FR2768350A1 - Fixation d'une chaussure sur un moyen de deplacement de la personne portant la chaussure, en particulier d'une chaussure sur une planche de glisse - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de fixation mâle (10') d'une chaussure sur un moyen de déplacement de la personne portant la chaussure, destiné à fixer la chaussure par sa semelle sur un dispositif de fixation femelle (14') adapté à être monté sur le moyen de déplacement et comportant un support (10') et au moins un élément de fixation (18) monté mobile sur le support (10') de manière à pouvoir venir en prise, par coopération de formes avec un moyen de fixation complémentaire (15') du dispositif de fixation femelle (14') dans une position de verrouillage dans laquelle chaque élément de fixation (18) dépasse des limites extérieures du support (10'), chaque élément de fixation (18) étant monté mobile entre une position de repos, dans laquelle il ne dépasse pas des limites extérieures (10') du support et la position de verrouillage.L'invention concerne également le dispositif de fixation femelle adapté à coopérer avec le dispositif de fixation mâle.Application : fixation d'une chaussure sur une planche de glisse.

Description

La présente invention a pour objet la fixation de chaussures sur un moyen de déplacement, en particulier une planche de glisse ou de surf des neiges (snowboard en anglais), et plus généralement des raquettes à neige, des patins à roulettes ou encore des pédales de vélo...

Le surf des neiges est un sport de glisse dans lequel le pratiquant a ses deux pieds positionnés en travers de l'axe longitudinal d'une planche.

II existe deux types de pratique correspondant à deux techniques différentes de fixation de chaque chaussure sur la planche.

La pratique du type alpin est effectuée de préférence sur les pistes damées avec une planche relevée simplement à l'avant. Les chaussures rigides de même construction que les chaussures de ski ou de randonnée sont fixées sur la planche par des cale-pieds en fil d'acier. Un levier avant permet de chausser ou de déchausser cette fixation rigide. La marche avec de telles chaussures rigides est aussi inconfortable qu'avec des chaussures de ski.

La pratique du type souple est effectuée de préférence sur neige souple poudreuse ou dans des espaces aménagés avec des tremplins divers permettant de réaliser des figures. Les chaussures souples ressemblant à des bottillons renforcés sont maintenues sur la planche par des fixations souples.

Celles-ci se composent de plusieurs sangles qui viennent maintenir la chaussure contre la planche et d'un appui arrière qui permet de transmettre le mouvement des jambes à la planche, notamment lors des appuis arriére.

C'est cette deuxième pratique qui rencontre le plus de succès car elle permet de marcher et surfer avec des chaussures confortables et offre plus de liberté et de sensations dans la neige souple et lors des figures.

Grâce à leur confort et leur souplesse, ces chaussures sont aussi utilisées après et avant la pratique du surf sur neige, pour marcher dans les stations de ski.

A cet égard, il est souhaitable de pouvoir chausser ou déchausser aisément et rapidement.

En particulier, le surf des neiges se pratique sans bâtons ; ainsi il faut absolument déchausser et pousser avec un pied si l'on veut avancer suivant un itinéraire dépourvu de pente. Ce cas est fréquent à l'approche des remontepentes ou sur certaines pistes. Mais le chaussage et le déchaussage des fixations alpines et souples traditionnelles n'est pas convenable car il faut se baisser pour manoeuvrer les leviers ou sangles de serrage.

Le surf des neiges se développant et s'ouvrant à un plus grand public, il est devenu nécessaire de trouver de nouvelles solutions pour faciliter le chaussage et le déchaussage.

Deux directions sont envisagées pour innover dans ce domaine:
- La première consiste à garder les chaussures actuelles et à perfectionner les fixations pour chausser et déchausser plus facilement. La demande de brevet international n" W095/33534 donne un exemple de fixation à chaussage et déchaussage rapide qui accepte les chaussures souples actuelles.

- La seconde consiste à modifier la chaussure pour l'adapter spécifiquement à une fixation moins volumineuse. Cet ensemble chaussure/fixation vise à faciliter le chaussage et le déchaussage. La chaussure est munie d'éléments d'accrochage venant s'emboîter dans des éléments de fixation solidaires de la planche à neige. On peut alors chausser debout sans avoir à se baisser. Le déchaussage est généralement obtenu en actionnant un dispositif de déverrouillage.

Les éléments d'accrochage solidaire de la chaussure peuvent être placés en dessous ou sur les coté de la semelle de la chaussure.

La demande de brevet international WO 95/09035 propose un dispositif où les éléments d'accrochage sont placés sous la semelle de la chaussure. Au chaussage, ces derniers s'enclenchent dans des mâchoires reliées à une embase solidaire de la planche à neige.

Un des inconvénients est que le chaussage s'effectue en "aveugle". En effet, les éléments d'accrochage n'étant pas visibles, il faut tâtonner pour trouver le positionnement correct de la chaussure et faire fonctionner le dispositif à mâchoires.

De plus, par neige collante, un sabot de neige vient se former sous la semelle, recouvrant les éléments d'accrochage et interdisant le verrouillage de la chaussure.

Enfin il est impossible de vérifier si les éléments d'accrochage sont totalement engagés dans les mâchoires car celles ci ne sont pas visibles.

Ainsi il arrive que l'on commence à glisser se croyant correctement fixé et qu'après quelques virages, les deux pieds ou, plus dangereusement un seul pied, vient à se détacher. La chute est alors assurée et les conséquences peuvent être graves.

Le brevet US 5,520,406 présente un dispositif avec des moyens d'accrochage dépassant sur les cotés et venant s'engager dans des moyens de fixation. Un cadre en fil tordu est fixé sous la chaussure de sorte que deux barres formant les moyens d'accrochage dépassent de chaque coté de celle-ci.

Lors du chaussage, par un mouvement de basculement latéral de la chaussure, une de ces barres vient se placer dans une encoche alors que l'autre vient coulisser sur une came et est bloquée par un loquet excentrique.

Ce systéme n'est pas satisfaisant car les barres latérales qui dépassent en permanence des deux cotés de la chaussure perturbent la marche lorsque la chaussure n'est pas engagée dans les moyens de fixation solidaires de la planche à neige, en venant cogner contre les barres de l'autre chaussure ou des obstacles naturels et s'accrocher à ceux-ci. De plus, elles rendent dangereuse la marche en travers d'une pente ou dans des escaliers car elles touchent le sol avant la semelle, ce qui diminue son adhérence. Enfin, elles nuisent à l'esthétique de la chaussure en dépassant de chaque coté. Ces inconvénients sont d'autant plus importants que l'on utilise ces chaussures non seulement pour évoluer sur les pistes mais aussi pour se déplacer dans la station. II est donc indispensable qu'aucun appendice ne dépasse de la semelle lors de la marche.

Le dispositif présenté dans la demande de brevet
EP-A2-0 680 775 possède des éléments d'accrochage mobiles, solidaires de la chaussure et venant se loger dans un élément de fixation.

Ce dernier se présente sous la forme d'un étrier en U. Chaque montant latéral comporte dans sa partie supérieure interne des surfaces inclinées et dans sa partie inférieure un orifice pouvant recevoir l'élément d'accrochage correspondant.

Les éléments d'accrochage mobiles et solidaires de la chaussure peuvent se rétracter temporairement dans la semelle. Un dispositif élastique les maintient au repos en position de verrouillage (position non rétractée).

Ainsi au chaussage les éléments d'accrochage, au contact des surfaces latérales inclinées des montants latéraux, se rétractent en comprimant le dispositif élastique. Ils ressortent lorsqu'ils se trouvent en face des orifices des montants latéraux, poussés par le dispositif élastique, et viennent bloquer la chaussure dans l'élément de fixation.

Pour déchausser, il faut actionner un dispositif de déverrouillage solidaire de la chaussure, qui rétracte temporairement les éléments d'accrochage et libère la chaussure de la fixation.

Là encore, ce dispositif n'est pas convenable car les éléments d'accrochage sont en permanence en position sortie lors de la marche et dépassent de la semelle.

D'après le document EP-A2-0 680 775, ils doivent d'ailleurs rester dans cette position sortie lors de la marche, en particulier pour que la chaussure soit en permanence prête à subir un nouveau chaussage. Pour diminuer le risque de rester accroché à des obstacles naturels, ce dispositif est obligé de mettre en oeuvre des saillies arrondies à l'arrière des éléments d'accrochage.

La présente invention vise à pallier les inconvénients susmentionnés.

Elle vise en particulier à assurer un chaussage et un déchaussage rapides et aisés, tout en évitant des appendices de part et d'autre de la semelle, qui pourraient gêner la marche.

La présente invention propose pour ce faire, suivant un premier aspect, un dispositif de fixation mâle d'une chaussure sur un moyen de déplacement de la personne portant la chaussure, destiné à fixer la chaussure par sa semelle sur un dispositif de fixation femelle adapté à être monté sur le moyen de déplacement et comportant un support et au moins élément de fixation monté mobile sur le support de manière à pouvoir venir en prise, par coopération de formes, avec un moyen de fixation complémentaire du dispositif de fixation femelle dans une position de verrouillage dans laquelle chaque élément de fixation dépasse des limites extérieures du support, caractérisé en ce que chaque élément de fixation est monté mobile entre une position de repos, dans laquelle il ne dépasse pas des limites extérieures du support, et la position de verrouillage.

Grâce à ces dispositions, les objectifs précités sont atteints car, lors de la marche le ou les éléments de fixation (d'accrochage) sont en position escamotée (de repos) et ne dépassent pas du support et donc de la semelle de la chaussure sur laquelle ils sont montés. Ainsi, après la pratique (ou lorsque l'on veut marcher pour prendre un téléphérique, par exemple) la marche devient aussi facile qu'avec une chaussure standard.

Un tel dispositif de fixation mâle pourra d'ailleurs être mis en oeuvre avec un dispositif de fixation femelle conventionnel, tel que celui décrit dans le document EP-0 680 775 précité, en particulier en combinaison avec un dispositif de fixation de l'extrémité avant de la chaussure également décrit dans ce document.

De préférence chaque élément de fixation comporte un disque à méplat monté mobile en rotation sur le support, le méplat étant, en position de repos, à fleur avec les limites extérieures du support, tandis qu'en position de verrouillage, un tronçon du disque fait saillie de ces limites extérieures.

Le ou les tronçons de disque en saillie, en position de verrouillage, offrent une surface de prise nettement plus importante que les ergots décrits dans le document EP-0 680 775 précité. Ils sont donc aussi bien visibles, ce qui permet d'engager aisément le dispositif de fixation mâle dans le dispositif de fixation femelle correspondant.

Dans une forme de réalisation permettant, avantageusement, un passage aisé des éléments de fixation vers la position de repos, chaque élément de fixation est sollicité vers sa position de repos par un ressort et le dispositif comporte en outre un systéme de commande biposition adapté, dans l'une de ses positions, à retenir chaque élément de fixation en position de verrouillage.

Ainsi, avant le chaussage, il suffit d'actionner le dispositif qui commande la sortie et la rétraction des éléments de fixation et d'engager les éléments de fixation dans des éléments de fixation correspondants du dispositif de fixation femelle.

Après la pratique, ou lorsque l'on veut marcher pour prendre un téléphérique par exemple, il suffit d'actionner à nouveau ce dispositif pour commander la rétraction des éléments de fixation dans le support et donc dans la semelle de la chaussure sur laquelle il est monté.

A l'inverse, il est bien entendu possible d'amener chaque élément de fixation vers la position de verrouillage au moyen d'un ressort et de le retenir en position de repos au moyen d'un dispositif de commande biposition
Dans un mode de réalisation préféré, l'escamotage et la sortie des éléments de fixation ne sont pas commandés par un dispositif de commande biposition mais automatiquement lorsque l'on engage la chaussure dans un dispositif de fixation femelle. Ainsi, dès que la chaussure est hors du dispositif de fixation femelle, les éléments de fixation s'escamotent automatiquement et ne perturbent pas la marche.

Pour ce faire, le support comporte un élément de fixation coulissant le traversant transversalement de part en part, cet élément de fixation présentant au moins un appendice latéral monté coulissant entre deux surfaces de butée, avec interposition d'un ressort entre l'une des surface des butée et l'appendice, de telle sorte qu'en position de repos, I'appendice soit en butée contre l'autre surface de butée et qu'en position de verrouillage, une partie de l'élément de fixation fasse saillie d'un côté des limites extérieures du support et dégage une surface de fixation par coopération de formes, de l'autre côté du support.

Selon un second aspect, la présente invention propose également un dispositif de fixation femelle adapté à coopérer avec un dispositif de fixation mâle tel que défini ci-dessus et destiné à être monté sur un moyen de déplacement, le dispositif de fixation mâle ayant ou formant un moyen de fixation de chaque côté du support, caractérisé en ce que le dispositif de fixation femelle comporte un embase présentant, d'un côté, un prolongement formant avec l'embase une structure de retenue en forme de U et, de l'autre côté, un levier de verrouillage monté pivotant sur l'embase et sollicité élastiquement vers une position de verrouillage dans laquelle il bute contre l'embase, le levier de verrouillage présentant dans cette position de verrouillage une surface de verrouillage sensiblement parallèle à l'embase.

Pour déchausser, il suffit d'actionner le levier de verrouillage solidaire du dispositif de fixation femelle, qui libére ainsi les éléments de fixation.

Selon des dispositions préférées, éventuellement combinées et relatives à ce second aspect:
- deux pattes de guidage font saillie de l'embase, de part et d'autre du levier de verrouillage, ces pattes de guidage présentant chacune une surface adaptée à guider le dispositif de fixation mâle pendant son assujettissement au dispositif de fixation femelle et le levier de verrouillage présente une surface de basculement adaptée à coopérer avec le dispositif de fixation mâle, pendant l'assujettissement de ce dernier sur le dispositif femelle pour repousser le levier de verrouillage vers sa position de déverrouillage avant que le dispositif de fixation mâle soit complètement introduit dans le dispositif de fixation femelle;
- le dispositif mâle comporte deux disques à méplat et la branche de la structure en forme de U parallèle à l'embase et la surface de verrouillage du levier sont adaptées, en position de verrouillage des disques à méplat et du dispositif de fixation mâle sur le dispositif de fixation femelle, à venir en contact, chacune, avec une surface supérieure d'un disque à méplat.

- le dispositif de fixation mâle comporte un élément de fixation coulissant tel que décrit ci-dessus et la branche de la structure en forme de U parallèle à l'embase est agencée de telle sorte à pouvoir actionner en coulissement l'élément de fixation coulissant du dispositif de fixation mâle lors de l'opération d'assujettissement de ce demier au dispositif de fixation femelle et à venir au contact de la surface dégagée par l'élément de fixation coulissant afin de bloquer le support du dispositif de fixation mâle entre elle et l'embase en position de verrouillage du dispositif de fixation mâle sur le dispositif de fixation femelle, tandis que la surface de verrouillage du levier de verrouillage est agencée de telle sorte à venir au contact d'une surface supérieure de la partie de l'élément coulissant faisant saillie du support dans la position de verrouillage, pour retenir cette partie entre la surface de verrouillage du levier de verrouillage et l'embase;
- le levier de verrouillage vient, dans sa position de verrouillage, en butée contre un montant qui fait saillie de l'embase de façon à venir en contact avec une surface inférieure de l'élément de fixation correspondant dans la position de verrouillage;
Selon un troisième aspect, la présente invention propose un dispositif de fixation femelle destiné à être monté sur un moyen de déplacement et adapté à coopérer avec un dispositif de fixation mâle ayant un élément de fixation coulissant tel que défini cidessus et formant un moyen de fixation de chaque côté du support, caractérisé en ce que le dispositif de fixation femelle comporte une embase d'un côté de laquelle fait saillie un montant dans lequel est ménagée une ouverture adaptée à recevoir la partie de l'élément de fixation coulissant faisant saillie du support dans la position de verrouillage et un levier de verrouillage est monté pivotant de l'autre côté de embase, ce levier comportant une excroissance adaptée à actionner en coulissement l'élément de fixation coulissant lors du pivotement du levier vers une position de verrouillage du levier et à venir en regard de la surface dégagée par l'élément de fixation coulissant dans ladite position de verrouillage de manière à retenir le support entre elle et l'embase dans cette position de verrouillage, et une extrémité libre présentant des moyens d'encliquetage élastique sur des moyens d'encliquetage complémentaires faisant saillie de l'embase, dans la position de verrouillage du levier.

Comme on peut le voir, L'ensemble des dispositifs de fixation de la présente invention, qu'ils soient mâles ou femelles, sont de constitution particulièrement simple et donc fiable.

La présente invention propose encore un ensemble combinant un dispositif de fixation mâle ainsi qu'un dispositif de fixation femelle tels qu'également définis cidessus.

Elle propose par ailleurs une chaussure destinée à être fixée à une planche de glisse et équipée d'un dispositif de fixation mâle tel que défini cidessus.

Selon des dispositions préférées relatives à cette chaussure:
- la semelle de la chaussure comporte un logement de réception du dispositif de fixation mâle et ce dispositif de fixation mâle est fixé de façon amovible à la chaussure;
- le dispositif de fixation mâle est réalisé d'un seul tenant avec la semelle de la chaussure;
- le dispositif de commande biposition comporte, pour chaque élément de fixation, un câble, attaché par l'une de ses extrémités à l'élément fixation correspondant et à son autre extrémité, à un levier monté pivotant sur la tige de la chaussure entre une position correspondant à la position de repos et une position correspondant à la position de verrouillage, le câble passant dans un passage ménagé dans la semelle de la chaussure.

Elle propose enfin une planche de glisse sur laquelle est monté un dispositif de fixation femelle tel que défini cidessus.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre en référence aux dessins annexés illustrant, à titre d'exemple non limitatif, comment l'invention peut être réalisée et sur lesquels:
la figure 1 est une vue en perspective d'une planche à neige avec chaussures et fixations selon l'invention;
la figure 2a est une vue explosée en perspective d'un exemple de chaussure avec un dispositif de fixation mâle selon l'invention;
la figure 2b est une vue en perspective d'un exemple de dispositif de fixation femelle selon l'invention;
les figures 3a, 3b, 3c sont des vues en coupe transversale partielle décrivant le mouvement de chaussage d'une chaussure munie du dispositif de fixation de la figure 2 a sur l'embase de la figure 2b;
la figure 4a est une vue en perspective montrant un dispositif de fixation mâle selon un mode de réalisation de l'invention;
les figures 4b et 4c sont des vues en coupe perpendiculaire au plan formé par les axes XX et YY de la figure 4a, montrant les éléments de fixation en position de repos et de verrouillage;
la figure 5a est une vue en élévation d'une chaussure de la figure 1, montrant un exemple de dispositif à levier biposition de commande des éléments de fixation;
la figure 5b est une vue en coupe selon A-A de la chaussure de la figure Sa;
la figure 6a est une vue en perspective montrant un mode de réalisation préféré du dispositif de fixation mâle de la présente invention, en position de repos;
la figure 6b est une vue en coupe selon le plan formé par x-x et y-y de la figure 6a montrant l'élément de fixation coulissant en position escamotée;
la figure 6 c est une vue en coupe selon le plan formé par x-x et y-y de la figure 6 a, montrant l'élément de fixation coulissant en position de verrouillage;
les figures 7a, 7b, 7c et 7d sont des vues en coupe transversale décrivant le mouvement de chaussage du support de la figure 6a sur une embase du type de celle illustrée sur la figure 2b;
les figures 8a, 8b et 8c sont des vues en coupe décrivant le mouvement de chaussage du support de la figure 6a sur une embase conforme à une variante de la présente invention.

Une planche de glisse 1 est représentée en vue de dessus sur la figure 1. Des chaussures gauche 2 et droite 3 sont chacune maintenues par rapport à la surface de la planche de glisse 1 par des fixations 4 décrites par la suite.

Pour des raison de commodité, I'utilisateur de la planche n'est pas représenté sur les figures.

Selon le mode de réalisation choisi et représenté en figure 2a, une chaussure 2, 3 se compose d'une semelle 8 et d'une tige 7, L'avant étant repéré 5 et l'arrière 6. L'axe xx représente l'axe principal et l'axe yy représente l'axe transversal de la chaussure 2, 3. Un support en forme de cassette 10 vient se fixer dans un logement 9 de la semelle 8 prévu à cet effet au milieu de la semelle. La cassette 10 peut être fixée par l'intermédiaire de vis prises dans des inserts filetés de la semelle, ce qui permet de la remplacer aisément, mais elle peut aussi être fixée de manière inamovible en l'incluant, par exemple, lors de l'injection de la semelle.

La figure 2b est une vue en perspective d'un dispositif de fixation femelle 4. Elle se compose d'une embase 14 destinée à être fixée à la planche à neige 1 et munie, d'un côté, d'un prolongement 12 formant, avec l'embase 14 une structure en forme de U et, de l'autre côté, d'un levier de verrouillage 15 monté pivotant sur l'embase 14 et sollicité élastiquement vers une position de verrouillage dans laquelle il bute contre l'embase 14.

Le levier de verrouillage 15 présente dans cette position de verrouillage, une surface sensiblement parallèle à l'embase 14.

Deux pattes de guidage 13 et 13' font saillie de embase 16, de part et d'autre du levier de verrouillage 15 et présentent des surfaces 131 et 131' adaptées à guider le dispositif de fixation mâle 10 pendant son assujetissement au dispositif de fixation femelle 4.

Les figures 3a, 3b et 3c sont des vues en coupe transversale décrivant le mouvement de chaussage.

On peut remarquer sur la figure 3a que la cassette 10 est intégrée dans la semelle 8 et ne dépasse ni sur les cotées ni dessous. Seule deux éléments de fixation Il et 11' solidaires de la cassette 10 dépassent de chaque coté de la chaussure 2, 3. En fait, la cassette 10 a ici la largeur de la semelle 8.

Les éléments 11 et 11' coopèrent avec le prolongement 12 formant élément de retenue et le levier de verrouillage 15 forme dispositif de verrouillageléverrouillage.

Lors du chaussage ( fig. 3a), on introduit la cassette 10 dans l'embase 14 en inclinant légèrement la chaussure 2, 3 latéralement.

En exerçant une poussée vers la bas (fig. 3b), la cassette 10 glisse sur l'embase 14 de sorte que l'élément de fixation ou d'accrochage 11 s'engage sous l'élément de retenue 12. De l'autre coté, la cassette 10 glisse sur les surfaces 131 et 131' et vient buter contre le dispositif de verrouillagedeverrouillage et repousse le levier de verrouillage 15.

En figure 3c, la cassette 10 est parfaitement maintenue dans le dispositif de fixation femelle 4 car, d'un coté, I'élément d'accrochage Il i est pris sous l'élément de retenue 12 et de l'autre, I'élément de fixation ou d'accrochage 11' est bloqué par le levier de verrouillage 15.

Pour déchausser, il suffit d'actionner le levier 15 en poussant une excroissance 16 du levier 15, ce qui le fait pivoter et libère l'élément d'accrochage 11'. En faisant pivoter latéralement la chaussure 2, 3 dans le sens inverse du chaussage, I'élément d'accrochage 11 se libère de l'élément de retenue 12.

La figure 4a est une vue en perspective de la cassette 10 qui comporte deux éléments d'accrochage 11 (respectivement 11'), représentés ici en position de verrouillage et pivotant autour d'un axe XX (respectivement W) et solidaires de la cassette 10. Les éléments d'accrochage 11 (resp. Il'), ici des disques à méplat, dépassent de part et d'autre de la cassette 10 et donc de la semelle 8 de la chaussure 2, 3. Dans leur position de verrouillage, les éléments d'accrochage 11 et 11' sont donc visibles. Ces éléments de fixation 11, 11' font saillie en pivotant selon les axes XX, YY qui sont perpendiculaires au plan formé par x-x et y-y sur la figure 2a.

On pourrait bien sûr aussi envisager de faire pivoter les éléments de fixation 11 et 11' selon des axes parallèles à x-x.

De même, on pourrait faire se translater les éléments de fixation 11 et 11' suivant y-y au lieu de les faire pivoter.

Les figures 4b et 4c sont des vues en coupe selon un plan perpendiculaire à XX et YY, coupant en deux la cassette 10 représentée en figure 4a. Sur la figure 4b, les éléments d'accrochage Il et 11' sont représentés en position de verrouillage. Ils dépassent de la cassette 10 et peuvent aisément être engagés d'un côté, sous le prolongement 12 et, de l'autre, dans le levier de verrouillage 15. Les éléments d'accrochage 11 et 11' sont reliés à un câble 123 qui les maintient dans cette position. Des dispositifs élastiques (ressorts) 121 et 122 entraînent en rotation les éléments d'accrochage 11 et 11' vers leur position de repos.

Sur la figure 4c, les éléments d'accrochage Il et 11' ont pivoté selon les axes XX et YY, sollicités par les dispositif élastiques 121 et 122, et sont représentés en position de repos. Ils viennent se ranger dans leurs logements, de sorte que rien ne dépasse de la cassette 10. La commande de pivotement est représentée sur les dessins par un câble, mais d'autres solutions techniques peuvent être envisagé par l'homme du métier (crémaillère...).

Sur les figures 5a et 5b, à l'arrière 6 de la chaussure 2, 3 est représenté un dispositif de levier biposition 17 qui commande le mouvement du câble 123 et donc des éléments d'accrochage de la chaussure. En position I du levier, les éléments d'accrochage 11, 11' sont en position de verrouillage et en position Il du levier 17, les éléments d'accrochage 11, 11' sont en position de repos. Le levier 17 est ici représenté sur l'arrière 6 de la chaussure, mais il pourrait être placé aussi sur les côtés de la chaussure ou sur l'avant.

Les figures 6a, 6b et 6c représentent un mode de réalisation préféré de la cassette.

La figure 6a est une vue en perspective d'une cassette 10' qui comporte un élément de fixation coulissant 18 qui traverse de part en part le support formant cassette 10' et peut coulisser suivant l'axe y-y.

La figure 6b est une vue en coupe de la cassette 10' représentée en figure 6a suivant un plan passant par xx et yy. L'élément de fixation coulissant 18 comporte deux appendices latéraux 181 (respectivement 181') coulissant entre deux surfaces de butées 101,102 (respectivement 101', 102') avec une interposition d'un ressort 19 (respectivement 19') entre la surface de butée 102 (respectivement 102') et l'appendice 181 (respectivement 181'), de telle sorte qu'en position de repos, I'appendice 181 (respectivement 181') soit en butée contre la surface de butée 101 (respectivement 101'). Ainsi l'élément coulissant 18 ne dépasse pas des limites extérieures du support 10'.

En position de verrouillage (figure 6 c), I'élément coulissant 18 peut coulisser si on exerce sur lui une force transversale suivant la flèche F et fait alors saillie d'un côté des limites extérieures du support 10' et dégage, de l'autre, une surface de fixation 103 solidaire du support 10'.

Le fonctionnement apparaîtra plus clairement sur les figures 7a, 7b, 7c et 7d qui représentent des vues en coupe transversale de l'ensemble cassette 10' et dispositif de fixation 4' similaire à celui représenté en figure 2b.

Sur la figure 7a, L1 représente la largeur selon yy de la cassette 10' et de l'élément de fixation coulissant 18 et L2 représente la largeur selon yy de la surface de fixation 103. L3 représente la largeur intérieure de embase 14' et L4 représente la largeur de l'élément de retenue 12'. Le rapport entre ces dimensions est tel que LI = L3 et L2 = glisse sur l'embase 14' d'un coté et sur les surfaces de guidage des pattes de l'autre, pattes dont une seule est visible et porte le repère 130.

En exerçant une poussée vers la bas (fig. 7c), la cassette 10' glisse sur l'embase 14' et sur les surfaces de guidage de sorte que la surface de fixation 103 s'engage sous l'élément de retenue 12', qui dans le même temps, fait coulisser l'élément de fixation coulissant 18 en bandant les dispositifs élastiques 19, 19'. Ainsi, I'élément coulissant 18 fait saillie de l'autre coté de la cassette 10'. II vient buter contre le levier de verrouillage 15' et le repousse.

En figure 7d, la cassette est parfaitement maintenue dans le dispositif de fixation femelle 4', car, d'un coté, la surface de fixation 103 est prise sous le moyen de retenue 12' et de l'autre, I'élément coulissant 18 est emprisonné sous le levier de verrouillage 15'.

Pour déchausser, il suffit d'actionner l'excroissance 16' du levier de verrouillage 15', ce qui le fait pivoter et libère la partie de l'élément coulissant 18 faisant saillie. Dans un mouvement de basculement de la chaussure 2, 3 inverse à celui du chaussage, on vient dégager la surface de fixation 103 de l'élément de retenue 12'. Les dispositifs élastiques 19,19' font coulisser l'élément de fixation coulissant 18 jusqu'à la position repos où il ne dépasse plus des limites extérieures du support 10'.

Ainsi plus rien ne dépasse de la semelle 8 et la marche devient aussi facile qu'avec une chaussure standard.

Les figures 8a, 8b et 8c sont des vues en coupe décrivant le mouvement de chaussage d'un autre mode de réalisation de l'invention.

Sur la figure 8a, on peut voir que la cassette 10' décrite en référence aux figures 6a à 6c est au-dessus d'une embase 14" qui comporte deux montants 41 et 42, le premier comportant une ouverture 30 et le second, un levier de verrouillage 31 monté pivotant. La largeur L1 de la cassette 10' est sensiblement égale à la largeur L2, distance entre les montant 41 et 42 de l'embase 14".

Au chaussage, on introduit par un mouvement vertical vers le bas la cassette 10' dans l'embase 14" (Figure 8b).

Puis, on actionne le levier de verrouillage 31 qui comporte une excroissance 311 qui vient s'appuyer contre l'élément de fixation coulissant 18.

Par cette action, ce demier coulisse et fait saillie de l'autre coté de la cassette 10' en pénétrant dans l'ouverture 30.

Lorsque le levier de verrouillage 31 vient terminer sa rotation contre le montant 42, la cassette 10' est parfaitement maintenue dans l'embase 14" car, d'un coté, I'élément de fixation coulissant 18 est pris dans l'ouverture 30 et, de l'autre, I'excroissance 311 retient la cassette 10'.

Un dispositif d'encliquetage élastique 43, 43' est prévu pour maintenir le levier de verrouillage 31 dans cette position.

Pour déchausser, il suffit de repousser le levier de verrouillage 31 ce qui libère l'élément de fixation coulissant 18 de l'ouverture 30 et libère la cassette 10'.

Le mouvement du levier de verrouillage 31 peut être soit manuel soit automatique.

Bien entendu, la présente invention ne se limite nullement aux modes de réalisation choisis et représentés, mais englobe toute variante à la portée de l'homme du métier.

En particulier, le dispositif de fixation femelle pourra, pour l'assujettissement du dispositif de fixation mâle, comporter de chaque côté un levier de verrouillage.

Par ailleurs, dans le cas du mode de réalisation préféré mettant en oeuvre un élément de fixation coulissant, celui-ci peut être ramené vers sa position de repos sous l'effet de la gravité, par un agencement approprié de celuici, et non plus sous l'effet de ressorts.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de fixation mâle d'une chaussure sur un moyen de déplacement de la personne portant la chaussure (2, 3), destiné à fixer la chaussure (2, 3) par sa semelle (8) sur un dispositif de fixation femelle adapté à être monté sur le moyen de déplacement et comportant un support (10; 10') et au moins un élément de fixation monté mobile sur le support (10 ; 10') de manière à pouvoir venir en prise, par coopération de formes, avec un moyen de fixation complémentaire du dispositif de fixation femelle dans une position de verrouillage dans laquelle chaque élément de fixation dépasse des limites extérieures du support (10 ; 10'), caractérisé en ce que chaque élément de fixation est monté mobile entre une position de repos, dans laquelle il ne dépasse pas des limites extérieures du support (10 ; 10') et la position de verrouillage.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque élément de fixation comporte un disque à méplat (11, 11') monté mobile en rotation sur le support (10), le méplat étant, en position de repos, à fleur avec les limites extérieures du support (10), tandis qu'en position de verrouillage, un tronçon du disque fait saillie de ces limites extérieures.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque élément de fixation (11,11') est sollicité vers sa position de repos par un ressort (121, 122) et en ce que le dispositif comporte en outre un système de commande biposition (17) adapté, dans l'une de ses positions, à retenir chaque élément de fixation en position de verrouillage.

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le support (10') comporte un élément de fixation coulissant (18) le traversant transversalement de part en part, cet élément de fixation coulissant (18) présentant au moins un appendice latéral (181, 181') monté coulissant entre deux surfaces de butée (101, 102, 101', 102'), avec interposition d'un ressort (19,19') entre l'une des surface de butée et l'appendice (181, 181'), de telle sorte qu'en position de repos, I'appendice (181, 181') soit en butée contre

L'autre surface de butée et qu'en position de verrouillage, une partie de l'élément de fixation (18) fasse saillie d'un côté des limites extérieures du support (10') et dégage une surface de fixation (103) par coopération de formes de l'autre côté du support (10').

5. Dispositif de fixation femelle adapté à coopérer avec un dispositif de fixation mâle selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 et destiné à être monté sur un moyen de déplacement, le dispositif de fixation mâle ayant ou formant un moyen de fixation de chaque côté du support, caractérisé en ce qu'il comporte une embase (14, 14') présentant, d'un côté, un prolongement (12, 12') formant avec l'embase (14, 14'), une structure de retenue en forme de U et, de l'autre côté, un levier de verrouillage (15, 15') monté pivotant sur l'embase (14, 14') et sollicité élastiquement vers une position de verrouillage dans laquelle il bute contre l'embase, le levier de verrouillage présentant dans cette position de verrouillage une surface de verrouillage sensiblement parallèle à l'embase (14, 14').

6. Dispositif femelle selon la revendication 5, caractérisé en ce que deux pattes de guidage (13, 13'; 130) font saillie de embase, de part et d'autre du levier de verrouillage (15, 15'), ces pattes de guidage (13,13'; 130) présentant chacune une surface adaptée à guider le dispositif de fixation mâle pendant son assujettissement au dispositif de fixation femelle et en ce que le levier de verrouillage (15, 15') présente une surface de basculement adaptée à coopérer avec le dispositif de fixation mâle, pendant l'assujettissement de ce dernier sur le dispositif femelle pour repousser le levier de verrouillage vers sa position de déverrouillage avant que le dispositif de fixation mâle ne soit complètement introduit dans le dispositif de fixation femelle.

7. Dispositif femelle selon la revendication 5 ou 6, le dispositif mâle comportant deux disques à méplat (11, 11') conformes à la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que la branche de la structure en forme de U parallèle à l'embase et la surface de verrouillage du levier sont adaptées, en position de verrouillage des disques à méplat et du dispositif de fixation mâle sur le dispositif de fixation femelle, à venir en contact, chacune, avec une surface supérieure d'un disque à méplat (11, 11').

8. Dispositif femelle selon la revendication 5 ou 6, le dispositif de fixation mâle comportant un élément de fixation coulissant (18) conforme à la revendication 4, caractérisé en ce que la branche de la structure en forme de U parallèle à l'embase est agencée de telle sorte à pouvoir actionner en coulissement l'élément de fixation coulissant (18) du dispositif de fixation mâle lors de l'opération d'assujettissement de ce dernier au dispositif de fixation femelle et à venir au contact de la surface (103) dégagée par l'élément de fixation coulissant (18) afin de bloquer le support du dispositif de fixation mâle entre elle et l'embase (14') en position de verrouillage du dispositif de fixation mâle sur le dispositif de fixation femelle, tandis que la surface de verrouillage du levier de verrouillage (15') est agencée de telle sorte à venir au contact d'une surface supérieure de la partie de l'élément de fixation coulissant (18) faisant saillie du support dans la position de verrouillage, pour retenir cette partie entre la surface de verrouillage du levier de verrouillage et l'embase (14').

9. Dispositif femelle suivant l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que le levier de verrouillage (15, 15') vient, dans sa position de verrouillage, en butée contre un montant qui fait saillie de l'embase (14, 14') de façon à venir en contact avec une surface inférieure de l'élément de fixation correspondant dans la position de verrouillage.

10. Dispositif de fixation femelle adapté à coopérer avec un dispositif de fixation mâle selon la revendication 4 et destiné à être monté sur un moyen de déplacement, le dispositif de fixation mâle formant un moyen de fixation de chaque côté du support (10'), caractérisé en ce qu'il comporte une embase (14") d'un côté de laquelle fait saillie un montant (41) dans lequel est ménagée une ouverture (30) adaptée à recevoir la partie de l'élément de fixation coulissant (18) faisant saillie du support (10') dans la position de verrouillage et en ce qu'un levier de verrouillage (31) est monté pivotant de l'autre côté de l'embase (14") et sur celle-ci, ce levier comportant une excroissance (311) adaptée à actionner en coulissement l'élément de fixation coulissant (18) lors du pivotement du levier (31) vers une position de verrouillage du levier (31) et à venir en contact avec la surface dégagée par l'élément de fixation coulissant (18) dans ladite position de verrouillage, de manière à retenir le support (10') entre elle et embase (14") dans cette position de verrouillage et une extrémité libre présentant des moyens d'encliquetage élastique (43) sur des moyens d'encliquetage complémentaires (43') faisant saillie de l'embase (14"), dans la position de verrouillage du levier (31).

11. Ensemble de fixation d'une chaussure sur un moyen de déplacement, comportant un dispositif de fixation mâle selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 et un dispositif de fixation femelle selon l'une quelconque des revendications 5 à 7 et 9 ou un dispositif de fixation mâle selon la revendication 4 et un dispositif de fixation femelle selon l'une quelconque des revendications 5 et 8 à 10.

12. Chaussure pour planche de glisse, équipée d'un dispositif de fixation mâle selon l'une quelconque des revendications I à 4, chaque élément de fixation dépassant des limites extérieures de la semelle dans la position de verrouillage.

13. Chaussure suivant la revendication 12, caractérisée en ce que la semelle de la chaussure comporte un logement de réception du dispositif de fixation mâle et en ce que ce dispositif de fixation mâle est fixé de façon amovible à la chaussure.

14. Chaussure selon la revendication 12, caractérisée en ce que le dispositif de fixation mâle est réalisé d'un seul tenant avec la semelle de la chaussure.

15. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 12 à

14, la revendication 12 dépendant de la revendication 3, caractérisé en ce que le dispositif de commande biposition comporte, pour chaque élément de fixation, un câble, attaché par l'une de ses extrémités à l'élément de fixation correspondant et, à son autre extrémité, à un levier monté pivotant sur la tige de la chaussure entre une position correspondant à la position de repos et une position correspondant à la position de verrouillage, le câble passant dans un passage ménagé dans la semelle de la chaussure.

16. Planche de glisse comportant un dispositif de fixation femelle selon l'une quelconque des revendications 5 à 10.