FR2706720A3 - Procédé de commande d'un actionneur, utilisation de ce procédé, et sytème de commande pour sa mise en Óoeuvre. - Google Patents

Procédé de commande d'un actionneur, utilisation de ce procédé, et sytème de commande pour sa mise en Óoeuvre. Download PDF

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Abstract

Pour programmer un magnétoscope, on met à disposition d'un abonné un boîtier de télécommande. Avec ce boîtier, cet abonné effectue des sélections. En temps réel on envoie par émissions hertziennes des ordres à exécuter aux boîtiers. Si ces ordres correspondent à des sélections, ils sont transcodés et appliqués au magnétoscope pour le déclencher.

Description

PROCEDE DE COMMANDE D'UN ACTIONNEUR,
UTILISATION DE CE PROCEDE,
ET SYSTEME DE COMMANDE POUR SA MISE EN OEUVRE
La présente invention a pour objet un procédé, une utilisation et un système de commande d'un actionneur.
Elle a plus particulièrement pour objet un procédé de commande d'un magnétoscope pour enregistrer, par exemple à domicile, des émissions de télévision. L'invention peut néanmoins se rapporter à tout autre appareil susceptible d'effectuer une action sous le contrôle de signaux de commande. L'invention concerne l'exécution en temps différé de ces actions par rapport à un moment où une décision est prise de les faire exécuter. Le moment de l'exécution peut lui même être d'horaire variable par rapport à un horaire prévu d'avance.
Ce procédé est basé sur la mise à disposition chez des utilisateurs ou abonnés d'un boîtier de télécommande ou plus généralement de commande. Un procédé du même type est par exemple déjà connu par la demande de brevet
PCT WO 90/07844 publiée le 12 Juillet 1990 et servant pour la programmation d'un magnétoscope. Dans ce procédé connu, des utilisateurs sont invités soit à déplacer une tête de lecture de leur boîtier devant un code graphique, en pratique un code à barres, publié dans une revue périodique et disposé en regard des indications d'une émission qu'ils veulent enregistrer, soit à composer avec un clavier de ce boîtier un code correspondant à cette émission, lui aussi publié dans une revue périodique. Le boîtier est ensuite capable de décoder le code lu ou composé et de constituer des signaux de commande du magnétoscope.
De plus le bottier est muni d'une horloge temps réel et d'un programme susceptible de faire envoyer par le boitier des signaux de commande adéquats au magnétoscope lorsqu'une date courante, jour et heure, est la même qu'une date correspondant à l'émission sélectionnée. Le moment venu, ces signaux de commande sont envoyés par exemple par rayonnement infrarouge au magnétoscope qui se déclenche en conséquence.
Dans le procédé connu, on rencontre plusieurs inconvénients. Premièrement il est nécessaire de disposer d'une horloge temps réel dans le boîtier, ce qui est un équipement électronique assez onéreux.
Deuxièmement, après programmation, l'utilisateur peut vérifier clairement ce qu'il a programmé, mais il ne lui est pas demandé de confirmer sa programmation.
L'affichage de cette programmation s'efface spontanément après quelques secondes. La frappe d'un numéro de code erroné entraîne l'enregistrement d'une autre émission, ou d'aucune. Troisièmement, alors que les télécommandes de magnétoscope ont environ une trentaine de boutons, une télécommande pour mettre en oeuvre le procédé connu en a encore une vingtaine. I1 importe d'en mettre moins, de même qu'il serait économique de se débarrasser du circuit de lecture de codes à barres qui est également cher. Quatrièmement, certaines chaînes de télévision ont, dans certains pays, l'habitude de ne pas respecter les horaires correspondant aux émissions et publiés eux aussi dans des revues périodiques. De ce fait, la programmation préalable est imprécise et peut conduire, en cas de dépassement important, à ce que la capacité d'une cassette en attente dans le magnétoscope soit insuffisante pour enregistrer toute l'émission, compte tenu des décalages horaires que celle-ci a subis.
Cinquièmement, ce système a l'inconvénient de faire procéder à l'enregistrement de programmes non souhaités quand l'émission commence avec retard. Ou encore les émissions de longueur variable telles que des émissions sportives ou toute autre émission événementielle en direct peuvent ne pas être enregistrées intégralement si la programmation du magnétoscope est faite en vertu d'une durée théorique.
La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients en proposant un boîtier de type informatique qui permet la réception de données émises, notamment par voies hertziennes, à partir d'un service central et l'exécution de programmes utilisant les données reçues. La transmission des données à partir du service central s'effectue par exemple par la modulation d'une onde radioélectrique émise par un émetteur avec une antenne radioélectrique terrestre ou à partir d'un satellite. La zone de couverture de cet émetteur est par exemple un territoire national. La transmission hertzienne des données peut, éventuellement, être confiée à un opérateur comme par exemple un service national des télédiffusions. Cette transmission hertzienne peut être remplacée par une transmission par câble, ou même par une liaison téléphonique. Dans les données transmises, on transmet essentiellement des ordres à exécuter. Ces ordres à exécuter sont filtrés dans les boîtiers en fonction de sélections effectuées par les utilisateurs. Les ordres à exécuter envoyés comportent la totalité des ordres exécutables par les appareils, compte tenu des divers et nombreux programmes auxquels ces utilisateurs sont susceptibles d'avoir accès. Ces ordres à exécuter sont édités en temps réels, dans le cas de la télévision, par un ou des opérateurs humains de ce service central qui surveillent la réalité des émissions diffusées par les chaînes de télévision.
On évite alors le problème des décalages horaires sans avoir de plus à disposer dans le boîtier d'une horloge en temps réel. Pour certaines applications de l'invention différentes de la commande d'un magnétoscope, la décision peut être prise et l'instruction de commande donnée non pas par un opérateur humain mais par un système informatique situé au sein du service central.
L'invention concerne donc un procédé de commande d'un magnétoscope en vue de lui faire enregistrer une émission de télévision comportant les étapes suivantes: - on stocke des informations correspondant à un enregistrement de cette émission dans une mémoire d'un boîtier de commande de ce magnétoscope, et - on envoie à des organes de ce magnétoscope, au moyen de ce boîtier de commande, le moment venu, des signaux de commande du magnétoscope correspondant à cette action programmée, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes - on stocke dans la mémoire du boîtier, en association, des titres d'émissions enregistrables, des indications d'une chaîne de télévision diffusant ces émissions, et des mots codés binaires représentatifs d'une date, temps et heure, à laquelle cette émission est susceptible d'être diffusée, - on visualise, d'une manière contrôlée, en clair ces titres sur un écran, - on sélectionne une émission dont un titre est visualisé, et, pour cette émission sélectionnée, on active un filtre avec un mot codé binaire sélectionné représentatif de cette émission sélectionnée, - on envoie à ce boîtier et on reçoit dans ce boîtier, en temps réel, des mots codés binaires représentatifs de dates réelles, temps et heure, - et on produit dans ce boîtier des signaux de commande du magnétoscope pour lui faire enregistrer ce qui est diffusé par ladite chaîne sélectionnée quand on reçoit dans ce boîtier un mot codé binaire représentatif de la date réelle correspondant à un mot codé binaire représentatif de la date sélectionnée.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont données qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent:
- figure 1: une représentation schématique d'un système pour mettre en oeuvre le procédé de l'invention;
- figures 2a à 2d: des messages envoyés par le service central à destination des boîtiers;
- figure 3: la représentation schématique des zones d'une mémoire du boîtier;
- figures 4 et 5: des ordinogrammes montrant le déroulement des opérations du procédé.
La figure 1 montre une représentation schématique d'un système pour mettre en oeuvre le procédé de l'invention dans une application préférée où l'actionneur est un magnétoscope 1. Ce système comporte un service central 2 qui est responsable de la transmission de données à des boîtiers 3. Dans le cas où la transmission est effectuée au moyen d'un émetteur unique, la bande de fréquence de l'émission 4 se situe de préférence autour de 100 kHz. Elle peut toutefois être assurée par un grand nombre de répéteurs, et la gamme de fréquence est alors plus élevée. L'émission peut également être faite à partir d'un satellite.
Les données transmises seront de quatre types: - des données représentant des ordres nécessaires à l'exécution de programmes, figure 2a, et éventuellement, - des modifications de titres des émissions télévisées, figure 2b, - des codes dits quotidiens, figure 2c, et - des messages personnalisés de validation ou d'invalidation d'abonnés, figure 2d.
Chaque type de données est identifiée par un code spécifique dit de type qui est noté symboliquement et respectivement ORDRE, TITRE, CODE QUOTIDIEN ou
ABONNEMENT. Les trois derniers types de données ne sont nécessaires que dans un fonctionnement confortable du procédé de l'invention. Ils peuvent être omis si des besoins de changement de programme ou d'abonnement ne sont pas significatifs pour l'application envisagée.
La transmission utilise une procédure de correction d'erreur représentée sur la figure 4. Cette transmission s'effectue par blocs, chaque bloc contenant de préférence une quinzaine d'octets de données auxquels est rajouté un octet de contrôle. En réception dans le boîtier, il est procédé à la mémorisation des blocs reçus sans erreur et à la mise en attente des blocs erronés. La diffusion des données se faisant à plusieurs reprises au cours de la journée, le boîtier de réception peut lors d'une deuxième diffusion remplacer des blocs erronés, et ainsi mémoriser un ensemble de données ayant une garantie quasi-totale d'exactitude.
Chez l'abonné, un boîtier électronique 3 est mis à disposition. Ce boîtier 3 peut comporter un connecteur 5 permettant de le relier au secteur d'alimentation électrique (220 V dans certains pays, 240 V ou 110V dans d'autres) à moins que son alimentation ne soit assurée par une pile (non représentée). Le boîtier 3, le magnétoscope 1 et un téléviseur 6 peuvent être reliés ensemble de diverses façons. Par exemple, dans les cas où il n'existe pas de connexions normalisées conformes, par exemple en Europe, au standard PERITEL ou autre, le boîtier 3 est intercalé sur le circuit d'antenne reliant normalement le magnétoscope 1 et le téléviseur 6. Quand une telle connexion normalisée existe, le boîtier 3 est de préférence connecté au téléviseur 6 par l'intermédiaire d'une connexion 7 conforme à cette norme, par exemple en Europe au standard PERITEL. Il peut, là aussi, être intercalé entre le magnétoscope 1 et le téléviseur 6, une connexion 7.1 entre le magnétoscope 1 et le boîtier 3 étant, selon le cas, une connexion antenne standard ou une connexion normalisée de type PERITEL par exemple.
En variante le boîtier 3 peut être relié au téléviseur 6 par une connexion 7 normalisée de type
PERITEL par exemple et le magnétoscope relié directement au téléviseur 6 par une connexion 7.2 qui peut être une liaison de type circuit antenne standard ou une connexion normalisée type PERITEL par exemple. Dans toutes les configurations, le récepteur de télévision 6 peut alors facilement jouer le rôle d'écran du système informatique constitué par le boîtier. Les données à afficher sur le téléviseur 6 sont alorsNenvoyées par la connexion 7. Pour envoyer des commandes au magnétoscope 1, le boîtier 3 comporte un émetteur, par exemple une diode infrarouge 8, qui émet en direction d'un récepteur infrarouge 9 du magnétoscope 1 les signaux de commandes de ce magnétoscope.
Dans un premier cas le boîtier de commande n'est pas mobile par rapport au magnétoscope 1 et au téléviseur 6. Il peut alors même être intégré, dès l'origine, dans ce magnétoscope ou dans ce téléviseur.
S'il est intégré certaines fonctions logistiques, notamment l'alimentation électrique ainsi que des ressources informatiques: microprocesseur ou mémoire, sont fournies ou partagées par l'appareil qui le reçoit.
Dans un deuxième cas le boîtier est un boîtier de télécommande matériellement indépendant. Au moins dans le deuxième cas, le boîtier 3 peut comporter son propre écran 24.
Pour l'exécution des différents programmes enregistrés par le boîtier, un choix d'options ou une programmation des ordres à exécuter au niveau des appareils connectés sont effectués à l'aide de l'écran du poste de télévision 6 qui est activé à cet effet comme on le verra par la suite. Une fois ces programmes exécutés, le boîtier désactive le poste de télévision qui reprend alors automatiquement la fonction qu'il exécutait auparavant.
Le boîtier 3 comporte d'autre part un clavier de cinq touches : quatre touches de direction 10 à 13 et une touche de validation 14. Au moyen de ces cinq touches l'abonné peut activer l'écran du téléviseur et exécuter les différents programmes mis à sa disposition en effectuant des sélections.
Le boîtier 3 dispose de deux sorties optiques infrarouges ou deux sorties ultrasons 8 et 8', orientées pour rayonner dans différentes directions, et d'un photodétecteur 16. Les sorties optiques 8 et 8' permettent de produire des séquences de signaux de commande infrarouges pour commander les appareils comme les magnétoscopes, les chaînes de reproduction audiovisuelle, ou les téléviseurs. Le photodétecteur 16 permet la lecture de séquences de commande émises par des boîtiers de télécommande correspondant aux appareils à commander. Par exemple, un magnétoscope 1 est vendu avec son boîtier de télécommande. I1 suffit de placer ce boîtier de télécommande vendu face au photodétecteur 16 du boîtier 3 pendant une émission de ce boîtier de télécommande vendu pour reconnaître les signaux de la séquence envoyée.
Le boîtier 3 fonctionne de préférence uniquement si une carte à puce 17 a été introduite dans un lecteur 18 de carte à puce connecté à ce boîtier 3. Cette carte à puce 17 contient une mémoire et un microprocesseur. Ce microprocesseur peut être celui 19 du boîtier 3, ou être capable d'entrer en relation avec ce dernier. La mémoire de la carte à puce, qui peut constituer la mémoire 20 du boîtier 3, contient plusieurs types de zone. Cette mémoire 20 est en relation, par l'intermédiaire d'un bus 25 d'adresses, de données et de commandes avec le microprocesseur 19. Le microprocesseur 19 est aussi en relation avec une mémoire 15 qui contient des programmes d'instructions. Tous les organes du boîtier 3 sont également reliés au microprocesseur 19 par ce bus 25.
Sans carte 17, la mémoire 20 du boîtier comporterait les mêmes types de zone. En pratique, la "puce" de la carte constitue une partie de l'électronique du boîtier et, plus particulièrement elle fournit un espace mémoire qui sera exploitée par l'unité centrale du système informatique. Cette mémoire est du type-EEPROM, mémoire inscriptible non volatile, se conservant même en l'absence d'alimentation électrique. En variante elle peut comprendre des cellules EPROM, ou même être une RAM sauvegardée par une batterie.
Une première zone 26 de la mémoire 20, figure 3, est consacrée à l'identification de la carte, donc de l'abonné. De ce fait ceci personnalise le boîtier 3.
Cette identification peut tenir sur 7 octets. Une deuxième zone 27 concerne un code relatif à l'état d'abonnement de l'abonné. Deux situations au moins sont à considérer selon que l'abonné est en règle avec sa cotisation d'abonnement ou non. Un seul octet, voire un seul bit peut alors suffire à caractériser cette situation. Une troisième zone 28 concerne un code relatif au temps, dit code quotidien, jouant un rôle de mot de passe. Cette zone 28 occupe 2 octets. Ce code quotidien est mis à jour, régulièrement, par exemple tous les jour, chez les abonnés qui possèdent un code d'abonné 27 dans un état convenable. L'heure de cette mise à jour est cependant aléatoire de sorte qu'un abonné doive laisser son boîtier 3 en permanence en service. De ce fait il est possible d'invalider un code d'abonné 27 d'un abonné non en règle avec sa cotisation.
Une quatrième zone 29 est plus complexe. Elle concerne les émissions radiotélévisées qui vont être diffusées par les chaînes de télévision. Cette quatrième zone 29 comporte un ensemble de lignes dans chacune desquelles on mémorise, d'une part dans une zone de type 30 un code émission, d'autre part dans une zone de type 31 le titre de l'émission et divers renseignements, et enfin dans une zone de type 32 un code indiquant que cette émission a été sélectionnée ou non par l'abonné.
Ces types de zone occupent respectivement, de préférence, 3 octets, 263 octets et 1 octet. Une ligne occupe donc 267 octets dans cet exemple. Le titre 31 de l'émission est mémorisé de telle façon qu'il apparaisse en clair sur l'écran du téléviseur 6 ou sur l'écran 24.
Le code émission n'est de préférence pas affiché. Le code relatif à la sélection est visualisé, par exemple par ajout d'une étoile en tête de l'indication de l'émission affichée sur l'écran.
Le code émission est particulier pour les émissions à diffusion régulière (quotidienne jours ouvrés, quotidienne pure, hebdomadaire, mensuelle). De ce fait, lors d'une première sélection d'une telle émission en vue de son enregistrement programmé, en option, la sélection est automatiquement reprise pour les diffusions ultérieures.
Dans la présente description, le système est dédié au contrôle d'un magnétoscope. Le service central 1 émet les informations suivantes: - les ordres à exécuter informant notamment du début et de la fin de chaque émission programmée ainsi que des début et fin de tous messages pouvant interrompre temporairement les émissions (transmission en temps réel à l'adresse de tous les abonnés), figure 2a, - les programmes de télévision prévus pour la période à venir (transmission quotidienne à horaire variable à l'adresse de tous les abonnés), figure 2b, à stocker en zones 30 et 31, - le code quotidien de validation des boîtiers (transmission quotidienne à l'adresse de tous les abonnés), figure 2c, à stocker en zone 28, - les messages d'invalidation (transmission quotidienne à l'adresse de chacun des abonnés en situation irrégulière), figure 2d, à stocker en zone 27, - un ordre à exécuter d'un type particulier, figure 2.a, consistant dans son principe en la sélection à distance d'une émission par un usager. Cette sélection est faite par demande, téléphonique ou autre, de l'usager au service central 2 de conditionner, par la liaison 4, son boîtier 3 situé à son domicile dont cet usager est éloigné. Dans ce cas le destinataire de l'ordre est spécifiquement cet usager.
Tout abonné dont le boîtier n'a pas été invalidé et qui a enregistré le bon code quotidien, peut en programmant de manière simple son boîtier effectuer les opérations suivantes: - consulter sur l'écran de son téléviseur les programmes de télévision et en sélectionner certains, notamment pour enregistrement, - obtenir au bas de son écran l'annonce du début des émissions qu'il aura choisies dans ce but, - enregistrer sur son magnétoscope les émissions qu'il aura choisies, celles-ci étant expurgées de toutes interruptions.
L'ensemble des données à transmettre chaque jour à partir du service central 1 vers tous les abonnés s'avère être relativement réduit. En comptant 1 000 émissions de télévision par jour et 10 000 abonnés à invalider par jour la durée de transmission totale serait de 2 h par jour, à raison d'une vitesse de transmission de 1.2 kbits/seconde. Si le marché est important, notamment du fait des télésélections, le volume de diffusion quotidienne peut être de plusieurs heures. Par ailleurs on peut partager l'émission en plusieurs bandes de fréquence. De ce fait, tous les messages transmis à partir d'un service central seront émis plusieurs fois (au moins 2 fois) dans le courant de la journée. Ceci permet d'effectuer un contrôle efficace de la transmission de ces messages.
La procédure de contrôle des erreurs de transmission est la suivante, voir figure 4. La transmission de toute donnée s'effectue par bloc de 15 octets suivie d'un octet de contrôle. Le système comporte alors un compteur, ou plutôt un système de comptage 21, pour compter les octets par 16 pour constituer les blocs. Plutôt qu'une réalisation en circuit spécifique on préfère mettre en oeuvre une solution logiciel. Par le biais de l'octet de contrôle le système de réception peut vérifier en une opération 22 qu'aucune erreur de transmission ne s'est produite et donc être sûr de l'exactitude des données reçues.
Dans le cas où parmi les 15 octets de données une erreur n1 affecterait qu'un seul des bits, un programme de contrôle des erreurs de type connu, par exemple du type de celui décrit dans la brochure "Spécifications techniques d'utilisation du Minitel 1B" éditée en
Novembre 1986 par le Centre National d'Etude des
Télécommunications, France, pages 55-65, est à même d'effectuer la correction. La correction est effectuée par utilisation du code de Hamming étendu. Dans le cas où plusieurs bits seraient affectés, le programme enregistrera en une opération 23 l'identification du bloc défectueux et reprendra l'enregistrement lors d'une transmission ultérieure de ce bloc. Bien entendu toute émission est au minimum d'un bloc et comporte un nombre entier de blocs, tout bloc incomplet étant complété par des octets égaux à zéro. Ainsi la probabilité d'une erreur de transmission est pratiquement réduite à néant.
Les ordres à exécuter envoyés aux actionneurs sont, par exemple, constitués d'un seul bloc représenté sur la figure 2 a. Ce bloc comporte, par exemple sur un octet, le type de l'émission c'est à dire, par exemple, ORDRE.
Il comporte ensuite, sur trois octets dé préférence, un code émission. Ce code est censé représenter une émission de télévision, par exemple, les informations du journal télévisé d'une chaîne donnée, d'un jour donné, d'une heure donnée... Il comporte encore sur un autre octet l'ordre proprement dit. Cet ordre peut par exemple être, pour utilisation avec un magnétoscope, un ordre de mise en service du magnétoscope, un ordre d'initialisation, et dans ce cas il pourrait consister à rebobiner une bande contenue dans une cassette 33 placée au préalable dans le magnétoscope 1. Cet ordre peut être aussi un ordre de configuration, c'est à dire un ordre ayant pour effet de commuter le magnétoscope sur le bon canal correspondant à l'émission choisie. Cet ordre peut être enfin un ordre de départ d'enregistrement, de pause ou d'arrêt. A l'issue de l'enregistrementl l'ordre peut être un ordre de retour, correspondant à un rebobinage de la bande, ou un ordre de mise hors service, de coupure de l'alimentation, et de mise en veille du magnétoscope. Dans le cas des télésélections ou plus généralement des téléprogrammations, cet ordre peut consister à sélectionner, à distance, une émission choisie. Cette sélection sera exploitée par la suite quand l'émission choisie sera diffusée.
Pour une émission donnée, on peut être ainsi amené à envoyer une dizaine d'ordres successifs se déroulant au cours de l'émission. Un opérateur humain responsable du service central 2 provoque naturellement l'édition et l'émission hertzienne ou par câble de ces ordres, en temps réel, au fur et à mesure de leurs besoin.
Sur deux caractère, le message d'un ordre à exécuter contient ensuite le code quotidien, et sur sept octets le destinataire. Cependant, dans le cas général pour des ordres à exécuter, les informations de destinataire seront ignorées: tous les appareils ayant vocation à exécuter les ordres, si par ailleurs certaines conditions sont remplies. L'indication de destinataire ne sera utile que si on veut faire exécuter à un destinataire particulier, à un boîtier particulier, une action spécifique, notamment une téléprogrammation.
Enfin, sur un octet on indique le rang de l'envoi du message puisque ceux-ci sont envoyés deux fois.
Après réception du bloc conformément aux opérations 21 à 23, on effectue au cours d'une opération ultérieure 33 la lecture du code quotidien dans le message de l'ordre à exécuter émis et reçu. Le microprocesseur 19 provoque ensuite la comparaison du code quotidien reçu au code quotidien mémorisé dans la zone 28. Si cette comparaison est correcte, on provoque au cours d'une opération 34 la lecture du destinataire de l'ordre à exécuter. S'agissant d'ordre habituel de mise en service du magnétoscope, l'abonné est considéré comme destinataire dans tous les cas.
Puis on vient lire le rang du message de l'ordre à exécuter reçu. Si l'ordre n'a pas déjà été reçu, si donc son rang est 1, on décide d'utiliser au cours d'une opération 35 le message reçu. Par contre, s'il s'agit du rang 2, de la deuxième émission du même ordre, on regarde si la première réception était erronée. Si elle était erronée, on remplace le bloc mémorisé stocké dans l'opération 23 par le nouveau bloc ou au moins on le corrige et on utilise en définitive le message ainsi reçu. Compte-tenu des algorithmes de correction déjà évoqués, le fait d'envoyer une deuxième fois le même message permet de le reconstituer correctement, même si par ailleurs la deuxième fois il n'était pas non plus parfait. Par contre, si la première réception n'était pas erronée, on avait été déjà conduit à l'utilisation 35 du message, on déroute le deuxième message reçu : on ne l'utilise plus. Le rang du message est transmis de préférence pour tous les types de messages, figures 2a à 2d, qui sont alors chacun envoyés deux fois et dont la réception suit un traitement similaire.
Ces opérations d'envoi des ordres à exécuter sont essentielles. Cependant, on peut enregistrer dans le boîtier d'autres types d'information. On enregistre, par exemple, figure 2b les titres des émissions. On peut également enregistrer en association avec les titres un éventuel résumé, des recommandations, ou l'intitulé d'une classe d'émission. Le message qui permet d'envoyer ces titres en clair est composé comme précédemment d'un préambule indiquant sur trois octets le type d'opération: TITRE. I1 s'agit là d'ajouter en zone 29 de la mémoire 20 la désignation d'une émission nouvellement connue. A chaque émission on remplit une ligne supplémentaire de la zone 29. Pour des raisons de commodité le titre en clair est associé à un code émission, lui aussi indiqué sur trois octets. La seule réception du type de l'émission : TITRE peut suffire à provoquer l'enregistrement dans la mémoire 20 de la ligne correspondante. Ce message comporte encore, éventuellement le code quotidien, si on veut s'en servir pour valider les mises à jour, et un code d'enregistrement ou d'effacement si on veut éviter la saturation de la mémoire 20.
Pour effectuer la configuration de l'abonnement, on agit de préférence de la manière suivante. On envoie deux types de message. Un premier type est envoyé par exemple d'une manière journalière, il correspond au code quotidien. Cependant, l'émission n'est pas faite à heure fixe, elle est faite à des moments quelconques de la journée. Eventuellement, le code quotidien peut être changé plusieurs fois par jour. Le message type comporte une partie type : CODE QUOTIDIEN, et une partie correspondant sur deux octets à un nouveau code quotidien. La seule réception du type "CODE QUOTIDIEN" provoque la modification de l'ancien code quotidien par le nouveau reçu. Ceci n'est effectué que si un code abonnement lu en zone 27 est par ailleurs dans un état correspondant à un abonnement en règle. Les messages de mise à jour du code quotidien doivent également comporter l'envoi, à titre de vérification, de l'ancien code quotidien.
Pour les abonnés qui ne sont pas en règle avec leur cotisation d'abonnement, le message de mise à jour du code quotidien n'est pas pris en compte.
Deuxièmement, une mise à jour du code d'abonnement est effectuée de la façon suivante. On envoie un message comportant d'abord, un type : ABONNEMENT, ensuite, l'identification d'un abonné dont le statut est changé, et enfin un ordre de modification du code abonnement en zone 27. Cet ordre est oui ou non selon que l'abonnement de l'abonné doit être invalidé ou au contraire revalidé.
Un abonné dont l'abonnement a été invalidé ne pourra plus recevoir ultérieurement un nouveau code quotidien compte tenu de la vérification faite sur le code d'abonnement.
Le programme général mis en oeuvre au cours de l'utilisation 35 par le microprocesseur 19 est stocké dans une mémoire 15 en relation avec ce microprocesseur 19. Le déroulement de ce programme général est représenté sur la figure 5. Quand un message arrive, on regarde d'abord qu'elle est son type. Au cours d'un test 36 on cherche à savoir, par exemple, s'il s'agit d'un ORDRE. Si c'est le cas, au cours d'un test successif 37 on cherche à savoir si cet ordre est véritablement un ordre à exécuter. Dans ce cas, on compare le code émission de cet ordre à exécuter avec un code émission d'une ligne stockée dans la zone 29, et on regarde pour cette même ligne si une indication de sélection a été programmée par l'utilisateur ou non. Si c'est le cas, on exécute l'ordre (mis en service, initialisation, départ etc ...) et on se remet en attente. Par contre, si l'ordre n'est pas à exécuter: si cette émission n'a pas été sélectionnée par l'utilisateur, le microprocesseur 19 se met directement en atten envoyé un code relatif à une mémorisation ou un effacement de la zone 29 de la mémoire 20. En effet, s'agissant d'une nouvelle émission dont la programmation horaire vient d'être connue, on peut provoquer son inscription dans la mémoire 20. Par contre, s'agissant d'une émission qui vient d'être diffusée, ou qui a été diffusée à une date précédente (jour, heure, minute), par exemple la veille, le code effacement sera reconnu et la mise à jour consistera à effacer de la zone 29 l'enregistrement correspondant.
Si le type du message n'est pas un TITRE, on cherche à savoir dans un test 39 si il s'agit d'une mise à jour du code quotidien. Le cas échéant, on va regarder au cours d'un test 40 dans la zone 27 de la mémoire 20 si l'état de l'abonnement est convenable ou non. Si c'est le cas on effectue la mise à jour du code quotidien. Dans le cas contraire, on ignore le message et le code quotidien reste un code quotidien faux dans la mémoire 20.
Enfin, s'il ne s'agit pas d'une opération de mise à jour du code quotidien, il ne peut plus s'agir que d'une mise à jour de l'abonnement et dans ce cas, on ne se préoccupe pas de savoir, de préférence, si le code quotidien est le bon, on modifie l'état de l'abonnement, notamment pour l'invalider.
Le boîtier de chaque abonné en situation irrégulière est invalidé par l'inscription d'un code en zone 27 de la mémoire de la carte. On prévoit plusieurs types d'invalidation (un octet est donc préféré à un bit) - invalidation complète : le boîtier 3 ne reçoit plus d'information et la carte à mémoire doit être remplacée, - invalidation totale temporaire : le boîtier 3 continue à recevoir des informations, ne permet plus aucun service, mais cette invalidation peut être levée par revalidation, - invalidation partielle : quelques services peuvent être maintenus , comme l'examen des programmes de télévision, l'affichage du début d'une émission, - avertissement d'invalidation : affichage répété sur le bas de l'écran du poste de télévision d'un message avertissant d'une invalidation à venir.
Cette invalidation s'effectuera par l'envoi des informations suivantes - code d'identification de l'abonné, - code et nature de l'invalidation.
Chaque jour le service central 2 émet la liste des émissions de télévision telle que diffusée par les diverses chaînes. Pour chaque émission, les informations suivantes sont transmises - heure du début prévu de l'émission (4 octets : heures, minutes), - chaîne diffusant l'émission (2 octets), - catégorie de l'émission (1 octet : film, feuilleton, informations, documentaire, jeu, musique, variétés...), - le titre de l'émission (maximum 256 caractères).
En temps réel, au moment effectif du début de la diffusion d'une émission (si elle a lieu), le service central 2 émet un signal de début suivi de l'identification de l'émission (3 octets). De même, un signal de fin toujours accompagné de l'identification de l'émission sera émis lors de la fin effective de cette émission. De plus, au cours de la diffusion d'une émission, toute interruption, quelle qu'en soit la raison (diffusion d'un message publicitaire, d'un flash d'information), sera signalée par la transmission de messages de début et fin de pause ou interruption, chacun étant suivi de l'identification de l'émission.
Plusieurs systèmes existants concernant les divers réseaux de transmissions de données ont été étudiés. Des transmissions bilatérales de service central à station ont même été envisagées, notamment par téléphone. Ces solutions sont chères mais techniquement possibles.
Le système préféré de transmission fait appel à un réseau de distribution d'informations issues d'un point unique et destinées à toutes les stations reliées à ce point. I1 s'agit par exemple des émetteurs de radiodiffusion ou de télévision dont la couverture est le territoire national. I1 est possible de confier la transmission des données à un organisme disposant d'un tel réseau de diffusion, quelle que soit la gamme de fréquence sur laquelle il opère. En effet, compte tenu de la quantité très réduite d'informations qui sont à transmettre (de l'ordre de 4 à 5 Mbits/jour), il est possible d'inclure cette transmission dans tout système de diffusion, qu'il soit de son ou d'image, en utilisant un codage approprié.
Une autre solution consiste à obtenir l'autorisation d'émettre une onde radioélectrique à partir d'un émetteur unique, dont la couverture est un territoire national. Dans ce cas, pour des raisons évidentes de propagation la bande de fréquence utilisée par cet émetteur devrait être inférieure à 3 MHz. Les bandes de fréquence plus appropriées devraient se situer dans les gammes de l'ordre de 100 kHz.
Tous les types de modulation de la fréquence porteuse sont utilisables : modulation d'amplitude, de fréquence, ou de phase. Dans tous les cas, l'information binaire à transmettre serait codée en fonction du type de modulation ; par exemple, une fréquence audible peut être accordée à chacun des 2 états binaires (1200 Hz pour le "0" et 2400 Hz pour le 1 binaires dans le cas d'une modulation d'amplitude ou de fréquence).
De façon à obtenir, à la réception, un champ de puissance suffisante avec une utilisation d'un aérien et d'un récepteur peu sophistiqués, et en tous points du territoire, la puissance de l'émetteur doit être de l'ordre du kW. La réalisation de cet émetteur et de son aérien (pylône rayonnant) ne pose aucun problème technique particulier.
Les fonctions du boîtier 3 associé à la carte à puce 17 sont les suivantes: - réception de l'onde hertzienne par une antenne 41, - démodulation (récupération des données) dans un démodulateur 42 raccordé à l'antenne 41, ce démodulateur est lui aussi raccordé au bus 25, - contrôle des erreurs de transmission, programmation des services, fonctions d'entrée/sortie, fonctions de commande assurées par le microprocesseur 19 en exécution de programmes ou de sous programmes d'instructions contenus dans la mémoire programme 15.
Les modules, qui composent le boîtier 3 sont les suivants - récepteur de l'onde hertzienne : sa constitution dépend essentiellement de la bande de fréquence utilisée pour la transmission des données, - démodulateur : sa constitution dépend du type de modulation utilisée ; il s'agit de préférence d'un comparateur de fréquence et d'un convertisseur série/parallèle, - unité centrale, microprocesseur 19: alimenté par les logiciels de gestion du boîtier (enregistrés dans la mémoire ROM 15 du boîtier).
- les mémoires du boîtier, - une interface vidéo, - une interface entrée/sortie, - le lecteur de carte à puce.
Le microprocesseur 19 gère les fonctions de base du boîtier, à savoir - gestion de l'écran du téléviseur 6 ou de l'écran 24, - gestion des touches du clavier 11-14, - gestion du lecteur 18 de carte à puce, - gestion des interfaces entrée/sortie, alimentée par les logiciels d'utilisation (placés dans la mémoire 15 ou dans la mémoire EEPROM de la carte à puce). Ces logiciels permettent à l'utilisateur d'exécuter les différentes fonctions.
La mémoire du boîtier est répartie en trois groupes: - mémoire ROM 15 du boîtier : d'une capacité de l'ordre de 100 kbits, elle contient les logiciels de gestion, - mémoire RAM à accès aléatoire 43 du boîtier : d'une capacité de l'ordre de 1 Mbits. Elle sert de tampon de données pour l'unité centrale, par exemple les données reçues par le récepteur seront provisoirement stockées dans cette mémoire avant d'être transférées dans la mémoire 20 ou dans la mémoire de la carte à puce. De plus, tout module du logiciel d'utilisation peut être transféré à la mémoire du boîtier à partir de la carte à puce avant toute exécution. Ceci dépend de -l'architecture du microprocesseur de cette carte ou de celui 19 du boîtier. Le programme exécutable est alors stocké soit en ROM 15 soit en RAM 43 selon les cas.
- mémoire 20, ou mémoire EEPROM de la carte à puce, d'une capacité de l'ordre de un Mbits. Elle contient l'identification du boîtier, le mot de passe quotidien, le code abonnement et les données relatives aux émissions.
Une interface vidéo, dès son activation, produit des signaux qui sont appliqués aux différentes bornes de la prise PERITEL du récepteur 6 de télévision, contrôlant ainsi l'image apparaissant sur l'écran du récepteur. Les protocoles pour provoquer ce type d'activation sont connus et imposés par le standard
PERITEL. Cette interface vidéo comprend la mémoire nécessaire au contrôle de cette image. Dans le cas où il n'y a pas de prise PERITEL, on peut moduler les signaux dans l'interface vidéo de façon à transmettre les informations à afficher par le circuit d'antenne du téléviseur 6. Dans ce cas celui-ci doit être commuté au préalable sur un canal réservé pour cet affichage.
Le lecteur de carte à puce transforme le signal série émis par la carte (liaison de type RS-232) en un ensemble parallèle de bits correspondants. De la même manière il transforme des octets parallèles reçus de l'unité centrale 19 en signal série de type RS-232 qu'il transmet à la carte à puce. La carte elle-même contient essentiellement un processeur d'adressage de mémoire et une mémoire de type EEPROM.
Le photodétecteur 16 convertit les signaux infrarouges reçus de l'extérieur (par exemple émis par un boîtier de télécommande) en signaux électriques.
L'interface d'entrée de ce photodétecteur détecte ces signaux électriques et au moyen d'un circuit de décision les convertit en signaux logiques. Un convertisseur série/parallèle permet de transmettre à l'unité centrale 19 les octets correspondants à ces signaux.
Les sorties optiques 8 et 8' jouent un rôle symétrique au circuit d'entrée. A partir d'octets reçus de l'unité centrale, un circuit interface produit des séquences de signaux qui, après mise en forme, sont appliqués à une diode émettrice qui va émettre une séquence de signaux infrarouges
L'alimentation électrique est produite à partir de l'alimentation secteur avec toutes les tensions continues nécessaires aux différents organes du boîtier.
Cette alimentation comporte une batterie tampon qui permet la sauvegarde de certaines fonctions même en cas de coupure de l'alimentation extérieure. Cette batterie est automatiquement chargée en utilisation normale.
Le logiciel se compose de deux groupes principaux - la gestion du boîtier, - les programmes d'utilisation du service.
La gestion du boîtier étant spécifique de la constitution matérielle du boîtier, ce groupe de logiciels est placé dans la mémoire ROM 15 du boîtier.
Il assurera les fonctions suivantes - la gestion de l'écran du téléviseur, - la gestion du lecteur de carte à puce, - la gestion du clavier, - la gestion des interfaces optoélectroniques (émetteurs d'infrarouges, photodétecteur).
Ce groupe de logiciels occupe un espace mémoire de l'ordre de 40 koctets, soit environ 400 kbits. Il n'est pas modifiable par télécommande. Ces logiciels sont de type connu.
Les logiciels d'utilisation du service sont, d'une part, susceptibles d'évoluer dans le temps. D'autre part, il est possible de définir des niveaux d'utilisation différents, concrétisés par des classes d'abonnés ayant accès à certains services particuliers.
Pour ces raisons, ce groupe de logiciels est placé de préférence dans la mémoire de la carte à puce. Ces logiciels peuvent être modifiés à distance. En particulier, certains services pourront être validés ou invalidés, sans que la carte de l'abonné ait à être échangée. Ce groupe de logiciels gère les opérations suivantes - enregistrement et vérification du mot de passe quotidien, - validation ou invalidation de l'abonné, - mémorisation des données transmises et relatives aux émissions, - enregistrement et exécution des sélections programmées par l'abonné.
L'espace mémoire occupé par ce groupe de logiciels est de l'ordre de 100 kbits, non compris l'espace occupé par les données.
La prise PERITEL est telle que définie dans la norme AFNOR nO NF EN 50 049-1 d'Avril 1990. Cette prise équipe aujourd'hui tous les récepteurs de télévision européens. D'autres normes similaires existent sur le continent américain, par exemple les fiches RCA. Cette prise permet de récupérer les signaux image et son diffusés par le récepteur de télévision ou à l'inverse, d'envoyer au téléviseur des signaux contrôlant l'image et le son. Le connecteur PERITEL est un connecteur femelle de 20 broches plus 1 broche de masse.
Le boîtier 3 contient toute l'électronique mise à la disposition de l'abonné. Il ne peut fonctionner que si l'abonné a introduit sa carte à mémoire personnalisée. I1 assure deux familles de fonctions - les fonctions à disposition du service central 2, - les fonctions à disposition de l'abonné.
Les fonctions, à disposition du service central 2, sont - validation du service pour les abonnés en situation régulière, - invalidation du service pour les abonnés en situation irrégulière, - réception et mémorisation des informations mises à disposition des abonnés, - réception et exécution des ordres à exécuter correspondant aux sélections programmées par l'abonné, - téléprogrammation.
Les fonctions, à disposition de l'abonné, sont - affichage des programmes de télévision, - sélection d'émissions de télévision, - programmation d'annonces de début des émissions sélectionnées, - programmation d'enregistrements des émissions sélectionnées, - programmation de services personnalisés.
Le boîtier comporte cinq touches. A l'aide de ces touches, des menus déroulants apparaissant à l'écran du récepteur de télévision, sont contrôlés. Ceci permet à l'abonné d'exécuter toutes les fonctions mises à sa disposition. De préférence, le boîtier comporte, sur la tranche arrière, trois connecteurs, permettant son raccordement au secteur, un raccordement 7 à la prise
PERITEL du téléviseur et un raccordement 7.1 au magnétoscope. Sur les tranches avant et arrière du boîtier, se trouvent de préférence deux sorties par émetteur infrarouge ou autre. Une est destinée au raccordement au détecteur 9 du magnétoscope 1, éventuellement par l'intermédiaire, en option, d'un câble à fibre optique fourni. Une autre est destinée au raccordement à un boîtier auxiliaire de commande de fonctions personnalisées. La tranche avant du boîtier comporte également un détecteur 16 infrarouge, permettant l'acquisition des séquences de code de commande du magnétoscope ou des boîtiers auxiliaires de fonctions personnalisées. Avec le boîtier sont fournis les câbles électriques de raccordement au secteur et à la prise PERITEL du téléviseur, ainsi qu'un câble optique optionnel de raccordement au magnétoscope.
Dans un premier temps, le boîtier 3 est relié à la prise PERITEL du téléviseur. Pour cela, un câble plat terminé par deux connecteurs, est branché d'une part sur le connecteur situé sur la tranche arrière du boîtier 3 et, d'autre part sur la prise PERITEL située à l'arrière du téléviseur. Le connecteur du câble venant du magnétoscope et qui est branché sur le téléviseur est connecté sur le deuxième connecteur PERITEL du boîtier.
On branche ensuite le cordon secteur sur une prise de courant. Le branchement correct est vérifié en appuyant simplement sur la touche 14 du boîtier. L'écran du téléviseur affiche à ce moment un premier panneau de commande. Une simple pression sur la touche 11 fait disparaître ce premier panneau de l'écran du téléviseur, alors qu'une nouvelle pression sur la touche 14 le fait réapparaître.
Chaque pression sur les touches 12 et 13 permet de sélectionner un parmi plusieurs menus déroulants sur l'écran du téléviseur. Par exemple, une pression sur la touche 14 fait apparaître le premier panneau de commande, puis deux pressions successives sur la touche 12 font apparaître un autre panneau de commande. Dans tous les cas les menus ou commandes dans les menus sont sélectionnés par action sur les touches de direction 11-13 et le résultat sur écran sera la mise en surbrillance du menu et des commandes sélectionnés.
Ce type de gestion d'écran est bien connu dans le domaine des progiciels. Quand une commande a été ainsi sélectionnée, une pression sur la touche 14 provoque l'exécution de cette commande.
Pour initialiser un magnétoscope utilisé on adapte les commandes du boîtier 3 à celles de ce magnétoscope 1 utilisé.
Dans une première méthode on peut mettre en oeuvre un apprentissage des commandes. Dans ce but, un affichage à l'écran propose une liste ordonnée de commandes normalement disponibles avec la télécommande propre du magnétoscope. En respectant cet ordre, on appuie successivement sur chacune des touches de la télécommande du magnétoscope, celle-ci étant dirigée vers le détecteur 16 du boîtier 3. A chaque pression sur une touche de cette télécommande, le détecteur 16 reçoit une séquence de signaux de commandes propres au magnétoscope. Cette séquence est mémorisée par le boîtier 3 qui l'interprète comme celle correspondant, par son ordre, à une commande dont l'exécution était demandée. On établit ainsi peu à peu dans la mémoire du boîtier 3 une table de transcodage entre des ordres à exécuter (transmis par le canal 4) et des signaux de commandes propres au magnétoscope et dont la séquence a été mémorisée. Cette table de transcodage est telle que les signaux de commande envoyés par le boîtier 3 soient exactement les mêmes que ceux auxquels est adapté le magnétoscope 1.
Dans une deuxième méthode, on sélectionne dans un menu "fonction" une commande "adaptation au nouveau magnétoscope", puis on valide la commande en appuyant sur la touche 14. A ce moment apparaît, sur le téléviseur, une liste de marques et de modèles de magnétoscopes. En agissant sur les touches 11 à 13, on sélectionne la marque du magnétoscope utilisé et on valide la sélection en appuyant sur la touche 14. On choisit ainsi par sélection une table de transcodage prémémorisée.
Les principes de ces transcodages par apprentissage ou transcodages sélectionnés sont déjà mis en oeuvre avec les télécommandes de type universel à apprentissage que chacun peut se procurer dans le commerce quand il a perdu un boîtier de télécommande de son appareil. Ici le déroulement des tests est simplement assisté par visualisation des actions sur l'écran du téléviseur 6.
Pour la sélection d'une émission, par pression sur la touche 14, on fait apparaître un panneau de commandes et par une pression sur les touches 10-13 du boîtier on sélectionne l'affichage de la liste complète des émissions. Une pression sur la touche 14 validera cette commande. Une liste complète des émissions de télévision de toutes les chaînes, classés par ordre chronologique apparaît alors à l'écran. La première émission affichée est celle dont le début doit intervenir juste après l'heure et la date courante. Les touches 10-14 permettent de sélectionner de façon rapide et en clair une émission sans avoir besoin de programmer des données de chaîne, date, heure et durée. Une émission étant sélectionnée, la touche 14 permet de valider cette sélection. Une émission sélectionnée restera par exemple en surbrillance à l'écran. De cette manière il est possible de sélectionner autant d'émissions que l'on veut.
Compte-tenu des sélections effectuées, les ordres a exécuter sont transcodés par le micro-processeur 19 en fonction du type de magnétoscope reconnu de la façon ci-dessus. Ce transcodage peut être effectué de préférence par lecture de table de transcodage. Ces tables de transcodage sont de préférence stockées dans la mémoire 15.
Une variante préférée de l'invention est destinée à être mise en oeuvre dans des pays qui utilisent massivement un système de diffusion des émissions de télévision par des câbles. Cependant, cette variante préférée peut également être mise en oeuvre quand la transmission est hertzienne, qu'il s'agisse de la transmission des émissions ou de celle des signaux d'ordres à exécuter. Dans ces pays, ces câbles relient des organismes appelés cablo-opérateurs à de multiples abonnés. Il peut y avoir de nombreux cablo-opérateurs.
En principe un abonné n'est relié qu'à un cablo-opérateur. Un cablo-opérateur diffuse des émissions de plusieurs chaînes de télévision en les répartissant dans une bande de fréquence sur différents canaux. Ces cablo-opérateurs diffusent leur différentes émissions auprès de leurs abonnés à jour de leur cotisation.
Dans cette variante préférée, on a constaté que le nombre des émissions de télévision diffusées simultanément rendait, pour un service central, la surveillance de ces émissions assez lourde et que l'envoi des ordres exécutables pouvait être difficile à gérer. On a par contre constaté qu'il était possible de tourner la difficulté en simplifiant les ordres à envoyer. Plutôt que de les personnaliser pour chaque émission comme cela a été décrit jusqu'à présent, on a alors accepté de simplifier la nature des ordres à exécuter à envoyer. Ces ordres à exécuter sont alors devenus un ordre à exécuter général. On a constaté en effet que, par chance, dans certains pays qui mettent en oeuvre ces systèmes de diffusion par cablo-opérateurs, les chaînes de télévision adoptent des règles de diffusion plus rigoureuses. D'une part on a constaté que ces émissions étaient émises effectivement aux heures prévues. D'autre part ces heures prévues sont distribuées de cinq minutes en cinq minutes, aux cinq minutes exactes, durant les heures de diffusion. Tout au moins dans un fonctionnement simple de l'invention ceci est supposable et supportable. Ainsi les émissions débutent soit à l'heure juste, soit à cinq, soit à dix et ainsi de suite.
En pratique, on stocke alors dans une ligne en zone 29 de la mémoire 20, en relation avec chaque émission, un code émission dont le contenu est, en un mot codé binaire, l'équivalent de la date, jour et heure, d'une diffusion sélectionnée projetée. Par exemple, pour une émission dont le titre est "TITRE" et qui est destinée à être diffusée le 6 Juin à 20 heures 05 sur le 52ième canal, le code émission est constitué de t'1572005" indiquant, par les trois premiers caractères (digits), que le 6 Juin est le 157ème jour de l'année et, par les quatre derniers, que l'émission doit passer à 20 h 05.
Bien entendu on peut aussi mixer ces chiffres d'une autre façon: par exemple "2005157" ou utiliser une autre représentation (jour, mois, année, numéro de la minute dans la journée).
Comme 1' ordre à envoyer est général, 1' ordre exécutable envoyé est des plus simples: il n'est même pas envoyé. Il est par exemple constitué par le fait de la réception du code émission contenant le message de date, jour et heure: "1572005". Dans ce cas, le boîtier 3 qui possède une information identique "1572005" en mémoire 20, à l'endroit du code émission de l'émission concernée, et en regard d'une ligne renseignant le canal 52, se déclenche. L'ordre exécuté par le magnétoscope est alors un enregistrement (si un seul ordre est exécutable) de ce qui est diffusé sur le 52ième canal.
Si plusieurs ordres sont possibles, par exemple mise sur pause ou même diffusion par le magnétoscope de ce qui est enregistré sur la bande magnétique qu'il contient, on retiendra un même fonctionnement. Tout simplement, la nature de l'ordre exécutable ne sera pas à la discrétion du cablo-opérateur ou du service central. Cette nature sera précisée par l'utilisateur, au moment de la sélection. Dans ce but la zone 29 comportera une colonne de plus pour pouvoir contenir le type de l'ordre à exécuter au moment voulu.
On constate que ce mode de fonctionnement conserve la simplicité de l'invention par inutilité d'une horloge temps réel contenue dans le magnétoscope. En effet, même si cette horloge temps réel est celle du magnétoscope (quand le boîtier est incorporé dans le magnétoscope ou le poste de télévision), il est possible qu'elle soit décalée, pas à l'heure. Dans le cas de l'invention ceci n'aura pas d'importance. Au moment du téléchargement des programmes de télévision, l'émission concernée a reçu un code "1572005" qui a été chargé en mémoire 29. Au moment de la mise en service, il suffit que le service central, le cablo-opérateur, envoie le mot codé binaire "1572005", sensiblement à 20 h 05 le 6 juin, pour provoquer l'exécution de l'ordre. Cet envoi peut même être répété dans le cadre de la double diffusion de sécurité envisagée précédemment. Bien entendu l'envoi ou le double envoi seront situés dans le temps d'une manière acceptable avant le début de l'émission, compte tenu du temps de réponse des magnétoscopes.
La variante préférée a bien entendu encore plus d'intérêt lorsque les émissions sont réparties comme indiqué, de cinq minutes en cinq minutes (ou autre périodicité). En effet dans ce cas il suffit pour le service central de mettre en service un automate qui égrène les mots codés binaires successifs "1572005" "1572010" au fur et à mesure qu'il compte les minutes d'une horloge temps réel unique chez ce cablo-opérateur.
Bien entendu, si pour une période donnée il n'y a pas lieu d'émettre des mots codés binaires représentatifs de codes émissions, on peut ne pas les faire émettre par le service central. S'il sont émis quand même, cela n'a pas d'importance puisqu'aucun des boîtiers qui va les recevoir ne pourra les exécuter.
Par la suite le microprocesseur 3 reçoit par le câble le moment venu un signal de ce type, muni de plus, selon ce qui a été décrit précédemment, d'un entête sur trois caractères relatif au fait que ce signal est un ordre. Chaque fois que ce microprocesseur le reçoit, il le compare successivement à toutes les lignes qui possèdent le même code émission, dans un voisinage donné de codes émissions. Il est en effet possible que plusieurs émissions débutent en même temps sur des chaînes différentes. Donc le menu enregistré en mémoire 29 comporte plusieurs émissions avec des titres différents, des désignations de canaux différentes, mais un même code émission (puisque le code émission est maintenant constitué par la date). En principe une seule de ces émission doit avoir été sélectionnée. Le microprocesseur peut facilement trouver laquelle des lignes de la mémoire 29 est concernée puisque "1572005" étant en lui même un nombre naturellement ordonné la mémoire 29 possède les enregistrements correspondants à un endroit repérable. Le microprocesseur peut donc être en attente, de cinq minutes en cinq minutes devant des groupes d'émissions à venir. Lorsqu'il reçoit le message "1572005", il scrute toutes les lignes de la zone 29 qui ont ce même code émission pour détecter la première trouvée qui possède une information positive en colonne 32.
Une fois que cette émission est trouvée, le microprocesseur 3 fait exécuter un ordre par le magnétoscope en lui envoyant des signaux de commande convenables. Soit, dans un fonctionnement simple, il n'y a qu'un ordre, l'enregistrement, et alors cet ordre est connu et est exécuté. Soit il y en a plusieurs, auquel cas le microprocesseur lit au préalable l'ordre à faire exécuter dans la mémoire 29 en regard du code émission, et fait exécuter l'ordre lu. Cet ordre lu peut avoir été imposé par l'utilisateur ou par le cablo-opérateur.
De préférence, les informations relatives à une émission sont plus complètes que précédemment. Elles comportent également, en un autre mot codé binaire, la date de fin de l'émission. Dans l'exemple évoqué, l'émission "TITRE" a par exemple une durée de 1 h 45. La fin de cette émission est donc normalement programmée à 21 h 50 le même jour. Dans ce cas, cette émission est affectée de deux codes émissions. Un premier code émission "1572005" est attaché à un ordre d'enregistrement, et un deuxième code émission "1572150" est attaché à la fin de l'enregistrement. Ces codes émissions de début et de fin sont édités et mis à jour chaque semaine en zone 29 des mémoires 20 des boîtiers sous la forme:
1572005 "TITRE" 52 DEBUT NUMERO
1572150 "TITRE" 52 FIN. NUMERO
DEBUT et FIN constituent le type de l'ordre à exécuter. Dans ce cas ils sont imposés par le cablo-opérateur, mais pas en temps réel. Ils sont envoyés au moment de la transmission de tous les programmes. "TITRE" est le titre en clair visualisé, et
NUMERO est un numéro d'ordre attribué par le cablo-opérateur ou le service central à l'émission concernée. Dans ce cas on peut prévoir que seule les émissions affectées de l'ordre DEBUT sont affichées à l'écran pour être sélectionnées. Dans ce cas la sélection de l'émission "TITRE" entraîne la mise en surveillance par le microprocesseur 3 du couple 1572005 - DEBUT - 52 et 1572150 - FIN - 52. Ceci est possible car ces deux parties de lignes mémorisées en zone 29 sont reconnaissables entre elles possédant un même numéro d'ordre, une même clé. La mise à jour est effectuée comme précédemment conformément à ce qui est décrit figure 2b.
A la sélection les opérations se déroulent comme indiqué jusqu'ici sauf que la mémorisation de la sélection d'une émission comporte le stockage, dans un registre spécial de travail du microprocesseur du couple ci-dessus. Dans ce but, le microprocesseur effectue un microprogramme comportant, premièrement, la modification positive de la col

Claims (11)

REVENDICATIONS
1 - Procédé de commande d'un magnétoscope en vue de lui faire enregistrer une émission de télévision comportant les étapes suivantes: - on stocke des informations correspondant à un enregistrement de cette émission dans une mémoire d'un boîtier de commande de ce magnétoscope, et - on envoie à des organes de ce magnétoscope, au moyen de ce boîtier de commande, le moment venu, des signaux de commande du magnétoscope correspondant à cette action programmée, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes - on stocke dans la mémoire (29) du boîtier, en association, des titres d'émissions enregistrables, des indications d'une chaîne de télévision diffusant ces émissions, et des mots codés binaires représentatifs d'une date, temps et heure, à laquelle cette émission est susceptible d'être diffusée, - on visualise, d'une manière contrôlée, en clair ces titres sur un écran (16), - on sélectionne (14) une émission dont un titre est visualisé, et, pour cette émission sélectionnée, on active un filtre avec un mot codé binaire sélectionné (1572005) représentatif de cette émission sélectionnée, - on envoie à ce boîtier et on reçoit dans ce boîtier, en temps réel, des mots codés binaires représentatifs de dates réelles, temps et heure, - et on produit dans ce boîtier des signaux de commande du magnétoscope pour lui faire enregistrer ce qui est diffusé par ladite chaîne sélectionnée quand on reçoit dans ce boîtier un mot codé binaire représentatif de la date réelle correspondant à un mot codé - binaire représentatif de la date sélectionnée.
2 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que - on envoie à des heures régulières dans le courant de la journées des signaux binaires représentatifs d'une date, temps et heure.
3 - Procédé selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que - on envoie régulièrement, pour leur stockage dans la mémoire du boîtier, des signaux associés représentant
- des titres-(figure 2b) d'émissions enregistrables
avec ce magnétoscope, de façon à effectuer une mise
à jour régulière des titres stockés,
- des canaux d'émission affectés à ces émissions et
- des mots codés binaires représentatifs de dates
prévues de diffusion de ces émissions.
4 - Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que - on élimine de cette mémoire des enregistrements correspondant à une date précédant une date courante.
5 - Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que - on élimine au fur et à mesure de cette mémoire ceux des titres qui correspondent à des émissions à sélectionner et sélectionnées.
6 - Procédé selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que - on envoie pour chaque émission deux groupes de signaux associés comportant en outre un même numéro d'ordre pour les deux groupes mais un code d'ordre à exécuter différent.
7 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que - on visualise les titres en clair sur un écran (24) de ce boîtier.
8 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que - on visualise les titres en clair sur un écran d'un moniteur de télévision (6) raccordé à ce magnétoscope.
9 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que - on envoie en temps utiles les ordres à exécuter aux boîtiers par câbles, avec des câbles coaxiaux ou des fibres optiques, ou par voie hertzienne.
10 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - on stocke en mémoire du boîtier
- un code d'identification du boîtier,
- un code relatif au temps, et
- un code relatif à un abonnement, - on envoie un ordre de mise à jour dans le boîtier du code relatif au temps, et celui-ci est pris en compte si le code relatif à un abonnement est dans un état donné, et - on envoie un code d'identification du boîtier, et un code de mise à jour dans le boîtier du code relatif à l'abonnement, ce code relatif à l'abonnement étant pris en compte si le code d'identification envoyé correspond au code d'identification stocké et, éventuellement si le code relatif au temps est dans un état donné.
11 - Utilisation du procédé selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que - le boîtier est en relation avec une carte à puce.
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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2758931A1 (fr) * 1997-01-28 1998-07-31 Marcel Yves Allot Procede pour simplifier l'usage d'appareils audio-visuels domestiques tels que televiseurs et magnetoscopes

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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2758931A1 (fr) * 1997-01-28 1998-07-31 Marcel Yves Allot Procede pour simplifier l'usage d'appareils audio-visuels domestiques tels que televiseurs et magnetoscopes

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