FR2799383A1 - Ski, ou autre planche de glisse sur neige telle qu'un surf - Google Patents

Abstract

Ski, ou autre planche de glisse sur neige telle qu'un surf, comprenant des carres métalliques latérales inférieures (2, 3) situées dans le plan de la semelle de glisse (1).Dans au moins une zone prédéterminée (Z), lesdites carres (2, 3) sont, tout en restant dans le plan de la semelle de glisse (1), rentrées vers l'axe longitudinal médian (10) de cette semelle de glisse (1), en définissant chacune à cet endroit un intervalle (11, 12) qui est compris entre cette portion rentrée de carre (2', 3') et l'arête inférieure latérale correspondante (15, 16) de la planche, cet intervalle (11, 12) étant occupé par une pièce de remplissage, préférentiellement une pièce d'usure (17, 18).

Description

SKI, OU AUTRE PLANCHE DE GLISSE SUR NEIGE TELLE QU'UN SURF La présente invention se rapporte à un ski, ou à une autre planche glisse sur neige tel que par exemple un surf des neiges.

Les planches de glisse sur neige comportent sur leur face inférieure une surface de glisse composée d'une semelle plastique bordée, sur toute longueur et de part et d'autre, par des arêtes métalliques appelées carres.

Ces carres ont pour fonction première d'assurer l'accrochage de planche sur la neige notamment au cours du virage et pour fonction secondaire de enforcer la structure.

On sait d'autre part que les éléments longitudinaux de renforcement 'une planche de glisse, qu'il s'agisse des carres ou des couches de renfort, ne doivent pas être interrompus brutalement, ni comporter, pour les couches de renfort, de plis latéraux trop marqués sous peine d'affaiblir très sérieusement la structure de la planche.

Il est donc fortement déconseillé d'interrompre, voire de raccourcir de façon trop importante la longueur des carres métalliques sur des planches de glisse très sollicitées en flexion telles que skis alpins, monoskis ou surfs des neiges.

Pourtant, pour certaines utilisations particulières, l'arête métallique coupante de la carre peut être gênante.

Elle est alors plus ou moins localement chanfreinée pour supprimer son agressivité, notamment dans les extrémités spatule et talon pour rendre, par exemple, le ski plus facile à faire pivoter.

Dans un autre ordre d'idées, les carres métalliques peuvent s'avérer gênantes, en raison du caractère coupant de leur arête inférieure, lorsqu'elles équipent un ski, ou une autre planche de glisse sur neige tel qu'un surf, qui permette de glisser le long d'une rampe, barrière, main courante, ... , avec cette planche placée transversalement par rapport à la rampe. Le fait de supprimer les carres au niveau du milieu de la planche, là où elle va glisser transversalement sur la rampe, n'est cependant pas satisfaisant pour les raisons indiquées ci-dessus.

L'invention a pour but de proposer un ski ou une autre planche glisse sur neige, cette planche étant normalement munie de carres métalliques inférieures qui bordent la majeure partie de la longueur de la semelle de glisse, pour laquelle l'arête métallique de la carre est en retrait par rapport à l'arete correspondante de la planche dans une ou plusieurs zones longitudinales déterminées, sans qu'il y ait néanmoins d'interruption de cette carre dans cette ces zones, ce qui évite alors la fragilisation de la structure de cette planche.

Elle se rapporte à cet effet à un ski, ou autre planche de glisse neige telle qu'un surf, comprenant des carres métalliques latérales inférieures situées dans plan de la semelle de glisse, <U>caractérisé en ce que</U>, dans au moins une zone prédéterminée, au moins une desdites carres est, tout en restant dans le plan de la semelle de glisse, rentrée vers l'axe longitudinal médian de cette semelle de glisse, en définissant à cet endroit un intervalle qui est compris entre cette portion rentrée de carre et l'arête inférieure latérale correspondante de la planche, cet intervalle étant occupé par une pièce de remplissage qui assure la continuité de la surface de glisse.

particulier, l'invention se rapporte à un tel ski, ou autre planche de glisse sur neige, adapté à la pratique de la glisse latérale sur une rampe avec ce ski ou planche position transversale par rapport à cette rampe. et comportant de ce fait une zone de glissement latéral située au niveau de la semelle et centrée par rapport à la position du centre de gravité de l'utilisateur sur la surface de la planche, c'est-à-dire pour un ski la position du milieu de la chaussure, et pour un surf la position sensiblement médiane entre le pied avant et le pied arrière, <U>caractérisé en ce que</U> ses carres sont rentrées dans ladite zone de glissement latéral, et en ce que lesdites pièces de remplissage sont des pièces d'usure. L'invention sera bien comprise, et ses avantages et autres caractéristiques ressortiront, lors de la description suivante de quelques exemples non limitatifs de réalisation, en référence au dessin schématique annexé dans lequel # Figure 1 est une vue par le dessous d'un ski conforme l'invention, et adapté au glissement latéral sur rampe.

# Figure 2 est une vue en perspective, avec coupe transversale, de zone de glissement latéral sur rampe de ce même ski, toujours par le dessous.

# Figure 3 est une section transversale selon 11I-111 de Figure 1.

# Figure 4 est une vue de dessous d'une paire de skis conformes à l'invention, mais réalisés dans un autre but et pouvant être utilisés de deux façons différentes.

# Figure 5 est une section selon V-V de Figure 4.

# Figure 6 est une vue, semblable à Figure 4, d'un ski du même genre, mais réalisé autrement et sous une forme en utilisation unique.

En se référant à l'ensemble des figures 1 à 3, il s'agit d'un ski comporte une zone Z de glissement latéral, généralement sur une rampe en acier prévue à cet effet, cette zone Z s'étendant longitudinalement de part et d'autre la ligne transversale M qui définit l'emplacement du milieu de la chaussure du skieur. Les pieds du skieur sont alors, à l'instar de ce qui est connu pour les patins à roulettes (voir par exemple le document CA-A-2.128.460), transversaux par rapport à cette rampe.

Typiquement, cette zone Z a par exemple une longueur de l'ordre de vingt centimètres.

En dehors, longitudinalement parlant, de la zone de glisse transversale Z ce ski a, selon Figures 2 et 3, une structure comportant # Une semelle de glisse sur neige 1 bordée latéralement par des carres métalliques inférieures 2, 3.

# Un premier tissu de renfort fibreux 4 qui recouvre les carres 2, 3 et la semelle de glisse 1.

# Un noyau 5 en Polyuréthanne, bordé latéralement par des longerons rigides 6, 7 appelés chants . Un deuxième tissu de renfort fibreux 8 qui recouvre le noyau et les chants latéraux rigides 6, 7.

Une couche plastique supérieure 9 de protection et de décor. Conformément à l'invention, et pour permettre d'utiliser ce en glissement latéral sur une rampe d'acier sans en particulier risquer d'agresser cette rampe, cette structure est, dans la zone située sous les pieds du skieur, modifiée de la façon suivante # Les carres métalliques 2, 3 sont, tout en restant dans le plan de la base de la semelle de glisse 1, rentrées en arc de cercle 3', comme représenté, en direction de l'axe longitudinal médian 10 de la semelle de glisse 1.

# L'intervalle respectif 11, 12 qui est compris entre la surface verticale courbe passant par l'arc de cercle, 2' 3' respectivement, et le plan vertical 13, 14 passant par l'arête latérale inférieure 15, 16 du ski est rempli par une pièce d'usure respective 17, 18, qui assure la continuité de la surface de glisse ainsi que les chants 6, 7.

En d'autres termes, dans la zone Z, la partie inférieure du ski présente, de chaque côté, un retrait 11, 12 qui correspond à une rentrée en arc de cercle 2', 3' en direction de l'axe 10. Ce retrait respectif 11, 12 est comblé par une pièce d'usure respective 17, 18 en demi-lune qui assure la continuité des chants et de la surface de glisse.

La pièce d'usure 17, 18 est en un matériau non agressif pour l'acier dont est composée la rampe de glissement latéral. Elle est par exemple en Polytétrafluoréthylène ou en matière plastique dure.

Les arcs de cercle 2', 3' sont, comme on le voit sur la figure 1, symétriques chacun par rapport à la ligne transversale M de milieu de chaussure. Ils sont par ailleurs symétriques l'un de l'autre par rapport à l'axe longitudinal médian 10 de la semelle 1.

Leur profondeur, ou flèche maximale F, est par exemple de l'ordre de 25 millimètres. Dans l'exemple de réalisation représenté, les deux pièces d'usure latérales 17, 18 sont rapportées latéralement et fixées par collage sur les deux bords latéraux (à cet endroit en arcs de cercle) du ski. La colle utilisée est alors une colle dite réversible , permettant un décollage par chauffage, de sorte ces pièces d'usure 17, 18 sont alors interchangeables. Elles peuvent aussi être, afin de les rendre encore plus facilement interchangeables, rapportées latéralement fixées par vissage dans le noyau 5, au moyen de vis horizontales 19. Elles peuvent aussi être rapportées par enclipsage grâce à des formes complémentaires classiques (non représentées).

En se référant aux figures 4 et 5, il est représenté, en vue de dessous montrant donc les semelles de glissement, une paire de skis 20, 21, le ski 20 étant dans cette configuration, le ski qui reçoit le pied droit, et le ski 21 étant le ski reçoit pied gauche.

Chaque ski 20, 21 est le ski-miroir de l'autre ski 21, 20, c'est-à- dire ces deux skis sont symétriques l'un de l'autre par rapport au plan longitudinal médian P de la paire.

Ces deux skis, 20 pour le pied droit et 21 pour le pied gauche, comportent des carres latérales inférieures, respectivement 24, 25 et 24', 25', qui s'étendent sans discontinuité sur toute la longueur du ski, plus précisément entre leur talonnière arrière 22 et leur plaquette de spatule 23.

Les deux carres extérieures 24, 24' de la paire 20, 21 bordent continument la surface de glisse du ski. En revanche, les deux carres intérieures 25, 25' sont rentrées vers l'intérieur de la semelle, à l'instar des portions 2' 3' de la figure 2, dans deux zones respectives, dont une zone Zl située à l'arrière chaque ski, juste avant la talonnière 22, et une zone Z2 située à l'avant de chaque ski, juste avant la plaquette de spatule 23.

De même que précédemment, les espaces ainsi laissés libres sont remplis par des pièces de remplissage en matière plastique 26, 27 et 26', qui assure la continuité de la surface de glisse.

Pour la configuration de la figure 4, les carres intérieures n'agissent pas dans les zones Zl et Z2, et l'on obtient une paire de ski permettant un pivotement aisé, confortable à manier et donc agréable pour réaliser des virages courts.

Si au contraire on inverse les deux skis, c'est-à-dire ' le ski 21 devient le ski porté par le pied droit et le ski 20 celui porté par le pied gauche, les deux carres longues 24 et 24' deviennent les carres intérieures la paire, et l'on obtient alors un ski destiné à réaliser des virages longs.

figure 6 montre une autre forme de réalisation pour laquelle, pour chaque ski 30 de la paire, les carres 31, 32, sont rentrées de même manière, à l'avant aussi bien qu'à l'arrière. Ce ski, plus simple de réalisation, est alors uniquement ski destiné à réaliser des virages courts à l'instar d'un ski court mais permettant, du fait de sa grande surface portante, d'atteindre des vitesses élevées.

Comme il va de soi, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation vient d'être décrit. Elle se rapporte en particulier non seulement à un ski, mais aussi à un monoski, un surf des neiges, ou toute autre planche de glisse sur neige équipée de carres latérales inférieures métalliques. S'agissant par exemple d'un surf des neiges, la position précitée du centre de gravité de l'utilisateur est alors la position sensiblement médiane entre le pied avant et le pied arrière.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS 1. , ou autre planche de glisse sur neige telle qu'un surf, comprenant des carres métalliques latérales inférieures (2, situées dans le plan de la semelle de glisse (1) <U>caractérisé en ce que</U>, dans au moins une zone prédéterminée moins une desdites carres (2, 3) est, tout en restant dans le plan de la semelle de glisse (1), rentrée vers l'axe longitudinal médian (10) de cette semelle de glisse (1), en définissant à cet endroit un intervalle (11, 12) qui est compris entre cette portion rentrée de carre (2', 3') et l'arête inférieure latérale correspondante (15, 16) de la planche, cet intervalle (11, 12) étant occupé par une pièce de remplissage (17, 18) qui assure la continuité de la surface de glisse. 2. , ou autre planche de glisse sur neige, selon la revendication 1 adapté à la pratique de la glisse latérale sur une rampe avec ce planche en position transversale par rapport à cette rampe, et comportant de ce fait une zone de glissement latéral (Z) située au niveau de la semelle (1) et centrée par rapport à la position du centre de gravité de l'utilisateur sur la surface de la planche, c'est- à-dire pour un ski la position (M) du milieu de la chaussure, et pour un surf la position sensiblement médiane entre le pied avant et le pied arrière, <U>caractérisé en ce</U> que ses carres (2, 3) sont rentrées dans ladite zone glissement latéral (Z), et en ce que lesdites pièces de remplissage (17, 18) sont des pièces d'usure. 3. Planche de glisse selon la revendication 2, caractérisée en ce que, dans cette zone de glissement latéral (Z), les carres sont rentrées arc de cercle respectif (2', 3'). 4. Planche de glisse selon la revendication 3, caractérisée en ce que arc de cercle respectif (2', 3') est symétrique par rapport à ligne transversale (M) qui correspond à ladite position du centre gravité de l'utilisateur sur la surface de la planche. 5. Planche de glisse selon la revendication 2 à 4, caractérisée en que lesdites pièces d'usure (17, 18) sont interchangeables. 6. Planche de glisse selon la revendication 5, caractérisée en ce lesdites pièces d'usure (17, 18) sont fixées au moyen d'une colle réversible. 7. Planche de glisse selon la revendication 5, caractérisée en ce que lesdites pièces d'usure sont fixées par vis (19). 8. Planche de glisse selon la revendication 5, caractérisée en ce que lesdites pièces d'usure sont fixées par enclipsage. 9. Planche de glisse selon l'une des revendications 2 à 8, caractérisée en ce que la flèche maximale (F) de chaque portion rentrée (2', 3') de carre est de l'ordre de 25 millimètres. 10. Planche de glisse selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisée en ce que lesdites pièces d'usure (17, 18) sont Polytétrafluoréthylène. 11. Planche de glisse selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisee en ce que lesdites pièces d'usure (17, 18) sont en Téflon (Marque deposée). 12. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce 'au moins une des carres (25, 25') est rentrée dans sa zone avant (Z2) et dans sa zone arrière (Z 1). 13. Paire de skis, chacun selon la revendication 12, caractérisée en que chaque ski comporte une carre (24, 24') qui borde continûment la semelle de glisse, tandis que l'autre carre (25, qui est rentrée à l'avant (Z2) et à l'arrière (Z1), et en ce que ces deux skis (20, 21) sont symétriques l'un de l'autre par rapport au plan longitudinal médian (P) de la planche, de sorte que l'on obtient une paire de skis grand public en positionnant les deux skis (20, 21) de façon que les carres partiellement rentrées (25, 25') soient les deux carres intérieures la paire (20, 21), et à contrario un ski plus sportif en les positionnant à l'inverse pour que ces deux carres rentrées (25, soient les deux carres extérieures de cette paire.