FR2671613A1 - Dispositif pour actionner en cas d'urgence le percuteur d'un canon automatique commande par une source de puissance separee. - Google Patents

Abstract

Un dispositif d'actionnement d'urgence du percuteur d'un canon automatique commandé par une source d'énergie séparée comprend un percuteur (20) soumis à l'action d'un ressort de compression (21) en vue de venir heurter directement le percuteur monté dans la culasse, par l'intermédiaire d'un élément de percussion intermédiaire (111). A l'état comprimé et donc prêt à un fonctionnement d'urgence, le percuteur (20) est retenu par un ressort d'arrêt (23) qui s'enclenche par des saillies (23d) sur des butées (26) constituées dans le boîtier.

Description

Dispositif pour actionner en cas d'urgence le percuteur d'un canon
automatique commandé par une source de puissance séparée.

L'invention concerne un dispositif pour actionner en cas d'urgence le percuteur d'un canon automatique commandé par une source de puissance séparée, comprenant des arbres montés de façon rotative à l'intérieur d'un bottier de culasse et prévus pour entraîner la culasse.

On connalt un canon automatique commandé par une source de puissance séparée par la DE- A- 33 07 882. L'énergie nécessaire au fonctionnement de l'arme est fournie dans ce cas par une source d'énergie séparée, par exemple un moteur électrique ou un dispositif d'entralnement à air comprimé. En cas d'urgence, c'est-à-dire quand la source d'entraînement séparée devient défaillante, il faut que l'arme reste capable de tirer, du moins en tir au coup par coup.On prévoit à cet effet un dispositif d'actionnement à main, mais qui de toute manière ne permet que le mouvement de la culasse et le transport des munitions; par contre, énergie nécessaire à l'actionnement du percuteur ne peut pas être apportée par ce dispositif drentraînement manuel.

L'invention a pour but de proposer un dispositif permettant un actionnement manuel du percuteur également en cas d'urgence, de manière qu'il soit possible de continuer de tirer avec l'arme lorsque la source d'entraînement séparée est défaillante.

Ce but est atteint selon l'invention du fait que l'un au moins des arbres est constitué sous forme d'un arbre creux et qu'à l'intérieur de l'arbre est disposé un élément de percussion blocable et chargé par un accumulateur d'énergie déclenchable manuellement, notamment un ressort de compression, pour agir sur le percuteur dans la culasse.

Avantageusement, l'invention prévoit pour bloquer 1V élément de percussion, lorsque le ressort est comprimé, une tige d'arrêt disposée coaxialement au ressort, qui supporte sur son extrémité qui est à l'opposé de 1V élément de percussion un ressort d'arrêt comprenant deux branches.

Les branches du ressort d'arrêt sont soumises à une précontrainte radiale dirigée vers l'extérieur, et chaque branche porte une saillie orientée radialement et faisant saillie vers l'extérieur, qui repose à l'état bloqué sur une butée associée à chaque saillie et constituée dans la paroi interne du boîtier.

L'invention prévoit également une tige d'accouplement disposée coaxialement à la tige d'arrêt, cette tige entourant au moyen de son ouverture constituée sous la forme d'une bouche les parties d'extrémité libres des branches du ressort d'arrêt.

De préférence, la tige d'accouplement est montée mobile en direction axiale et peut être actionnée par un levier d'accouplement pouvant être manoeuvré à la main.

Pour dévier la force, l'invention prévoit pour dévier la force un élément de percussion intermédiaire correspondant à l'élément de percussion. Cet élément de percussion est relié à une tige qui est de son côté en liaison par l'intermédiaire d'un roulement à billes axial avec une crémaillère engrenant avec une roue dentée. L'axe qui supporte la roue dentée supporte en outre une roue à rochet sur laquelle agit un cliquet d'arrêt pouvant être débloqué manuellement.

L'invention va maintenant être expliquée plus en détail avec référence au dessin annexé dans lequel:
la figure 1 est une vue en coupe de la culasse et du bottier de la culasse de l'arme,
la figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'un premier mode de réalisation de l'invention,
la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne A-B de la figure 2,
la figure 4 représente une partie du dispositif de la figure 2,
la figure 5 est une vue latérale du levier de manoeuvre du dispositif de la figure 2,
la figure 6 est une vue en coupe longitudinale d'un autre mode de réalisation de l'invention,
la figure 7 est une vue en plan de la pièce du dispositif de la figure 6 qui est représentée en vue latérale à la figure 8 et à la figure 9,
la figure 8 est une vue en coupe d'une partie du dispositif de la figure 6,
la figure 9 est une vue latérale du dispositif de la figure 8.

La figure 1 ne représente en coupe que sensiblement une partie de l'arme, à savoir son bottier de culasse 10, qui est reliée au canon de l'arme 13 qui n'est représenté que partiellement, et la culasse 12 qui est montée de façon à effectuer un mouvement de va-et-vient dans le bottier 10. La culasse 12 ferme dans sa position avant qui est montrée à la figure 1 la chambre de mise à feu 14 contenue dans le canon 13 de l'arme.Sur les deux côtés de la culasse 12 sont montés deux arbres 16, 16', sur des axes de rotation 15, 15' orientés dans le bottier 10 de la culasse parallèlement à la course de cette culasse, lesdits arbres pouvant être entraînés en rotation par un moyen d'entratnement qui n'est pas représenté à la figure 1 et qui peut être constitué par exemple par des roues dentées en engrènement, à partir de la source d'énergie séparée telle qu'un moteur électrique. Les arbres 16, 16' supportent des cames cylindriques 17, 17' adaptées au cycle de l'arme, qui entratnent en va-et-vient la culasse 12 à l'intérieur du bottier 10 de la culasse par des saillies 18, 18' pénétrant dans les cames.

En cas d'urgence, c'est-à-dire quand la source d'énergie séparée vient à être défaillante, les arbres 16, 16' sont entrainés en rotation au moyen d'un dispositif d'entraînement manuel et non représenté à la figure 1. Ainsi, on obtient également le mouvement de la culasse 12 qui est nécessaire au fonctionnement de l'arme. Mais comme dans le cas de ce fonctionnement d'urgence les fonctions de l'arme se déroulent sensiblement plus lentement qu'en fonctionnement normal - en fonctionnement d'urgence seul un tir au coup par coup est en général possible - l'énergie nécessaire à l'actionnement du percuteur 12' monté dans la culasse 12, qui est fournie par le mécanisme d'entratnement manuel, ne suffit pas, d'où il résulte qu'il faut prévoir un autre dispositif pour cette manoeuvre manuelle.

Un premier mode de réalisation d'un tel dispositif va être expliqué plus en détail en référence aux figures 2 à 5. Le dispositif d'actionnement d'urgence du percuteur 12' selon la figure 2 est disposé, comme le montre schématiquement la figure 1, coaxialement dans au moins l'un des arbres 16, 16' constitués sous forme d'arbres creux.

Le dispositif comprend un élément de percussion 20 qui est soumis à la sollicitation d'un ressort de compression 21 qui s'appuie contre une butée 24. La butée 24 s'appuie de son côté contre l'arbre d'entraînement 25 qui ne peut se déplacer axialement. Lors du recul de l'arme après le tir d'un coup, l'élément de percussion 20 revient en arrière, d'où il résulte que le ressort 21 est simultanément comprime.

L'état comprimé du ressort 21 est maintenu par des moyens d'arrêt 23, 23a. Ces moyens d'arrêt comprennent une tige d'arrêt 23a disposée de façon mobile en direction de l'axe longitudinale à l'intérieur du ressort 21, et un ressort d'arrêt à deux branches 23 reliées à cette tige d'arrêt 23a. Le ressort d'arrêt 23 est fixé sur un axe 23b et est relié par celui-ci à la tige d'arrêt 23a. Chaque branche 23c du ressort d'arrêt 23 est soumise à une force élastique dirigée radialement vers l'extérieur. Chaque branche 23c du ressort d'arrêt 23 est constituée selon une forme courbe et présente une saillie 23 dirigée vers l'extérieur en direction radiale, qui repose sur une butée 26 en vue de bloquer la tige d'arrêt 23a quand le ressort 21 est à l'état comprime.

Les extrémités libres des branches 23c du ressort d'arrêt 23 pénètrent dans une ouverture en forme de bouche d'une tige d'accouplement 28 montée de façon coulissante dans le dispositif d'actionnement d'urgence et se raccordant au ressort d'arrêt 23 en direction axiale. On peut voir cette situation notamment sur la vue en coupe de la figure 3. La tige d'accouplement 28 est reliée à un accouplement 27 (figure 4) qui peut être actionné par l'intermédiaire d'un levier 46 (figure 5). La figure 4 ou la figure 5 se raccordent à la figure 2 et représentent la pièce d'extrémité du dispositif selon la figure 2, montré en coupe ou en vue latérale. Pour actionner l'arme en cas d'urgence, la culasse étant fermée, la tige d'accouplement 28 est libérée par le levier d'accouplement 46 et par l'accouplement 27 et repoussée en direction axiale sur le ressort d'arrêt 23. L'ouverture en forme de bouche 28a de la tige d'accouplement 28 glisse alors sur les extrémités libres des branches 23c du ressort d'arrêt 23 et comprime ces dernières en direction radiale, ce qui fait que les saillies 23d des branches 23c se dégagent des butées 26 qui leur sont associées et annulent ainsi le blocage. Ensuite, le ressort de compression 21 qui est déverrouillé avance rapidement et accélère l'élément de percussion 20 qui transmet l'énergie libérée du ressort de compression 21 au percuteur 12' de la culasse 12 par l'intermédiaire d'un élément de percussion 111 chargé par un ressort et disposé angulairement. Le percuteur 12' peut désormais agir de façon connue sur l'amorce d'une cartouche disposée dans la chambre de mise à feu 41, ce qui fait qu'il est possible de tirer une fois même en cas de fonctionnement d'urgence.Le ressort de compression qui est déverrouillé et avance rapidement, et qui vient agir sur le percuteur 20 - comme décrit précédemment - accélère de ce fait simultanément la tige d'arrêt 23a en direction axiale, et celle-ci charge à nouveau le ressort de compression 22 et le comprime. Lors du recul de l'arme, le ressort de compression 21 est à nouveau comprimé par les surfaces de contact 110 et 119 des percuteurs 111 et 20 qui sont disposées en oblique. Le ressort de compression 22 se détend dans le même temps, ramène de ce fait la tige d'arrêt 23a en arrière en direction axiale jusqu a ce que les saillies 23d des branches 23c du ressort d'arrêt 23 s'enclenchent dans leur position de repos sur les butées 26 et amènent ainsi le dispositif d'arrêt dans sa position de blocage.Dans le mode de réalisation de l'invention qui vient d'être expliqué, il faut compter sur une usure importante du fait que le dispositif d'actionnement d'urgence du percuteur subit également des chocs en tir normal en raison du recul de l'arme, bien que le dispositif d'actionnement d'urgence n'ait besoin d'être prêt à servir que dans de rares cas d'urgence.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention qui est expliqué en référence aux figures 6 à 9, on a recours à des mesures permettant d'augmenter la durée de vie de l'arme et notamment du dispositif d'actionnement d'urgence par une diminution de l'usure. Le dispositif selon la figure 6 comprend toujours un percuteur 20 relié à une tige de percuteur 20a. Un ressort de compression 21 qui entoure coaxialement la tige de percuteur 20a appuie sur le percuteur 20 et s'appuie par ailleurs contre l'arbre d'entrainement 68 qui ne peut se déplacer en direction axiale. La tige de percuteur 20a est reliée par l'intermédiaire d'un roulement à billes axial 60 à une crémaillère 63 (figure 6, figure 8) qui engrène avec une roue dentée 64 pouvant être actionnée à la main.La roue dentée 64 est montée sur un axe 64a qui supporte en outre une roue à rochet 65 maintenue par un levier de blocage 66. Le ressort de compression 21 est comprimé à la main par l'intermédiaire de la roue dentée 64, de la crémaillère 63 et de la tige de percuteur 20a et bloqué en position comprimée par la roue à rochet 65 sur laquelle agit le levier de blocage 66. En cas d'urgence, on écarte manuellement le levier de blocage 66 qui libère la roue à rochet 65 et le ressort de compression 6 peut se détendre.

L'énergie emmagasinée par le ressort de compression 21 est donc transmise par l'intermédiaire de la tige de percuteur 20a et de l'élément de percussion 20 ainsi que de l'élément de percussion intermédiaire 111 au percuteur 12' de la culasse (12 (figure 1). En tir normal et dans le cas du mode de réalisation de l'invention qui a été décrit en dernier, le ressort de compression 21 n'est pas comprimé additionnellement quand l'arme recule du fait que la course de la tige de percuteur 20a est plus importante que la course de recul de l'arme.

Ainsi, le dispositif d'actionnement d'urgence n'est exposé qu a une plus faible usure.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour actionner en cas d'urgence le percuteur d'un canon automatique commandé par une source de puissance séparée, comprenant des arbres montés de façon rotative à l'intérieur d'un boîtier de culasse et prévus pour entralner la culasse, caractérisé en ce que l'un au moins des arbres (16, 16') est constitué sous forme d'un arbre creux et en ce qu'à l'intérieur de l'arbre (16, 16') est disposé un élément de percussion (20) blocable et chargé par un accumulateur d'énergie déclenchable manuellement, notamment un ressort de compression (21), pour agir sur le percuteur (12') dans la culasse (12).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on prévoit pour bloquer l'élément de percussion (20), lorsque le ressort (21) est comprimé, une tige d'arrêt (23a) disposée coaxialement au ressort (21), qui supporte sur son extrémité qui est à l'oppose de l'élément de percussion (20) un ressort d'arrêt (23) comprenant deux branches (23c).

3. Dispositif selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les branches (23c) du ressort d'arrêt (23) sont soumises à une précontrainte radiale dirigée vers l'extérieur, et chaque branche porte une saillie (23d) orientée radialement et faisant saillie vers l'extérieur, qui repose à l'état bloqué sur une butée (26) associée à chaque saillie (23) et constituée dans la paroi interne du bolier.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est prévu une tige d'accouplement (28) disposée coaxialement à la tige d'arrêt (23a), cette tige entourant au moyen de son ouverture (28a) constituée sous la forme d'une bouche les parties d'extrémité libres des branches (23c) du ressort d'arrêt (23).

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la tige d'accouplement (28) est montée mobile en direction axiale et peut être actionnée par un levier d'accouplement (46) pouvant être manoeuvré à la main.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'un élément de percussion intermédiaire (111) correspondant à l'élément de percussion (20) est prévu pour dévier la force

7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément de percussion (20) est relié à une tige (20a) qui est de son côté en liaison par l'intermédiaire drun roulement à billes axial (20) avec une crémaillère (63) engrenant avec une roue dentée (64).

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 7, caractérisé en ce que l'axe (64a) qui supporte la roue dentée (64) supporte en outre une roue à rochet (65) sur laquelle agit un cliquet d'arrêt (66) pouvant être débloqué manuellement.