FR2660253A1 - Raccord de gonflage entre une bouteille de gaz comprime et la valve d'un pneu de petites dimensions. - Google Patents

Abstract

Le raccord comporte, sous forme d'une tête (4), un premier embout s'adaptant à la valve d'un pneu et un second embout percé recevant le goulot d'une bouteille de gaz comprimé (1). Ce second embout se présente sous forme d'une partie cylindrique dans laquelle sont ménagées des gorges annulaires (6) dont les fonds sont de diamètres décroissants en direction de la bouteille (1). L'une des gorges (6) reçoit un joint torique (17) dont le diamètre extérieur en place correspond alors au diamètre intérieur du guidon (18) du véhicule porteur du pneu. La tête (4) est de diamètre au moins égal au diamètre extérieur de ce guidon (18). Le raccord prêt à l'emploi est à l'abri dans le guidon (18) et lui sert de bouchon.

Description

La présente invention est relative aux dispositifs de gonflage de petits pneumatiques ou de boyaux,(ou "pneus" dans ce qui suit) tels qu'utilisés dans les activités de cyclisme, conventionnel sur papiste ou route, ou sur tout terrain, et concerne plus particulièrement un dispositif de raccord entre une bouteille de gaz comprimé usuelle et la valve d'un pneu à gonfler.

I1 est déjà largement connu d'utiliser pour le gonflage rapide d'un pneu, une bouteille de faibles dimensions contenant un gaz, généralement du gaz carbonique C02, comprimé, et plus particulièrement d'une masse voisine de 12 g, la bouteille étant munie d'un raccord en plastique ou même en métal pour son adaptation sur la valve d'un pneumatique ou pneu. La bouteille est fermée par une membrane de moindre résistance qui est crevée lors de l'assujettissement à la valve, les raccords en plastique ou métal assurant en principe l'étanchéité lors du gonflage, la-bouteille étant tenue dans la main de l'utilisateur pendant l'opération de gonflage, quand la bouteille est assujettie à la valve du pneu.

Cette opération est relativement malaisée car il est difficile de perforer la membrane de la bouteille en maintenant le raccord entre les doigts, le raccord étant notamment de diamètre extérieur faible, manipulation qui est d'autant plus difficile pour des doigts engourdis par le froid ou autres sollicitations antérieures.

Ceci est aggravé par le dispositif de perforation de la membrane de la bouteille qui, le plus souvent, est constitué d'un perceur et d'un joint, mais sans autre possibilité de guidage et de maintien dans la position optimale de gonflage. La manoeuvre par l'utilisateur, surtout si le perceur est très court, comme c'est généralement le cas, est donc délicate et difficile pour le gonflage, sans compter les fuites parasites de gaz en résultant et perdues pour le gonflage proprement dit.

En outre, les bouteilles de gaz comprimé que le cycliste emporte avec lui, sont transportées selon des moyens conventionnels, à savoir dans des poches du maillot de l'utilisateur, ou dans une sacoche séparée. Dans le premier cas, intervient toujours le risque de perte de la (ou des) bouteille et/ou du raccord associé lorsque le cycliste veut extraire, notamment en course, autre chose de la poche de son maillot.

En outre, les filets du raccord, du côté valve du pneu, outre la bouteille de gonflage, peuvent être souillés ou simplement obstrués par des miettes ou débris se trouvant déjà dans la poche. Dans le second cas, c'est-à-dire dans une sacoche séparée, contenant déjà tout le nécessaire de réparation et les boyaux ou pneus de rechange, ce qui n'est pratiquement jamais utilisé en course classique, il reste malaisé, quand la nécessité s'en présente, de retrouver la bouteille de gonflage et son raccord, qui peuvent d'ailleurs, comme dans le cas évoqué précédemment, être souillés par diverses matières, comme le savent à leurs dépens, tous les pratiquants de cyclotourisme notamment.

La présente invention vise à staffranchir de tous les inconvénients de l'art antérieur en proposant un raccord de gonflage adaptable sur les bouteilles de gaz comprimé conventionnelles, qui ne soit pas, sauf exception, par exemple en réserve,tributaire des inconvénients évoqués plus haut.

Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaitront à la lumière de la description qui suit et pour l'intelligence de laquelle on se référera aux dessins, dont - la figure 1 montre en élévation et demi-coupe axiale un raccord de gonflage selon l'invention, - la figure 2 représente en coupe axiale un organe de perçage de membrane de bouteille de gaz comprimé qui vient se loger à l'intérieur du raccord de la figure 1, - la figure 3 représente une bouteille usuelle normalisée de gaz comprimé à laquelle d'adapte le raccord de gonflage selon l'invention, - la figure 4 illustre la phase de perforation de la membrane de la bouteille de la figure 3 par l'organe de perçage de la figure 2 pour le gonflage d'un pneumatique, - la figure 5 montre en ensemble raccord de gonflage et bouteille prêt à l'emploi et logé en réserve selon l'invention à l'intérieur du guidon de la bicyclette de l'utilisateur, en assurant la fonction de bouchon pour ce guidon.

Le raccord selon l'invention est adapté à des bouteilles usuelles de gaz comprimé telle que celle illustrée à la figure 3. Une telle bouteille 1 renfermant de façon générale environ 12g de gaz carbonique comprimé est en forme de réservoir approximativement cylindrique terminé par un goulot 2 fileté extérieurement et fermé par une membrane perforable 3.

Le raccord proprement dit, illustré à la figure 1, se présente sous la forme d'une pièce de révolution d'un seul tenant, avantageusement en aluminium ou-alliage léger-, constituée de deux parties principales. La première, ou tête 4, cylindrique sauf pour ses bords extérieurs arrondis ou chanfreinés, a un diamètre correspondant approximativement au diamètre extérieur d'un guidon de bicyclette ou d'un autre tube à extrémité ouverte présent sur le véhicule, en faisant partie par nature même, ou y étant le cas échéant rapporté, comme on l'évoquera rapidement plus loin, et est molletée pour faciliter sa manipulation par les doigts de l'utilisateur.La seconde 5, de forme générale également cylindrique et de diamètre légèrement inférieur au plus petit diamètre intérieur d'un guidon courant ou d'un autre tube tel qu'évoqué plus haut, présente une succession de gorges annulaires 6 dont les fonds se situent sur une surface conique de sommet' situé sur l'axe du raccord à l'opposé de la tête 4, et d'angle au sommet de quelques degrés, par exemple comme illustré, de 6 . Dans cet exemple, pour des guidons usuels, les diamètres successifs des fonds de gorges 6, peuvent, à partir de la tête 4, être de 16,7;mu, 16,25 mm, 15,8 mm, 15,4 mm et 15 mm, mais d'autres choix quant au nombre et au diamètre des gorges 6 peuvent être faits, notamment pour d'autres tubes ouverst présents sur le véhicule.

Le raccord est percé de bout en bout axialement ; la tête 4 l'est par un trou 7 conformé et partiellement taraudé pour pouvoir s'assujettir de façon étanche par vissage sur la valve d'un pneu à gonfler. Comme cela existe déjà sur certains raccords, on peut avoir deux taraudages de diamètres différents pour adaptation sur des valves de diamètres extérieurs différents, par exemple pour pneu classique ou pneu de véhicule ou bicyclette tout terrain. La seconde partie 5 est percée par un trou 8 taraudé partiellement 9 depuis son extrémité libre et sur une longueur correspondant au filetage extérieur du goulot 2 d'une bouteille usuelle 1 de gaz comprimé. Cette zone taraudée 9 se prolonge en direction de la tête 4 par une partie cylindrique lisse 10 de même diamètre se terminant par une zone de moindre diamètre 11, cylindrique ou éventuellement conique (comme à la figure 4) qui va servir de butée à un organe de perçage 12, comme on le verra plus loin.

Ce trou 8, 10, 11 est en communication directe avec celui 7 de la tête 4.

Comme illustré à la figure 4, un organe de perçage 12, tel
que celui représenté à la figure 2, de préférence en acier,test chassé à force dans le trou 8 jusqu'à la butée ou épaulement-- 11 où il occupe alors une position fixe permanente. Cet organe de perçage 12 pour la membrane 3 de la bouteille 1 présente une partie cylindrique 13 de même diamètre que celui de la partie cylindrique 10 et une partie tronconique
14 de sommet situé du côté de la sortie du trou 8 et terminée par une partie plate ou tout au moins émoussée 16 pour éviter de crever sans forcer, c'est-à-dire de façon intempestive, la membrane 3 de la
bouteille 1. L'organe de perçage 12 est en outre percé d'un trou longitudinal 15 légèrement excentré par rapport à l'axe du raccord et
assurant une communication libre entre les trous 7 et 8 du raccord.

Avantageusement, la conicité de la partie tronconique 14 sera de l'ordre de 80 , ce qui assurera à la fois une bonne fonction de perçage de la membrane 3 et une bonne étanchéité avec celle-ci sans le rapport d'un joint contre les fuites de gaz qui pourraient être perdues pour le gonflage du pneu, comme illustré à la figure 4.

Pour l'utilisation du raccord, la bouteille 1 est vissée 2, 9 sur le raccord jusqu'à une position d'attente où la membrane 3 ne peut
être crevée accidentellement par l'organe de perçage 12. Cette position peut être matérialisée par un repère extérieur sur la bouteille 1 ou par
un "point dur" dont la réalisation est à la portée immédiate de l'homme -du métier. Cette position d'attente de l'ensemble bouteille 1 et raccord peut être conservée aussi longtemps qu'il est loisible.

Si la nécessité du gonflage d'un pneu se présente, la tête molletée 4 de l'ensemble précédent est vissée fermement sur la valve du
pneu. La tête 4 étant maintenue en position, la bouteille lsest vissée
dans le raccord, au-delà de sa position d'attente, jusqu'en butée dans
le trou 8, comme représenté à la figure 4, ce qui a pour effet de crever
la membrane 3 et de mettre l'intérieur de la bouteille 1 en communication avec l'intérieur du pneu, donc de provoquer le gonflage.

Celui-ci étant effectué, la tête 4 est dévissée de la valve du pneu, et
le raccord peut être rangé avec sa bouteille vide 1 ou après avoir été
équipé d'une nouvelle bouteille montée en position d'attente en substitution de la précédente.

Comme déjà dit plus haut, en tête de cette description, la mise en réserve, notamment pendant la course, des bouteilles et raccords, ou de leur ensemble monté prêt à l'utilisation dans une poche de maillot
ou une sacoche d'accessoires pose des problèmes de souillures et de
vulnérabilité mécanique, qui pourraient affecter considérablement
l'intérêt technique du dispositif tel qu'il vient d'être décrit.

Aussi, selon l'invention, la seconde partie 5 du raccord
est-elle, comme déjà dit plus haut, pourvue extérieurement de gorges
annulaires 6 de diamètre de profondeur décroissant vers l'extrémité
libre de cette partie 5.

Une de ces gorges 6 reçoit un joint torique 17. Le choix
de cette gorge est fonction du diamètre intérieur du guidon 18, ou autre
tube présent sur le véhicule que le joint 17 s'appuie fermement
contre la paroi interne du guidon 18 ou autre tube. Comme illustré à la
figure 5, l'ensemble bouteille 1, raccord est logé en réserve dahs le
guidon 18, le joint torique 17 lui servant de maintien mécanique, la
tête 4 du raccord venant en butée contre l'extrémité du guidon 18.

L'ensemble bouteille 1, raccord 2 est donc parfaitement à l'abri contre
toutes souillures et chocs mécaniques intempestifs et sert de bouchon
au guidon. I1 est donc toujours facilement accessible à l'utilisateur.

Pour faciliter le passage du joint torique 17 d'une gorge à
la suivante, la seconde partie 5 du raccord sera avantageusement
pourvue d'une rainure longitudinale reliant les gorges 6 entre elles.

Ainsi,l'introduction en bout d'une tige dans la rainure permettra de
soulever sans difficulté le joint torique 17 et de le déplacer d'une gorge 6 à l'autre. Par ailleurs, le joint torique 17 sera avantageusement
légèrement graissé.

Par ailleurs, pour se protéger contre un dévissage
éventuel de la bouteille 1, il est possible de réduire le jeu entre
celle-ci et la paroi intérieure du guidon, par exemple au moyen de
ruban adhésif.

Dans le cas d'utilisation d'un raccord tel qu'il vient d'être
décrit, en relation avec une bicyclette tout terrain, les bouteilles 1
utilisées sont généralement d'un diamètre trop grand pour pouvoir se
loger dans le guidon, aussi, dans le cas d'utilisation de telles bouteilles,
sera-t-il utile de rapporter, par exemple sur le cadre de la bicyclette,
un ou plusieurs tubes ouverts de diamètre intérieur correspondant pour
loger les ensembles raccord -bouteille
Dans ce qui a été dit plus haut, le perçage de la tête 4 du raccord est axial et peut présenter éventuellement deux filets différents pour une utilisation possible avec des valves différentes. Il pourrait aussi ne pas être taraudé, comme c'est le cas de certains raccords existants, notamment utilisés en course, pour une adaptation plus rapide sur la valve du pneu, auquel cas un perçage radial de la têtue 4 peut être préféré à un perçage axial pour une question de meilleur maintien de l'ensemble sur la valve pendant l'opération de gonflage.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1.- Raccord de gonflage entre la valve d'un pneu et une bouteille de gaz comprimé (1) comportant un premier embout percé (4, 7) s'adaptant sur la valve du pneu à gonfler, notamment' par vissage, et un second embout percé (5, 8) s'adaptant par vissage sur une bouteille (1) pour mettre en relation directe le contenu de la bouteille (1) avec l'intérieur du pneu après percement par un organe de perçage (12) d'une membrane (3) fermant hermétiquement la bouteille (1) jusqu'à ce percement, caractérisé par le fait que le second embout (5, 8) présente une surface extérieure cylindrique de diamètre légèrement inférieur au diamètre intérieur d'un tube ouvert (18) présent sur le véhicule porteur du pneu, dans laquelle sont ménagées des gorges annulaires 6 dont les fonds sont de diamètre décroissant vers l'extrémité libre de cet embout (5, 8) et dont l'une reçoit un joint torique (17).

2.- Raccord selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les fonds des gorges (6) sont situés sur une surface tronconique de faible angle au sommet.

3.- Raccord selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé par le fait que dans la surface extérieure cylindrique du second embout (5, 8) est ménagée une rainure longitudinale mettant les gorges successives (6) en communication.

4.- Raccord selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que le diamètre extérieur du joint torique (17) correspond au diamètre intérieur d'un guidon (18) usuel.

5.- Raccord selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que le diamètre extérieur du joint torique (17) correspond au diamètre intérieur d'un tube ouvert rapporté sur le véhicule porteur du pneu.

C.- Raccord selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que le premier embout (4, 7) se présente sous la forme d'une tête cylindrique (4) de diamètre au moins égal au diamètre extérieur du tube (18).

7.- Raccord selon la revendication 6, caractérisé par le fait que la tête (4) est percée axialement d'un trou (7) taraudé à deux filets correspondants respectivement à deux diamètres extérieurs différents de valves de pneu.