FR2750282A1 - Telephone mobile - Google Patents

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FR2750282A1
FR2750282A1 FR9607821A FR9607821A FR2750282A1 FR 2750282 A1 FR2750282 A1 FR 2750282A1 FR 9607821 A FR9607821 A FR 9607821A FR 9607821 A FR9607821 A FR 9607821A FR 2750282 A1 FR2750282 A1 FR 2750282A1
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handset
telephone
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battery
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Joel Courtois
Frederic Amiel
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ISEP RECH CONSEIL
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ISEP RECH CONSEIL
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Abstract

L'invention concerne un téléphone mobile muni d'une carte à puce porteuse d'unités prépayées. La carte est introduite dans un boîtier (3) électronique placé en position intermédiaire entre le combiné (2) et la batterie (3). La gestion des décomptes d'unités est effectuée par mesure du courant d'alimentation du combiné, par détection des périodes de conversation, et par coupure de l'alimentation électrique du combiné lorsque le solde d'unités prépayées est nul.

Description

TELEPHONE MOBILE
La présente invention a pour objet un téléphone mobile, c'est à dire en pratique sans fil, qu'on peut utiliser dans la rue, en voiture, ou chez soi, et dont une autre caractéristique est de se prêter à la location.
On connaît les téléphones mobiles qui sont munis d'un combiné avec, en face avant, des boutons de commande et généralement un écran, un microphone un haut-parleur et une batterie. En respectant un protocole de communication, il est possible avec un tel appareil d'entrer en contact avec une des bornes relais d'un réseau appartenant à un opérateur de communications publiques, de se faire reconnaître, et d'entrer par la suite en relation avec un correspondant. L'opérateur mesure, pendant la durée de la conversation, la distance qui sépare les deux interlocuteurs ainsi que la durée de la conversation afin d'établir une facturation du service ainsi rendu.
Pour la location de tels téléphones mobiles, les petites entreprises intéressées, chauffeurs de taxi, loueurs de voiture, n'ont d'autre possibilité que de souscrire un abonnement à leur nom auprès de l'opérateur et de faire payer forfaitairement les communications passées par leur client au moyen d'un téléphone mobile qu'elles leur prêtent. Ce système présente cependant l'inconvénient qu'en cas de vol du téléphone mobile, on ne peut pas arrêter facilement la consommation de service téléphonique, notamment si le téléphone mobile n'est pas muni d'un système avec code d'identification (PIN).
On connaît par ailleurs dans le domaine de la téléphonie publique le débit d'unités téléphoniques au prorata de la distance et de la durée d'une conversation téléphonique initiée à partir d'une cabine de téléphone public.
La combinaison de ces deux systèmes a déjà été effectuée et a provoqué la modification du système interne du combiné pour y inclure une mémoire, rechargeable, munie d'unités téléphoniques que l'utilisateur peut consommer en accédant ainsi à une mesure réaliste du coût de sa consommation.
Les combinés ainsi réalisés présentent cependant l'inconvénient qu'ils sont d'une part des combinés spécifiques, à diffusion moindre, et donc leur coût de fabrication est plus élevé que les combinés classiques.
D'autre part le rechargement de la mémoire ne peut s'effectuer qu'en rapportant le combiné auprès d'un agent de l'opérateur afin que celui-ci y réinjecte selon un protocole sécurisé des unités téléphoniques dans la mémoire.
Le principe du décompte des unités dans de tels téléphones mobiles est lié à une prise en compte de signaux disponibles dans les différents circuits de ce téléphone mobile et qui renseignent à la fois sur la durée de la conversation en cours et sur la distance qui sépare les interlocuteurs et donc sur la tarification à appliquer.
On a eu par ailleurs l'idée de fabriquer des boîtiers intermédiaires à placer entre le combiné et la batterie, et qui seraient munis de circuits spécifiques de prise en compte réaliste du coût des communications téléphoniques passées. L'avantage d'un tel boîtier intermédiaire serait que, avec le boîtier, le téléphone mobile peut être loué, sans le boîtier le téléphone mobile peut être utilisé comme n'importe quel téléphone mobile personnel. De ce fait les contraintes de fabrication et les coûts correspondants sont réduits.
Cependant le système électronique contenu dans le boîtier nécessite encore les signaux spécifiques contenus à l'intérieur du combiné. Il faut de toute façon modifier l'interface du combiné pour que les signaux utiles à une comptabilisation réaliste soient accessibles au boîtier intermédiaire. De ce fait cette modification n'est pas vraiment réalisable.
L'invention a pour objet de remédier à ces inconvénients et de procurer une solution bien plus simple tout en conservant le caractère d'adaptation facile du système à n'importe quel téléphone mobile disponible dans le commerce. Le principe de l'invention consiste à mesurer le courant débité par la batterie du téléphone mobile et à discriminer lorsque ce courant est faible, qu'il s'agit d'une utilisation en veille du poste téléphonique et, lorsque ce courant est fort, qu'il s'agit d'une utilisation au cours de conversations téléphoniques. On décompte alors des unités pendant la durée de la conversation seulement et non pas pendant la durée de veille. En outre dans un perfectionnement, on est capable de déterminer la présence d'une séquence d'appel avec la composition d'un numéro téléphonique d'un interlocuteur appelé, de façon à éventuellement comptabiliser les unités consommées différemment selon qu'il s'agit d'une conversation en appel ou en réponse.
L'invention concerne donc un téléphone mobile muni d'un combiné téléphonique avec écran et boutons de commande en face avant et interface batterie en face arrière, d'une batterie compatible avec le combiné, d'un boîtier électronique monté en position intermédiaire dans le téléphone mobile, et de moyens pour qu'une durée d'utilisation du téléphone mobile soit liée à un décompte d'unités dans ce téléphone mobile, caractérisé en ce que le boîtier électronique comporte un circuit de mesure du courant débité par la batterie, un circuit de production d'un signal de référence, un circuit comparateur pour comparer le courant débité au signal de référence, un circuit de décompte d'unités disponibles pendant les durées où le courant débité est supérieur à la référence, et un circuit de coupure de l'alimentation électrique du combiné lorsque le nombre d'unités disponibles est nul.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont données qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent:
- Figures la à lc: un téléphone mobile selon l'invention;
- Figure 2: une représentation schématique d'un exemple de circuit électronique contenu dans le boîtier intermédiaire de l'invention;
- Figures 3 a à 3d: l'allure respectivement des signaux de consommation électrique du téléphone mobile, des signaux logiques produits dans le boîtier intermédiaire représentatifs de l'utilisation, des signaux d'horloge validés permettant le décompte d'unités, et des signaux logiques permettant la détection du mode d'utilisation du téléphone mobile;
- Figure 4: un organigramme d'actions effectuées par un microprocesseur contenu dans le boîtier intermédiaire.
Les figures la à lc montrent, selon l'invention, dans un téléphone mobile 1, un combiné téléphonique 2, un boîtier intermédiaire 3, et d'une batterie 4. Le combiné 2 porte des boutons de commande 5 et un écran 6 en face avant. L'écran 6 permet de donner des indications à l'utilisateur. Le combiné 2 comporte généralement une antenne 7 extérieure destinée à rayonner un signal radio-électrique en direction de bornes disséminées sur un territoire géré par un opérateur de communications téléphoniques. Le boîtier intermédiaire 3 comporte des ancrages 8 pour venir se fixer, en lieu et place de la batterie 4, sur le combiné 2. Les ancrages 8 sont par exemple des ancrages de type baïonnette, ou à clips, ou autres. Le boîtier comporte également des dispositifs de fixation, non représentés, destinés à recevoir des ancrages correspondants 9 de la batterie 4. Le boîtier 3 comportera donc des ancrages comme ceux disponibles sur une batterie 9 et des fixations comme ceux disponibles en correspondance sur un combiné 2. De préférence, dans le mode d'utilisation en location, les ancrages 8 seront fixés définitivement au boîtier 2 de manière à ce que l'utilisation en location soit impérative. Par exemple, il y seront collés. En effet la location étant liée à un décompte d'unités dans le boîtier 3 il convient d'empêcher qu'un utilisateur puisse l'enlever et fixer la batterie 4 directement sur le combiné 2.
La figure lb montre un circuit électronique contenu dans le boîtier 3. Sur une plaquette 10 de circuit imprimé sont présents un certains nombre de composants tels que ll reliés entre eux par des fils de connexion tels que 12. La plaquette 10 comporte en outre deux jeux de connecteurs. Un premier jeu 13, montré en pointillés parce que présent sur la face du dessous, non visible, de la plaquette 10, est destiné à venir au contact de plots 14 de la batterie. La plaquette 10 comporte un autre jeu de connecteurs tels que 15 munis, dans des réceptacles, de capsules élastiques à longueur variable telles que 16, métalliques, assurant une liaison électrique entre leurs pieds 17 et leur tête 18. Un autre système avec lamelles déformables est envisageable. Les pieds 17 sont au contact de métallisations 19 présentes sur la face supérieure de la plaquette 10. Les têtes 18 sont destinées à venir au contact de métallisations apparentes à l'interface de batterie en face arrière du combiné 2. Les circuits électroniques de la plaquette 10 interviennent pour modifier les conditions de transmission de la puissance électrique entre les métallisations 13 et les métallisations 19.
La plaquette 10 comporte également un jeu de glissières 20-21 destinées à recevoir une carte à puce 23 montrée sur la figure lc. Entre les glissières 20 et 21, sur la plaquette 10, sont réalisées des lamelles protubérantes telles que 22 destinées à venir au contact de métallisations 24 de la puce. De cette manière le microprocesseur 25, la mémoire de travail 26 et la mémoire d'unités 27 de la carte à puce 23 sont reliées par un bus 28 aux circuits 11 de la plaquette 10. le glissement de la carte 23 dans les glissières 21 et 20 est limité par une butée 29 sur laquelle est fixé, de préférence, un interrupteur fin de course 30.
La plaquette 10 comporte encore un dispositif d'affichage 31, par exemple à cristaux liquides mais ici représenté symboliquement par une diode électroluminescente 32. Le dispositif 31 est destiné à présenter, en regard d'un écran 33 du boîtier 3, des informations sur l'état de la connexion en cours, sur l'état des unités téléphoniques disponibles, ou sur l'état de la batterie.
Une caractéristique essentielle de l'invention va être maintenant expliquée en regard des figures 2 et 3a à 3d. Dans l'invention on a eu l'idée de mesurer les caractéristiques du courant électrique débité par la batterie en fonction des différentes conditions d'utilisation du téléphone mobile. On distingue ainsi sur la figure 3a une première étape de mise en service par laquelle la consommation moyenne est de l'ordre de 0,4 ampère avec des pointes de consommation supérieures à l'ampère. La durée de la mise en service au cours de laquelle on constate une salve à haute consommation suivie d'une consommation moyenne dure 7 secondes environ. Pendant cette durée le téléphone demande la composition du code PIN. Après la mise en service, pendant une période de veille, la consommation est réduite et le courant débité est nul sauf pendant de très petites durées régulièrement espacées les unes des autres, dont l'amplitude maximale vaut de l'ordre de 0,5 ampère. La veille à consommation réduite laisse apparaître des pulses de consommation moyenne au rythme de une impulsion toutes les deux secondes environ. Ces consommations régulières pendant la période de veille sont de même amplitude que des consommations correspondant à la composition du numéro: pendapt la durée de composition du numéro les consommations ne sont plus régulièrement espacées. Pendant la phase suivante, correspondant à l'émission de l'appel, le courant débité, pendant de courts instants devient supérieur à un ampère avec des phases à consommation importantes répétées tant que la sonnerie se produit chez le correspondant. Au moment de la communication proprement dite, au cours de la conversation, plusieurs salves à consommation importantes apparaissent à un rythme aléatoire dépendant de l'activité de la communication. Lors de la réception d'une sonnerie, on observe des salves régulières, de consommation intermédiaires, elles sont identiques à la consommation observées lors de l'attente du code PIN, lors de l'allumage.
Dans l'invention on s'est servi de l'allure de ces signaux pour faire la discrimination. Dans un premier temps, essentiellement, on a déterminé un premier seuil de référence de consommation de courant permettant de différencier les compositions de numéros, ou les sonneries, des émissions d'appels et des conversations.
Le seuil 34, montré sur la figure 3a est donc intermédiaire entre les maxima observés pour les émissions d'appels ou conversations et les maxima observés pour la composition du numéro ou des sonneries. On remarque néanmoins que lors de la mise en service, qui dure environ 7 secondes, on observe un dépassement du seuil 34.
Deux solutions sont envisageables: soit on accepte de décompter une unité pour la mise en service, soit, comme on le verra plus loin de manière préférentielle, on neutralise la première détection du dépassement de seuil pour ne compter que les suivantes. Dans ce but, on ouvre des fenêtres temporelles chaque fois que le signal de mesure dépasse le seuil. Ouvrir une fenêtre temporelle revient à placer à un état actif, une cellule binaire dans un registre pendant une durée égale à la durée de la fenêtre. Ceci peut être aisément réalisé avec un compteur préchargé par une valeur donnée avant le comptage et comptant au rythme d'une horloge. Ceci peut aussi être réalisé par un circuit monostable. On peut également utiliser un compteur logiciel dans un microcontrôleur. La figure 3b montre ainsi une première fenêtre temporelle 35 ouverte lors de la mise en service et fermée au cours de la veille à consommation réduite. Elle montre par contre des fenêtres temporelles 36 à 39 qui, en s'enchevêtrant les unes dans les autres permettent de borner une durée d'utilisation, y compris la durée d'émission de l'appel. Sur la figure 3c on montre comment organiser le comptage des unités, non pas pendant la fenêtre 35 qui a été neutralisée, mais pendant la série des fenêtres 36 à 39 enchevêtrées. La figure 3c montre que le décompte des unités 1, 2 et 3 se produit à un rythme propre qui n'a rien de commun, a priori, avec les dates d'ouverture des nouvelles fenêtres, (qui sont aléatoires), et les dates des fins de fenêtres (qui sont de durées prédéterminées: dans un exemple les fenêtres 35 à 39 durent 15 secondes).
La notion de seuil a conduit à retenir un deuxième seuil 40 inférieur au seuil 34. Par rapport aux seuils 34 et 40 il est possible de savoir si le signal mesuré culmine en dessous du seuil 40, en position intermédiaire entre ces deux seuils, ou comme vu précédemment au dessus du seuil 34. La particularité des dépassements liés à la composition du numéro est que ces depassements sont aléatoirement distribués dans le temps. Par contre, les sonneries sont clairement réparties et séparées les unes des autres d'environ une seconde et demie. Selon l'invention, on détectera si d'une part les maxima se produisent, en même temps, audessus de la référence 40 et en-dessous de la référence 34, et si d'autre part leur périodicité est régulière.
Dans ce but on utilisera une autre bascule bistable dont la durée est inférieure à la durée qui sépare les sonneries normales (donc une durée inférieure à une seconde et demie) mais est supérieure à la durée aléatoire minimum qui sépare les maxima du signal mesuré lors de la composition du numéro. En pratique la durée de la bascule bistable est de l'ordre de 0,5 seconde. Cette bascule bistable conduit comme pour les fenêtres 36 à 39 à un enchevêtrement de fenêtres temporelles, de durée plus courtes 41 à 43 révélatrices par leur durée totale supérieure à la durée d'au moins une fenêtre, voire supérieure à la durée de deux fenêtres, de la détection de la composition d'un numéro. On peut utiliser alors cette détection pour comptabiliser des unités qui se produisent lors de la conversation qui va suivre pour les caractériser en unités d'appels (plus chères), ou en unités de réception (moins chères ou gratuites). On peut même utiliser cette information pour tout simplement interdire l'utilisation du téléphone en appel. Par exemple lors d'une détection d'une séquence de fenêtres 41 à 43 supérieures à 2 secondes par exemple, on peut provoquer la coupure de l'alimentation du combiné pendant un temps significatif, par exemple pendant 0,2 seconde, de manière à ce que le combiné en redémarrant redemande une séquence d'introduction du code PIN rendant en définitive impossible l'appel à partir de ce combiné.
Le figure 2 montre le circuit installé suar la plaquette 10 permettant la mise en oeuvre de l'invention. Ce circuit est relié d'une part à la batterie 4, d'autre part au téléphone 2. I1 comporte par ailleurs un accès par les plots 22 pour recevoir une connexion à la carte à puce. Les valeurs des résistances, condensateurs, et circuits intégrés présentés sur la figure 2 ne sont données qu'à titre indicatif d'un circuit qui fonctionne bien. On va s'attacher dans la suite de cet exposé de présenter les fonctions réalisées par le circuit de la figure 2.
Le contact fin de course étant assuré, la tension, dans un exemple de 5 volts, délivrée par la batterie 4 est régulée dans un circuit 44 de type connu délivrant une valeur de 5 volts régulée indiquée partout sur le schéma + 5V. Le circuit intégré est un circuit MAX754A de la société MAXIM. Un circuit 45 est un circuit de mesure du courant. I1 est relié en entrée à la batterie 4. I1 comporte en pratique, entre son entrée 2 et sa sortie 7, une petite résistance de 33 mOhms en série avec la connexion d'alimentation du combiné 2, ainsi qu'une série d'amplificateurs en cascade susceptibles d'amplifier le signal détecté. Le signal disponible sur la sortie 7 est quant à lui acheminé, au travers d'un relais 46 (entre les bornes B4 et B5) d'un circuit de commande 47 pour alimenter le combiné téléphonique 2.
Le circuit de commande 47 peut comporter un jeux de condensateurs de découplage C1 à C6. Le signal de mesure représentatif de la consommation de courant est disponible sur la broche 8 du circuit 45 ici de type
MAX 471 de la même société MAXIM. I1 est introduit à l'entrée d'un comparateur 48 sur la borne 2. Un seuil de référence produit par un pont diviseur de résistances comportant les résistances 49, 50, alimentées par la tension +5 volts régulée, est introduit sur l'entrée de la borne 3 du comparateur 48.
Le comparateur 48 délivre sur sa sortie 1 un signal valant 1 lorsque le courant débité est inférieur à la référence 34 et valant zéro dans le cas contraire. Le signal disponible sur la sortie 1 correspond en pratique au signal montré à la figure 3a mais pour lequel la référence 34 serait un seuil d'écrêtement du signal. Ce signal d'écrêtement est introduit sur l'entrée E19 d'un microcontrôleur, ici un microprocesseur MOTOROLA 68HC811. Ce microcontrôleur est cadencé par une horloge externe constituée d'un quartz 52, à 8 MHerz. Ce microprocesseur 51 comporte essentiellement, en plus des circuits logistiques habituels, une sortie de commande S14 pour commander le circuit de commande 47 et un bus d'échange, sur ses broches B9, B10 et B12 pour entrer en relation avec la carte à puce, en particulier selon un protocole série.
La borne B12 véhicule le signal d'horloge, la borne
B9 véhicule les signaux d'informations en entrée et en sortie de la carte à puce. La borne B10 véhicule le signal dit RW permettant de lire ou d'écrire le contenu de la mémoire de la carte à puce.
Selon ce qui a été dit précédemment il est possible de dupliquer le pont diviseur 49-50 et le comparateur 48 pour constituer un autre seuil 40 et introduire sur une autre entrée d'interruption du microprocesseur 51 des signaux relatifs au dépassement du seuil 40 par le signal de consommation de courant. On saura, dans le microprocesseur 51 qu'on a affaire à un signal intermédiaire lorsque le comparateur comparant au seuil 40 montrera un dépassement alors que le comparateur 48 n'en montrera pas. On peut aussi réaliser cette duplication à l'intérieur du microprocesseur 51, selon un mode numérique. Le microprocesseur peut même comporter le comparateur.
Le signal de commande délivré par le microprocesseur 51 est appliqué par ailleurs sur la base d'un transistor NPN 53 alimenté sur son collecteur par l'intermédiaire de la bobine du relais 46 entre les bornes B3 et B1 de celui-ci. En temps normal, le transistor 53 est bloqué, la borne B3 est portée à +5
Volts, le relais au repos colle et le courant alimente le combiné. Au moment de l'impulsion de commande, le courant se met à passer dans le transistor 53 et donc dans la bobine du relais 46. Ceci provoque l'ouverture ou l'activation du relais et la coupure de l'alimentation électrique du combiné 2. Les condensateurs C1 à C6 ne sont là que pour éviter les microcoupures intempestives, pas les coupures volontaires. Une fois qu'il est réalimenté, le combiné 2 reprend normalement son protocole de démarrage avec, notamment, demande d'introduction du code PIN.
La figure 4 montre un organigramme des scrutations et instructions préférées exécutées par le microprocesseur 51. Tout d'abord le microprocesseur 51 détecte si une carte à puce est présente. Si elle n'est pas présente, il signale par un message d'échec que la mise en service du téléphone mobile ne pourra pas être effectuée. Ce signal d'échec peut être tout simplement une absence totale de signal: la carte à puce n'appuie pas sur le contacteur de fin de course 30. Ce contact 30 ne permet pas d'alimenter tout le système. Elle peut être également un signal lumineux, même en l'absence d'insertion d'une carte à puce, si l'alimentation du microprocesseur 51 est effectuée à partir de la tension électrique débitée par la batterie 4, en amont de l'interrupteur 30.
Le test de la présence d'une carte à puce e,st en fait un test de présence d'une carte à puce adaptée au décompte d'unités: c'est à dire comportant au préalable un protocole de reconnaissance sécurisé. Dans un exemple la carte à puce est une carte à puce de type
GPM 103 de la société GEMPLUS CARD INTERNATIONAL
FRANCE. Celle-ci possède un protocole propre de reconnaissance. I1 faut donc faire lancer par le programme exécuté par le microprocesseur 51 la procédure de reconnaissance de cette carte à puce.
Dans le cas où une carte à puce adéquate est présente, le microprocesseur 51 vérifie ensuite qu'il reste suffisamment d'unités prépayées dans la mémoire d'unités 27. S'il n'en reste plus, il affichera un message d'échec. Ce dernier message d'échec peut être différent du précédent en ce sens qu'il peut ne conduire qu'à l'impossibilité d'émettre des appels sortants avec des téléphones mobiles. I1 peut ne pas empêcher la réception de communications, dans le cas notamment où l'opérateur de communications publiques ne fait pas payer les appels entrants.
Puis le même microprocesseur 51 cherche à détecter la présence d'une première salve d'impulsions sur le signal issu du comparateur 48. S'il reçoit une première salve, le microprocesseur 51 ouvre une fenêtre temporelle: la fenêtre 35 ou la fenêtre 36. La fenêtre étant ouverte, pendant la durée d'ouverture de cette fenêtre, le microprocesseur 51 cherche ensuite à savoir s'il reçoit une autre salve. Si la fenêtre 35 est unique, le microprocesseur 51 peut choisir de revenir au départ (pour plus de sécurité), ou à une étape intermédiaire, du déroulement des différents tests.
Lorsque la présence d'une autre salve est détectée, dans une fenêtre déjà ouverte, le microprocesseur 51 effectue deux opérations. Une première opération 54 permet un comptage de durées élémentaires de façon à évaluer les décomptes d'unités. Une deuxième instruction 55 ouvre une autre fenêtre (par exemple la fenêtre 37 au cours de la fenêtre 36) pour faire perdurer les conditions et le système se reboucle.
Le comptage de durées élémentaires pour le décompte d'une unité téléphonique se produit tant que l'instruction 54 est active. Pour ce faire, le microprocesseur 51 comporte au moins un compteur alimenté par l'horloge 52 d'une part, et validé par l'instruction de comptage d'unités 54 d'autre part. Ce compteur, de type à comptage en boucle, envoie au moment de son retournement, un bit de fin de boucle qui est interprété par le microprocesseur 51 comme un ordre de décompter une unité des unités téléphonique stockées dans la mémoire 27. Le microprocesseur 51 lance alors un programme de décompte dans la carte à puce, ainsi qu'un test pour savoir quel est ce nouveau contenu d'unités. Si ce dernier est nul, le combiné est arrêté.
En variante, dans le cas où, par exemple, on ne veut pas permettre les appels sortants, on va détecter la présence d'impulsions de courant à amplitude intermédiaire alors que par ailleurs l'amplitude du courant consommé n'a pas dépassé le seuil 34. Dans ce cas, on peut admettre que, s'il n'y a pas d'unités disponibles dans la carte, la détection d'une valeur de courant intermédiaire peut conduire soit à une situation d'échec (téléphone mobile inutilisable), soit une utilisation réduite du téléphone mobile dans le cadre de ce qui est évoqué précédemment.
Un autre circuit 56, comportant notamment un microphone 57 et ou un capteur inductif 58, peut aussi permettre de détecter l'activité du combiné 2.
Notamment pendant la composition du numéro d'appe,l, la détection sonore de l'indicatif d'un appel particulier peut être prévue. De cette façon on peut empêcher l'utilisation du téléphone mobile à cet effet.
Une combinaison des détections des signaux de consommation et de détection par le circuit 56 peut être exploitée par le microprocesseur 51 dans le but de limiter l'utilisation du téléphone mobile à n'importe quel type désiré. En particulier, lorsqu'on détecte qu'un appel international est lancé on peut faire modifier par le microprocesseur 51 le rythme de décompte des unités. Par exemple on décomptera deux unités à chaque retournement du compteur. Un appel international peut être reconnu par une consommation dont l'allure a une forme caractéristique correspondant à la composition de l'indicatif international ou par la détection par le circuit 56 de signaux correspondant à cette composition.
La gestion du système s' effectue en retenant pour la carte à puce un protocole de reconnaissance sécurisée par une clef. Cette clef est à la disposition unique de l'entreprise qui prête ainsi ses téléphones mobiles.
On peut par ailleurs limiter la durée des communications, avec ou sans décompte d'unité, en ouvrant une fenêtre temporelle longue (par exemple 3 minutes) au début de la fenêtre 36 et en coupant le téléphone à l'issue. Ceci est comptabilisé par le microprocesseur 51. En variante on peut aussi limiter le décompte d'unité à chaque session.

Claims (10)

REVENDICATIONS
1 - Téléphone mobile muni d'un combiné (2) téléphonique avec écran (6) et boutons (5) de commande en face avant et interface batterie en face arrière, d'une batterie (4) compatible avec le combiné, d'un boîtier électronique (3) monté en position intermédiaire (8,9) dans le téléphone mobile, et de moyens (10) pour qu'une durée d'utilisation du téléphone mobile soit liée à un décompte d'unités dans ce téléphone mobile, caractérisé en ce que le boîtier électronique comporte un circuit (45) de mesure du courant débité par la batterie, un circuit (49,50) de production d'un signal de référence, un circuit (48) comparateur pour comparer le courant débité au signal de référence, un circuit (9,10,12) de décompte d'unités disponibles pendant les durées où le courant débité est supérieur à la référence, et un circuit (47) de coupure de l'alimentation électrique du combiné lorsque le nombre d'unités disponibles est nul.
2 - Téléphone selon la revendication 1, caractérisé en ce que le boîtier est muni dlancrages (8) poaur se fixer en lieu et place de la batterie sur le combiné et de fixations (9) pour recevoir la batterie.
3 - Téléphone selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le boîtier est collé contre le combiné.
4 - Téléphone selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le circuit de décompte comporte un lecteur (22) de carte à puce (23) et une carte à puce chargée (27) d'unités à décompter.
5 - Téléphone selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le boîtier comporte un interrupteur (30) fin de course pour empêcher l'alimentation électrique du combiné tant qu'une carte à puce n'est pas introduite dans le lecteur.
6 - Téléphone selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le boîtier comporte un afficheur (33) pour afficher ses conditions de fonctionnement.
7 - Téléphone selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le circuit de décompte comporte un circuit (51) limiteur pour limiter la consommation d'unités par session de connexion téléphonique.
8 - Téléphone selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un deuxième circuit de production d'un signal de référence, un deuxième circuit comparateur pour comparer le courant débité au deuxième signal de référence, un circuit de coupure de l'alimentation électrique du combiné pendant une durée prédéterminée, après la détection que le courant mesuré était intermédiaire entre le premier (34) et le deuxième (40) signal de référence.
9 - Téléphone selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le boîtier comporte un détecteur (57) sonore ou un capteur inductif (58) pour produire un signal de mesure de l'activité électroniqu,e du combiné, ce détecteur sonore ou inductif étant relié au circuit (51) de décompte pour déduire le mode d'utilisation correspondant du combiné et le gérer en conséquence.
10 - Téléphone selon la revendication 9, caractérisé en ce que le circuit de décompte comporte un circuit (51) pour modifier le rythme du décompte d'unités en fonction du signal d'activité économique.
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