FR2693338A1 - Dispositif d'émission d'un signal composite comprenant au moins deux canaux indépendants, dispositif de réception et utilisation correspondants. - Google Patents

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Abstract

Le domaine de l'invention est celui de la transmission par voie hertzienne de signaux composites comprenant au moins deux canaux complètement indépendants. Un objectif de l'invention est de permettre la transmission de ces canaux indépendants, sans que ceux-ci soient perturbés les uns par les autres. Ainsi, l'invention concerne un dispositif d'émission d'un signal composite (34) correspondant à au moins deux signaux source indépendants (21G , 21D , 29), dont au moins un signal principal (21G , 21D ) et au moins un signal secondaire (29), ledit dispositif comprenant des moyens (31) de contrôle de l'émission d'au moins un desdits signaux secondaires (29), en fonction des perturbations (53) de transmission et/ou de réception susceptibles d'être induites par au moins un desdits signaux principaux (21G , 21D ). L'invention s'applique notamment à la diffusion de signaux stéréophoniques classiques constitués de deux canaux, complétés par un canal de données indépendant inséré entre les deux canaux stéréophoniques.

Description

Dispositif d'émission d'un signal composite comprenant au moins deux canaux indépendants, dispositif de réception et utilisation correspondants.
Le domaine de l'invention est celui de la transmission de signaux composites par voie hertzienne.
Par signal composite, on entend tout signal constitué d'au moins deux canaux (ou voies) distincts répartis selon l'axe fréquentiel. Généralement, un tel signal composite comprend un canal en bande de base, correspondant à un premier signai, et au moins un autre canal, portant un second signal modulé selon toute méthode connue. Ce signal composite peut ensuite être lui-même modulé, puis émis.
Les signaux stéréophoniques transmis en modulation de fréquence sont un exemple particulier de signal composite auquel s'applique avantageusement l'invention. En effet, ainsi qu'on le verra plus en détail par la suite un signal stéréophonique classique est constitué d'un canal en bande de base correspondant à la demi-somme des voies source gauche et droite, et d'un canal modulé en modulation d'amplitude à porteuse supprimée correspondant à la demi-différence de ces voies source.
Plus précisément, l'invention concerne les systèmes de transmission de signaux composites comprenant au moins deux canaux complètement indépendants.
L'invention s'applique notamment à de tels systèmes, dans lequel au moins l'un des canaux, appelé par la suite canal secondaire, est transmis à un niveau de puissance inférieur au niveau de puissance affecté à au moins un autre canal, appelé canal principal.
Ainsi, dans le cas des signaux stéréophoniques précités, l'invention s'applique aux systèmes permettant la transmission d'un signal complémentaire indépendant, en plus des deux canaux stéréophoniques (canaux principaux).
Ce signal complémentaire peut par exemple être inséré, selon l'axe des fréquences, entre les deux canaux stéréophoniques, ainsi que cela est décrit dans la demande de brevet française FR 85 11443, publiée le 30 janvier 1987. ll peut également être inséré aux extrémités de la bande de fréquence allouée à chaque signal composite.
Plus généralement, l'invention s'applique à tout type de signal composite, que le (ou les) signal principal soit un signal sonore (stéréophonique, tétraphonique, quadriphonique,...), un signal de télévision ou un signal de données, dès lors qu'il inclut en plus du (ou des) signal principal au moins un signal secondaire, indépendant du signal principal.
Dans les systèmes assurant l'émission de tels signaux composites, le problème essentiel est celui de la conservation de l'intégrité de chacun des canaux.
ll ne faut pas, bien sûr, que le signal principal (ou les signaux principaux) soit perturbé par la présence du signal secondaire. Inversement, le signal secondaire doit pouvoir être reçu dans de bonnes conditions, bien qu'il soit souvent transmis à très faible puissance.
A titre d'exemple, si l'on se réfère aux signaux stéréophoniques, on sait qu'il avait été jugé nécessaire, lors de l'établissement de la norme, de conserver un espace vierge de signal entre 15kI (fin du premier canal stéréo) et 23 Hz (début du second canal stéréo), essentiellement pour éviter toute perturbation d'un canal sur l'autre, notamment en cas de pointe de modulation (forte puissance du signal).
On a pensé pouvoir utiliser cet espace vierge pour y insérer un signal secondaire à faible niveau, ainsi que cela est décrit dans la demande de brevet FR 85 11443 déjà mentionnée. Toutefois, on constate que, dans la pratique, et malgré l'utilisation de filtres performants, ce signal secondaire n'est pas toujours reçu dans de bonnes conditions. En effet, dès lors que le signal principal est fort (pointes de modulation), il peut apparaître des perturbations bien au-delà des fréquences qui lui sont allouées. Le signal secondaire étant transmis à faible niveau (l'objectif principal restant bien sûr la qualité du signal stéréophonique...), il peut être complètement masqué, ou à tout le moins fortement détériore.
Cela peut ne pas avoir trop d'importance si ce signal secondaire est analogique (signal de parole, par exemple), quoique la répétition régulière d'un motif musical d'un niveau de puissance élevé, ou simplement la présence d'un signal fort continu sur une durée relativement importante, peut rendre ce signal tout à fait incompréhensible ou inexploitable.
Ce problème est en revanche crucial dès lors que le signal secondaire est un signal numérique. En effet, la mauvaise réception d'un seul élément binaire peut entraîner une mauvaise interprétation de l'ensemble du signal.
Ce problème est notamment mis en évidence dans le document "The impact of radio-data on broadcast receivers" (L'impact des données-radio sur les récepteurs radio), S.R. ELY, Radio and Electronic Engineer, juin 1982. Ce document décrit les différents essais qui ont été fait pour la transmission de données-radio complémentaires aux signaux stéréophoniques classiques.
Ces systèmes, aujourd'hui connus sous le nom de R.D.S. (Radio-data
System (Système de données-radio)) assurent la transmission d'un signal composite comprenant les deux canaux stéréophoniques classiques et un canal numérique, portant par exemple l'identification du programme reçu, les différentes longueurs d'ondes d'émission du programme, etc...
Ainsi que cela est décrit en relation avec la figure 2 de ce document, deux emplacements avaient été envisagés pour la transmission de ce canal numérique, à savoir:
- entre 15 et 23 b;Hz, c'est-à-dire entre les deux canaux stéréophoni
ques (emplacements : "c" et "d", fig. 2 du document ELY);
- au-delà de 53 kHz (emplacement: "e", fig. 2 du document ELY).
Les essais effectués ont montré que les emplacements "c" et "d" étaient fortement perturbés. En effet, seulement 10% ou 27% (selon les techniques utilisées) des blocs de 100 bits transmis étaient reçus sans erreur.
L'emplacement "e" offre de meilleurs résultats, puisque 70% des blocs sont bien reçus. Toutefois, près d'un tiers des blocs reçus comportent des erreurs.
Ce taux d'erreur très élevé impose l'utilisation de codages performants, permettant la correction des erreurs. Cela entraîne deux inconvénients majeurs:
- perte en débit de données utiles, du fait de l'insertion de données
de redondance. Ce problème est d'autant plus ennuyeux que
l'utilisation d'un codage performant est la plupart du temps inutile.
Elle ne se justifie en effet que très épisodiquement, lorsque le
signal principal a une forte puissance (le choix du codage se fait en
considérant la pire situation);
- forte complexité des récepteurs, qui doivent inclure des moyens de
décodage, et donc augmentation de leur coût de revient.
Par ailleurs, il est à noter que les données transmises par les systèmes RDS décrits dans le document ELY sont émises cycliquement (1 à 10 fois par seconde).
La mauvaise réception du signal n'est donc pas cruciale. En revanche, il semble que ces systèmes ne puissent pas être utilisés de façon efficace pour la transmission d'un signal de données quelconque, transmis une seule fois.
L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de la technique.
Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir un dispositif d'émission d'un signal composite comprenant au moins un signal principal (par exemple un signal stéréophonique constitué de deux canaux distincts) et au moins un signal secondaire (par exemple un signal inséré entre les deux canaux d'un signal stéréophonique) assurant une bonne qualité de réception du (ou des) signal secondaire.
Notamment, un objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif permettant la transmission d'un signal secondaire à faible niveau, par rapport au niveau du signal principal, avec des perturbations très faibles, même lorsque le signal principal présente des pointes de modulation.
L'invention a également pour objectif de fournir un tel dispositif, garantissant bien sûr également l'intégrité totale du ou des signaux principaux, et ne nécessitant pas d'adaptation des récepteurs pour la réception de ces signaux principaux.
Ainsi, dans le cas d'un signal stéréophonique, le dispositif de l'invention ne doit en aucun cas modifier les conditions de réception des canaux stéréophoniques.
En d'autres termes, un autre objectif de l'invention est de fournir un dispositif d'émission compatible avec les récepteurs préexistants, en ce qui concerne la réception du signal stéréophonique.
De même, dans le cas où d'autres signaux secondaires sont également présents (par exemple un signal RDS), l'invention a pour objectif de ne pas les perturber ni les modifier.
Toujours dans le même objectif, l'invention vise aussi à ne pas perturber la ou les sous-porteuses de démodulation présentes dans le signal composite.
Un objectif essentiel de l'invention est encore de fournir un tel dispositif permettant la transmission d'un ou plusieurs signaux secondaires numériques, avec un taux d'erreur très faible, sans qu'il soit nécessaire de faire appel à des moyens de codage (et donc de décodage, dans les récepteurs) complexes.
Notamment, l'invention a pour objectif de fournir un tel dispositif qui ne nécessite pas la répétition cyclique d'un signal secondaire numérique. En d'autres termes, un objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif offrant un très large éventail d'applications et d'utilisations, jusqu'à aujourd'hui inenvisageable du fait des taux d'erreur de transmission prohibitifs.
En particulier, un objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif, répondant à différentes situations nécessitant la transmission d'une quantité d'information importante.
Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif qui soit relativement peu coûteux à mettre en oeuvre, et qui puisse, le cas échéant, être intégré dans des systèmes d'émission déjà existants, par exemple sous forme de cartes complémentaires.
De même, l'invention a également pour objectif de fournir des dispositifs de réception correspondants, qui soient aisés à fabriquer et d'un faible coût de revient.
Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints selon l'invention grâce à un dispositif d'émission d'un signal composite correspondant à au moins deux signaux source indépendants, dont au moins un signal principal et au moins un signal secondaire, dispositif comprenant des moyens de contrôle de l'émission d'au moins un desdits signaux secondaires, en fonction des perturbations de transmission et/ou de réception susceptibles d'être induites par au moins un desdits signaux principaux.
En d'autres termes, une caractéristique essentielle de l'invention est de retarder la transmission d'un signal secondaire lorsque celui-ci risque d'être perturbé par un signal principal. En particulier, on évitera ainsi l'émission d'un signal secondaire en présence d'un signal principal présentant un fort niveau.
ll s'agit d'une approche tout à fait nouvelle et inventive de la protection contre les erreurs de transmission. En effet, on pallie habituellement ce problème en utilisant des moyens de correction des erreurs, à la réception. On considère donc que ces erreurs sont inévitables, et on fait en sorte de les corriger.
Au contraire, selon l'invention, on fait en sorte d'éviter l'apparition de ces erreurs, en interdisant la présence du signal secondaire lorsque les conditions sont défavorables. Les erreurs sont donc supprimées a priori, et non plus corrigées a posteriori.
Il est à noter que, selon l'invention, plusieurs signaux principaux et/ou secondaires peuvent cohabiter au sein du signal composite. Ils peuvent être répartis de façon quelconque sur l'axe fréquentiel. Le contrôle de l'émission peut être différent et indépendant pour chacun d'eux.
Avantageusement, lesdits moyens de contrôle comprennent des moyens de décision pilotant des moyens d'autorisation d'émission, lesdits moyens de décision réalisant l'analyse d'au moins une caractéristique d'au moins un élément de signal représentatif d'au moins un desdits signaux principaux.
Ainsi, l'émission d'un signal secondaire est conditionnée à une analyse préalable d'un signal principal.
Cette analyse peut notamment porter sur au moins l'un des éléments de signal appartenant au groupe comprenant:
- au moins un desdits signaux source principaux;
- un signal composite intermédiaire, correspondant à au moins un
desdits signaux source principaux; et, dans le cas où au moins un signal principal comprend au moins deux composan tes
- au moins une desdites composantes;
- au moins une combinaison d'au moins deux desdites composantes.
A titre d'exemple, si l'on considère le cas d'un signal stéréophonique classique, on pourra prendre en compte les composantes (ou voies) source gauche et droite (ou seulement l'une d'entre elles) du signal source, les canaux portant respectivement la demi-somme et la demi-différence des composantes source (ou seulement l'un d'entre eux), le signal composite stéréo complet,...
En d'autres termes, l'élément représentatif d'un élément de signal principal peut être prélevé à tout emplacement de la chaîne de traitement. De même, plusieurs éléments peuvent pris en compte, éventuellement prélevés à des emplacements distincts. L'analyse est adaptée en fonction du type du ou des éléments prélevés.
De façon préférentielle, la caractéristique analysée d'un élément représentatif d'un signal principal appartient au groupe comprenant:
- le niveau dudit élément de signal;
- la puissance dudit élément de signal;
- les variations dudit élément de signal;
- la densité spectrale dudit élément de signal.
D'autres caractéristiques peuvent bien sûr être prises en compte, éventuellement en combinaison.
Avantageusement, lesdits moyens de décision réalisent la comparaison d'au moins une première caractéristique d'au moins un élément de signal avec un seuil de décision.
En d'autres termes, l'émission est retardée momentanément dès que la caractéristique considérée dépasse un seuil prédéterminé.
Dans un mode de réalisation avantageux, ledit seuil de décision est variable en fonction d'au moins une deuxième caractéristique d'au moins un élément de signal représentatif d'au moins un desdits signaux principaux et/ou de l'importance d'au moins un desdits signaux secondaires.
Par exemple, dans le cas d'un signal audio, ce seuil peut être modifié selon le type de son (parole ou musique) émis. De même, le seuillage peut être plus ou moins sévère en fonction d'un degré d'importance affecté au signal secondaire.
Préférentiellement, le dispositif de l'invention comprend des moyens d'application systématique d'un retard de durée prédéterminée égale à au moins un élément de signal représentatif d'un desdits signaux secondaires, et lesdits moyens de décision réalisent une analyse sur une période sensiblement égale à ladite durée prédéterminée, à partir d'au moins un desdits éléments de signal représentatifs prélevés avant l'application dudit retard.
En effet, il est généralement nécessaire de transmettre de façon continue le signal secondaire sur une période minimum. En conséquence, il faut connaître l'avenir du signal principal sur au moins la même période, pour vérifier la possibilité d'émission sans perturbation. La seule solution pour connaître l'avenir de ce signal est de le retarder, avant émission, de la même durée.
Dans le cas ou au moins un desdits signaux secondaires est un signal numérique de données constitué d'une série d'éléments de données consécutifs, il est avantageux que ladite durée prédéterminée soit sensiblement égale à la durée d'un nombre entier (un, par exemple) d'éléments de données dudit signal numérique.
Un signal numérique présente un spectre infini. I1 est donc nécessaire de le filtrer fortement, pour ne pas perturber les signaux principaux. Toutefois, l'utilisation de filtres classiques très efficaces se traduit par l'apparition de perturbations (rebonds) dans le domaine temporel.
L'invention propose une solution nouvelle à ce problème de filtrage, particulièrement efficace et aisée à mettre en oeuvre. En effet, dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, ledit signal numérique est filtré à l'aide de moyens de synthèse numérique.
Préférentiellement, lesdits moyens desynthèsenumérique comprennentune table associant à un jeu d'au moins un élément de données consécutif une série d'au moins un échantillon de signal correspondant sensiblement au filtrage dudit jeu d'éléments de données consécutifs, selon un profil de filtrage prédéterminé.
Le filtrage est ainsi très simplifié, puisqu'il est réalisé numériquement à partir des moyens de mémorisation et d'une logique de contrôle. I1 est par ailleurs optimisé, notamment en ce qui concerne la limitation des rebonds.
De façon avantageuse, au moins un desdits signaux secondaires est modulé en modulation d'amplitude à porteuse supprimée.
Cela permet notamment, lorsque ce signal secondaire module une fréquence pilote utilisée également pour moduler et démoduler d'autres canaux (cas d'un signal stéréophonique par exemple), de conserver intacte cette fréquence pilote.
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif peut également comprendre des moyens de codage dudit signal numérique mettant en oeuvre au moins une des techniques de codage suivante:
ajout de données de détection d'erreurs;
- ajout de données de correction d'erreurs;
- cryptage ou chiffrage.
Ainsi, il est possible d'une part de renforcer encore la protection contre les erreurs, et d'autre part d'assurer des transmissions confidentielles.
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, ledit signal composite comprend:
- un premier canal audio correspondant à la sommation des deux
composantes source d'un signal audio stéréophonique,
- un second canal audio correspondant à la différence des dites deux
composantes source modulées en modulation d'amplitude à
porteuse supprimée,
- et un canal de données correspondant à la modulation par un signal
de données d'une sous-porteuse de référence destinée à la démodu
lation dudit second canal audio.
En d'autres termes, le signal composite comprend d'une part un signal stéréophonique classique, et d'autre part un signal numérique, par exemple inséré entre les deux canaux stéréophoniques.
Dans ce cas, il est avantageux que le dispositif d'émission comprenne au moins deux filtres passe-bas identiques, filtrant chacun une desdites composantes source dudit signal audio.
On sait en effet que tout filtre introduit un déphasage du signal. Or l'oreille humaine est sensible aux déphasages entre les signaux gauche et droite, mais n'est pas sensible aux distorsions de phase commune aux deux signaux. I1 est donc souhaitable que les deux signaux subissent le même traitement.
Avantageusement, chacun desdits filtres est un filtre à flancs très raides d'au moins 200 dB/décade.
L'invention concerne également les dispositifs de réception correspondant au dispositif d'émission décrit ci-dessus. Un tel dispositif de réception comprend notamment des moyens de filtrage passe-bande pour extraire au moins un desdits signaux secondaires, et des moyens de démodulation desdits signaux secondaires extraits.
Dans le cas où au moins un signal secondaire est numérique, le dispositif de réception comprend également avantageusement des moyens de décision de la valeur de chaque élément de données du signal de données démodulé.
L'invention permet d'envisager de très nombreuses applications nouvelles, et notamment les applications suivantes:
- émission de données vers des récepteurs portables, incluant
notamment des imprimantes;
- émission de données vers des bornes ou des panneaux d'informa
tion;
- émission de données vers des mobiles;
- émission de données de textes et/ou d'images vers des récepteurs
à écran de visualisation.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, dans lesquels
- la figure 1 illustre un exemple de spectre de fréquence d'un signal
composite susceptible d'être transmis par le dispositif d'émission de
l'invention, comprenant un signal principal stéréophonique, un
signal R.D.S. et un signal secondaire numérique;
- la figure 2 présente de façon schématique le principe général d'un
dispositif d'émission selon l'invention;
- la figure 3 est un schéma plus détaillé des moyens de contrôle de
l'émission du signal secondaire du dispositif de la figure 2;;
- la figure 4 est un graphe donnant un exemple de fonctionnement
des moyens de contrôle de la figure 3;
- la figure 5 présente un schéma plus détaillé des moyens de filtrage
par synthèse numérique du signal secondaire du dispositif de la
figure 2;
- la figure 6 est une représentation schématique d'un récepteur selon
l'invention.
Le mode de réalisation décrit en détail ci-dessous concerne l'émission d'un signal stéréophonique classique, auquel on a adjoint un signal secondaire numérique.
Toutefois, il convient de noter que l'invention n'est en aucun cas limitée à ce mode de réalisation particulier. Elle peut s'appliquer à tout type de signal composite, dès lors qu'il inclut au moins un signal principal (de son, de télévision et/ou de données) et au moins un signal secondaire indépendant (analogique ou numérique).
L'homme du métier pourra aisément déduire de cet exemple de nombreux autres modes de réalisation, incluant le cas échéant plusieurs signaux secondaires, traités indépendamment.
Ce mode de réalisation préférentiel permet de mettre en évidence l'efficacité de l'invention, puisqu'il correspond aux conditions les plus défavorables:
- signal secondaire numérique (aucune information ne doit être
perdue);
- signal secondaire inséré entre deux canaux principaux (voir le
document ELY déjà commenté en préambule).
Par ailleurs, il convient de noter que ce mode de réalisation répond à l'objectif particulier de fournir des moyens d'émission d'un signal secondaire susceptible d'être intégrés dans un émetteur stéréophonique déjà existant. En conséquence, il a été fait certains choix techniques qui ne sont pas forcément les plus simples, mais qui visent à assurer l'intégrité de l'existant. I1 est clair que d'autres choix peuvent être faits, notamment dans le cas de la réalisation complète d'un émetteur.
La figure 1 présente la structure stéréophonique classique, constituée de deux voies source gauche (G) et droite (D). Un mélangeur combine ces deux voies source, de façon à fournir les éléments suivants:
- un premier canal principal 11 correspondant à la demi-somme
(G+D)/2 des deux voies source G et D. Ce canal il est transmis
dans la bande audio-fréquence de base (50Hz à 15kHz), et peut
être reçu et écouté comme un signal monophonique sur un
récepteur monophonique;
- un second canal principal 12, comprenant deux sous-bandes 121 et
122 (G-D)/4, assure la transmission de la demi-différence des deux
voies source G et D. De cette façon, il est possible de recombiner
dans un récepteur stéréophonique les deux canaux transmis 11 et 12
pour récupérer les voies source G et D. Ce second canal 12
correspond à la modulation d'amplitude sans porteuse d'une
sinusoïde à 3816Iz par la demi-différence G-D limitée également à
la bande de fréquence 50Hz à 15kHz.
De plus, une fréquence pilote 13 à 19kHz est additionnée au signal composite. Elle permet, par doublage, de reconstituer la porteuse à 38kHz, et donc d'assurer la démodulation synchrone du second canal 12. L'amplitude de cette fréquence pilote 13 est le dixième de l'amplitude crête du signal composite.
Enfin, le signal composite peut également comprendre un signal numérique
RDS 14, centré sur 57 irez (3 fois la fréquence pilote à 191tHz), ou encore un signal supplémentaire d'ambiance (signaux tétraphoniques ou quadriphoniques) ou autre.
Selon l'invention, le signal composite inclut encore un signal secondaire indépendant 15, inséré entre les deux canaux principaux il et 12, c'est-à-dire sur la bande de fréquence comprise entre 15l:Hz et 231ruz. Dans le mode de réalisation décrit, ce signal secondaire 15 est numérique. Il peut par exemple s'agir d'un signal codé en ASCII, à 1200 Bauds.
Ainsi qu'on le verra par la suite, ce signal secondaire est préférentiellement modulé en modulation d'amplitude à porteuse supprimée, de façon à obtenir deux sous-bandes de fréquence 151 et 152 ne perturbant pas la fréquence pilote 13.
ll est à noter que cet emplacement entre les deux canaux principaux n'est pas une caractéristique obligatoire de l'invention. En effet, tout autre emplacement (notamment du continu à 50Hz ou au-dessus de 531ruz) peut être utilisé. Ainsi, par exemple, l'invention peut être mise en oeuvre pour assurer une meilleure qualité de transmission d'un signal 14 du type des signaux R.D.S.
Le choix du mode de réalisation décrit permet d'assurer la cohabitation d'un signal R.D.S. 14 et d'un autre signal secondaire 15. Eventuellement, le principe de l'invention pourra être également appliqué au signal R.D.S. 14.
La figure 2 est un schéma fonctionnel d'un émetteur selon l'invention.
Les deux voies source gauche (G) 21G et droite (D) 21D, délivrées par tout moyen de prise de son (micros) ou de restitution de son (disques, bandes, ...), sont tout d'abord filtrées, à l'aide de deux modules de filtrage 22G et 22D identiques.
En effet, les signaux source 21G et 21D peuvent avoir classiquement une bande puissante de 20Hz à 20khi. En revanche, les canaux 11 et 12 du signal transmis doivent avoir une largeur de bande inférieure à 15kHz. Chaque module de filtrage 22G et 22D comprend donc un filtre passe-bas ayant une fréquence de coupure à 15kHz.
Ainsi qu'on l'a déjà précisé, il est préférable que chaque composante source soit filtrée de façon identique, plutôt que d'effectuer un filtrage unique sur le signal composite résultant, du fait des caractéristiques de l'oreille humaine.
Dans les systèmes classiques, la bande de fréquence comprise entre 15 et 23kHz est vierge, à l'exclusion de la fréquence pilote à 19kHz. Le filtrage passe-bas n'est donc pas crucial, notamment dans le cas où un filtre réjecteur protège cette fréquence pilote, ainsi que cela est décrit par la suite.
En effet, les perturbations, ou distorsions, qui peuvent apparaître lorsque le niveau du signal est élevé n'affecte que cette zone vierge, prévue d'ailleurs à l'origine pour éviter toute perturbation de l'un des canaux principaux sur l'autre.
En revanche, dans le cas de l'invention, l'espace entre 15kHz et 23kHz est utilisé pour le signal secondaire. Qui plus est, ce signal secondaire est émis à un niveau faible. La caractéristique essentielle de l'invention, décrite par la suite plus en détail, permet d'inhiber l'émission de ce signal secondaire, lorsque les perturbations sont importantes. Toutefois, on comprend clairement qu'il est souhaitable que cette inhibition se produise le moins souvent possible, de façon à ne pas trop réduire le débit de transmission.
En conséquence, le filtre passe-bas utilisé dans chacun des modules de filtrage 22G et 22D est avantageusement un filtre d'un ordre très élevé, par exemple d'ordre supérieur ou égal à 10. I1 peut notamment s'agir d'un filtre elliptique, ou d'un filtre à capacités commutées.
Par ailleurs, ces modules de filtrage 22G et 22D contiennent avantageusement, en amont du filtre passe-bas, un filtre réjecteur à 19kHz. Les normes imposent en effet que la fréquence pilote 14 doit être à - 20dB de l'amplitude crête du signal composite. Pour récupérer, à réception, cette fréquence pilote, il faut assurer un rapport signal à bruit suffisant. Ainsi, on estime généralement que le bruit de fond doit être à 30dB au-dessous de la raie à 191EHz, dans la bande 18kHz 20kHz. Cette forte contrainte justifie la présence du filtre réjecteur.
Les signaux filtrés 23G et 23D sont ensuite retardés, à l'aide de deux lignes à retards identiques 24G et 24D, dont le rôle sera expliqué par la suite.
Les signaux retardés 25D et 25G sont transmis à un module de combinaison 26, qui produit de façon classique un signal stéréophonique 27 classique. Plus précisément, ce module 26 détermine la demi-somme et la demi-différence des deux signaux 25G et 25o > puis assure la modulation à 38kHz de la demi-différence, à partir de la sous-porteuse à 19kHz délivrée par le module 28. Cette sous-porteuse est également intégrée au signal composite 27.
Ce module 26 est l'un des éléments préexistants dans les émetteurs stéréophoniques classiques, que l'on a souhaité conserver intact.
Par ailleurs, le signal secondaire de données 29 est ajouté au signal composite classique 27, par un module d'addition 30, après autorisation d'émission 31, filtrage 32 et modulation 33, pour former le signal composite définitif 34.
Ce signal 29 est par exemple un signal binaire du type d'une liaison série 8 bits, plus bit de parité et bit de stop. Le débit d'entrée est avantageusement choisi parmi les valeurs standards actuelles (1200, 2400, 4800, 9600 Bauds...). Les données transmises peuvent notamment être codées en NRZ (Non Retour à Zéro). n peut par exemple s'agir de caractères aux normes ASCII ou Vidéotext.
ll est à noter que la structure particulière du mode de réalisation, comprenant un module de combinaison 26 et un module d'addition 30, vient du fait que l'on a souhaité conserver les éléments classiques d'un émetteur stéréophonique (module 26), et lui adjoindre quelques éléments nouveaux (module 30), sans qu'il soit nécessaire de modifier l'existant D'autres structures, éventuellement plus simple car ne comprenant qu'un unique module de combinaison, peuvent bien sûr être mises en oeuvre.
On présente maintenant la caractéristique essentielle de l'invention.
Le problème rencontré est que, aussi bien lors du traitement que lors de la transmission, les signaux électriques sont analogiques. Or le canal de transmission n'admet évidemment que des niveaux de tension finis, et en conséquence peut saturer.
Le niveau de distorsion croît avec le niveau d'attaque et, pour les valeurs élevées, il apparaît des signaux parasites issus de l'intermodulation. Les bandes spectrales disjointes peuvent alors s'étendre au-delà des limites fixées.
Ainsi, si le canal sature, la bande 15-23kHz peut avoir une densité spectrale non nulle qui va diminuer le rapport signal/bruit pour le signal secondaire injecté dans cette bande.
ll s'en suit une augmentation du taux d'erreur lors des décisions de binarisation (dans le cas d'un signal numérique. S'il s'agit d'un signal analogique, il y a augmentation de la perturbation, et donc perte de qualité de réception). Or, dans une trame de données, toute erreur, même unique, entraîne le rejet de la trame, pour incohérence du contenu de la trame avec son mot de validation.
Une première solution évidente à ce problème est d'utiliser un code de détection et de correction d'erreur. Mais pour assurer une protection efficace sur un signal numérique susceptible d'être perturbé par de la musique, le code doit pouvoir protéger des séquences erronées longues.
En effet, les signaux sonores (musique ou parole) sont des bruits structurés qui peuvent atteindre des niveaux élevés pendant des périodes relativement longues (quelques secondes) et/ou se renouvelant (motif musical, refrain,...). Cette structure n'est bien sûr pas permanente, et donc très difficile à prendre en compte. On risque alors de prendre trop de protections sur l'ensemble du signal, pour les quelques cas extrêmes qui, s'ils existent, restent rares.
Si cette protection consiste à utiliser un code correcteur puissant, on créera un mot de contrôle de grande taille, augmentant ainsi la longueur effective de la trame. Le débit correspondant est alors fortement ralenti, pour les rares cas difficiles.
L'invention propose donc une alternative nouvelle et avantageuse à ce problème de la protection contre les erreurs ou les perturbations de transmission.
Plus précisément, l'invention repose sur une approche nouvelle de ce problème.
En effet, l'homme du métier a toujours pour objectif de permettre la correction des erreurs de transmission. En revanche, l'invention vise à empêcher l'apparition de ces erreurs.
Dans un premier temps, on a donc cherché l'origine de ces erreurs. I1 est apparu que ces erreurs correspondent à la présence de surtensions audio. En conséquence, il est donc nécessaire d'éviter la cohabitation surtension audio et signal secondaire.
Le principe général de l'invention est donc d'interdire la présence du signal secondaire lors des pointes de modulation, de façon à éviter toute collision.
En conséquence, le dispositif de la figure 2 comprend un module de décision 35, alimenté par les signaux D et G filtrés 23D et 23G. Ce module 35 pilote un module d'autorisation 31, qui permet l'émission du signal secondaire 29, si les signaux 23D et 23G ne présentent pas de surtension.
Le fonctionnement de ces moyens de contrôle de l'émission du signal secondaire est présenté plus en détail en figure 3.
Dans le cas d'un signal secondaire numérique, il est nécessaire d'assurer la transmission complète d'une unité élémentaire d'information, tel que par exemple un caractère.
I1 faut donc être sûr d'atteindre la transmission complète de chaque caractère avant toute surtension audio. En conséquence, il est nécessaire de connaître le déroulement futur du signal sur la durée d'un caractère (ou éventuellement de plusieurs caractères consécutifs).
Pour ce faire, les signaux audio filtrés 23G et 23D sont systématiquement retardés, à l'aide de deux lignes à retard 24G et 24D identiques. Ces retards ont une durée égale à la durée d'un caractère, soit environ 7 = iOms pour un signal émis à 1200 Bauds.
Ces deux signaux 23G et 23D sont par ailleurs dirigés vers le module de décision 35, qui les analysent sur une durée identique à celle des retards 24G et 24D
Si aucune surtension n'est détectée sur cette durée, l'autorisation 41 d'émettre un caractère est générée. Un caractère sera alors inséré dans le signal composite, et on sait qu'il ne sera pas perturbé par le signal audio, puisqu'il cohabitera avec les signaux 25G et 25D retardés, qui viennent d'être analysés par le module 35.
En d'autres termes, les signaux 25e et 25D sont les signaux 23G et 23D retardés de r. Si depuis r ms ces derniers sont d'amplitude faible, il est alors certain que les premiers seront faibles pour les 7 ms à venir. La voie est donc libre pour le signal numérique.
ll est à noter qu'en principe, il serait préférable de tenir compte du signal modulant 27. En effet, c'est lui qui permet de définir de la façon la plus exacte les surtensions susceptibles de perturber la transmission. Dans ce cas, le signal 27 devrait être retardé, et dirigé vers le module 35 de décision.
Cette solution est tout à fait envisageable. On vérifie toutefois que la solution décrite en liaison avec la figure 3 (retenue pour conserver intact le module 26) est sensiblement équivalente.
On peut en effet montrer que le signal constitué des deux canaux principaux il et 12 (désigné ci-dessous par M) peut être réalisé à partir d'une somme pondérée des voies G et D:
M = aD + (1 - a) G = (1/2 - ct) (G - D) + (1/2) (G + D)
Le signal 27 est le signal M auquel est additionné la sous-porteuse 13 à 19 kHz. La contrainte porte sur les hauts niveaux. Or, cette sous-porteuse est d'amplitude fixe et, de plus, faible par rapport à l'amplitude crête (10%). La contrainte peut donc être transférée sur le sous-signal M.
De la première égalité, sachant que a est compris entre 0 et 1, on déduit que M a son amplitude comprise entre celle de D et celle de G. Elle est donc forcément inférieure ou égale au maximum des deux signaux G et D.
En fait elle atteint pratiquement ce maximum. Le terme cr évolue à la fréquence de 38kHz alors que les signaux G et D sont limités à 15kHz. Lors du passage de a de 0 à 1, les signaux G et D n'ont pratiquement pas changé et M atteint donc le maximum des deux.
En conséquence, il suffit d'analyser indépendamment chaque signal 23D et 23G Ces deux signaux sont donc dirigés vers deux modules identiques de détection de dépassement de niveau 42G et 42D. I1 peut par exemple s'agir de comparateurs à collecteurs ouverts.
Lorsqu'un dépassement est détecté, un signal 43G ou 43D est émis vers un module de temporisation réarmable 45, via un OU 44. n suffit en effet que l'un des signaux 43G ou 43D dépasse le niveau autorisé pour qu'il y ait interdiction d'émission. Ce OU 44 est réalisé par une simple mise en parallèle.
Le module de temporisation 45 a pour but de vérifier que, sur une durée T (correspondant à la durée d'un caractère), aucun dépassement de niveau n'a été détecté. Chaque détection entraîne un réinitialisation de cette temporisation.
La figure 4 est un exemple de fonctionnement des moyens de la figure 3.
Chacun des signaux G et D 23G et 23D est comparé à un seuil 526 et S2D. Chaque fois que le signal 23G (respectivement 23D) dépasse (53) le seuil fixé, le module de détection 42G (respectivement 42D) fait passer (54) le signal binaire 43G (respectivement 43D) de l'état 0 à l'état 1.
Le signal d'autorisation 41 correspondant est à l'état 0 lorsqu'il est possible d'émettre, et à l'état 1 dans le cas contraire. I1 passe donc à 1 (55) dès que l'un des signaux 43G ou 43D est à 1. Lorsque ces deux signaux sont revenus à l'état 0 (56), le signal 41 reste à 1 pendant une durée T (du fait de la temporisation 45), puis permet (57) l'émission d'un caractère.
La gestion de l'autorisation d'émission est ici décrite dans un mode de réalisation particulièrement simple. I1 s'agit en effet d'une simple comparaison avec un seuil prédéterminé. Une analyse plus fine, donc plus efficace, peut toutefois être mise en oeuvre.
Notamment, il est possible d'affiner la décision d'émission en fonction de la structure du signal, de sa densité spectrale,... Par exemple, on a pu constater que le taux d'erreur est tout à fait différent suivant que le signal audio est un signal de parole ou un signal de musique.
n est donc avantageux, en terme d'efficacité, d'adapter la valeur du seuil de comparaison en fonction du type du signal. Cela peut être réalisé par sélection entre au moins deux seuils (ou par ajustement continu du seuil) en fonction d'une information 46 représentative du type du signal, obtenue par analyse ou, le cas échéant, extraite du signal RDS, qui comprend généralement un élément binaire précisant s'il s'agit de parole ou de musique.
Ce seuillage peut également être variable en fonction de l'importance du signal secondaire. Ainsi, on peut appliquer une contrainte plus forte lorsque les données sont essentielles (clé de cryptage, conditionnant la réception de toute la suite du message, par exemple). Cela correspond au surcodage parfois utilisé dans les systèmes classiques pour les données importantes.
Bien sûr, les données contenues dans le signal secondaire peuvent être de plus codées, à l'aide de codes détecteurs et/ou correcteurs d'erreurs classiques. De même, si cela est nécessaire, ces données peuvent être chiffrées ou cryptées.
Lorsque la transmission du signal secondaire est autorisée, celui-ci doit être filtré puis modulé, de façon à respecter les contraintes suivantes:
- occuper un spectre compris entre les fréquences 16 et 221tHz, et
négligeable au-delà;
- ne pas perturber la fréquence pilote à 19kHz, ni en fréquence, ni
en phase.
Le signal numérique à transmettre occupe un spectre infini. Par exemple, dans le cas d'un signal NRZ, il s'agit d'un spectre en sin(x)1x. I1 est donc nécessaire de le filtrer avant la modulation.
La fonction filtrage doit être du type passe-bas et assurer une réjection du signal au delà de 3kHz telle que la puissance résiduelle soit très faible. La limite de puissance est par exemple fixée à -60db par rapport au continu, au-delà de 3,51EHz.
Le filtrage répond ici à deux objectifs
- limiter le spectre de puissance du signal hors bande;
- limiter la déformation du signal dans le plan temporel.
La première limitation est triviale. La seconde provient du fait que la remise en forme du signal, après démodulation, doit se faire de manière simple (comparaison à hystérésis).
Un filtre passe-bas est une fonction qui peut être traitée soit sur le plan fréquentiel (fonction de transfert), soit sur le plan temporel (fenêtre de convolution).
L'approche spectrale ne permet pas de prendre en compte aisément la contrainte de forme temporelle. Parmi les différentes familles de filtres, il est difficile de juger et surtout de quantifier, la déformation subie par le signal (signal aléatoire). De plus, le signal considéré est du type logique à deux niveaux. n comporte donc des transitions brusques qui risquent de faire apparaître des suroscillations dans le signal. n convient de limiter le plus possible ces celles-ci.
L'autre approche, temporelle, impose de décrire une fenêtre de convolution f(t) qui respecte les limitations.
Le dépassement (en anglo-saxon "overshoot") peut être testée par la réponse à un échelon rS. L'expression du signal filtré Sf, pour t positif, est alors:
Figure img00210001
La description du signal de sortie est totalement tributaire du comportement de la fenêtre. Si elle est toujours positive, le signal de sortie ne résonnera pas.
L'utilisation d'un filtre classique pose de nombreux problèmes dans le domaine temporel. En effet, plus le filtre est efficace dans le domaine fréquentiel, plus il risque d'introduire des perturbations dans le domaine temporel.
L'invention propose donc une solution nouvelle au problème du filtrage des signaux numériques, répondant à la double contrainte fréquentielle et temporelle.
La figure 5 illustre le module de filtrage correspondant.
L'opération envisagée est une conformation qui, dans le cadre de la fonction de filtrage passe-bas envisagée, fait appel à la notion de mémoire. Le signal 61 à traiter étant logique, sa mémorisation est évidente avec des moyens numériques telle qu'une mémoire FIFO 62.
La mémorisation se fait par un échantillonnage qui doit être cohérent par rapport aux instants d'évolution des données. Une logique 63 assure la synchronisation du système.
Cette logique a notamment pour but de permettre l'acquisition cohérente des données et le pilotage synchrone du système de conformation. I1 est en effet nécessaire d'effectuer un recalage entre le rythme des données (1 200 Bauds) et la fréquence de modulation (19 kHz).
Plus précisément, la fonction logique de contrôle 63 est destinée à piloter la lecture de la mémoire d'amplitude en fonction des données. Celles-ci sont par exemple du type ASCII, à liaison asynchrone.
La notion d'échantillonnage fait apparaître le problème de l'asynchronisme entre les instants d'évolution des données et l'horloge locale. Cette dernière doit être synchronisée avec le train ASCII afin de pouvoir l'échantillonner au meilleur instant.
La séquence correspondant à un caractère commence par un bit de "Start" (niveau bas) suivi des bits du caractère en 7 ou 8 bits, puis éventuellement d'un bit de parité et enfin d'un ou deux bits d'arrêt.
Le front descendant du bit "Start" sert classiquement de référence de temps pour les systèmes asynchrones. Dès ce front détecté, les automates de réception décrivent un cycle de lecture du mot.
Le temps entre caractères pouvant être long, le risque de faux déclenchement n'est pas nul. On choisit une protection contre ce danger en exigeant une largeur minimale pour le "stars". Enfin, pour assurer un niveau final indépendant du contenu du train série, on impose la présence de deux bits de stop (l'effet mémoire dure deux bits).
La logique 63 contrôle la mémoire FIFO 62 et un compteur 67 des bits formant un caractère (7 ou 8 bits), qui alimentent tout deux une table de transcription 64. En effet, le filtrage consiste, selon le contenu de la mémoire 62, à balayer la table 64 pour lire la suite des valeurs d'amplitude correspondant au filtrage théorique.
La table 64 est constituée de la façon suivante.
On utilise par exemple une fenêtre de Tchebychev. Celle-ci est en effet relativement large, mais apporte la meilleure atténuation en bande rejetée.
Toutefois, de nombreuses autres fenêtres peuvent être utilisées, telles que, par exemple, les fenêtres rectangulaires, de Blackmann, de Kaiser,...
La fenêtre utilisée doit présenter des lobes secondaires faibles. La fenêtre de Tchebychev répond à cet objectif Le signal source est peu atténué (spectre principalement situé en dessous de 1.2khi pour une bande atténuée commençant à 3kHz). Pour assurer l'atténuation à partir de 3kHz il faut une fenêtre de largeur d'environ 1,6 ms (T'). Ceci veut donc dire que la convolution prend en compte les trois derniers bits du signal si celui-ci est à 1 200 Bauds (T = 825,us), car la fenêtre empiète sur trois bits.
n n'existe donc que 8 possibilités de description du signal filtré selon les trois bits traités par la fenêtre: 000, 001, 010, 011, 100, 101, 110, 111.
La table de transcription 64 est donc particulièrement simple à mettre en oeuvre, puisqu'elle doit simplement associer à chacun des huit triplets de bits possibles un signal filtré correspondant.
Dans la pratique, ce signal filtré est numérisé. n se présente donc sous la forme d'échantillons consécutifs, quantifiés par exemple sur 256 niveaux.
Ces échantillons sont ensuite dirigés vers un convertisseur numérique/analogique 68, délivrant le signal 69 prêt à être modulé.
La qualité de la numérisation du signal en sortie de la table 64 est choisie en fonction des besoins.
Une série de simulations a été effectuée avec 8,10,12,14 et 16 bits de quantification. La dégradation due à la quantification de la réponse du filtre est faible et ne s'améliore que lentement avec la précision. L'amélioration est située au niveau de la bande rejetée, avec un gain d'environ 6 dB par bit.
La quantification en 256 niveaux peut donc être choisie. Un simple convertisseur numérique/analogique 8 bits 68 est ainsi suffisant.
Arbitrairement, le nombre d'échantillons pris pendant un bit est de 16. La table 64 doit donc contenir 16 valeurs pour chacune des 8 possibilités du contenu de la mémoire FIFO 62.
Le signal filtré 69 est donc ensuite dirigé vers le modulateur 33 (figure 2).
Cette modulation a pour objectif de transposer le signal filtré dans la bande 16 221dIz.
On sait que la sous-porteuse à 19kHz est utilisée pour la démodulation synchrone du signal audio. n est donc nécessaire de protéger la fréquence et la phase de la raie à 19kHz. En conséquence, il est préférable d'agir sur l'amplitude.
Le type de modulation choisi est avantageusement la modulation d'amplitude sans porteuse qui ne perturbe pas le 19kHz (transmis de manière séparée) et qui n'élargit que d'un facteur deux la bande spectrale lors de la modulation.
La figure 6 est un exemple de récepteur selon l'invention. Ce récepteur ne comprend que des éléments classiques, et peut donc être aisément réalisé à faible coût.
Le signal composite reçu 70 est dirigé vers un module 71 de réception du signal stéréophonique de type connu. Aucune adaptation n'est nécessaire, le signal secondaire n'affectant pas ce module 71. Il est à noter, d'ailleurs, que ce module 71 n'est absolument pas obligatoire, et que dans de nombreuses applications, seul le module 72 de réception du signal secondaire est utile.
Ce module 72 comprend un filtre passe-bande 73, centré sur le 19kHz, et isolant le signal secondaire modulé 74. Par ailleurs, il comprend un module 75 d'extraction de la sous-porteuse à 19khi, qui permet d'assurer la démodulation synchrone 76 du signal 74. Le signal démodulé 77 est dirigé vers un module 78 de décision binaire, qui restitue le signal numérique d'origine 79.
Ce signal numérique 79 peut par exemple alimenter une imprimante 80, une mémoire interrogeable 81 et/ou un écran de visualisation 82, éventuellement associé à un clavier (par exemple du type Minitel (marque déposée)).
D'autres types de traitements peuvent également être réalisés, tels qu'une remise en forme du signal, un traitement logiciel, ... Bien sûr, si les données sont codées et/ou cryptées, un décodage et/ou un décryptage correspondants sont effectués.
De très nombreuses applications de l'invention peuvent être envisagées, qui apportent des solutions efficaces à des situations nouvelles, telles que:
- la transmission vers des mobiles de messages longs. Le mobile peut
notamment être équipé d'une imprimante (ou d'un écran et d'une
mémoire) ce qui permet d'une part la réception même en l'absence
de l'usager, et d'autre part l'existence d'une trace papier. Eventuel
lement, le message peut comprendre du texte et des graphiques; - la transmission de messages d'une collectivité vers plusieurs
administrés, éventuellement mobiles. Cette solution est beaucoup
plus simple à mettre en oeuvre qu'un réseau cablé; - la transmission de données de vidéotext (voire d'images) vers des
écrans de visualisation. Une telle installation peut par exemple être
utilisée pour la diffusion de données d'information et/ou d'anima
tion dans les transports en commun, dans les lieux publics, - la transmission d'informations vers des panneaux ou des bornes
d'information, qui doivent généralement être reliés par câble; - la transmission d'information ou d'animation dans les installations
provisoires (foires, manifestations, expositions,...) etc...

Claims (20)

REVENDICATIONS
1. Dispositif d'émission d'un signal composite (34) correspondant à au moins deux signaux source indépendants (21G, 21D, 29), dont au moins un signal principal (21G, 21D) et au moins un signal secondaire (29), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (31) de contrôle de l'émission d'au moins un desdits signaux secondaires (29), en fonction des perturbations (53) de transmission et/ou de réception susceptibles d'être induites par au moins un desdits signaux principaux (21G? 21D)
2.Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle comprennent des moyens (35) de décision pilotant des moyens (31) d'autorisation d'émission, lesdits moyens (35) de décision réalisant l'analyse d'au moins une caractéristique d'au moins un élément de signal (23G, 23D) représentatif d'au moins un desdits signaux principaux (21G, 21D).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit élément de signal (23G, 23D) représentatif d'au moins un desdits signaux principaux appartient au groupe comprenant:
- au moins un desdits signaux source principaux;
- un signal composite intermédiaire, correspondant à au moins un
desdits signaux source principaux; et, dans le cas où au moins un signal principal comprend au moins deux composan tes
- au moins une desdites composantes (23G, 23D);
- au moins une combinaison d'au moins deux desdites composantes.
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que ladite caractéristique d'un élément de signal appartient au groupe comprenant:
- le niveau dudit élément de signal;
- la puissance dudit élément de signal;
- les variations dudit élément de signal;
- la densité spectrale dudit élément de signal.
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens (31) de décision réalisent la comparaison (42G, 42D) d'au moins une première caractéristique d'au moins un élément de signal (23G, 23D) avec un seuil de décision (52Û, 52D).
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit seuil de décision (52,, 52D) est variable en fonction d'au moins une deuxième caractéristique (46) d'au moins un élément de signal représentatif d'au moins un desdits signaux principaux et/ou de l'importance d'au moins un desdits signaux secondaires.
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (24D, 24G) d'application systématique d'un retard de durée prédéterminée égale à au moins un élément de signal représentatif d'un desdits signaux secondaires (29), et en ce que lesdits moyens (35) de décision réalisent une analyse sur une période (z) sensiblement égale à ladite durée prédéterminée, à partir d'au moins un desdits éléments de signal (23G, 23D) représentatifs prélevés avant l'application dudit retard.
8. Dispositif selon la revendication 7, dans le cas où au moins un desdits signaux principaux est divisé et/ou combiné en au moins deux voies distinctes (23G, 23D), caractérisé en ce que lesdits moyens d'application d'un retard comprennent des moyens d'application d'un retard identique (24G, 24D) à chacune desdites voies (23G, 23D).
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'au moins un desdits signaux secondaires (29, 41) est un signal numérique de données constitué d'une série d'éléments de données consécutifs.
10. Dispositif selon la revendication 9 et selon l'une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que ladite durée prédéterminée est sensiblement égale à la durée d'un nombre entier d'éléments de données dudit signal numérique (29, 41).
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 et 10, caractérisé en ce que ledit signal numérique (29) est filtré à l'aide de moyens (32) de synthèse numérique.
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que lesdits moyens (32) de synthèse numérique comprennent une table (64) associant à un jeu d'au moins un élément de données consécutif une série d'au moins un échantillon de signal correspondant sensiblement au filtrage dudit jeu d'éléments de données consécutifs, selon un profil de filtrage prédéterminé.
13. Dispositif selon une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'au moins un desdits signaux secondaires (29) est modulé (33) en modulation d'amplitude à porteuse supprimée.
14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de codage dudit signal numérique (29) mettant en oeuvre au moins une des techniques de codage suivante:
ajout de données de détection d'erreurs;
- ajout de données de correction d'erreurs;
- cryptage ou chiffrage.
15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 14 caractérisé en ce que ledit signal composite comprend:
- un premier canal audio (11) correspondant à la sommation des
deux composantes source d'un signal audio stéréophonique,
- un second canal audio (12) correspondant à la différence desdites
deux composantes source modulées en modulation d'amplitude à
porteuse supprimée,
- et un canal de données (15) correspondant à la modulation par un
signal de données d'une sous-porteuse de référence destinée à la
démodulation dudit second canal audio.
16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux filtres passe-bas identiques (22G, 22D), filtrant chacun une desdites composantes source (21G, 21D) dudit signal audio.
17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que chacun desdits filtres (22G, 22D) est un filtre à flancs très raides d'au moins 200 dB/décade.
18. Dispositif de réception du signal composite émis par le dispositif d'émission selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (73) de filtrage passe-bande pour extraire au moins un desdits signaux secondaires (74), et des moyens (76) de démodulation desdits signaux secondaires extraits (74).
19. Dispositif selon la revendication 18, du type appliqué à la réception d'un signal composite comprenant au moins un signal numérique de données (29), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (78) de décision de la valeur de chaque élément de données du signal de données démodulé (77).
20. Utilisation du dispositif d'émission selon l'une quelconque des revendications 1 à 18 pour l'une des applications suivantes:
- émission de données vers des récepteurs portables, incluant
notamment des imprimantes;
- émission de données vers des bornes ou des panneaux d'informa
tion;
- émission de données vers des mobiles;
- émission de données de textes et/ou d'images vers des récepteurs
à écran de visualisation.
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