FR2696942A3

FR2696942A3 - Dispositif pour le traitement médical de la circulation veineuse du sang dans les jambes.

Info

Publication number: FR2696942A3
Application number: FR9303409A
Authority: FR
Inventors: Bulling Bernhard
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1992-10-21
Filing date: 1993-03-24
Publication date: 1994-04-22
Anticipated expiration: 1999-03-24
Also published as: FR2696942B3; DE9214447U1

Abstract

a) Dispositif pour le traitement médical de la circulation veineuse du sang dans les jambes. b) dispositif caractérisé en ce que la surface de soutien (13) est munie d'au moins une pièce exerçant une force de traction agissant sur la proéminence du pied (12) et le mettant en mouvement; et en ce que la pièce est constituée d'une ou deux, en particulier deux bandes de traction (15, 16) ou crochets de traction, avec ou sans pièces d'attache ou de traction aux extrémités des bandes de traction ou des crochets de traction. c) L'invention se rapporte aux dispositifs pour le traitement médical de la circulation veineuse du sang dans les jambes.

Description

"Dispositif pour le traitement médical de la circulation veineuse du sang dans les jambes."
L'invention concerne un dispositif pour le traitement médical de la circulation veineuse du sang dans les jambes, qui comprend une surface de soutien pour le pied ou proéminence du pied correspondant.

On sait que le système des veines des jambes a pour but de faire circuler, en retour, le sang au coeur. Ce flux sanguin a lieu pour une personne debout du bas vers le haut. Pour réaliser ceci contre l'effet de la pesanteur, les veines sont munies par la nature, de clapets, qu'on doit considérer comme des soupapes anti-retour. En outre, il existe pour les veines plusieurs dispositifs de secours, pour réaliser ce transport du sang. Pour cela, l'anatomie humaine possède un dispositif à identifier comme "pompe de la plante du pied", qui fait en sorte qu'à chaque pas, le plexus veineux dans le coussin graisseux de la plante du pied soit vidé par aspiration (extrait). En outre, il appartient à cela un mécanisme, qui peut être désigné comme "pompe articulée de renvoi", car à chaque mouvement du pied dans l'articulation de renvoi les veines sont vidées.En outre, la personne humaine est équipée d'une sorte de "pompe des muscles du mollet", qui fait en sorte1 qu a chaque contraction musculaire au niveau du mollet, les veines profondes des jambes soient comprimées par la musculature, ce qui crée l'effet de pompe, qui produit le transport du sang.

On sait en fait, déjà utiliser des bas de soutien pour améliorer le transport du sang des veines et pour la prophylaxie de la thrombose, bas qui agissent, en exerçant une fonction de compression dans l'ensemble ou dans des zones déterminées du mollet et ainsi aident à la circulation du sang de bas en haut.

En outre, on sait utiliser un mécanisme pendulaire du type des pédales de bicyclette, avec lequel le patient exécute des mouvements de pédalage giratoires. Les dispositifs connus nécessitent toutefois des améliorations de base, car leur degré d'efficacité pour différentes raisons, est relativement faible.

Avec le bas de soutien, l'effet n'est qu'essentiellement statique. Avec le mécanisme pendulaire, l'effet est en fait dynamique, mais il a lieu seulement dans une direction, la direction de pédalage, tandis que pendant la plus grande partie de la période de rotation, la proéminence du pied n'est pas ou seulement peu et de façon négligeable, influencée.

A cela l'invention va y remédier. L'invention, caractérisée dans les revendications, résoud le problème d'une meilleure circulation de retour du sang des veines vers le coeur humain, en réalisant grâce au dispositif, des mouvements de basculement spéciaux des pieds.

Ce but est atteint, selon l'invention en ce que la surface de soutien du dispositif est munie d'au moins une pièce exerçant une force de traction agissant sur la proéminence du pied et le mettant en mouvement.

Suivant une autre caractéristique de l'invention la pièce est munie d'au moins un élément ayant l'élasticité du caoutchouc.

Suivant une autre caractéristique de l'invention la pièce est munie d'au moins un élément avec l'élasticité d'un ressort.

Suivant une autre caractéristique de l'invention la pièce est constituée d'une ou deux, en particulier deux bandes de traction ou crochets de traction, avec ou sans pièces d'attache ou de traction aux extrémités des bandes de traction ou des crochets de traction.

Suivant une autre caractéristique de l'invention le milieu de la ligne de jonction entre au moins une des pièces et la surface de soutien, en regardant transversalement par rapport à l'allongement longitudinal de la plante du pied, se développe le long de (des) endroit (s) de fixation correspondants de la pièce ou directement à côté, en particulier le long du plexus veineux sous-cutané de la plante du pied ou des articulations de base des orteils.

Suivant une autre caractéristique de l'invention la surface de soutien est réalisée au moins partiellement comme semelle d'une chaussure.

Suivant une autre caractéristique de l'invention la surface de soutien est réalisée au moins partiellement comme la partie du pied ou la partie en proéminence d'un bas.

Suivant une autre caractéristique de l'invention les bandes de traction ou crochets de traction ont en particulier sur chaque extrémité, des éléments de maintien, ou des éléments accrochants, par lesquels les bandes de traction ou équivalentes sont fixées de façon stable ou détachable sur une surface de soutien, en particulier la proéminence de la semelle ou du bas, de préférence de chaque côté et de façon symétrique.

Suivant une autre caractéristique de l'in vention dans la zone de la proéminence d'une semelle de la chaussure ou dans la zone de la proéminence d'un bas existent des éléments de maintien ou d'accrochage, qui sont reliés fixes ou détachables avec des contre éléments, en particulier des éléments des bandes de traction.

Suivant une autre caractéristique de l'invention une surface de soutien correspondante, de préférence sa zone de bord, en particulier dans un bas, est munie d'éléments longitudinaux ou de bord composés de fils, de fibres ou de filaments.

Du fait que la pression exercée par les pièces, comme par exemple des crochets en caoutchouc sur la plante du pied, a lieu de façon renforcée, un effet particulier et additionnel sur le plexus des veines de la plante du pied, cette zone de veines se trouve donc vidée de façon amplifiée. Cette pression sur la proéminence du pied, causée par la force de traction des pièces constitutives, exige en même temps, par suite de la contre pression du patient, se développant alors nécessairement, un travail de musculature renforcé de la jambe de ce dernier, ce qui se répercute en plus avantageusement sur la circulation du sang.

En outre, on obtient par la traction sur les pièces constitutives, par exemple les bandes de caoutchouc, une flexion dorsale renforcée dans l'articüla- tion de renvoi et donc on prévient avantageusement un raidissement du positionnement de la pointe du pied (prophylaxie du syndrome d'obstruction arthrogène).

En outre, on doit mentionner, comme cela est connu par des essais scientifiques, que ce qui est décisif et important, est le jeu simultané des stations de pompage indiquées précédemment, en fait l'action combinée de la pompe de la plante du pied, de la pompe articulée de renvoi et de la pompe des muscles du mol let. Cette action combinée est améliorée énormément par le dispositif selon la demande de brevet et est améliorée dans le sens d'un effet le plus optimal possible pour le transport de retour du sang des veines.

I1 se produit, en particulier, une augmentation de la vitesse du flux veineux du patient alité, par suite de quoi on peut obtenir une prophylaxie excellente de la thrombose. Sur des patients avec une insuffisance veineuse chronique, avec une tendance au gonflement périphérique, peuvent être exécutés des exercices avec le dispositif selon la demande de brevet aussi bien en position assise qu'en position debout.

Une forme de réalisation de l'invention est représentée schématiquement aux dessins et est expliquée en détail dans ce qui suit. Ainsi
- la figure 1 montre, vu en plan, un pied humain, dans lequel la zone en proéminence ainsi que la zone du pied au niveau de la base des orteils sont mis en évidence,
- la figure 2 montre, une vue en plan de dessous de la semelle d'une chaussure, qui contient la face d'appui, avec représentation de bandes de traction, comme pièces,
- la figure 3 montre une vue de la figure 2 tournée de 90",
- la figure 4 montre en vue latérale et schématique, le dispositif sous forme d'un bas, avec la surface d'appui du bloc dans la zone de la proéminence ou de l'articulation des orteils et des bandes de traction pouvant être fixées ou fixes.

A la figure 1 on peut voir la plante du pied 10 d'une personne avec un talon 11 et la proéminence 12 sur laquelle ou près de laquelle se trouve la surface de soutien 13, qui de préférence, saisit la zone d'articulation 13a des orteils 13b.

Dans la forme de réalisation selon les figures 2 et 3, on utilise une chaussure 9 avec une sole 10a et une empeigne en cuir, à la figure 2 seule la partie inférieure du bord de l'empeigne 14 étant représentée. Comme pièces exerçant la force de traction, il y a des bandes de traction 15, 16, fixées à la chaussure de chaque côté, disposées de préférence symétriquement l'une par rapport à l'autre. La face de soutien 19, voir en particulier la figure 3, est la pièce de la semelle 10a montrée ici, qui est en liaison, d'une manière différente, avec des parties de bandes de traction 15, 16 dont on peut voir les morceaux d'extrémité à la figure 3. Les bandes de traction 15, 16 peuvent être fabriquées séparément ou ne former qu'une pièce.Elles peuvent, comme indiqué à la figure 2, être reliées par une ou plusieurs coutures 17, à la face de soutien 13, donc à la semelle correspondante de la chaussure 9.

La liaison doit être réalisée de manière que, malgré le mouvement de bascule du pied, il existe une résistance à la fatigue suffisante entre les pièces 13, d'une part, et 15, 16, d'autre part. En outre, la partie de talon 18 de la chaussure et une languette supérieure peuvent être repérées à la figure 3.

La façon de travailler du dispositif selon les figures 2 et 3 est essentiellement le suivant : le patient assis par exemple chausse la chaussure 9.

Alors la zone des articulations de ses orteils 13a, voir à la figure 1, coïncide avec la surface de soutien en proéminence 13 de la chaussure ou la ligne moyenne de cette dernière, vu transversalement au développement longitudinal du pied. Le patient saisit les extrémités des bandes de traction 15, 16. I1 commence la gymnastique du pied, en réalisant des mouvements de basculement tout autour de l'articulation de renvoi. En s'accrochant aux bandes de traction, qui s'allongent, d'autre part, de manière flexible (élasticité de caoutchouc ou de ressort), grâce à des fils ou éléments correspondants insérés dans les bandes de traction, il doit réaliser un travail musculaire renforcé pour le plexus des veines de la plante des pieds.Il est essentiel encore que, à cause du maintien de la force de traction lors du mouvement de basculement dans le sens opposé, c'est-à-dire dans le sens vers la position de repos, dans la zone de la surface de soutien, c'est-à-dire dans la zone des articulations des orteils 13a, soit maintenue une charge par suite de la force élastique des bandes de traction, jusqu'à ce que le mouvement de basculement soit complètement revenu dans la position de début. Ensuite, cette opération de gymnastique se répète en réalisant l'action décrite précédemment et on obtient une augmentation de la circulation du sang.

L'invention ne se limite pas à l'usage d'une chaussure avec des bandes de traction comme éléments.

Différentes variantes sont possibles. De celles-ci fait partie aussi la réalisation avantageuse d'un bas (bas de soutien) 24, voir figure 4, dans lequel la surface d'appui est appliquée comme partie proéminente correspondante, soit tissée et affectée ou bien est prévue d'une manière additionnelle. Dans ce cas, aussi la proéminence 25 se situe comme surface de soutien par rapport à la plante du pied 10, voir figure 1, dans la zone avantageuse des articulations des orteils ou tout près d'elle. Ceci dépend dans le cas d'espèce de la largeur de la surface de soutien ou de la largeur des bandes de traction, car celles-ci sont fixées directement à la proéminence du bas.

Un autre développement prévoit que le bas est muni d'éléments de maintien 26, 27, juste au ni veau de la proéminence du bas 25, pour réaliser la fixation des bandes élastiques correspondantes 28.

Pour ce faire, les bandes 28 peuvent être munies de contre-éléments d'attache correspondants 28a. Ces éléments peuvent être des éléments de serrage, des éléments accrochants ou des éléments adhésifs ou équivalents. Une forme de réalisation toutefois prévoit que les bandes de traction 28 sont fixées depuis le début directement sur la zone proéminente du bas 25, par exemple par couture, collage ou équivalent.

L'avantage des bandes de traction détachables consiste en ce que, dans la zone de la proéminence du bas, on n'a besoin que d'un certain renforcement (qui dans le cas d'espèce peut même disparaître), alors que les bandes, en tant que pièces séparées, peuvent être par exemple enroulées et transportées dans un sac à main ou n'être appliquées de toute fa çon, que sur le lieu de la gymnastique, par exemple à la maison. Il est essentiel, toutefois, pour le bas, de marquer à l'avance la zone en forme de bande, de façon que, au sens de la figure 1, le lieu de la proéminence 12 ou de l'articulation des orteils 13a, soit suffisamment marquée, afin que le patient avec des bandes de traction détachées n'applique pas celle-ci de façon moins efficace ou ne manque pas l'endroit d'application. Pour cela, on peut étendre, éventuellement, des bandes marquées de tissu 13c, voir figures 4, 2, sensiblement parallèlement à la ligne moyenne des articulations de renvoi 13a, bandes que l'on peut distinguer en particulier, sur la face supérieure du bas, voir figure 4. Dans ce cas, il n'y a pas d'augmentation préjudiciable de la semelle inférieure du bas pour la capacité de marche.

Les bandes marquées, marques ou équivalents 13c, peuvent être appliquées avantageusement à des surfaces de soutien quelconques 13j par exemple à des chaussures, à des semelles de chaussures et équivalents.

Claims

REVENDICATIONS

l.-Dispositif pour l'amélioration de la circulation du sang des veines, qui comprend une surface de soutien pour le pied ou proéminence du pied correspondant, caractérisé en ce que la surface de soutien (13) est munie d'au moins une pièce exerçant une force de traction agissant sur la proéminence du pied (12) et le mettant en mouvement.
2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce est munie d'au moins un élément ayant l'élasticité du caoutchouc.
3.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce est munie d'au moins un élément avec l'élasticité d'un ressort.
4.- Dispositif selon les revendications 1 à 3, prises dans leur ensemble, caractérisé en ce que la pièce est constituée d'une ou deux, en particulier deux bandes de traction (15, 16; 28) ou crochets de traction, avec ou sans pièces d'attache ou de traction aux extrémités des bandes de traction ou des crochets de traction.
5.- Dispositif selon les revendications 1 à 4, prises dans leur ensemble, caractérisé en ce que le milieu de la ligne de jonction entre au moins une des pièces (15, 16; 28) et la surface de soutien (13), en regardant transversalement par rapport à l'allongement longitudinal de la plante du pied (10), se développe le long de (des) endroit (s) de fixation correspondants de la pièce (15, 16; 28) ou directement à côté, en particulier le long du plexus veineux souscutané de la plante du pied ou des articulations de base des orteils (13a).
6.- Dispositif selon les revendications 1 à 5, prises dans leur ensemble, caractérisé en ce que la surface de soutien est réalisée au moins partielle ment comme semelle (10a) d'une chaussure (9).
7.- Dispositif selon les revendications 1 à 6, prises dans leur esnsemble, caractérisé en ce que la surface de soutien est réalisée au moins partiellement comme la partie du pied ou la partie en proéminence (25) d'un bas (24).
8.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 6, 7 ou 4, caractérisé en ce que les bandes de traction ou crochets de traction (28) ont en particulier sur chaque extrémité, des éléments de maintien, ou des éléments accrochants (28a), par lesquels les bandes de traction ou équivalentes sont fixées de façon stable ou détachable sur une surface de soutien, en particulier la proéminence de la semelle ou du bas (13, 25), de préférence de chaque côté et de façon symétrique.
9.- Dispositif selon les revendications 1 à 8, prises dans leur ensemble, caractérisé en ce que dans la zone de la proéminence (12) d'une semelle (10a) de la chaussure (9) ou dans la zone de la proéminence (25) d'un bas (24) existent des éléments de maintien ou d'accrochage (24a, 25a), qui sont reliés fixes ou détachables avec des contre éléments, en particulier des éléments des bandes de traction (28a).
10.- Dispositif selon les revendications 1 à 9, prises dans leur ensemble, caractérisé en ce qu'une surface de soutien correspondante (25), de préfé- rence sa zone de bord, en particulier dans un bas, est munie d'éléments longitudinaux ou de bord (13c) composés de fils, de fibres ou de filaments.