FR2790900A1 - Procede de controle de la qualite d'un signal audionumerique distribue - Google Patents

Procede de controle de la qualite d'un signal audionumerique distribue Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un procédé de contrôle de la qualité d'un signal audionumérique distribué. Le signal audionumérique (ADS) est soumis à une détection de signaux parasites de brève coupure (101), sifflement (102), bourdonnement (103), déphasage gauche/ droit (104). Un signal d'alarme est engendré (105, 106) en présence de l'un au moins des signaux parasites.Application à la télédiffusion en radio ou en télévision numérique.

Description

PROCEDE DE CONTROLE DE LA QUALITE
D'UN SIGNAL AUDIONUMERIQUE DISTRIBUE
L'invention concerne un procédé de contrôle de la qualité d'un signal audionumérique distribué par diffusion
d'un programme vidéo ou audio.
Avec la multiplication des échanges et de la dif-
fusion d'informations, les méthodes de codage audionuméri-
que employées par les services de télédiffusion ont permis de réduire la quantité d'informations à transmettre par programme, et en conséquence, d'augmenter le nombre de programmes télédiffusés par les voies de télédiffusion. En contre partie, cette réduction peut entraîner une perte irrémédiable de la qualité des informations, c'est-à-dire du son, par rapport à la source. L'importance des défauts introduits dépend à la fois du débit alloué au codeur, de la complexité du signal sonore, ainsi que des problèmes
liés à la transmission du signal.
Pour des raisons techniques et/ou de responsabili-
té relative au processus de télédiffusion, il est néces-
saire, afin de satisfaire les exigences des utilisateurs,
d'évaluer le niveau de la qualité du signal audio.
A l'heure actuelle, des méthodes d'évaluation sub-
jectives d'équipements, par appréciation ou surveillance
humaine, sont utilisées. Ces méthodes sont toutefois lour-
des à mettre en oeuvre, et peu fiables. En outre, la mise
en oeuvre de telles méthodes en continu n'est pas très ai-
sée, en raison des implications subjectives vis-à-vis des
personnels appelés à en assurer l'exécution.
Des méthodes par analyse différentielle ont en ou-
tre été développées. Ces méthodes sont basées sur un sys-
tème auditif humain de perception, mettent en jeu une
source sonore de référence et la source sonore à évaluer.
Une telle solution se révèle toutefois peu pratique puis-
qu'il est nécessaire de disposer de la source de réfé-
rence.
D'autres modes opératoires, basés sur la connais-
sance a priori des défauts engendrés par la chaîne des processus codage/transmission/décodage, peuvent permettre, par des méthodes statistiques, d'apprécier la qualité du
signal audionumérique transmis, en mesurant le taux d'ap-
parition de ces défauts.
La présente invention a pour objet de remédier aux inconvénients des méthodologies précitées par la mise en ouvre d'un procédé de contrôle de la qualité d'un signal audionumérique entièrement automatisé, en l'absence de
l'utilisation d'une source de référence.
Un autre objet de la présente invention est égale-
ment la mise en euvre d'un procédé de contrôle automatisé de la qualité d'un signal audionumérique susceptible
d'être mis en euvre de manière continue ou pseudo-
continue, le caractère pseudo-continu de cette mise en oeu-
vre s'entendant d'une mise en oeuvre périodique avec une période de répétition suffisamment faible pour assurer aux
utilisateurs la perception d'une télédiffusion aux quali-
tés constantes au cours de la télédiffusion d'un ou plu-
sieurs programmes successifs.
Un autre objet de la présente invention est égale-
ment la mise en ouvre d'un procédé de contrôle de la qua-
lité d'un signal audionumérique en continu permettant en outre, à partir de processus de contrôle de qualité de ce signal distincts, car relatifs à des défauts distincts de ce signal, d'assurer un contrôle de qualité globale, se traduisant par un confort d'écoute jusqu'à ce jour inégalé
des programmes télédiffusés.
Le procédé de contrôle de la qualité d'un signal
s audionumérique, objet de la présente invention, est remar-
quable en ce qu'il consiste, sur un signal audionumérique
mono- ou stéréophonique, à détecter dans ce signal audio-
numérique l'un au moins des signaux parasites tels que
brève coupure, sifflement, bourdonnement et déphasage re-
latif des voies gauche et droite de ce signal audionuméri-
que, ce qui permet d'engendrer un signal d'alarme en
présence de l'un au moins des signaux parasites.
Selon un aspect du procédé, objet de la présente invention, l'étape consistant à détecter dans ce signal audionumérique un signal parasite tel qu'une brève coupure
consiste à détecter sur une suite d'échantillons succes-
sifs de ce signal numérique une décroissance rapide du ni-
veau d'énergie de ce signal audionumérique vers une
énergie nulle, en révélant ainsi une absence de réverbéra-
tion de ce signal audionumérique.
Selon un autre aspect du procédé, objet de la pré-
sente invention, l'étape consistant à détecter dans ce si-
gnal audionumérique un signal parasite tel qu'un sifflement consiste à détecter dans ce signal numérique
une augmentation subite et transitoire de l'énergie spec-
trale de ce signal audionumérique dans une bande de fré-
quences dont la fréquence basse est comprise entre 4,5 kHz
et 6,5 kHz et dont la fréquence haute peut atteindre jus-
qu'à 20 kHz.
Selon un autre aspect du procédé, objet de la pré-
sente invention, l'étape consistant à détecter, dans ce
signal audionumérique, un signal parasite tel qu'un bour-
donnement consiste à détecter dans ce signal parasite un bruit rose dans une bande de fréquences comprise entre 0 et 1100 Hz et de niveau sensiblement constant dans cette bande de fréquences.
Selon un autre aspect du procédé, objet de la pré-
sente invention, l'étape consistant à détecter, dans ce
signal audionumérique, un signal parasite tel qu'un dépha-
sage entre voies du signal audionumérique consiste à cal-
culer la valeur de déphasage entre voies du signal audionumérique à partir de la fonction d'intercorrélation du signal audionumérique présent sur chacune des voies et à comparer la valeur de déphasage calculée à une valeur de seuil.
Selon un autre aspect du procédé, objet de la pré-
sente invention, l'étape consistant à discriminer le mode
mono- ou stéréophonique du signal transmis consiste à dé-
tecter des changements subits et brefs de contexte de mode
mono- ou stéréophonique du signal transmis, ou réciproque-
ment, à partir d'une comparaison des énergies des voies
droite et gauche.
Le procédé de contrôle de la qualité d'un signal
audionumérique objet de la présente invention trouve ap-
plication à tout type de signal audionumérique soumis à un processus de codage, de transmission puis de décodage, les opérations de codage/décodage pouvant être assimilées à
des opérations de compression/décompression, en particu-
lier à des signaux de radiodiffusion numérique tel que le D.A.B., ou à des signaux de la voie audiofréquence d'un
signal de télévision numérique par exemple.
Il sera mieux compris à la lecture de la descrip-
tion et à l'observation des dessins ci-après dans les-
quels, outre la figure 1 relative à des techniques antérieures: - la figure 2a représente, à titre d'exemple non limitatif, un organigramme général illustrant les étapes
permettant la mise en oeuvre du procédé objet de la pré-
sente invention; - la figure 2b représente, à titre d'exemple non limitatif, un organigramme général illustrant les étapes
permettant la mise en ouvre du procédé objet de la pré-
sente invention, dans une variante de la figure 2a dans
laquelle une détection du caractère monophonique ou sté-
réophonique du signal audionumérique transmis est effec-
tuée; - la figure 3a représente, à titre d'exemple non limitatif, un organigramme général illustrant les étapes
permettant la mise en euvre du procédé objet de la pré-
sente invention, dans une variante non limitative dans
laquelle une qualité globale du signal est mise en évi-
dence; - la figure 3b représente, à titre d'exemple non limitatif, un organigramme général illustrant les étapes
permettant la mise en euvre du procédé objet de la pré-
sente invention, dans une variante de celle illustrée en
figure 3a et dans laquelle des ordres de priorité dis-
tincts sont introduits pour les différents signaux parasi-
tes susceptibles d'affecter le signal audionumérique; - la figure 3c représente, à titre d'exemple non limitatif, un processus de gestion spécifique des ordres de priorité affectés aux signaux parasites tels que le sifflement, le déphasage et le bourdonnement, susceptible
d'être mis en oeuvre dans le cadre de la variante de réali-
sation représentée en figure 3a ou 3b; - la figure 4 représente, à titre d'exemple non limitatif, un organigramme relatif au processus de discrimination du caractère monophonique ou stéréophonique du signal audionumérique transmis; - la figure 5a représente, à titre illustratif, un processus susceptible d'être mis en oeuvre pour assurer la détection d'une brève coupure du signal audionumérique;
- la figure 5b représente, à titre d'exemple il-
lustratif, un organigramme relatif aux étapes permettant la mise en oeuvre de la détection d'une brève coupure du signal audionumérique, conformément au processus illustré en figure 5a; - la figure 6a représente, à titre d'exemple non limitatif, un processus susceptible d'être mis en oeuvre
pour assurer la détection d'un sifflement affectant le si-
gnal audionumérique;
- la figure 6b représente, à titre d'exemple il-
lustratif, un organigramme relatif aux étapes permettant la mise en ouvre de la détection d'un sifflement affectant
le signal audionumérique, conformément au processus illus-
tré en figure 6a; - la figure 7a représente, à titre d'exemple non limitatif, un processus susceptible d'être mis en oeuvre pour assurer la détection d'un bourdonnement affectant le signal audionumérique; - la figure 7b représente, à titre d'exemple non limitatif, un organigramme relatif aux étapes permettant
la mise en ouvre de la détection d'un bourdonnement affec-
tant le signal audionumérique, conformément au processus illustré en figure 7a; - la figure 8a représente, à titre illustratif, un
organigramme relatif aux étapes permettant la mise en oeu-
vre de la détection d'un déphasage affectant les voies droite et gauche du signal audionumérique; - la figure 8b représente, à titre d'exemple non
limitatif, un détail de mise en euvre d'une étape de l'or-
ganigramme de la figure 8a;
- la figure 8c représente, à titre purement illus-
tratif, une étape de calcul mis en oeuvre dans le cadre du
procédé, objet de la présente invention, représenté en fi-
gure 8b.
Préalablement à la description proprement dite du
procédé, objet de la présente invention, différents élé-
ments relatifs aux conditions de transmission et de dis-
tribution des signaux audionumériques seront décrits en
liaison avec la figure 1.
D'une manière générale, en référence à la figure
précitée, on indique que les programmes, programme audio-
numérique ou canal audio de programme vidéo ou de TV numé-
rique, programmes Prl, Pr2, Pr3, sont soumis à un processus
de compression puis, après multiplexage MUX, à une trans-
mission proprement dite par télédiffusion par voie hert-
zienne par exemple.
A la réception, le signal audionumérique est en premier lieu démultiplexé DMUX puis soumis à un processus
de décompression qui rétablit les programmes, les program-
mes soumis aux opérations successives de compression, mul-
tiplexage, transmission, démultiplexage, décompression,
c'est-à-dire en fait programmes audionumériques co-
dés/décodés, notés Pr, Pr2, Pr3, sont alors soumis à la distribution auprès des utilisateurs. Dans le cadre d'une transmission de type DAB, pour Digital Audio Broadcasting,
le signal audionumérique est subdivisé en trames compor-
tant par exemple, pour une compression de type MPEG1 LII,
1152 échantillons et la longueur de la trame transmise dé-
pend du taux de compression ou débit de codage utilisé. La trame codée comprend des bits de synchronisation Sync, des bits de code de correction d'erreurs CRC et enfin les bits de données audionumériques proprement dites. D'une manière générale, le signal audionumérique précité, pour chaque
programme considéré Pr1 à Pr3 est soit un signal monopho-
nique, soit un signal stéréophonique. Lorsque le signal est monophonique, ce signal est présent à l'identique sur les voies droite et gauche du canal audionumérique, le cas
échéant à une valeur de déphasage près. Lorsqu'au con-
traire, le signal est stéréophonique, chaque voie gauche
et droite du canal audionumérique transmet un signal au-
dionumérique qui lui est propre afin de restituer les con-
ditions d'enregistrement en studio.
Le procédé de contrôle de la qualité d'un signal audionumérique en distribution, conforme à l'objet de la
présente invention, est mis en ouvre sur un signal audio-
numérique codé/décodé, c'est-à-dire soumis à l'ensemble
des traitements successifs décrits en liaison avec la fi-
gure 1. Il sera maintenant décrit en premier lieu en liai-
son avec les figures 2a et 2b.
Ainsi que représenté sur la figure 2a, le procédé,
objet de la présente invention, est appliqué au signal au-
dionumérique codé/décodé précédemment cité, désigné par ADS, ce signal correspondant aux programmes Pr", Pr2, Pr3, précités.
Selon une caractéristique particulièrement avanta-
geuse du procédé objet de la présente invention, celui-ci consiste à détecter dans ce signal audionumérique l'un au
moins des signaux parasites tels que signal de brève cou-
pure, de sifflement, de bourdonnement, de déphasage rela-
tif des voies gauche et droite de ce signal audionumérique. On rappelle que le signal parasite de
brève coupure est désigné par "mute" en langage anglo-
saxon.
Sur la figure 2a, on a représenté, à titre pure-
ment illustratif, les opérations de détection d'un signal
de brève coupure à l'étape 101, de détection d'un siffle-
ment à l'étape 102, de détection d'un bourdonnement à l'étape 103 et de détection d'un déphasage à l'étape 104,
le déphasage s'entendant bien entendu d'un déphasage rela-
tif entre les voies gauche et droite G, D, du canal audio-
numérique. La détection de ces signaux parasites s'entend de préférence d'une détection indépendante de chacun d'eux, l'opération de détection pouvant permettre l'établissement
d'une variable logique représentative de la présence, res-
pectivement de l'absence de ce signal parasite. Sur la fi-
gure 2a, à titre purement illustratif, les variables logiques correspondantes sont notées P1, P2, P3, P4 pour les opérations 101, 102, 103, 104 de détection des signaux
parasites précités, les valeurs complémentées de ces va-
riables logiques représentant l'absence d'un signal para-
site par exemple.
En outre, et conformément à un aspect particuliè-
rement remarquable du procédé, objet de la présente inven-
tion, tel qu'illustré en figure 2a, la détection de l'un au moins des signaux précités permet d'engendrer un signal d'alarme, cette opération étant représentée aux étapes
, 106 de la figure 2a.
A titre d'exemple non limitatif et dans un mode illustratif, le signal A, signal de commande d'un signal d'alarme de puissance, peut par exemple correspondre ainsi que représenté à l'étape 105, en une combinaison logique OU de l'ensemble des signaux P1, P2, P3, P4, le signal
d'alarme de puissance proprement dit, tel qu'un signal so-
nore, visuel ou autre, étant émis à l'étape 106 suivante.
En référence à la figure 2a, on indique que, con-
formément à un aspect particulièrement remarquable du pro-
cédé, objet de la présente invention, la détection de l'un
des signaux précités permet par exemple l'émission du si-
gnal d'alarme considéré.
On comprend en particulier que lors de l'émission
de ce signal d'alarme, l'exploitant du réseau de télédif-
fusion est alors mis en connaissance de cause de l'exis-
tence d'un signal parasite perturbant de manière significative les conditions de la télédiffusion et peut en conséquence prendre toute mesure de façon à modifier par exemple soit le codage du canal de transmission, soit
toute opération qu'il juge nécessaire.
Selon un autre aspect particulièrement remarquable
du procédé, objet de la présente invention, tel que repré-
senté en figure 2b, celui-ci peut consister en outre à discriminer le mode de transmission mono ou stéréophonique
du signal audionumérique ADS.
Il
Ainsi que représenté de manière purement illustra-
tive sur la figure 2b, le procédé objet de la présente in-
vention peut alors comporter une étape 100 consistant à discriminer le caractère mono ou stéréophonique du signal ADS précité. De préférence, mais de manière non limita- tive, cette étape de discrimination du caractère mono ou stéréo du signal ADS est réalisée préalablement à la mise
en euvre des étapes 101, 102, 103, 104 des signaux parasi-
tes. En effet, en fonction du caractère mono ou stéréopho-
nique du signal audionumérique transmis ADS, différentes conditions peuvent être appliquées pour la mise en oeuvre de la détection des signaux parasites, notamment à l'étape 104 consistant à détecter le déphasage relatif entre les
voies gauche et droite du canal audionumérique.
Dans ces conditions, et ainsi que représenté en figure 2b, l'étape 105 de constitution d'un signal logique de commande d'alarme peut consister à établir un signal vérifiant la relation A1 = P1 OU P2 OU P3 OU P4 lorsque le
signal est monophonique ou A2 = P1 OU P2 OU P3 OU P'4 lors-
que le signal est stéréophonique.
On comprend par exemple que les signaux P4 et P'4 peuvent être des signaux logiques soumis à des conditions de valeur de déphasage différentes selon que le signal est mono- ou stéréophonique. Le signal de commande d'alarme A1, A2 permet alors d'engendrer le signal de puissance à
l'étape 106 ainsi que mentionné précédemment dans la des-
cription.
Bien entendu, le procédé, objet de la présente in-
vention, doit permettre, de manière préférentielle, la mise en oeuvre d'un contrôle de qualité globale du signal
audionumérique ADS. Par qualité globale du signal audionu-
mérique, on entend une qualité permettant le meilleur con-
fort d'écoute pour les utilisateurs, compte tenu de la na-
ture des signaux parasites et bien entendu, le cas échéant, du caractère mono- ou stéréophonique du signal audionumérique ADS transmis.
On comprend en particulier que les signaux parasi-
tes précités peuvent, en fonction des conditions de trans-
mission, ne pas présenter la même importance relativement à la dégradation introduite sur les conditions d'écoute du
signal audionumérique transmis.
Dans ce but, et en référence à la figure 3a, on indique que le procédé, objet de la présente invention, afin d'établir un contrôle de qualité globale du signal audionumérique, peut consister, sur une fenêtre temporelle glissante de longueur déterminée, c'est-à-dire sur une suite d'échantillons successifs du signal audionumérique
observé sur cette fenêtre glissante, à effectuer en combi-
naison différentes opérations visant à pondérer la valeur relative de chaque signal parasite détecté vis-à-vis de la
dégradation introduite aux conditions d'écoute précitées.
Ainsi que représenté sur la figure 3a, le procédé,
objet de la présente invention, peut alors consister à dé-
compter le nombre d'occurrences NM de signaux parasites de
brève coupure pendant une durée TM d'observation de ce si-
gnal audionumérique et à comparer le nombre d'occurrences NM à une valeur de seuil déterminée SM. Sur la figure 3a, on a représenté l'opération précitée comme consistant, à partir de l'étape 101 précédemment décrite en liaison avec les figures 2a et 2b de détection d'une brève coupure et d'une étape 101a d'initialisation du nombre d'occurrences
NM à la valeur zéro, lors de l'existence d'une brève cou-
pure en réponse à l'étape 101, à provoquer le passage à la valeur NM = NM+l à l'étape 0llb par incrémentation d'une unité suite à cette détection, cela pendant toute la durée TM d'observation du signal audionumérique. A la fin de cette durée, un test de comparaison de la valeur NM incré- mentée finale est effectué à l'étape 10lc vis-à-vis de la valeur de seuil SM précitée. Sur réponse positive à l'étape de comparaison 0llc, un signal de défaut Pl* est alors engendré, ce signal de défaut correspondant à une
dégradation de la qualité globale du signal audionuméri-
que. En outre, ainsi que représenté sur la figure 3a précitée, le procédé selon l'invention consiste également
à décompter le nombre d'occurrences Ns de signaux parasi-
tes de sifflement pendant une durée Ts d'observation du
* signal audionumérique ADS et à comparer le nombre d'occur-
rences Ns à une valeur de seuil déterminée Ss. Sur la fi-
gure 3a, et de manière analogue au processus de détection de brève coupure, pour le signal parasite de sifflement l'étape 102a désigne l'initialisation de Ns à la valeur zéro, 102b désigne l'incrémentation de Ns à la valeur Ns+l et 102c désigne la comparaison de Ns à la valeur de seuil
Ss. Sur comparaison positive à l'étape 102c, un signal lo-
gique P2* correspondant à la dégradation de la qualité
globale du signal par un bruit de sifflement est alors en-
gendré.
Le procédé objet de la présente invention, con-
siste à opérer de la même façon pour le bruit parasite de
bourdonnement et le bruit de déphasage.
Dans ces conditions, ainsi que représenté en fi-
gure 3a, il consiste à détecter pendant une durée TD, la valeur de déphasage p et le nombre d'occurrences devant être au minimum égal à ND de ces valeurs de déphasage sur
un nombre déterminé D de calculs de déphasage puis à com-
parer la valeur de déphasage ( calculée à une valeur de seuil déterminée SD- Il en est de même en ce qui concerne les signaux
parasites de bourdonnement, le procédé objet de l'inven-
tion consistant à décompter le nombre d'occurrences NB de signaux parasites de bourdonnement pendant une durée TB d'observation de ce signal audionumérique et à comparer le
nombre d'occurrences NB à une valeur de seuil SB.
Sur la figure 3a, de manière analogue aux signaux parasite de brève coupure et de sifflement, pour le signal parasite de bourdonnement, 103a désigne l'initialisation de la valeur NB à la valeur zéro, 103b l'incrémentation de
cette valeur NB à la valeur NB+1, 103c désignant la compa-
raison du nombre d'occurrences de bourdonnement NB à la valeur de seuil déterminée SB. Sur réponse positive au
test 103c, un signal P3* de présence d'un signal de bour-
donnement affectant la qualité globale du signal audionu-
mérique est engendré. De même, 104a désigne l'initialisation de ND à la valeur zéro, 104b désigne l'incrémentation de ND à la valeur ND+1, 104C désignant la
comparaison de la valeur de déphasage calculée p à la va-
leur de seuil déterminée SD. Sur réponse positive au test 104c, un signal P4* est engendré, lequel représente la présence d'un signal parasite de déphasage affectant la
qualité globale du signal ADS.
Bien entendu et de manière non limitative, ainsi que représenté en figure 3a, l'ensemble des signaux Pl*, P2*, P3* et P4* peut, à l'étape 105, être combiné de la même manière que dans le cas de la figure 2a. Le signal de commande d'alarme A vérifie alors la relation: A = Pi* OU P2* OU P3* OU P4*, le signal d'alarme de puissance étant
émis à l'étape 106.
Dans le mode de mise en ouvre du procédé objet de la présente invention, tel que représenté en figure 3a, chaque signal issu des tests de comparaison 10lc, 102c,
103c et 104c joue sensiblement le même rôle en ce qui con-
cerne la mise en ouvre du signal de commande d'alarme A à l'étape 105. Toutefois, il est bien entendu possible d'adapter le rôle de chacun de ces signaux, soit à partir des valeurs de fenêtre ou durée d'observation du signal audionumérique ADS, soit à partir de chaque valeur de seuil vis-à-vis de laquelle la comparaison est effectuée
aux étapes précitées.
Toutefois, et conformément à un aspect particuliè-
rement remarquable du procédé objet de la présente inven-
tion, pour établir un contrôle de qualité globale du signal ADS, l'étape consistant à émettre le signal d'alarme est préférentiellement conditionnée à un ordre de
priorité des franchissements des valeurs de seuil préci-
tées.
Un tel mode de réalisation préférentiel est main-
tenant décrit en liaison avec la figure 3b. Sur la figure 3b, les mêmes références désignent bien entendu les mêmes
éléments que dans le cas de la figure 3a.
D'une manière générale, et ainsi que représenté de manière non limitative en figure 3b, le conditionnement à
un ordre de priorité des franchissements de chacun des si-
gnaux parasites précités peut par exemple être effectué en privilégiant l'un des signaux parasites en ce qui concerne sa contribution au signal de commande d'alarme A à l'étape
et, en définitive, à la contribution de ce signal pa-
rasite à la dégradation de la qualité globale du signal audionumérique ADS. Sur la figure 3b, à titre d'exemple, le signal parasite de brève coupure Pl* est considéré plus gênant que l'un ou l'autre des signaux parasites P2*, P3*
ou P4* relatifs aux bruits de sifflement, de bourdonne-
ment, respectivement de déphasage. Dans ces conditions, le signal de commande d'alarme A peut vérifier la relation logique:
A = Pl* ET(P2* OU P3* OU P4*).
Bien entendu, des ordres de priorité décroissante peuvent être alloués au franchissement précité par les nombres d'occurrences des signaux parasites en fonction de
l'importance relative décroissante de ces signaux relati-
vement à la dégradation de la qualité globale d'écoute du
signal audionumérique. Un tel mode de réalisation non li-
mitatif sera décrit maintenant en liaison avec la figure
3c relativement par exemple aux signaux parasites de sif-
flement, de bourdonnement et de déphasage, étant entendu que le signal parasite de brève coupure est considéré comme prioritaire par exemple. Dans ces conditions, le mode de réalisation de la figure 3c peut correspondre, de
manière non limitative, à une gestion spécifique des si-
gnaux parasites de sifflement P2*, de bourdonnement P3* ou de déphasage P4* dans le mode de réalisation de la figure
3b, le signal de brève coupure étant considéré comme pré-
sentant une priorité maximale. Ainsi que représenté sur la figure 3c, pour une suite d'échantillons
courante du signal audionumérique
ADS, le procédé peut consister, à une étape, 200 à obser-
ver les parasites de sifflement sur une fenêtre temporelle glissante de durée Ts, puis, à une étape 201, à effectuer une détection d'au moins Ss sifflements pendant la durée d'observation. Bien entendu, ces opérations 200 et 201 peuvent correspondre aux opérations 102, 102a,102b, 102c
de la figure 3b.Sur réponse positive au test 201, le si-
gnal parasite P2* est engendré.
Toutefois, ainsi que représenté en figure 3c, la
détection du déphasage à l'étape 203 peut être rendue con-
ditionnelle à l'absence d'un signal parasite de siffle-
ment, c'est-à-dire à la réponse négative au test 201 précité. Ainsi, à l'étape 203, le déphasage est calculé D fois sur la durée TD. Sur réponse positive à l'étape de comparaison 203, une étape 205 est effectuée dans laquelle une valeur de déphasage p apparaît ND fois sur le nombre déterminé de calcul D. Sur réponse positive à l'étape 205, la comparaison de la valeur de p à la valeur de seuil SD est effectuée à l'étape 206. Les étapes 203, 205 et 206 peuvent correspondre aux étapes 104, 104a,104b et 104c de
la figure 3b. Sur réponse positive à l'étape de comparai-
son 206, le signal P4* est alors engendré.
Au contraire, sur réponse négative à l'étape 203, une étape 204 est réalisée, laquelle consiste à détecter
le signal parasite de bourdonnement. L'étape 204 peut cor-
respondre aux étapes 103, 103a, 103b et 103c de la figure
3b. Sur réponse négative à l'étape 204 précitée, le procé-
dé est alors réactualisé pour la suite d'échantillons sui-
vante du signal audionumérique ADS.
Au contraire, sur réponse positive à l'étape 204, le signal parasite de bourdonnement P3* est engendré, ce signal étant susceptible d'engendrer le signal de commande d'alarme A. A l'observation de la figure 3c, on constate ainsi que des ordres de priorité décroissante sont attribués successivement au signal de sifflement, de déphasage et de bourdonnement.
Bien entendu, la gestion du bloc des signaux para-
sites précités avec leurs priorités relatives correspon-
dantes peut être effectuée soit conformément à l'étape 105
représentée en figure 3b, soit, le cas échéant, conformé-
ment à l'étape 105 représentée en figure 3a.
Enfin, on indique que dans les figures 3a et 3b,
on n'a pas représenté l'étape 100 de détection du carac-
tère mono- ou stéréophonique du signal audionumérique ADS afin de ne pas surcharger le dessin. Il est bien entendu que dans les exemples de mise en oeuvre du procédé, objet de la présente invention selon les figures 3b et 3c, la détection du caractère mono- ou stéréophonique du signal
peut être effectuée.
Différents modes de mise en oeuvre de processus de détection des signaux parasites et du caractère mono- ou stéréophonique du signal audionumérique ADS précédemment mentionnés seront maintenant décrits en liaison avec la
figure 4 et les figures suivantes.
La figure 4 est relative à un mode opératoire spé-
cifique de détection du caractère mono- ou stéréophonique
du signal audionumérique précité.
Lorsqu'un signal audionumérique ADS est transmis
sur deux voies de canal, voies droite et gauche, d'un ca-
nal audionumérique, et transmis en mode monophonique, les signaux présents sur les voies de droite et de gauche sont identiques à la valeur d'un déphasage de faible valeur
près. L'identité du signal sur les deux voies est en géné-
ral maintenue pendant un certain temps. Une observation expérimentale de la nature de ces signaux sur ces deux voies a pu montrer que lorsqu'il existe un changement su-
bit et court du mode de transmission du signal audionumé-
rique, tel que par exemple passage du mode monophonique au mode stéréophonique puis retour au mode monophonique, de tels changements révèlent la présence de défauts. Dans le cas contraire, le contexte de la transmission n'est pas
appelé à évoluer sans cesse au cours du temps. En consé-
quence et en référence à la figure 4, l'étape consistant à
discriminer le mode de transmission mono- ou stéréophoni-
que du signal audionumérique ADS consiste à détecter des
changements subits et brefs de contexte de mode de trans-
mission mono- ou stéréophonique, ou réciproquement, en comparant les variations d'énergie des deux voies gauche
et droite.
Sur la figure 4, on a représenté une étape consis-
tant en un calcul de contexte de transmission mono- ou stéréophonique suivie d'une étape de vérification de ce
contexte permettant d'attribuer soit le caractère monopho-
nique, soit le caractère stéréophonique au signal audionu-
mérique transmis.
Dans un mode de réalisation spécifique particuliè-
rement avantageux non limitatif, tel que représenté en fi-
gure 4, la discrimination du mode de transmission mono- ou
stéréophonique peut comprendre, pour chaque suite d'échan-
tillons successive de rang n, chaque suite d'échantillons
étant déterminée par une découpe en suites de N échan-
tillons à une étape 300 sur les voies gauche et droite du signal audionumérique ADS, une étape 301 de calcul des énergies respectives des voies droite et gauche du signal de transmission, ces énergies étant notées En,g pour la voie gauche et En,d pour la voie droite. L'indice n désigne le rang de la suite d'échantillons courante considérée. L'étape 301 précitée est alors suivie d'une étape 302 consistant à calculer le rapport Mn des énergies
droite et gauche avec Mn = En,g/En,d.
Cette étape 302 est elle-même suivie des étapes
303, 304 et 305, lesquelles permettent le calcul d'une va-
riable binaire Cn,, variable de contexte représentative du
contexte d'émission en mode mono- ou stéréophonique.
L'étape 303 consiste à comparer la valeur du rap-
port des énergies Mn à une première et une deuxième valeur de seuil, notées Seuil1 respectivement Seuil2, selon la relation Seuil1 < Mn < Seuil2. Sur réponse positive au test de comparaison 303 précité, à la variable de contexte Cn est attribuée à l'étape 304 la valeur 0 représentative d'un contexte de mode monophonique, et à la variable de contexte Cn est au contraire attribuée la valeur 1 sinon, à l'étape 305. La variable 1 de la variable de contexte Cn
est représentative d'un contexte de mode stéréophonique.
Les étapes 300, 301, 302, 303, 304, 305 décrites en liai-
son avec la figure 4 constituent l'étape de calcul de con-
texte précédemment mentionnée dans la description.
L'étape de vérification de contexte précédemment
citée est alors constituée par exemple, ainsi que repré-
senté en figure 4, par une étape 306 consistant à effec-
tuer sur un nombre déterminé d'échantillons successifs le calcul d'un cumul de la valeur des variables binaires de
contexte Cn successives sur un nombre C de suites d'échan-
tillons consécutives. Ce cumul est représentatif de la somme arithmétique des variables de contexte sur le nombre C de suites d'échantillons. L'étape 306 est alors suivie d'une étape 307 consistant à comparer, par comparaison de supériorité, la valeur de cette somme, c'est-à-dire la va-
leur de ce cumul, à une valeur limite, notée Limite, cons-
tituant une valeur de référence. Sur réponse positive à la comparaison de supériorité précitée à l'étape 307, au mode de transmission du signal audionumérique ADS est attribué le mode stéréophonique, alors que sur réponse négative est
attribué à ce mode de transmission le mode monophonique.
Le mode opératoire du processus décrit en liaison avec la
figure 4 peut être justifié de la manière ci-après.
Lorsque le signal est en mode stéréophonique, la différence entre les énergies des deux voies gauche et droite n'est pas nulle. Ainsi, pour déterminer le contexte mono- ou stéréophonique, la distance entre l'énergie de chaque voie droite et gauche est calculée. Les énergies respectives peuvent alors vérifier la relation: N-l 1 N-IG2 E. d 1 N-1D
E.d =--, iet Eng=-G 2.
N i=O N i-0 Dans ces relations, Dni et Gni représentent la valeur de l'amplitude de chaque échantillon de rang i de la suite
d'échantillons de rang n du signal audionumérique ADS.
Afin de ne pas considérer un signal stéréophonique passant par zéro comme un signal monophonique, la variable de contexte Cn est alors sommée sur un nombre C de suites
d'échantillons successives lors de l'opération de vérifi-
cation de contexte. Le mode de transmission est alors sté-
réophonique si le cumul des variables de contexte est au
moins égal à la valeur limite constituant la valeur de ré-
férence. Un exemple de valeur numérique sera maintenant donné pour une application au codage numérique de type
MPEG1 LII transmis via un canal de radiodiffusion numéri-
que. Dans un tel exemple d'application, le nombre de cha-
que suite d'échantillons N peut être compris entre 256 et 1024 échantillons, les valeurs de seuil, Seuil, et Seuil2 peuvent être comprises entre: Seuil, E [0,95;0,9999] Seuil2 E [1,0001;1,05]
C E [20;60]
et la valeur limite de comparaison au test 307:
Limite E [15;45].
Un processus préférentiel de détection d'un signal parasite telle qu'une brève coupure sera maintenant décrit
en liaison avec les figures 5a et 5b.
En premier lieu, on rappelle qu'une brève coupure est une interruption très brève du signal audionumérique constituant un silence numérique, le signal audionumérique ADS étant dans ce cas remplacé par des zéros en raison
d'un problème de transmission, tel que perte de synchroni-
sation par exemple, empêchant le décodeur, c'est-à-dire l'opérateur de décompression, de reconstruire la suite
d'échantillons constitutive du signal audionumérique.
En conséquence, et en référence à la figure 5a, laquelle représente l'amplitude des échantillons du signal
audionumérique pour une séquence de musique de jazz trans-
mise et recueillie en limite de zone de service, une brève coupure, ou Mute, est caractérisée par une absence totale
de son pendant plusieurs millisecondes, 25 ms sur la fi-
gure 5a.
Au contraire, toute sonorité destinée à être écou-
tée possède un minimum de réverbération. Le phénomène de réverbération est un phénomène dû aux multiples réflexions du son sur les parois telles que les murs et les plafonds
entourant toute source sonore. Ce phénomène de réverbéra-
tion existe toujours, même, mais dans une moindre mesure,
en champ libre.
Conformément à un aspect particulièrement remar-
quable du procédé objet de la présente invention, l'étape consistant à détecter dans le signal audionumérique ADS un
signal parasite tel qu'une brève coupure, consiste à dé-
tecter sur une suite d'échantillons successifs de ce si-
gnal numérique une décroissance rapide du niveau d'énergie de ce signal audionumérique vers une énergie nulle. Une
telle forme de signal révèle en fait l'absence de réverbé-
ration de ce signal audionumérique et, en conséquence,
l'introduction d'une brève coupure.
Ainsi, et dans une mise en oeuvre spécifique parti-
culièrement avantageuse non limitative du procédé objet de la présente invention, tel que représenté en figure 5b,
l'étape consistant à détecter dans le signal audionuméri-
que un signal parasite tel qu'une brève coupure comprend une étape consistant à déterminer séparément sur chaque voie gauche et droite du canal audionumérique, pour une
pluralité de suites de N échantillons successifs, l'éner-
gie moyenne En du signal transporté par cette voie, n dé-
signant le rang de chaque suite d'échantillons.
En référence à la figure 5b, on indique que la dé-
coupe de chaque voie sur le signal audionumérique ADS est effectuée en une étape 400, laquelle est suivie d'une étape 401 de calcul de l'énergie temporelle En de la suite
d'échantillons considérée.
L'énergie moyenne En sur chaque voie vérifie alors la relation:
E1= ( [JD
N Dans la relation précédente, on indique que x[i] représente l'échantillon temporel de rang i de la suite de N échantillons, n désignant le rang de cette suite d'échantillons. Dans ce cas, les fenêtres temporelles, c'est-à-dire les suites d'échantillons successives, sont
sans recouvrement.
L'étape 401 de la figure 5b est alors suivie d'une étape 402 consistant à comparer l'évolution de l'énergie moyenne pour des suites de N échantillons successifs,
l'étape 402 pouvant correspondre par exemple en une véri-
fication de l'égalité de la valeur de l'énergie moyenne En
à la valeur 0.
L'existence d'un signal parasite de brève coupure est révélée si l'une au moins des énergies moyennes est nulle et si, ainsi que représenté à l'étape 403, une ou plusieurs énergies moyennes voisines de cette énergie
moyenne nulle sont supérieures à une valeur de seuil dé-
terminée. L'étape 403 correspond à une étape de comparai-
son de l'énergie moyenne de la suite d'échantillons de
rang n-k, notée En-k, à une valeur de seuil A, A = 31 dB.
En-k désigne la ou les énergies moyennes voisines.
Si au contraire, la réponse à l'étape de comparai-
son 402 est négative, le processus est répété par retour à l'étape 401 pour une suite d'échantillons de rang n+1 par la boucle de retour 404. La valeur de chaque énergie
moyenne En est alors mémorisée pour une pluralité de sui-
tes d'échantillons successive afin de permettre la pour-
suite des calculs. Un exemple d'application au codage audionumérique
de type MPEG1 LII est maintenant donné ci-après.
Dans ce type de codage, les brèves coupures cor-
respondent à des silences numériques de longueur multiple de 1152 échantillons numériques. Dans ce cas, le paramètre
N, nombre d'échantillons constitutifs d'une suite d'échan-
tillons, vaut 256, ce qui permet d'assurer la détection de la plus petite zone des échantillons de valeur nulle, soit A = 31 dB avec k = 2. Dans ce cas, la comparaison à
l'étape 403 peut être effectuée par le calcul de la va-
leur:
AE = 10.LOG10 [En-2]-31.
Si la valeur AE est supérieure à 0, alors il
existe un signal parasite de brève coupure.
Une description plus détaillée d'un processus spé-
cifique de détection d'un signal parasite tel qu'un sif-
flement sera maintenant donnée en liaison avec les figures
6a et 6b.
D'une manière plus particulière, ainsi que repré-
senté en figure 6a, on indique que la présence d'un tel signal parasite correspond à une augmentation subite et
transitoire de l'énergie spectrale du signal audionuméri-
que sur une bande de fréquences relativement large n'excé-
dant toutefois pas 15 à 16 kHz. De préférence, et selon un
aspect remarquable du procédé objet de la présente inven-
tion, l'étape consistant à détecter dans le signal audio-
numérique ADS un signal parasite tel qu'un sifflement con-
siste à détecter dans ce signal audionumérique une augmen-
tation subite et transitoire de l'énergie spectrale de ce signal audionumérique dans une bande de fréquences dont la fréquence basse est comprise entre 4,5 et 6,5 kHz et dont
la fréquence haute peut atteindre jusqu'à 20 kHz. Ce si-
gnal parasite de sifflement est provoqué par des erreurs du code correcteur d'erreurs à la reconstruction de la
suite d'échantillons audionumériques. Un mode de réalisa-
tion spécifique d'un processus de détection des signaux parasites de sifflement sera maintenant décrit en liaison
avec la figure 6b, ce processus étant basé sur la détec-
tion des variations d'énergie spectrale du signal audionu-
mérique. Ainsi que représenté sur la figure 6b précitée, le
signal audionumérique ADS est tout d'abord découpé en sui-
tes successives de N échantillons, chaque suite étant une suite de rang n donné, ainsi que représenté à l'étape 500 de la figure 6b. L'étape 500 précitée est alors suivie
d'une étape consistant à calculer sur une suite d'échan-
tillons du signal audionumérique la composition spectrale
de ce signal définie comme à la valeur de composantes fré-
quentielles en sous-bandes de fréquence centrale fi, la valeur des composantes fréquentielles étant désignée par
Sn(i), n désignant le rang de la suite d'échantillons con-
* sidérée. Les valeurs Sn(i) ont une largeur de bande 6f.
L'étape précitée est réalisée et représentée sur la figure 6b par les étapes 501 consistant en fait à calculer le
spectre du signal par transformée de Fourier, les compo-
santes en sous-bandes étant notées Sn(i). A l'étape 502, on limite dans ce spectre la valeur de la fréquence à une valeur au-delà de la valeur F kHz, soit la valeur 4,5 kHz
et on effectue un découpage de l'intervalle 4,5 kHz, jus-
qu'à 20 kHz en plages de fréquences de largeur multiple de
6f kHz.
L'étape 502 est suivie d'une étape 503 consistant
à rechercher la sous-bande 8f d'énergie maximum dans cha-
cune des plages précitées, définies précédemment à l'étape 502. Cette sous-bande 8f est notée Sn(imax) et permet de
recentrer l'ensemble des plages définies à l'étape 502 au-
tour de la sous-bande d'énergie maximum considérée.
L'étape 503 est elle-même suivie d'une étape 504 consistant à calculer l'énergie moyenne de chaque plage recentrée autour de la bande d'énergie maximum pour la
suite d'échantillons de rang n considérée.
A l'étape 504, l'énergie de chaque plage est notée En(sb) et vérifie la relation: E. (sb) = L (S. (i max+/- f / 2)) L'étape 504 est alors suivie d'une étape 505 consistant à calculer le rapport entre l'énergie En(sb) des plages pour la suite d'échantillons courante et pour une pluralité de suites précédentes, En-s(sb) d'échantillons successifs. Le rapport précité s'écrit: R (sb)= E (sb) E._ (sb) Dans la relation précédente, s indique le passé temporel relatif à s spectres de fréquences relatifs à un nombre
donné de suite d'échantillons correspondants.
L'étape 505 précitée est elle-même suivie d'une étape 506 consistant à calculer une valeur de contraste auditif, noté Cn,sb. La valeur du contraste auditif vérifie la relation: Rn (sb) V C n'Sb R (sb + i) 2- (v 1) i i-p,-(p-l),..o,...,p-l,p Dans cette relation, Rn(sb+i) avec i = -v et i ó -p,
-(p-1),..., 0,..., p-l, p, p désignant une valeur arbi-
traire, désigne la valeur du rapport pour les plages voi-
sines de la même suite d'échantillons de rang n et du même
spectre Sn.
A l'étape 506, le contraste auditif Cn,$b est com-
paré à une première valeur de seuil de sifflement, notée Si, par comparaison de supériorité. Sur réponse négative à la comparaison précitée, une étape de retour 508 ramène à
la suite d'échantillons de rang n+l suivant et en particu-
lier à l'étape 501 de calcul du spectre du signal par
transformée de Fourier.
Au contraire, sur réponse positive à l'étape de comparaison précitée de l'étape 506, une étape 507 est prévue, laquelle consiste à calculer un paramètre de proximité noté Pn,sb vérifiant la relation: Rn (sb) 1 k .'Rn(i) k i=l
L'étape 507 comporte alors une étape de comparai-
son du paramètre de proximité Pn,sb à une deuxième valeur de seuil de sifflement S2, Pn,sb > S2. Sur réponse négative à la comparaison de l'étape 507 précitée, une boucle de retour 509 permet de revenir à l'étape 501 de calcul du spectre du signal par transformée de Fourier pour la suite
d'échantillons suivante de rang n+1.
Au contraire, sur réponse positive au test de com-
paraison de l'étape 507, la présence d'un signal parasite de sifflement est révélée. On note bien entendu que la présence du signal parasite de sifflement est révélée à
l'étape 510 si les comparaisons de supériorité de la va-
leur de contraste auditif Cn,sb et du paramètre de proximi-
té Pnb vis-à-vis du premier seuil Si respectivement du
deuxième seuil S2 sont toutes deux vérifiées.
Un justificatif du mode de réalisation de la dé-
tection des sifflements dans le mode de réalisation de la
figure 6b sera donné ci-après.
Le calcul du spectre du signal à l'étape 501 peut
être réalisé à partir de transformées de Fourier rapides.
Les valeurs des composantes fréquentielles Sn(i)
de la décomposition en sous-bandes de la suite d'échan-
tillons de rang n sont observées sur des plages fréquen-
tielles de largeur multiple de 6f kHz et leur évolution temporelle est ainsi étudiée sur un passé temporel de s spectres. Ces opérations sont réalisées aux étapes 502,
503, 504 et 505.
Sur chacune des plages issues de la décomposition, le maximum de l'énergie d'une sous-bande de rang donné est recherché. Les plages sont alors recentrées autour de la fréquence, c'est-à-dire le rang i supportant ce maximum, et les moyennes de l'énergie En(sb) sont calculées pour la suite d'échantillons de rang n considérée. L'évolution de
l'énergie pour chacune de ces nouvelles plages est obser-
vée à partir du rapport Rn(sb) et le critère de contraste auditif Cnsb est alors calculé en observant le comporte-
ment du rapport précité par rapport au voisinage. La pré-
sence d'un sifflement est vérifiée si la valeur de contraste auditif est supérieure à la première valeur de seuil et si le paramètre de proximité est supérieur à la
deuxième valeur de seuil.
Dans les relations précédentes, v indique l'indice des plages voisines de même spectre Sn relatif à la même suite d'échantillons n, p désigne le nombre de sous-bandes de part et d'autre du maximum non pris en compte dans le calcul de la valeur de contraste et k désigne le nombre de plages. Pour un codage audionumérique de type MPEG1 LII
transmis en radiodiffusion numérique, le calcul des trans-
formées de Fourier peut être effectué sur une longueur al-
lant de 512 à 4096 échantillons, le recouvrement minimum
étant de 25 à 75%. Les plages ont une largeur fréquen-
tielle Af e [500 Hz,1500 Hz], le passé temporel d'observa-
tion est s E [1,4] en nombre de spectres successifs,
c'est-à-dire de suites d'échantillons successives.
Le voisinage v e [1,6] et p E [0,4]. Les valeurs
de seuil sont Sl E [50,200] et S2 E [2,20].
En outre et de manière non limitative, pour effec-
tuer le processus de détection de sifflement, le procédé objet de la présente invention, peut également consister à effectuer une étape de filtrage des composantes spectrales en sous-bandes non audibles à l'oreille humaine. Dans ces conditions, ce mode opératoire permet de tenir compte des propriétés psycho-acoustiques du signal audionumérique, les spectres d'énergie étant préalablement multipliés par le seuil absolu d'audition, selon la formulation de la norme française ISO 226 de 1987, prolongé au-delà de
12,5 kHz.
Une description plus détaillée d'un processus de
détection d'un signal parasite tel qu'un bourdonnement se-
ra maintenant donnée en liaison avec les figures 7a et 7b.
Le défaut de bourdonnement introduit sur les si-
gnaux audionumériques est dû à la différence de protection dans la trame audionumérique accordée aux bits sensibles tels que les bits de synchronisation et les bits de code de correction d'erreur, alors que les bits restants de la trame sont moins bien protégés. Ainsi, lorsque la trame
est reconstruite après décompression, les données audionu-
mériques peuvent tout de même être erronées du fait de
cette moins bonne protection.
Lors de la mise en ouvre du procédé objet de la présente invention, des investigations menées en présence de bruits de bourdonnement ont permis de constater que lors de l'apparition de ce défaut, au spectre du signal
s'ajoute un bruit rose en basse fréquence.
En conséquence, et conformément à un aspect parti-
culièrement avantageux du procédé, objet de la présente
invention, et en référence à la figure 7a, l'étape consis-
tant à détecter dans le signal audionumérique un signal parasite tel qu'un bourdonnement consiste à détecter dans
ce signal parasite un bruit rose dans une bande de fré-
quences comprise entre 0 et 1100 Hz et de niveau sensible-
ment constant dans cette bande de fréquences. En référence à la figure 7a, on indique que le niveau sensiblement constant du bruit rose introduit lors de l'apparition de ce défaut est de l'ordre de 40 dB. La figure 7a représente ainsi le spectre d'un signal audionumérique avant l'apparition du bruit rose, en trait mixte, pendant l'apparition du bruit rose, en trait pointillé, et après l'apparition
du bruit rose, en trait continu. Un mode spécifique de dé-
tection du défaut de bourdonnement permettant la détection du bruit rose précité sera maintenant décrit à titre il-
lustratif, en liaison avec la figure 7b.
Le processus de détection précité est mis en oeuvre
sur au moins une voie gauche ou droite du canal audionumé-
rique. Il consiste à une étape 700, ainsi que représenté
sur la figure précitée, à découper en suites de N échan-
tillons le signal audionumérique ADS puis, à une étape 701, à calculer sur la suite d'échantillons considérée la composition spectrale de ce signal audionumérique définie
comme la valeur Sn(i) de composante fréquentielle en sous-
bandes de fréquence centrale fi, n désignant le rang de la suite d'échantillons. On comprend en particulier que l'étape 701 représentée en figure 7b peut avantageusement
être réalisée de la même manière que l'étape 501 de la fi-
gure 6b, une seule décomposition par transformée de Fou-
rier étant alors réalisée pour l'ensemble des deux
processus de détection. L'étape 701 précédemment mention-
née est alors suivie d'une étape 702 consistant à calcu-
ler, pour un nombre déterminé k de fréquence centrale fi
du domaine des basses fréquences, c'est-à-dire compris en-
tre 0 et 1100 Hz, un premier ain et un deuxième Pi,n rap-
port des valeurs de composantes fréquentielles en sous-
bandes pour la suite d'échantillons courante et la suite d'échantillons précédente, respectivement pour la suite
d'échantillons courante et la suite d'échantillons sui-
vante. Ainsi, le premier rapport ain vérifie la relation -(n S (i) et le deuxième rapport Pi,n vérifie la relation S n (i) s-, (i) Sn+ l (O) Dans les relations précédentes, Sn1(i) est relative à la suite d'échantillons précédentes et Sn+1(i) est relative à la suite d'échantillons suivante vis-à-vis de la suite d'échantillons courante Sn(i). A l'étape 702, lepremier et le deuxième rapport in et Pi,n sont alors comparés à
une première valeur de seuil de bourdonnement, notée S'l.
Sur réponse négative à la comparaison de l'étape 702, un retour 703 est effectué à la mise en euvre de l'étape 702 pour la composante en sousbandes de rang i correspondant
de la même suite d'échantillons de rang n.
Sur réponse positive au test de comparaison de
l'étape 702, une étape 704 est réalisée, cette étape con-
sistant à soumettre la comparaison des premier et deuxième rapports à un critère de proportion p/k du nombre p de
comparaison vérifiée par rapport à la totalité des k com-
paraisons effectuées pour les k fréquences centrales fi des composantes en sous-bandes considérées. Le rapport p/k peut être exprimé en valeurs de P%. Sur réponse négative
de la comparaison des premier et deuxième rapports au cri-
tère de proportion précité, un retour par une boucle 708 est effectué à l'étape 701 de calcul du spectre du signal
pour la suite d'échantillons de rang n+1 suivant.
Au contraire, sur réponse positive à la comparai-
son de l'étape 704, une étape 705 est réalisée, laquelle consiste à discriminer, parmi les valeurs en sous-bandes
Sn(i) des composantes fréquentielles en sous-bandes, à va-
leur maximale Sn(imax) pour les composantes en sous-bandes des valeurs de composantes fréquentielles relatives à la suite d'échantillons courante de rang n. L'étape 705 est
alors suivie d'une étape 706 consistant à calculer le rap-
port de la valeur maximale précitée avec la valeur de la raie fréquentielle située au même index imax du spectre de
la suite n-1 d'échantillons, ce rapport vérifiant la re-
lation: M.= S(im) Snl (imax) Le rapport précité est alors comparé à une deuxième valeur de seuil de bourdonnement, notée S'2. La comparaison à la
deuxième valeur de seuil de bourdonnement S'2 est une com-
paraison d'infériorité. Sur réponse négative à la compa-
raison précitée, une boucle de retour 709 ramène à l'étape
701 pour la suite d'échantillons de rang suivant n+l.
Ainsi, les étapes 702, 704, 705 et 706, sur ré-
ponse positive aux comparaisons vis-à-vis des seuils de
bourdonnement S', et S'2, comparaison de supériorité vis-
à-vis de S', et comparaison d'infériorité vis-à-vis de S'2, des rapports (i,n et Oi,n, respectivement du rapport Mn,i, permettent de conclure à une possible existence d'un signal parasite de bourdonnement. L'étape 706, dans ce
cas, est alors suivie d'une étape 707 d'analyse statisti-
que consistant par exemple à déterminer l'occurrence mul-
tiple d'un signal parasite de bourdonnement possible sur
une durée d'observation donnée Tb de s secondes.
Pour réaliser l'étape 707, celle-ci peut consister à répéter les opérations précédentes de discrimination de l'existence d'une comparaison de supériorité des premier et deuxième rapports à la première valeur de seuil de bourdonnement S'1 et d'existence d'une comparaison d'infé-
riorité du rapport Mni à la deuxième valeur de seuil S'2.
Au cours de la répétition de ces opérations à l'étape 707, une variable binaire de prédétection de l'existence d'un signal parasite de bourdonnement est mémorisée. A cette variable binaire est attribuée la valeur 1 lorsque les critères de comparaison de supériorité et d'infériorité
sont satisfaits et la valeur 0 sinon.
En outre, un décompte dans la durée Tb = s secon-
des du nombre d'occurrences de la variable binaire de pré-
détection à la valeur 1 est effectué. Ce nombre, noté
NVpd, est comparé à une troisième valeur de seuil de bour-
donnement S'3 par comparaison de supériorité. Sur réponse négative à cette comparaison, NVpd > S'3, un retour 710 par une boucle est réalisé à l'étape 701 pour la suite
d'échantillons de rang n+l suivante.
Au contraire, sur réponse positive au test vis-à-
vis du troisième seuil de bourdonnement S'3 et réalisé à
l'étape 707, un signal parasite de bourdonnement est révé-
lé lorsque cette comparaison à cette troisième valeur de seuil de bourdonnement est vérifiée. La présence du signal
parasite de bourdonnement est obtenue à l'étape 711.
Un justificatif du processus de détection des si-
gnaux parasites de bourdonnement sera donné ci-après.
D'une première part, on indique que lorsque la proportion de raies fréquentielles pour lesquelles les
premiers rapports cci,n et Pi,n sont supérieurs à la même va-
leur de seuil de bourdonnement S'1 et supérieurs à la va-
leur P% précitée, alors il peut exister un bruit parasite de bourdonnement sur la suite d'échantillons de rang n considéré. Alors que cette condition apparaît nécessaire, elle n'apparaît toutefois pas suffisante. Pour qu'il y ait détection d'un signal parasite de bourdonnement, d'autres conditions doivent être vérifiées, en particulier la comparaison intervenant sur la raie la plus énergétique de la portion de spectre de fréquences étudiée. Cette deuxième condition concerne la comparaison
du rapport Mn, à la deuxième valeur de seuil de bourdonne-
ment S'2.
Enfin, la propriété du signal lié au mode stéréo-
phonique de ce dernier est mise en euvre lors de la troi-
sième comparaison à la troisième valeur de seuil. Ainsi,
il ne peut y avoir détection d'un signal parasite de bour-
donnement que si les deux comparaisons relatives aux seuils de bourdonnement S'I et S'2 sont satisfaites sur une seule des deux voies du signal audionumérique pour la
suite d'échantillons courante de rang n.
L'analyse statistique est effectuée à l'étape 707 et les décisions sont mémorisées le long d'une fenêtre
temporelle de longueur Tb = s secondes. Si dans cette fe-
nêtre temporelle le nombre de détection toutes voies con-
fondues dépasse la valeur de seuil S'3, alors il y a
effectivement un signal parasite de bourdonnement. Les va-
leurs des paramètres précédemment décrits sont maintenant données dans le cas d'un codage audionumérique MPEG1 LII
transmis par un canal de radiodiffusion numérique.
Dans ce cas, le calcul des transformées de Fourier
peut être effectué de la même manière que décrit précédem-
ment dans la description. La largeur du spectre observé
peut être de 500 Hz jusqu'à 1,5 kHz en basses fréquences,
le nombre de spectres mémorisés étant égal à 3, c'est-à-
dire pour la suite d'échantillons précédente de rang n-1, la suite d'échantillons courante de rang n et la suite d'échantillons suivante de rang n+l: - la bande de fréquences peut être comprise entre
[0 Hz,1500 Hz].
- la première valeur de seuil de bourdonnement S'1 e [1,2]
- P% 2 25%
- la deuxième valeur de bourdonnement S'2 e [1,2] - Tb = S, S e [ls,lOs] la troisième valeur de seuil de bourdonnement
S'3 e [1,10].
Une description plus détaillée d'un processus per-
mettant la détection d'un signal parasite tel qu'un dépha-
sage entre voies du signal numérique sera maintenant
décrite en liaison avec les figures 8a à 8c.
La présence d'un signal parasite tel qu'un dépha-
sage entre voies gauche et droite, déphasage relatif entre
les voies précitées d'un canal audionumérique est provo-
quée par le glissement de phase du signal présent sur cha-
cune des voies. Un tel défaut et le signal parasite
correspondant ne peut apparaître que préalablement au co-
dage audionumérique et à la compression du signal, mais il se trouve toutefois répercuté tout le long de la chaîne de diffusion.
Lorsque le signal audionumérique ADS est monopho-
nique, un certain décalage de phase entre les voies droite
et gauche peut être toléré. Certains fournisseurs de pro-
grammes prétendent ainsi simuler un effet stéréophonique.
Toutefois, au-delà d'une certaine valeur de décalage de
phase, l'effet n'est plus acceptable pour les auditeurs.
Lorsque, au contraire, le signal est stéréophonique, la
valeur de phase à ne pas dépasser peut être différente.
Ainsi, en référence à la figure 8a, l'étape con-
sistant à détecter dans le signal audionumérique un signal parasite tel qu'un déphasage entre voies droite et gauche
du signal numérique peut consister, en une étape A, à cal-
culer la valeur de déphasage entre voies du signal audio-
numérique à partir de la fonction d'intercorrélation du signal audionumérique présent sur chacune des voies droite et gauche du canal audionumérique. L'étape A précitée est suivie d'une étape B consistant à comparer la valeur de
déphasage calculée à une valeur de seuil. Le déphasage re-
latif entre voies est noté p et la valeur de seuil est no-
tée Pmax, cette valeur variant en fonction du mode de
transmission mono ou stéréophonique du signal.
Un mode de mise en oeuvre spécifique non limitatif du processus de détection du signal parasite de déphasage sera maintenant donné en liaison avec les figures 8b et 8c. En référence à la figure 8b, on indique que le
procédé conforme à l'objet de la présente invention con-
siste, en une étape 800, à découper le signal audionuméri-
que en suite d'échantillons de N échantillons, chaque suite comportant le rang n. Ce découpage est effectué bien
entendu sur les voies gauche et droite du signal audionu-
mérique ADS. L'étape 800 précitée est suivie d'une étape
consistant à calculer, sur la suite d'échantillons préci-
tée, nombre N d'échantillons donné, la fonction d'inter-
corrélation entre le signal audionumérique présent sur la voie gauche et sur la voie droite. L'étape de calcul de la fonction d'intercorrélation précédemment citée peut être réalisée grâce à une étape 801 de calcul des spectres com-
plexes des voies gauche et droite par transformée de Fou-
rier, valeur de la composante fréquentielle i de la suite d'échantillons de rang n. Cette étape 801 est suivie d'une étape 802 de multiplication d'un spectre d'une voie par le conjugué du spectre de l'autre voie, puis d'une étape 803
de calcul proprement dit de la transformée de Fourier in-
verse pour obtenir la fonction d'intercorrélation. Les opérations effectuées aux étapes 801, 802, 803 ne seront
pas décrites en détail car elles correspondent à des opé-
rations classiques en traitement du signal numérique.
L'étape précitée, suite à l'étape 803, est suivie d'une
étape 804 consistant à déterminer le rang i de l'échan-
tillon de la fonction d'intercorrélation, échantillon noté corr(i), correspondant à la valeur maximum corr(i) de
cette fonction d'intercorrélation. Cette étape de recher-
che de maximum peut être réalisée à partir d'une fonction
de tri sur la valeur des échantillons de la fonction d'in-
tercorrélation.
L'étape 804 est alors suivie d'une étape 805 con-
sistant, à partir d'une valeur d'atténuation A déterminée, à déterminer le rang atténué iinf, isup des échantillons corr(iinf) et corr(isup) de la fonction d'intercorrélation distribués de part et d'autre du rang i de l'échantillon maximum corr(i) et correspondant à une valeur atténuée de
la valeur A par rapport à la valeur maximum de cette fonc-
tion d'intercorrélation.
L'étape 805 consiste également à calculer un pre-
mier rapport de la valeur maximum à la valeur atténuée in-
férieure, ce premier rapport s'écrivant corr(i) puis un cor(iinf) deuxième rapport de la valeur maximum à la valeur atténuée supérieure, ce deuxième rapport vérifiant la relation corr(i) corr(is.p) L'étape 805 consiste enfin à comparer la valeur du
premier et du deuxième rapport précités à une première va-
leur de seuil A, notée S"1. Sur comparaison d'égalité ou
de supériorité à cette valeur de seuil, le contraste gau-
che/droite du signal audionumérique entre voie gauche et voie droite est alors considéré comme significatif. Ce
contraste est significatif car les indices de valeur infé-
rieure et supérieure distribués de part et d'autre du maximum de la fonction d'intercorrélation existent ainsi que la valeur de leur rapport, ces valeurs pouvant être alors comparées à la première valeur de seuil de déphasage S"1. Dans le cas o ces indices n'existent pas, en réponse négative au test de comparaison réalisé à l'étape 805, une boucle 806 de retour ramène le procédé à l'étape 801 pour
la suite d'échantillons suivants de rang n+1.
* Sur réponse positive à la comparaison réalisée à
l'étape 805, les indices inférieurs et supérieurs exis-
tant, cette étape 805 est suivie d'une étape 807 consis-
tant à rechercher le rang noté j du deuxième maximum
relatif corr(j) de la fonction d'intercorrélation.
En référence à la figure 8c, sur laquelle on a re-
présenté l'amplitude de la fonction d'intercorrélation en
fonction du temps, c'est-à-dire des échantillons succes-
sifs représentant cette fonction d'intercorrélation. On a
représenté le premier maximum correspondant à l'échan-
tillon i, soit corr(i), les valeurs atténuées de la valeur A et d'indice iinf et isup correspondantes, ainsi que le deuxième maximum d'indice j. La valeur de l'atténuation R correspond à la différence entre le maximum maximorum de
la fonction d'intercorrélation et ce deuxième maximum.
L'indice j du deuxième maximum de la fonction d'intercor-
rélation est recherché sur les intervalles [0;iinf[ et
]isup;ifin] -
L'étape 807 est alors suivie d'une étape 808 con-
sistant à calculer un paramètre de contraste gauche/droite Cg,d rapport entre la valeur maximale corr(i) et la valeur
de deuxième maximum corr(j). La valeur de contraste gau-
che/droite vérifie la relation: corr(i) g corr(j) L'étape 808 comprend également une comparaison de la valeur du paramètre de contraste Cg,d précité à une
deuxième valeur de seuil du déphasage, notée S"2. Sur ré-
ponse négative à la comparaison précitée, un retour par une boucle de retour est effectué à l'étape 801 pour la
suite d'échantillons suivante de rang n+1.
Au contraire, sur réponse positive à la comparai-
son de l'étape 808 précitée, les opérations précédentes successives à la comparaison du premier et du deuxième
rapport à la première valeur maximum de la fonction d'in-
tercorrélation, c'est-à-dire les étapes 805, 807 et 808,
sont répétées de façon à déterminer dans les rangs succes-
sifs le rang qui présente le plus d'occurrences. Ces opé-
rations sont réalisées, par exemple à une étape 809, o le résultat relatif à la valeur i du maximum de la fonction d'intercorrélation est rangé dans un tableau, et à une étape 810 o une analyse statistique est effectuée sur le nombre d'occurrences dans ce tableau. A l'étape 810, si une valeur i a une occurrence supérieure ou égale à une troisième valeur de seuil de déphasage S"3, alors, et en réponse positive à cette comparaison de supériorité, au
déphasage relatif des voies gauche et droite du canal au-
dionumérique est attribuée une valeur correspondant à
celle du rang qui présente le plus d'occurrences, c'est-à-
dire la valeur du rang i. Cette attribution est réalisée à
l'étape 811. Au contraire, si aucune occurrence n'est su-
périeure ou égale à la troisième valeur de seuil de dépha-
sage S"3, alors, une boucle 812 ramène à la suite d'échantillons suivante de rang n+l. Un justificatif du processus opératoire décrit en liaison avec les figures 8b
et 8c sera maintenant donné ci-après.
En ce qui concerne le calcul de la fonction d'in-
tercorrélation, celle-ci peut être estimée entre les si-
gnaux présents sur les voies gauche et droite par une moyenne temporelle vérifiant la relation: 1 N-k[-' r(k)= - y G(q).D(q + k) N-Ik q=O Dans cette relation, F(k) désigne la valeur de la fonction d'intercorrélation au point k, G(q) et D(q+k) désigne l'échantillon de la voie gauche respectivement droite de rang q et q+k correspondant. Dans cette relation, k varie
de 0 à N-i.
La complexité en temps de calcul de cet estimateur selon la relation précitée est proportionnelle à N2. Le calcul de la convolution circulaire par FFT complexe tel que dé- crit avec les étapes 801, 802 et 803 permet de ramener la
complexité de calcul à la valeur (2N).Log2(2N).
Pour un codage audionumérique de type MPEG1 LII transmis par un canal de radiodiffusion numérique, les longueurs d'observation et de calcul N et K peuvent toutes deux être égales à 32768, une valeur minimale étant égale
à 1024.
La valeur de seuil de calcul de déphasage S"1 est
comprise entre S"l e [2,100].
La valeur du deuxième seuil de calcul de déphasage
S"2 est comprise entre S"2 E [1,5].
La taille du tableau de résultats réalisé à l'étape 810 pour effectuer l'analyse statistique du rang i correspondant au maximum de la fonction d'intercorrélation
peut être 10 valeurs successives.
La valeur du troisième seuil de calcul de dépha-
sage S"3 peut par exemple être prise égale à 5.

Claims (16)

REVEND I CAT IONS
1. Procédé de contrôle de la qualité d'un signal audionumérique, caractérisé en ce que ce procédé consiste à détecter dans ce signal audionumérique l'un au moins des signaux parasites tels que brève coupure, sifflement, bourdonnement, déphasage relatif des voies gauche et
droite de ce signal audionumérique, ce qui permet d'engen-
drer un signal d'alarme en présence de l'un au moins
desdits signaux parasites.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que celui-ci consiste en outre à discriminer le mode
de transmission mono- ou stéréophonique de ce signal.
3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caracté-
risé en ce que, dans le but de la mise en oeuvre d'un con-
trôle de qualité globale dudit signal audionumérique,
celui-ci consiste, en combinaison, sur une fenêtre tempo-
relle glissante permettant l'observation d'une suite d'échantillons successifs dudit signal audionumérique:
- à décompter le nombre d'occurrences NM de si-
gnaux parasites de brève coupure pendant une durée TM d'observation de ce signal audionumérique et à comparer le nombre d'occurrences NM à une valeur de seuil SM;
- à décompter le nombre d'occurrences Ns de si-
gnaux parasites de sifflement pendant une durée Ts d'ob-
servation de ce signal audionumérique, et à comparer le nombre d'occurrences N3 à une valeur de seuil déterminée Ss; - à détecter, pendant une durée TD, la valeur de déphasage p et le nombre d'occurrences ND de ces valeurs
de déphasage sur un nombre déterminé D de calculs de dé-
phasage et à comparer la valeur de déphasage p calculée à une valeur de seuil SD déterminée;
- à décompter le nombre d'occurrences NB de si-
gnaux parasites de bourdonnement pendant une durée TB d'observation de ce signal audionumérique et à comparer le nombre d'occurrences NB à une valeur de seuil SB; - à émettre un signal d'alarme de dégradation de qualité de transmission dudit signal audionumérique sur
franchissement de l'une au moins des valeurs de seuil dé-
terminée par le nombre d'occurrences correspondant décomp-
té. 4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'étape consistant à émettre ledit signal d'alarme est conditionnée à un ordre de priorité desdits
franchissements.
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que des ordres de priorité décroissante sont alloués
aux franchissements par les nombres d'occurrences des si-
gnaux parasites de brève coupure, de sifflement, de dépha-
sage et de bourdonnement respectivement.
6. Procédé selon l'une des revendications 2 à 5,
caractérisé en ce que ladite étape consistant à discrimi-
ner le mode mono- ou stéréophonique du signal transmis consiste à détecter des changements subits et brefs de
contexte de mode mono- ou stéréophonique, ou réciproque-
ment, du signal transmis.
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'étape consistant à discriminer le mode de transmission mono- ou stéréophonique comprend, pour une transmission du signal audionumérique en mode mono- ou
stéréophonique, pour chaque suite d'échantillons succes-
sive de rang n: - une étape de calcul des énergies respectives des voies droite et gauche du canal de transmission; - une étape de calcul du rapport Mn des énergies droite et gauche; - une étape de calcul d'une variable binaire Cn de
contexte, à la variable binaire Cn étant attribuée la va-
leur 0 représentative d'un contexte de mode monophonique
si le rapport Mn des énergies est compris entre une pre-
mière et une deuxième valeur de seuil, et une valeur 1 re-
présentative d'un contexte de mode stéréophonique sinon;
- une étape de vérification du contexte consis-
tant, sur un nombre déterminé d'échantillons successifs, à calculer un cumul de la valeur des variables binaires Cn,
successives et à comparer la valeur de ce cumul à une va-
leur de référence, et sur comparaison de supériorité de ce cumul à cette valeur de référence, à attribuer au mode de
transmission le mode stéréophonique et le mode monophoni-
que sinon.
8. Procédé selon l'une des revendications précé-
dentes, caractérisé en ce que l'étape consistant à détec-
ter, dans ce signal audionumérique, un signal parasite tel qu'une brève coupure, consiste à détecter, sur une suite
d'échantillons successifs de ce signal numérique, une dé-
croissance rapide du niveau d'énergie de ce signal audio-
numérique vers une énergie nulle, révélant une absence de
réverbération de ce signal audionumérique.
9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'étape consistant à détecter, dans ce signal
audionumérique, un signal parasite tel qu'une brève cou-
pure comprend: - une étape consistant à déterminer séparément sur chaque voie stéréophonique, pour une pluralité de suites de N échantillons successifs, l'énergie moyenne En du si- gnal transporté par cette voie, n désignant le rang de chaque suite d'échantillons; - une étape consistant à comparer l'évolution de
l'énergie moyenne pour des suites de N échantillons suc-
cessifs, l'existence d'un signal parasite de coupure brève étant révélée si l'une au moins des énergies moyennes est nulle et si une ou plusieurs énergies moyennes voisines de cette énergie moyenne nulle sont supérieures à une valeur
de seuil déterminée.
10. Procédé selon l'une des revendications précé-
dentes, caractérisé en ce que l'étape consistant à détec-
ter, dans ce signal audionumérique, un signal parasite tel
qu'un sifflement, consiste à détecter dans ce signal au-
dionumérique une augmentation subite et transitoire de l'énergie spectrale de ce signal audionumérique dans une bande de fréquences dont la fréquence basse est comprise entre 4,5 kHz et 6,5 kHz et dont la fréquence haute peut
atteindre jusqu'à 20 kHz.
11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'étape consistant à détecter, dans ce signal audionumérique, un signal parasite tel qu'un sifflement comprend: - une étape consistant à calculer sur une suite d'échantillons du signal audionumérique la composition
spectrale de ce signal audionumérique définie comme la va-
leur Sn(i) de composantes fréquentielles en sous-bandes de
fréquence centrale fi et de largeur de bande 8f, n dési-
gnant le rang de la suite d'échantillons; - une étape consistant à calculer la valeur
moyenne de l'énergie En(sb) d'une plage desdites sous-
bandes pour la suite d'échantillons de rang n donné; - une étape de calcul d'une valeur de contraste auditif Cn,sb à partir de la valeur du rapport E,, (sb) R.(sb)=E () entre l'énergie En(sb) de cette plage pour E._s (sb)
la suite courante et pour une pluralité de suites précé-
dentes En-s(sb) d'échantillons, la valeur de contraste au-
ditif Cn,sb vérifiant la relation: R.n (sb) Cfsb R. (sb + i)
2.-(v -l1) -
i$-p,-{p-1),.. o,.,p-lp o Rn(sb+i), i = -v désignent la valeur du rapport pour les sous-bandes voisines de la même suite d'échantillons de rang n et du même spectre Sn;
- une étape de comparaison de la valeur de con-
traste auditif Cn,sb à une première valeur de seuil de sif-
flement S, Cnsb > Sl; - une étape de calcul d'un paramètre de proximité Pn,sb vérifiant la relation: R. (sb) Pn.,sb 1 k 1k i=)
- une étape de comparaison du paramètre de proxi-
mité Pn,sb à une deuxième valeur de seuil de sifflement S2, Pn,sb > S2, la présence d'un signal parasite de sifflement
étant révélée si les comparaisons de supériorité de la va-
leur de contraste auditif Cn,sb et du paramètre de proximi-
té Pn,sb sont toutes deux vérifiées.
12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce que celui-ci comprend en outre une étape de filtrage des composantes spectrales en sous-bandes non audibles à
l'oreille humaine.
13. Procédé selon l'une des revendications précé-
dentes, caractérisé en ce que l'étape consistant à détec-
ter, dans ce signal audionumérique, un signal parasite tel
qu'un bourdonnement consiste à détecter dans ce signal pa-
ls rasite un bruit rose dans une bande de fréquences comprise entre 0 et 1100 Hz et de niveau sensiblement constant dans
cette bande de fréquences.
14. Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'étape consistant à détecter, dans ce signal audionumérique, un signal parasite tel qu'un bourdonnement
comprend sur au moins une voie gauche ou droite de ce si-
gnal: - une étape consistant à calculer sur une suite d'échantillons du signal audionumérique la composition
spectrale de ce signal audionumérique définie comme la va-
leur Sn(i) de composantes fréquentielles en sous-bandes de fréquence centrale fi, n désignant le rang de la suite d'échantillons;
- à calculer, pour un nombre déterminé k de fré-
quences centrales fi du domaine des basses fréquences, un premier et un deuxième rapport des valeurs de composante fréquentielle en sous-bandes pour la suite d'échantillons S.n(i) courante et la suite d'échantillons précédente an S_(i) respectivement la suite d'échantillons courante et la suite d'échantillons suivante .. = S.n('); Sn', (i) - à comparer la valeur des premier et deuxième rapports à une première valeur de seuil de bourdonnement S'1; - à soumettre la comparaison des premier et deuxième rapports à un critère de proportion p/k du nombre p de comparaisons vérifiées par rapport à la totalité des k comparaisons effectuées pour les k fréquences centrales fi et, si ce critère de proportion est vérifié;
- à discriminer, parmi les valeurs Sn(i) de compo-
santes fréquentielles en sous-bandes, la valeur maximale
Sn(imax) des valeurs de composantes fréquentielles relati-
ves à la suite d'échantillons courante; - à calculer le rapport de ladite valeur maximale avec la valeur correspondant à l'index imax du spectre de S,, (ima,c")_ la suite précédente Sn- l(imax), Mi= -Sn(im), et à comparer la valeur de ce rapport à une deuxième valeur de seuil de bourdonnement S'2;
- à discriminer, sur au moins une voie de trans-
mission en mode stéréophonique du signal audionumérique, l'existence d'une comparaison de supériorité des premier et deuxième rapport i, n, et Pi,n à la première valeur de
seuil de bourdonnement S'I et l'existence d'une comparai-
son d'infériorité du rapport des valeurs maximales Mni à la deuxième valeur de seuil de bourdonnement S'2;
- à répéter les opérations précédentes et à mémo-
riser périodiquement sur une durée s déterminée une varia-
ble binaire de prédétection de l'existence d'un signal
parasite de bourdonnement, à la variable binaire de prédé-
tection étant attribuée la valeur 1 lorsque lesdits critè- res de comparaison de supériorité et d'infériorité sont satisfaits, et la valeur 0 sinon; - à décompter dans la durée s déterminée le nombre NVpd de la variable binaire de prédétection à la valeur 1 et à comparer ce nombre à une troisième valeur de seuil de
bourdonnement S'3, NVpd > S'3, la présence d'un signal pa-
rasite de bourdonnement étant révélée si la comparaison de
supériorité du nombre NVpd de la variable binaire de pré-
détection à cette troisième valeur de seuil de bourdonne-
ment est vérifiée.
15. Procédé selon l'une des revendications précé-
dentes, caractérisé en ce que l'étape consistant à détec-
ter, dans ce signal audionumérique, un signal parasite tel qu'un déphasage entre voies du signal numérique consiste: - à calculer la valeur de déphasage entre voies du
signal audionumérique à partir de la fonction d'intercor-
rélation du signal audionumérique présent sur chacune desdites voies; - à comparer la valeur de déphasage calculée à une
valeur de seuil.
16. Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que l'étape consistant à détecter, dans ce signal
audionumérique, un signal parasite tel qu'un déphasage re-
latif des voies gauche et droite du signal audionumérique comprend les étapes consistant: - à calculer sur un nombre d'échantillons donné,
la fonction d'intercorrélation entre le signal audionumé-
rique présent sur la voie gauche et sur la voie droite; - à déterminer le rang i de l'échantillon corr(i) correspondant à la valeur maximum corr(i) de cette fonc- tion d'intercorrélation; - à déterminer à partir d'une valeur d'atténuation A déterminée le rang atténué (iinf), (isup) des échantillons de la fonction d'intercorrélation distribués de part et
d'autre du rang de l'échantillon maximum corr(i) et cor-
respondant à une valeur atténuée corr(iinf), corr(isup) de la valeur A par rapport à la valeur maximum de la fonction d'intercorrélation; cor(i) - à calculer un premier rapport corr et un corffi (i) deuxième rapport cor(i) de la valeur maximum à la valeur corr(i5p) atténuée inférieure respectivement supérieure; - à comparer la valeur du premier et du deuxième rapport à une première valeur de seuil de déphasage S"1
et, sur comparaison d'égalité ou d'infériorité à cette va-
leur de seuil, le contraste du signal audionumérique entre voie de gauche et voie de droite étant significatif,
- à déterminer le rang (j) du deuxième maximum re-
latif corr(j) de la fonction d'intercorrélation; - à calculer un paramètre de contraste C, rapport du rang de valeur maximum et du rang de valeur de deuxième maximum de la fonction d'intercorrélation; - à comparer la valeur du paramètre de contraste C à une deuxième valeur de seuil de déphasage S"2, et sur
critère de comparaison de supériorité à cette deuxième va-
leur de seuil, - à répéter les opérations précédentes successives à la comparaison du premier et du deuxième rapport à la première valeur maximum de la fonction d'intercorrélation
et à déterminer dans les rangs successifs le rang qui pré-
sente le plus d'occurrence, au déphasage relatif des voies gauche et droite étant attribuée une valeur correspondant
à celle du rang qui présente le plus d'occurrence.
FR9904179A 1999-03-08 1999-04-02 Procede de controle de la qualite d'un signal audionumerique distribue Expired - Lifetime FR2790900B3 (fr)

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