FR2794850A1

FR2794850A1 - Four a sole annulaire a echange thermique ameliore

Info

Publication number: FR2794850A1
Application number: FR9907640A
Authority: FR
Inventors: Pierre Lancelot
Original assignee: Eurofours SA; EUROFOURS
Current assignee: Eurofours SA; EUROFOURS
Priority date: 1999-06-11
Filing date: 1999-06-11
Publication date: 2000-12-15
Anticipated expiration: 2019-06-11
Also published as: FR2794850B1

Abstract

Un four à sole annulaire, comprend :a) en partie haute une enceinte contenant des dalles de cuisson, b) en partie basse, un brûleur, un foyer, et une enveloppe entourant le foyer, délimitant avec ce dernier un espace de chauffage et pourvue d'une fente longitudinale et,c) une ou plusieurs batteries d'éléments tubulaires, partiellement remplis de fluide caloporteur. Chaque élément (24) présente, en partie haute du four, des parties rectilignes (28 à 34) ayant un diamètre extérieur d, disposées sous chaque dalle de cuisson et le long des parois de l'enceinte et, en partie basse du four, une partie basse (27), disposée dans l'espace de chauffage. Les éléments tubulaires sont, en partie haute du four, tenus écartés les uns des autres d'une distance l et fixés aux parois de l'enceinte par des plaques de fixation, En partie basse du four, la partie basse (27) de chaque élément tubulaire (24) présente, en section longitudinale d'au moins une zone de l'espace de chauffage, un encombrement supérieur à la valeur d.

Description

FOURA SOLE ANNULAIRE A ECHANGE THERMIQUE AMELIORE

La présente invention concerne un four généralement dénomméà soie annulaire dans lequel la flamme d'un brûleur se propage dans un foyer entouré d'une enveloppe et dans lequel le chauffage de l'enceinte du four est réalisé grâceà une ou plusieurs batteries d'éléments tubulaires, partiellement remplis de fluide caloporteur, chaque élément étant conformé pour être disposé d'une part dans l'espace de chauffage entre le foyer et l'enveloppe en partie basse du four et d'autre part sous chaque dalle de cuisson et le long des parois de l'enceinte intérieure du four.

Dans ce type de four, chaque élément tubulaire forme un échangeur de chaleur en boucle fermée. La chaleur émise par la flamme du brûleur est transmiseà l'élément tubulaire au niveau de sa partie basse dans l'espace de chauffage. Le fluide intérieurà Irélément tubulaire s'échauffe et, s'il s'agit d'un liquide, se transforme en vapeur, celle-ci occupant tout le volume intérieur de l'élément tubulaire. La chaleur ainsi répartie est communiquée aux portions de l'élément tubulaire qui se trouvent dans l'enceinte intérieure du four, sous les dalles de cuisson et le long des parois de celle-ci.

Chaque élément tubulaire a un encombrement réduit, étant sensiblement plan et n'occupant en épaisseur, que le diamètre extérieur du tubeà partir duquel il est formé.

Un élément tubulaire unitaire comporte une partie basse généralement annulaire, destinéeà être logée en partie basse du four dans l'espace de chauffage qui est généralement annulaire, et des parties rectilignes destinéesà venir, en ligne droite, sous les dalles de cuisson du four et le long des parois intérieures de celui-ci, parois latérales et plafond.

A la connaissance du demandeur, il existe plusieurs variantes structurelles de réalisation de l'élément tubulaire unitaire, celui-ci pouvant être symétrique ou non par rapport au plan médian du four. Dans le cas d'un élément tubulaire symétrique, la partie annulaire et donc le foyer et l'enveloppe concentrique correspondante se trouvent dans la zone centrale de la partie basse du four. Dans le cas contraire, cette partie annulaire peut se trouver dans une zone latérale de la partie basse du four. Quoi qu'il en soit, dans tous les cas de figure, la construction des modes de réalisation connus nécessite non seulement des opérations de cintrage mais également le soudage de tronçons de tubes destinésà former les parties rectilignes sous les dalles de cuisson. Pour cela, il faut préalablement percer de trous les tubes formant les parties rectilignes destinéesà venir le long des parois latérales du four, placer ensuite les extrémités ouvertes du tronçon de tube faceà ces trous et enfin souder l'ensemble. Le nombre de tronçons de tube rapportés par soudage est fonction du nombre de dalles de cuisson que doit contenir le four. Une fois réalisé, par ces opérations de cintrage et de soudage, l'élément tubulaire unitaire est composé d'une part d'un tube extérieur, en boucle fermée, constituant la partie annulaire, les parties rectilignes inférieures et supérieures et les parties rectilignes latérales et d'autre part d'une pluralité de tubes intérieurs formant les parties rectilignes intermédiaires destinéesà venir sous des dalles de cuisson.

Pour leur montage dans le four, les éléments tubulaires unitaires sont regroupés en batteries, généralement d'une demi- douzaine d'éléments unitaires. Les éléments d'une même batterie sont solidarisés les uns aux autres, dans la position qu'ils auront dans le four, grâceà des plaques servant égalementà réaliser la fixation de la batterieà l'intérieur du four et l'étanchéité entre les différents niveaux de cuisson. Plus précisément, on met en #uvre des jeux de deux plaques dont les bords comportent autant d'encoches que d'éléments unitairesà assembler dans une même batterie. Les deux plaques sont disposées en regard l'une de l'autre, avec les tubes extérieurs de tous les éléments unitaires entrant dans les encoches des deux plaques. Celles-ci sont ensuite soudées l'uneà l'autre pour fixer définitivement la disposition des éléments unitaires de la batterie. La fixation dans le four peut se faire en faisant coulisser la plaque tournée vers l'extérieur dans une glissière appropriée sur la paroi interne du four. Ce sont également ces plaques de fixation qui soutiennent chaque dalle de cuisson. Il peut arriver qu'un collecteur intermédiaire soit placé entre les parties rectilignes et les parties basses des éléments tubulaires. Cependant, également dans ce cas, la partie basse d'un élément tubulaire donné est toujours forméeà partir du même type de tube que la partie rectiligne. Le but que s'est fixé le demandeur est d'améliorer dans le type de four précité,à sole annulaire, l'efficacité du brûleur, plus particulièrement sa capacité d'échange thermique avec les éléments tubulaires.

Ce but est parfaitement atteint par le four de l'invention qui comprend de manière connue:

a) en partie haute une enceinteà l'intérieur de laquelle se trouve une pluralité de dalles de cuisson,

b) en partie basse, un brûleur, un foyer dans lequel se propage la flamme provenant du brûleur, et une enveloppe entourant au foyer, délimitant avec ce dernier un espace de chauffage et pourvue d'une fente longitudinale et,

c) une ou plusieurs batteries d'éléments tubulaires partiellement remplis de fluide caloporteur, chaque élément présentant, en partie haute du four, des parties rectilignes, ayant un diamètre extérieurd, destinéesà être disposées sous chaque dalle de cuisson et le long des parois de l'enceinte et, en partie basse du four, une partie basse, destinéeà être disposée dans l'espace de chauffage. De plus, les différents éléments tubulaires sont, en partie haute du four, tenus écartés les uns des autres d'une distance1 et fixés aux parois de l'enceinte par des plaques de fixation.

De manière caractéristique, selon l'invention, en partie basse du four, la partie basse de chaque élément tubulaire présente, en section longitudinale d'au moins une zone de l'espace de chauffage, un encombrement supérieurà la valeurd.

Le demandeur est parti du constat que le mode actuel de fabrication d'une part des éléments tubulaires unitaires, sensiblement plats, réalisésà partir du même type de tube et d'autre part leur assemblage en batteriesà l'aide des plaques de liaison, en vue de leur montage dans le four, entraîne obligatoirement un espacement(1) entre chaque élément tubulaire unitaire. Cet espacement correspondà l'intervalle entre deux encoches pratiquées dans les plaques de fixation. Ainsi, dans l'espace de chauffage, les parties basses des différents éléments tubulaires sont écartées l'une de l'autre de cet espacement.

Par ailleurs, l'espace de chauffage dans lequel sont disposées les parties basses des éléments tubulaires a une hauteurh, qui est largement supérieureà la valeurd. C'està travers cet espace de chauffage que circule le flux d'air qui a été réchauffé par le brûleur et qui vient en contact avec la surface extérieure des parties basses contenues dans ledit espace.

C'est donc la particularité de l'invention que d'augmenter la surface d'échange entre le flux d'air chaud circulant dans l'espace de chauffage et le fluide caloporteur contenu dans la partie basse des éléments tubulaires, comparativementà ce que cette surface d'échange était dans les installations connues. Cette augmentation de surface d'échange est réalisée en augmentant l'encombrement de la partie basse dans le volume de l'espace de chauffage laissé libre entre d'une part le foyer et son enveloppe et d'autre part entre deux parties basses adjacentes.

L'augmentation de surface de contact peut résulter d'une augmentation de l'encombrement de la partie basse de chaque élément tubulaire, soit uniquement selon une direction longitudinale soit uniquement selon une direction transversale soit simultanément selon les deux directions. Selon la seule direction longitudinale, l'augmentationde surface se fait en comblant l'espacement1 entre deux parties basses adjacentes connues. Selon la seule direction transversale, l'augmentation de surface se fait sur la hauteur de l'espace de chauffage.

Dans les foursà sole annulaire classique, le foyer est cylindrique et son enveloppe concentrique, délimitant un espace de chauffage qui est annulaire. Dans ce cas, la partie basse de chaque élément tubulaire est une partie annulaire formée par cintrage, Cependant, ce mode de réalisation n'est pas exhaustif et d'autres configurations Pourraient être envisagées, notamment pour la partie basse pouvant être de forme polygonale.

Selon une première variante de réalisation, dans laquelle l'espace est annulaire, la partie annulaire de chaque élément tubulaire est un tube cintré selon un arc de cercle supérieurà 3601. Il s'agit de préférence du même tube, de diamètre _d, que pour les parties

partiel de la section transversale du volume intérieur de l'espace annulaire complique le parcours de l'air chaud traversant ledit volume intérieur et corrélativement améliore les propriétés d'échange de chaleur.

Selon une deuxième variante de réalisation, la partie annulaire de chaque élément tubulaire est un tube cintré dont le diamètreD est supérieur au diamètred mis en #uvre pour les parties rectilignes. Dans ce cas, l'augmentation de la surface d'échange est dueà l'augmentation du diamètre de la partie annulaire.

Selon une troisième variante de réalisation, la partie basse de chaque élément tubulaire est un tube muni d'ailettes sur sa périphérie extérieure. Dans ce cas, l'augmentation de la surface d'échange est dueà la présence des ailettes.

Avantageusement, les parties basses de tous les éléments tubulaires adjacents sont jointives longitudinalement de sorte que les parois internes, tournées vers le brûleur desdites parties basses, forment une paroi continue apteà faire office de foyer. Cette variante permet de simplifier la construction du four en éliminant la pièce que constitue le foyer, tout en augmentant les propriétés d'échange.

La présente invention sera mieux compriseà la lecture de la description qui va être faite d'un four perfectionnéà soie annulaire danslequel:

- la figure1 est une représentation schématique en plan d'un élément tubulaire unitaire connu,

- la figure 2 est une représentation schématique en perspective d'un four équipé d'une batterie d'éléments tubulaires connus,

- la figure3 est une représentation schématique en perspective d'une batterie de six éléments unitaires connus avant montage,

- les figures 4 et5 sont des représentations schématiques respectivement en plan et en coupe transversale d'un élément tubulaire unitaire conformeà l'invention selon un premier exemple de réalisation dans lequel la partie annulaire est cintrée en hélice,

- la figure6 est une représentation schématique en coupe longitudinale de plusieurs éléments tubulaires conformesà l'invention, selon un second exemple de réalisation dans lequel les parties annulaires sont disposées entre le foyer et son enveloppe concentrique avec un cintrage dont le rayon de courbure est dégressif.

- la figure7 est une représentation schématique en plan d'un élément tubulaire unitaire selon un troisième exemple de réalisation dans lequel la partie annulaire est composée de deux spires indépendantes l'une de l'autre.

Un four1 du type généralement dénomméà sole annulaire comporte une enceinte intérieure 2 qui est portéeà température grâceà des moyens de chauffage disposés pour partie dans l'enceinte 2 et pour partie en partie basse3 du four1.

Ces moyens de chauffage sont constitués par des batteries 4 d'éléments tubulaires5, par un brûleur non représenté qui est disposé faceà un foyer cylindrique6 qui est entouré par une enveloppe concentrique7.

Sur la figure 2 est représenté partiellement un four1 montrant une batterie 4 formée de six éléments unitaires5, de construction traditionnelle, avec les portions annulaires8 des éléments unitaires5 venant se loger dans l'espace annulaire 41 compris entre le foyer6 et son enveloppe concentrique7. Pour que les éléments unitaires5 puissent pénétrer dans cet espace 41, il est nécessaire que cette enveloppe7 présente une fente longitudinale9, laquelle est ensuite bridée de manière étanche.

Sur la figure1 est illustrée la structure traditionnelle d'un élément tubulaire unitaire5 symétrique par rapport au plan médian DD'. Cet élément5 est destinéà équiper un fourà trois dalles de cuisson; il est constitué de quatre tronçons d'un même type de tube10, 11, 12,13 de diamètred. Un premier tronçon10 a été cintré de manièreà former la partie annulaire8, les deux parties rectilignes10a,10b, venant sous la dalle inférieure de cuisson et la partie intermédiaire 14 formant la liaison entre ces deux parties rectilignes10a,10b, et la partie annulaire8. C'est cette partie intermédiaire 14 qui passe par la fente longitudinale9 pratiquée dans l'enveloppe concentrique7 du foyer6.

Le second tronçon de tube11 présente deux coudesà 90" (15, 16), délimitant trois parties rectilignes,à savoir une partie centrale lla destinéeà venir sous le plafond du four et deux parties latérales11b, 11c, destinéesà venir le long des deux parois latérales 22 du four1, les troisième et quatrième tronçons de tube 12,13 sont rectilignes. La longueur respective des différents tronçons de tube10 à 13 est déterminée pour obtenir l'assemblage illustréà la figure1. Plus précisément, pour la fixation des différents tronçons de tube entre eux, il est nécessaire d'effectuer des opérations de perçage et de soudage. Les parties rectilignes lla, llb sont percées de trous dont le diamètre correspond au diamètre intérieur respectivement des tubes10, 12,13. L'opération de soudage se fait après avoir positionné précisément les extrémités ouvertes desdits tubes 12,13 en vis-à-vis avec les trous pratiqués dans les parties rectilignes1 la,11b. Bien sûr, les extrémités17 du second tube11 sont obturées après qu'ait été introduite dans le volume intérieur de cet élément tubulaire unitaire une quantité déterminée de fluide caloporteur, notamment liquide.

L'élément tubulaire unitaire5 est assemblé préalablementà son montage dans le four1, sous forme de batterie, par exemple de six éléments unitaires5, comme illustréà la figure6. Pour réaliser cet assemblage11, on utilise des jeux de deux plaques de fixation18, 19 dont les bords en regard l8a, l9a, sont munis d'encoches 20 dont la dimension est prévue pour que la partie rectiligne latérale11b puissey pénétrer. Pour la constitution de la batterie 4, il est nécessaire de juxtaposer six éléments unitaires5 et de bloquer ces éléments en position en insérant les parties rectilignes11b dans les encoches 20 des deux plaques18, 19, puis de solidariser le tout en soudant l'uneà l'autre les deux plaques18, 19 et les parties rectilignes1 la des dites plaques. Les plaques18, 19 ainsi assemblées servent égalementà la fixation de la batterie 4 dans l'enceinte intérieure 2 du four. Du fait de ce mode d'assemblage, dans une même batterie, les éléments tubulaires sont éloignés l'un de l'autre d'une distance1 qui correspondà l'écartement entre les encoches 20 pratiquées dans les plaques de fixation18, 19. Dans l'exemple illustré, les plaques19, les plus extérieures, étaient prises dans une glissière 21 préalable fixée sur la paroi intérieure 22 de l'enceinte 2. De plus, un matériau d'étanchéité est réparti au niveau des passages des parties rectilignes llb dans les encoches 20 pour réaliser l'étanchéité entre les différents niveaux de cuisson.

Si cela est souhaitable, des panneaux23 de protection peuvent également être disposés sur les parties rectilignes 12,13 destinéesà être placées sous les dalles de cuisson intermédiaires. Le four1 est équipé d'un nombre de batteries 4 suffisant pour couvrir toute la profondeur du four.

Le chauffage de l'enceinte 2 se fait par échange de chaleur entre la flamme provenant du brûleur et le volume intérieur de l'enceinte 2 grâce aux éléments tubulaires5. La chaleur transmise par la flamme est communiquée aux parties annulaires8 de tous les éléments tubulairesà la fois par conduction et par convection, notamment grâceà la circulation d'air entre l'extrémité ouverte du foyer6 et l'espace annulaire 41 compris entre le foyer6 et l'enveloppe concentrique7, cet air s'échappant ensuite par le conduit de cheminée 42 situé en tête de l'enveloppe7.

Le fluide caloporteur contenu dans chaque élément tubulaire5, monte en température sous l'effet de l'apport calorifique provenant du brûleur et véhicule cette énergie dans tout le volume intérieur dudit élément tubulaire5, en particulier dans les parties rectilignes et coudées à l'intérieur de l'enceinte 2.

La partie annulaire8 de l'élément tubulaire unitaire5, tel qu'illustréà. la figure1, est cintrée selon un arc de cercle # légèrement inférieurà 360'.

L'objectif de l'invention est d'améliorer l'efficacité du brûleur en modifiant la configuration de la partie annulaire dudit élément tubulaire. Ceci est obtenu en augmentant la surface d'échange entre l'air circulant dans l'espace annulaire 41 et le fluide caloporteur, c'est-à-dire en augmentant la surface extérieure de la partie annulaire séjournant dans ledit espace annulaire 41.

La solution la plus simple consisteà utiliser pour la partie annulaire un tube cintré de diamètreD supérieur au diamètred utilisé pour les parties rectilignes. Si l'élément tubulaire a la même configuration que celui représentéà la figure1, le tronçon cintré de diamètreD peut par exemple être rapporté par soudage sur la partie de liaison 14, mais tout autre mode de réalisation peut être envisagé.

Une deuxième solution particulièrement simple peut consisterà aménager sur la périphérie extérieure de la partie annulaire des ailettes qui captent la chaleur transmise par le flux d'air circulant dans l'espace annulaire et la transmettentà leur tour par convection au tube cintré et corrélativement au fluide caloporteur.

Ces deux modes de réalisation n'ont pas été présentés dans les figures.

Une autre solution, qui peut être appliquée en utilisant le même type de tube de diamètred à la fois pour les parties rectilignes et pour la partie annulaire, consisteà faire en sorte que la partie annulaire ne soit pas limitéeà une seule spire, comme dans le mode de réalisation connu, maisà plus d'unespire, ceci pouvant être un nombre entier de spires, de préférence deux spires ou encore une spire complète et une portion de spire complémentaire.

Cette caractéristique de l'invention peut être mise en couvre dans un élément tubulaire unitaire ayant la structure traditionnelle qui a été décrite ci-dessus et illustréeà la figure1. Pour cela, il suffit que le cintrage de la partie annulaire8 soit de l'angle # augmenté de360" ou d'un nombre entier de fois360", de manièreà former une ou plusieurs spires complémentaires accoléesà la première. Etant donné le mode de fabrication, avec la partie de liaison 14 qui est formée par deux portions du tronçon de tube10, il faut obligatoirement que le rayon de courbure complémentaire soit égalà 3600 ou un nombre entier de3600. Il faut également dans ce cas effectuer des cintrages complémentaires de manièreà ce qu'au niveau de la partie de liaison 14 soient récupérés les décalages entre les spires juxtaposées.

Dans une version préférée de réalisation, la partie annulaire est un tube cintré selon un arc de cercle supérieurà 360', avec éventuellement une extrémité libre obturée. Dans le premier exemple illustréà la figure 4, l'élément tubulaire 24 est constitué d'un seul et même tube, dont les deux extrémités libres25, 26 sont obturées et qui subit uniquement des opérations de cintrage pour obtenir d'une part une partie annulaire27 et d'autre part des premières parties rectilignes de plus grande longueur28 à 31 destinéesà venir sous les dalles de cuisson et au niveau du plafond du four et des secondes parties rectilignes32 à 34 destinéesà venir le long des parois latérales 22 de l'enceinte 2 et enfin une partie de liaison35 entre la partie rectiligne inférieure28 et la partie annulaire27, correspondant au passage dans la fente longitudinale9 de l'enveloppe concentrique7.

Dans l'exemple illustré, de préférence, la partie de liaison35 est tangenteà la partie annulaire27 en partie haute27a de celle-ci. Cette disposition, qui n'est pas exclusive, permet de ménager une place suffisante pour l'isolation du four.

S'agissant d'un élément unitaire destinéà équiper un fouràn dalles de cuisson, avec le brûleur non pas en partie médiane mais en partie droite du four, il comporte (2n+ 1) coudesà 90', (12 + 1) parties rectilignes de plus grande longueur, (LI) parties rectilignes de plus petite longueur, une partie de liaison et une partie annulaire cintrée. Dans l'exemple illustréà la figure 4,n est égalà 3 et la partie annulaire27 est cintrée sur un arc de cercle supérieurà 360'. Comme on peut le voir plus précisément sur la figure5, la partie annulaire27 est constituée d'une superposition de spires38, en hélice, de même diamètre.

Dans ce cas, la partie de liaison35 est formée par un seul tube et il n'y a pas de contrainte en ce qui concerne l'augmentation de l'angle de cintrage. Cet angle peut être choisi en fonction de l'espace inoccupé entre deux éléments tubulaires adjacents.

Le second exemple de réalisation, illustréà la figure6, ne diffère du premier qu'en ce que, le cintrage de l'élément tubulaire39 se faisant selon un arc de cercle supérieurà 3600 pour former des spires 40 successives, le rayon de cintrage est dégressif entre la première spire 40 et les suivantes40a, 40b. Comme cela ressort de la figure6, cette dégressivité du rayon de cintrage se traduit par la diminution du diamètre des spires.

L'intérêt de ce second exemple de réalisation réside dans la possibilité de juxtaposer deux éléments tubulaires39, 39' avec la dernière spire40b de l'un qui se trouve sensiblement en-dessous de la première spire 40' de l'autre. Dans l'espace annulaire 41, entre le foyer6 et l'enveloppe concentrique7, les spires successives 40,40a, 40b, sont disposées en quinconce, de sorte que le flux d'air symbolisé par la flèche F, vient en contact étroit avec chacune des dites spires. On améliore ainsi l'échange de chaleur entre ledit flux d'air F et les éléments tubulaires39.

Dans le troisième exemple de réalisation qui est illustréà la figure 7, la partie annulaire 43 de l'élément tubulaire 44 est réalisée dans le même type de tube, de diamètred, que les parties rectilignes 45. La partie annulaire 43 est composée de deux spires 46, 47 qui sont totalement indépendantes l'une de l'autre. Contrairement au premier exemple de réalisation illustréà la figure1, les deux parties rectilignes 48, 49, venant sous la dalle inférieure de cuisson ne sont pas forméesà partir du même tronçon de tube mais de deux tronçons dépendants. Plus précisément, la partie rectiligne 48 est recourbée pour former la partie intermédiaire50 puis cintréeà 3600 pour former la première spire 46. L'extrémité51 de ce tronçon de tube est soit obturée de sorte que l'extrémité51 est libre soit rapportée par soudage pour fermer la spire 46. Il en est de même pour l'autre tronçon 49 recourbé pour former la partie intermédiaire52, cintréeà 3600 pour former la seconde spire 47, l'extrémité53 du tronçon 49 étant soit obturée soit rapportée par soudage pour fermer la seconde spire 47.

Dans l'exemple illustréà la figure7, les deux spires 46, 47 sont de taille différente et sont décalées l'une par rapportà l'autre, dans l'espace annulaire,à la fois dans la direction longitudinale et dans la direction transversale dudit espace annulaire. Ceci n'est pas limitatif, les deux spires 46, 47 pouvant être de même taille, dans ce cas elles sont juxtaposées et accolées l'uneà l'autre. Dans un autre mode de réalisation, la seconde spire 47, de taille inférieure, peut être inséréeà l'intérieur de la première spire 46 et dans le même plan que celle-ci, il suffit que l'angle de cercle du cintrage de la première spire 46 soit inférieurà 3600 de sorte que cette première spire 46 ne soit pas totalement fermée et qu'ily ait donc un espace pour le passage du tube formant la partie intermédiaire52, au-delà de la seconde spire 47. Dans cette dernière variante, l'élément annulaire 43 a une configuration particulièrement plate, son épaisseur étant égale au diamètre extérieurd.

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été décritsà titre d'exemple non exhaustifs.

Notamment, dans la plupart des variantes qui ont été envisagées ci-dessus, il est possible de faire en sorte que les parties basses de tous les éléments tubulaires soient jointives longitudinalement et forment une paroi interne continue, tournée vers le brûleur. Ceci est une question de choix des différents paramètres de construction,à la portée de l'homme du métier. Dans ce cas, il est possible d'éliminer purement et simplement la pièce constituant le foyer traditionnel puisque la paroi interne continue de tous les éléments tubulaires peut faire office de foyer. Ce mode de réalisation non seulement permet de simplifier la fabrication du four et de la rendre plus économique mais également participeà l'augmentation des propriétés d'échange puisque la pièce qui constituait le foyer ne constitue plus une paroi intermédiaire dispensatrice d'énergie.

Par ailleurs, il està noter que le mode de fabrication illustré aux figures 4à 6 dans lequel l'élément tubulaire est obtenu par cintrage d'un tube unique, présente un autre avantage important. Dans ce cas, l'élément tubulaire comporte une extrémité libre25. Pour la fixation des différents éléments unitaires 24 composant une batterie 4, il suffit de mettre en oeuvre des plaques monobloc percées de trous distants les uns des autres de l'écartement souhaité, d'emmancher les extrémités libres supérieures25 des éléments 24 dans les trous d'une même plaque, puis de faire coulisser ladite plaque le long des parties rectilignes et coudées jusqu'à l'emplacement de l'élément 24 où ladite plaque doit être fixée. Cette fixation intervient comme précédemment par soudage.

Ainsi, la mise en place des plaques et leur fixation, lors de l'assemblage en batterie des éléments tubulaires unitaires 24, sont particulièrement facilitées.Il n'y a plus de risque de déplacement relatif des éléments tubulaires les uns par rapport aux autres lors de l'opération de soudage dans la mesure où ceux-ci sont parfaitement positionnés dans les trous dont le diamètre est prévu de manièreà obtenir un ajustement adéquat permettant le coulissement de la plaque dans les parties rectilignes et également les parties coudées.

Claims

REVENDICATIONS 1. Fourà sole annulaire, comprenant. a) en partie haute une enceinte (2)à l'intérieur de laquelle se trouve une pluralité de dalles de cuisson, b) en partie basse, un brûleur, un foyer(6) dans lequel se propage la flamme provenant du brûleur, et une enveloppe entourant le foyer(6), délimitant avec ce dernier un espace de chauffage (41) et pourvue d'une fente longitudinale(9) et, c) une ou plusieurs batteries (4) d'éléments tubulaires, partiellement remplis de fluide caloporteur, chaque élément présentant, en partie haute du four, des parties rectilignes ayant un diamètre extérieurd, destinéesà être disposées sous chaque dalle de cuisson et le long des parois de l'enceinte et, en partie basse du four, une partie basse, destinéeà être disposée dans l'espace de chauffage, les différents éléments tubulaires étant, en partie haute du four, tenus écartés les uns des autres d'une distance1 et fixés aux parois de l'enceinte par des plaques de fixation(18, 19), caractérisé en ce que, en partie basse du four, la partie basse de chaque élément tubulaire présente, en section longitudinale d'au moins une zone de l'espace de chauffage, un encombrement supérieur à la valeurd. 2. Four selon la revendication1 caractérisé en ce que le foyer étant cylindrique, l'enveloppe étant concentrique au foyer et l'espace de chauffage étant annulaire, la partie basse de chaque élément tubulaire est une partie annulaire obtenue par cintrage. 3. Four selon la revendication 2 caractérisé en ce que la partie annulaire de chaque élément tubulaire est un tube cintré selon un arc de cercle supérieurà 3600, de préférence s'agissant du même tube, de diamètreci, que pour les parties rectilignes. 4. Four selon la revendication3 caractérisé en ce que le cintrage est réalisé en hélice, avec un rayon de courbure constant. 5. Four selon la revendication3 caractérisé en ce que le cintrage est réalisé selon un arc de cercle d'angle supérieurà 3600, avec un rayon de courbure progressif ou dégressif. 6. Four selon la revendication5 caractérisé en ce que le rayon de courbure étant dégressif, les parties annulaires de deux éléments tubulaires juxtaposés sont telles que la dernière spire (40b) de l'un se trouve sensiblement en-dessous de la première spire (40') de l'autre. 7. Four selon la revendication 2 caractérisé en ce que le cintrage est réalisé selon un arc de cercle d'angle supérieurà 3601 avec un rayon de courbure dégressif, la longueur supplémentaire de ladite partie annulaire venant s'enrouler dans l'espace intérieur de la première spire. 8. Four selon la revendication1 caractérisé en ce que la partie annulaire de chaque élément tubulaire est composée de deux spires indépendantes, formées par cintrage des deux parties rectilignes destinéesà venir sous la dalle inférieure de cuisson. 9. Four selon la revendication1 caractérisé en ce que la partie annulaire de chaque élément tubulaire est un tube cintré dont la plus grande dimension extérieure, éventuellement le diamètreD, est supérieure au diamètred du tube mis en oeuvre pour les parties rectilignes. 10. Four selon l'une des revendications1 à 9 caractérisé en ce que les parties basses de tous les éléments tubulaires sont jointives longitudinalement et forment une paroi continue, tournée vers le brûleur et faisant office de foyer. 11 . Four selon la revendication1 caractérisé en ce que la partie basse de chaque élément tubulaire est un tube, de préférence de diamètred, muni d'ailettes sur sa périphérie extérieure. 12. Four selon l'une des revendications1 à 8 caractérisé en ce que chaque élément tubulaire unitaire (24,36, 39) est un tube ayant au moins une extrémité libre obturée et en ce que les éléments tubulaires unitaires d'une même batterie sont assemblés les uns aux autresà l'aide de plaques monoblocs percées de trous ajustés en sorte de permettre le coulissement desdites plaques le long des parties rectilignes et des parties cintrées depuis ladite extrémité libre.