FR2692654A1 - Support de mèche de lampe à combustible liquide. Et cheminée interne de ladite mèche pour tensions de vapeurs. - Google Patents

Abstract

Les métaux et bores sous forme généralement de sels et autres composés ou supports, en suspension ou en solution dans un solvant, brûlent avec des couleurs variées. Dans une lampe à mèche(s), selon le degré alcalin, ils brûlent sous forme de vapeur ou, partiellement, de liquide en voie de vaporisation. Quand ils brûlent sur la mèche (et non "au-dessus"), ils forment un dépôt résiduel. Ledit dépôt encrasse ladite mèche, pouvant aller jusqu'à stopper la combustion au bout d'un certain temps. La présente invention remédie en presque totalité à ces inconvénients, en utilisant au mieux les diverses tensions de vapeurs produites.

Description

DESCRIPTIF =
Une lampe à mèche de type connu, par exemple une lampe à alcool, à petrole, à huile, etc..., équipée d'une mèche agissant par capillarité, est concue pour brûler normalement, c'est-à-dire sans s'encrasser ni se consumer au delà du raisonnable.

Les mèches généralement employées sont en coton ou en chanvre, avec ou sans ame au niveau du tressage.

I1 en existe en fibre de verre, libres ou sous tubes/guides. Lesdits tubes étant, généralement, en verre pyrex ou bronze pleins, c'est-à-dire sans orifices. N'importe laquelle de ces lampes équipée de n'importe laquelle de ces mèches, équipées elles-mêmes de n'importe quel support ou guide d'un type connu, fonctionne anormalement si l'on ajoute au combustible hydrocarbure ou alcool généralement employé, des colorants de flammes en solution. Bien évidemment, ceux dits "en suspension", refusant de monter dans ladite mèche par capillarité, sont exclus. Or les colorants métaux et bores principalement, sont connus et donc disponibles, en solutions diverses.Ils ne sont commercialises nulle part, dans le monde, pour la simple raison que les plus alcalins ou, autrement dit, plus ils sont alcalins, bouchent rapidement la mèche et la combustion cesse, faute de carburant
Cela prive l'homme ; avide de couleurs plus séduisantes que l'éternelle flamme organique tirée du silex sur un bois, un pétrole, un alcool (même de synthèse) etc... et ce depuis des millénaires de la couleur, facile à obtenir avec une simple lampe à mèche.

La présente invention innove en ce sens qu'elle propose une solution simple, destinée à reprenare les éléments connus "de base". en les aménageant pour pallier aux problèmes rencontrés, en presque totalité. Quels sont les différents combustibles dont on peut tirer des flammes colorées par les sels et autres composés métalliques ou boriques, dans une lampe à mèche(s) ?
Si la lampe n'a qu'une seule mèche - et c'est celle que nous utiliserons en exemple non limitatif, on l'aura compris, puisqu'il suffit de multiplier les solutions si la lampe est pluri-mèches - nous disposons, en fait, de trois sources de combustible, ayant la même origine (le combustible du réservoir de la lampe), mais pas le même parcours, jusqu'au point de combustion.

Prenons une lampe à alcool (ou à pétrole, ou à huile, les seules différences résidant dans l'emploi, alors, d'un cosolvant mixant en solution homogène, l'hydrocarbure et le solvant/généralement alcool), que nous illustrons en Fig.l. La Fig.2 étant réservée à l'étanchéité non-limitative, qui nous parait la plus rationelle et industrialisable.

Un conteneur (de solution alcool + colorants en solution dans ledit alcool + un octanol ou un citral: C8/C10, anti-moustiques + un agent parfumant en essence avec son cosolvant) , 1 fig.l.

contient ladite solution 2 fig.l. Une fixation (exemples, parmi d'autres, illustrés en fig.2) 5 fig.l, permet d'adjoindre un support de mèche et une étanchéité entre 1 & 6 fiv.1. Dans le combustible/solution, trempe une mèche/gaine (3 fig.l) , de préférence en fibres de céramique armées, ou, autrement, en fibre de verre, coton ou chanvre, ou tout autre support ignifuge à bonne capillarité. Ladite mèche/gaine (gaine, parce qu'elle est vide en son centre), est tenue par un support.

Ledit support (6 fig.1) est constitué de préférence par un cône (ou une pyramide, ou une section desdits ou toute autre forme, dès lors qu'elle est plus étroite au sommet qu'à la base). Ce cône guide la tension de vapeur (7 fig.1) provenant de la surface du combustible qui est extérieur géographiquement, à la mèche. 7 fig.1 sourd par des orifices (8 fig.l) sis autour, de préférence, d'une couronne ou rondelle support (12 fig.1), ladite étant par ailleurs lien matériel entre le cône (7 fig.1) et le guide de mèche et support effectif de ladite (4 fig.1). 7 fig.l, sourdant par 8 fig.l, va constituer jet de gaz (vapeur d'alcool chargée d'ions colorants) qui viendra s'allumeur (9 fig.l) sur la flamme (10 fig.l) brûlant sur la mèche et qui lui servira d'allumeur-permanent.Ce faisant, 9 fig.l va aider largement à brûler les particules/résidus de combustion (métalliques ou boriques) se déposant sur la mèche.

La deuxième source de flamme est, bien evidemment, le combustible (2 figez sourdant par capillarité sur la mèche, pour partie en liquide, pour partie en vapeur: C'est la flamme 10 fig.1. Augmentée de la flamme 9 fig.1.

La troisième source de flamme est, enfin. celle résultant de la tension de vapeur sourdant par le tube/ " âme de mèche" (12 fig.l), muni de ses orifices d'alimentation (13 fig.1): Ladite tension de vapeur se forme au sein dudit tube, monte le long dudit (flèche sur fia.1) pour constituer la flamme 11 fig.1 qui s'allume au passage de la vapeur (d'alcool, chargée d'ions colorants) au contact des flammes 9 & 10 fiv.1.

Si le tube (12 fig.l) est disposé de façon à ce que son sommet vienne s'inscrire légèrement en-dessous du haut de la mèche (comme illustré en fige), la flamme que génère la tension de vapeur qui en sourd, aidera à la combustion - cette fois interne à la mèche/gaine - des résidus de combustion (métaux/bores) qui se déposent sur ladite. Pour cela, on posera, de préférence, ledit tube 12 fig.1 sur le fond du réservoir 1 fig.1 (fixation/maintien 14 fige).

Ajoutons que la flamme produite, non seulement se maintiendra au lieu de s'éteindre par étouffement de la mèche encrassée, (bien évidemment, plus les colorants sont alcalins et lourds, plus le phénomène se produit vite. ex.: lithium, calcium, strontium, encrassent plus et plus vite qu antimoine, bores et même cuivres), mais sera plus belle, plus stable et plus haute, puisque triplement alimentée: C'est le sens principal de la présente invention.

En fig.2, est illustré l'exemple fourni par préférence non-limitative, du lien (5 fig.1) entre le conteneur et le cône (6 fig.1).

Ce lien ou jonction a son importance double: 1) I1 doit être étanche (transport de la lampe pleine, voire renversement accidentel de ladite).

2) I1 doit être bon conducteur de la chaleur pour transmettre celle provoquée par la combustion et qui s'ajoute à celle ambiante le cas échéant, au conteneur (1 fig.1), donc au liquide combustible (2 fig.1). Afin d'aider à la tension de vapeur (7 fig.1) sourdant (8 fig.l) vers la flamme.

Il sera donc préféré au pas-de-vis, un dépoli interne (1 & 2, în & 2n, fig.2), dessus ou dessous, s' emboîtant comme indiqué en 1 & 2 et 1n & 2n.

Car le pas-de-vis est rarement tanche et une rondelle d'étanchéité devrait être, à la fois, ignifuge, calorifugo-résistante et bonne conductrice de la chaleur: Voilà pourquoi on préférera la double surface (en contact) de matériau (verre, pyrex, cristal, bronze, etc...) dépoli.

Notons enfin qu'un combustible lourd (huile, pétrole) mixé avec un solvant méthanol grâce à un cosolvant anti-moustique (citral, octanol, par exemple), générera dans le dispositif Fig.1, une flamme moins haute que celle d'un méthanol (sans hydrocarbures), r elle-même moins haute que celle d'un combustible /et/ solvant ester: C'est en rapport direct avec la volatilité, les orifices 8 & BR< 11 fig.1 permettant d'éviter les dangers de la tension de vapeur.

Claims (7)

REVEND N CATI ONS =

1) Dispositifs-supports de mèche(s) pour lampes à mèches, caractérisés en ce qu'ils permettent de colorer les flammes, de les stabiliser, d'en tirer la quintessence, sans provoquer de bouchage ou encrassement par dépôt, surtout s'il s'agit de colorants lourds et alcalins.

2) Triple alimentation de la flamme de la lampe selon la revendication n01, caractérisée en ce que le dispositif utilise trois tensions de vapeur (s'il n'y a qu'une mèche, autrement multipliable s'il y en a plusieurs). Celle en premier lieu de la vaporisation du combustible sourdant par capillarité sur la mèche, qu'on allume, qui chauffe et provoque tensions de vapeur dans la lampe, à l'extérieur et à l'intérieur de la mèche-gaine dont le centre est creux. Lesdites tensions de vapeur sourdant du dehors et du dedans de la mèche, constituant les tensions n02 & 3.

3) Forme cônique surmontée d'orifices à son haut selon les revendications n01 & 2, caractérisée en ce qu'elle permet ; dès lors qu'à part cônique, elle est plus large en bas qu'en haut ; de guider la tension de vapeur due à l'évaporation par échauffement (induit et provoqué) du combustible, à l'intérieur de la lampe et à l'extérieur de la mèche. Un deuxième source d'alimentation de la flamme, quand elle sourd par les orifices prévus, s'allume au contact de la flamme n01 de la mèche et, de plus, brûle les particules/rFsidus de combustion déposés éventuellement (colorants alcalins) , sur la mèche.

4) Tube disposé au creux de la mèche selon la revendication n01 & 2, caractérisé en ce qu'il est percé d'orifices pour faciliter les échanges liquides et gazeux et, qu'ainsi, il génère par vaporisation du combustible, une troisième source d'alimentation (centrale) de la flamme. Aidant par là-même, à la combustion des résidus, principalement des colorants alcalins, déposés par la combustion sur la mèche.

5) Mèche selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle est creuse en son centre (pas "d'âme") pour faire place au tube (revendication n04 > . Qu'elle est, de préférence en fibre de céramique, de préférence armée (fils métalliques), donc non-combustible.

6) Support facultatif de tube (14 fig.l) selon les revendications n01 et, principalement, n04, caractérisé en ce que l'aide à la combustion des résidus de colorants principalement alcalins par la flamme jaillissant dudit tube, sera facilité si ledit tube est sis un peu en dessous (sa partie haute) du niveau supérieur de combustion sur la mèche: Le support au fond de la lampe aidera à maintenir le tube, là où il doit être et rester.

7) Fixation général de mèche (6fig.1) selon la revendication n01, caractérisé en ce qu'il permet, en 5 fig.l, le démontage du tout, qu'il doit être étanche, mais faire office de soupape de sécurité éventuel (tension de vapeur anormale) donc fixer, mais avec un point de cessation de fixation: on préférera les surfaces interne et externe dépolies, s'ajustant l'une sur l'autre en leger cône, aux pas-de-vis et autres fixations nécessitant un joint, difficile à ignifuger et mauvais conducteur de chaleur.