FR2652432A1 - Dispositif portatif d'aide a l'harmonie. - Google Patents

Abstract

Le dispositif portatif d'aide à l'harmonie pour le chiffrage, l'évaluation, l'affichage et la reproduction sonore d'accords, comprend une source autonome d'énergie (20), une unité de traitement à microprocesseur (2), au moins une mémoire vive (3), au moins une mémoire morte (4) et des interfaces d'entrée-sortie (5) disposés à l'intérieur d'un boîtier présentant une face avant sur laquelle sont disposés un clavier de saisie (14), un premier afficheur matriciel (15) disposé selon une première direction X'X pour l'affichage de caractères à partir d'un ensemble d'éléments matriciels unitaires alignés selon ladite direction X'X et un second afficheur matriciel (16) disposé selon une seconde direction Y'Y perpendiculaire à ladite première direction X'X, auquel sont superposées les lignes (17) d'une portée musicale et qui comprend un ensemble d'éléments matriciels unitaires alignés selon au moins deux lignes (98, 99) parallèles à ladite seconde direction Y'Y pour la visualisation des notes d'un accord sur une portée. Le dispositif est compact, économe en énergie et permet d'éviter la mise en œuvre d'afficheurs graphiques.

Description

La présente invention a pour objet un dispositif portatif d'aide à l'harmonie pour le chiffrage, l'évaluation, l'affichage et la reproduction sonore d'accords.

On connaît déjà divers dispositifs destinés à permettre la vérification d'accords répondant aux règles de l'harmonie. Un programme de vérification d'accords comprend une phase consistant à identifier les notes successives d'un accord et à rechercher si l'accord ainsi identifié figure dans une table d'accords préenregistrés comme répondant aux règles de l'harmonie.

Compte tenu du très grand nombre d'accords possibles à trois, quatre ou cinq sons, les dispositifs de recherche ou vérification d'accords impliquent l'utilisation de mémoires de relativement grande capacité et des temps de recherche assez conséquents.

Par suite, de tels dispositifs de recherche ou vérification d'accords ont jusqu'à présent été limités à des applications à des ensembles polyvalents d'assez grande taille, tels que des synthétiseurs, et ntont pas permis de mettre à la disposition des utilisateurs des moyens d'afficher de façon simple, rapide et peu coûteuse les notes d'un accord recherché.

L'invention vise précisément à remédier aux inconvénients précités et à fournir aux utilisateurs musiciens amateurs ou professionnels un dispositif peu encombrant et dtune utilisation commode, capable de visualiser et restituer le cas échéant de façon sonore, un accord donné, aussi bien sous la forme d'une combinaison de notes que sous celle d'une composition structurelle de l'accord.

Ces buts sont atteints, conformément à l'invention, grâce à un dispositif portatif d'aide à l'harmonie pour le chiffrage, l'évaluation, l'affichage et la reproduction sonore d'accords, caractérisé en ce qu'il comprend une source autonome d'énergie, une unité de traitement à microprocesseur, au moins une mémoire vive, au moins une mémoire morte et des interfaces d'entrée-sortie disposés à l'intérieur d'un boîtier présentant une face avant sur laquelle sont disposés un clavier de saisie, un premier afficheur matriciel disposé selon une première direction X'X pour l'affichage de caractères à partir d'un ensemble d'éléments matriciels unitaires alignés selon ladite direction X'X et un second afficheur matriciel disposé selon une seconde direction Y'Y perpendiculaire à ladite première direction X'X, auquel sont superposées les lignes d'une portée et qui comprend un ensemble d'éléments matriciels unitaires alignés selon au moins deux lignes parallèles à ladite seconde direction Y'Y pour la visualisation des notes d'un accord sur une portée.

Les premier et second afficheurs peuvent être avantageusement du type à cristaux liquides.

Les éléments matriciels unitaires du second afficheur alignés selon une première ligne sont prévus pour l'affichage de caractères choisis parmi au moins six caractères spécifiques prédéterminés afin de constituer des altérations tandis que les éléments matriciels unitaires du second afficheur alignés selon une seconde ligne parallèle à ladite première ligne sont prévus pour l'affichage de caractères choisis parmi au moins quatre autres caractères spécifiques prédéterminés pour constituer le corps des notes.

Les lignes perpendiculaires à la seconde direction Y'Y et superposées de façon fixe sur le second afficheur pour constituer une portée musicale présentent un interligne égal au double du pas entre deux éléments matriciels unitaires successifs d'une même ligne du second afficheur et les lignes de la portée superposées au second afficheur sont disposées par rapport aux éléments matriciels unitaires de chacune des deux lignes du second afficheur de manière que ces derniers se trouvent soit intercalés entre deux lignes de la portée, soit superposés aux lignes de la portée, deux éléments matriciels unitaires adjacents d'une même ligne étant toujours disposés l'un en superposition à une ligne de la portée et l'autre intercalé entre deux lignes de la portée.

L'épaisseur des lignes de la portée gravées en superposition au second afficheur est de préférence inférieure à la dimension des points élémentaires des éléments matriciels unitaires du second afficheur.

Le clavier de saisie comprend un premier ensemble de touches de commande de fonctions, un deuxième ensemble de touches pour la saisie note par note d'un accord à chiffrer et un troisième ensemble de touches pour la saisie nominale de la structure harmonique d'un accord à évaluer.

Le deuxième ensemble de touches pour la saisie note par note d'un accord à chiffrer comprend au moins sept touches représentant des notes, et deux touches représentant des altérations.

Le troisième ensemble de touches pour la saisie nominale de la structure harmonique d'un accord à évaluer comprend au moins quatorze touches représentant des intervalles en fonction de la fondamentale, et une touche pour la sélection d'omissions.

Le premier ensemble de touches de commande de fonctions comprend au moins une touche de mise en service et de réinitialisation, une touche de mise hors service, une touche de correction immédiate des erreurs de saisie, une touche de mode pour déterminer ou orienter la recherche pour un nombre présélectionné de trois, quatre ou cinq sons, deux touches de commande de défilement de données affichées en cas de solutions multiples avec une fondamentale donnée, une touche de commande de renversement avec une autre fondamentale d'un accord affiché et une touche de validation.

Le premier ensemble de touches de commande de fonctions comprend en outre au moins une touche de commande de retour à une opération de consultation ou de modification des données initiales et une touche permettant de sélectionner l'affichagesur le premier afficheur, soit du nom de l'accord, soit des notes qui rentrent dans la composition de l'accord, telles qu'elles apparaissent sur la portée du second afficheur, soit du nom de notes conformes au clavier d'un piano.

Le premier ensemble de touches de commande de fonction peut comprendre en outre au moins une touche de commande de stockage en mémoire d'un accord en cours et une touche de commande de restitution des accords mémorisés.

Le dispositif peut comprendre une interface pour lléla- boration de signaux de commande d'un organe de reproduction sonore.

Dans ce cas, le dispositif peut comprendre un connecteur de sortie relié à ladite interface pour l'application à un appareil externe d'un signal de commande de production des sons d'un accord affiché sur le second afficheur.

Toutefois, le dispositif selon l'invention peut également comprendre de façon avantageuse un organe de reproduction sonore intégré dans le corps du boîtier et relié à ladite interface. Un commutateur spécifique peut permetre de sélectionner la production de sons arpégés ou polyphoniques.

La mémoire morte comprend une base de données formée d'un ensemble d'éléments comprenant chacun d'une part un code d'identification de la structure d'un accord donné et d'autre part un code de recherche associé à la combinaison de notes composant ledit accord.

Le dispositif pour la recherche des notes quicomposent un accord particulier recherché comprend des premiers moyens pour effectuer une recherche dans le sens montant allant des notes les plus basses vers les notes les plus hautes à partir de la fondamentale et des seconds moyens pour effectuer une recherche dans le sens descendant allant des notes les plus hautes vers les notes les plus basses en cas d'absence de résultat lors de la recherche effectuée dans le sens montant.

Le dispositif comprend en outre des moyens de détermination de la possibilité ou non d'effectuer une recherche sans changement de fondamentale, compte tenu de conditions spécifiques imposées à la recherche liée au déchiffrage des accords.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante de modes particuliers de réalisation donnés à titre d'exemples en référence aux dessins annexés sur lesquels
- la figure 1 est une vue en plan montrant la face avant d'un dispositif portatif d'aide à l'harmonie selon un mode particulier de réalisation,
- la figure 2 est un schéma-bloc fonctionnel montrant les composants essentiels incorporés dans le boîtier d'un dispositif portatif d'aide à l'harmonie conforme à l'invention,
- les figures 3, 4 et 5 sont des vues analogues à celle de la figure 1 montrant trois états successifs du dispositif selon l'invention lors d'une opération de chiffrage d'un accord désigné par une succession de notes, la figure 5 montrant un exemple d'état final de l'affichage,
- les figures 6, 7 et 8 sont des vues analogues à celle de la figure 1 montrant trois états successifs du dispositif selon l'invention lors d'une opération d'évaluation d'un accord désigné de façon nominative, la figure 8 montrant un exemple d'état final de l'affichage,
- la figure 9 montre des exemples de jeux de caractères spéciaux utilisables pour chacune des lignes de l'afficheur vertical du dispositif de la figure 1,
- la figure 10 montre un exemple d'affichage utilisant des caractères spéciaux de la figure 9, pour l'afficheur vertical du dispositif de la figure 1,
- les figures lIA et 11B montrent de façon schématique les relations fonctionnelles entre les constituants essentiels du dispositif selon les figures 1 et 2,
- la figure 12 est un exemple d'organigramme général relatif au fonctionnement d'un dispositif selon l'invention,
- la figure 13 est un organigramme particulier relatif à une fonction de sélection de mode désignant le nombre de sons de l'accord traité,
- la figure 14 est un organigramme particulier relatif à une fonction de saisie des éléments de structure d'un accord,
- la figure 15 est un organigramme particulier relatif à une fonction de saisie de notes,
- la figure 16 est un organigramme particulier relatif à une fonction de saisie des altérations,
- les figures 17A et 17B montrent un organigramme particulier relatif à une fonction de validation lors d'une saisie avec recherche d'un accord par le nom ou par les notes,
- la figure 18 est un organigramme particulier relatif à une fonction de recherche d'un accord par son nom,
- la figure 19 est un organigramme particulier relatif à une fonction de déchiffrage d'un accord, utilisable dans le cadre d'une recherche d'accord par son nom ou par les notes qui le composent,
- la figure 20 est un organigramme particulier relatif à une fonction de recherche d'un accord par les notes qui le composent,
- la figure 21 montre une partie d'un dispositif semblable à celui de la figure 5 avec l'affichage du nom et de la représentation sur une portée d'un autre exemple d'accord obtenu après saisie et validation de notes constitutives de cet accord,
- la figure 22 montre l'évolution de l'affichage du dispositif de la figure 21 après une pression de la touche de commande de défilement des données affichées en cas de solutions multiples avec la même fondamentale qui de plus se trouve être un changement de positions pianistiques,
- la figure 23 montre l'évolution de l'affichage du dispositif de la figure 21 après un renversement de l'accord avec une fondamentale différente, et
- la figure 24 montre l'évolution de l'affichage du dispositif de la figure 5 après transcription nominale des notes de la portée en touches d'un clavier de piano.

La figure 1 montre une vue d'ensemble d'un module portatif autonome 10 d'aide à l'harmonie pour le chiffrage, l'évaluation, l'affichage et la reproduction sonore d'accords de trois, quatre ou cinq sons destiné à des musiciens amateurs ou professionnels tels que des compositeurs ou instrumentistes. Le module portatif 10, prévu pour présenter un faible encombrement, par exemple de l'ordre de grandeur d'une petite calculatrice électronique de poche, est adapté pour assurer l'affichage quasi instantané d'un accord pouvant être choisi parmi un grand nombre.

Dans l'exemple particulier qui sera décrit en référence aux dessins, il est possible de choisir n'importe quel accord existant parmi un ensemble de 26313 accords répertoriés et classés dans une mémoire morte pouvant présenter une relativement faible capacité, par exemple de l'ordre de 5 kilooctets. Le module 10 est conçu pour fournir quasi-instantanément pour chaque accord choisi des renversements harmoniques et des positions pianistiques de trois, quatre ou cinq sons jusqu'au 13e degré.

Le module portatif autonome 10 se présente sous la forme d'un boîtier 11 présentant une face avant principale 12 délimitée par un rebord 13. La face avant principale 12 contient un ensemble 14 de touches 21 à 56 réparties en un premier "pavé" 141 composé d'un ensemble de touches 21 à 31 de commande de fonctions, un second "pavé" 142 composé d'un ensemble de touches 32 à 40 pour la saisie note par note d'un accord à chiffrer et un troisième "pavé" 143 composé d'un ensemble de touches 42 à 56 pour la saisie nominale de la structure harmonique d'un accord à évaluer.

La face avant 12 du module 10 contient en outre un premier afficheur matriciel 15 disposé selon une direction X'X (horizontale dans le plan de la figure 1), pour l'affichage de caractères à partir d'un ensemble d'éléments matriciels unitaires alignés par exemple sur deux lignes 96, 97 (fig. 2) selon la direction X'X, et un second afficheur matriciel 16 disposé selon une direction Y'Y (verticale dans le plan de la fig. 1) perpendiculaire à la direction X'X, ce second afficheur 16 disposé verticalement comprenant un ensemble d'éléments matriciels unitaires alignés selon au moins deux lignes 98, 99 (Fig. 2) parallèles à la direction verticale Y'Y, pour la visualisation des notes d'un accord sur une portée.

Le premier afficheur 15 peut être un afficheur à cristaux liquides tout-à-fait classique, adapté pour l'affichage de caractères alphanumériques, ou plus généralement de caractères du type ASCII, à partir de matrices de par exemple 5 x 7 points et peut être commandé de façon tout-à-fait simple à partir de circuits d'interface et de commande classiques, nécessitant peu d'énergie.

Le premier afficheur 15 peut comprendre une première ligne pour l'affichage de notes de musique ou du nom d'un accord et une deuxième ligne pour l'affichage d'informations complémentaires telles que le mode (nombre de sons de l'accord), l'existence ou non de renversements possibles ou de solutions multiples avec une même fondamentale, les omissions, le type d'affichage sélectionné (note de la portée ou note du clavier de piano).

Toutefois, l'affichage des informations complémentaires peut aussi être réalisé sous la forme d'un affichage par masques de caractères pré dessinés au pochoir.

Le second afficheur 16 est destiné à permettre la visualisation de notes de façon simple et sans qu'il soit nécessaire d'utiliser un écran graphique. Le second afficheur 16 est ainsi réalisé à partir d'un afficheur à cristaux liquides tout-à-fait semblable à l'afficheur horizontal 15, mais disposé de manière verticale, et comprenant par exemple deux lignes de par exemple chacune vingt éléments matriciels de base (80) (Fig. 10).

Des lignes 17 sont gravées de façon fixe sur la face externe de l'afficheur vertical 16, pour constituer le dessin d'une portée musicale avec cinq lignes centrales complètes et des lignes supplémentaires supérieures et inférieures. Une clé 18, telle qu'une clé de sol peut en outre être également formée, par exemple par gravure, sur la face externe de l'afficheur vertical 16.

Des caractères spéciaux, qui seront décrits plus loin, sont enregistrés dans une mémoire morte associée aux circuits de commande de l'afficheur 16, pour être substitués aux caractères
ASCII standard. De la sorte, il est possible de réaliser de façon particulièrement simple, économique et efficace, sans écran graphique et avec peu de dépense d'énergie, des notes d'un accord alignées de façon conventionnelle sur une portée. Le module 10 selon l'invention malgré son caractère portatif et autonome, peut ainsi être d'une utilisation tout-à-fait agréable et conviviale.

On a représenté sur la figure 2 les éléments constitutifs essentiels incorporés dans le boîtier 4 du dispositif 10 d'aide à l'harmonie selon l'invention. On voit ainsi une source d'énergie autonome 20, telle qu'une pile, servant à l'alimentation électrique de l'ensemble des circuits du dispositif 10, une carte principale 1 comprenant une unité centrale de traitement à micro-processeur 2, au moins une mémoire vive (RAM) 3, au moins une mémoire morte (ROM) 4 et des interfaces d'entrée-sortie 5, ces divers éléments étant reliés entre eux par un bus 6 Les interfaces d'entrée-sortie 5 sont elles-mêmes reliées aux différents organes d'entrée-sortie, tels que le clavier 14, le premier afficheur horizontal 15, le second afficheur vertical 16 et de façon optionnelle, une interface 9, permettant laproduction d'un signal de commande de reproduction sonore d'un accord affiché sur l'afficheur 16, lequel signal de commande peut être appliqué à un connecteur de sortie 8 pour permettre une reproduction sonore à l'aide d'un appareil externe.

L'interface 9 peut également être relié à un organe 7 de reproduction sonore intégré dans le boîtier 11. Un commutateur, non représenté, peut permettre de sélectionner un mode particulier de reproduction sonore des accords, qui peuvent être arpégés ou polyphoniques.

Si l'on considère à nouveau la figure 1, on voit sur les touches de fonctions 21 à 31 et 41 du clavier 14 l'indication d'exemples de fonctions diverses pouvant être attribuées à ces touches. On trouve ainsi, à côté d'une touche 27 de mise en service et réinitialisation et d'une touche 26 de mise hors service, une touche 24 de stockage en mémoire d'un accord en cours de traitement et une touche 25 de restitution d'un accord précédemment mémorisé. La mémoire de stockage temporaire d'accords traités et affichés à l'aide du module 10 peut être conçue pour contenir par exemple 32 accords.

Une touche 21 dite de "mode" permet, lors de la saisie, de déterminer ou orienter la recherche d'un accord pour un nombre de sons présélectionné pouvant être de trois, quatre ou cinq sons.

Des frappes successives de la touche 21 permettent de modifier le mode qui est affiché dans des cases 19a de l'afficheur 15.

Une touche 31 permet d'effectuer des corrections sur les dernières données saisies à l'aide du clavier 14. Une touche 30 permet, à tout moment de l'investigation dans la base de données de revenir à une opération de consultation et le cas échéant de modification des données initiales qui sont réaffichées sur l'afficheur 15. Une touche 29, permet de sélectionner en fonction du nombre d'actionnements de cette touche, l'affichage sur le premier afficheur 15, soit du nom de l'accord, soit du nom des notes affichées sur la portée du second afficheur 16 (auquel cas la lettre P apparaît sur l'afficheur 15 (Fig. 8), soit du nom des notes conformes au clavier d'un piano, auquel cas la lettre C apparaît sur l'afficheur 15 (Fig 24).

Deux touches flèchées 22, 23 permettent de commander, pour un accord donné, l'affichage de solutions supplémentaires avec une même fondamentale, lorsque de telles solutions supplémentaires existent (ce qui est traduit par un affichage de flèches dans des cases 19b de l'afficheur 15). Une touche 28 permet de commander, pour un accord donné, l'affichage de solutions supplémentaires constituant des renversements de l'accord avec une autre fondamentale. L'existence de possibilités de renversements est signalée par l'affichage d'un signe, tel que "RENV" dans l'une des cases 19b de l'afficheur 15.

L'ensemble 142 de touches 32 à 40 pour la saisie note par note d'un accord à chiffrer comprend sept touches 32 à 38 représentant les sept notes de la gamme, do ou ut, re, mi, fa, sol, la, si, qui peuvent encore être désignées par leur notation anglaise, C, D, E, F, G, A, B. Deux touches 39 et 40 de ce même ensemble 142 représentent des altérations, dièse, bémol. En cas de double altération, la frappe sur les touches d'altérations est simplement redoublée. Enfin, une touche de validation 41 permet la prise en compte effective des notes saisies, une fois effectuées les corrections éventuelles à l'aide de la touche de fonction 31.

L'ensemble 143 de touches pour la saisie nominale de la structure harmonique d'un accord à évaluer comprend au moins quatorze touches 42 à 55 représentant des intervalles partir de la fondamentale qui servent à la définition de la structure harmonique d'un accord. Les touches 42 à 55 portent les indications correspondant aux abréviations de ces intervalles, à savoir m (mineur), sus 4 (quarte), 5- (quinte diminuée), 5+ (quinte augmentée), 6 (sixte), 7 (septième mineure), 7M (septième majeure), 9- (neuvième diminuee), 9 (neuvième), 9+ (neuvième augmentée), 11 (onzième), 11+ (onzième augmentée), 13 (treizième), 13+ (treizième augmentée). Une touche supplémentaire 56 sert à la sélection de toutes les propositions d'omissions lors de la saisie nominale d'un accord donnant lieu à des omissions.Une touche de validation, qui peut être distincte de la touche de validation 41 ou confondue avec celle-ci, permet la prise en compte effective de données saisies à partir des touches 41 à 56.

On décrira maintenant à partir des figures 3 à 5 un premier exemple d'utilisation du module 10 de calcul harmonique selon l'invention pour réaliser le chiffrage sur l'afficheur 15 et l'affichage sur la portée 17 de l'afficheur 16 d'un accord à partir de l'indication d'une suite de notes composant l'accord.

Après saisie des notes en appuyant successivement sur les touches 35 (LA), 33 (RE), 36 (SOL), 39 (diese), 38 (SI) et 40 (bémol), on obtient l'affichage sur l'afficheur 15 de la suite de notes 61 correspondant aux touches actionnées, les notes s'inscrivant comme des données (Fig. 3). Après appui sur la touche de validation 41, une correction est effectuée automatiquement sur la dernière note altérée (SI bémol), qui devient (LA dièse) (affichage 62 de la figure 4). Le traitement des notes saisies est en effet tel que, pour la cohérence, la première altération prévaut pour l'ensemble de la saisie.

La figure 5 montre sur les afficheurs 15 et 16 des affichages 63 et 64 correspondant au résultat final de la saisie consistant en une première solution de la recherche qui est constituée par la solution la plus usitée pour chiffrer l'ensemble des notes saisies. L'affichage 63 présente le nom de l'accord (LA dièse 9 -) tandis que l'affichage 64 représente en superposition à la portée 17 les cinq notes de l'accord dont les noms constituent l'affichage 62 de la figure 4. Le processus d'élaboration des affichages 63 et 64 par les circuits de traitement incorporés dans le boîtier 11 sera décrit plus loin en référence à divers organigrammes.

Les figures 6 à 8 présentent un deuxième exemple d'utilisation du module 10 de calcul harmonique selon l'invention pour réaliser l'évaluation sur l'afficheur 15 et l'affichage sur la portée 17 de l'afficheur 16 d'un accord à partir de l'indication du nom d'un accord.

A titre d'exemple, la figure 6 représente l'affichage 65, 66 obtenu sur l'afficheur 15 après la saisie de données effectuée en appuyant successivement sur les touches 36 (SOL), 43 (Sus 4), 48 (7M) et 54 (13). L'affichage 65 sur une première ligne de l'afficheur 15 correspond au résultat de l'actionnement des touches précitées (SOL SUS4 7M 13) tandis que l'affichage 66 ( (5) (11) ) sur une deuxième ligne de l'afficheur 15 correspond à une première proposition d'omissions, qui est d'abord présentée par exemple de façon clignotante puis devient fixe après confirmation par actionnement de la touche de validation 41. Un ou plusieurs appuis successifs sur la touche 56 d'omission permettent de faire défiler toutes les propositions d'omissions liées à la structure de l'accord saisi.La figure 7 qui représente un état postérieur à un actionnement de la touche 56 présente un affichage 66' ( (9) (11) ) avec une proposition d'omission différente de celle de l'affichage 66. La figure 8 montre la constitution de l'accord après appui sur la touche de validation 41 l'affichage 66' correspondant à la volonté d'omettre la neuvième et la onzième plutôt que la quinte et la onzième comme sur l'affichage 66.

L'afficheur 15 porte un affichage 67 des notes de l'accord retenu correspondant au nom affiché initialement et reprenant le nom des notes affichées sur la portée (présence du caractère P sur l'afficheur 15), un affichage 68 représentant l'état des omissions, un affichage 69 de flèches et de la mention "RENV" dans des cases 19b signalant la possibilité de divers renversements, et un affichage 69' (5) dans une case 19a représentant le mode retenu.

L'afficheur 16 présente lui-même un affichage 70 visualisant sur la portée 17 les notes de l'accord constitué. Dans l'état d'affichage de la figure 5 ou dans celui de la figure 8, il existe une possibilité d'inscrire en mémoire à l'aide de la touche 24 l'accord constitué. Dans la mesure où une possibilité de renversement est signalée par l'afficheur 15, il est également possible de poursuivre la recherche de renversements d'accord.

On décrira maintenant en référence aux figures 9 et 10 un exemple de réalisation d'affichage possible à l'aide de l'afficheur vertical 16 constitué de deux lignes de par exemple 20 éléments matriciels rectangulaires 80 composés chacun par exemple de 5 x 7 points ou éléments d'image carrés pouvant prendre sélectivement une couleur claire ou une couleur foncée.

Sur la figure 9 on voit sur la colonne de gauche un jeu de cinq éléments matriciels 83 à 87 représentant des caractères spéciaux correspondant à des altérations, à savoir bécarre, dièse, double dièse, bémol et double bémol, qui peuvent être affichés sélectivement sur la colonne de gauche de l'afficheur 16. Un élément matriciel supplémentaire 95 représente l'état d'un élément matriciel vierge pour les parties de la colonne de gauche ne devant recevoir aucune altération.

La colonne de droite de la figure 9 représente un jeu de sept éléments matriciels 88 à 94 représentant des caractères spéciaux destinés à permettre le dessin des notes d'un accord sur la colonne de droite de l'afficheur vertical 16. Le caractère 88 correspond ainsi au corps d'une note placée dans un interligne, le caractère 89 représente le corps d'une note placée sur une ligne, les caractères 90 et 91 représentent lorsqu'ils sont couplés comme sur la figure 9 une croche pour les accords dont les notes sont basses, le caractère 92 représente une ligne de liaison entre notes et les caractères 93 et 94 représentent lorsqu'ils sont couplés comme sur la figure 9 une croche pour les accords dont les notes sont hautes. Les caractères 90, 91 et 93, 94 pourraient naturellement être omis le cas échéant, puisqu'un accord pourrait être affiché à l'aide des seuls caractères 83 à 89 et 92.Les parties vierges haute et basse de la colonne de droite sont complétées par des caractères vierges 95. Avec un petit nombre de caractères spéciaux inscrits dans une mémoire morte associée à l'afficheur vertical 16, et grâce à la superposition d'une portée 17 et le cas échéant d'une clé 18 sur la face avant de l'afficheur, il est possible de visualiser de façon agréable et efficace, avec une faible dépense d'énergie, des accords de type variés sur un module portatif autonome pouvant être réalisé très simplement puisqu'il ne comporte aucun écran graphique traditionnel.

La figure 10 représente de façon très agrandie l'aspect d'une partie de l'afficheur vertical 16 sur lequel apparaissent, formées en superposition derrière la portée 17, les notes et les altérations d'un accord de quatre sons, à partir des caractères de la figure 9.

Comme on peut le voir sur la figure 10, les lignes fixes 17 perpendiculaires à l'axe Y'Y du second afficheur 16, c 'est-à-dire parallèles à la première direction X'X, et réalisées par exemple par gravure, présentent un interligne i égal au double du pas p entre deux éléments matriciels successifs 80 d'une même ligne 98 ou 99. De la sorte, les lignes 17 peuvent être positionnées de telle manière que pour chacun des alignements 98, 99 d'éléments matriciels 80, deux éléments matriciels unitaires adjacents d'un même alignement 98 ou 99 soient toujours disposés l'un en superposition à une ligne 17 de la portée et l'autre intercalé entre deux lignes 17 de la portée.Pour faciliter la lecture, il est souhaitable que les lignes 17 gravées de la portée soient fines et présentent une épaisseur inférieure à la dimension des points élémentaires des éléments matriciels unitaires 80.

Les figures llA, 11B présentent de façon schématique les relations fonctionnelles entre les différents éléments constitutifs du dispositif selon l'invention.

La fonction de saisie de données est effectuée à l'aide du sous-ensemble de touches 143, s'il s'agit d'une saisie 201 d'un chiffrage pour réaliser une évaluation d'un accord, ou du sous-ensemble de touches 142 s'il s'agit d'une saisie 204 d'une évaluation pour réaliser un chiffrage d'un accord. Préalablement à chaque saisie ou en cours de saisie, les touches 21 de mode et 31 de correction permettent de limiter le nombre de données saisies ou de corriger celles-ci. La touche 56 d'omission assure, en cas de saisie 201 d'un chiffrage, le choix d'un cas de figure d'omission particulier, pour un accord donné.

Après validation de la saisie par la touche 41, une étape de recherche dans une base de données 109 stockée en permanence dans la mémoire morte 4 du dispositif est lancée. Dans le cas d'une saisie 201 d'un chiffrage, la recherche consiste en la recherche 203 d'un code d'identification de la structure (CIS) correspondant à l'accord saisi. Dans le cas d'une saisie 204 d'une évaluation d'un accord, la recherche consiste en la recherche 205 d'un code de recherche correspondant à la combinaison des notes saisies.

La base de données est organisée en une succession d'éléments 208 comprenant d'une part un code de recherche 206 et un code d'identification de la structure 207. Selon le type de recherche, par les notes (saisie évaluation 204) ou par le nom (saisie chiffrage 201), il est effectué dans la base de données 209 une recherche prenant en compte un code de recherche ou un code d'identification de la structure. Un panel exhaustif de solutions 210 est alors constitué et une investigation 211 à l'intérieur du panel exhaustif de solutions, qui prend en compte tous les renversements possible, peut être conduite à l'aide des touches 22, 23 et 28. Lorsqu'une solution est retenue, une procédure 212 assure l'identification des notes rentrant dans la composition de l'accord. La procédure 212 produit une information qui est exploitée par les trois procédures suivantes 213, 214, 215. La procédure 215 assure, en liaison avec la commande de la touche portée/clavier 29, la gestion de l'affichage sur l'afficheur 15 de l'accord qui peut êtresoit nominatif (affichages 72, 73, 74 sur l'afficheur 15), soit constitué parle nom des notes apparaissant sur la portée 17 (affichage 71 sur l'afficheur 16), soit constitué par des notes du clavier du piano affichées. Lors d'un affichage sur l'afficheur 16, une procédure 214 gère la portée en fonction de la tessiture de l'accord. En option, une procédure 213 de production de sons permet de délivrer un signal permettant la restitution des sons de l'accord affiché, soit sur un appareil extérieur, à travers un connecteur extérieur 8, soit à l'aida d'un synthétiseur incorporé 7.

On décrira maintenant en référence aux figures 12 à 20, à l'aida d'organigrammes, 1 1organisation de certaines parties du logiciel utilisé pour la mise en oeuvre du processus de rechercha, les différents programmes constituant ce logiciel étant enregistrés dans des mémoires de programmes faisant partie des mémoires mortes 4 associées à l'unité centrale de traitement 2 et pouvant être mis en oeuvre après la phase d'initialisation du système.

La figure 12 montre qu'après les phases 216 de début et 217 d'initialisation de la machine provoquées par l'actionnement de la touche 27, un test 218 sur le choix des touches actionnées est effectué et permet la mise en oeuvre de divers programmes qui seront illustrés par les organigrammes des figures 13 à 20, avant une étape finale 219 provoquée par l'actionnement de la touche 26.

La figure 13 représente le processus de sélection du mode avec détermination d'un mode correspondant à trois, quatre ou cinq sons à l'aida de la touche 21 actionnée une, deux ou trois fois.

Des tests 301, 302 sont effectués pour déterminer si le nombre de sons saisis est inférieur à 5 ou inférieur et égal à--3, puis après enregistrement du mode présélectionné, dans les étapes 303 ou 304, un test 305 est effectué pour déterminer s'il s'agit d'une saisieévaluation. Si ce n'est pas le cas, un test 310 détermine s'il existe un retour saisie et en cas de réponse positive initialise la saisie dans une étape 311. Si le test 305 a permis de déterminer que la saisie en cours est une saisie-évaluation, un test 306 détermine si l'accord est établi. Si oui, une étape 307 initialise l'accord. Si non, un test 308 détermine si le nombre de sons saisis est égal au mode sélectionné. Si c'est la cas, l'accord complet est donné à l'étape 309.

En cas de dépassement du nombre de sons saisis, un message d'erreur s'affiche sur le premier afficheur 15. Les messages d'erreur ont été représentés sur les organigrammes des figures 14 et 15.

L'organigramme de la figure 14 est relatif à un processus de saisie des éléments de structure et comprend un premier test 312 pour détermier si le nombre de sons saisis est égal au mode choisi.

Si c'est le cas, un message 313 d'indication d'un dépassement de mode est affiché. Si ce n'est pas le cas, un test 314 détermine s'il y a un retour à la saisie. Si oui, la saisie est initialisée dans une étape 315, si non un test 316 détermine si le nombre de sons déjà saisis est égal à 1. Si un son a déjà été saisi, un test 317 détermine si le nouvel élément est différent de ceux déjà saisis, n'est pas interdit et ne double pas un élément déjà saisi.

Si c'est le cas, l'élément de structure est enregistré dans l'étape 319. De même, si le nombre de sons saisis est différent de 1, après un passage en saisie-évaluation à l'étape 318, l'élément de structure est enregistré à l'étape 319. Un test 320 détermine ensuite si le nombre de sons saisis est égal au mode et, si c'est le cas, l'accord est déclaré complet à l'étape 321.

L'organigramme de la figure 15 est relatif à un processus de saisie des notes. Comme dans le cas de l'organigramme de la figure 14, un premier test 322 détermine si le nombre de sons saisis est égal au mode choisi et si c'est le cas, un message de dépassement du mode est affiché sur le dispositif afficheur 15 dans une étape 323. Si le nombre de sons saisis est différent du mode, un second test 324 détermine si le nombre de sons saisis est nul.

Si c'est le cas la note est enregistrée dans une étape 326. Si ce n'est pas le cas, avant d'enregistrer la note, une étape 325 permet de vérifier le dernier son rentré.

La figure 16 montre un organigramme relatif à la saisie des altérations à l'aide des touches 39, 40 du clavier 14. Un premier test 327 détermine s'il y a retour à la saisie. Si oui, la saisie est initialisée dans l'étape 328. Si non, il y a passage direct à un test 329 pour déterminer si la note est naturelle. Si oui, l'altération déterminée par la touche actionnée est rajoutée à l'étape 330. Si non, un second test 331 examine si la touche actionnée correspond à la même altération que celle déjà affectée à la note. Si oui, le son est traité en double altération à l'étape 332. L'organigramme de la figure 16 est en fait simplifié et en pratique d'autres tests sont utilisés. Par exemple, l'accès à la touche bémol n'est plus permis dès qu'il y a eu lors d'une saisieévaluation une affectation précédente de l'altération en dièse, et réciproquement.En saisie chiffrage, la première altération affectée à une note fait foi pour toute la recherche et est définitivement acquise.

L'organigramme des figures 17A et 17B est relatif au processus de validation et fait appel à des sous-programmes de recherche par le nom de l'accord ou de recherche par les notes composant l'accord dont les organigrammes sont représentés sur les figures 18 et 20 et qui utilisent eux-mêmes un sous-programme commun de recherche de notes qui composent l'accord dont l'organigramme est représenté sur la figure 19.

Sur les figures 17A et 17B on voit un premier test 333 consistant à déterminer stil s'agit d'un retour saisie, suivi, si la réponse est positive, d'une étape 334 d'initialisation de la saisie, puis dans tous les cas d'un test 335 pour déterminer s'il s'agit d'une saisie-évaluation. Si c'est le cas, un test 336 détermie si une saisie de la fonction omission a été effectuée par la touche 55. Si c'est le cas, une étape 337 consiste en la recehrche de l'accord par le nom. Si ce n'est pas le cas, un test 338 détermine si l'accord est établi. Si l'accord n'est pas établi, ceci est effectué à l'étape 343 puis un test 344 détermine si le mode est égal à trois ou à quatre et si l'accord est "court" par sa dénomination. Si c'est le cas, l'accord court est pris en compte et un test 339 est effectué pour déterminer si l'accord est correct et si l'omission a été saisie, c'est-à-dire si une validation d'un type d'omission a été effectué. Si c'est le cas, il y a passage à une étape 342 de recherche de l'accord par le nom. Si ce n'est pas le cas, un test 340 détermine si l'accord est correct. Si non, un message est affiché à l'étape 341, sur l'afficheur 15, pour indiquer un message du type "inférieur à mode".

mode
Si la réponse au test 344 est non, c'est-à-dire s'il ne s'agit pas d'un accord court avec un mode égal à 3 ou 4, une étape 346 permet d'établir les omissions, puis un test 347 détermine si un accord est possible. Si ce n'est pas possible, il y a initialisation de la saisie à l'étape 348. Si l'accord est possible, un test 349 détermine s'il y a plusieurs possibilités d'omissisons.

Si la réponse au test 349 est négative, l'étape suivante 350 consiste à donner l'unique solution d'omission. Si la réponse au test 349 est positive, il y a passage à une étape 351 consistant à donner la première solution d'une omission, puis passage au test 339 déjà mentionné.

Si le test 335 détermine qu'il ne s'agit pas d'une saisie-évaluation, un test 352 examine si le nombre de sons déjà saisis est égal à un et si le mode est égal à 3. Si oui, il y a passage à une étape 353 de recherche de l'accord par le nom. Si non, il y a passage à une étape 354 consistant à vérifier le dernier son, puis à un test 355 pour vérifier si celui-ci est correct. Si la réponse au test 355 est positive, un test 356 détermine si le nombre de sons saisis est égal au mode. Si ce n'est pas le as, l'étape suivante 357 est analogue à l'étape 341 et conssite en l'affichage d'un message "inférieur à mode". Si la réponse au test 356 est positive, il y a passage à une étape de recherche de l'accord par les notas.

La figure 18 concerne un organigramme simplifié montrant les étapes successives dans le processus d'une recherche par le nom. Dans une première étape 359, le nom de l'accord est vérifié.

Dans une seconde étape 360, la recherche des notes qui composent l'accord est effectuée conformément à l'organigramme de la figure 19 qui sera décrit plus loin. La troisième étape 361 est constituée par un affichage de l'accord sur l'écran vertical 16 et l'écran horizontal 15. L'étape suivante 361' consiste en la recherche de la place de l'accord dans la base de données 309. Enfin, l'étape 362 consiste en la recherche dans le panel exhaustif des solutions, des renversements sur la même fondamentale et sur une fondamentale différente.

L'organigramme de la figure 20 est relatif à une recherche par les notas. Dans la mesure où tous les accords possibles sont répertoriés dans la base de données 209 qui est exhaustive (Fig. lIA et lob), le processus de recherche peut être linéaire, comme celui de la figure 18, et il n'est pas nécessaire de prévoir de boucles supplémentaires de messages d'erreur. Une première étape 373 consiste en une construction du code de recherche, à partir de la combinaison de notes introduites, une seconde étape 374 consiste en une recherche de la place de l'accord dans la base de données 209 avec le code de rechercha.

Une troisième étape 375 est constituée par une recherche de notes qui composent l'accord conformément à l'organigramme de la figure 19. L'étape suivante 376 consiste en l'affichage de l'accord sur l'écran vertical 16 et sur l'écran horizontal 15, et une étape suivante 377 consiste en une recherche dans le panel exhaustif des solutions des renversements sur la même fondamentale et sur une fondamentale différente.

La figure 19 illustre un organigramme de déchiffrage des accords, qui est mis en oeuvre dans les étapes 360 et 375 des procédures de recherche des figures 18 et 20.

Le déchiffrage des accords implique la mise en oeuvre d'un certain nombre de règles. Selon la présente invention ces règles ont été limitées aux cinq points suivants
I La 7 et la 7M (la septième mineure et la septième majeure) ne doivent pas "doubler" nominativement, en dièse ou en bémol, la fondamentale.

II Pas de cohabitation entre altération diese et bemol dans un accord.

III Deux notes consécutives ne peuvent être sur la même ligne ou interligne.

IV La position des notes sur la portée tient compte de l'armature de l'accord.

V Les notes placées dans la tessiture immédiate de la fondamentale sont privilégiées.

Si l'on considère la figure 19, on voit une première étape 363 qui consiste à vérifier que l'accord n'oblige pas à un changement de fondamentale. L'étape suivante 364 consiste à initialiser une recherche dans le sens montant, c'est-à-dire en partant des notes les plus basses. L'étape 365 et le test 366 constituent une boucle de recherche montante L'étape 365 consiste à chercher la ième note tandis que le test 366 détermine s'il s'agit de la dernière note ou s'il y a une erreur. Si ce n'est pas le cas, il y a retour à l'étape 365. Si en revanche le résultat du test 366 est positif, le test suivant 367 détermine s'il y a ou non une erreur. Si aucune erreur n'est détectée, le test 371 est mis en oeuvre pour déterminer si la fondamentale est en mode naturel. Si c'est le cas, l'étape 372 vérifie les notes-bécarres.

Si une erreur a été détectée au test 367, l'étape 368 initialise la recherche descendante à partir de la note la plus haute. L'étape 369 consistant à chercher la ième note et le test 370 consistant à examiner si la première note a été trouvée constituent une boucle similaire à la boucle 365, 366. Lorsque la première note, c'est-à-dire la note la plus basse de l'accord a été trouvée, la réponse au test 370 est positive et il y a passage au test 371 déjà mentionné.

On donnera ci-dessous trois exemples de déchiffrage d'accords, en utilisant les notations anglaises désignant les notes par les lettres A à G.

Le premier exemple est constitué par un accord à 5 sons désigné par B dièse 5+ 6 7M 11+ avec les omissions de la tierce (3) et de la neuvième (9).

Cet accord fait partie d'un petit groupe d'accords (0,2% des accords mémorisés) qui transgressent les règles de principe que nous nous sommes fixées. Cet accord impose un changement de fondamentale : B dièse devient D double bémol.

L'étape 363 permet de détecter la nécessité du changement de fondamentale.

Le traitement dans la 1ère boucle donne
D double bémol/ A bémoll B double bémol / C bémol/ G bémol
Le second exemple est constitué par un accord à quatre sons désigné par F m 5+ 7M
Cet accord ne nécessite pas de changement de fondamentale. L'exploration de l'accord s'effectue des notes les plus basses vers les plus hautes. Le passage dans la 1ère boucle de recherche donne : F/A bémol/ D bémol/ E
Le troisième exemple est constitué par un accord à 5 sons désigné par A Sus 4 5- 7M 9
Cet accord ne nécessite pas de changement de fondamentale, mais le passage dans la 1ère boucle de recherche révèle, une impossibilité de respecter les règles définies ci-dessus. Il y a erreur et abandon du traitement dans cette boucle.La 2ème boucle de recherche résoud le problème (exploration inverse des notes les plus hautes vers les plus basses) et donne
A/ C double diese / D diese / G diese / A diese
La figure 21 montre un exemple d'accord dont les notes le composant sont affichées sur la portée 17 de l'afficheur 16 (affichage 81), et dont le nom est affiché sur l'afficheur 15 (affichage 75 de LA m 5+ 7M 13 avec indication 76 des omissions de la neuvième et de la onzième). La présence de flèches sur l'afficheur 15 dans les cases 19b indique que des solutions multiples sont possibles avec une même fondamentale, avec différentes positions pianistiques. L'actionnement des touches 22, 23 permet de faire défiler différentes positions pianistiques. La figure 22 montre le résultat obtenu si l'on choisit l'omission de la tierce. L'afficheur 15 présente alors un affichage 77 du nom de l'accord (LA 5+ 6 7M 9+) et l'indication 77 de l'omission de la tierce tandis que l'afficheur 16 présente sur la portée 17 avec un affichage 82 les différentes notes composant l'accord.

La figure 23 montre le résultat de l'affichage d'un accord sur les afficheurs 15 et 16 après avoir effectué en appuyant sur la touche 28, un renversement avec une fondamentale différente à partir de l'accord affiché sur la figure 21. L'afficheur 15 fait alors apparaître un affichage 79 indiquant un nouveau nom d'accord (SI 69-) et un affichage 80 précisant l'omission de la quinte, et l'afficheur 16 fait apparaître l'affichage 83, sur la portée 17, des notes composant le nouvel accord.

La figure 24 fait apparaître l'évolution des affichages 63, 64 de la figure 5 après un actionnement de la touche 29 de sélection d'un affichage en mode clavier ou portée, pour faire apparaître sur l'afficheur 15 soit le nom des notes composant l'accord 64, 85 affiché sur la portée 17 afin de permettre à un musicien débutant "non lecteur" de déchiffrer les notes de la portée, soit le nom des notes de l'accord 64, 85 affiché telles qu'elles se présentent sur le clavier d'un piano. Le mode d'affichage "clavier" ou "portée sur l'afficheur 15 est signalé par l'affichage 86 d'une lettre caractéristique par exemple "C" ou "pll sur l'afficheur 15. Sur la figure 24, le mode "clavier" a été choisi, de sorte que l'affichage 84 du nom des notes de l'accord fait apparaître "RE" pour "DO double dièse" et "FA" pour "MI dièse". De nouvelles actions sur la touche 29 feraient revenir à l'affichage un nom de l'accord LA dièse 9-, puis à un affichage du nom des notes de la portée avec l'affichage d'un "P" sur l'afficheur 15, puis de nouveau à un affichage du nom des notes de l'accord affiché, selon le clavier d'un piano, comme représenté -sur la figure 24. La touche 29 est ainsi liée à une boucle de traitement à trois niveaux d'information.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Dispositif portatif d'aide à l'harmonie pour le chiffrage, l'évaluation, l'affichage et la reproduction sonore d'accords, caractérisé en ce qu'il comprend une source autonome d'énergie (20), une unité de traitement à microprocesseur (2), au moins une mémoire vive (3), au moins une mémoire morte (4) et des interfaces d'entrée-sortie (5) disposés à l'intérieur d'un boîtier (11) présentant une face avant (12) sur laquelle sont disposés un clavier de saisie (14), un premier afficheur matriciel (15) disposé selon une première direction X'X pour l'affichage de caractères à partir d'un ensemble d'éléments matriciels unitaires alignés selon ladite direction X'X et un second afficheur matriciel (16) disposé selon une seconde direction Y'Y perpendiculaire à ladite première direction X'X, auquel sont superposées les lignes (17) d'une portée et qui comprend un ensemble d'éléments matriciels unitaires (80) alignés selon au moins deux lignes (98, 99) parallèles à ladite seconde direction Y'Y pour la visualisation des notes d'un accord sur une portée.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les premier et second afficheurs (15, 16) sont du type à cristaux liquidas.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que les éléments matriciels unitaires (80) du second afficheur (16) alignés selon une première ligne (98) sont prévus pour l'affichage de caractères choisis parmi au. moins six caractères spécifiques prédéterminés afin de constituer des altérations tandis que les éléments matriciels unitaires (80) du second afficheur (16) alignés selon une seconde ligne (99) parallèle à ladite première ligne (98) sont prévus pour l'affichage de caractères choisis parmi au moins quatre autres caractères spécifiques prédéterminés pour constituer le corps des notes.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les lignes (17) perpendiculaires à la seconde direction Y'Y et superposées de façon fixe sur le second afficheur (16) pour constituer une portée musicale présentent un interligne(i) égal au double du pas (p) entre deux éléments matriciels unitaires successifs (80) d'une même ligne (98 ou 99) du second afficheur (16) et leslignes (17) de la portée superposées au second afficheur (16) sont disposées par rapport aux éléments matriciels unitaires (80) de chacune des deux lignes (98, 99) du second afficheur (16) de manière que ces derniers se trouvent soit intercalés entre deux lignes de la portée (17), soit superposés aux lignes(17) de la portée, deux éléments matriciels unitaires adjacents(80) d'une même ligne(98, 99) étant toujours disposés l'un en superposition à une ligne (17) de la portée et l'autre intercalé entre deux lignes (17) de la portée.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ltépaissaur des lignes (17) de la portée gravées en superposition au second afficheur(16) est inférieure à la dimension des points élémentaires des éléments matriciels unitaires (80) du second afficheur (16).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le clavier de saisie (14) comprend un premier ensemble (141) de touches de commande de fonctions (21 à 31, 41), un deuxième ensemble -(142) de touches (32 à 40) pour la saisie note par note d'un accord à chiffrer et un troisième ensemble (143) de touches (42 à 56) pour la saisie nominale de la structure harmonique d'un accord à évaluer.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le deuxième ensemble (142) de touches (32 à 40) pour la saisie note par note d'un accord à chiffrer comprend au moins sept touches (32 à 38) représentant des notas, et deux touches (39, 40) représentant des altérations.

8. Dispositif selon la revendication 6 ou la revendication 7, caractérisé en ce que le troisième ensemble (143) de touches (42 à 56) pour la saisie nominale de la structure harmonique d'un accord à évaluer comprend au moins quatorze touches (42 à 55) représentant des intervalles en fonction de la fondamentale et une touche (56) pour la sélection d'omissions

9.Dispositif selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que le premier ensemble (141) de touches de commande de fonctions comprend au moins une touche de mise en service et de réinitialisation (27), une touche de mise hors service (26), une touche (31) de correction immédiate des erreurs de saisie, une touche de mode (21) pour déterminer ou orienter la recherche pour un nombre présélectionné de trois, quatre ou cinq sons, deux touches (22, 23) de commande de défilement de données affichées en cas de solutions multiples avec une fondamentale donnée, une touche (28) de commande de renversement avec une autre fondamentale d'un accord affiché, et une touche de validation (41).

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que le premier ensemble (141) de touches de commande de fonctions comprend en outre au moins une touche (30) de commande de retour à une opération de consultation ou de modification des données initiales et - une touche (29) permettant de sélectionner l'affichage sur le premier afficheur (15) soit du nom de l'accord, soit de notes qui rentrent dans la composition de l'accord, telles qu'elles apparaissent sur la portée du second afficheur (16), soit du nom de notes conformes au clavier d'un piano.

11. Dispositif selon la revendication 8 ou la revendication 9, caractérisé en ce que le premier ensemble (141) de touches de commande de fonction comprend en outre au moins une touche (24) de commande de stockage en mémoire d'un accord en cours et une touche (25) de commande de restitution des accords mémorisés.

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend une interface (9) pour l'élaboration de signaux de commande d'un organe de reproduction sonore.

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce caractérisé en ce qu'il comprend un connecteur de sortie relié à ladite interface (9) pour l'application à un appareil externe d'un signal de commande de production de sons d'un accord affiché sur le second afficheur (16).

14. Dispositif selon la revendication 12 ou la revendication 13, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de reproduction sonore (7) intégré dans le corps du boîtier (11) et relié à ladite interface (9).

15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que la mémoire morte (4) comprend une base de données (209) formée d'un ensemble d'éléments (208) comprenant chacun d'une part un code d'identification de la structure (207) d'un accord donné et d'autre part un code de recherche (206) associé à la combinaison de notes composant ledit accord.

16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce que pour la recherche des notes qui composent un accord particulier recherché, il comprend des premiers moyens (363 à 366) pour effectuer une recherche dans le sens montant allant des notes les plus basses vers les notes les plus hautes à partir de la fondamentale et des seconds moyens (367 à 370) pour effectuer une recherche dans le sens descendant allant des notes les plus hautes vers les notes les plus basses en cas d'absence de résultat lors de la recherche effectuée dans le sens montant.

17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens (363) de détermination de la possibilité ou non d'effectuer une recherche sans changement de fondamentale, compte tenu de conditions spécifiques imposées à la recherche liée au déchiffrage des accords.