FR2671202A1 - Procede et dispositif pour le controle des temperatures de vinification. - Google Patents

Abstract

L'invention est relative à un procédé de contrôle des températures de vinification. On fait circuler un fluide chauffant ou réfrigérant dans des échangeurs de chaleur situés à l'intérieur ou dans les parois des cuves; on contrôle la température de chaque cuve (10) à l'aide d'un microprocesseur (17) relié à une sonde (12) et commandant une valve (15) située sur la canalisation (13) d'amenée du fluide; à l'aide d'un micro-ordinateur (20) on collecte des informations contenues dans les microprocesseurs (17); on les stocke dans une mémoire (21) ainsi que le moment où elles ont été collectées; on attribue à chaque microprocesseur (17) des températures limites de sécurité; pour chacun des microprocesseurs (17) on compare périodiquement la température mesurée à l'intérieur de la cuve (10) avec les températures limites de sécurité.

Description

La présente invention est relative à un procédé et à un dispositif pour le contrôle des températures de vinification.

Lors du processus de vinification le sucre contenu dans le raisin se transforme en alcool sous l'action de levures selon une réaction fortement exothermique ce qui a pour effet de provoquer une élévation spontanée de la température du mout en cours de fermentation.

On sait également que les levures qui sont à l'origine de la tansformation du sucre en alcool ne peuvent se développer que dans un domaine de températures relativement limité, entre environ 15 et 350C.

Il est également connu que pour extraire la plus grande partie des substances aromatiques contenues dans le raisin il est souhaitable de réaliser la fermentation à la température la plus élevée possible. On utilise pour cela des dispositifs de contrôle des températures qui comportent des échangeurs thermiques placés à l'intérieur des cuves et dans les parois de ces dernières et dans lesquels on fait circuler de l'eau à une température généralement comprise en 10 et 150 C pour refroidir le mout ou de l'eau chauffée à environ 40 à 60"C lorsqu'il est nécessaire de réchauffer la vendange qui a été introduite dans la cuve.

De surcroît l'allure de réaction par laquelle se réalise la transformation du sucre en alcool est largement imprévisible car elle dépend de nombreux facteurs tels que conditions climatiques au moment de la vendange, la nature et la quantité des levures présentes et les moyens qui sont mis en oeuvre pour homogénéiser le contenu des cuves lors de la fermentation.

Compte tenu de l'ensemble de ces facteurs, on comprend qu'il est indispensable d'utiliser des systèmes de contrôle des températures parfaitement fiables lorsque l'on désire réaliser la vinification à une température élevée par exemple de l'ordre de 32"C, faute de quoi on risque un échauffement au-delà de 35"C qui entraîne la destruction des levures et l'arrêt de fermentation, ce qui constitue un incident grave qui met en cause la qualité du vin obtenu.

La présente invention est relative à un procédé et à un dispositif qui permettent de résoudre le problème précité, de manière économique et avec un appareillage d'une utilisation facile par une main d'oeuvre non spécialisée en informatique.

La présente invention a pour objet un procédé de contrôle des températures de vinification, du type dans lequel on fait circuler dans des échangeurs de chaleur situés à l'intérieur ou dans les parois des cuves, un fluide réchauffé et refroidi, caractérisé par le fait que : l'on contrôle la température de chaque cuve à l'aide d'un microprocesseur relié à une sonde mesurant la température à l'intérieur de la cuve en un point représentatif, le microprocesseur commandant en fonction d'une température de consigne l'ouverture ou la fermeture d'une valve située sur la canalisation d'amenée du fluide chauffant ou réfrigérant; qu'à l'aide d'un micro-ordinateur on collecte au moins certaines des informations contenues dans chacun des microprocesseurs; que lton stocke lesdites informations ainsi que le moment où elles sont collectées dans une mémoire; que l'on attribue à chaque microprocesseur des températures limites de sécurité situées au-dessus et au-dessous de la température de consigne de chaque microprocesseur; que pour chacun des microprocesseurs l'on compare périodiquement la température mesurée à l'intérieur de la cuve avec lesdites températures limites de sécurité; que dans l'hypothèse où pour l'un quelconque des microprocesseurs la température mesurée dans le cuve se situe en dehors des températures limites de sécurité, on déclenche une alarme et/ou on intervient automatiquement pour faire en sorte que la température de la cuve contrôlée par le microprocesseur concerné soit ramenée entre les températures limites de sécurité.

Selon un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, le micro-ordinateur est relié par un modem à une ou plusieurs lignes téléphoniques dont les numéros sont préalablement mis dans la mémoire de l'ordinateur de manière à ce que, lorsque la température d'une cuve sort des températures limites de sécurité, on puisse signaler cet incident à une personne compétente pour prendre des mesures nécessaires. Dans une variante perfectionnée, la ligne téléphonique ainsi appelée par le modem est reliée à un minitel ou à un micro-ordinateur, sur l'écran desquels la personne alertée peut visionner les différentes informations collectées par chacun des microprocesseurs notamment les températures limites de sécurité affectées à chacun des microprocesseurs, ces paramètres pouvant si on le désire etre modifiés à distance.

C'est ainsi par exemple que, dans le cas où le microprocesseur contrôlant la température d'une cuve à été impuissant à empecher la température de cette cuve de s'élever au-dessus de la température limite supérieure, la personne alertée par ce dépassement peut agir sur le système pour abaisser d'une valeur de son choix la température de l'eau froide délivrée par le groupe frigorifique, ce qui permet d'agir rapidement sur la température de la cuve concernée.

La présente invention a également pour objet un dispositif pour le contrôle des températures des cuves de vinification, du type dans lequel on fait circuler dans des échangeurs de chaleur situés à l'intérieur des différentes cuves ou dans leurs parois, un fluide chaud ou un fluide froid, caractérisé par le fait qu'il comporte en combinaison : un microprocesseur associé à chaque cuve qui est relié à une sonde mesurant la température en un point représentatif à l'intérieur de la cuve, et qui agit sur une électro-vanne permettant d'ouvrir ou de fermer la circulation du fluide chauffant ou réfrigérant à l'intérieur de la cuve, en fonction de la comparaison effectuée par le mircoprocesseur entre la température de la sonde et la température de consigne qui a été mise en mémoire dans le microprocesseur; un micro-ordinateur relié aux différents microprocesseurs pour collecter et stocker dans une mémoire au moins certaines des informations de chacun des microprocesseurs; un moyen pour associer à chacun des microprocesseurs des températures limites de sécurité englobant la température de consigne pour la cuve contrôlée par chaque microprocesseur; et un moyen permettant de déclencher une alarme lorsque pour un quelconque des microprocesseur la température mesurée se situe en dehors des températures limites de sécurité.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le micro-ordinateur est relié à une ligne téléphonique par un modem, ce qui permet d'alerter à distance une personne compétente qui dispose de préférence d'un minitel ou d'un micro-ordinateur, sur lequel l'ordinateur du système permet d'afficher l'ensemble des informations des différents microprocesseurs en permettant le cas échéant à la personne alertée de modifier les données qui régissent le fonctionnement d'au moins un des microprocesseurs.

Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, chaque microprocesseur est associé à une plaquette sur laquelle sont affichées la température de la cuve mesurée à partir de la sonde ainsi que la température de consigne. Cette plaquette comporte des boutons de commande permettant de modifier à volonté la température de consigne.

La plaquette associée à chaque micro-processeur comporte également des commutateurs manuels auxquels sont associés des voyants lumineux. Ces commutateurs permettent de mettre le microprocesseur hors service ou encore de lui faire contrôler la température de la cuve, soit uniquement dans le sens du chauffage, soit uniquement dans le sens du refroidissement, soit encore dans le sens du refroidissement ou du chauffage.

Dans un mode de réalisation simplifié de l'invention, le cuvier dispose de deux réseaux de canalisation affectés l'un à l'eau chaude et l'autre à liteau réfrigérée tandis que des vannes actionnées manuellement permettent de relier une cuve quelconque à l1un ou l'autre des réseaux.

Dans ce cas, le microprocesseur ne peut contrôler la température de la cuve qu'au réchauffement et au refroidissement en fonction des réseaux auxquels la cuve est reliée et pour éviter les conséquences néfastes de toutes erreurs de manipulation des vannes connectant les cuves aux deux réseaux il est utile que la plaquette de chaque microprocesseur permette d'imposer à ce dernier et de visualiser que le contrôle des températures s'effectue uniquement en chauffant ou en refroidissant.

Dans un mode de réalisation perfectionné de l'invention, le microprocesseur contrôle pour chaque cuve les quatre électrovalves qui permettent de relier automatiquement la cuve au réseau de réchauffement ou au réseau de refroidissement, de telle sorte que le microprocesseur peut, si cela est nécessaire envoyer alternativement dans la cuve de l'eau chaude et de l'eau froide.

Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le micro-ordinateur comporte une horloge qui permet à intervalles de temps prédéterminés d'interroger successivement tous les microprocesseurs pour collecter les informations qu'ils contiennent. Ces informations sont avantageusement stockées dans une mémoire centrale en association avec l'heure à laquelle elles sont collectées.

Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, on associe le micro-ordinateur à un ensemble clavier/écran qui permet d'introduire dans la mémoire centrale un certain nombre de données concernant des mesures ou des opérations faites manuellement, comme par exemple la densité du moût ou la nature, le nombre et la durée des remontages.

On peut également par ce même moyen introduire dans le micro-ordinateur les températures limites haute et basse de sécurité pour chacun des microprocesseurs.

Selon un mode de réalisation préférée de l'invention, les informations stockées dans la mémoire centrale du micro-ordinateur peuvent être affichées sur l'écran ou imprimées sous forme de tableaux de chiffres ou sous forme de courbes qui se révèlent d'une très grande utilité pour la conduite de la vinification ou pour les comparaisons que l'on peut utilement faire entre les vinifications des récoltes précédentes et les résultats obtenus.

Conformément à l'invention, on peut à l'aide du minitel ou d'un micro-ordinateur relié par un modem au micro-ordinateur de l'installation consulter les informations contenues dans la mémoire ou agir sur les réglages du micro-ordinateur ou des différents microprocesseurs.

Conformément à l'invention, il est particulièrement intéressant de ne pas se limiter à des microprocesseurs qui contrôlent la température des différentes cuves de vinification. On peut par exemple utiliser les mêmes microprocesseurs pour contrôler la température de l'eau réfrigérée ainsi que la température de l'eau réchauffée. On peut également utiliser les mêmes microprocesseurs pour contrôler la température des locaux climatisés à partir des réseaux d'eau chaude et d'eau froide qui existent dans l'installation.

Conformément à l'invention, il est également possible de relier au micro-ordinateur un certain nombre de réseaux permettant de contrôler par exemple l'humidité des locaux, des détecteurs d'incendie, des détecteurs d'effraction ou encore pour mettre en mémoire diverses informations provenant d'une station météorologique telles que l'ensoleillement, la pluviométrie, ou la température.

Dans le but de mieux faire comprendre l'invention on va en décrire maintenant à titre d'illustration, et sans aucun caractère limitatif un mode de réalisation pris comme exemple et représenté sur le dessin annexé.

Sur ce dessin
-la figure 1 est une vue schématique du mode de fonctionnement du procédé selon l'invention,
- la figure 2 est une vue schématique d'un mode de réalisation d'une installation selon l'invention.

On a schématiquement représenté par A sur la figure 1 un groupe de cuves de vinification dont les températures sont contrôlées par le procédé selon l'invention.

Chacune de ces cuves est reliée à un microprocesseur, lesquels sont désignés dans leur ensemble par la lettre B.

Chacun de ces microprocesseurs est en liaison avec un micro-ordinateur et ses annexes qui sont dans leur ensemble désignés par la lettre de référence C.

Enfin, le micro-ordinateur est relié à un système d'alerte à distance désigné par son ensemble par la lettre D.

Conformément au procédé selon l'invention, chaque microprocesseur B reçoit une information constituée par la température de la cuve A qu'il contrôlée, et en fonction de cette température et de la température de consigne qu'il a reçue, chaque microprocesseur agit sur l'échangeur de chaleur de la cuve pour que la température mesurée reste sensiblement égale à la température de consigne.

L'ensemble C est constitué par exemple par un micro-ordinateur I relié à une mémoire 2 avec laquelle il échange des informations, tandis qu'un moyen 3 constitué par exemple par un ensemble clavier/écran permet d'entrer des informations dans le micro-ordinateur.

Le micro-ordinateur 1 collecte périodiquement au moins certaines des informations contenues dans chacun des microprocesseurs B et lorsqu'en fonction d'instructions qui lui ont été préalablement fournies, telles que par exemple les températures limites de sécurité de chacune des cuves, il détecte une anomalie dans le contrôle de température d'une des cuves, le micro-ordinateur peut, par exemple par l'intermédiaire d'un modem 4, alerter à distance une personne compétente qui dispose de préférence d'un :dispositif D constitué par exemple par un minitel ou un micro-ordinateur de sorte que cette personne peut intervenir sur le fonctionnement de la cuve défectueuse soit en modifiant les données du microprocesseur B concerné, soit encore en modifiant les instructions qu'a reçu le micro-ordinateur 1.

Indépendamment de cette alerte donnée à distance vers le dispositif D, le micro-ordinateur peut si on le souhaite intervenir de lui-meme directement sur le contrôle de la cuve A pour laquelle une anomalie de fonctionnement a été décélée.

On voit que le procédé selon l'invention présente à la fois une grande souplesse et une grande sécurité, compte tenu de sa conception de base.

En effet, selon l'invention, un microprocesseur qui comporte sur une plaquette des moyens d'affichage et des boutons de commande contrôle la température de chaque cuve sans faire appel à aucun processus informatique à l'aide d'affichages et de boutons dont le fonctionnement est parfaitement clair pour l'utilisateur.

Conformément à l'invention, toutes les informations concernant le fonctionnement et l'état de chacun des microprocesseurs sont envoyées périodiquement dans le micro-ordinateur 1 qui les stocke dans la mémoire 2, et qui contrôle la cohérence de ces informations avec des instructions particulières qu'il a reçues notamment par l'ensemble clavier/écran 3.

Lorsque cette cohérence n'est pas satisfaite le micro-ordinateur 1 peut soit alerter une personne compétente, soit intervenir directement sur pour prendre en charge la régulation de la cuve concernée, ou pour prendre des mesures permettant de remédier au défaut constaté, soit faire les deux simultanément.

De plus, l'ensemble clavier/écran 3 permet d'introduire dans la mémoire 2 du micro-ordinateur un certain nombre d'informations qui ne sont pas contrôlées par le système selon l'invention telles que par exemple la densité du moût ou les remontages.

Par ailleurs, il est clair que l'on peut utiliser des microprocesseurs B pour contrôler des facteurs autres que la température des cuves, par exemple la température de l'eau de refroidissement et celle de l'eau de chauffage ou encore la température et l'humidité de certains locaux qui sont climatisés.

On peut également utiliser les microprocesseurs B pour contrôler des systèmes de sécurité contre l'incendie ou contre les effractions ou encore pour mettre en mémoire des données telles que par exemple des mesures météorologiques.

On a représenté sur la figure 2 un mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention.

On voit sur la figure 2 trois cuves 10 qui sont chacune munies de leur échangeur de chaleur 11 ainsi que de leur sonde thermométrique 12. Les échangeurs de chaleur 11 sont reliés à un réseau 13 d'eau réfrigérée par un groupe frigorifique 14.

Le réseau 13 est relié à chacun des échangeurs 11 par une électro-vanne 15.

Par raison de simplicité du dessin on a seulement représenté un seul réseau d'eau froide, mais il est clair que l'on peut sans sortir du cadre de l'invention, prévoir un second réseau d'eau chaude alimenté par une chaudière.

Dans ce cas on utilise un ensemble de quatre vannes commandées manuellement ou de quatre électro-vannes commandées par les microprocesseurs pour mettre les échangeurs des différentes cuves en relation soit avec le réseau d'eau chaude, soit avec le réseau d'eau froide, en fonction des besoins de régulation.

On a également schématiquement représenté sur la figure 2 comment un aérotherme 16 peut être relié au réseau d'eau froide 13 pour réaliser la climatisation d'un local.

Chaque cuve Il est reliée à un microprocesseur 17 qui collecte la température de la cuve en étant reliée à la sonde 12 et, qui après avoir comparé la température de la cuve avec la température de consigne agit sur l'électro-vanne 15 pour interrompre ou pour permettre la circulation d'eau froide afin de faire en sorte que la température de la cuve reste sensiblement égale à la température de consigne.

Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 2, il est clair que le microprocesseur ne peut que contrôler la température de la cuve qui lui est associée, en provoquant son refroidissement.

Dans un mode de réalisation plus perfectionné de l'invention, dans lequel les cuves peuvent être individuellement reliées soit à un réseau d'eau froide, soit à un réseau d'eau chaude, par l'intermédiaire de quatre électro-vannes, le microprocesseur 17 associé à la cuve peut agir en fonction de la température mesurée dans la cuve qu'il compare à la température de consigne, pour relier l'échangeur de la cuve au réseau d'eau froide lorsque la température de la cuve est trop élevée, pour relier l'échangeur de la cuve au réseau d'eau chaude lorsque la température de la cuve est trop faible ou encore pour isoler complètement la cuve des deux réseaux lorsque la température de la cuve est égale à la température de consigne.

On a également représenté sur la figure 2 comment un microprocesseur 17 permet de contrôler la température de l'eau froide qui est mesurée en 18 par une sonde thermométrique, le microprocesseur 17 agissant alors sur le fonctionnement du groupe frigorifique 14 pour que la température de l'eau froide mesurée en 18 reste sensiblement égale à la température de consigne qui a été introduite dans le microprocesseur.

On a également représenté sur la figure 2 comment, à partir d'une sonde de température 19 placée dans un local climatisé, un microprocesseur selon l'invention peut actionner ou non le ventilateur 20 de l'aérotherme 16 en fonction de la température mesurée par la sonde 19.

Conformément à l'invention, chaque microprocesseur 17 est relié au micro-ordinateur 20, lequel est lui-même relié à une mémoire 21, à une horloge 22, à un ensemble clavier/écran 23 et à un modem 24.

Le micro-ordinateur 20 est programmé de manière à ce qu'à des intervalles de temps réguliers, déterminés par l'horloge 22, il collecte au moins certaines des informations contenues dans chacun des microprocesseurs 17 pour les envoyer dans la mémoire 21 en les associant à l'heure à laquelle cette collecte a été effectuée.

Les informations ainsi collectées peuvent être par exemple la température de consigne, la température mesurée, ainsi que la position des différents boutons de commande du microprocesseur (par exemple si le microprocesseur est à l'arrêt ou en fonctionnement, s'il fonctionne uniquement dans le sens du réchauffement ou uniquement dans le sens du refroidissement, ou encore s > il fonctionne à la fois dans le sens du réchauffement et dans le sens du refroidissement ou encore les périodes pendant lesquelles on a procédé au chauffage ou au refroidissement des cuves).

A l'aide du dispositif clavier/écran 23, il est posible d'introduire dans l'ordinateur des températures limites de sécurité qui encadrent la température de consigne pour chaque cuve. Le microprocesseur peut alors vérifier périodiquement pour chacun des microprocesseurs si la température mesurée à l'intérieur de chacune des cuves reste bien entre les témpératures limites de sécurité.

En principe ceci doit etre le cas, mais il peut se produire, en raison de circonstances exceptionnelles, qu'un microprocesseur ne soit pas à même d'assurer le maintien dans une cuve de la température de consigne.

Cela peut par exemple se produire lorsque le cuvier comporte un nombre élevé de cuves, et qu'en raison des caractéristiques climatiques, par exemple, la fermentation se déroule dans plusieurs cuves à un rythme accéléré de telle sorte que la quantité de frigories apportée par l'eau de refroidissement ne permet plus de compenser le dégagement de calories dû à la fermentation. I1 convient dans ce cas, de modifier le réglage du groupe frigorifique 14 pour que l'eau de refroidissement soit à une température inférieure, ce qui réduit le rendement de l'installation frigorifique, mais qui permet d'assurer le maintien des températures de consigne. Cette modification peut être faite par l'ordinateur.

Comme cela a été expliqué précédemment, les microprocesseurs peuvent également assurer le contrôle de différentes grandeurs qui sont également stockées dans la mémoire 21 du micro-ordinateur, et qui peuvent être contrôlées par ce dernier.

Conformément à l'invention, lorsque le micro-ordinateur 20 détecte une anomalie il peut, par l'intermédiaire du modem 24 et d'un réseau téléphonique, alerter une personne compétente qui, si elle dispose d'un minitel ou d'un micro-ordinateur, peut consulter sur l'écran les différentes données des microprocesseurs qui ont été stockées dans la mémoire 21 soit sous forme d'éléments chiffrés, soit sous forme de courbes.

Cette personne ainsi alertée peut également par le biais de la ligne téléphonique et du modem intervenir sur le réglage des microprocesseurs pour modifier par exemple les températures de consigne, notamment pour les fluides chauffants et réfrigérants.

Conformément à l'invention, l'ordinateur peut signaler une anomalie de fonctionnement successivement à plusieurs personnes. I1 peut également prévenir des personnes différentes selon la nature de l'anomalie détectée.

Sans sortir du cadre de l'invention, il est également possible de faire en sorte que le micro-ordinateur 20 ayant constaté une anomalie de fonctionnement du procédé intervienne spontanément pour prendre des mesures destinées à rétablir le fonctionnement correct du processus.

Il est bien entendu que les modes de réalisation qui ont été décrits ci-dessus ne présentent aucun caractère limitatif et qu'ils pourront recevoir toutes modifications désirables sans sortir pour cela du cadre de l'invention.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1. Procédé de contrôle des températures de vinification du type dans lequel on fait circuler un fluide chauffant ou réfrigérant dans des échangeurs de chaleur situés à l'intérieur ou dans les parois des cuves, caractérisé par le fait que : l'on contrôle la température de chaque cuve (10) à l'aide d'un microprocesseur (17) relié à une sonde (12) mesurant la température en un point représentatif à l'intérieur de la cuve,le microprocesseur commandant en fonction d'une température de consigne l'ouverture ou la fermeture d'une valve (15) située sur la canalisation (13) d'amenée du fluide chauffant ou réfrigérant; qu a l'aide d'un micro-ordinateur (20) on collecte au moins certaines des informations contenues dans chacun des microprocesseurs (17); que l'on stocke dans une mémoire (21) ces informations ainsi que le moment où elles ont été collectées, que l'on attribue à chaque microprocesseur (17) des températures limites de sécurité situées au-dessus et au dessous de la température de consigne du microprocesseur; que pour chacun des microprocesseurs (17) l'on compare périodiquement la température mesurée à l'intérieur de la cuve (10) avec les températures limites de sécurité; que dans l'hypothèse où pour l'un quelconque des microprocesseurs (17) la température mesurée dans la cuve (10) se situe en dehors des températures limites de sécurité, l'ordinateur (20) déclenche une alarme et/ou intervient automatiquement pour faire en sorte que la température de la cuve contrôlée par le microprocesseur concerné soit ramenée entre les températures limites de sécurité.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on relie le micro-ordinateur (1) par l'intermédiaire d'un modem (24) à une ou plusieurs lignes téléphoniques dont les numéros sont préalablement mis en mémoire dans l'ordinateur (20), de manière à ce que lorsque la température d'une cuve sort des températures limites de sécurité, l'ordinateur puisse signaler cet incident à une personne compétente pour prendre les mesures nécessaires.

3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la ligne téléphonique appelée par le micro-ordinateur est reliée à un minitel ou à un micro-ordinateur sur l'écran duquel la personne alertée peut visualiser les différentes informations relatives à chacun des microprocesseurs.

4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les paramètres des différents microprocesseurs peuvent être modifiés par l'intermédiaire de la ligne téléphonique reliée par un modem (24) au micro-ordinateur (20).

5. Dispositif pour le contrôle des températures de cuves de vinification, du type dans lequel un fluide chauffant ou un fluide réfrigérant circule dans des échangeurs de chaleur situés à l'intérieur de chacune des cuves ou dans leurs parois, caractérisé par le fait qutil comprend en combinaison un microprocesseur (17) associé à chaque cuve (10), qui est relié à une sonde (12) mesurant la température en un point représentatif à l'intérieur de la cuve et qui commande une électrovanne (15) pour ouvrir ou fermer la circulation du fluide chauffant ou réfrigérant à l'intérieur de la cuve en fonction de la comparaison effectuée par le microprocesseur entre la température de la sonde et la température de consigne qui a été mise en mémoire dans le microprocesseur (17); un micro-ordinateur (20) relié aux différents microprocesseurs (17) pour collecter et stocker dans une mémoire (21) au moins certaines des informations contenues dans chacun des microprocesseurs (17); un moyen (23) pour associer à chacun des microprocesseurs (17) des températures limites de sécurité englobant la température de consigne pour la cuve contrôlée par chaque microprocesseur; et un moyen (24) permettant de déclencher une alarme lorsque pour un quelconque des microprocesseurs (17) la température mesurée se situe en dehors des températures limites de sécurité.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le micro-ordinateur (20) est relié à une ligne téléphonique par le modem (24) pour alerter à distance une personne compétente qui dispose de préférence d'un minitel ou d'un micro-ordinateur sur l'écran duquel le micro-ordinateur (20) permet d'afficher l'ensemble des informations relatives aux différents microprocesseurs tout en permettant à la personne alertée de modifier éventuellement certaines des données qui régissent le fonctionnement d'au moins un des microprocesseurs.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 et 6, caractérisé par le fait que chaque microprocesseur (17) est associé à une plaquette sur laquelle sont affichées la température de la cuve mesurée à partir de la sonde (12) ainsi que la température de consigne.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que la plaquette comporte en outre des boutons de commande permettant de modifier à volonté la température de consigne.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisé par le fait que chaque plaquette comporte des commutateurs manuels de préférence associés à des voyants lumineux, qui permettent de déterminer les différents états de fonctionnement du microprocesseur.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 9, caractérisé par le fait qu'il comprend un réseau de canalisations d'eau chaude et un réseau de canalisations d'eau réfrigérée qui comportent des vannes actionnées manuellement pour relier chacune des cuves(l0) à l'un ou l'autre de ces réseaux.

11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 9, caractérisé par le fait qu'il comporte un réseau de canalisations d'eau chaude et un réseau de canalisations d'eau réfrigérée qui sont reliés à chacune des cuves (10) par quatre électro-valves commandées par un microprocesseur (17) ou l'ordinateur (20).

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 11, caractérisé par le fait qu'il comporte des microprocesseurs (17) qui contrôlent des variables autres que les températures des différentes cuves.

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un microprocesseur (17) contrôlant la température de l'eau réfrigérée et/ou de l'eau chaude.

14. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait qutil comprend au moins un microprocesseur contrôlant la température et/ou l'humidité de locaux climatisés.

15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 14, caractérisé par le fait que le micro-ordinateur contrôle des détecteurs d'incendie et/ou des détecteurs d'effraction.