FR2656664A1

FR2656664A1 - Procede d'accrochage par elements autobloquants, dispositif mettant en óoeuvre ce procede d'accrochage, et appareil utilisant un tel dispositif.

Info

Publication number: FR2656664A1
Application number: FR9001274A
Authority: FR
Inventors: Coulange Michel
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1990-01-03
Filing date: 1990-01-03
Publication date: 1991-07-05

Abstract

L'invention concerne un procédé d'accrochage utilisant un premier élément 21 portant une partie mâle 23 et un second élément 11 portant une partie femelle 13, cesdits premier et second éléments 21 et 11 étant disposés dans le prolongement l'un de l'autre selon un axe de traction YY'. Ce procédé consiste d'une part à encastrer ladite partie mâle 23 dans ladite partie femelle 13 pour réaliser l'accrochage desdits premier et second éléments 21 et 11 selon un axe majeur d'assemblage XX', et qui consiste d'autre part, ledit premier élément 21 portant aussi au moins un premier moyen de blocage 30 et ledit second élément 11 portant un second moyen de blocage 40, à mettre en correspondance ledit premier moyen de blocage 30 avec ledit second moyen de blocage 40 pour bloquer l'accrochage desdits premier et second éléments 21 et 11 selon un axe mineur d'assemblage ZZ', de telle sorte que ledit axe majeur d'assemblage XX' soit perpendiculaire audit axe de traction YY'et que ledit axe mineur d'assemblage ZZ' soit perpendiculaire à la fois au même axe de traction YY' et au même axe majeur d'assemblage XX'. L'invention concerne également un dispositif mettant en œuvre ce procédé d'accrochage et un appraeil de prothèse dentaire utilisant un tel dispositif. Applications: appareils de prothèse dentaire.

Description

PROCEDE D'ACCROCHAGE PAR ELEMENTS AUTOBLOQUANTS, DISPOSITIF METTANT EN
OEUVRE CE PROCEDE D'ACCROCHAGE, ET APPAREIL UTILISANT UN TEL
DISPOSITIF
La présente invention a pour objet une méthode originale pour maintenir un objet accroché à un autre par l'intermédiaire d'un élément en saillie porté par le premier objet et d'un élément en creux complémentaire au premier et porté par le second objet.

La présente invention a aussi pour objet un arrangement donné selon cette méthode à l'ensemble des pièces constituant un appareil maintenu par accrochage et, au cas particulier, aux pièces d'un appareil de prothèse conçu selon cet arrangement.

L'accrochage d'un objet à un autre consiste le plus souvent à basculer une tige, dont l'extrémité est recourbée, vers une forme, percée de part en part d'un trou, dont la section est en rapport avec la section de la tige pour autoriser I1 introduction de la tige au travers du trou. Cette tige recourbée forme un crochet implanté sur l'un des objets, et cette forme percée représente un anneau implanté sur l'autre objet. Lorsque ces objets sont accrochés l'un à l'autre, le piton formé par l'extrémité recourbée de la tige est perpendiculaire au plan de l'anneau.Ainsi, prenant appui sur l'un quelconque des points situés à l'intérieur de l'anneau, le piton oppose sa résistance à toute traction exercée depuis l'accrochage vers l'un et/ou vers l'autre des objets accrochés.

Ce mode d'accrochage a pour premier inconvénient que, d'une part, les dimensions intérieures de l'anneau présentent un nécessaire intervalle avec la section du piton, et que, d'autre part, l'épaisseur du même anneau n'offre d'appui qu'à une portion réduite du piton. En conséquence, une variation d'angle de la traction exercée sur l'accrochage détermine, par le jeu du piton dans l'anneau, de brusques déplacements des objets accrochés. Il résulte de cet inconvénient, outre le comportement capricieux des objets ainsi accrochés, la détérioration des éléments d'accrochage soumis à des contraintes brutales.

Ce mode d'accrochage a pour second inconvénient que les éléments d'accrochage n'étant pas bloqués, le piton peut être expulsé de l'anneau de manière inopinée. Il résulte que ce mode d'accrochage n'est pas fiable.

Une amélioration de ce mode d'accrochage consiste à bloquer l'un contre l'autre les deux éléments par une cale amovible. A cet effet, un trou est percé en travers du piton à l'extrémité de ce dernier qui débouche au-delà de l'anneau. Dans ce trou est glissée une clavette dont la longueur excède la largeur du vide de l'anneau.

Ainsi, lorsque le piton est expulsé, les extrémités de la clavette butent sur les bords de l'anneau pour entraver le mouvement du piton. Sous l'effet d'un mouvement d'expulsion violent du piton, la clavette peut être cisaillée. C'est pourquoi, selon une amélioration de cette clavette, une paroi au moins de l'anneau est percée d'un trou en vis-à-vis du piton. La clavette glissée dans ces trous successifs assure le blocage des éléments d'accrochage. Afin qu'elle ne soit pas inopinément expulsée à son tour, la clavette adopte une forme tronconique. Glissée de force dans les trous, la clavette y est coincée par serrage.

Selon une autre amélioration d'un tel mode d'accrochage, une paroi au moins de l'anneau et le piton sont percés de trous taraudés en correspondance quand ces éléments réalisent l'accrochage. Une vis de blocage est alors engagée dans ces trous taraudés pour serrer les éléments d'accrochage l'un contre l'autre.

Toutes ces améliorations partagent les mêmes inconvénients à savoir
- que l'accrochage, par trop rigide, suppose de la part du crochet et/ou de l'anneau des efforts de flexion pouvant rompre ces éléments ;
- que le retrait de la clavette ou de la vis de blocage est un obstacle au démontage de l'accrochage, surtout si elles ont été faussées par le jeu des éléments d'accrochage.

Ce que constatant, le demandeur a mené des recherches ayant pour objet un procédé qui permette de maintenir un objet accroché à un autre par l'intermédiaire d'éléments pouvant être bloqués sans que soit mise en cause leur résistance, et tout en veillant à ce que l'accrochage obtenu soit aisément démontable.

Pour ce faire, le procédé d'accrochage de l'invention utilise un premier élément d'accrochage et un second élément d'accrochage complémentaire au premier. Ces deux éléments d'accrochage sont disposés dans le prolongement l'un de l'autre selon un axe de traction. Les mêmes éléments d'accrochage sont implantés chacun par l'une de leurs extrémités respectives, sur l'un et sur l'autre des objets à accrocher.

A l'autre de ses extrémités restée libre, le premier élément d'accrochage porte une partie mâle, et le second élément d'accrochage porte une partie femelle en correspondance avec la partie mâle. Cette partie mâle vient s'encastrer dans cette partie femelle selon un axe majeur d'assemblage afin de réaliser l'accrochage du premier et du second élément. L'axe majeur d'assemblage est en principe perpendiculaire à l'axe de traction de telle sorte que la partie mâle engagée dans la partie femelle s'oppose à la dissociation du premier et du second éléments d'accrochage.

Le premier élément d'accrochage porte aussi au moins un premier moyen de blocage destiné à collaborer avec un second moyen de blocage en correspondance porté par le second élément d'accrochage.

Ce premier et ce second moyens de blocage sont engagés l'un avec l'autre lorsque le premier et le second éléments sont accrochés, selon un axe mineur d'assemblage. Ce dernier est en principe perpendiculaire à la fois à l'axe de traction et à l'axe majeur d'assemblage. Ainsi, le premier et le second moyens de blocage réalisent ensemble le blocage des deux éléments d'accrochage qui les portent. Tout mouvement du premier et/ou du second élément d'accrochage, y compris selon l'axe majeur d'assemblage, est alors contrarié par le premier moyen de blocage coopérant avec le second moyen de blocage selon l'axe mineur d'assemblage.

Il résulte de cette disposition au moins deux principaux avantages :
- d'abord que les moyens du blocage étant portés par les éléments d'accrochage, ces moyens ne constituent pas un tiers élément,
- ensuite que, le mode de blocage demeure d'autant plus démontable que les moyens de blocage ne sont pas faussés par le jeu des éléments d'accrochage.

En effet, les surfaces de contact de la partie mâle et de la partie femelle sont séparées par un intervalle. Quand cet intervalle est calibré au plus juste, la partie mâle est maintenue par serrage dans la partie femelle, pour constituer un accrochage statique. Quand cet intervalle est calibré au plus large, la partie mâle joue dans la partie femelle. Un tel jeu est guidé selon un mouvement de bascule de la partie mâle pour constituer un accrochage dynamique. Cette bascule s'effectue autour d'un axe de rotation perpendiculaire au plan d'articulation des éléments d'accrochage. Un tel plan d'articulation est défini par l'axe de traction et par l'axe majeur d'assemblage. Par conséquent, l'axe de rotation, comme l'axe mineur d'assemblage, est perpendiculaire à la fois à l'axe de traction et à l'axe majeur d'assemblage.L'axe de rotation est donc parallèle avec l'axe mineur d'assemblage et peut être confondu avec lui. Dès lors le premier et le second éléments réalisant l'accrochage sont articulés entre eux tandis que leur accrochage demeure bloqué par le premier moyen de blocage coopérant convenablement avec le second moyen de blocage.

Ainsi, les moyens de blocage portés par les éléments d'accrochage guident les mouvements que permet le jeu du premier élément dans le second élément et accompagnent ces mouvements pour en assurer le contrôle.

L'invention a trait également à un dispositif d'accrochage mettant en oeuvre le procédé en question. Un tel dispositif est composé d'un élément mâle et d'un élément femelle en correspondance.

Ces deux éléments mâle et femelle réalisent ensemble l'accrochage.

Pour ce faire, l'élément mâle et l'élément femelle sont implantés respectivement, chacun par l'une de ses deux extrémités, sur un premier et un second objet à accrocher l'un à l'autre. L'élément mâle porte à son extrémité restée libre, un tenon. L'élément femelle porte à son extrémité restée libre, une mortaise en correspondance avec ce tenon.

Le même tenon forme saillie sur la face postérieure de l'élément mâle tandis que la même mortaise ouvre un creux sur la face antérieure de l'élément femelle.

Ces deux faces sont présentées l'une en vis-à-vis de l'autre pour réaliser l'accrochage par encastrement du tenon dans la mortaise selon l'axe majeur d'assemblage. Ce dernier est sensiblement perpendiculaire à l'axe de traction selon lequel l'élément mâle et l'élément femelle sont disposés en continuité l'un de l'autre. Ainsi, le tenon engagé dans la mortaise s'oppose à la séparation de l'élément mâle et de l'élément femelle. Cette disposition a pour avantage que l'ensemble des surfaces de contact développées par le tenon et par la mortaise s'opposent à l'ensemble des mouvements de traction susceptibles de séparer l'élément mâle et l'élément femelle, sauf en ce qui concerne un mouvement s'exerçant selon un sens de l'axe majeur d'assemblage pour démonter l'accrochage.Encore ce dernier mouvement de démontage doit-il être conduit avec précision, si bien qu'il ne saurait être fortuit.

L'élément mâle porte aussi une protubérance au moins, en correspondance avec une cavité que porte aussi l'élément femelle. La protubérance est située sur une face latérale de l'élément mâle dite externe, tandis que la cavité est située sur la face latérale de l'élément femelle située dans le même plan que celle de l'élément mâle dite externe également. De cette manière, la protubérance est engagée dans la cavité lorsque l'accrochage est réalisé. L'engagement s'effectue selon un axe mineur d'assemblage, sensiblement perpendiculaire à l'axe majeur d'assemblage et à l'axe de traction.

Ainsi, la protubérance engagée dans la cavité s'oppose à la séparation de l'élément mâle et de l'élément femelle sous l'effet d'un mouvement exercé selon l'axe majeur d'assemblage. En conséquence, la protubérance et la cavité constituent le blocage de l'accrochage de l'élément mâle et de l'élément femelle. Une telle disposition a pour avantage que, lorsque les surfaces de contact du même tenon et de la même mortaise sont séparées par un intervalle calibré au plus juste, l'accrochage, dit statique, ne présente aucun jeu selon quelqu'axe que ce soit. Quand l'intervalle est calibré au plus large, le tenon joue dans la mortaise et l'accrochage est dit dynamique. Un tel jeu est guidé selon un mouvement de bascule du tenon autour d'un axe de rotation, lequel est sensiblement perpendiculaire au plan d'articulation dans lequel se meut l'élément mâle.Ce plan d'articulation est défini par l'axe de traction et l'axe majeur d'articulation. Pour ce faire d'une part, l'axe mineur d'assemblage est confondu avec l'axe de rotation en question, d'autre part la protubérance pivote dans la cavité conçue à cet effet.

De la sorte, l'élément mâle est articulé à l'élément femelle par l'intermédiaire du tenon encastré dans la mortaise et au moyen de la protubérance engagée dans la dépression.

Il résulte de cette disposition que les mêmes parties de l'élément mâle et de l'élément femelle qui réalisent l'accrochage et le blocage de cet accrochage, réalisent aussi le moyen d'articulation de ces éléments.

D'autres caractéristiques et d'autres avantages du dispositif d'accrochage selon l'invention apparaFtront plus clairement à la lecture de la descritpion qui suit donnant, en regard du dessin annexé, un exemple d'utilisation d'un tel dispositif d'accrochage destiné à être appliqué à un appareil de prothèse dentaire.

La figure portée par ce dessin représente, selon une perspective schématique, les éléments d'accrochage de l'appareil de prothèse dentaire selon le dispositif de l'invention.

Cet appareil est composé
- d'une partie fixe, ou pont dentaire symbolisé par la référence 10, lequel est formé par les piliers que constituent les racines saines des dents d'un premier maxillaire, et d'un tablier rigide reliant ces piliers et reconstituant l'articulé dentaire de ce premier maxillaire, avec les dents du maxillaire opposé ;
- d'une partie amovible 20, ou dentier, lequel est formé par une série de dents artificielles montées sur une monture rigide pour reconstituer l'articulé dentaire du même premier maxillaire, sur une portion de ce dernier ne bénéficiant plus de piliers naturels.

Le volume global des deux parties est plus petit qu'une dent manquante de sorte que lorsque la fausse dent viendra recouvrir le tout, l'ensemble restera invisible.

Ledit tablier dudit pont dentaire 10 est prolongé à l'une et/ou à l'autre de ses deux extrémités par une tige infléchie 11 vers le maxillaire sur lequel l'appareil est situé. Le bout resté libre de ladite tige infléchie porte un renflement 12 qui affecte la forme générale d'un cube et dont le volume global occupe l'espace d'une dent manquante. Ledit renflement 12 est entaillé d'une extrémité à l'autre par un évidement vertical formant mortaise 13.

Ladite monture dudit dentier 20 est prolongée à l'une et/ou à l'autre de ses deux extrémités par une tige relevée 21 vers le maxillaire opposé à celui sur lequel l'appareil est situé. Le bout 22 resté libre de ladite tige relevée 21 porte une saillie 23 dirigée vers le maxillaire sur lequel l'appareil est situé dont la forme et le volume sont ceux d'un tenon en correspondance avec la susdite mortaise 13.

Ladite tige relevée 21 forme avec ledit tenon 23 l'élément mâle et ladite tige infléchie 11 forme avec ladite mortaise 13 l'élément femelle réalisant avec ledit élément mâle, l'accrochage dudit dentier 20 audit pont dentaire 10. Le même dentier 20 et le même pont dentaire 10 sont réunis en bouche de façon à former l'appareil de l'invention par l'intermédiaire du ou desdits tenons 23 du premier encastrés dans la ou lesdites mortaises 13 du second selon un axe majeur d'assemblage
XX'. Le même renflement 12 considéré depuis sa face frontale 12a est entaillé d'une échancrure 14 dans sa partie palatine en regard de la susdite saillie 22.

La même saillie 23 forme, au niveau de sa liaison avec la susdite tige relevée 21, un col 24. Ladite échancrure 14 est conformée pour recevoir ledit col 24 lorsque le susdit tenon 23 est encastré dans la susdite mortaise 13.

Ainsi, lorsque le susdit dentier 20 est accroché au susdit pont dentaire 10, l'emprise de ladite tige relevée 21 sur ladite face frontale 12a dudit renflement 12 est située en vis-à-vis de l'emprise de la susdite tige infléchie 11 sur la face arrière 12b du même renflement 12.

Il résulte de cette disposition que la monture dudit dentier 20 est en continuité du tablier dudit pont dentaire 10 selon un axe de traction YY'. De plus, l'élément femelle de la partie fixe et l'élément mâle de la partie amovible sont étroitement imbriqués si bien que le volume de l'accrochage que réalisent ces deux éléments est limité, au principal, au volume dudit renflement 12.

Le même col 24 présente une face maxillaire 24a qui vient buter sur l'épaulement 15 que détermine la susdite échancrure 14 dans l'épaisseur de la susdite face frontale 12a du susdit renflement 12.

La hauteur dudit épaulement 15 relative à la hauteur dudit renflement 12 est déterminée de façon à ce que la face maxillaire 23a du susdit tenon 23 enfoncé dans la susdite mortaire 13 depuis la face palatine 12c dudit renflement 12, n'outrepasse pas la face maxillaire 12b du même renflement 12.

Ainsi, quand la partie fixe et la partie mobile de l'appareil de l'invention sont accrochées, la disposition des différentes faces dudit tenon 23 en liaison avec les différentes faces de ladite mortaise 13 et la disposition de ladite face maxillaire 24a dudit col 24 en liaison avec ledit épaulement 15 s'opposent à tout mouvement du susdit dentier 20 relativement au susdit pont dentaire 10, à l'exception du mouvement de décrochage du même dentier 20 exercé depuis le maxillaire considéré vers le palais selon le susdit axe majeur d'assemblage XX'.

Afin de s'opposer à un tel décrochage inopiné dudit dentier 20, un organe de blocage mâle 30 est porté par la susdite tige relevée 21 et un organe de blocage femelle 40 complémentaire dudit organe de blocage mâle 30 est porté par le susdit renflement 12. Ledit organe de blocage mâle 30 est placé sur la paroi latérale 21a de ladite tige relevée 21, tandis que ledit organe femelle 40 est placé sur la paroi latérale 12f dudit renflement 12 située dans le même plan que la précédente paroi latérale 21a de ladite tige relevée 21 de façon à ce que ledit organe de blocage mâle 30 et ledit organe de blocage femelle 40 soient présentés l'un en regard de l'autre quand l'accrochage est réalisé. Alors le même organe de blocage mâle 30 est encastré dans le même organe de blocage femelle 40 selon un axe mineur d'assemblage
ZZ'.Ce dernier est perpendiculaire au susdit axe majeur d'assemblage
XX' de façon à ce que lesdits organes de blocage mâle et femelle 30 et 40 coopèrent pour bloquer le susdit tenon 23 dans la susdite mortaise 13. Dès lors, ledit dentier 20 est accroché en bouche audit pont dentaire 10 sans risquer d'être décroché accidentellement de ce dernier. Néanmoins, pour procéder au décrochage volontaire du même dentier 10, il suffit d'extraire préalablement le susdit organe d'accrochage mâle 30 hors dudit organne d'accrochage femelle 40, puis d'extraire ledit tenon 23 hors de ladite mortaise 13.

Pour encastrer d'un même mouvement le susdit tenon 23 dans la susdite mortaise 13 et le susdit organe de blocage mâle 30 dans le susdit organe de blocage femelle 40, bien que ces encastrements soient antagonistes puisque le susdit axe majeur d'assemblage XX' et le susdit axe mineur d'assemblage ZZ' ne sont pas de même direction, le même organe de blocage mâle 30 est porté par la susdite tige relevée 21 par l'intermédiaire d'une lame de ressort 31.

Cette dite lame de ressort 31 étant maintenue écartée de ladite tige relevée 21, lors de l'encastrement dudit tenon 23 dans ladite mortaise 13, permet de décaler ledit organe de blocage mâle 30 pour l'amener sans heurt en face dudit organe de blocage femelle 40 sans que l'accrochage soit bloqué. Dès que ledit tenon 23 est enfoncé dans ladite mortaise 13, ladite lame de ressort 31 est relachée. La réaction de cette dernière engage naturellement ledit organe de blocage mâle 30 dans ledit organe de blocage femelle 40 et l'y maintient encastré pour bloquer l'accrochage. Il résulte de cette disposition que le blocage dudit dentier 20 avec ledit pont dentaire 10 est non seulement simultané avec l'accrochage de ces derniers, mais encore qu'il relève d'une manoeuvre très simple.

En conséquence, le décrochage du même dentier 20 d'avec le même pont dentaire 10 manifeste la même simultanéité et la même simplicité de manoeuvre.

Ce décrochage consiste en effet à écarter de nouveau ladite lame de ressort 31 pour extraire ledit organe de blocage mâte 30 hors dudit organe de blocage femelle 40, ce qui autorise l'extraction dudit tenon 23 hors de ladite mortaise 13.

Le même renflement 12 présente sur sa paroi latérale 12f depuis la crête palatine 12c de cette dernière et jusqu'au creux que détermine le susdit organe de blocage femelle 40, un plan incliné 16.

Quand l'accrochage du susdit dentier 20 avec le susdit pont dentaire 10 est amorcé, le susdit organe de blocage mâle 30 est au contact de ladite crête palatine et à sa plus courte distance de la susdite tige relevée 21. Au fur et à mesure que le susdit tenon 23 s'enfonce dans la susdite mortaise 13, cette distance augmente par l'effet dudit plan incliné 16. L'éloignement continu dudit organe de blocage mâle 30 est rendu possible par la flexibilité de la susdite lame de ressort 31 progressivement écartée. Lorque le même organe de blocage mâle 30 parvient en face dudit organe de blocage femelle 40, il s'encastre ipso facto dans ce dernier sous l'effet de la réaction de ladite lame de ressort 31.

Ainsi, la manoeuvre d'écartement de ladite lame de rssort 31 visant à obtenir le blocage de l'accrochage en même temps qu'est réalisé ce dernier, est effectué de façon automatique par l'enfoncement dudit tenon 23 dans ladite mortaise 13.

De même, la manoeuvre d'écartement de la même lame de ressort 31 visant à obtenir le déblocage de l'accrochage est réduite à l'effort nécessaire pour extraire ledit organe de blocage mâle 30 hors dudit organe de blocage femelle 40.

Avantageusement et afin de guider l'insertion de l'organe de blocage mâle 30 jusqu'au bord de l'organe de blocage femelle 40, un évasement 16' est ménagé dans le plan incliné 16.

D'après trois différents modes de réalisation préférentiels de l'appareil de l'invention, l'accrochage du susdit dentier 20 au susdit pont dentaire 10 est réputé soit statique, soit dynamique soit articulé.

Dans le premier cas, les surfaces de contact du susdit tenon 23 et de la susdite mortaise 13 présentent entre elles un intervalle calibré au plus juste de façon à ce que ledit tenon ne présente pas de jeu une fois logé dans ladite mortaise.

Dans le second cas, la longueur dudit tenon 23 est inférieure à la profondeur de ladite mortaise 13. Par ailleurs, une cale élastique est intercalée entre la susdite face maxillaire 24a du susdit col 24 et le susdit épaulement 15. Sous l'effet d'une pression de moindre importance exercée au niveau du dentier 20, ladite cale élastique demeure détendue, maintenant ledit tenon 23 à un faible niveau d'enfoncement dans ladite mortaise 13. Sous l'effet d'une pression de forte intensité, la même cale élastique est comprimée, déterminant un plus grand enfoncement du même tenon 23.

La souplesse que confère à l'appareil de l'invention cette disposition, permet à ce dernier d'absorber des contraintes au-delà de son seuil de résistance à des efforts de flexion.

Dans le troisième cas, les surfaces de contact dudit tenon 23, et de ladite mortaise 13 offrent entre elles un intervalle calibré au plus large pour permettre audit tenon 23 de basculer dans ladite mortaise 13 selon un axe de rotation parallèle, voire confondu, avec le susdit axe mineur d'assemblage ZZ'. Pour permettre ce mouvement de bascule, ledit organe de blocage mâle 30 pivote dans ledit organe de blocage femelle 40. A cet effet, ledit organe de blocage mâle affecte la forme d'une rotule 32.

Ledit organe de blocage femelle présente le profil d'un cupule 41 en correspondance avec ladite rotule 32. La rotation de ladite rotule 32 dans ladite cupule 41 accompagne la bascule dudit tenon 23 dans ladite mortaise 13, de telle sorte que ledit dentier 20 est articulé avec ledit pont dentaire 10 tandis que leur accrochage demeure bloqué.

Cette disposition a pour avantage de permettre les plus importantes déformations de l'appareil de l'invention sans porter atteinte à la résistance de ce dernier.

Préférentiellement, les faces maxillaires 23a et 24a du tenon 23 et du col 24 et les faces de l'épaulement 15 en contact, peuvent adopter une configuration en arc de cercle favorisant la rotation lors d'un usage en charnière.

On comprend que l'invention, qui vient d'être ci-dessus décrite et représentée, l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements, modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention pris dans ses aspects et dans son esprit les plus larges.

Afin de permettre une meilleure compréhension des dessins, une liste des références avec leurs légendes est ci-après énumérée.

10 Pont dentaire. Partie fixe,
11 Tige infléchie,
12 Renflement,
12a Face frontale du renflement 12.

12b Face arrière du renflement 12,
12c Face palatine du renflement 12,
12d Face maxillaire du renflement 12,
1 2f Paroi latérale du renflement 12,
13 Mortaise dans le renflement 12,
14 Echancrure,
15 Epaulement,
16 Plan incliné du renflemnt 12,
16' Evasement du plan incliné 16,
20 Dentier. Partie amovible,
21 Tige relevée,
21a Paroi latérale de la tige 21,
22 Embout de la tige 21,
23 Saillie formant tenon,
23a Face maxillaire du tenon 23,
24 Col de la tige 21,
24a Face maxillaire du col 24,
30 Organe de blocage mâle,
31 Lame de ressort de l'organe 30,
32 Rotule,
40 Organe de blocage femelle,
41 Cupule,
XX' Axe majeur d'assemblage,
YY' Axe de traction,
ZZ' Axe mineur d'assemblage. Axe de
rotation.

Claims

REVENDICATIONS

1. Procédé d'accrochage utilisant un premier élément (21) portant une partie mâle (23) et un second élément (11) portant une partie femelle (13), cesdits premier et second éléments (21 et 11) étant disposés dans le prolongement l'un de l'autre selon un axe de traction YY', CARACTERISE EN CE QU'il consiste d'une part à encastrer ladite partie mâle (23) dans ladite partie femelle (13) pour réaliser l'accrochage desdits premier et second éléments (21 et 11) selon un axe majeur d'assemblage XX', et qui consiste d'autre part, ledit premier élément (21) portant aussi au moins un premier moyen de blocage (30) et ledit second élément (11) portant un second moyen de blocage (40), à mettre en correspondance ledit premier moyen de blocage (30) avec ledit second moyen de blocage (40) pour bloquer l'accrochage desdits premier et second éléments (21 et 11) selon un axe mineur d'assemblage ZZ', de telle sorte que ledit axe majeur d'assemblage XX' soit perpendiculaire audit axe de traction YY'et que ledit axe mineur d'assemblage ZZ' soit perpendiculaire à la fois au même axe de traction YY' et au même axe majeur d'assemblage XX'.

2. Procédé d'accrochage selon la revendication 1, CARACTERISE EN

CE QU'il consiste à faire correspondre au susdit axe mineur d'assemblage ZZ' un axe de rotation de la susdite partie mâle (23) dans la susdite partie femelle (13) de telle sorte que le susdit premier élément (21) soit articulé avec le susdit second élément (11) dans un plan de bascule que détermine le susdit axe de traction YY' avec le susddit axe majeur d'assemblage XX', tandis que l'accrochage que réalisent lesdits premier et seconds éléments demeure bloqué.

3. Dispositif d'accrochage mettant en oeuvre un élément mâle (21) et un élément femelle (11), lesdits éléments mâle et femelle étant disposés dans le prolongement l'un de l'autre selon un axe de traction YY', CARACTERISE PAR LE FAIT QUE ledit élément mâle (21) porte un tenon (23) et que ledit élément femelle (11) porte une mortaise (13), ledit tenon (23) s'encastrant dans ladite mortaise (13) pour réaliser l'accrochage desdits éléments mâle et femelle, selon un axe majeur d'assemblage XX', et PAR LE FAIT QUE le même élément mâle (21) porte au moins une protubérance (30) et que le même élément femelle (11) porte une cavité (40), ladite protubérance (30) étant engagée dans ladite cavité (40) pour bloquer l'accrochage desdits éléments mâle et femelle (21 et 11) selon un axe mineur d'assemblage ZZ'.

4. Dispositif d'accrochage selon la revendication 3, CARACTERISE

PAR LE FAIT QUE, d'une part, le susdit axe mineur d'assemblage ZZ' coincide avec l'axe de rotation du susdit tenon (23) dans la susdite mortaise (13), et par le fait que, d'autre part, la susdite protubérance (40) pivote dans la susdite cavité (30) de telle sorte que le susdit élément mâle (21) est articulé avec le susdit élément femelle (11) tandis que l'accrochage que réalisent lesdits éléments mâle et femelle (21 et 11) demeure bloqué.

5. Appareil de prothèse dentaire utilisant un dispositif d'accrochage selon la revendication 3, CARACTERISE PAR LE FAIT QU'il est composé d'une partie fixe (10) et d'une partie amovible (20), ladite partie fixe (10) étant prolongée d'au moins une tige infléchie (11) portant un renflement (12) dans lequel est entaillée une mortaise (13), et ladite partie mobile (20) étant prolongée d'au moins une tige relevée (21) portant une saillie (23) formant tenon de telle sorte que ladite partie fixe (10) et ladite partie amovible (20) sont réunies par l'intermédiaire dudit tenon (23) encastré dans ladite mortaise (13) selon un axe majeur d'assemblage XX'.

6. Appareil de prothèse dentaire selon la revendication 5,

CARACTERISE PAR LE FAIT QUE la face frontale (12a) du susdit renflement (12) est taillée dans sa partie palatine (12c) d'une échancrure (14) laquelle est préformée pour recevoir le col de liaison (24) de la susdite saillie (23) avec la susdite tige relevée (21) de telle sorte que le susdit tenon (23) étant encastré dans la susdite mortaise (13), l'accrochage de la partie fixe (10) et de la partie mobile (20) de l'appareil forme un volume limité, au principal, au volume dudit renflement (12).

7. Appareil de prothèse dentaire selon les revendications 5 et 6

CARACTERISE PAR LE FAIT QUE la face maxillaire (24a) du susdit col (24a) bute sur l'épaulement (15) que détermine la susdite échancrure (14) dans l'épaisseur de la susdite face frontale (12a) du susdit renflement (12) pour contenir l'enfoncement du susdit tenon (23) encastré dans la susdite mortaise (13).

8. Appareil de prothèse dentaire selon les revendications 5 et 6, CARACTERISE PAR LE FAIT QUE la susdite tige relevée (21) porte sur sa face latérale (21au un organe de blocage mâle et (30) que le susdit renflement porte sur sa face latérale (12f), situé dans le même plan que la précédente, un organe de blocage femelle (40) coopérant avec ledit organe de blocage mâle (30) selon un axe mineur d'assemblage ZZ' perpendiculaire au susdit axe majeur d'assemblage XX' de telle sorte que lorsque ledit organe d'acdrochage mâle (30) est encastré dans ledit organe d'accrochage femelle (40) , le susdit tenon (23) demeure bloqué dans la susdite mortaise (13).

9. Appareil de prothèse dentaire selon les revendications 5, 6 et 7, CARACTERISE PAR LE FAIT QUE d'une part la longueur du susdit tenon (23) est inférieure à la profondeur de la susdite mortaise (13) et que, d'autre part, une cale élastique est intercalée entre la susdite face maxillaire (24a) du susdit col (24) et le susdit épaulement (15) de telle sorte que l'enfoncement dudit tenon (23) dans ladite mortaise (13) varie sous l'effet de différentes pressions exercées sur le susdit dentier.

10. Appareil de prothèse dentaire selon les revendications 5, 6 et 7, CARACTERISE PAR LE FAIT QUE le susdit organe de blocage mâle (30) affecte la forme d'une rotule (32) pivotant en correspondance avec le profil d'une cupule (42) qu'adopte le susdit organe de blocage femelle (40) pour permettre la bascule du susdit tenon (23) dans la susdite mortaise (13) autour d'un axe de rotation parallèle au susdit axe mineur d'assemblage ZZ'.

11. Appareil de prothèse dentaire selon les revendications 5, 6 et 8, CARACTERISE PAR LE FAIT QUE le susdit organe de blocage mâle (30) est porté par la paroi latérale de la susdite tige relevée (21) de l'élément mâle par l'intermédiaire d'une lame de ressort (31) de telle sorte que, quand ladite lame de ressort (31) est écartée de ladite tige relevée (21) , ledit organe de blocage mâle (30) est positionné en face dudit organe de blocage femelle (40) sans que l'accrochage soit bloqué, et quand la même lame de ressort (31) est relachée, la réaction de cette dernière engage ledit élément de blocage mâle (30) dans ledit élément de blocage femelle (40) et l'y maintient encastré pour bloquer l'accrochage.