on calibre les divers bacs A, B, éventuellement C et orifices O, OR, f, pour qu'une certaine quantité dite résiduelle ou de réserve d'eau saturée soit encore présente dans le bas du bac A et/ ou du bac B, cette certaine quantité étant calculée pour que, en cas de nouveau fonctionnement quasi immédiat de la chasse d'eau, cette dose résiduelle soit suffisante pour assurer au moins un traitement partiel de l'eau de la chasse d'eau. 16 Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que le dispositif est chargé par une ou plusieurs doses ou cartouches commerciales, ou de forme spécialement adaptée, notamment des cartouches spéciales perforées. 17 Procédé - de diffusion régulée de produit désinfectant, détartrant, odorant, parfumé, ou désodorisant ou analogue dans un réservoir de chasse d'eau de toilettes - pour la libération réellement contrôlée, c'est à dire conduisant à la présence dans au moins la cuvette et le siphon des toilettes, d'une dose optimale prédéterminée et constante ou sensiblement constante avec le temps, sur une très longue période, caractérisé en :- ce que l'on place la dose D de produit(s) actif(s) soluble(s) dans un réservoir R étanche à l'eau et comportant au moins un micro orifice O d'entrée d'eau, où la dose peut être mouillée par l'eau du réservoir de chasse d'eau RCH, notamment lorsque le niveau de l'eau remonte après une opération de la chasse, mais où la dose ne peut pas libérer indéfiniment le produit actif en raison du fait que la dose est confinée dans un volume de mouillage V, d'une part suffisamment faible, et d'autre part ouvert vers le réservoir de chasse d'eau par au moins un micro-orifice O suffisamment petit, pour que l'eau du volume V se sature rapidement en produit actif, saturation qui stoppe la dissolution. 18 Procédé selon la revendication 17, caractérisé en ce que - le réservoir ou bac R comporte de plus une soupape S du type flotteur - l'eau du réservoir de chasse d'eau RCH, en remontant dans le réservoir de chasse d'eau, referme quasi-instantanément la soupape S du réservoir R puis envahit lentement le réservoir R contenant la dose D de produit actif, par le(s) micro-orifice(s) O, - mouille ladite dose par le volume V (qui est le volume défini dans le réservoir R par le niveau maximum NM atteint par l'eau dans le réservoir de chasse d'eau), et donc libère du produit actif soluble, - le volume V se sature rapidement en produit actif solubilisé, ce qui stoppe la dissolution - le (ou les) micro-orifice(s) O ne laissant passer vers le réservoir de chasse d'eau RCH qu'une quantité (ou débit) nulle ou très faible d'eau chargée en produit actif solubilisé, en provenance du volume V. 19 Procédé selon la revendication 18, caractérisé en ce que l'eau non traitée dont le niveau remonte dans le réservoir de chasse RCH reçoit, durant le laps de temps où le niveau remonte, la fin de la vidange du volume V saturé, par la soupape S (et secondairement par le micro-orifice si son diamètre, calibré selon les critères d'utilisation préétablis, est suffisant), l'ensemble étant adapté pour assurer toujours - au moins une concentration minimale de produit actif dans l'eau du réservoir de chasse d'eau RCH, (par concentration minimale on entend dans ce contexte que l'eau du réservoir RCH contient une dose suffisante de produit actif pour assurer au moins partiellement les fonctions du produit actif, c'est à dire au moins une légère coloration, un léger effet désinfectant, anti-tartre, désodorisant, etc...., - ou une dose suffisante de produit actif pour assurer un traitement complet de l'eau du réservoir, de ses parois et des organes de fonctionnement du réservoir de chasse, comme le clapet, les organes de fonctionnement de la chasse d'eau, le robinet flotteur et ses divers accessoires, et des éléments formant le dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 16. 24 Procédé selon l'une quelconque des revendications 17 à 19 , caractérisé en ce que le niveau maximal NM est déterminé par les systèmes habituels de régulation du niveau dans le réservoir de chasse d'eau, notamment du type bien connu à flotteur ou robinet flotteur . 21 Procédé selon l'une quelconque des revendications 18 à 20 , caractérisé en ce que si l'on a choisi un réglage selon lequel l'eau qui remonte dans le réservoir RCH après la chasse reçoit une dose importante de produit actif par la soupape S non encore refermée, on prévoira un micro orifice de très faible diamètre, et inversement. 22 Procédé selon l'une quelconque des revendications 18 à 21, caractérisé en ce que on utilise - un bac A extérieur fixé sur un support de fixation et de réglage en hauteur MFR; ce bac A comportant la soupape S et le (ou les) micro orifice(s) O ; - un bac B tampon placé à l'intérieur du bac A, et dont (intérieur communique avec-l'intérieur du bac A par de petits orifices OR de régulation; ces orifices étant suffisamment importants pour laisser le volume V s'écouler assez rapidement, mais suffisamment petits pour freiner cet écoulement et réaliser ainsi un effet tampon, de telle sorte que, lors de la vidange du volume V, l'eau remonte dans le réservoir CHR alors qu'il reste encore un peu de volume V dans les bacs B et A ; - un bac C placé dans le bac B, muni d'orifices ou de fentes f sa partie inférieure, et qui contient la ou les dose(s) D de produit actif soluble, et en ce que - l'eau dont le niveau NR remonte dans le réservoir de chasse RCH reçoit une dose de produit qui correspond à la fin de la vidange des bacs A, B et C, avec un effet tampon ou retard dû à la calibration des orifices OR (et éventuellement f ) ; lorsque le niveau atteint la soupape S, celle ci se ferme quasi instantanément et l'eau ne peut plus pénétrer dans le bac A que par le ou les micro-orifice(s) O, donc lentement; rapidement, le niveau dans le réservoir RCH atteint son niveau maximal NM, déterminé classiquement par un robinet flotteur ou analogue, tandis que les bacs A, puis B, puis C se remplissent plus lentement; lorsque le bac C est atteint, l'eau des bacs C, puis B, puis A se sature en produit actif, les orifices f et OR étant adaptés en dimensions pour que la saturation se propage de bac en bac, depuis le bac C jusqu'au bac A ; à ce niveau, la diffusion est stoppée car le ou les micro-orifices O sont adaptés pour ne laisser diffuser aucun débit d'eau saturée, ou seulement quasi nul par effet d'osmose, ou bien faible à très faible si l'on calibre volontairement lesdits micro-orifices, en tous cas le débit étant suffisamment faible pour ne pas provoquer de poursuite importante de dissolution de la dose D ;lorsque la chasse d'eau est activée, le niveau de l'eau baisse dans le réservoir RCH, la soupape S s'ouvre dès que le niveau réel NR de l'eau l'atteint, le volume saturé des bacs A, B et C commence alors à se déverser dans l'eau de chasse, dans une proportion réglable par le calibrage des orifices; lorsque la chasse est terminée, le clapet du réservoir se referme et le niveau de l'eau remonte dans le réservoir (eau introduite classiquement par un robinet flotteur ou analogue) et cette eau reçoit la fin de la vidange de l'eau saturée des bacs A, B et C, dans une proportion réglable lorsque le niveau atteint la soupape S, celle ci se ferme et le cycle recommence. 23 Toilettes et sanitaires comportant au moins un dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 16. 24 Cartouches de produit actif consistant ou comportant une ou plusieurs dose(s) de produit(s) actif(s) détartrant, anti-bactérien, désinfectant, désodorisant, parfumé et/ ou colorant, etc ... enveloppées dans au moins une enveloppe plastique, métallique, souple ou rigide, étanche à l'eau et perforées par des orifices de type f, comme une feuille d'aluminium, ou de plastique métallisé, ou de papier plastifié, ou analogue, pour la mise en oeuvre du dispositif selon l'une des revendications 1 à 16 ou du procédé selon l'une des revendications 17à 22. 25 Cartouches perforées selon la revendication 24 caractérisées en ce qu'elles sont enveloppées dans une seconde enveloppe plastique, métallique, rigide ou souple, étanche à l'eau mais non perforée, que l'on peut déchirer, détruire et/ ou ôter avant de placer la cartouche perforée dans son logement. 26 Kits de traitement de l'eau des réservoirs de chasse d'eau, pour adaptation aux réservoirs existants, caractérisés en ce qu'ils comportent au moins les moyens des dispositifs selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, avec éventuellement des moyens de fixation adaptés audits réservoirs existants, et éventuellement avec une ou plusieurs doses ou cartouches, perforées ou non, ou recharge(s) de produit(s) actif(s) prêtes à l'emploi. 27 Dispositifs selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisés en ce que les orifices O, OR et/ou f sont disposés sur des languettes ou éléments amovibles interchangeables, et qui par exemple sont encliquetés dans des logements prévus à cet effet dans les bacs R, A, B et/ou C. 28 Dispositifs selon la revendication 27, caractérisés en ce que lesdits éléments ou languettes comportent plusieurs orifices de dimensions différentes et des bouchons correspondants, par exemple des bouchons en caoutchouc encliquetables dans lesdits orifices. 29 Kits de calibration caractérisés en ce qu'ils comprennent au moins un élément ou languette selon la revendication 27 ou 28.