FR2728417A1 - Dispositif de protection d'une installation telephonique contre les surtensions accidentelles - Google Patents

Abstract

Dispositif pour la protection d'une installation téléphonique contre les surtensions accidentelles provoquées par des phénomènes atmosphériques ou toute autre cause, caractérisé en ce qu'il consiste en un boîtier de jonction présentant des lamelles réparties sur une partie femelle et sur une partie mâle ayant respectivement les formes et les dimensions des parties mâle et femelle de la prise de branchement normale de l'installation sur la ligne, entre les lamelles du couple destinées à l'alimentation en courant étant inséré un élément protecteur interrompant le passage en courant en cas de surtension.

Description

DISPOSITIF DE PROTECTION D'UNE INSTALLATION TELEPHONIQUE
CONTRE LES SURTENSIONS ACCIDENTELLES
La présente invention concerne un dispositif destiné à protéger les installations téléphoniques contre les effets de surtensions accidentelles provoques notamment par des décharges atmosphériques, par exemple la foudre.

Dans les régions soumises à un climat tropical, ou pendant les périodes d'été dans les régions tempérées, des orages locaux, bien que de courte durée, peuvent être violents et accompagnés de décharges électriques, du type foudre, c'est à dire prenant naissance entre un nuage et un point terrestre "sensible", généralement un paratonnerre. Une telle décharge crée dans son voisinage un champ électrique périphérique de courte durée, mais très intense, dont les effets sont nombreux et imprévisibles, sur tous les conducteurs pris dans ce champ.

Parmi ces effets, on peut mentionner les dégâts causés aux différents appareils électriques, tels que les postes de télévision.

Des appareils particulièrement sensibles à ces effets sont les installations téléphoniques, qui peuvent se trouver par exemple déréglés ou même mises hors d'usage du simple fait que la foudre est "tombée" à proximité. Cela peut se produire par exemple dans les étapes supérieures d'un immeuble, aux alentours du paratonnerre qu'il porte.

Parmi les déréglages subis par ces installations, il faut citer l'effacement des numéros d'appel mis en mémoire dans un poste branché sur le réseau. II n'est pas rare qu'à la suite d'un orage, on constate que tous les numéros mis en mémoire ont été effacés, ce qui représente un incident fâcheux, d'une part du fait que ces numéros ne sont plus accessibles et doivent être composés à la main, avec le risque d'avoir été égarés entre temps, et d'autre part du fait que la remise en mémoire de ces numéros est une opération longue et fastidieuse.

Pour éliminer cet inconvénient, la présente invention vise un dispositif protecteur, destiné à être inséré entre les deux éléments de la prise de branchement sur la ligne d'une installation téléphonique.

Ce dispositif est du type "gigogne", c'est à dire comporte une partie mâle qui vient se loger dans la partie femelle fixe de la prise, et une partie femelle dans laquelle vient se loger la partie mâle de la prise, située à l'extrémité du fil de branchement. En fait, les deux parties de la prise demeurent inchangées, et sont simplement séparées par le dispositif selon l'invention entre lesquelles il est interposé.

Pour jouer son rôle protecteur, ce dispositif est du genre coupe-circuit, connu de manière à s'ouvrir sous l'effet d'une surcharge accidentelle.

II peut par exemple consister en un couple de fusibles remplaçables, logés dans le dispositif entre les parties mâle et femelle des deux couples de lamelles de transmission du courant. Un tel fusible est un élément de type connu, consistant en une longueur donnée de fil en alliage de plomb, réuni à ses extrémités aux deux bomes de l'élément situées par exemple aux deux extrémités d'un batonnet en réfractaire ou d'un tube protecteur en verre. En cas de surtension sur la ligne, le fil fond en isolant l'installation, quels que soient la nature et le nombre des appareils qu'elle comporte, par exemple un "Minitel", un poste à fil et un poste sans fil. Une fois la perturbation passée, il suffit d'échanger l'élément fusible pour rétablir le branchement.

Cela implique que l'on dispose d'éléments fusibles de rechange ayant les mêmes caractéristiques.

Pour éliminer cette contrainte, selon une réalisation préférée de l'invention, le dispositif protecteur consiste en un couple de minidisioncteurs logés dans le corps du dispositif, se déclenchant de façon connue en cas de surtension, en isolant ainsi l'installation, et qu'il suffit de réenclencher, par exemple à la main au moyen d'un bouton poussoir, pour rebrancher l'installation.

Dans les deux cas, le dispositif comporte un boîtier du type gigogne, c'est à dire équipé de lamelles sur une portion mâle et de lamelles dans une portion femelle, lesdites portions venant coopérer avec les portions correspondantes, respectivement femelle et mâle, de la prise habituelle de branchement, avec pour particularité qu'entre les lamelles correspondant au passage du courant, est interposé l'élément fusible ou le mini-disjoncteur précédent, logé dans un emplacement approprié du boîtier. Plus cet élément protecteur sera petit, plus le boîtier et donc le dispositif sera peu encombrant.

A titre d'exemple, on va décrire une réalisation du dispositif selon rinvention, en se référant au dessin annexé, sur lequel
La figure 1 est une coupe verticale longitudinale du dispositif selon rinvention, en place entre les deux éléments usuels d'une prise de branchement d'une ligne téléphonique,
Les figures 2 et 3 sont des coupes verticales transversales par les plans ll-ll et III lil de la figure 1 et,
La figure 4 est une vue de dessus du dispositif représenté à la figure 1.

Le dispositif selon rinvention, désigné par la référence générale 1, se compose d'un boîtier 10, dont la forme comporte un relief 11 destiné à assurer, de façon connue, sa bonne orientation, un logement 12 et au talon 13, de formes et dimensions correspondant au logement 14 du côté femelle de la prise de branchement installée dans un mur M et un talon 15 du côté mâle de la prise de branchement située à rextrémité du fil 16 conduisant aux appareils A1, A2,...

Sur les faces en regard du logement 12 sont fixées des lamelles L1, L2, L3 et sur les faces opposées du talon 13 sont fixées des lamelles L'1, L'2, L'3 reliés aux lamelles L1, L2, L3 par des liaisons fixes telles que 16, de telle manière que, quand le dispositif est en place, il assure la fonction entre les lamelles de la prise femelle 14 et les bmelles de b prise mâle 15.

Selon l'invention, entre les deux couples des lamelles L1, L'1 - L3, L'3 assurant le passage du courant sont insérés deux coupe-circuits 20, représentés ici sous forme de fusibles se composant chacun d'un fil en alliage de plomb 21 relié aux deux extrémités métalliques 22, 22' obturant un tube de verre protégeant le fil 21. Ces deux extrémités métalliques sont mises, par des moyens appropriés représentés par 23, 23', au contact des lamelles supérieures L et des lamelles inférieures L' en assurant leur jonction via le fil 21.

Selon une réalisation simple, les moyens 23, 23' peuvent être des lamelles d'acier élastiques repliées chacune autour d'un pli horizontal de manière à former ressort entre la base des lamelles L et chacune des extrémités ou capuchons 22, 22'.

En service, le dispositif 1 est enfoncé par son talon 13 dans la prise 14 et la prise 15 est enfoncée par son talon 15 dans le logement 12, ce qui assure la continuité des conducteurs, via le fil 16, les fils 21 des dispositifs 20 et les lamelles élastiques 23.

En cas de surcharge accidentelle, au moins l'un des fils 21 fond instantanément et isole toute l'installation, en protégeant tous les appareils.

II suffit, la perturbation étant passée, de remplacer le ou les fusibles 20. A cet effet, une fenêtre 30 est prévue sur chaque côté du boîtier 10.

Dans la variante, non représentée, dans laquelle le moyen de protection est un micro-disjoncteur, ce dernier est inséré entre les lamelles L1, L'1 et L3 - L'3 de la même manière, et les fenêtres 30 servent à la manoeuvre de ré-enclenchement par bouton-poussoir, de manière usuelle.

Bien entendu, le moyen de protection pourrait être encore différent d'un fusible ou d'un mini-disjoncteur, une telle autre variante rentrant dans le cadre de l'invention. Par exemple, au lieu d'un disjoncteur à ré-enclenchement manuel, on pourrait utiliser un disjoncteur à ré-enclenchement automatique, ce qui éviterait toute intervention de rusager une fois la perturbation passée.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour la protection d'une installation téléphonique contre les surtensions accidentelles provoquées par des phénomènes atmosphériques ou toute autre cause,

caractérisé en ce qu'il consiste en un boîtier de jonction présentant des lamelles réparties sur une partie femelle et sur une partie mâle ayant respectivement les formes et les dimensions des parties mâle et femelle de la prise de branchement normale de rinstallation sur la ligne, entre les lamelles du couple destinées à l'alimentation en courant étant inséré un élément protecteur interrompant le passage en courant en cas de surtension.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément protecteur est du type fusible.

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément est du type disjoncteur à réenclenchement manuel ou automatique.