FR2678726A1 - Dispositif pour mesurer la longueur de la partie cylindrique d'un trou pourvu d'une fraisure. - Google Patents

Abstract

- Ce dispositif comprend un élément allongé (6), coulissant dans un corps (5) et destiné à s'introduire dans ledit trou (4); un gabarit (7) associé au corps et traversé par ledit élément allongé, ledit gabarit s'appliquant dans ladite fraisure; et des moyens de calcul (20) pour déterminer la longueur de la partie cylindrique (4B) dudit trou.

Description

La présente invention concerne un dispositif pour mesurer la longueur de la partie cylindrique d'un trou, ménagé dans un assemblage de pièces et pourvu d'une fraisure, afin d'utiliser par la suite une longueur de vis spécifique selon que l'assemblage des pièces s'effectue par boulons, vis ou analogue.

Le dispositif sera décrit plus particulièrement dans le cas où le trou est débouchant, le serrage des pièces étant alors obtenu soit par boulon, un écrou étant alors rapporté contre la surface externe de la pièce opposée à celle pourvue de la fraisure, soit par vis, un taraudage étant pratiqué dans la partie du trou de la pièce opposée à celle pourvue de la fraisure.

Quoique non exclusivement, le dispositif de l'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine aéronautique lors de l'assemblage de deux ou plusieurs plaques, panneaux ou analogues destinés à la réalisation de la structure des aéronefs. Aussi, pour réaliser des assemblages qui répondent aux normes de sécurité exigées dans ce domaine, il est nécessaire d'utiliser, dans le cas d'une liaison par boulon, une vis dont la partie lisse de sa tige n'émerge pas (ou très peu) de la surface externe de la pièce contre laquelle est rapporté l'écrou, de façon que le taraudage de celui-ci coopère en totalité avec la partie filetée de la tige de vis, compte tenu de la possibilité d'utiliser une rondelle d'épaisseur gui est accordée.

De même, dans le cas d'une liaison par vis, il est impératif d'utiliser une vis dont la partie lisse, lorsqu'elle est introduite dans le trou, n'atteigne pas le taraudage prévu dans la pièce opposée à celle pourvue de la fraisure, pour obtenir un serrage efficace et fiable sur le nombre maximal de filets.

Or, il peut s'avérer que les dimensions de la fraisure réalisée ne correspondent pas précisément aux dimensions théoriques établies, de sorte qu'elle peut être plus ou moins prononcée. Les dispositifs de mesure actuels, tels que les jauges de profondeur, déterminant l'épaisseur des pièces à partir de laquelle est choisie la vis, ne tiennent pas compte de ce fait, de sorte qu'il peut en résulter un mauvais choix de vis. De plus, lorsque la surface externe de la pièce, dans laquelle est ménagée la fraisure, est inclinée ou cylindrique, c'est-à-dire que la hauteur de la fraisure est alors variable, la mesure par les dispositifs actuels est encore plus imprécise, accentuant la probabilité de choisir une vis de longueur spécifique inappropriée.

La présente invention a pour but d'éviter ces inconvénients et concerne un dispositif permettant de déterminer avec précision et fiabilité la longueur de la partie cylindrique d'un trou, à partir de laquelle est choisie par la suite la vis à utiliser pour le serrage définitif des pièces.

A cet effet, le dispositif pour mesurer la longueur de la partie cylindrique d'un trou débouchant ou borgne, ménagé dans un assemblage de pièces et terminé par une fraisure sur la surface externe d'une des pièces, est remarquable, selon l'invention, en ce qu'il comprend - un corps - un élément allongé, associé de façon coulissante audit
corps et destiné à s'introduire, par une extrémité
débouchant d'une des faces transversales du corps,
dans ledit trou pour venir s'appliquer, par des moyens
de butée, contre la surface externe de l'autre pièce,
opposée à celle pourvue de ladite fraisure, ou contre
le fond dudit trou - un gabarit associé à ladite face transversale du corps
et traversé par l'extrémité dudit élément allongé,
ledit gabarit ayant une forme extérieure susceptible
de s'appliquer dans ladite fraisure et définissant un
plan diamétral de référence déterminé, de façon à
permettre la mesure de la longueur L comprise entre
ledit plan de référence du gabarit et la surface
externe de l'autre pièce ou le fond du trou ; et - des moyens de calcul pour déterminer la longueur 1
comprise entre ledit plan de référence, ayant un
diamètre D connu, et le plan d'intersection entre la
frai sure et la partie cylindrique du trou de diamètre
d, par la relation

a étant l'angle formé par la fraisure et ledit plan de
référence, et, par soustraction de la longueur 1 à la
longueur L, la mesure Y = L-l correspondant à la
longueur de la partie cylindrique dudit trou.

Ainsi, grâce au plan de référence du gabarit, à partir duquel correspond l'origine des mesures des longueurs L et 1, on peut, connaissant alors la longueur Y déduite, choisir la vis appropriée, et ce indépendamment, d'une part, de la profondeur de la fraisure réalisée et, d'autre part, de la surface externe plane, inclinée ou cylindrique de la pièce, pourvue de la fraisure.

Dans le cas d'un assemblage des pièces par boulon, on choisit alors une vis dont la longueur de la partie lisse de sa tige est égale à la longueur Y calculée.

Dans le cas d'un assemblage des pièces par vis, on choisit alors une vis dont la longueur totale de sa tige correspond à la longueur Y calculée.

ouel que soit le type d'assemblage, on est certain que le serrage se fait sur un nombre maximum de filets, entraînant de la sorte une fixation qui répond aux normes en vigueur. De plus, le gabarit, gui est associé au corps et qui est destiné à coopérer avec les fraisures, peut être employé pour des diamètres de trous différents, indépendamment du fait que son plan de référence se situe à l'intérieur ou à l'extérieur de la fraisure, ce qui confère au dispositif une large plage d'utilisation.

Avantageusement, ledit gabarit, associé audit corps, présente une partie tronconique dont l'un des plans diamétraux définit ledit plan diamétral de référence, et dont la conicité correspond à celle de ladite frai sure du trou. On remarque ainsi l'extrême simplicité de réalisation du gabarit, qui garantit un usage très fiable quant aux mesures à réaliser. Le gabarit fait donc office de cône étalon dont l'un des plans diamétraux,correspondant au plan diamétral de référence, sert d'origine pour les mesures.

Par exemple, le plan diamétral de référence dudit gabarit peut être défini par la face de petit diamètre de la partie tronconique s'engageant dans ladite fraisure. Ainsi, le diamètre D situé dans le plan de référence peut être connu aisément.

Selon un autre exemple, le plan diamétral de référence dudit gabarit peut être défini par le plan de jauge de la partie tronconique. En effet, toute pièce conique peut être définie dimensionnellement à partir d'un plan diamétral théorique dit "plan de jauge", connaissant la conicité de la pièce et la position de cette section droite le long de l'axe. De ce plan diamétral théorique ou de jauge, on peut ainsi déterminer la distance séparant celui-ci des faces d'extrémité de la pièce tronconique et, de là, en déduire, en fonction de la conicité, le diamètre desdites faces d'extrémité.

D'ailleurs, on peut avantageusement procéder de cette façon pour connaître le diamètre de la petite face d'extrémité de la pièce tronconique. Aussi, l'origine des mesures pour déterminer les longueurs L et 1 peut être prise aussi bien à partir de la face du petit diamètre que du plan de jauge de ladite pièce tronconique.

Dans un autre exemple de réalisation, ledit gabarit peut présenter une forme au moins partiellement sphérique, dont l'un des parallèles s'applique tangentiellement, par sa génératrice contre la fraisure et définit ledit plan de référence. Grâce à cette forme, le gabarit peut s'engager dans des fraisures ayant des conicités quelconques.

De préférence, ledit gabarit est fixé audit corps par vissage. Pour cela, une partie filetée prolonge la face de grand diamètre de la partie tronconique, opposée à celle s'engageant dans la fraisure, et elle coopère avec un trou taraudé débouchant dans ladite face transversale du corps.

Dans un mode préféré de réalisation, ledit corps présente une forme cylindrique creuse, à l'intérieur duquel est monté ledit élément dont l'extrémité, susceptible de s'engager dans ledit trou, traverse un passage prévu dans ledit gabarit fixé à la face transversale correspondante du corps.

Par ailleurs, lesdits moyens de butée peuvent être définis par une surface d'appui prévu en bout de l'extrémité dudit élément allongé et venant au contact, soit du fond dudit trou borgne, soit de la surface externe de l'autre pièce délimitant le trou débouchant. Aussi, dans le cas où le trou est débouchant, ladite surface d' appui est définie par un bec terminant, de façon coudée à angle droit, ladite extrémité dudit élément allongé. On est donc sûr que la surface d'appui s'applique convenablement contre la surface externe de l'autre pièce de l'assemblage.

Plus particulièrement, ledit élément allongé est monté coulissant dans un support assurant son guidage et fixé audit corps.

Au support est alors prévue une jauge de mesure, à laquelle sont reliés lesdits moyens de calcul et des moyens de lecture. La jauge est étalonnée par rapport au plan diamétral de référence, de sorte qu'à la position initiale rentrée de l'élément allongé par rapport au corps, elle délivre un signal nul. Les moyens de lecture peuvent afficher, sous forme numérique, les longueurs L, 1 et Y.

De plus, des moyens d'actionnement sont associés audit corps pour assurer le coulissement dudit élément allongé. Dans un mode particulier de réalisation, ils peuvent comprendre une bague, entourant ledit corps au voisinage de son autre face transversale, et une goupille, reliant diamétralement ladite bague et traversant des lumières oblongues latérales prévues en opposition sur ledit corps, ladite goupille étant au contact de l'extrémité de l'élément, opposée à celle traversant le gabarit.

Avantageusement, des moyens de rappel élastiques en position initiale dudit élément allongé par rapport audit corps sont prévus, et ils comportent un ressort entourant ledit élément et prenant appui respectivement contre des épaulements prévus sur ledit corps et sur ledit élément. Grâce au ressort, l'élément allongé est maintenu dans sa position initiale rentrée lorsque le dispositif n'est pas actionné. De même, lors de la prise de la longueur L, on est sûr que la surface d'appui est pressée convenablement contre la surface continue de l'autre pièce, puisque le ressort a tendance à ramener spontanément l'élément allongé dans le corps.

Aussi, ledit élément allongé peut se composer d'une barrette montée coulissante dans ledit support et prolongée par une tige, qui définit ladite extrémité de l'élément allongé et qui traverse ledit gabarit fixé au corps.

Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables.

La figure 1 représente, en coupe axiale, un exemple particulier de réalisation du dispositif de mesure selon l'invention.

La figure 2 est une coupe partielle selon la ligne II-II de la figure 1 dudit dispositif.

La figure 3 est une vue agrandie en coupe du gabarit fixé au corps du dispositif et traversé par l'élément coulissant.

La figure 4 montre l'utilisation dudit dispositif permettant, dans cet exemple d'application, de mesurer la longueur Y de la partie cylindrique d'un trou débouchant, ménagé dans un assemblage de pièces et terminé par une fraisure.

La figure 5 montre le cas pour lequel l'assemblage des deux pièces est réalisé par boulon, la vis de celui-ci ayant une longueur Y calculée par le dispositif et correspondant à la longueur de la partie lisse de la tige de vis.

La figure 6 montre le cas pour lequel l'assemblage des deux pièces est réalisé par une vis, dont la longueur de sa tige correspond à la longueur Y calculée par le dispositif.

La figure 7 illustre une variante de réalisation dudit gabarit.

En se référant aux figures 1 et 2, le dispositif 1 selon l'invention est destiné à mesurer la longueur de la partie cylindrique d'un trou débouchant ou borgne, ménagé dans un assemblage de pièces à serrer et terminé par une fraisure, afin d'utiliser par la suite un organe de fixation ayant une longueur spécifique correspondante à celle mesurée, selon que l'assemblage des pièces doit être réalisé par boulon ou par vis.

A titre d'exemple, dans l'application illustrée, on a représenté partiellement deux pièces à assembler, telles que des plaques 2 et 3, dans lesquelles sont pratiqués des trous débouchants 4, dont un est visible sur la figure 1 et qui sont destinés au passage d'organes de fixation pour l'assemblage définitif des plaques, comme on le verra ultérieurement. Aussi, l'extrémité du trou de passage 4, du côté de la surface externe 2A de la plaque 2, est terminée par une fraisure 4A dans laquelle est susceptible de venir s'engager la tête de la vis à utiliser par la suite pour réaliser l'assemblage, la partie cylindrique 4B à mesurer du trou étant comprise entre la fraisure 4A et la surface externe 3A de l'autre plaque 3.On remarque que la surface externe 2A de la plaque 2 est inclinée, ce qui rend difficile la mesure de la longueur du trou de passage par les dispositifs connus pour les raisons évoquées préalablement.

Le dispositif 1 comprend principalement un corps 5, un élément allongé 6 qui est associé de façon coulissante au corps 5, et un gabarit 7, qui est fixé à l'une des faces transversales 5A terminant le corps 5 et qui est pourvu d'un passage 7A traversé par l'extrémité correspondante 6A dudit élément allongé 6.

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, le corps 5 présente une forme cylindrique creuse, à l'intérieur duquel est monté, coaxialement à son axe longitudinal 8, l'élément allongé 6. Ce dernier est destiné à s'introduire dans le trou 4 dudit assemblage de plaques 2 et 3, pour venir s'appliquer, par des moyens de butée 9, associés à l'extrémité de l'élément, contre la surface externe 3A de la plaque 3 dans l'application illustrée, ou contre le fond du trou si celui-ci est borgne.

Plus particulièrement, l'élément allongé 6 est monté coulissant dans le corps 5 par l'intermédiaire d'un support 10 qui y est fixement rapporté. L'élément 6 peut se composer d'une barrette 11 de section rectangulaire et d'une tige 12 prolongeant la barrette et définissant alors l'extrémité SA de l'élément. La liaison entre la barrette 11 et la tige 12 est obtenue par un organe de fixation approprié 14. Les moyens de butée 9, associés à la tige 12, comportent une surface d'appui 9A ménagée en bout de la tige et, dans le cas illustré où le trou de passage 4 est débouchant, définie par un bec 9B terminant, de façon coudée à angle droit, la tige elle-même.

La barrette 11 est engagée avec précision dans le support 10 qui fait office de guide, de façon qu'elle coulisse parallèlement à l'axe 8 dudit corps 5. Celui-ci est alors constitué de deux cylindres 15 et 16 vissés l'un dans l'autre et entre lesquels le support 10 est maintenu. Pour cela, dans le cylindre 15 sont prévues deux rainures 15A diamétralement opposées et débouchant à son extrémité 15B destinée à coopérer par vissage avec l'extrémité 1SA du cylindre 16. Aussi, le support 10 présente deux bras radiaux opposés lOA qui s'engagent respectivement dans le fond des rainures 15A. Ainsi, après le vissage des extrémités correspondantes 15B et 16A respectivement des cylindres 15 et 16, le support 10 est fermement immobilisé au corps 5.L'élément allongé 6 est alors convenablement guidé.

Le coulissement de l'élément allongé par rapport au support 10, associé au corps 5, est effectué par des moyens d'actionnement 17 liés au corps 5. Dans le mode de réalisation illustré sur ces figures 1 et 2, les moyens d'actionnement 17 comprennent une bague 17A entourant le cylindre 16 et prévue au voisinage de la face transversale 5B du corps, opposée à celle pourvue du gabarit 7. Une goupille 17B relie diamétralement la bague et traverse pour cela des lumières oblongues 16B latérales ménagées en opposition dans le cylindre 16 dudit corps. La face libre 11A de la barrette dudit élément allongé, opposée à celle définissant les moyens de butée 9, est au contact de la goupille 17B.On comprend donc que le déplacement axial de la bague 17A, le long du cylindre 16 du corps, entraîne le coulissement de l'élément allongé 6 par l'action de la goupille transversale 17B. La longueur des lumières 16B définit, par conséquent, les deux positions extrêmes de la bague et, donc, de l'élément allongé 6 par rapport au corps 5.

Par ailleurs, l'élément allongé 5 est maintenu dans la position extrême rentrée, représentée sur les figures 1 et 2, par des moyens de rappel élastiques constitués par un ressort de compression 18. Celui-ci, disposé dans le cylindre 15, entoure la tige 12 de l'élément 6 et il s'applique, par ses extrémités, respectivement contre un épaulement 15C prévu sur le cylindre 15 du corps 5 et un épaulement 14A prévu sur l'organe de fixation 14 solidarisant la tige 12 de la barrette 11.On comprend donc que, sous l'action du ressort de compression 18, la surface d'appui 9A terminant la tige 12 s'applique contre la face 7E du gabarit (figure 3) et que la face llA de la barrette 11 est au contact de la goupille 17B des moyens d'actionnement, laquelle goupille se trouve, au jeu fonctionnel près, proche des parties circulaires correspondantes des lumières oblongues 16B du cylindre 16.

Comme on peut mieux le voir sur la figure 3, le gabarit 7 présente dans ce cas une forme de révolution constituée essentiellement d'une partie tronconique 7B, pourvue du passage 7A pour la tige 12 de l'élément allongé coulissant 6. Le grand diamètre du tronc de cône 7B se prolonge par une partie cylindrique circulaire 7C, de diamètre plus petit, qui est filetée. Cette partie filetée 7C coopère avec un taraudage lSD ménagé dans l'extrémité du cylindre 15 et débouchant dans la face transversale SA du corps. Ainsi, le gabarit 7 est-il fermement fixé au corps 5 en venant au contact par son épaulement 7D contre la face transversale SA. Géométriquement, la conicité de la partie tronconique 7B est rigoureusement identique à celle de la fraisure 4A des trous de passage 4, réalisée par exemple à l'aide d'un outil de coupe spécifique.Aussi, on connaît la valeur du petit diamètre D de la partie tronconique 7B du gabarit, correspondant à sa face d'extrémité 7E. Celle ci définit avantageusement un plan de référence Pr déterminé, dont la génératrice est destinée à s'appui quer, dans cet exemple de réalisation, dans la fraisure conique 4A dudit trou.

En outre, le dispositif 1 comprend des moyens pour déterminer la mesure comprise entre le plan de référence
Pr du gabarit et la surface d'appui 9A de la tige, destinée, dans cette application, à venir au contact de la surface externe 3A de la plaque 3. Pour cela, une jauge de mesure 19 est placée, de façon usuelle dans le domaine des instruments de mesure, tels que pied à coulisse, palmer, jauge de profondeur, sur le support fixe 10 solidaire du corps 5. La jauge 19 est étalonnée pour que l'origine de la mesure soit prise à partir dudit plan de référence Pr du gabarit, l'élément allongé étant dans sa position initiale, représentée sur les figures 1 et 2, grâce au ressort 18, qui plaque la surface d' appui 9A de la tige contre la face 7E du gabarit.

De plus, un calculateur 20, symboliquement représenté sur la figure 1, est relié à cette jauge 19 et il permet de calculer, comme on le verra plus particulièrement en regard de la figure 4, la longueur 1 comprise entre le plan de référence Pr du gabarit 7 et le plan d'intersection Pi, situé entre la fraisure 4A et la partie cylindrique 4B du trou, pour la retrancher ensuite à la longueur L délivrée par la jauge, afin de déterminer la longueur Y correspondant à celle de la partie cylindrique dudit trou. Des moyens de lecture 21, associés au calculateur et de préférence du type numérique, affichent la longueur Y de la partie cylindrique 4B du trou, grâce à laquelle l'organe de fixation des plaques est choisi. Ces moyens de lecture peuvent également afficher les longueurs L et 1.

Pour procéder à la mesure de la longueur Y de la partie cylindrique 43 du trou 4, ménagé dans les plaques 2 et 3, le dispositif 1 de l'invention est utilisé de la façon suivante.

En se référant à la figure 4, l'opérateur présente le dispositif sensiblement parallèlement à l'axe du trou et il agit sur la bague 17A, ce qui entraîne, par l'intermédiaire de la goupille 17B, le coulissement de l'élément allongé 6 par rapport au support fixe 10, solidaire du corps 5. Lorsque le bec 9B de la tige, après avoir traversé le trou 4, émerge de la surface 3A de la plaque 3, et que la partie tronconique 7B du gabarit se centre automatiquement dans la fraisure 4A en s'y appliquant, la surface d'appui 9A du bec est ramenée spontanément, sous l'action du ressort 18 alors comprimé, contre la surface 3A de la plaque 3. Ainsi, grâce à ce ressort, l'opérateur n'a pas à exercer constamment une action sur la bague de commande 17A par rapport au corps 5 pour maintenir la surface d'appui 9A contre la plaque 3, et le gabarit 7 contre la fraisure 4A.

La jauge de mesure 19 délivre un signal qui est fonction du coulissement de l'élément 6 par rapport au support 10 et qui correspond à la mesure de la longueur L comprise entre le plan de référence Pr du gabarit et la surface 3A de la plaque contre laquelle est pressée la surface d'appui 9A de la tige 12. Cette mesure L est adressée au calculateur 20, lequel retranche à celle-ci la longueur 1 qui est déterminée par la relation
D-d tga,
2 où
D = diamètre de la face avant 7E du gabarit, formant le
plan de référence Pr d = diamètre du trou 4 ; n = angle formé par le plan de référence Pr et la paroi
delimitant la fraisure 4A.

Par conséquent, la longueur 1 est initialement connue et déterminée, puisque les données D, d et a sont connues.

Le calculateur 20 délivre alors la longueur Y issue du calcul L-l et correspondant à la longueur de la partie cylindrique 4B du trou.

Dans le cas où le diamètre D du plan de référence dudit gabarit est inférieur au diamètre du trou d, en s'engageant pour cela au-delà du plan d'intersection Pi, la longueur 1 est alors négative.

Ainsi, grâce à cette longueur calculée Y, l'opérateur peut choisir l'organe de fixation qui a les dimensions appropriées.

Pour cela, à titre d'exemple, dans le cas d'un assemblage des plaques 2 et 3 par un boulon 22, tel qu'illustré sur la figure 5, l'opérateur choisit une vis 23 dont la longueur de la partie lisse 233 de sa tige 23A correspond à la longueur Y calculée. Le diamètre de la tige 23A est sensiblement analogue au diamètre d du trou 4, tandis que la tête fraisée 23C de la vis s'engage parfaitement dans la fraisure 4A. On est donc sûr que la partie lisse 233 de la tige de vis ne dépasse pas, ou seulement de la quantité tolérée, de la surface externe 3A de la plaque 3, tandis que la partie filetée 23D de la tige de vis 23 coopère en totalité avec le taraudage 24A dudit écrou 24. On obtient par conséquent un assemblage efficace et fiable.

Selon un autre exemple illustré sur la figure 6, dans lequel l'assemblage des plaques est réalisé par une vis 25, l'opérateur choisit la vis ayant une longueur de tige 25A qui correspond à la longueur Y calculée. Là aussi, on est sûr que la face d'extrémité 25B de la tige n'émerge pas de la surface continue 3A de la plaque, tout en garantissant un assemblage fiable sur le maximum de filets, qui coopèrent alors avec le taraudage 4C prévu alors dans le trou 4 au niveau de la plaque 3.

Par conséquent, grâce au dispositif de mesure de l'invention, on peut choisir, selon le type d'assemblage à réaliser (par boulons, vis ou analogues), la longueur spécifique à utiliser, et ce indépendamment du fait que la fraisure est trop prononcée ou non, ou que la surface externe de l'assemblage est inclinée ou conique. De plus, comme les fraisures des trous ont souvent une même conicité, le gabarit du dispositif peut être utilisé pour des diamètres de trous quelconques, puisque la partie tronconique du gabarit correspond à celle des fraisures.

Pour la mesure de Y, on pourrait bien entendu prendre, comme plan de référence, par exemple, le plan de jauge
Pj de la partie tronconique du gabarit (représenté en traits mixtes sur les figures 3 et 4), à partir duquel s'effectue alors l'origine de la mesure L et le calcul de 1. En effet, comme on l'a précisé précédemment, on sait que toute pièce tronconique peut être dimensionnée à partir d'un plan de jauge correspondant à un diamètre théorique ou de jauge d'une section droite du tronc de cône et de sa position sur l'axe. Ce plan de jauge représente la zone préférentielle de portée du tronc de cône dans la frai sure et il est choisi de préférence près du grand diamètre.D'ailleurs, on peut déterminer la valeur du petit diamètre du tronc de cône à partir de ce plan de jauge, lequel pourrait également se situer à l'extérieur de la fraisure pour le calcul de la longueur
L et, donc, de la mesure Y. En outre, la tige portant les moyens de butée pourrait être décalée parallèlement de l'axe du corps, permettant ainsi l'usage du dispositif même pour des trous de grand diamètre.

Dans une variante de réalisation illustrée en regard de la figure 7, le gabarit 7.1, partiellement représenté, présente la forme d'une calotte sphérique tronquée 7B1, ce qui permet à celle-ci de s'engager dans des fraisures ayant des conicités diverses. En effet, l'un des parallèles 7B2 de la calotte s'applique tangentiellement, par sa génératrice circulaire, contre la fraisure 4A1.

Ainsi, connaissant l'angle a de la fraisure et le rayon
R de la calotte sphérique 7B1, on déduit aisément le diamètre D de ce parallèle 7B2, tangent à la fraisure et qui est égal à 2R sin a. On peut alors calculer la mesure Y de la même façon que précédemment, à partir de ce parallèle 7B2 qui sert de plan diamétral de référence, ou à partir de la face tronquée 7E1 de la calotte sphérique correspondant à la face avant 7E du gabarit précédent et servant alors de plan de référence. Il est alors nécessaire de corriger l'étalonnage du dispositif de mesure en calculant la distance C séparant le parallèle 7B2, tangent à la fraisure, de la face tronquée 7E1. Pour cela, la distance C est égale à la distance constante A, séparant le centre O de la calotte sphérique 7B1 de la face tronquée 7E1, retranchée de la relation R cos CL.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour mesurer la longueur de la partie cylindrique d'un trou débouchant ou borgne, ménagé dans un assemblage de pièces et terminé par une fraisure sur la surface externe d'une des pièces, caractérisé en ce qu'il comprend - un corps (5) - un élément allongé (6), associé de façon coulissante

audit corps et destiné à s'introduire, par une extré

mité (6A) débouchant de l'une des faces transversales

(5A) du corps, dans ledit trou (4) pour venir s'appli

quer, par des moyens de butée (9), contre la surface

externe (3A) de l'autre pièce, opposée à celle pourvue

de ladite fraisure (4A), ou contre le fond dudit

trou - un gabarit (7) associé à ladite face transversale (5A)

du corps et traversé par l'extrémité (6A) dudit

élément allongé, ledit gabarit ayant une forme exté

rieure susceptible de s'appliquer dans ladite fraisure

et définissant un plan diamétral de référence déter

miné (Pr), de façon à permettre la mesure de la

longueur L comprise entre ledit plan de référence (Pr)

du gabarit et la surface externe (3A) de l'autre pièce

ou le fond du trou ; et - des moyens de calcul (20) pour déterminer la longueur

I comprise entre ledit plan de référence, ayant un

diamètre D connu, et le plan d'intersection (Pi) entre

la fraisure (4A) et la partie cylindrique (4B) du trou

de diamètre b, par la relation

D-d 1 = tga,

2

a étant l'angle formé par la fraisure et ledit plan de

référence, et, par soustraction de la longueur 1 à la

longueur L, la mesure Y = L-l correspondant à la

longueur de la partie cylindrique (4B) dudit trou.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit gabarit (7), associé audit corps, présente une partie tronconique (7B) dont l'un des plans diamétraux définit ledit plan de référence (Pr), et dont la conicité correspond à celle de ladite fraisure (4A) du trou.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le plan diamétral de référence (Pr) dudit gabarit est défini par la face (7E) de petit diamètre de la partie tronconique (7B) s'engageant dans ladite fraisure.

4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le plan diamétral de référence (Pr) dudit gabarit est défini par le plan de jauge (Pj) de ladite partie tronconique.

5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit gabarit présente une forme au moins partiellement sphérique (7B1), dont l'un des parallèles (7B2) s'applique tangentiellement, par sa génératrice, contre ladite fraisure et définit ledit plan de référence.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit gabarit (7) est fixé audit corps (5) par vissage.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'une partie filetée (7C) prolonge la face de grand diamètre de la partie tronconique, opposée à celle s'engageant dans la fraisure, et elle coopère avec un trou taraudé (15D) débouchant dans ladite face transversale (5A) du corps (5).

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 7, caractérisé en ce que ledit corps (5) présente une forme cylindrique creuse, à l'intérieur duquel est monté ledit élément (6) dont l'extrémité (6A), susceptible de s'engager dans ledit trou, traverse un passage (7A) prévu dans ledit gabarit (7) fixé à la face transversale correspondante du corps.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de butée (9) sont définis par une surface d'appui (9A) prévue en bout de l'extrémité (6A) dudit élément allongé (6) et venant au contact, soit du fond dudit trou borgne, soit de la surface externe de 11 autre pièce délimitant le trou débouchant.

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que, dans le cas où le trou (4) est débouchant, ladite surface d'appui (9A) est définie par un bec (9B) terminant, de façon coudée à angle droit, ladite extrémité dudit élément allongé.

11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ledit élément allongé (6) est monté coulissant dans un support (10) assurant son guidage et fixé audit corps (5).

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'au support (10) est prévue une jauge de mesure (19) à laquelle sont reliés lesdits moyens de calcul (20) et des moyens de lecture (21).

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que des moyens d'actionnement (17) sont associés audit corps (5) pour assurer le coulissement dudit élément allongé (6).

14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que lesdits moyens d'actionnement (17) comprennent une bague (17A), entourant ledit corps au voisinage de son autre face transversale (5B), et une goupille (17B), reliant diamétralement ladite bague et traversant des lumières oblongues latérales 116B) prévues en opposition sur ledit corps, ladite goupille !17B) étant au contact de l'extrémité de l'élément (6), opposée à celle traversant le gabarit.

15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que des moyens de rappel élastiques en position initiale dudit élément allongé (6) par rapport audit corps (5) sont prévus, et ils comportent un ressort (18) entourant ledit élément (6) et prenant appui respectivement contre des épaulements (15C,14A) prévus sur ledit corps (5) et sur ledit élément (6).

16. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que ledit élément allongé (6) se compose d'une barrette (11) montée coulissante dans ledit support (10) et prolongée par une tige (12) qui définit ladite extrémité (6A) de l'élément allongé et qui traverse ledit gabarit (7) fixé au corps.