FR2748680A1 - Cle de maintien - Google Patents

Abstract

L'invention se rapporte à une clé de maintien en position de deux tiges sensiblement parallèles, disposées l'une à côté de l'autre et liées entre elles. Selon l'invention la clé (1) comprend un manche (2) et une barre d'appui (4) fixée au manche et s'étendant transversalement à lui pour être disposée en appui contre les deux tiges (10a, 10b), par l'intermédiaire de deux zones de contact, lors de l'application d'un couple (16) sur l'une d'elles. Cette clé permet de réduire l'effet de torsion induit de l'ensemble des tiges lors que l'on exerce un couple (par exemple de vissage/ dévissage) sur l'une d'elle.

Description

L'invention se rapporte à une clé de maintien en position de deux tiges (tubes ou équivalents) sensiblement parallèles, disposées l'une à coté de l'autre et liées entre elles.

Il s'agit plus particulièrement de s'opposer à un couple de torsion exercé sur l'une d'elles. En effet, lorsque l'on a besoin d'exercer un couple, par exemple de serrage ou de désserrage, sur l'une des deux tiges, l'autre à tendance à tourner autour de la première.

Le but de l'invention consiste ainsi à proposer une solution simple, robuste, pratique d'emploi et d'un faible coût permettant de s'affranchir de l'effet indésirable précité de manière à accroître le couple admissible sur la tige à serrer ou désserrer.

L'invention trouve, en particulier, son application dans le vissage/dévissage de conduites d'entrée et de sortie de gaz par rapport aux tubes de raccordement d'un poste de détente ou d'un compteur.

Pour résoudre le problème posé, l'invention propose que la clé comprenne un manche et une barre d'appui fixée au manche et s'étendant transversalement à lui pour être disposée en appui contre les deux tiges (ou tubes), par l'intermédiaire de deux zones de contact, lors de l'application dudit couple sur l'une des tiges. Ainsi, lorsqu'un opérateur viendra, par exemple, dévisser un écrou sur ltune des tiges, il placera la clé de l'invention entre les tiges et pourra alors s'opposer à l'effet induit du couple de désserrage s'exerçant sur autre tige en contrant cet effet via le manche de la clé.

Selon une autre caractéristique de l'invention visant à améliorer l'efficacité de la clé, les zones de contact comportent deux berceaux disposés de part et d'autre de la barre d'appui, et destinés à recevoir les tiges. La liaison entre la clé et les tiges, notamment du fait de leur positionnement relatif, est ainsi améliorée, ce qui augmente d'autant l'efficacité du dispositif pour un effort donné de l'opérateur.

Afin d'augmenter la sûreté d'utilisation et la facilité d'emploi, l'invention prévoit que les deux berceaux présentent une forme de portion de cylindre d'axes parallèles, et que le manche s'étende avantageusement sensiblement perpendiculairement au plan des axes des portions de cylindre.

Ainsi, tout l'effort appliqué par l'opérateur sur la clé sera transmis aux tiges pour s'opposer au couple de torsion, la clé ne risquant alors pas de ripper.

Selon une autre caractéristique de l'invention visant à faciliter la mise place correcte de la clé par rapport aux tiges et à améliorer encore son efficacité, le manche est de préférence fixé à la barre d'appui sensiblement au milieu des deux zones de contact.

L'invention va apparaître encore plus clairement dans la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 est une vue d'ensemble de la clé de l'invention,
- la figure 2 est une vue en situation de la clé de la figure 1,
- la figure 3 est une vue selon la flèche III de la figure 2.

Une clé de maintien 1 est représentée en figure 1. Cette clé comprend un manche 2 et une barre d'appui 4 allongée s'étendant transversalement au manche 2. La barre d'appui 4 est fixée rigidement à une extrémité du manche 2 par des moyens de fixation, ici des points de soudure 5a, 5b.

La barre d'appui 4 possède deux berceaux 6a, 6b disposés de part et d'autre de la barre d'appui par rapport à sa direction d'allongement. Ces berceaux 6a, 6b présentent une forme de portion de cylindre, ici des demicylindres d'axes parallèles 7a, 7b. La disposition de la barre d'appui 4 est telle que le manche 2 s'étend sensiblement perpendiculairement au plan des axes 7a, 7b des berceaux 6a, 6b et au milieu desdits deux berceaux.

Tel qu'illustré aux figures 2 à 3, un compteur 8 est disposé un circuit est relié en amont à une conduite 10a d'entrée du gaz, et en aval à une conduite 10b de sortie du gaz. Ces conduites formées par des tubes, sont sensiblement parallèles, disposées côte à côte et maintiennent pour l'essentiel le compteur 8 constituent ses véritables supports.

Lesdites conduites sont fixées au compteur 8 au moyen d'écrous 12a, 12b retenus sur les conduites 10a, 10b, par exemple par un collet battu,et vissés sur des tubes filetés 22a, 22b fixés sur le compteur 8.

Lorsqu'un opérateur vient pour monter ou démonter un compteur, il utilise une pince 14 (représentée en trait mixte). En exerçant un effort sur cette pince, il visse ou dévisse les écrous 12a, 12b.

L'effort, ou plus précisément le couple de vissage/dévissage, exercé sur l'un des tubes 10a par l'intermédiaire de l'écrou 12a, et symbolisé par la flèche 16 en figure 2, induit un couple de torsion 18 sur l'autre tube 10b, de sorte que l'ensemble a tendance à se vriller, le compteur 8 tournant avec la pince 14. Il est alors quasiment impossible d'effectuer un effort important.

Lorsque, comme sur les figures 2 et 3, les berceaux 6a, 6b de la clé de maintien 2, formant zones de contact, sont disposés en appui contre les tubes 10a, 10b, le couple de torsion 18 est transmis à la clé de maintien 2, de sorte qu'il s'exerce un couple 20 à l'extrémité libre (non fixée à la barre d'appui) du manche.

Si l'opérateur exerce, outre le couple de vissage/dévissage 16 sur la pince 14, un effort 22 sensiblement égal au couple 20 mais opposé à ce dernier, ces efforts 20, 22 vont alors s'annuler de sorte à annuler le couple de torsion 18 sur le tube 10b.

Ainsi, la combinaison des deux efforts 16, 22 appliqués par l'opérateur respectivement sur la pince 14 et la clé 1 va annuler, ou du moins réduire, les effets indésirables (couple de torsion induit 18), pour ne conserver que la composante d'effort nécessaire au vissage/dévissage de l'écrou 12a.

En pratiquant de même pour l'autre écrou 12b, on assemble ou désassemble les tubes 10a, 10b et le compteur 8 via les écrous 12a, 12b.

La clé de maintien évite la rotation du compteur pendant l'effort
de serrage/désserrage, ce qui permet d'augmenter considérablement l'effort
sur la pince 14 par un bon maintien du compteur. La clé de maintien permet
en outre de s'affranchir de longues opérations coûteuses dues à la découpe
des tuyauteries afin d'extraire le compteur et présente une sécurité
importante du fait de l'absence de ripage entre la clé et le compteur.

Claims (4)

Revendications

1. Clé de maintien (1) en position de deux tiges (1Oa, 10b) sensiblement parallèles, disposées l'une à côté de l'autre et liées entre elles, pour s'opposer à un couple de torsion (16) exercé sur l'une d'elles, comprenant:

- un manche (2),

- une barre d'appui (4) fixée au manche (2) et s'étendant transversalement à lui pour être disposée en appui contre les deux tiges (lOa,10b), par l'intermédiaire de deux zones de contact (6a, 6b), lors de l'application dudit couple (16) sur l'une d'elles.

2. Clé selon la revendication 1, caractérisée en ce que les zones de contact comportent deux berceaux (6a, 6b) disposés de part et d'autre de la barre d'appui (4), et destinés à recevoir les tiges (lOa,10b).

3. Clé selon la revendication 2, caractérisée en ce que les deux berceaux (6a, 6b) présentent une forme de portion de cylindre d'axes parallèles (7a, 7b), et que le manche (2) s'étend sensiblement perpendiculairement au plan des axes (7a, 7b) des portions de cylindre (6a, 6b).

4. Clé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le manche (2) est fixé à la barre d'appui (4) sensiblement au milieu des deux zones de contact (6a, 6b).