FR2662599A1

FR2662599A1 - Dispositif de mesure de la profondeur des poches parodontales.

Info

Publication number: FR2662599A1
Application number: FR9006892A
Authority: FR
Inventors: Taillandier Gerard
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1990-05-29
Filing date: 1990-05-29
Publication date: 1991-12-06

Abstract

Dispositif permettant de mesurer la profondeur des poches parodontales du type comprenant un corps de sonde 1 dont l'une des extrémités constitue une partie active de sondage 10, celle-ci comportant une aiguille de sondage 2 et étant couplée à un capteur de déplacement 3 apte à émettre à sa sortie 3a un signal représentatif de la mesure effectuée. Ce dispositif est remarquable en ce que la partie active de sondage 10 comprend un guide tubulaire 4 pour l'aiguille de sondage 2 et des moyens de transmission de force 5 pour mouvoir ladite aiguille dans ledit guide tubulaire. Ce dispositif est employé à des fins de diagnostic en dentisterie.

Description

DISPOSITIF DE MESURE DE LA PROFONDEUR
DES POCHES PARODONTALES
La présente invention intéresse les dispositifs ou instruments permettant d'effectuer des sondages des poches parodontales.

De tels dispositifs ou instruments sont essentiellement employés à des fins de diagnostic. Ils sont ainsi utilisés pour mesurer révolution des lésions du parodonte sur une période déterminée.

Pour opérer de telles mesures, les praticiens emploient depuis longtemps maintenant des sondes qui consistent en une pointe métallique portant des graduations et disposée à I'extrémité d'un simple manche.

Les développements de l'électronique et de l'informatique ont autorisé la mise au point d'instruments qui permettent d'effectuer ces mesures de manière automatique et qui évitent ainsi les erreurs inhérentes à l'emploi des sondes manuelles.

Deux exemples récents de ces dispositifs de dernière génération sont notamment décrits dans la Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice d'Avril 1987 et dans le numéro de Février 1988 du Journal de Parodontologie. Dans les deux cas, ces dispositifs sont schématiquement constitués par un corps de sonde dont l'une des extrémités forme une partie active de sondage, ladite partie active de sondage comportant une aiguille fixe de sondage et une tige flexible dont la portion terminale est mobile parallèlement à ladite aiguille, cette tige flexible étant couplée à un potentiomètre linéaire apte à émettre un signal représentatif de la mesure effectuée, ledit potentiomètre étant logé à l'autre extrémité du corps de sonde.

Ces dispositifs s'emploient de la manière suivante: le praticien introduit l'aiguille de sondage dans la poche jusqu'à venir en contact avec le niveau d'attache osseux, il manoeuvre ensuite la tige flexible de manière que l'extrémité de cette dernière vienne affleurer avec la gencive, le déplacement de ladite tige étant alors transformé en signal électrique. C'est ainsi la course accomplie par l'extrémité de la tige qui est utilisée comme moyen de mesure de la profondeur de la poche.

Ces dispositifs n'ont été jusqu'alors utilisés qu'à des fins purement exprimentales. En effet, bien que les expériences aient permis de démontrer qu'ils pouvaient permettre d'obtenir une meilleure précision de mesures que celle obtenue avec les dispositifs manuels et une fiabilité satisfaisante dans la répétition de ces mesures, leur commercialisation n'jamais été cependant réellement entreprise à ce jour. La raison de cette lacune doit être recherchée principalement dans la concep tion même de ces dispositifs. Ils présentent en effet un encombrement trop important et un profil mal adapté au travail en bouche ce qui les rend inaptes dans certaines circonstances à opérer des mesures correctes.Ainsi, il s'avère totalement impossible avec l'un ou l'autre des instruments cidessus décrits d'effectuer par exemple un sondage au niveau de certaines dents du maxillaire supérieur, le corps de sonde venant buter sur la mâchoire inférieure ce qui interdit toute pénétration verticale de l'aiguille de sondage.

Ces difficultés de manipulation et en premier lieu les erreurs de mesures dont elles peuvent être l'origine, expliquent le faible succès dans le développement de ces appareils.

Le dispositif objet de la présente invention échappe à ces reproches. Grâce à sa conception particulière il évite notamment les problèmes d'accessibilité, de mobilité et de visibilité en bouche que posent les dispositifs récents de l'art antérieur. I1 peut ainsi être utilisé par le parodontiste avec la même facilité de manipulation que les sondes conventionnelles en limitant toutefois au maximum les risques d'erreurs attribués à l'emploi de ces dernières.

Plus précisément, la présente invention concerne un dispositif de mesure de la profondeur des poches parodontales du type comprenant un corps de sonde dont l'une des extrémités constitue une partie active de sondage, ladite partie active de sondage comportant une aiguille de sondage et étant couplée à un capteur de déplacement apte à émettre à sa sortie un signal représentatif de la mesure effectuée, ce dispositif étant remarquable en ce que ladite partie active de sondage comprend un guide tubulaire pour ladite aiguille et des moyens de transmission de force pour mouvoir ladite aiguille dans ledit guide tubulaire.

Contrairement aux dispositifs décrits plus avant, l'aiguille de sondage du dispositif de l'invention n'est pas fixe mais est disposée à l'extrémité des moyens de transmission de force qui peuvent être commandés de manière automatique ou manuelle et qui suivent étroitement les contours donnés au guide tubulaire. La mobilité ainsi donnée à l'aiguille de sondage procure un certain nombre d'avantages qui se traduisent notamment par la possibilité d'employer deux différentes méthodes cliniques de sondage, lequelles seront exposées dans la suite du présent mémoire.

Ces moyens de transmission de force pourront être pneumatiques ou hydrauliques. Mais, pour des raisons de simplicité et de coût de fabrication, ils seront de préférence constitués par un élément flexible non résilient, métallique ou non, susceptible ainsi de se déplacer à frottement doux dans le guide tubulaire sans subir de déformations par compression ou étirement.

Selon un mode possible de réalisation du dispositif de l'invention, un tel élément flexible non résilient sera formé par un chapelet de sphères façonnées dans un matériau dur, par exemple des billes de verre, disposées en étroit contact les unes avec les autres. De la sorte, la force générée à une extrémité du chapelet entraînera un déplacement de l'ensemble des sphères qui se positionneront librement par rotation les unes par rapport aux autres pour suivre étroitement sans risque de grippage les différentes courbures du guide tubulaire.

D'autres caractéristiques et avantages du dispositif de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un exemple de réalisation de ce dispositif; cet exemple étant donné à titre simplement illustratif et sans qu'aucune interprétation de nature à limiter la portée de l'invention puisse en être tirée.

Cette description est accompagnée d'un dessin dont la Figure unique représente, selon une vue en coupe longitudinale, l'ensemble du dispositif de mesure en question.

Ce dispositif comprend un corps de sonde 1 dont l'extrémité 10 constitue la partie de sondage dite "active", cette partie active de sondage étant munie d'une aiguille de sondage 2 dont la longueur est d'environ 20 mm. L'autre extrémité 20 du corps de sonde forme un logement destiné à un capteur de déplacement qui est ici constitué par un potentiomètre linéaire 3, apte à émettre à sa sortie 3a un signal représentatif de la mesure effectuée, ce signal pouvant être traité et mémorisé par un environnement informatique à des fins de calcul.

Conformément aux enseignements de l'invention, la partie active de sondage comprend un guide tubulaire 4 dans lequel l'aiguille de sondage 2 peut être déplacée.

Ainsi qu'on peut le voir sur le dessin, ce guide tubulaire présente deux courbures successives, l'une 4a de grand rayon, l'autre 4b de petit rayon, cette dernière formant ainsi un angle sensiblement égal à 1000 mais qui pourra être compris dans une plage allant de 90 à 1500, le but étant de permettre à l'aiguille de sondage 2 de pénétrer, selon un axe d'insertion convenable, dans les poches les plus difficilement accessibles.

Cette aiguille 2 est mue par des moyens de transmission de force qui sont constitués dans l'exemple illustré par un fil métallique 5 spiralé en spires jointives de telle sorte que la force exercée à l'extrémité du fil opposée à celle munie de ladite aiguille, puisse être transmise en totalité et entraîne le déplacement de cette dernière sans entrave et ce, malgré les différentes courbures du guide tubulaire 4. Au niveau de chacune de ces courbures en effet, les enroulements spiroidaux du fil métallique 5 vont rester en étroit contact les uns avec les autres par une partie au moins de leur circonférence, assurant ainsi la traction ou la propulsion sans grippage de l'aiguille de sondage2.

Les déplacements de l'aiguille de sondage 2 au moyen du fil métallique spiralé 5 seront commandés manuellement par un curseur 6 couplé à la broche de connection 3b du potentiomètre 3.

Les ordres d'émission de signaux seront transmis à ce dernier par une commande coulissante 7 disposée à l'extrémité d'un bras de liaison 8.

Le dispositif décrit ici à titre d'exemple comprend également des moyens de butée qui sont constitués par un aimant permanent 9 logé dans le corps de sonde 1 au voisinage de l'extrémité du fil spiralé 5 opposée à celle munie de l'aiguille de sondage 2. Ces moyens de butée dont l'importance de la présence sera explicitée plus loin, ont pour rôle d'opposer aux moyens de transmission de force une résistance donnée.

Le dispositif de mesure ci-dessus décrit peut être mis en oeuvre selon deux méthodes de sondage possibles.

Conformément à une première méthode, le praticien va d'abord positionner l'extrémité du guide tubulaire 4 sur le point de mesure, par exemple au niveau de la jonction amélo-cémentaire, l'aiguille de sondage 2 étant complétement escamotée à l'intérieur dudit guide. ll va ensuite extraire progressivement ladite aiguille en agissant sur le fil spiralé 5 au moyen du curseur 6. Lorsque l'extrémité de l'aiguille atteint le niveau d'attache gingival, il relâche le curseur 6 et commande enfin l'émission d'un signal par le potentiomètre 3 au moyen du bouton coulissant 7.

Cette première méthode de sondage présente notamment l'avantage d'éviter, lors de l'introduction en bouche du dispositif, de déplacer l'aiguille dans la cavité buccale. Elle permet égale ment au praticien de mieux doser la force de pénétration de l'aiguille de sondage que ne le permettent les sondes conventionnelles. En effet, avec le dispositif de l'invention le déplacement de l'aiguille est commandé avec un seul doigt alors que les sondes traditionnelles font intervenir l'en- semble de la main.

Toutefois, le dispositif de l'invention peut être utilisé à la manière de telles sondes, c'està-dire avec une aiguille de sondage fixe, mais en autorisant un contrôle de la force d'insertion ce qui est matériellement impossible avec les instruments anciens.

Avec cette seconde méthode de sondage, l'aiguille est ainsi totalement extraite du guide tubulaire. Le praticien introduit l'extrémité de l'aiguille dans la poche à explorer et la déplace vers le fond de ladite poche au moyen de l'ensemble du corps de sonde. L'aiguille est alors maintenue en place par les seuls moyens de butée, autrement dit par l'aimant permanent 9, qui immobilise les moyens de transmission de force, c'est-à-dire le fil métallique spiralé 5.

Lorsque l'extrémité de l'aiguille atteint le fond de la poche, le praticien commande l'émission d'un signal de la même manière que dans la méthode précédente. ll sera informé pour procéder ainsi dès que la limite de la force de résistance de l'aimant 9 est atteinte, autrement dit dès que l'aiguille a atteint le niveau du cul-de-sac gingivo-dentaire et qu'elle ne peut plus progresser normalement par l'action conjuguée des moyens de transmission de force et de butée. Dans un tel cas, le fil métallique spiralé 5 n'est plus retenu par l'aimant 9 et la poursuite de la pénétration de l'aiguille est devenue impossible.

L'un des avantages de cette méthode faisant intervenir des moyens de butée qui offrent une résistance dont les limites peuvent être déterminées, réside dans la sécurité d'emploi et dans la précision des mesures qu'elle permet d'obtenir.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif de mesure de la profondeur des poches parodontales du type comprenant un corps de sonde (1) dont l'une des extrémités constitue une partie active de sondage (10), ladite partie active de sondage comportant une aiguille de sondage (2) et étant couplée à un capteur de déplacement (3) apte à émettre à sa sortie (3a) un signal représentatif de la mesure effectuée, CA

RACTERISE EN CE QUE ladite partie active de sondage (10) comprend un guide tubulaire (4) pour ladite aiguille (2) et des moyens de transmission de force (5) pour mouvoir ladite aiguille dans ledit guide tubulaire.

2. Dispositif selon la Revendication 1, CARACTERISE EN CE QUE lesdits moyens de transmission de force sont constitués par un élément flexible non résilient (5).

3. Dispositif selon la Revendication 2, CARACTERISE EN CE QUE lesdits moyens de transmission de force sont constitués par un fil métallique (5) spiralé en spires jointives.

4. Dispositif selon la Revendication 2, CARACTERISE EN CE QUE lesdits moyens de transmission de force sont constitués par un chapelet de sphères en étroit contact les unes avec les autres.

5. Dispositif selon la Revendication 1 ou 2, CARACTERISE EN CE QUE le susdit guide tubulaire (4) comporte au moins une courbure (4b).

6. Dispositif selon la Revendication 5, CARACTERISE EN CE QUE ladite courbure (4b) forme un angle compris entre 90 et 1500.

7. Dispositif selon la Revendication 6, CARACTERISE EN CE QUE ledit angle est sensiblement égal à 1000.

8. Dispositif selon les Revendications 1 et 2, CARACTERISE EN CE QUE lesdits moyens de transmission de force (5) sont associés à des moyens de butée (9) opposant auxdits moyens de transmission de force une résistance de limite donnée.

9. Dispositif selon la Revendication 8, CARACTERISE EN CE QUE lesdits moyens de butée sont constitués par un aimant (9).