FR2681712A1 - Dispositif de protection anti-vol. - Google Patents

Abstract

Appareil anti-vol électronique destiné principalement aux Commerces de l'Habillement. Il est composé d'une centrale (1) à laquelle sont reliées une ou plusieurs lignes de câbles (2), chaque ligne de câbles (2) est terminée par une boucle (3). Le système ainsi constitué crée une chaîne entre deux éléments mécaniques, ex: support pour cintre (13) et poteau vertical (5). Les vêtements ou produits seront cadenassés entre ces deux éléments. L'appareil déclenche une alarme sonore en cas d'effraction caractérisée par une coupure de ligne ou un court-circuit dans la chaîne composée par la centrale (1), les câbles (2) et la boucle (3).

Description

La présente invention concerne un appareil antivol électronique destiné principalement aux Commerces de l'habillement. Il protège efficacement contre le vol "à la tire" tout objet à l'intérieur duquel on peut passer un
câble.

Il n'existait pas d'appareil simple permettant de protéger les vêtements contre le vol "à la tire" sur les marchés et possédant les caractéristiques suivantes réunies sur un seul appareil.

- Une liaison mécanique solide avec le produit protégé.

- Déclenchement d'alarme sonore en cas d'effraction.

- Minimum de câble apparent (moins de 20 cm par produit protégé).

- Possibilité d'essayer des vestes sans arrêter la protection - Adaptabilité à différents types d'installations (vitrine, support de cintres, étalage sur table, étalage sur fil tendu...etc).

- Possibilité avec une seule ligne de protéger plusieurs types d'installations :
Exemple : une seule ligne protège le support de cintre et la vitrine.

C'est dans cet optique que j'ai réalisé le produit ici présenté
L'appareil ici présenté permet : 1) Le déclenchement d'une alarme sonore en cas d'effraction.

L'apareil est composé : d'une centrale, d'une chaîne de câbles, d'une boucle d'attache. Est considérée comme effraction toute tentative de déconnexion ou de "courtcircuitage" d'un de ces trois éléments.

2) L'essayage des vestes tout en assurant une fixation mécanique sérieuse entre deux points fixes : la centrale, qui peut elle-même être fixée sur un support vertical et un autre objet, ex : grillage, lampadaire, pilône...

3) L'appareil n'a pas besoin de câble de retour. Il est constitué d'une ou plusieurs lignes qui partent de la centrale et qui se terminent cadenassées autour d'un objet quelconque, ex : grillage, lampadaire ,pilône...

4) L'appareil s'adapte à un ou plusieurs types d'étalages
Exemple : une même ligne peut protéger un support de cintre, une vitrine et un étalage en même temps.

5) Contrairement aux systèmes à lassos et à pinces le nombre de câble arrivant à la centrale est réduit à un au départ de la centrale pour une cinquantaine (ou plus) de produits protégés.

6) Il oblige le voleur à procéder en deux temps : - a) déconnection (alarme immédiate) - b) retirer le câble du vêtement avant de pouvoir @'enfuir.

7) Sur un support de cintre roulant, les habits seront cadenassés comme suit : on utilise un câble par blouson, l'entrée se fait par l'intérieur du blouson, la sortie par la manche, vers l'intérieur du blouson suivant.

8) Cette manière très simple de passer les câbles permet de sortir un blouson du support pour le montrer et même de l'essayer sans débrancher les câbles.

La figure 1 représente un mode de réalisation de l'appareil comprenant : le boitier électronique (1), une ligne de trois câbles (2), une boucle (3). Sur ce schema apparait clairement les deux points de fixation, le point de départ (4) et le point d'arrivée (5). En pointillé est représentée une deuxième ligne optionnelle. La figure (2) représente les modes de protection de divers produits, sur support de cintres, sur fil tendu, verticalement et sur étalage. La figure 3 représente le câblage électrique de la chaîne de câble (2) et de la boucle (3).

L'invention est composée dans sa version minimale d'un boitier (1) muni d'une ligne de sortie. Ce boitier est maintenu solidairement à un point, soit par collier (7) soit par un autre système, ex : vis... Le boitier comporte un
buzzer d'alarme 8) et un système permettant le démarrage et l'arrêt. Le système pouvant être un clavier muni d'un code électronique ou simplement une clef à contact (9) comme dans le schéma Fig 1 présenté ici. Le boitier (1) est relié à au moins une chaîne de câble (2) qui vient se connecter sur la sortie (6). Chaque câble est composé de deux connecteurs (10) offrant une fixation mécanique pouvant résister à l'arrachement. Chaque câble est composé de deux conducteurs permettant de protéger l'installation contre des tentatives de "court-circuitage" par des personnes mal intentionnées.La boucle de fin de chaîne (3) est composée d'un connecteur de même type que les connecteurs cités ci-avant. Elle contiendra un composant facilement identifiable (18) par le boitier électronique. Le principe de détection d'effraction sera basé sur le principe de reconnaissance du composant de fin de ligne par le boitier électronique, des exemples de détection pouvant être utilisés sont donnés en page 3.

Dans une de ses version, l'appareil précité peut être réalisé comme suit : - le boitier (1) est fabriqué en métal peint et comprend des colliers (2) métalliques achetés dans le commerce pour pouvoir être fixé à un support cylindrique. Il est muni d'une clef assurant la mise en route et l'arrêt de la protection ainsique deux boutons poussoirs permettant un fonctionnement clef en poche (évitant les oublis et les vols de clef). Le boitier (1) contiendra un buzzer ainsi que l'électronique, le tout fonctionnant sur piles pour éviter toute connexion inutile avec l'extérieur. Un test de piles est effectué à chaque mise en route. Si la personne tente d'ouvrir le boitier (1) électronique pour le neutraliser, au moment du retrait de la Zème vis, l'alarme sera déclenchée automatiquement.La manière dont est traitée l'information électronique n'est pas étudiée ici et ne fait pas l'objet du brevet. Les connecteurs utilisés dans une première version sont des connecteurs de type BNC du Commerce qui permettent d'assurer un excellent contact et une très bonne fixation mécanique. Les câbles pourront être faits d'un tube de PVC simple dans lequel sera introduit deux conducteurs électriques, une âme métallique rigide très difficile à couper -type câble de vélo-, un bourrage en coton ou en chanvre.

Pour renforcer les extrémités, les joints entre connecteur et le câble seront enduits de résine. La boucle terminant l'installation sera construite avec les même éléments que les connecteurs. Le système électronique terminant l'installation et permettant la détection pourra être fait de plusieurs façons. Une première est une résistance d'une valeur fixe qui sera mesurée en permanence par le boitier électronique. En cas de changement, de cette valeur l'alarme sera déclenchée.

Le deuxième peut être une diode testée sucessivement dans ses deux sens par la centrale. La troisième peut être tout composants électroniques dont les caractéristiques peuvent être identifiées par la centrale. Une déconnection ou un court-circuit ou un changement des caractéristiques du composant détectés par le boitier électronique permettront de déclencher l'alarme. En ce qui concerne le circuit électronique de détection de la centrale, il pourra être fait de diverses manières. La première utilise deux comparateurs directement disponibles sur la forme d'un circuit intégré du commerce, le premier comparateur déclenche sur un seuil bas ; ex : court-circuit. Le deuxième déclenche sur un seuil haut, ex : coupure de ligne.Lorsqu'aucun de ses seuils n'est atteint, l'appareil est en veille, si un seuil est franchi le comparateur concerné envoie une alarme qui est ensuite gérée par l'électronique. Dans une deuxième manière, la résistance incluse dans la boucle de fin de chaine sera branchée en série avec un groupe de résistance. Les effractions "coupure de continuité" ou "court-circuit" créeront des variations de courant qui se traduiront par des variations de tension aux bornes des diverses résistances. Ces variations pourront commander des circuits intégrés tels que des comparateurs ou des circuits intégrés logiques CMOS ou HCMOS. La troisième manière consiste à tester une diode dans ses deux sens. La diode étant placée dans la boucle terminant la chaîne de câble. Le boitier électronique n'utilisera dans ce cas qu'un seul comparateur, mais il nécessite un dispositif inverseur ou un dispositif fournissant deux seuils de tension différent pour vérifier que les sens passants et bloqués de la diode.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1) Dispositif de protection antivol pour vêtements à l'intérieur desquels on peut passer un cable, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une chaîne de câbles électriques (2), reliee d'une part a un boitier électronique antivol (1)et reliée d'autre part a un point de fixation (5) par l'intermédiaire d'une boucle (3), chaque câble de la chaîne étant prevu pour un vêtement et étant composé de deux conducteurs protégeant l'installation contre les tentatives de coupure et de court-circuitage- et de deux connecteurs (10), offrant une fixation mécanique résistant à l'arrachement, et la boucle (3) de fin de chaîne contenant un composant facilement identifiable (12) par ledit boitier (1)

2) Dispositif de protection selon la revendication i caractérisé en ce que le composant (12) est une résistance

3) Dispositif de protection selon 1a revendication i caractérisé en ce que le composant (12) est une diode

4) Dispositif de protection selon la revendication i caractérisé en ce que le boitier (i) comprend des colliers (7) métalliques de fixation å un support oylindrique

5) Dispositif de protection selon la revendication i caractérisé en ce que le boitier comporte un buzzer, un circuit d'électronique antivol, et un test de piles

6) Dispositif de protection selon la revendication i ou 3 caractérisé en ce que le circuit électronique comporte deux comparateurs l'un se déclenchant sur seuil bas, l'autre se déclenchant sur seuil haut

7) Dispositif de protection selon la revendication i ou 2 caractérisé en ce que le circuit électronique comporte un comparateur ou un circuit logique CMOS ou HCMOS commandé par variation de courant.