FR2735643A1 - Procede et dispositif pour detecter la presence d'un signal periodique dans un ensemble de signaux - Google Patents

Procede et dispositif pour detecter la presence d'un signal periodique dans un ensemble de signaux Download PDF

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Francois Delumeau
Shunichi Fujise
Philippe Piret
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Abstract

Le signal présente une répétition périodique d'une fréquence pendant une durée prédéterminée (TON ), la fréquence, la période T et la durée (TON ) sont affectées de tolérances (dT, dTON ) respectives prédéterminées. Le procédé comporte: la discrimination de la fréquence considérée des autres fréquences et la délivrance d'un signal de sortie à deux niveaux; l'échantillonnage de ce dernier sur une durée au moins égale à deux périodes maximales T + dT; la détection et la pesée de série d'échantillons Si de niveau correspondant à la présence de ladite fréquence; la création d'un historique en projetant dans un intervalle de temps futur compris entre ti + Tmin et ti + Tmax une valeur Histo (j) égale au poids Pi des séries Si sauf s'il a été affecté à chaque instant tj de cet intervalle une valeur plus forte; la corrélation entre le poids Pi calculé le cas échéant pour la série Sj de l'instant tj et la valeur Histo (j) correspondant au poids Pi relatif à la série repérée en ti , et la décision de la présence ou de l'absence du signal en fonction d'un critère de décision prédéterminé. Application à la détection du CNG.

Description

La présente invention concerne un procédé et dispositif pour détecter la
présence d'un signal périodique dans du bruit. Plus particulièrement, la présente invention concerne la détection d'un signal périodique parmi un ensemble de signaux, ledit signal comportant la répétition périodique d'au moins une fréquence pendant au moins une durée prédéterminée, ladite fréquence, la période de répétition et ladite durée étant affectées de tolérances
respectives prédéterminées.
La présente invention trouve une application privilégiée dans le domaine des télécommunications o il est nécessaire de reconnaître la présence d'un signal intervenant notamment dans une procédure d'identification d'un émetteur, préalablement à la communication, même lorsque ce signal est superposé à des signaux aléatoires ou
non et/ou à du bruit.
Ce genre de procédure existe notamment entre des appareils de télécommunication tels des télécopieurs o le signal à reconnaître est appelé CNG, celui-ci pouvant être bruité par de la voix humaine ou, plus généralement, par des signaux émis sur la ligne dans des circonstances
présentées ci-après.
Le CNG, qui est illustré en figure 1, est
défini par la FIG 15 de la norme T30 définie par 1'UIT-T.
Il s'agit d'un signal émis dans la bande passante des fréquences vocales permettant de déterminer qu'un appel reçu provient d'un télécopieur. C'est un signal constitué par la modulation d'amplitude d'une porteuse (1100 Hz) par l'enveloppe, illustrée en figure 1. Cette enveloppe se présente sous la forme d'un signal carré périodique déterminant la durée périodique d'émission TON de la porteuse (0,5 s) et la durée périodique de "silence" TOFF (3
s), la période T du signal carré étant alors de 3,5 s.
Conformément à la norme du UIT-T susmentionnée, le CNG est affecté de deux tolérances relatives: - d'une part à la porteuse: sa fréquence peut avoir une valeur comprise entre 1062 Hz et 1138 Hz, - d'autre part à l'enveloppe: la période T du signal carré peut varier de 15 % (tolérance appelée par la suite dT) et le CNG avoir ainsi une période tolérée comprise entre 2,975 s (soit: Tmin = T - dT) et 4,025 s (soit: Tm. = T + dT); cette tolérance de 15% affecte d'ailleurs aussi bien la durée TON que la durée TOFF (respectivement dTON et dToFF); on observera d'ailleurs que la tolérance dToFF présente une valeur relative importante puisqu'elle est de 0,45 s, c'est-à-dire de l'ordre de
grandeur de la durée TON.
Dans le domaine des télécopieurs, il existe des appareils reliés à la ligne téléphonique, capables de commuter dans un mode de réception d'un appel téléphonique, ou dans un mode de télécopie. La sélection du mode de fonctionnement de l'appareil s'effectue sur la détection du signal appelé CNG, émis sur la ligne téléphonique par le télécopieur appelant. Dans le cas o l'appareil recevant l'appel met en oeuvre des fonctions de répondeur
téléphonique et des caractéristiques de télécopieur/télé-
phone commutables, il doit à la réception d'un appel détecter la présence éventuelle d'un signal CNG dans un délai de 9 secondes (dans le cas des télécopieurs de catégorie 2, selon la norme française M 45-20 A d'avril
1992) tout en envoyant un message vocal de répondeur (OGM).
De ce fait, le signal CNG se voit mixé avec le message
vocal du répondeur, et sa détection est rendue difficile.
En effet, dans la mesure o la fréquence du CNG (1100 Hz) se trouve au milieu de la bande de fréquence vocales (300 Hz, 3400 Hz), sa détection devient difficile lorsqu'il est mixé à un message vocal de répondeur (OGM), comportant un fort taux de présence de signaux (dits "parasites") ayant des composantes de fréquence comprises
entre 1062 et 1138 Hz.
Dans l'état de la technique, on connaît par le brevet US-5.185.183 un dispositif capable de détecter le signal CNG lorsque celui-ci est mixé dans un ensemble de signaux. Un tel dispositif comprend un filtre capable de sélectionner uniquement la fréquence 1100 Hz (affectée de ses tolérances) d'un ensemble de signaux émis sur la ligne téléphonique contenant un signal type CNG mixé à d'autres
signaux. Le signal à la sortie du filtre est échantillonné.
Les échantillons sont traités au fur et à mesure. Par un comptage de ces derniers, on cherche à déterminer la survenance d'une période TON puis celle d'une période TOFF, et cela compte tenu notamment de leurs tolérances. Le signal CNG est validé lorsqu'une période TOFF et une période
TON ont été détectées.
Ce procédé n'est pas satisfaisant dans toutes les hypothèses et les inventeurs ont notamment observé les inconvénients suivants: - le procédé est très sensible aux signaux parasites, de fréquence 1062 - 1138 Hz, intervenant pendant la période TOFF. Dans l'hypothèse o ces signaux sont trop nombreux, la période TOFF n'est pas reconnue, - dans le cas d'échantillons non reconnus comme appartenant à une période TON OU TOFFI l'information contenue dans ces échantillons, bien que susceptible d'être significative, est perdue. Il s'ensuit, pour le moins, un retard dans la détection du signal CNG, celle-ci risquant de ne pas intervenir dans le délai de 9 secondes imparti, - en définitive, ce procédé est trop sensible aux signaux parasites ayant des composantes de fréquence 1062 - 1138 Hz et il recèle un risque non négligeable de ne pas permettre la détection d'un CNG lorsque ce dernier est mixé à un message vocal de répondeur (OGM) comportant un fort taux de signaux parasites de fréquences 1062 - 1138 Hz. On connaît également un autre dispositif illustré de façon simplifiée en figure 2. Ce dispositif comporte un filtre de rejection 99 raccordé à la sortie d'un répondeur téléphonique 11. La sortie 15 du répondeur téléphonique 11 est également raccordée à un interrupteur
12 permettant de court-circuiter le filtre de rejection 99.
Le filtre de rejection permet d'enlever les fréquences de
1100 + 38 Hz du message vocal OGM émis par le répondeur.
L'arrivée de la ligne téléphonique 16 est raccordée d'une part, à une borne de l'interrupteur 12 dont la seconde est raccordée à la sortie 17 du filtre de rejection de bande 99 et, d'autre part, à un filtre 18 de détection des fréquences 1062 - 1138 Hz centré sur 1100 Hz. Pendant les 9s (au maximum) au cours desquelles la détection du CNG éventuellement présent dans le signal arrivant par la ligne téléphonique 16, doit être détectée, l'entrée 19 du circuit 18 est susceptible de voir les signaux suivants: - un signal dans lequel les fréquences de 1100 + 38 Hz sont absentes, auquel cas le signal en sortie 14 du filtre de détection 18 est à un premier niveau, - et, un signal comportant des composantes de fréquence de 1100 38 Hz, auquel cas la sortie 14 est à un second niveau. Dans ce dernier cas, cela signifie que le signal entrant est un CNG, car, tant que l'interrupteur 12 reste en position ouverte, seules les composantes à 1100 Hz en provenance de la ligne sont susceptibles d'être
détectées par le filtre 18.
Lorsque, au bout de 9 s le CNG n'a pas été détecté, l'interrupteur 12 est commuté en position fermée, de telle sorte que le filtre de rejection de bande 99 n'est
plus actif.
L'inconvénient de ce dispositif est de dégrader le message vocal OGM pendant la durée de la détection, dans la mesure o une bande de fréquence large d'environ 80 Hz centrée sur 1100 Hz est supprimée du signal OGM. Un autre inconvénient tient au fait que ce procédé nécessitant des composants dédiés (un filtre réjecteur de bande et un commutateur analogique), la réalisation du procédé se
trouve compliquée et ainsi plus onéreuse.
L'objet de la présente invention est de proposer un procédé et dispositif de détection de signal périodique qui remédie aux inconvénients ci-dessus. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé pour détecter la présence d'un signal périodique parmi un ensemble de signaux, ledit signal présentant une répétition périodique d'au moins une fréquence pendant au moins une durée prédéterminée (TON), ladite fréquence, la période T de répétition et ladite durée (TON) étant affectées de tolérances (dT, dToN) respectives prédéterminées, comportant notamment une étape au cours de laquelle: a) dans une phase dite de "discrimination", on discrimine ladite fréquence des autres fréquences de l'ensemble de signaux avec des moyens de filtrage et on délivre un signal de sortie à deux niveaux représentatifs respectivement de la présence ou de l'absence de ladite fréquence dans ledit ensemble de signaux, procédé caractérisé en ce qu'en outre: b) dans une phase dite d'échantillonnage", on fixe une origine des temps et à partir de cette dernière et on échantillonne le niveau ainsi obtenu en n échantillons de signal sur une durée au moins égale à deux périodes maximales Tx o Tx = T + dT, compte tenu de ladite tolérance dT affectant la période T, c) dans une phase dite de "détection et de pesée", on repère sur l'échelle des temps aux instants ti la
survenance de séries d'échantillons Si de niveau corres-
pondant à la présence de ladite fréquence pour lesquelles on calcule une valeur Pi dite "poids" représentative du nombre d'échantillons dudit niveau, d) dans une phase dite de "création d'historique", on projette, dans un intervalle de temps futur compris entre ti + Tmin et ti + T^^^ une valeur Histo(j) égale au poids Pi en affectant la valeur Histo(j) à chaque instant tj de cet intervalle futur auquel il n'a pas préalablement été affecté une valeur plus forte, e) dans une phase dite de "corrélation", on évalue un degré de corrélation instantané (Corrj) entre le poids P3 calculé le cas échéant pour la série Sj de l'instant tj, et la valeur Histo(j) corespondant au poids Pi, relatif à la série Si repérée en ti f) dans une phase dite de "décision", on déduit la présence ou l'absence du signal en fonction d'un critère
de corrélation prédétermine.
Grâce à la mise en oeuvre des étapes ci-dessus, le procédé de l'invention permet de détecter facilement un signal périodique répétitif, dont la fréquence ainsi que la période de répétition sont susceptibles de varier avec des tolérances prédéterminées, certaines tolérances pouvant
avoir une valeur relative importante (dTopF).
Ce procédé permet une détection fiable du signal même lorsque celui-ci est mixé avec des signaux contenant une forte densité de signaux de fréquences situées dans la même bande de fréquence que le signal à détecter ("signaux parasites"). Ce procédé a aussi comme avantage de ne pas nécessiter de composants onéreux comme c'est le cas dans l'art antérieur précité (Filtre de réjection, commutateur analogique). En outre, il permet la détection du signal périodique sans modification du signal
émis par le répondeur (OGM).
Selon un autre aspect de l'invention, au cours de l'étape dite de "création d'historique", pendant une première période maximale Tm^, on projette, dans un intervalle de temps futur compris entre ti + Tmin et ti + T,^^ une valeur Histo(j) égale au poids Pi en affectant la valeur Histo(j) à chaque instant tj de cet intervalle futur auquel il n'a pas préalablement été affecté une valeur plus forte, et pour toute série Sj repérée à l'instant tj arrivant après l'écoulement de la première période maximale T^^^ depuis l'origine des temps, on projette dans un second intervalle futur compris entre tj + Tmin et tj + Tm une valeur Histo(k) égale au minimum entre Histo(j) et Pj en affectant la valeur Histo(k) à chaque instant tk de ce second intervalle futur auquel il n'a pas préalablement été
affecté une valeur plus forte.
Grâce à ces dispositions particulièrement avantageuses, le procédé conforme à cet aspect de l'invention prend en compte l'information historique constituée par les poids déterminés au cours de la première période maximale Tm^, dans la projection des poids relatifs aux séries d'échantillons Si déterminés pendant la deuxième période. On évite ainsi de projeter des poids importants lorsque ces derniers correspondent à des signaux parasites et non pas à la partie TON du signal à détecter. La création de l'historique de la première période permet ainsi d'éviter, lors de la création de l'historique de la seconde période, d'éliminer certaines informations relatives à des signaux parasites, rendant de ce fait plus fiable le calcul de corrélation, et par là même la
détection du signal.
Dans un mode préféré de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, la valeur du poids des séries d'échantillons consécutifs de niveaux correspondants à la présence de la fréquence du signal à détecter est: fonction directe du nombre e d'échantillons de ladite série si ledit nombre ú est, d'une part, inférieur au nombre d'échantillons ON.,_ susceptibles d'être délivrés pendant ladite durée prédéterminée (TON) augmentée de sa tolérance (dTON) et, d'autre part, supérieur au nombre d'échantillons ONmin susceptibles d'être délivrés pendant ladite durée prédéterminée (TON) diminuée de sa tolérance (dToN) - une constante prédéterminée si le nombre F est supérieur au nombre d'échantillons ON,^,, - fonction directe du nombre e si ce dernier est inférieur au nombre d'échantillons ONmin et si le nombre s d'échantillons de niveau représentatif de la présence de signal aux cours de la période de durée TON - dToN précédant l'instant courant est inférieur à un nombre limite prédéterminé, - une constante prédéterminée si le nombre e est inférieur au nombre d'échantillons susceptibles d'être délivrés pendant Tmi= et si le nombre s d'échantillons de niveau représentatif de la présence de signal au cours de la période de durée TON - dToN précédant l'instant courant
est supérieur audit nombre limite prédéterminé.
Avantageusement, la fonction directe permettant de calculer le poids est:
P = {. ( + 1)/2
Grâce à ces dispositions, le procédé prend en compte: - l'hypothèse o une séquence d'échantillons représentatifs de la présence de la fréquence du signal à détecter dans l'ensemble de signaux est prolongée par des signaux parasites: le poids est limité au poids correspondant à une série de ONm., échantillons, - l'hypothèse o des signaux parasites viennent, en raison d'une différence de phase substantielle, annuler partiellement au moins la porteuse
du signal à détecter pendant une période TON.
Dans ce mode préféré de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, pendant la phase de décision pour déduire l'absence ou la présence de signal à détecter, on cumule les degrés de corrélation instantanés (Corrj) évalués parmi les n échantillons, on compare le cumul à une valeur seuil prédéterminée et on déduit la présence ou l'absence du signal en fonction du résultat de
cette comparaison.
Ces dispositions permettent, avantageusement, par le cumul des degrés de corrélation instantanés, de prendre en compte l'historique du signal pendant la durée de l'échantillonnage. De ce fait, le résultat est sensiblement plus fiable que si on se limite à considérer
les degrés de corrélation instantanés.
Dans ce mode préféré de mise en oeuvre, préalablement à ladite comparaison, on mesure sur toute la durée de l'échantillonnage le taux p d'échantillons représentatifs de la présence de signal et on sélectionne une valeur de seuil en fonction dudit taux mesuré parmi une
pluralité de valeurs de seuil.
Grâce à ces dispositions, le critère de décision quant à la présence ou à l'absence du signal à
détecter, est affiné de façon notable.
Dans un mode préféré de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, pour toute série Sj repérée à l'instant tj arrivant après l'écoulement de la première période maximale T^ depuis l'origine des temps, dans l'hypothèse o le nombre ú d'échantillons de la série considérée Sj est supérieur au nombre d'échantillons (ON.) susceptibles d'être générés pendant ladite durée prédéterminée TON augmentée de sa tolérance (dToN), on
évalue ledit degré de corrélation instantané par la formu-
le: Corrj = Pj.Max {Histo[j - / + ONmax].... Histo[j]} Ces dispositions permettent, avantageusement, de prendre en compte, pour le calcul du degré instantané de corrélation l'hypothèse o des signaux parasites viennent
"prolonger" une durée TON du signal à détecter.
Dans ce mode de réalisation, pour toute série Sj repérée à l'instant tj arrivant après l'écoulement de la première période maximale Tm^ depuis l'origine des temps, dans l'hypothèse o d'une part, le nombre ú d'échantillons de la série considérée Sj est inférieur au nombre d'échantillons (ONm,) susceptibles d'être générés pendant ladite durée prédéterminée TON augmentée de sa tolérance (dToN) et o d'autre part, le nombre s d'échantillons de niveau représentatif de la présence de signal au cours de la période de durée (TON - dToN) précédant l'instant courant tj est supérieur à un nombre limite prédéterminé, on évalue ledit degré de corrélation instantané par la formule: Corrj = Pj. Max {Histo [j- A],..., Histo [j]}
o A = est un décalage prédéterminé.
Ces dispositions permettent avantageusement de prendre en outre en compte, pour le calcul du degré de corrélation instantané, l'hypothèse o des signaux parasites viennent annuler partiellement au moins le signal pendant la durée Ton, celle-ci pouvant en outre être
prolongée par des signaux parasites.
L'invention a également pour objet un dispositif pour détecter la présence d'un signal périodique parmi un ensemble de signaux, ledit signal présentant une répétitiion périodique d'au moins une fréquence pendant au moins une durée prédéterminée (TON), ladite fréquence, la période T de répétition et ladite durée (TON) étant affectées de tolérances (dT, dToN) respectives prédéterminées, ledit dispositif comportant: - des moyens de discrimination de ladite fréquence des autres fréquences de l'ensemble de signaux adaptés à délivrer un signal de sortie à deux niveaux représentatif respectivement de la présence ou de l'absence de ladite fréquence dans ledit ensemble de signaux, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre: - des moyens d'échantillonnage adaptés à échantillonner le niveau ainsi obtenu, - des moyens de traitement comportant notamment des moyens de calcul et de mémorisation adaptés à: * fixer une origine des temps et à commander les moyens d'échantillonnage pour échantillonner le signal en sortie des moyens de discrimination de manière à obtenir n échantillons de signal sur une durée au moins égale à deux périodes maximales Tma o Ta = T + dT compte tenu de ladite tolérance dT affectant la période T. * repérer sur l'échelle des temps à des instants ti la survenance de séries d'échantillons Si de niveau correspondant à la présence de ladite fréquence pour lesquelles les moyens de traitement calculent une valeur Pi dite "poids" représentative du nombre d'échantillons dudit niveau, * projeter dans un intervalle de temps futur compris entre ti + Tmin et ti + T^^^ une valeur Histo(j) égale au poids Pi en affectant la valeur Histo(j) à chaque instant ti de cet intervalle futur auquel il n'a pas préalablement été affecté une valeur plus forte, * évaluer un degré de corrélation instantané (Corrj) entre le poids P3 calculé le cas échéant pour la série Sj de l'instant tj, et la valeur Histo(j) correspondant au poids Pi, relatif à la série Si repérée en ti, * déduire la présence ou l'absence du signal en fonction
d'un critère de corrélation prédéterminé et préalable-
ment mémorisé.
Le dispositif décrit présente les avantages
inhérents au procédé de détection rappelé succinctement ci-
dessus. En outre, les moyens de traitement du dispositif de détection sont adaptés pour mettre en oeuvre les caractéristiques avantageuses des divers modes de mise
en oeuvre du procédé énoncé succinctement ci-dessus.
Grâce à ces dispositions, les divers modes de mise en oeuvre du procédé selon l'invention succinctement exposés ci-dessus peuvent facilement être implémentés, notamment dans un télécopieur ou, plus généralement, dans tout dispositif de télécommunication. En effet, le moyen de discrimination peut avantageusement être constitué par un filtre actif analogique/logique de structure classique. En outre, dans le cas d'un télécopieur, les moyens logiques de ce dernier peuvent avantageusement être utilisés pour la
mise en oeuvre des étapes du procédé tel qu'exposé ci-
dessus. La présente invention vise également un télécopieur et, plus généralement, une installation de télécommunication, incorporant avantageuseent un dispositif
de détection tel que résumé ci-dessus.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront ci-après à l'aide de la
description qui va suivre faite en regard des dessins
annexés sur lesquels: - les figures 1 et 2 ont déjà été décrites, - les figures 3a, 3b et 3c sont des vues schématiques illustrant un premier mode de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention appliqué à la détection d'un signal CNG non mixé à des signaux parasites, - la figure 4 est une vue schématique d'un ensemble de signaux comportant d'une part, le CNG et, d'autre part, des signaux parasites de fréquence comprise entre 1062 et 1138 Hz, après filtrage, échantillonnage et reconstitution, - les figures 5a à 5k représentent l'évolution de l'historique du signal de la figure 4 au cours de l'échantillonnage, - les figures 6 à 9 illustrent des portions de signal traité conformément à un mode préféré de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, - la figure lOa est un schéma simplifié d'un télécopieur intégrant un dispositif conforme à l'invention, - la figure lob est un schéma d'un autre mode préféré de réalisation d'un télécopieur intégrant d'une part, un dispositif conforme à l'invention et, d'autre part, un répondeur interne, - les figures lla et l1b sont des organigrammes simplifiés des programmes principaux d'exécution utilisés respectivement par le télécopieur de la figure lOa et celui de la figure lob, - les figures 12a et 12b illustrent un organigramme d'une routine principale de détection du CNG mise en oeuvre dans les dispositifs télécopieur des figures l0a et lob, - la figure 12c est un organigramme relatif à une sous-routine de création de l'historique appelée par la routine principale des figures 12a et 12b, et - les figures 13a et 13b sont des figures schématiques illustrant l'organisation de la mémoire morte et la mémoire vive mises en oeuvre dans le dispositif des
figures 10a et 10b.
1 ) Description générale du procédé
On va maintenant décrire, à l'appui des figures 3a à 3c, 4 et 5a à 5k, un premier mode préféré de mise en
oeuvre du procédé conforme à l'invention.
On rappelle tout d'abord que, conformément à l'invention, pour détecter la présence du CNG on soumet le signal entrant à une opération de discrimination au cours de laquelle on discrimine la fréquence de la porteuse, des autres fréquences de l'ensemble des signaux entrants avec des moyens de filtrage et on délivre un signal de sortie à deux niveaux représentatif respectivement de la présence (niveau "1") ou de l'absence (niveau "0") de ladite
fréquence dans l'ensemble des signaux entrants.
Cette opération est réalisée ici par des moyens de filtrage intégrés, à un télécopieur qui sera décrit
infra à l'appui des figure 10a et 0lob.
Conformément à l'invention, la détection du signal CNG va être faite par le traitement du signal de
sortie des moyens de filtrage.
Les phases suivantes du procédé tel que mis en oeuvre ici vont tout d'abord être décrites en expliquant comment un signal CNG non mixé à d'autres signaux est traité et détecté comme tel. Les figures 3a à 3c permettent de bien comprendre les divers aspects de l'invention telle
qu'elle est mise en oeuvre ici.
Tout d'abord, d'une manière générale, dans une phase d'échantillonnage, on fixe une origine des temps et, à partir de cette dernière, on échantillonne le niveau ainsi obtenu en n échantillons de signal sur une durée au moins égale à deux périodes maximales Tm^ o T.m = T + dT, compte tenu de la tolérance dT affectant la période T. Dans le mode de réalisation préféré de la présente invention, l'échantillonnage est réalisé par les moyens logiques qui seront décrits infra à l'appui des
figures 10a et o10b.
Dans ce mode de réalisation, on rappelle que la période T du signal CNG est de 3,5 s, la tolérance dT étant égale à 525 ms. La durée minimale d'échantillonnage est donc de 8,05s. Dans le cas présent, la durée d'échantillonnage choisie est la durée minimale de 8,05s. La fréquence d'échantillonnage est choisie pour permettre d'obtenir un nombre suffisant d'échantillons pendant la durée TON - dToN. Ici, la période d'échantillonnage est de 10 ms, 805 échantillons étant donc
prélevés sur toute la durée de l'échantillonnage.
On donne ci-après le nombre d'échantillons correspondant aux diverses durées qui vont être prises en
considération dans la suite de la description:
Référence utilisée Nombre d'échantil-
Durée considérée pour le nombre lons dans ce mode d'échantillons de réalisation
T Z 350
TON ON 50
TOFF OFF 300
TON - dTON ONmin 42 TON + dToN ONm. 58 Tmaj = T + dT Zm. 403 Tmin = T dT Zmin 297 2Tma n 805
Pour la suite de la description, l'échelle des
temps t va être remplacée par l'échelle des échantillons numérotés de 0 à n = 805, les symboles i, j et k étant
susceptibles d'être utilisés pour les numéroter.
Selon une caractéristique du mode de mise en oeuvre du procédé décrit ici, pour fixer l'origine des temps (ti o i = 0), on échantillonne le signal et on attend la survenance d'un premier nombre prédéterminé d'échantillons successifs de niveau représentatif de l'absence de la fréquence porteuse (niveau "0"). Cette caractéristique permet de démarrer le comptage des échantillons, en étant quasiment sûr que ce comptage démarre pendant la durée TOFF. Cette caractéristique permet
de rendre le résultat de la détection encore plus fiable.
Dans ce mode de réalisation, l'origine des temps, c'est-à-dire ici le démarrage du comptage des échantillons, est fixée dès que deux échantillons consécutifs représentatifs de l'absence de signal ont été détectés. En figure 3a, le signal CNG est illustré. Dans cet exemple, l'échantillonnage a débuté au cours d'une
période TON, 0,25 s avant la fin de cette dernière.
Conformément à la caractéristique exposée plus haut, pour fixer l'origine des temps, on attend d'avoir détecté deux
échantillons de niveau "0". L'origine des temps, c'est-à-
dire ici celle du comptage, est alors fixée rétroactivement au premier échantillon de niveau "0", c'est-à-dire ici lors de la transition du signal en sortie des moyens de filtrage du niveau haut au niveau bas (transition illustré sur la
figure 3b).
Une fois l'origine des temps fixée, le procédé conforme à l'invention s'intéresse essentiellement aux séquences d'échantillons de niveau "1". Plus précisément, dans une phase dite de "détection et de pesée", après avoir
repéré sur l'échelle des temps aux instants ti la surve- nance de séries d'échantillons Si de niveau "1", on calcule
une valeur Pi dite "poids" représentative du nombre d'échan-
tillons dudit niveau.
Chaque série Si d'échantillons de niveau "1" est caractérisée par sa longueur, soit le nombre e d'échantillons de cette même séquence. Dans ce mode de réalisation, la valeur du poids est une fonction directe du nombre e d'échantillons de la série considérée. Plus précisément, la fonction directe permettant de calculer le poids est ici:
P = {. ( + 1)/2
Dans le mode de réalisation décrit ici, l'origine des temps ayant été fixée immédiatement après la première transition de niveau "1" vers le niveau "0" du signal en sortie du filtre, la première série d'échantillons consécutifs de valeur 1 survient entre les échantillons i = 301 et i = 350. La série S351 relative à cet intervalle est repérée à l'instant ti = t351
correspondant à la transition du signal vers le niveau "0".
D'autres manières de repérer la survenance d'une série Si pourraient être utilisées, comme par exemple le début de la série (dans cet exemple à l'instant ti = 301). L'application de la formule ci-dessus donne pour la série S351:
P351 = 50(50+1)/2 = 1275
Ensuite, d'une manière générale selon un premier aspect de la présente invention, dans une phase de création d'historique, on projette, dans un intervalle futur compris entre ti + Tmin et ti + T,^^ une valeur Histo (j) égale au poids Pi en affectant la valeur Histo(j) à chaque instant tj de cet intervalle futur à laquelle il n'a pas
préalablement été affecté une valeur plus forte.
La projection est illustrée en figure 3b.
On considère tout d'abord les instants tj compris dans un intervalle de temps compris entre ti + Tmin et ti + T^. Dans cet exemple, cet intervalle est borné par
les instants 648 et 754, j variant entre ces deux valeurs.
Conformément à cet aspect de l'invention, on construit un tableau à une dimension en affectant une valeur Histo(j) égale au poids Pi (ici 1275) à chaque instant tj de
l'intervalle de temps susmentionné.
En l'espèce, s'agissant d'un signal CNG pur, c'est-à-dire non affecté de signaux parasites, l'intervalle futur est "vierge" c'est-à-dire qu'il n'a pu être affecté
aux instants tj de cet intervalle une valeur quelconque.
Toutefois, cela pourrait être possible (voir description de
la figure 4 et 5a à 5k), auquel cas dans le tableau
Histo(j), on conserverait la valeur la plus forte.
Dans l'exemple des figures 3a à 3c, on constate que la seconde durée TON, survient entre les instants 651 et 700. Conformément à l'aspect de l'invention rappelé plus haut, la série Sj correspondant à la deuxième période TON du signal de la figure 3a est repérée à l'échantillon j = 701 (c'est-à-dire ici pendant la période "future" comprise entre les instants tj = t648 et tj = t754), le poids Pj étant
déterminé avec la formule indiquée ci-dessus (Pj = 1275).
Ensuite, conformément à l'invention, dans une phase de corrélation, on évalue un degré de corrélation instantané (Corrj) entre le poids Pj calculé le cas échéant pour la série Sj de l'instant tj, et la valeur Histo(j) correspondant au poids Pi relatif à la série Si de la
période précédente repérée en ti.
Dans ce mode de réalisation, le degré de corrélation est donné par la formule: Corrj = Pj. Histo(j) Il s'agit en réalité de faire ici le produit entre la valeur du poids déterminé à l'instant t, o j = 701 et la valeur de l'historique au même instant. En l'espèce, cette valeur est de: Corr701 = 1275 x 1275 = 1.625.625 Enfin, conformément à l'invention, dans une phase de décision, on déduit la présence ou l'absence du signal à détecter en fonction d'un critère de corrélation prédétermine. Dans ce mode de réalisation, pour déduire l'absence ou la présence du signal à détecter on cumule les degrés de corrélation instantanés (Corrj) évalués parmi les n échantillons (ici n = 805), on compare le cumul à au moins une valeur seuil prédéterminée et on déduit la présence ou l'absence du signal en fonction du résultat de cette comparaison. Dans l'exemple des figures 3a 3c, le signal CNG n'étant pas mixé à d'autres signaux, le calcul de corrélation n'intervient qu'une seule fois à l'instant tj o j = 701. Il n'y a donc pas dans ce cas de cumul à proprement parler. Cette caractéristique sera en revanche explicitée à l'appui de l'exemple de la figure 4 o le signal CNG est mixé à de nombreux signaux parasites. De même, le seuil de décision sera explicité à l'appui de cet
exemple que l'on va maintenant décrire.
La figure 4 illustre, après échantillonnage et reconstitution, un ensemble de signaux entrants. L'ensemble de signaux entrants comporte un signal CNG mixé à du bruit contenant une forte densité de signaux parasites ayant des
composantes de fréquences comprises entre 1062 et 1138 Hz.
Le signal de la figure 4 est particulièrement représentatif du signal CNG mixé à de la voix humaine. On notera que les plages de signaux ayant des composantes entre 1062 et 1138 Hz sont relativement étendues, ce qui peut être le cas notamment si le signal auquel est mixé le CNG provient d'un magnétophone dont le support d'enregistrement ou le capteur magnétique de lecture sont défectueux. Dans l'exemple de la figure 4, le signal échantillonné comporte onze séries d'échantillons consécutifs de niveau "1". Leur longueur "I" est indiquée sur la figure; de même la valeur de l'indice i ou j correspondant aux instants ti ou tj auxquels les séries considérées sont repérées sur l'axe des abscisses. Ces séries sont repérées dans l'échelle des temps en appliquant la règle décrite ci-dessus, c'est- à-dire en repérant les transitions vers le niveau "0" à la fin de la série
d'échantillons de niveau "1".
On va maintenant expliquer à l'appui du tableau 1 et des figures 5a à 5k le processus de détection du
signal CNG dans l'ensemble de signaux de la figure 4.
En l'espèce, l'échantillonnage ayant commencé pendant une période o les échantillons sont de niveau "0", l'origine des temps est fixée au début de l'échantillonnage. Cet échantillonnage a lieu sur deux
périodes T,, soit, comme précédemment, 805 échantillons.
Sur l'abcisse du diagramme de la figure 4, est représentée la variation des indices i et j. représentant les rangs des échantillons. Cette échelle équivaut à celle des temps. La survenance de séries d'échantillons Si de niveau "1" y est repérée. Dans ce mode de réalisation, le repérage est fait à l'instant consécutif à la transition du signal du niveau "1" vers le "0". Ainsi, par exemple, la première série S., est-elle repérée à l'échantillon i = 51,
la transition ayant eu lieu entre les instants to et t51.
Sur le tableau 1, le rang de l'indice courant i
ou j est indiqué en colonne de gauche.
L'instant courant est repéré par un indice i
pendant toute la première période T^^ d'échantillonnage.
L'indice j est destiné à identifier les instants de l'intervalle "futur" ti + Tmin à ti + T^^. L'indice j est donc susceptible de commencer à courir à l'issue d'une période Tmin: on observe qu'il y a un chevauchement entre les indices de l'instant courant et les indices des intervalles futurs dû à la tolérance dT. Les séries Sj survenant au-delà de T^^^ (i = 403) sont repérées avec un
indice j propre aux intervalles "futurs".
Dans le tableau 1, les séries Si ou Si sont indiquées, ainsi que leur longueur e et leur poids respectif Pi ou Pj. Ces poids sont comme précédemment calculés par la formule
P = /.(+1)1/2
On observera que le poids Pi ou P est calculé immédiatement après la survenance de la série d'échantillons de niveau "1" consécutifs considérés. On notera aussi que la formule ci- dessus est telle que la valeur Pi ou Pi est représentative du nombre e
d'échantillons consécutifs de niveau "1".
Les figures 5a à 5k représentent l'évolution de
l'historique au cours de l'échantillonnage.
Conformément à l'invention, après calcul du poids Pi, on projette dans l'intervalle "futur" susindiqué, une valeur Histo(j) égale au poids Pi, en affectant la valeur
Histo(j) à chaque instant tj de cet intervalle futur.
En figure 5a, on observe que le poids de la série S51 a une valeur P51 égale à 3. Cette valeur est projetée dans l'intervalle formé par les instants t51 + Tmin et t51 + Ta (c'est-à-dire, en terme de rang d'échantillons entre j = 51 + 297 = 348 et j = 51 + 403 = 454. La valeur
Histo(j) = 3 est reportée sur le diagramme de la figure 5a.
On agit de même pour la série Slo0. On observe toutefois que conformément à l'invention, lorsque l'on a le
choix entre deux valeurs Histo(j) on choisit la plus forte.
C'est ainsi qu'entre les instants tj o j = 398 et tj o
j = 454, le conflit des deux valeurs historiques (c'est-à-
dire les valeurs P51 = 3 et Plol = 325) est réglé au profit de la valeur d'historique la plus élevée. Cette valeur est affectée jusqu'à l'instant correspondant à l'indice j = 504. Le diagramme de la figure 5c est construit en appliquant les règles ci-dessus, la valeur du poids de la série S20o1 (P201 = 1275) étant affectée entre les instants correspondant à l'indice j = 498 (c'est-à-dire 201 + 297)
et 604 (c'est-à-dire 201 + 403).
Les mêmes règles sont appliquées pour construire l'évolution de l'historique des figures 5d à 5k. En particulier, à chaque conflit entre deux valeurs d'historique possibles, on choisit la plus élevée. C'est ainsi, par exemple, en figure 5d, pour la série S2s, de longueur 2 et de poids P251 = 3, la valeur précédemment affectée entre les instants correspondant aux indices j = 548 et j = 604 qui étaient de 1275, reste maintenue, la valeur P251 = 3 étant affectée aux instants correspondant
aux indices 605 à 654.
On observe,figure 5g à 5k, qu'on continue à construire l'historique audelà de l'instant tj o j = 805, c'est-à-dire au-delà de 2.Tm. Le diagramme historique au- delà de l'échantillon 805 n'est dans ce cas, pas utile pour le calcul du degré de corrélation. Il est toutefois réalisé, dans ce mode de réalisation, car tant que l'échantillon 805 n'est pas délivré, on ne connaît pas sa valeur; or, selon une caractéristique mise en oeuvre ici, on veut éviter d'arrêter l'échantillonnage au cours d'une période TON et par conséquent l'échantillonnage peut être poursuivi au-delà de l'échantillon 805 dans la mesure o le niveau de cet échantillon est égal à 1. La partie du diagramme historique non utile pour le calcul du degré de
corrélation est représentée hachurée.
Le tableau 1 donne, en regard des séries Si ou Sj, le numéro de la figure concernée (5a à 5k). Il donne également dans l'avant dernière colonne de droite la valeur d'un degré de corrélation instantané (Corrj) entre le poids Pj calculé pour la série Sj de l'instant tj et la valeur
Histo(j) lue sur la figure concernée pour l'échantillon j.
Dans ce mode de réalisation, le degré de corrélation instantané est calculé selon la formule: Corr, = Pj. Histo(j) De même, le calcul du degré instantané de corrélation n'intervient en fait qu'au- delà de la période
Tma (c'est-à-dire au-delà de l'échantillon i = 403).
La valeur du degré instantané de corrélation (Corrj)est portée dans le tableau 1. Dans ce même tableau, la valeur du cumul du degré de corrélation est également
portée en colonne de droite (ECorrj).
Pour décider si le signal CNG est ou non présent dans le signal de la figure 4 (ce qui est en l'espèce le cas: séries S201 et S551 de longueur e = 50), on compare le cumul YCorrj à une valeur de seuil prédéterminée et on déduit la présence ou l'absence du signal en fonction du
résultat de cette comparaison.
En l'espèce, selon un autre aspect de ce mode de réalisation, préalablement à la comparaison, on mesure sur toute la durée de l'échantillonnage le taux p d'échantillons représentatifs de la présence de signal de niveau "1" et on sélectionne une valeur de seuil en fonction dudit taux mesuré parmi une pluralité de valeurs
de seuil.
Ce calcul est fait en parallèle des calculs de poids en appliquant la formule:
p = E!/n.
Dans ce mode de réalisation, xe = 210, tandis
que n = 805; et dans ces conditions, p = 0.26.
De préférence, pour éviter de conclure à la présence du signal CNG lorsque ce dernier est mixé à de très nombreux signaux parasites, on sélectionne une valeur
de seuil en fonction du taux p mesuré.
En l'espèce, les inventeurs ont déterminé quatre valeurs de seuil correspondant à différents taux de présence. Ces valeurs de seuil sont indiquées dans le
tableau 2.
En l'espèce, le taux p mesuré pour le signal de la figure 4 étant de 0, 26, la valeur de seuil choisie est
de 1.000.000.
On observe, figure 5k et tableau 1, que le cumul des valeurs de corrélation instantanées à la fin de l'échantillonnage est de 1.737.025, valeur très supérieure à celle du seuil sélectionné en fonction de la valeur du taux p. Cela signifie que le signal CNG est présent
dans le signal de la figure 4.
2 ) Description du procédé selon un second mode
préféré de mise en oeuvre de l'invention On va maintenant décrire à l'appui des figures 6 à 9 d'autres aspects de la présente invention utilisés dans un mode préféré de mise en oeuvre de la présente invention. Ces aspects ont pour objet: - d'éviter de projeter des poids importants lorsque ces derniers correspondent à des signaux parasites et non pas à la partie TON du signal à détecter. La figure
6 illustre un tel cas.
- de prendre en compte certaines hypothèses o les signaux parasites viennent se combiner à la période TON du signal pour soit annuler partiellement cette dernière, soit pour la prolonger. Ces hypothèses et les aspects de l'invention permettant de les prendre en compte sont
décrits à l'appui des figures 7 à 9.
Mises à part les caractéristiques particulières décrites à l'appui des figures 6 à 9, les autres caractéristiques du procédé selon ce second mode préféré de mise en oeuvre sont identiques à celles décrites supra à
l'appui des figures 3a à 3c, 4 et 5a à 5k.
Dans les figures 6 à 9, des portions d'ensemble de signaux à traiter ont été représentées, après échantillonnage et reconstitution. On observe que ces portions de signaux comportent diverses séries d'échantillons consécutifs de niveau "1". Ces séries sont ici repérées conformément à la convention décrite supra, c'est-à-dire qu'elles sont repérées à l'instant suivant l'instant o la transition du niveau "1" vers le niveau "0"
a eu lieu.
En figure 6, la portion de signal reconstituée comporte deux séries Slol et S45. de longueurs respectives
= 3 et e = 50.
La création de l'historique pour la série Slo1 affecte entre autre l'instant tj ou j = 451 de la valeur Histo(451) = 6(Plo1 = 6), conformément à l'invention telle qu'explicitée supra. Or en ti o i = 451, la série S451 de longueur e = 50 est repérée. Le calcul du poids Pi conformément à la formule ci-avant exposée donne P451 = 1275. Si pour construire l'historique pour l'instant courant ti o i = 451 on mettait en oeuvre la règle exposée plus haut, on affecterait aux instants tj o j varie de 748 à 854, la valeur du poids P451 soit 1275. Or, étant donné que la valeur Histo (451) est de 6 (c'est-à-dire la projection du poids de la série Slo,) on sait que les séries Slo1 et S45. ne sont pas récurrentes, en raison de la grande
dispersion des poids (de valeur respective 6 et 1275).
Par conséquent, conformément à cet aspect de la présente invention, on divise l'échantillonnage en deux périodes; au cours de la première période de durée Tm^ on procède comme précédemment décrit; en revanche, pour toute série Sj repérée à l'instant tj arrivant après l'écoulement de la première période maximale Tm^ (c'est-à-dire après 403 échantillons) depuis l'origine des temps, on projette dans un second intervalle de temps futur compris entre tj + Ton et tj + T_ une valeur Histo(k) égale au minimum entre Histo(j) et Pj en affectant la valeur Histo(k) à chaque instant tk de ce second intervalle futur auquel il n'a pas
préalablement été affecté une valeur plus forte.
L'application de cette règle conduit dans l'exemple de la figure 6 à projeter aux instants tk o k varie de 748 à 854, la valeur du poids de la première série
S.1, soit une valeur de 6.
De cette manière, on prend en compte le fait que la série repérée à l'instant 451 ne correspond pas à une période TON du signal à détecter mais à du bruit et par conséquent, l'historique de cette série est minoré par la
prise en compte de l'historique de la série précédente.
Dans l'hypothèse o la série repérée à l'instant 101 aurait une longueur substantiellement plus importante (ú = 47 par exemple) et de ce fait proche de la longueur de la série repérée à l'instant 451, la même règle serait appliquée, mais la dispersion des poids étant différente (1128 et 1275) une forte valeur d'historique serait projetée dans le second intervalle futur des instants (tk o k varie de 748 à 854). Dans un tel cas, il serait fort probable qu'il s'agisse de deux périodes récurrentes, dont la première a été affectée par des signaux parasites
ayant annulé quelques échantillons.
A l'appui de la figure 7, on va examiner le cas o il se produit le phénomène physique rare o le bruit annule à un instant donné la présence de la fréquence du
signal à détecter.
En ti o i = 76, on repère une séquence de longueur e = 25 et en ti o i = 101, on repère une séquence de longueur e = 24. En fait, en ti o i =101, on aurait dû repérer une séquence de longueur 50, mais l'échantillon
i=76, a été annulé par le bruit.
Les deux séries S76 et s10o1 ont des poids respectifs de P76 = 325 et Po101 = 300 en application de la formule exposée plus haut. Or une série de cinquante échantillons de niveau "1" a un poids de 1275 soit une
valeur très différente de 300 ou 325.
L'aspect de l'invention décrit ici a pour but d'éviter que quelques échantillons de niveau "0" (au milieu d'une série de niveau "1") correspondant à du bruit faussent le calcul de corrélation et empêchent de ce fait
une période TON d'être reconnue.
Selon cet aspect de l'invention on donne à la dernière série d'échantillons de niveau "1" le poids d'une série nominale de ON échantillons (ici 50). Pour cela, au moment de repérer une série, lors d'une transtion "1" vers "0", on regarde le nombre s d'échantillons de niveau "1" lors des ONmin derniers échantillons. Si ce nombre est très proche de ONmin (par exemple s ≥ ONmin-2), on considère que l'on est en présence d'une série d'échantillons de niveau "1" due à une période TON du signal à détecter qui a été interrompue par du bruit. On affecte au poids une valeur
constante égale à P = ON. (ON+1)/2 = 1275.
Dans le cas de la figure 7, la série S101 comporte 24 échantillons, mais sur une durée ONmin précédant l'échantillon de rang i o i = 101 (soit 42 échantillons), il y a 41 échantillons de valeur "1". Le poids de la série S510 est donc égal à la valeur constante
*susmentionnée soit 1275.
On notera que dans la constitution de l'historique, la projection du poids déterminé à l'instant t76 soit 325 est "écrasée" par le poids déterminé à l'instant tlo1 en vertu de la règle selon laquelle on choisit pour la construction de l'historique la valeur la
plus forte.
On va maintenant décrire à l'appui de la figure 8, l'hypothèse o une série de signaux de niveau "1" supérieur à ON.a est détectée. C'est le cas de la série So507 sur la figure 8 qui est repérée à l'instant t507 arrivant après l'écoulement de la première période maximale Tm^
depuis l'origine des temps.
Dans cette hypothèse, o le nombre e d'échantillons de la série considérée Sj est supérieur au nombre d'échantillons ONm. susceptible d'être généré pendant la durée TON augmentée de sa tolérance (dToN), le degré de corrélation instantané est évalué par la formule: Corrj = Pj,. Max {Hi s to [j - + Onm,],..., Hi s to [j]} Ainsi, à l'instant ti o i = 101, on repère la série Sjo. de longueur 50. Le calcul de l'historique fait qu'on affecte aux instants tj o j varie de 398 à 504, la
valeur du poids P0ol = 1275.
En tj o j = 507, on repère la série S507 de longueur 62. Cette série correspond en fait à une période du signal récurrente avec la série S.10 prolongée par des
signaux parasites.
Toutefois, la valeur Histo (507) est susceptible d'être nulle en application des règles décrites supra à l'appui des figures 4 et 5 car seuls les instants t
o j varie de 398 à 504 ont été affectés de la valeur 1275.
Or, le calcul de la corrélation en application de la formule Corrj = Pj. Histo(j) donne en fait une valeur nulle car le calcul est fait à l'instant t, o j = 507; et qu'à cet instant Histo (507) = 0. Pour remédier à cet inconvénient et en application de cet aspect de la présente invention, la valeur du poids de la série 5507 est une constante prédéterminée (ici P = ONm. (ONm + 1)/2 = 1711). En effet, il est possible que la série S507 soit une série correspondant à une période TON affectée de sa tolérance dToN. En outre, comme le calcul de corrélation est effectué à l'instant tj o j = 507, on utilise, selon cet aspect de l'invention, la formule: Corrj = Pj.Max {Histo [j-/ + ONa]..., Histo[j]} Ici: Corr507 = P507.Max {Histo (507-62+ 58),.... Histo (507)} Corr507 = 1711.Max {1275, 1275,0,0,0} = 1711. 1275 = 2.181.525 Grâce à ces dispositions, on évite de prendre en compte une valeur d'historique nulle en raison de signaux parasites et on détecte, le cas échéant, une période TON du CNG. A l'appui de la figure 9, on va maintenant décrire le cas (rare) d'une série d'échantillons de niveau "1" interrompue par des signaux parasites puis prolongés par
d'autres signaux parasites.
C'est le cas des trois séries précédent
l'échantillon 507 sur cette figure.
En effet, antérieurement à l'instant t507 une série d'échantillons de niveau "1" de longueur 62 se termine, toutefois cette série est interrompue par deux
signaux parasites annulant chacun un échantillon.
Cet aspect de la présente invention prend en compte cette hypothèse car: tout d'abord, pour le calcul du poids, on considère que ce dernier est une constante prédéterminée (par la formule P = ON. (ON+1)/2 = 1275) si le nombre ú est inférieur au nombre ONmjn d'échantillons susceptibles d'être délivrés pendant Tmin (ce qui est le cas en l'espèce puisque ce nombre est de 20 antérieurement à l'instant t507) et si le nombre s d'échantillons de niveau représentatif de la présence de signal au cours de la période de durée TON - dToN précédent l'instant courant (en l'espèce t507) est supérieur à un nombre limite prédéterminé (ici ONmin - 2 = 40). En l'espèce, parmi les ONmin échantillons (ONmin = 42 dans cet exemple) précédent l'instant t507, il y a 40 échantillons de niveau "1" et dans ces conditions, en application de la règle énoncée ci-dessus, le poids P de la série repérée à
l'instant t507 est de 1275.
- pour ce qui est du calcul de corrélation, comme la série S507 arrive après l'écoulement de la première période maximale Ta depuis l'origine des temps, et que, d'une part, le nombre ú d'échantillons de la série S507 est inférieur au nombre d'échantillons ONx (ce qui est le cas puisqu'il y en a que 20) et que, d'autre part, le nombre s d'échantillons de niveau "1" au cours des 42 instants d'échantillonnage précédants l'instant 507 est supérieur à , on évalue ledit degré corrélation instantané par la formule: Corrj = Pj. Max {Histo [j - A],..., Histo [j]}
o A = est un décalage prédéterminé.
Dans ce mode préféré de mise en oeuvre, A est égal à 20. Il est en effet raisonnable de fixer ce paramètre à 20 car même dans le cas très défavorable d'un CNG mixé avec de la voix enregistrée sur un support magnétique défectueux, générant 80 % d'échantillons de fréquence 1100 38 Hz, la probabilité de détecter 20 échantillons
consécutifs de niveau "1" est de 0.82 = 1.
En ti o i = 507, on a s = 40 dans le cas de la figure 9 et par conséquent le poids est fixé à 1275 en application de la règle ci-dessus. Ce poids est corrélé avec la valeur maximale de l'ensemble constitué par les valeurs de Histo (487) à Histo (507) soit 1275. En application de la formule normale du calcul de corrélation:
Corr507 = 1275*1275 = 1.625.625.
Ces dispositions permettent donc d'éviter que les signaux parasites minorent la valeur Corrj, et empêchent
de ce fait la détection d'uné période To du CNG.
Les hypothèses qui viennent d'être traitées à l'appui des figures 6 à 9 sont des cas assez rares. Toutefois, dans le mode préféré de mise en oeuvre de la
présente invention, ces cas sont pris en compte.
3 ) Description d'un mode préféré de
réalisation d'un dispositif conforme à l'invention et de deux télécopieurs incorporant un tel dispositif On va maintenant décrire à l'appui des figures a et o10b un mode préféré de réalisation d'un dispositif
mettant en oeuvre le procédé conforme à l'invention.
La figure 10a est un diagramme synoptique d'un premier mode de réalisation préféré d'un télécopieur 10 conforme à l'invention, incluant un dispositif pour détecter le CNG. Dans ce mode de réalisation, le télécopieur comporte une entrée-sortie de raccord 21 sur laquelle on peut brancher d'une part, un poste téléphonique 35 et, d'autre part, un répondeur téléphonique 2. La figure o10b illustre un second mode préféré de réalisation d'un télécopieur 10' conforme à l'invention incluant un dispositif de détection du CNG. Le télécopieur est semblable dans sa structure à celui de la figure 10a mais y incorpore en plus un répondeur intégré 90, de telle sorte que l'utilisateur a le choix
entre utiliser ce répondeur intégré ou un répondeur externe.
Le répondeur téléphonique externe 2 illustré aux figures 10a et o10b et raccordé sur l'entrée 21 est de structure totalement classique, et il ne sera pas décrit ici. On notera que, conformément au mode habituel de fonctionnement des répondeurs téléphoniques, lorsqu'il détecte un signal d'appel entrant CI, il prend la ligne et émet un message, habituellement appelé message de répondeur
(en anglais Out Going Message: OGM).
Dans le mode de réalisation choisi et représenté en figure 10a, le télécopieur 10 intègre d'une part, les moyens classiquement utilisés pour mettre en oeuvre un télécopieur et, d'autre part, les moyens propres à
la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention.
De façon classique, le télécopieur 10 incorpore: - un microprocesseur 16 relié par un bus (non représenté) d'une part, à une mémoire morte ROM 22, dans laquelle sont notamment enregistrés les programmes exécutés par le microprocesseur 16 et, d'autre part, à une mémoire réinscriptible RAM 23 comportant notamment une zone de travail et divers registres de données. D'autres éléments classiques, nécessaires au fonctionnement du microprocesseur 16, n'ont pas été représentés dans un but de simplification
et ne seront pas décrits ici.
- une unité de lecture 13 de documents à transmettre reliéemicroprocesseur 16, - une unité d'impression 12 également reliée au microprocsseur 16 destinée entre autres et de façon classique, à imprimer les documents reçus, - un clavier 14 de commande et un écran 15 adapté à afficher diverses informations classiques utiles
pour l'utilisateur également reliés au microprocesseur 16.
- un modem 11 contrôlé par le microprocesseur 16 destiné à moduler et démoduler les signaux transmis ou reçus sur l'interface ligne 20, - une unité de contrôle réseau 6 destinée à réaliser, de façon classique, l'interface électrique entre le télécopieur 10 et le réseau téléphonique. L'unité de contrôle réseau 6 est entre autres raccordée au microprocesseur 16 et contrôlé par ce dernier, notamment pour contrôler la numérotation par impulsions, lorsque celle-ci est utilisée, - un détecteur de signal d'appel entrant CI 5 relié d'une part, au microprocesseur 16 et, d'autre part, à l'interface ligne 20. Ce détecteur de signal d'appel 5 est adapté à détecter un signal d'appel CI venant du réseau
téléphonique sur l'interface ligne 20.
L'ensemble des moyens ci-dessus est de structure totalement classique et son fonctionnement, pour assurer la fonction de télécopieur est bien connu de l'homme du métier. Par conséquent, ces moyens et leur agencement ne
seront pas décrits plus en détail ici.
On notera toutefois que la mémoire morte ROM 22 (décrite infra à l'appui de la figure 13a) comporte en plus des programmes classiques de fonctionnement du télécopieur, des programmes conformes aux organigrammes des figures lia, 12a, 12b et 12c qui seront décrits infra. De même, la mémoire réinscriptible RAM 23 (décrite infra à l'appui de la figure 13b) comporte, outre ses registres classiques destinés à permettre l'exécution des fonctions du télécopieur, un certain nombre de registres spécifiques à la
mise en oeuvre du procédé conforme à la présente invention.
Conformément à une caractéristique de l'invention, le dispositif de détection comporte des moyens de discrimination de la fréquence de la porteuse du CNG (1100 + 38 Hz) des autres fréquences de l'ensemble des signaux entrants, ces moyens de discrimination étant adaptés à délivrer un signal de sortie à deux niveaux représentatifs respectivement de la présence ou de l'absence de ladite fréquence dans ledit ensemble de signaux. Dans le mode de réalisation choisi et représenté en figure loa, le télécopieur, qui incorpore le dispositif de détection, comporte un filtre passe-bande centré sur la fréquence 1100Hz. Dans ce mode de réalisation, il s'agit du filtre commercialisé sous la référence AFM94FllOOEl par la Société MURATA MFG CO, LTD
sise au Japon. La fréquence de détection est de 1100 Hz.
Les niveaux de détection et de non-détection sont respectivement de -46 dBm et -49 dBm. La plage de fréquence de détection est [1050 Hz, 1150 Hz], ce qui signifie que la plage de fréquences comprises entre 1062 et 1138 Hz est détectée conformément à la norme UIT- T susmentionnée. En outre, le filtre ne discrimine aucune fréquence inférieure
à 1000 Hz ni supérieure à 1200 Hz.
Conformément à l'invention, les moyens de discrimination, constitués ici par le filtre passe-bande 8, sont reliés à des moyens échantillonneurs, constitués en l'espèce par le microprocesseur 16 et un rythmeur 24. Ce dernier permet de cadencer le microprocesseur 16 pour que celui-ci prélève à intervalles réguliers (ici toutes les 10
ms) le niveau du signal en sortie du filtre 80.
Le télécopieur 10 comporte également un commutateur électronique constitué ici d'un relais CML 3 dont: - une entrée 30 est reliée directement à l'interface de ligne 20, - une sortie 31 est raccordée d'une part, à l'entrée 50 du détecteur de signal d'appel 5, et, d'autre part, à l'entrée-sortie de raccord 21, - une sortie 32 est raccordée par l'interface
61 à l'unité de contrôle réseau 6.
Conformément à une caractéristique du mode de réalisation choisi et représenté ici, l'entrée de commande 33 du commutateur électronique CML 3 est reliée au micro
processeur 16.
Enfin, le télécopieur 10 comporte un détecteur de décrochage 4 dont: - une entrée 41 est raccordée à l'entrée 21 du télécopieur raccordée au répondeur externe 2, - une sortie 42 est raccordée à une entrée du
microprocesseur 16.
Dans le mode de réalisation choisi et représenté en figure 10a, il s'agit d'un détecteur de courant commercialisé sous la référence HFS113FO17A1 par la
Société MURATA MFG CO, LTD sise au Japon.
On va maintenant décrire le fonctionnement du télécopieur 10 représenté en figure lOa lorsque ce dernier est raccordé d'une part, à un répondeur 2 et, d'autre part
à un poste téléphonique 35. Cette description va être faite
à l'appui de l'organigramme de la figure lla.
L'étape 300 correspond à l'état d'attente du télécopieur 10 lorsque celui-ci est en mode automatique, c'est-à-dire dans un mode o si, à la suite d'un appel, la ligne n'est pas prise, car le répondeur est hors service et que l'utilisateur ne décroche pas le téléphone, le télécopieur 1 bascule automatiquement en mode télécopie
comme recommandé par la norme française.
Dans l'état d'attente 300, le programme enregistré dans la mémoire morte ROM 22 indique au microprocesseur 16 qu'il y a lieu de commander le commutateur électronique CML 3 de telle sorte qu'il se trouve dans la position o il est illustré en figure 1oa, l'entrée 30 du commutateur électronique CML 3 étant raccordée avec la sortie 31. De ce fait, dans l'état d'attente, un appel provenant du réseau téléphonique raccordé sur l'interface ligne 20, est automatiquement dirigé vers le répondeur externe 2, et le téléphone 35, si
ce dernier est raccordé à l'entrée 21 comme illustré.
En outre, dans l'état d'attente, le microprocesseur 16 vient régulièrement lire d'une part, la sortie 42 du détecteur de décrochage 4 afin de déterminer si le répondeur externe 2 ou le téléphone 35 a pris la ligne et, d'autre part, la sortie 51 du détecteur de signal
d'appel 5. Ces lectures se font toutes les 10 ms.
Lorsqu'un signal d'appel est reçu sur l'interface ligne 20, il est, d'une part, dirigé sur le répondeur externe 2 et le téléphone 35, et, d'autre part, sur le détecteur de signal d'appel 5. Le test de l'étape 301 est alors positif et le programme commande alors le comptage des signaux d'appel (étape 302). En effet, conformément aux normes françaises en la matière, le télécopieur doit décrocher la ligne avant 15 s, et de manière classique, les moyens logiques du télécopieur comptent les sonneries et décrochent après la deuxième sonnerie. En réalité, la ligne peut être ici prise de trois manières: - par le répondeur 2 si ce dernier est en service, - par l'utilisateur qui décroche le téléphone , et
- par le télécopieur.
A l'étape 303, il est procédé à un test aux fins de savoir si la ligne a été prise par le répondeur ou
par l'utilisateur.
Le détecteur de décrochage 4 détecte alors la prise de ligne faite par le répondeur externe 2 ou l'utilisateur au moyen du téléphone 35. Comme la sortie 42 du détecteur de décrochage 4 est contrôlée par le microprocesseur 16, ce dernier est averti de cette prise 10
ms après au plus tard et le test 303 est positif.
Parallèlement, si la prise de ligne est de son fait, le répondeur externe envoie sur l'entrée-sortie de ligne 21 un message vocal de répondeur OGM qui est alors émis sur le réseau téléphonique par l'interface ligne 20 en
raison de la position du relai 3 qui relie les bornes 30-
31. Le signal vocal de répondeur OGM peut donc se trouver mélangé à un signal d'appel de télécopieur CNG en provenance d'un télécopieur, et reçu sur l'interface ligne 20. Si la prise de ligne est du fait de l'utilisateur, ce dernier peut, avant d'entendre le signal CNG, lui-même prononcer quelques mots dans le combiné téléphonique et, de ce fait, le signal issu du combiné téléphonique, qui se retrouve sur l'interface ligne 20, peut se trouver mélangé avec un signal CNG en provenance
d'un télécopieur appelant.
L'étape 304 symbolise sur l'organigramme de la figure lla, l'envoi d'un signal vocal par le répondeur ou
par l'utilisateur.
Le programme de détection du signal CNG est alors mis en oeuvre (test 305) comme décrit ci-après à
l'appui des figures 12.
D'une manière générale, ce programme de détection met en oeuvre le procédé de détection qui a été décrit supra à l'appui des figures 5 à 9. Le microprocesseur 16 en liaison avec le programme des figures ila et 12 enregistrés en mémoire morte ROM 22 et divers registres de la mémoire réinscriptible RAM 23 (mémoires décrites infra à l'appui des figures 13a et 13b), agissant comme un moyen de traitement au sens de la présente invention adapté à: - fixer l'origine des temps et réaliser les n échantillons, - repérer sur l'échelle des temps la survenance de séries d'échantillons de niveau correspondant à la présence de la fréquence de 1100 + 38 Hz et à calculer la valeur de poids correspondante, - projeter dans un intervalle de temps futur la valeur Histo(j) correspondante, évaluer le degré de corrélation instantané entre le poids calculé le cas échéant pour une série d'un instant appartenant à l'intervalle de temps futur et la valeur d'historique correspondant au poids projeté dans cet intervalle de temps futur, - déduire la présence ou l'absence du signal en
fonction d'un critère de décision.
En outre, le microprocesseur 16, et le programme enregistré en mémoire morte ROM 22 sont adaptés, en liaison avec les registres de la mémoire réinscriptible 23, à mettre en oeuvre les caractéristiques particulières du mode préféré de mise en oeuvre du procédé décrit à
l'appui des figures 6 à 9.
Dans l'hypothèse o le CNG n'est pas détecté au cours du test 305, le commutateur électronique CML 3 reste dans la position précédente, de telle sorte que le répondeur téléphonique 2 ou le téléphone 35 restent directement connectés sur l'interface ligne 20. La procédure normale de répondeur ou de téléphone, qui ne sera pas décrite ici, est symbolisée par l'étape 306 sur la figure lia. A la fin de la procédure de l'étape 306, le télécopieur 10 est à nouveau en état d'attente d'un appel téléphonique. Dans l'hypothèse o le CNG est détecté à l'étape 307, le microprocesseur 16 commande la bascule de l'interrupteur électronique 3, de telle sorte que la sortie
de l'interrupteur est raccordée à l'entrée 32, c'est-à-
dire à l'unité de contrôle réseau 6.
Le télécopieur 10 passe alors en mode de télécopie (étape 308) au cours duquel il peut notamment recevoir une télécopie ou en émettre à la demande du télécopieur appelant. Le mode télécopie est classique et comme tel bien connu de l'homme de l'art. Il ne sera donc
pas décrit en détail ici.
A la fin de la procédure de télécopie, étape 309, la ligne est relâchée de façon classique et, conformément à l'aspect de l'invention décrit ici, le commutateur électronique CML 3 est à nouveau basculé en position d'attente, c'est-à-dire celle o les bornes 30 et
31 sont reliées (étape 309).
Dans l'hypothèse o le test 303 est négatif, c'est-à-dire qu'après le premier signal d'appel, la prise de ligne n'est pas détectée par le détecteur 4, il y a, comme exposé plus haut, un comptage des signaux d'appel, chaque signal d'appel étant détecté par le détecteur 5. Le test 310 permet de vérifier si le troisième signal d'appel
a été détecté. Dans la négative, le comptage se poursuit.
Lorsque le troisième signal d'appel est détecté, le programme se branche à l'étape 307 décrite plus haut, de telle sorte que le télécopieur 10 entre aussi en mode de télécopie. On va maintenant décrire à l'appui de la figure lob une variante de réalisation du télécopieur décrit à l'appui de la figure 10a. Dans cette variante, le
télécopieur 10' incorpore un répondeur.
Les éléments communs aux figures 10a et lob gardent les mêmes numéros de référence et ne seront pas
décrits à nouveau ici.
Selon le mode de réalisation choisi et représenté en figure 10b, le télécopieur 10' comporte en plus des moyens décrits à l'appui de la figure 10a: - un répondeur intégré 90. Il s'agit, dans ce mode de réalisation, d'un circuit intégré susceptible, sous le contrôle d'un microprocesseur, tel que le microprocesseur 16, d'assurer les fonctions classiques d'un répondeur téléphonique (notamment envoi et réception de messages téléphoniques). La sortie analogique 91 du composant répondeur 90 est raccordée à l'entrée 62 de l'unité de contrôle réseau 6. L'entrée sortie numérique de commande 92 du composant répondeur est raccordée au microprocesseur 16 de telle sorte que ce dernier commande, de façon classique, le composant répondeur 90. La structure de ce composant est en elle-même bien connue de l'homme de l'art et n'a pas a être décrite en détail ici. On observera que dans ce mode de réalisation, il s'agit du circuit commercialisé sous la référence TC88401F-06 par la Société TOSHIBA sise au Japon, associé à un convertisseur
numérique/analogique de type classique.
- un microphone 93 destiné à permettre l'enregistrement de l'OGM et relié au composant 90, - un haut-parleur 94 muni d'un interface
analogique numérique et raccordé au microprocesseur 16.
En outre, dans ce mode de réalisation, l'entrée du filtre 8 passe-bande est reliée à une sortie analogique 70 d'un second commutateur électronique
analogique 7 commandé par le microprocesseur 16.
Le commutateur électronique analogique 7 est adapté à basculer la sortie 70: - d'une part, sur une entrée 72 reliée à la
sortie 62 de l'unité de contrôle réseau 60, et à l'entrée-
sortie analogique 91 du répondeur intégré 90, - d'autre part, sur une entrée 71 à l'entrée 21 du télécopieur 10' et susceptible d'être connectée à un
répondeur externe 2 comme illustré sur la figure 10a.
De plus, le commutateur électronique CML 3 et le commutateur électronique analogique 7 sont synchrones, et dans ce mode de réalisation, cette synchronisation est assurée par le microprocesseur 16 relié aux ports de commande 73 et 33 des commutateurs électroniques
analogiques 7 et CML 3.
On va maintenant décrire à l'appui de la figure ilb le fonctionnement du télécopieur 10' à répondeur
intégré.
On observera tout d'abord que le fonctionnement du télécopieur à répondeur intégré 10', lorsqu'il est en mode de télécopie, est totalement classique, et comme tel n'a pas à être décrit ici. Il en va de même du fonctionnement du télécopieur 10' à répondeur intégré lorsque ce dernier est en mode répondeur, le répondeur intégré 90 fonctionnant alors de façon tout à fait classique pour assurer les fonctions habituelles d'un répondeur, sous la commande du microprocesseur 16, en liaison avec les programmes enregistrés à cet effet dans la
mémoire morte ROM 22.
Un certain nombre d'étapes des organigrammes des figures lia et llb sont identiques. Elles ne seront pas
décrites à nouveau ici.
On observera en outre que le télécopieur 10' possède deux modes de fonctionnement généraux, à savoir: - un mode de fonctionnement mettant en oeuvre le répondeur intégré 90 (mode de répondeur intégré), qui va être décrit ci-après à l'appui de la figure l1b, et - un mode de fonctionnement dans lequel le répondeur intégré 90 est mis hors service, l'utilisateur ayant la faculté soit d'utiliser un répondeur externe tel
que le répondeur 2, soit de ne pas utiliser de répondeur.
Ce mode de fonctionnement, qui est dit "mode répondeur/téléphone externes", est semblable à celui décrit à l'appui de la figure lia, le second commutateur électronique analogique 7 étant alors positionné comme illustré en figure lob, c'est-à-dire avec ses bornes 70 et 71 reliées. On observe alors, qu'en raison de la mise hors service du répondeur intégré 90, le schéma de la figure o10b
est identique au schéma de la figure 10a.
Un commutateur agencé sur le clavier 14 permet à l'utilisateur de choisir entre les deux modes de fonctionnement. On observera que lorsque l'utilisateur souhaite employer le répondeur intégré, il doit passer dans le mode répondeur intégré et lorsqu'il souhaite utiliser son téléphone et répondre aux appels entrants, passer en un
mode répondeur/téléphone externes.
En mode répondeur intégré, le fonctionnement du télécopieur 10' est le suivant: L'étape 400 correspond à l'état d'attente du télécopieur 10'. Dans cet état, le programme enregistré dans la mémoire morte ROM 22 indique au microprocesseur 16 qu'il y a lieu de commander le commutateur électronique CML 3 et le second commutateur électronique analogique 7 de telle sorte qu'ils se trouvent dans la position o ils sont illustrés en figure lOb à savoir: - l'entrée 30 du commutateur électronique CML 3 est raccordée à la sortie 31 et, de ce fait, dans l'état d'attente un appel provenant du réseau téléphonique raccordé à l'interface ligne 20 est automatiquement dirigé vers le détecteur de signal d'appel 5, - l'entrée 71 du second commutateur électronique analogique 7 est raccordée à la sortie 70, c'est-à-dire au filtre passe-bande 8. De ce fait, le filtre passe-bande 8 n'est pas raccordé à la sortie 62 de l'unité
de contrôle réseau 6.
En outre, dans l'état d'attente, le microprocesseur 16 vient régulièrement contrôler la sortie 51 du détecteur du signal d'appel 5. Cette lecture se fait
toutes les 10 ms.
Lorsqu'un signal d'appel est reçu sur l'interface ligne 20, il est ainsi dirigé sur le détecteur de signal d'appel 5. Le test de l'étape 401 est alors positif et le programme commande le comptage des signaux d'appel (étape 402). Le test 403 vise à contrôler si le deuxième signal d'appel consécutif a été détecté. Dans la négative, le comptage continue. Si le test 403 est positif, le microprocesseur commande, à l'étape 404, la bascule des commutateurs électroniques analogiques 3 et 7 de telle sorte que: - l'entrée 30 du commutateur électronique 3 est reliée avec la sortie 32, l'interface ligne étant, de ce fait, relié à l'entrée analogique 71 du répondeur intégré, par l'intermédiaire de l'unité de contrôle réseau 6 qui est transparente, - l'entrée 72 du commutateur électronique analogique 7 est reliée à la sortie 70 de ce dernier, l'interface ligne 20 étant de ce fait reliée au filtre
passe-bande 8.
Concomitamment à l'étape 405, le microprocesseur commande l'émission, par le répondeur intégré 90, d'un signal vocal de répondeur OGM sur sa sortie analogique 91. Le signal vocal de répondeur OGM peut donc se trouver mélangé à un signal d'appel de télécopieur CNG en provenance d'un télécopieur et reçu sur l'interface
ligne 20.
Le programme commande alors l'exécution du test de la case 406; ce test, qui vise à vérifier si le CNG est détecté ou non, étant identique au test 305 de la figure llb. Dans l'hypothèse o le test 406 est négatif, c'est-à-dire que le CNG n'est pas détecté, les commutateurs électroniques 3 et 7 restent dans leur position précédente, de telle sorte que le répondeur intégré 90 reste directement connecté à l'interface ligne 20. La procédure normale de répondeur, qui ne sera pas décrite ici, est
symbolisée par l'étape 407.
Dans l'hypothèse o le CNG est détecté à l'étape 406, le microprocesseur 16 maintient l'interrupteur électronique 3 dans sa position précédente, de telle sorte que la sortie 30 de l'interrupteur est raccordée à l'entrée
32, c'est-à-dire à l'unité de contrôle réseau 6.
Le télécopieur 10' passe alors en mode de télécopie (étape 408) au cours duquel il peut, notamment, recevoir une télécopie ou en émettre à la demande du télécopieur appelant. Le mode télécopie est classique et comme tel bien connu de l'homme de l'art. Il ne sera donc
pas décrit en détail ici.
A la fin des procédures de répondeur (407) ou de télécopie (408), le programme commande la libération de la ligne, de façon classique et, conformément à l'aspect de l'invention décrit ici, les commutateurs analogiques 3 et 7
sont de nouveau basculés en position d'attente, c'est-à-
dire celle o d'une part, les bornes 30 et 31 sont reliées et, d'autre part, les bornes 70 et 71 sont reliées (étape
409 et 410).
30) Description du programme de détection du
CNG mis en oeuvre par la logique des télécopieurs des figures 10a et lob A l'appui des figures 12a - 12c, 13a et 13b, on va maintenant décrire le fonctionnement du programme de détection du CNG faisant l'objet des tests 305 et 406 des
organigrammes des figures lla et 11b.
Les figures 13a et 13b sont des figures schématiques illustrant respectivement l'organisation de la mémoire morte 22 et de la mémoire réinscriptible 23
schématisées sur les figures 10a et 0lob.
Dans la mesure du possible, les zones mémoire de la mémoire morte 22 et les registres de la mémoire vive 23 portent les mêmes références que les données qu'ils
mémorisent et qui ont été décrites ci-avant.
En figure 13a, on observe que la mémoire ROM comporte: - le tableau à deux dimensions intitulés TabSeuil reprenant les données du tableau II, - des zones mémoires T, Tmin, T^a, dT, TON, TOFF, ONmin, ONm' dTToN, dToFF, Zmin, Zmax n, - une zone mémoire MainRout dans laquelle est enregistrée la routine principale des figures 12a et 12b, - une zone mémoire HistoRout dans laquelle est enregistrée la sous routine de la figure 12c relatif à la création de l'historique, - une zone mémoire MainProgrA dans laquelle est enregistré le programme principal d'exécution décrit à l'appui de la figure lia, - une zone mémoire MainProgrB dans laquelle est enregistré le programme d'exécution principal décrit à l'appui de la figure llb, et une pluralité de cases mémoires R dans lesquelles sont enregistrés entre autres des programmes permettant le fonctionnement du dispositif télécopieur illustré en figures 10a et o10b en mode télécopie et du dispositif illustré en figure o10b en mode répondeur intégré
ainsi que des programmes de contrôle de périphériques.
En figure 13b, l'organisation des registres de la mémoire réinscriptible RAM 23 est schématisée. Ce sont ces registres qui vont être utilisés par le programme principal des figures 12a et 12b et par le programme de
calcul de l'historique de la figure 12c.
Ces registres sont: - un registre i dans lequel la variable i est enregistrée, - un registre j dans lequel la variable j est enregistrée, un registre X dans lequel une variable X est enregistrée, - 850 registres numérotés A(O) à A(849) dans
lesquels des variables A(O) à A(849) sont enregistrées.
- un registre Corr dans lequel la variable j est enregistrée, - 1253 registres dans lesquels des variables numérotées Histo(O) à Histo(1252) sont enregistrées, - un registre ú dans lequel la variable e est enregistrée, - un registre p dans lequel la variable p est enregistrée, un registre s dans lequel la variable s est enregistrée, - un registre H dans lequel la variable H contenant l'historique de la série repérée à l'instant courant est enregistrée, - un registre Poids dans lequel une variable Poids correspondant à Pi ou Pj est enregistrée, - un registre Seuil dans lequel une variable
Seuil est enregistrée.
La mémoire RAM 23 comporte également un ensemble d'autres registres Reg utilisés pour permettre de façon classique le fonctionnement des programmes de mode télécopie et de répondeur intégré qui ne seront pas décrits
ici.
On va maintenant décrire à l'appui des figures 12a à 12c les organigrammes de la routine principale et de la sous-routine de calcul de l'historique mises en oeuvre
au cours des tests 305 et 406 des figures lla et llb.
La routine principale des figures 12a et 12b comporte, d'une part, une phase d'initialisation (étapes à 106) et, d'autre part, une phase de traitement des
échantillons (étapes 107 à 139).
La phase d'initialisation vise à s'assurer que
l'origine des temps est fixée dans une période TOFF du CNG.
Ainsi, dans ce mode de réalisation, dans le cas o au début de l'échantillonnage, des signaux logiques de niveau "1" sont générés, on attend la survenance de deux échantillons consécutifs de niveau "0" pour conserver le premier
échantillon.
La première étape 100 de la phase d'initialisation consiste à démarrer un décompteur, lequel en coopération avec le rythmeur 24 décompte les 8500 ms que
peut durer au plus l'échantillonnage.
Dans le cas o ce test est négatif, le programme se branche alors à l'étape 102 o le registre dans lequel le microprocesseur 16 conserve la variable i indiquant le ieme échantillon est réinitialisé à "0". En outre, le
microprocesseur 16 initialise également la variable X à 2.
Cette variable représente le nombre d'échantillons de niveau "0" consécutifs nécessaires pour déduire l'absence
de signal.
A l'étape 103, la valeur du port de sortie du filtre 8 est lue et stockée dans le registre de rang i des variables A(0) à A(849) de la RAM. L'ensemble des registres A(0) à A(849) forme un tableau à une dimension indexé par la variable i donnant la valeur de l'échantillonnage numéro i correspondant à la lecture de la sortie du filtre 8 à l'instant ti, chaque élément i de ce tableau étant enregistré dans un registre A(i). A l'étape 104, la valeur dans le registre A(i) est testée aux fins de déterminer si elle est nulle ou non (une valeur nulle signifie l'absence du signal correspondant aux caractéristiques du filtre 8; une valeur
égale à "1" signifie la présence d'un tel signal).
Dans le cas o ce test est négatif, le programme se rebranche alors à l'étape 101 afin de retester le décompteur et réinitialiser les variables i et X (étape 102). Dans le case o le test 104 est positif, la variable i est incrémentée d'une unité et la variable X est décrémentée d'une unité (étape 105). Le programme se branche alors à l'étape 106, o le registre X est testé afin de déterminer si il est nul ou non (une valeur nulle signifie que l'on vient d'échantillonner deux fois consécutivement un signal de niveau "0"). Dans la négative, le programme se branche alors à l'étape 103, afin de procéder à l'échantillonnage suivant. A l'issue de ces étapes 102 à 106, le registre i contient la valeur 2 (valeur initiale de X) et les registres A(O) et A(1)
contiennent la valeur "0".
La phase de traitement des échantillons peut alors commencer et le programme se branche à cet effet à l'étape 107 o divers registres sont initialisés: - le registre Corr, dans lequel la valeur de corrélation Corr est cumulée pendant toute la période d'échantillonnage, est remis à zéro, - le registre e, dans lequel la variable ú correspondant à la longueur de chaque séquence de signaux de niveau "1" est enregistrée, est remis à zéro, - les registres Histo(O)... Histo(1253), constituant un tableau à une dimension donnant l'historique des valeurs de poids pour toute la période d'échantillonnage, sont remis à zéro, - le registre p relatif à la variable p correspondant à la densité de présence de la fréquence 1100 + /- 38 Hz dans le signal est remis à zéro, - le registre s, dans lequel onstocke la variable s contenant la nombre d'échantillons de valeur 1
sur les ONmin derniers échantillons, est remis à zéro.
A l'étape 108, on teste le décompteur aux fins de déterminer si 8500 ms (temps maximal de l'échantillonnage) se sont écoulées depuis l'étape 100. Si ce test est
positif, le programme se branche en 134.
La variable i varie jusqu'à la fin de l'échantillonnage. Dans le mode de réalisation décrit ici la durée normale d'échantillonnage étant de 8,05 secondes, la fréquence d'échantillonnage étant de 100 Hz, 805 échantillons sont réalisés durant cette durée. La fin de l'échantillonnage est déterminée dès lors que 805 échantillons ont été réalisés et que le dernier échantillon
repère un instant d'absence du signal.
A l'étape 109, il est procédé à un test pour déterminer si l'échantillonnage est terminé. Dans la négative, le programme se branche sur l'étape 135 qui sera décrite infra. Si le test est positif, le programme se branche sur l'étape 110 au cours de laquelle la valeur du port de sortie du filtre 8 est lue et stockée dans le registre de rang i parmi les registres A(0)... A(849) de
la RAM, qui sera appelé par la suite A(i).
A l'étape 111, la variable p est incrementée de la valeur de A(i). Cette opération, répétée pour chaque échantillon, est destinée à stocker dans le registre p le nombre d'échantillons correspondant à la présence de la fréquence 1100 +/- 38 Hz (on incrémente la valeur dans le
registre p de 1 dans le cas de la présence de signal).
De même, au cours de l'étape 111, le contenu du registre s est incrémenté de la valeur de A(i), ceci afin de retenir dans le registre s le nombre des échantillons de valeur 1 sur les ONmin derniers échantillons. A cette fin, au cours de l'étape 112, on effectue un test pour déterminer si l'échantillon i en cours a été repéré après l'échantillon de rang ONmin. Quand ce test est négatif, le programme se branche à l'étape 114. Quand le test 112 est positif, le programme se branche à l'étape 113, o on diminue la valeur dans le registre s de la valeur de l'échantillon repéré à l'instant i-ONmin. Ceci permet de conserver dans le registre s, comme exposé à l'appui de la figure 7, uniquement les ONmin derniers échantillons, s étant vue comme une pile de ONmin échantillons remplie par
le haut à l'étape 111 et vidée par le bas à l'étape 113.
A l'étape 114, la valeur dans le registre A(i)
est testée aux fins de déterminer si elle est nulle ou non.
Dans la négative, la variable { est incrémentée d'une unité (étape 115). Le programme se branche alors à l'étape 134 au cours de laquelle la variable i est incrémentée d'une unité. La boucle principale est alors répétée tant que le filtre détecte, à chaque échantillonnage, la présence d'un
signal correspondant aux caractéristiques du filtre.
Lorsque le filtre 8 ne détecte plus un tel signal, la valeur dans le registre A(i) est nulle et le
test de l'étape 114 est positif.
Selon le mode préféré de mise en oeuvre de l'invention décrit ici, les séries de "1" sont repérées par le passage d'un signal en sortie du filtre 8 de l'état logique "1" à l'état logique "0". Le test 116 a pour but de vérifier si l'échantillon i courant qui correspond effectivement à un état "0" (car le test 114 est positif), correspond à une transition de "1" vers "0". Une telle transition est repérée au test 116 dès lors que l'échantillon précédent contenu dans le registre A(i-1) vaut 1. Dans le cas o le test 116 est positif, le
programme se branche à l'étape 133 qui sera décrite infra.
Dans le cas o le test 116 est négatif, le programme se
branche à l'étape 117.
Au cours de l'étape 117, l'aspect de l'invention décrit supra à l'appui de la figure 7 est mis en oeuvre et, à cette fin, la valeur du registre s est testée pour
déterminer si elle est supérieure à ONmin-2.
Dans le cas o le test 117 est négatif, le programme se branche à l'étape 118 o le poids est calculé par la formule: Poids = /. ({+1)/2 Dans le cas o le test 117 est positif, on sait qu'à l'instant ti (échantillon courant i) on vient de repérer une série de "1" due à la présence de la fréquence 38 Hz à détecter. Le programme se branche alors sur le test 119, o l'on vérifie la longueur e de la séquence repérée en i. Si le test 119 est négatif, la série repérée en i est une série de "1" interrompue par des signaux parasites. On affecte alors à cette série, conformément à la caractéristique décrite à l'appui de la figure 8, à l'étape 123, le poids d'une série de "1" de valeur nominale, soit Poids = ON. (ON+1)/2 Si le test 119 est positif, le programme se branche alors au test 120 o on vérifie si la longueur e de la séquence de "1" repérée en i est de longueur supérieure à ON^. Si tel est le cas, à l'étape 121, on affecte à cette série le poids d'une séquence de longueur maximale
ONmax, soit Poids = ONm_.(ONmaJ+l)/2.
Si le test 120 est négatif, cela signifie que la longueur e de la série en i est compris entre ONmin et ONm^,^ et on affecte à cette séquence, à l'étape 122, le poids
Poids = /. ({+1)/2.
Après les étapes 121, 122, ou 123, le programme
se branche à l'étape 124.
Au cours du test 124, conformément au mode préféré de mise en oeuvre du procédé décrit à l'appui de la figure 6, on vérifie si l'instant courant d'échantillonnage se situe avec certitude au-delà de Tm^, c'est-à- dire la seconde période d'échantillonnage, celle-ci commençant dans
ce mode de mise en oeuvre, à l'échantillon i = 403.
Si le test 124 est négatif, le programme se branche à l'étape 125 o il est procédé à la création de l'historique pour l'échantillon courant i. L'historique pour l'échantillon courant i est déterminé par la mise en oeuvre d'un sous-programme correspondant à l'organigramme
de la figure 12c qui sera décrite infra.
A l'issue de l'étape 125, comme le test 114 a été préalablement positif, une suite de "1" est terminée et, de ce fait, au cours de l'étape 133, la variable e est
mise à zéro.
Si le test 124 est positif, le programme se branche à l'étape 126, la longueur e de la série repérée en i est testée. Si le test 126 est positif, la longueur e de la série repérée est supérieure à ONm.^ et comme exposé supra à l'appui de la figure 8, il se peut que les signaux parasites qui ont prolongé cette série de "1" faussent le calcul de corrélation avec une série antérieure repérée une période auparavant. A l'étape 130, on affecte alors au registre de la RAM qui servira à l'étape 132 au calcul de la corrélation, et ce conformément à la caractéristique décrite supra à l'appui de la figure 8, la valeur maximum des valeurs contenues dans les registres Histo(i-l+ONm) à
Histo(i).
Si le test 126 est négatif, le programme se branche à l'étape 127, o l'on compare la valeur du registre s contenant le nombre d'échantillons de valeur 1 sur les ONmin derniers échantillons à ONmin-2. Si le test 127 est positif, cela signifie que la série repérée en i correspond à une série repèrant la fin d'une séquence due à la présence du signal à détecter, et le programme se branche à l'étape 129. Or, il se peut, comme décrit à l'appui de la figure 9, que cette série ait été prolongée par des signaux parasites de telle sorte que sa corrélation avec la série de la période précédente soit nulle. Dans ce mode de réalisation, on considère que le nombre d'échantillons parasites venant prolonger une série de "1" est au plus 20 (A = 20). A l'étape 129, on affecte alors au registre de la RAM H. la valeur maximum des valeurs
contenues dans les registres Histo(i A) à Histo(i).
Au contraire, si le test 127 est négatif, la série de "1" repérée en i ne correspond pas à la fin d'une série de "1" dûe à la présence du signal à détecter. Il s'agit en fait de signaux parasites et le programme se branche à l'étape 128, o le microprocesseur 16 affecte au
registre H. le contenu du registre Histo(i).
A l'issue des étapes 128, 129 ou 130, la valeur de l'historique correspondant à l'échantillon courant est contenue dans le registre H. Le programme se branche alors
à l'étape 131.
En 131, il est procédé à la création de l'historique pour l'échantillon courant i. L'historique pour l'échantillon courant i est déterminé par la mise en oeuvre d'un sous-programme correspondant à l'organigramme
de la figure 12c qui va maintenant être décrite.
On rappelle que, conformément à l'invention, à la fin de chaque série de "1" repérée en i (instant ti), détectée ici par le test 116, on détermine une portion de l'historique comprise entre les instants (ti + Tjin) et (ti + T^) en appliquant la règle exposée supra à l'appui des
figures 4 et 5.
En outre, dans ce mode de réalisation, on applique la règle exposée à l'appui de la figure 6. Ainsi, à l'étape 131, la valeur de la variable Histo(j) est la valeur minimum entre le poids de la série de "1" qui s'est achevée à l'échantillon courant i (alors contenue dans le registre Poids) et la valeur de l'historique de l'échantillon courant i contenue dans le registre H. Le sous-programme de la figure 12c se déroule comme suit: A l'étape 200, la variable j enregistrée dans le registre j de la RAM est mise à une valeur i-53+350 (i+Zmin) correspondant au début de ladite portion de l'historique (ti + Tjmin) Au test 201, il est vérifié si la variable j est inférieure à la valeur i + 53 + 350 (i+Zm,) correspondant à l'extrémité supérieure de ladite portion (ti + T^^). Tant que la variable j est inférieure à la valeur d'extrémité supérieure (branche OUI) on détermine, au cours de l'étape 202, la valeur Histo(j) en appliquant
la règle ci-dessus énoncée.
Ainsi, on enregistre le poids si celui-ci est supérieur à la valeur Histo(j) préalablement enregistrée et
l'on maintient cette dernière valeur dans le cas contraire.
A l'étape 203, on incrémente la variable j, de telle sorte que la boucle 201, 203 se répète tant que la variable j ne correspond pas à la valeur d'extrémité de la
portion (i + ONm,).
Lorsque tel est le cas (test 201 négatif) le sous programme de la figure 12b est terminé et le programme principal se branche en 132. A l'étape 132, le programme calcule enuite le
niveau de corrélation ECorrj.
Le calcul de la corrélation instantanée se fait par application de la formule: Corrj = Pj. Histo(j) Dans le programme, ce calcul se fait par la multiplication de la valeur d'historique pour l'échantillon courant i (valeur du registre H) par la valeur contenue dans le registre Poids et le cumul de cette valeur est
*enregistrée dans le registre Corr.
Le programme principal se branche alors à l'étape 133 o la valeur variable ú est mise à zéro (puisque la série de "1" vient de se terminer), puis, au
cours de l'étape 134 la variable i est incrémentée.
Comme exposé plus haut, l'ensemble de la boucle 108 - 134 est recommencée tant que le test 109 n'est pas négatif. Lorsque le test 109 est négatif, cela signifie que la variable i est supérieure à n, et qu'aussi, étant donné que le dernier échantillon repéré correspond à l'absence du signal, l'échantillonnage est terminé. Le programme
principal se branche alors en 135.
Conformément à un aspect du mode préféré de mise en oeuvre de l'invention décrit supra, on calcule, à l'étape 135, le taux de la fréquence 1062-1138 Hz dans le signal échantillonné. Ce calcul se fait par le quotient du contenu du registre p qui contient le nombre d'échantillons de niveau "1" par le nombre total d'échantillons contenu
dans la variable i.
On rappelle que conformément à l'invention, il y a détection lorsque la valeur de corrélation est supérieure à un seuil prédéterminé Dans ce mode de mise en oeuvre, il existe plusieurs seuils prédéterminés en fonction de la valeur de p. chacun de ces seuils ayant été déterminé expérimentalement. Ces seuils sont définis dans le tableau II et enregistrés dans les zones mémoires de la
mémoire morte 22 décrite supra.
Au cours de l'étape 137, la valeur dans le registre p de la RAM 23 est comparée aux valeurs possibles de taux enregistrées dans les registres TabSeuil de la ROM 22 et le seuil correspondant est choisi et enregistré dans
le registre Seuil de la RAM.
Au cours du test 137, et conformément à
l'invention, on compare la valeur de Corr et de Seuil.
Lorsque le test 137 est positif (Corr>Seuil), cela signifie
qu'il y a détection de CNG. Le programme se branche en 139.
Lorsqu'au contraire le test 137 est négatif (Corr<Seuil), le programme se branche en 138 et cela
signifie qu'il n'y a pas détection du CNG.
Aux étapes 138 et 139, il y a retour vers le
programme principal de la figure lla ou llb.
Bien entendu la présente invention ne se limite nullement aux modes de réalisation décrits à l'appui des figures mais englobe, bien au contraire, toute variante à
la portée de l'homme de l'art.
On notera tout d'abord que dans le mode préféré de réalisation, l'échantillonnage est effectué sur deux périodes Tm^. Un échantillonnage, suivi d'un calcul de corrélation sur trois périodes T^^ ou plus, pourrait être susceptible de donner un résultat plus fiable. La présente invention n'est donc nullement limitée à un échantillonnage
sur deux périodes Tm^.
En variante, comme dans le mose préféré de mise en oeuvre, on peut calculer l'historique et procéder à la corrélation comme exposé supra pendant deux Tm^. En cas de détection du signal, le calcul est interrompu. Toutefois, dans l'hypothèse o au bout de deux périodes Ta le signal n'est pas détecté, la création de l'historique et le calcul de corrélation peuvent se poursuivre pendant une troisième voire une quatrième ou plus période T^a^. Cette variante s'avère intéressante dans le cas o on veut une réponse rapide et dans le cas o le signal à détecter (CNG en particulier) possède des caractéristiques telles qu'il est peu probable de conclure à sa présence parmi un ensemble de
signaux dans le cas o il est en réalité absent.
En variante également, dans l'hypothèse o on peut procéder à un échantillonnage, à la création de l'historique et au calcul de corrélation pendant de nombreuses périodes, on peut appliquer plusieurs fois de suite le procédé, dans des opérations de détection conduites par exemple sur une durée de deux T^m^,^ et ensuite comparer les résultats obtenus au cours de ces diverses opérations de détection, de manière à améliorer la fiabilité générale de la détection. Cette variante présente un intérêt principalement dans le cas d'un signal difficile à épurer, o une erreur faite à l'occasion de la création de l'historique, en début de phase de détection, risque de
se propager sur toute la durée de l'échantillonnage.
En variante également, la détection du CNG peut ainsi se prolonger, dans le cas d'un répondeur, pendant la période dévolue à l'enregistrement du message vocal (ICM)
émanant d'un appelant.
TABLEAU I
Repérage Séries Longueur Poids Evolution i ou j Si, S Pl ou P historique Corrj ECorrj origine i = O ti o i = 51 S51 2 Psi =3 fig. Sa ti o i = 101 Slol 25 Plol = 325 fig. 5b ti o i = 201 S201 50 P2o1 = 1275 fig. 5c ti O i = 251 S251 2 P25sl = 3 fig. 5d Tmin: i = 297 ti o i = 326 S326 25 P326 = 325 fig. 5e ti o i = 401 S401 2 P401= 3 fig. 5f Tma: i = 403 tj o j = 451 5451 2 P451sl = 3 fig. 5g 3xHisto (451)=3x325=975 0 + 975 tj o j = 551 SSs1 50 P5ssl51 = 1275 fig. 5h 1276xHisto(551)=1275x1275=
1.625.625 1.626.600
tj O j = 576 S576 2 Ps576 = 3 fig. 5i 3xHisto(576)=3x1275=3825 tj o j = 651 S651 25 P651 = 325 fig. 5j 325xHisto(651)=325x325=105625 1.630.425 tj o j = 751 S751 25 Ps51 = 325 fig. 5k 325xHisto(751)=325x3=975 1.736.050 fin: j = 805 1.737.025
TABLEAU II
TAUX DE PRESENCE VALEUR DE SEUIL
0 < p < 0,2 30.000 0,2 < p < 0,3 1.000. 000 0,3 < p < 0,75 1.500.000 0,75 < p < 1 3.000.000

Claims (37)

REVENDICATION$
1. Procédé pour détecter la présence d'un signal périodique parmi un ensemble de signaux, ledit signal présentant une répétition périodique d'au moins une fréquence pendant au moins une durée prédéterminée (TON), ladite fréquence, la période T de la répétition périodique et ladite durée (TON) étant affectées de tolérances (dT, dToN) respectives prédéterminées, comportant notamment une étape au cours de laquelle: a) dans une phase dite de "discrimination", on discrimine ladite fréquence des autres fréquences de l'ensemble de signaux avec des moyens de filtrage et on délivre un signal de sortie à deux niveaux représentatifs respectivement de la présence ou de l'absence de ladite fréquence dans ledit ensemble de signaux, procédé caractérisé en ce qu'en outre: b) dans une phase dite d'échantillonnage", on fixe une origine des temps et à partir de cette dernière on échantillonne le niveau ainsi obtenu en n échantillons de signal sur une durée au moins égale à deux périodes maximales T., o T^ = T + dT, compte tenu de ladite tolérance dT affectant la période T, c) dans une phase dite de "détection et de pesée", on repère sur l'échelle des temps aux instants ti la
survenance de séries d'échantillons Si de niveau corres-
pondant à la présence de ladite fréquence, pour lesquelles on calcule une valeur Pi dite "poids" représentative du nombre d'échantillons dudit niveau, d) dans une phase dite de "création d'historique", on projette, dans un intervalle de temps futur compris entre ti + Tmi, et ti + T^^ une valeur Histo(j) égale au poids Pi en affectant la valeur Histo(j) à chaque instant tj de cet intervalle futur auquel il n'a pas préalablement été affecté une valeur plus forte, e) dans une phase dite de "corrélation", on évalue un degré de corrélation instantané (Corrj) entre le poids Pj calculé le cas échéant pour la série Sj de l'instant tj, et la valeur Histo(j) correspondant au poids Pi, relatif à la série Si repérée en ti, f) dans une phase dite de "décision", on déduit la présence ou l'absence du signal en fonction d'un critère
de décision prédéterminé.
2. Procédé pour détecter la présence d'un signal périodique parmi un ensemble de signaux, ledit signal présentant une répétition périodique d'au moins une fréquence pendant au moins une durée prédéterminée (TA), ladite fréquence, la période T de répétition et ladite durée (TON) étant affectées de tolérances (dT, dToN) respectives prédéterminées comportant notamment une étape au cours de laquelle: a) dans une phase dite de "discrimination", on discrimine ladite fréquence des autres fréquences de l'ensemble de signaux avec des moyens de filtrage et on délivre un signal de sortie à deux niveaux représentatifs respectivement de la présence ou de l'absence de ladite fréquence dans ledit ensemble de signaux, procédé caractérisé en ce qu'en outre: b) dans une phase dite d'échantillonnage", on fixe une origine des temps et à partir de cette dernière on échantillonne le niveau ainsi obtenu en n échantillons de signal sur une durée au moins égale à deux périodes maximales T^^, o Ta = T + dT, compte tenu de ladite tolérance dT affectant la période T, c) dans une phase dite de "détection et de pesée", on repère sur l'échelle des temps aux instants ti la
survenance de séries d'échantillons Si de niveau corres-
pondant à la présence de ladite fréquence, pour lesquelles on calcule une valeur Pi dite "poids" représentative du nombre d'échantillons dudit niveau, d) dans une phase dite de "création d'historique", au cours de la première période maximale T., on projette, dans un intervalle de temps futur compris entre ti + Tmin et ti + Tax une valeur Histo(j) égale au poids Pi en affectant la valeur Histo(j) à chaque instant t, de cet intervalle futur auquel il n'a pas préalablement été affecté une valeur plus forte, et pour toute série Sj repérée à l'instant tj arrivant après l'écoulement de la première période maximale Tx, depuis l'origine des temps, on projette dans un second intervalle futur compris entre tj + Tmin et tj + Tmax une valeur Histo (k) égale au minimum entre Histo (j) et Pj en affectant la valeur Histo (k) à chaque instant tk de ce second intervalle futur auquel il n'a pas préalablement été affecté une valeur plus forte, e) dans une phase dite de "corrélation", on évalue un degré de corrélation instantané (Corrj) entre le poids Pj calculé le cas échéant pour la série Sj de l'instant tj, et la valeur Histo(j) correspondant au poids Pi, relatif à la série Si, f) dans une phase dite de "décision", on déduit la présence ou l'absence du signal en fonction d'un critère
de décision prédéterminé.
3. Procédé selon l'une quelconque des
revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la valeur du
poids est une fonction directe du nombre e d'échantillons de
la série considérée.
4. Procédé selon l'une quelconque des
revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la valeur du
poids de la série considérée est: - fonction directe du nombre ú d'échantillons de ladite série si ledit nombre e est, d'une part, inférieur au nombre d'échantillons ONm,. susceptibles d'être délivrés pendant ladite durée prédéterminée (TON) augmentée de sa tolérance (dToN) et, d'autre part, supérieur au nombre d'échantillons ONmin susceptibles d'être délivrés pendant ladite durée prédéterminée (TON) diminuée de sa tolérance (dToN), - une constante prédéterminée si le nombre / est supérieur au nombre d'échantillons ON^^x, - fonction directe du nombre e si ce dernier est inférieur au nombre d'échantillons ONm. et si le nombre s d'échantillons de niveau représentatif de la présence de signal au cours de la période de durée TON - dTON précédant l'instant courant est inférieur à un nombre limite prédéterminé, - une constante prédéterminée si le nombre e est inférieur au nombre d'échantillons susceptibles d'être délivrés pendant Tmin et si le nombre s d'échantillons de niveau représentatif de la présence de signal au cours de la période de durée TON - dTON précédant l'instant courant est
supérieur audit nombre limite prédéterminé.
5. Procédé selon l'une quelconque des
revendications 3 et 4, caractérisé en ce que ladite fonction
directe permettant de calculer le poids est:
P =. (ú+1)/ 2.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendi-
cations 1 à 5, caractérisé en ce que l'on repère chaque
série Si, Sj à l'instant ti ou t3 suivant sa fin.
7. Procédé selon l'une quelconque des
revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'on évalue ledit
degré de corrélation instantané par la formule: Corrj = Pj. Histo (j)
8. Procédé selon l'une quelconque des
revendications 2 à 7, caractérisé en ce que, pour toute
série Sj repérée à l'instant tj arrivant après l'écoulement de la première période maximale Tx depuis l'origine des temps, dans l'hypothèse o le nombre e d'échantillons de la série considérée Sj est supérieur au nombre d'échantillons (ON.) susceptibles d'être générés pendant ladite durée prédéterminée TON augmentée de sa tolérance (dToN), on
évalue ledit degré de corrélation instantané par la formu-
le:
Corrj = Pj. Max {Histo [j - / + ONa],..., Histo[j]}.
9. Procédé selon l'une quelconque des
revendications 2 à 8, caractérisé en ce que, pour toute
série Sj repérée à l'instant t, arrivant après l'écoulement de la première période maximale Ta depuis l'origine des temps, dans l'hypothèse, d'une part, o le nombre e d'échantillons de la série considérée Sj est inférieur au nombre d'échantillons (ONm,,) susceptibles d'être générés pendant ladite durée prédéterminée TON augmentée de sa tolérance (dTc) et, d'autre part, o le nombre s d'échantillons de niveau représentatif de la présence de signal au cours de la période de durée (TON - dToN) précédant l'instant courant t3 est supérieur à un nombre limite prédéterminé, on évalue ledit degré de corrélation instantané par la formule: Corr3 = Pj. Max {Histo [j - A],..., Histo [j]}
o A est un décalage prédétermine.
10. Procédé selon l'une quelconque des
revendications 7 à 9, caractérisé en ce que, dans la phase
de décision, pour déduire l'absence ou la présence du signal à détecter, on cumule les degrés de corrélation instantanés (Corrj) évalués parmi les n échantillons, on compare le cumul à une valeur seuil prédéterminée et on déduit la présence ou l'absence du signal en fonction du résultat de
cette comparaison.
11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que, préalablement à ladite comparaison, on mesure sur toute la durée de l'échantillonnage le taux p d'échantillons représentatifs de la présence de signal et on sélectionne une valeur de seuil à prendre en considération en fonction dudit taux mesuré, parmi une pluralité de
valeurs de seuil.
12. Procédé selon l'une quelconque des
revendications 1 à 11, caractérisé en ce que pour fixer
ladite origine des temps on échantillonne le signal et on attend la survenance d'un premier nombre prédéterminé d'échantillons successifs de niveau représentatif de
l'absence de ladite fréquence.
13. Procédé selon l'une quelconque des
revendications 1 à 12, caractérisé en ce que l'on arrête
l'échantillonnage du signal de sortie des moyens de filtrage après avoir détecté un second nombre prédéterminé d'échantillons successifs de niveau représentatif de
l'absence de ladite fréquence.
14. Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que, dans l'hypothèse o on ne détecte pas ledit second nombre prédéterminé de signaux représentatifs de l'absence de ladite fréquence, l'échantillonnage est arrêté à l'issue d'un temps prédéterminé à compter du début
de l'échantillonnage.
15. Procédé selon l'une quelconque des
revendications 1 à 14, caractérisé en ce que le signal à
détecter est un signal CNG émis sur une ligne téléphonique par un télécopieur appelant et en ce que ledit ensemble des signaux est constitué pour partie au moins par une pluralité
de signaux émis par un répondeur téléphonique.
16. Application du procédé selon la revendica-
tion 15 à la commande de moyens de commutation d'un ensemble de communication intégrant notamment des fonctions de téléphone et de télécopieur entre un mode télécopie si la présence du signal CNG est détectée, et un mode de réception
d'une communication téléphonique dans le cas contraire.
17. Dispositif pour détecter la présence d'un signal périodique parmi un ensemble de signaux, ledit signal présentant une répétition périodique d'au moins une fréquence pendant au moins une durée prédéterminée (TN), ladite fréquence, la période T de répétition et ladite durée (TON) étant affectées de tolérances (dT, dToN) respectives prédéterminées, ledit dispositif comportant: - des moyens de discrimination (8) de ladite fréquence des autres fréquences de l'ensemble de signaux adaptés à délivrer un signal de sortie à deux niveaux représentatifs respectivement de la présence ou de l'absence de ladite fréquence dans ledit ensemble de signaux, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre: - des moyens d'échantillonnage (16, 24) adaptés à échantillonner le niveau ainsi obtenu, - des moyens de traitement (16, 22, 23) comportant notamment des moyens de calcul (16) et de mémorisation (23) adaptés à: * fixer une origine des temps et à commander les moyens d'échantillonnage pour échantillonner le signal en sortie des moyens de discrimination de manière à obtenir n échantillons de signal sur une durée au moins égale à deux périodes maximales Tx, o Tma = T + dT, compte tenu de ladite tolérance dT affectant la période T. * repérer sur l'échelle des temps à des instants ti la survenance de séries d'échantillons Si de niveau correspondant à la présence de ladite fréquence pour lesquelles les moyens de traitement (16, 22, 23) calculent une valeur Pi dite "poids" représentative du nombre d'échantillons dudit niveau, projeter dans un intervalle de temps futur compris entre ti + Tmin et ti + T= une valeur Histo (j) égale au poids Pi en affectant la valeur Histo(j) à chaque instant tj de cet intervalle futur auquel il n'a pas préalablement été affecté une valeur plus forte, * évaluer un degré de corrélation instantané (Corrj) entre le poids Pj calculé le cas échéant pour la série Sj de l'instant tj, et la valeur Histo(j) correspondant au poids Pi, relatif à la série Si repérée en ti, * déduire la présence ou l'absence du signal en fonction d'un critère de décision prédéterminé et préalablement mémorisé.
18. Dispositif pour détecter la présence d'un signal périodique parmi un ensemble de signaux, ledit signal présentant une répétition périodique d'au moins une fréquence pendant au moins une durée prédéterminée (Tc), ladite fréquence, la période T de répétition et ladite durée (TON) étant affectées de tolérances (dT, dToN)respectives prédéterminées, ledit dispositif comportant - des moyens de discrimination (8) de ladite fréquence des autres fréquences de l'ensemble de signaux adaptés à délivrer un signal de sortie à deux niveaux représentatif respectivement de la présence ou de l'absence de ladite fréquence dans ledit ensemble de signaux, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre: - des moyens d'échantillonnage (16, 24) adaptés à échantillonner le niveau ainsi obtenu, - des moyens de traitement (16, 22, 23) comportant notamment des moyens de calcul (16) et de mémorisation (23) adaptés à: * fixer une origine des temps et à commander les moyens d'échantillonnage pour échantillonner le signal en sortie des moyens de discrimination de manière à obtenir n échantillons de signal sur une durée au moins égale à deux périodes maximales T., o Tm = T + dT, compte tenu de ladite tolérance dT affectant la période T. * repérer sur l'échelle des temps à des instants ti la survenance de séries d'échantillons Si de niveau correspondant à la présence de ladite fréquence pour, lesquelles les moyens de traitement (16, 22, 23) calculent une valeur Pi dite "poids" représentative du nombre d'échantillons dudit niveau, * déterminer la fin d'une première période maximale T^ et, au cours de celle-ci, projeter dans un intervalle de temps futur compris entre ti + Tmin et ti + T"ax une valeur Histo(j) égale au poids Pi en affectant la valeur Histo(j) à chaque instant tj de cet intervalle futur auquel il n'a pas préalablement été affecté une valeur plus forte, et, pour toute série Sj repérée à l'instant tj arrivant après l'écoulement de la première période maximale Ta, depuis l'origine des temps, projeter, dans un second intervalle futur compris entre tj + Tmin et tj + Tma une valeur Histo(k) égale au minimum entre Histo(j) et Pj en affectant la valeur Histo(k) à chaque instant tk de ce second intervalle futur auquel il n'a pas préalablement été affecté une valeur plus forte, * évaluer un degré de corrélation instantané (Corrj) entre le poids Pj calculé le cas échéant pour la série Sj de l'instant tj, et la valeur Histo(j) correspondant au poids Pi, relatif à la série Si repérée en t>, * déduire la présence ou l'absence du signal en fonction d'un critère de décision prédéterminé et préalablement mémorisé.
19. Dispositif selon l'une quelconque des
revendications 17 ou 18, caractérisé en ce que les moyens de
traitement (16, 22, 23) sont adaptés à calculer la valeur dudit poids comme étant une fonction directe du nombre
d'échantillons de la série considérée.
20. Dispositif selon l'une quelconque des
revendications 17 à 19, caractérisé en ce que les moyens de
traitement (16, 22, 23) sont adaptés à déterminer le poids de la série considérée comme étant: - fonction directe du nombre ú d'échantillons de ladite série si ledit nombre ú est, d'une part, inférieur au nombre d'échantillons ON.x susceptibles d'être délivrés pendant ladite durée prédéterminée (TON) augmentée de sa tolérance (dTON) et, d'autre part, supérieur au nombre d'échantillons ONmin susceptibles d'être délivrés pendant ladite durée prédéterminée (TON) diminuée de sa tolérance (dToN), - une constante prédéterminée si le nombre / est supérieur au nombre d'échantillons ON., - fonction directe du nombre e si ce dernier est inférieur au nombre d'échantillons ONmin et si le nombre s d'échantillons de niveau représentatif de la présence de signal au cours de la période de durée TON - dToN précédant l'instant courant est inférieur à un nombre limite prédéterminé, - une constante prédéterminée si le nombre e est inférieur au nombre d'échantillons susceptibles d'être délivrés pendant Tmin et si le nombre s d'échantillons de niveau représentatif de la présence de signal au cours de la période de durée TO - dTON précédant l'instant courant est
supérieur audit nombre limite prédétermine.
21. Dispositif selon l'une quelconque des
revendications 19 ou 20, caractérisé en ce que les moyens de
traitement (16, 22, 23) utilisent pour calculer le poids la formule:
P = /. (é+1)/2.
22. Dispositif selon l'une quelconque des
revendications 17 à 21, caractérisé en ce que les moyens de
traitement (16, 22, 23) sont adaptés à repérer chaque série
Si, Sj à l'instant ti suivant sa fin.
23. Dispositif selon l'une quelconque des
revendications 18 à 22, caractérisé en ce que les moyens de
traitement (16, 22, 23) sont adaptés à évaluer ledit degré de corrélation instantané par la formule:
Corrj = Pj. Histo(j).
24. Dispositif selon l'une quelconque des
revendications 17 à 23, caractérisé en ce que les moyens de
traitement (16, 22, 23) sont prévus de telle sorte que pour toute série Sj repérée à l'instant tj arrivant après l'écoulement de la première période maximale Tx depuis l'origine des temps, dans l'hypothèse o le nombre e d'échantillons de la série considérée Si est supérieur au nombre d'échantillons (ON.) susceptibles d'être générés pendant ladite durée prédéterminée TO augmentée de sa tolérance (dTON), ces moyens de traitement (16, 22, 23) évaluent ledit degré de corrélation instantané par la formule:
Corrj = Pj.Max {Histo [j - / + ONT,,],..., Histo[j]}.
25. Dispositif selon l'une quelconque des
revendications 18 à 24, caractérisé en ce que les moyens de
traitement (16, 22, 23) sont prévus de telle sorte que pour toute série Sj repérée à l'instant tj arrivant après l'écoulement de la première période maximale Tx depuis l'origine des temps, dans l'hypothèse, d'une part, o le nombre ú d'échantillons de la série considérée Sj est inférieur au nombre d'échantillons (ON.) susceptibles d'être générés pendant ladite durée prédéterminée TON augmentée de sa tolérance (dToN) et, d'autre part, o le nombre s d'échantillons de niveau représentatif de la
présence de signal au cours de la période de durée (TON -
dToN) précédant l'instant courant t3 est supérieur à un nombre limite prédéterminé, les moyens de traitement (16, 22, 23) évaluent ledit degré de corrélation instantané par la formule: Corrj = Pj. Max {Histo [j A],..., Histo [j]}
o A est un décalage prédéterminé.
26. Dispositif selon l'une quelconque des
revendications 23 à 25, caractérisé en ce que les moyens de
traitement (16, 22, 23) sont prévus de telle sorte que pour décider de l'absence ou de la présence du signal à détecter, ils procèdent au cumul des degrés de corrélation instantanés (Corrj) évalués parmi les n échantillons, ils comparent le cumul à une valeur seuil prédéterminée et ils déduisent la présence ou l'absence du signal en fonction du résultat de
cette comparaison.
27. Dispositif selon la revendication 26, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (16, 22, 23) sont prévus de telle sorte que, préalablement à ladite comparaison, ils mesurent sur toute la durée de l'échantillonnage le taux p d'échantillons représentatifs de la présence de signal et ils sélectionnent une valeur de seuil à prendre en considération en fonction dudit taux
mesuré, parmi une pluralité de valeurs de seuil.
28. Dispositif selon l'une quelconque des
revendications 17 à 27, caractérisé en ce que les moyens de
traitement (16, 22, 23) sont prévus de telle sorte que pour fixer ladite origine des temps ils échantillonnent le signal et ils attendent la survenance d'un premier nombre prédéterminé d'échantillons successifs de niveau
représentatif de l'absence de ladite fréquence.
29. Dispositif selon l'une quelconque des
revendications 17 à 28, caractérisé en ce que les moyens de
traitement (16, 22, 23) sont adaptés à commander l'arrêt des moyens d'échantillonnage du signal de sortie des moyens de filtrage après avoir détecté un second nombre prédéterminé d'échantillons successifs de niveau représentatif de
l'absence de ladite fréquence.
30. Dispositif selon la revendication 29, caractérisé en ce que les moyens de traitement (16, 22, 23) sont prévus en outre de telle sorte que, dans l'hypothèse o ils ne détectent pas ledit second nombre prédéterminé de signaux représentatifs de l'absence de ladite fréquence, ils arrêtent l'échantillonnage à l'issue d'un temps prédéterminé
à compter du début de l'échantillonnage.
31. Dispositif selon l'une quelconque des
revendications 17 à 30, caractérisé en ce que les moyens de
discrimination (8) sont adaptés à discriminer les fréquences
comprises entre 1062 et 1138 Hz.
32. Installation de télécommunication incorporant un dispositif (8, 16, 22-24) selon l'une
quelconque des revendications 17 à 31.
33. Télécopieur incorporant un dispositif
(8, 16, 22-24) selon l'une quelconque des revendications 17
à 31.
34. Télécopieur selon la revendication 33, caractérisé en ce qu'il incorpore en outre un dispositif
répondeur téléphonique (90).
35. Télécopieur selon l'une quelconque des
revendications 33 et 34, caractérisé en ce qu'il incorpore
en outre un détecteur de décrochage (4).
36. Télécopieur selon l'une quelconque des
revendications 33 à 35, caractérisé en ce qu'il incorpore en
outre un commutateur électronique (CML 3) dont: - une entrée (30) est reliée directement à une interface de ligne (20) du télécopieur, - une sortie (31) est reliée à une entrée (21) de raccord avec un répondeur externe (2) et/ou un poste téléphonique (35), - une sortie (32) est raccordée à une entrée (61) d'une unité de contrôle réseau (6), - une entrée de commande (33) est reliée au
moyen de traitement (16).
37. Télécopieur selon la revendication 36, caractérisé en ce qu'il incorpore en outre un second commutateur électronique (7) dont: - une entrée de commande (73) est reliée aux moyens de traitement (16), - une sortie analogique (70) est reliée à l'entrée (80) des moyens de discrimination (8), - une entrée (72) est reliée à l'entrée sortie analogique (91) du répondeur intégré (90), - une entrée (71) est reliée à une entrée (21) de raccord avec un répondeur externe (2) et/ou un poste
téléphonique (35).
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