FR2650784A1 - Ouvre-lettre mecanique - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un ouvre-lettre mécanique permettant l'ouverture de n'importe quel type d'enveloppe. Cette ouvre-lettre mécanique comprend une lame de coupe 10 droite dont une région affilée active est apte à couper l'enveloppe, un support S par rapport auquel la lame peut se déplacer notamment sous l'action motrice de l'enveloppe, un moyen de rappel élastique de la lame 10 et un élément de guidage 11a de l'enveloppe, cet ouvre-lettre étant caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moyen de pivotement libre de la lame 10 et/ou de l'élément de guidage 11a autour d'un axe de rotation qui est parallèle au plan de déplacement de l'enveloppe et qui est perpendiculaire à la direction de ce déplacement. Cet ouvre-lettre s'applique à l'ouverture d'enveloppes de n'importe quelle nature, que ce soit de façon manuelle ou de façon automatisée.

Description

OUVRE-LETTRE MéCANIQUE
L'invention concerne un ouvre-lettre mecanique particulièrement adapté à l'ouverture d'enveloppés de tout type, que ce soit de façon manuelle ou de façon automatisée.

On connaît, par exemple d'après la demande de brevet allemand
No 3 614 860, un ouvre-lettre mécanique comprenant, comme représenté tres schématiquement sur les figures 1 et 2, un support 1 sur lequel est montée ferment et selon une inclinaison appropriée, une lame droite la, l'enveloppe à ouvrir E étant guidée, lors de son déplacement selon la flèche Dd, par un moyen de guidage lb solidaire du support 1.

Cet arrangement présente l'inconvénient de souvent déchirer l'enveloppe au lieu de la couper, puisque celle-ci lors de son introduction vient buter contre la lame jusqu'a s'arrêter, ce qui bloque la dynamique du système et empêche la pénétration nette de la lame.

Ainsi, on remarque que la lame en s'opposant au déplacement de l'enveloppe provoque tout d'abord une compression du papier, puis un gauchissement de ladite enveloppe, ce qui a pour résultat une découpe irrégulière et peu esthétique, voire un déchirement du papier. On précisera. aussi que cet ouvre-lettre ne permet pas la coupe d'une des feuilles de l'enveloppe uniquement, si bien que le courrier lui-même se trouve généralement endommagé.

Par ailleurs, on connaît d'après le brevet suisse No 580 504 un ouvre-lettre mecanique plus perfectionné, dans lequel, conformement à la figure 3, une lame 2a est axialement guidée à l'interieur d'un logement 2b ménagé dans un support 2, la lame 2a étant déplaçable sous l'action motrice de l'enveloppe E, à l'encontre d'un ressort de compression 2c.

Ainsi, l'enveloppe lors de son introduction suivant la fleche Dd glisse sur le fil de la lame jusqu'à tendre le ressort 2c qui libère son energie lorsque la pointe ou extrémité d'attaque 2d de la lame 2a est apte a pénétrer franchement dans la feuille superieure de l'enveloppe E. Bien que fournissant une nette amélioration au dispositif a lame fixe précédemment décrit, cet ouvre-lettre s'avère peu fiable puisque, comme cela a été représenté de façon exagérée sur la figure 3, la lame 2a a tendance à s'arc-bouter et à se coincer dans le logement 2b, ce blocage induisant les mêmes inconvénients que ceux du dispositif à lame fixe.

Ainsi, l'invention a-t-elle pour but de fournir un dispositif ouvre-lettre à la fois fiable et extrêmement efficace, c'est-à-dire permettant de réaliser avec succès un nombre important de découpes à la fois contrôlées, régulières et esthétiques.

L'invention a donc pour objet un ouvre-lettre mécanique adapté à l'ouverture manuelle ou automatisée d'enveloppes comprenant
- une lame de coupe sensiblement droite dont au moins une région affilée active, pourvue d'une extrémité d'attaque, est apte à couper ladite enveloppe,
- un support par rapport auquel la lame, sous l'action motrice de l'enveloppe, est susceptible de se déplacer,
- un moyen de rappel élastique de la lame pouvant la ramener vers sa position initiale lorsqu'elle a eté déplacée par l'enveloppe, et
- un elément de guidage de l'enveloppe pour la translater dans un plan de déplacement et selon une direction particulière de déplacement, caractérisé en ce qu'il comporte de plus au moins un moyen de pivotement libre de la lame et/ou de l'élément de guidage autour d'un axe de rotation qui est, d'une part, sensiblement paral lèle au plan de déplacement de l'enveloppe, et d'autre part, sensiblement perpendiculaire à la direction de ce déplacement.

Suivant un mode de réalisation, l'axe de rotation est sensiblement décalé latéralement de l'axe géométrique ou du bord de la lame par lequel passe ladite pointe ou extrémite d'attaque.

Selon encore un autre mode de realisation, la lame de coupe comporte deux régions actives affilées sensiblement contiguës formant une pointe ou extrémité d'attaque commune, cette lame étant associée à deux moyens de pivotement dont les axes de rotation sont respectivement décalés latéralement de part et d'autre de l'axe géométrique longitudinal de la lame comportant ladite pointe ou extrémité d'attaque.

Selon un exemple particulier, le moyen de rappel élastique est constitué par un bloc en élastomère.

On précisera encore ici que d'après un autre exemple de réalisation, chaque moyen de pivotement est constitué par un bras de l'embase de la lame, ce bras étant maintenu au moins axialement en appui, par l'élément elastique, contre un élément de butée correspondant ménage sur le support. Le bras de chaque moyen de pivotement est susceptible de quitter son appui sur ledit élément de butée qui lui correspond lorsque l'autre moyen de pivotement est sollicité.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit, prise en référence aux dessins annexés qui sont donnés uniquement à titre d'exemple, et dans lesquels
- la figure 1 est une vue en coupe schématique et de principe du premier dispositif antérieur ci-dessus decrit, faite suivant la ligne I-I de la figure 2,
- la figure 2 est une vue de côté faite suivant la flèche II de la figure 1,
- la figure 3 est une vue en coupe schématique et de principe du deuxième dispositif antérieur ci-dessus décrit,
- la figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'un premier mode de réalisation de l'ouvre-lettre selon l'invention,
- la figure 4a est une vue agrandie d'un moyen de pivotement représenté sur la figure 4,
- la figure 5 est une vue en coupe faite suivant la ligne V-V de la figure 4,
- les figure 6 et 7 sont des vues en coupe d'un deuxième et d'un troisième mode de réalisation,
- les figures 6a et 7a sont des vues de blocs en élastomère utilisés respectivement dans les modes de réalisation des figures 6 et 7,
- les figures 8, 10, 12, 14 et 16 sont respectivement des vues en coupe d'un quatrième, d'un cinquième, d'un sixième, d'un septième et d'un huitième mode de réalisation de l'ouvre-lettre selon l'invention,
- les figures 9, 11, 13, 15 et 17 sont des vues en coupe faites respectivement selon la ligne IX-IX de la figure 8, selon la ligne XI-XI de la figure 10, selon la ligne XIII-XIII de la figure 12, selon la ligne XV-XV de la figure 14 et selon la ligne XVII-XVII de la figure 16, et
- la figure 9a est une vue en demi-coupe faite suivant la ligne A-A de la figure 9, représentant plus particulierement l'ajustement du bloc en elastomere à l'intérieur du support.

En se référant aux figures 4, 4a et 5, un ouvre-lettre selon l'invention, et d'après un premier mode de réalisation, comporte une lame de coupe 10 sensiblement droite, pourvue de deux régions actives affilées 3 et 4 qui sont contiguës et qui forment une pointe ou extrémité d'attaque commune 5.

Cette lame 10, qui présente un axe longitudinal principal L passant par la pointe ou extrémité d'attaque 5, est associée dans cet exemple particulier à deux moyens de pivotement P1 et P2 dont les axes de rotation respectifs R1 et R2 sont décalés latéralement, respectivement de part et d'autre de l'axe L.

De plus, la lame de coupe 10, qui est montée dans un support S par rapport auquel et dans lequel elle peut se déplacer, est associée à un moyen de rappel élastique 16 constitué par un bloc en élastomère, tel que par exemple du chloroprène vendu sous la dénomination commerciale "Néoprène". Dans ce mode de réalisation, la lame de coupe 10 est logée par son embase 6 dans une rainure 16a du bloc en élastomère 16. La lame de coupe 10 peut etre collée au bloc en élastomère 16 par exemple par un agent chimique extérieur ou par vulcanisation, l'ensemble unitaire lame-bloc élastomère étant maintenu dans le support S par une partie d'appui arrière 7 sur laquelle repose le talon 8 du bloc en élastomère 16.

La lame de coupe 10 est logée à l'intérieur du support S par l'intermédiaire d'une fente 9 se prolongeant au-delà de l'extrémité d'attaque 5.

La fente 9 forme, d'une part, un moyen de guidage lateral de-la lame de coupe 10 dans un plan de pivotement P et, d'autre part, une zone de degagement 9a de l'extrémité d'attaque 5.

Par ailleurs, le support S comporte un élément de guidage de l'enveloppe constitué par un flanc ila d'une rainure 11 qui est ménagée dans le support S, transversalement à la fente 9, et qui est chanfreinée à ses deux extrémités.

Ainsi, l'enveloppe à entailler peut être déplacée dans un plan
Pd, selon une direction Dd.

Chaque moyen de pivotement P1, P2 est constitué, d'une part, par l'un des bras 12 de l'embase 6 à partir duquel se prolonge un ergot 13, et d'autre part, par une paroi de reaction 14 correspondante, ménagée dans le support S.

En d'autres termes, et comme on le voit mieux sur la figure 4a, chaque moyen de pivotement est constitué par une région du bord d'épaisseur 15 de l'embase 6, qui vient abouter par un simple appui contre un bord arrondi ou droit 17 de la paroi 14.

On comprend donc que le corps 18 et l'embase 6 de la lame 10 forment un T dont les barres ou bras 12, en prenant appui par leur bord d'épaisseur 15 sur un élément de butée 14, constituent un mecanisme de balancier oscillant à deux axes de rotation R1 et R2, distincts et paralleles.

En fonctionnement, l'enveloppe E est introduite dans un sens ou dans un autre dans la rainure 11, puis est plaquée contre le flanc ila pour etre translatée dans le plan de déplacement Pd, dans la direction Dd. L'un des bords de l'enveloppe E vient pousser l'une des régions actives 3 ou 4 de la lame 10, si bien que l'enveloppe E a une action motrice sur la lame 10 qui est en fait passive.

Ainsi, lorsque l'un des bras 12 est sollicite sous l'action motrice de l'enveloppe E qui bascule la lame 10, l'autre bras quitte l'élément de butée qui lui est-associé de sorte que les moyens de pivotement P1 et P2 peuvent être rendus opérants alternativement.

A ce titre, on observera que la disposition de l'ergot 13 en bout de chaque bras 12 évite le glissement de l'embase 6 et assure le bon fonctionnement des moyens de pivotement P1 et P2.

Chaque ergot 13 en faisant saillie d'un des bras 12 d'une façon sensiblement parallèle à l'axe L, vers la pointe ou extrémité d'attaque 5, vient se loger dans un évidement 19 que definit la paroi 14, si bien que la lame 10 est retenue dans le support S à l'encontre de l'action motrice de l'enveloppe E.

L'ouvre-lettre selon l'invention comporte de plus un moyen d'ajustement de la force de rappel fournie par l'élément élastique 16.

Dans le mode de réalisation des figures 4 et 5, le moyen d'ajustement est constitue par deux entretoises 20 interposées respectivement entre le talon 8 du bloc en élastomère 16 et la partie d'appui arrière 7.du support S, chaque entretoise étant associée à une vis 21 engagée dans ladite partie d'appui.

Ainsi, comme chaque entretoise 20 est disposée au droit d'un des bras 12 de la lame de coupe 10, le déplacement de l'une de ces entretoises modifie la compression du morceau élastomère se trouvant sous ce bras, si bien que la caractéristique élastique du bloc en élastomère, pour un sens donné de pivotement de la lame, se trouve modifiée.

En se référant désormais aux figures 6, 6a, 7 et 7a, on remarquera que selon un deuxième mode de réalisation le moyen d'ajustement de la force de rappel est constitué par une rampe 26 qui est ménagée directement dans la partie d'appui 7 venant de matiere avec le support S.

Dans ce mode de réalisation, le support S est réalisé en deux parties dont l'une référencée S1 reçoit l'ensemble lame-bloc élasto- mère tandis que l'autre qui forme cache et qui est non représentée, vient en partie recouvrir cet ensemble, notamment en se bridant sur des plots 22.

Le bloc en élastomère présente à l'état non installé, et comme le montre la figure 6a, un talon 8 et une face I de liaison avec la lame 10 qui sont parallèles. Dans l'autre mode de réalisation des figures 7 et 7a, le talon 8 qui est de forme biseautée présente une protubérance ou excroissance 8a qui vient comprimer l'un des côtés du bloc en élastomère 16 lorsque celui repose sur la partie d'appui 7 qui n'est plus inclinée mais sensiblement parallèle au plan formé par les deux axes de rotation R1 et R2.

On précisera que ces deux modes de réalisation peuvent être combinés, un bloc élastomère biseauté pourvu d'une protubérance 8a pouvant être installé dans un support dont la partie d'appui 7 comporte une rampe 26.

En se reportant désormais aux figures 8 et 9, on remarquera que dans encore un autre mode de réalisation, le moyen d'ajustement de la force de rappel fournie par l'élément elastique 16 est constitué par une rampe 28 angulairement mobile autour d'un axe d'ajustement
A, de préférence parallèle à l'axe longitudinal L de la lame 10. On obtient ici, et comme on l'expliquera ci-après un mouvement de came progressif permettant d'ajuster la compression, et donc la raideur du bloc en élastomère 16, soit pour les deux sens de pivotement de la lame 10, soit pour l'un ou l'autre de ces déplacements.

En effet, la partie d'appui arriere 7 est ici constituée par l'extrémité d'un organe G qui forme par exemple le bout d'un corps ou d'un capuchon de stylo et qui est conformé pour venir s'engager par un ajustement serré dans le support S.

Ainsi, l'organe G comporte une portée cylindrique 29 pouvant pivoter par rapport au support S pour entraîner la rampe 28 à se deplacer angu?jirement.

Comme l'axe de rotation A de l'organe G est décalé latéralement, d'une part, de l'axe L qui forme aussi l'axe de symetrie du bloc en élastomère 16, et d'autre part, du plan de pivotement P, la rampe 28 peut venir plus ou moins comprimer le talon 8 pour que, dans les deux sens de pivotement à la fois, la raideur du ressort, et donc la force de rappel élastique soit plus ou moins grande.

On remarque donc que l'ensemble lame-bloc élastomère est excentré par rapport au support S et par rapport a la partie d'appui.

La position de plus grande raideur est donnée par la position de l'organe G représentée en traits pleins, tandis que la position de plus faible raideur à 1800 est représentée en traits mixtes.

A 90" de l'une ou l'autre des deux positions representées sur les figures 8 et 9, le moyen d'ajustement permet de disposer d'une force de rappel élastique différente selon l'un ou l'autre des sens de pivotement de la lame de coupe 10.

Ces positions n'ont pas été représentées mais sont tout à fait compréhensibles.

De plus, la lame de coupe 10 est bloquée en rotation autour de l'axe L pour que la rotation de l'organe G lui-même ne puisse entraîner de déplacement de la lame 10 en dehors de son plan de pivotement et de coupe P.

Comme on le voit sur la figure 9a, ce blocage en rotation est réalisé par l'ajustement du bloc en elastomère 16 à l'intérieur d'une chambre 31 du support S, la chambre 31 étant définie par une cloison 32 dont une face 33 de configuration droite reçoit en appui le pourtour extérieur non cylindrique du bloc en elastomère 16. Cet appui constitue donc un contact sensiblement plan formant butée en rotation du bloc en élastomère 16.

On remarquera aussi que le bloc en elastomère 16 comme pour tous les modes de réalisation précédents, présente un évidement oblong transversal et traversant 34, ménagé perpendiculairement au plan de pivotement P et à la direction de déplacement Dd. Dans ce mode de réalisation, l'évidement 34 s'évase vers la cloison 32 pour que la section active du bloc en élastomère 16, que l'on voit coupée sur la figure 9a, ne soit pas disproportionnée, afin d'assurer une action efficace de la rampe 28.

On précisera encore ici que l'embase 6 de la lame de coupe 10, comme on le voit sur la figure 8, présente une découpe particuliere formant avec le bloc en élastomère 16 un couple tenon-mortaise, et plus particulièrement une liaison mécanique du type queue d'aronde.

Ainsi, le bloc d'elastomere 16 est avantageusement surmoulé sur la lame 10 qui constitue un insert particulier.

L'ensemble lame-bloc élastomère peut être efficacement solidarisé et à faibles frais, tout en pouvant être facilement interchangé, notamment dans le cas de dimensions très faibles.

Les figures 10 et 11 montrent encore un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel llouvre-lettre, grâce à la nature -de 1 'élément élastique, offre au dispositif d'écriture R qu'il équipe une fonction supplémentaire d'étanchéité.

En effet, le talon 41 du bloc en elastomere 40 comporte un prolongement évidé 42 de forme sensiblement cylindrique, qui vient de préférence de matière avec le bloc 40 et qui fait saillie approximativement axialement de celui-ci.

Ainsi, le prolongement évidé 42 vient coiffer et hermétiquement emprisonner la pointe du stylo à bille, à feutre ou à plume R pour former moyen d'étanchéité.

Le corps C du support S forme lui-même capuchon et comporte à cet effet des moyens d'encliquetage constitués par plusieurs protu bérances ou tétons 43, par exemple trois décalés respectivement de 120 , aptes à escamoter un collet 44 convenablement chanfreiné.

Le bloc en élastomère 40 comporte de preference deux extensions radiales ou oreilles 45 (une seule pouvant être prévue) qui sont bloquees axialement entre une portée 46 et l'extrémité libre d'une coiffe 47.

La portée 46, qui est de préférence circulaire, peut être formée de plusieurs secteurs angulairement décales, menagés dans le corps
C, ou par un épaulement continu comme cela est représenté.

La coiffe 47 dans laquelle sont menagés l'élément de guidage 11a, la fente 9, et les évidements 19 et les parois 14 des moyens de pivotement P1 et P2, est emmanchée fixement, par exemple à force, dans le corps C.

Bien entendu, cette coiffe 47 peut êtrebloquée par d'autres moyens équivalents, tels que par soudage, collage, vissage ou analogues.

On se rapportera désormais aux figures 12 à 17 qui représentent des modes de réalisation simplifiés de l'invention.

En effet, selon les figures 12 et 13, la lame 10 est associée à un seul moyen de pivotement P3 dont l'axe de rotation R3 passe par l'axe longitudinal L de la lame 10.

Ce moyen de pivotement est forme par un ergot cylindrique 60 faisant saillie de l'une des faces de l'élément S1 du support S.

La lame 10 est maintenue sur l'élément S1 par l'intermédiaire d'un orifice 61 qui est ménagé dans celle-ci, et dans lequel l'ergot cylindrique 60 est engagé librement.

Par ailleurs, le talon de l'embase 6 est sollicité par un ressort à lame 62 qui repose sur la partie d'appui 7 formée par un epaulement de l'élément S1 du support S.

On remarque donc qu'ici la disposition pendulaire de la lame par rapport au support S est réalisée par un montage direct de la lame sur le support, tandis que dans les modes de réalisation des figures 4 à 11 cette disposition est realisée en partie par le montage encastré de la lame 10 dans le bloc en élastomère 16.

Dans le mode de réalisation des figures 14 et 15, la lame de coupe 10 ne comporte qu'une seule région active affilée 63, le moyen de pivotement P4 étant similaire au moyen de pivotement P3.

En effet, le moyen de pivotement P4 est constitué par un ergot cylindrique 64 solidaire de l'élément S1 et engagé dans la lame 10, l'ergot 64 étant toutefois ici emmanche à force dans un alésage 65 approprié, prévu dans l'élément S2 du support S.

Le couple ergot 64-alésage 65 forme donc avantageusement un moyen d'assemblage des éléments S1 et S2 du support S.

On observera encore ici que l'axe de rotation R4 est décalé latéralement du bord 66 de la lame contenant la pointe ou extrémité d'attaque 67.

Les figures 16 et 17 représentent une configuration opposée de celle montrée sur les figures 14 et 15.

En effet, dans ce mode de réalisation la lame de coupe 10 est montée fixement sur le support S, par exemple par des plots d'assemblage 70 ; l'élément de guidage lia de l'enveloppe E étant pourvu d'un moyen de pivotement P5 presentant un axe de rotation R5, ce qui permet à l'élément de guidage ila de se déplacer angulairement par rapport au et sur le support S.

L'élément de guidage lia est constitué ici par un troisième élement S3 du support S, monté libre en rotation et en porte- -faux sur l'élément S1 par un ergot cylindrique latéral 71 venant se loger dans un orifice approprié 72 dudit élement
Sous l'élément mobile S3 est disposé un ressort à lame 73 reposant sur une partie d'appui 74 solidaire de I'élément S1.

Bien entendu, dans encore un autre mode de réalisation non représenté, la lame de coupe 10 et l'élément de guidage lia peuvent être tous deux pourvus d'un moyen de pivotement respectivement P4 et
P5, cette configuration correspondant à la combinaison des modes de réalisation des figures 14-15 et 16-17.

On comprendra donc de ce qui vient d'être décrit que dans tous les modes de réalisation, l'ouvre-lettre selon l'invention comporte au moins un moyen de pivotement libre de la lame de coupe 10 et/ou de l'élément de guidage autour d'un axe de rotation R1, R2, R3, R4 ou R5 qui est, d'une part, sensiblement parallèle au plan de déplacement Pd de l'enveloppe et qui est, d'autre part, sensiblement perpendiculaire à la direction Dd de ce déplacement.

En d'autres termes, l'invention comporte des moyens de pivotement, soit de la lame de coupe 10 seule par rapport à l'élément de guidage lita, soit inversement, de l'élément de guidage îîa par rapport à la lame 10, ou encore de la lame 10 et de l'élément de guidage lia simultanément, par rapport au support S.

Lorsque l'enveloppe E est introduite dans l'ouvre-lettre selon l'invention, ces moyens de pivotement relatif permettent à la lame 10 de s'escamoter par rapport à l'élément de guidage lia.

On observera que dans les modes de réalisation des figures 4 à 11 et 14 à 16 la lame s'escamote particulièrement rapidement puisque lorsque la lame est à l'état de repos, chaque rayon de pivotement
T1, T2 de la lame (représentes sur la figure 10) forme avec le plan de déplacement Pd un angle X1 ou X2 inférieur à 90 , et ce grâce au décalement latéral des axes de pivotement R1 et R2.

Ainsi, ce dégagement sur une faible distance de la lame par rapport au plan de déplacement Pd permet d'obtenir un ouvre-lettre d'une largeur ou d'un diametre plus faible.

Aussi, la lame de coupe 10 ne bloque pas l'avancée de l'enveloppe E, le frottement dans les moyens de pivotement étant treks faible, et ce particulièrement dans les modes de réalisation des figures 4 à 11.

L'enveloppe garde donc sa rigidité et ne se déforme pas ce qui garantit au minimum un bon positionnement de l'enveloppe E par rapport à la lame 10.

Puisqu'il y a glissement entre le fil de la lame et le coté de l'enveloppe, cette dernière se trouve légèrement entaillée.

Par tailleurs, l'élément élastique 16, 62 ou 73 étant tendu, le passage de la lame au-delà du bord de l'enveloppe provoque un retour énergique de l'extrémité d'attaque 5, 67 dans l'une des feuilles de l'enveloppe et fournit une découpe franche et nette.

Lors de la découpe, les moyens de pivotement assurent le mouvement libre de la lame et empêchent son coincement.

Par ailleurs, l'élément élastique fournit un dosage mecanique précis et reproductible de l'effort appliqué a la lame, ce qui permet de découper uniquement l'une des feuilles de l'enveloppe.

La force de rappel elastique étant réglable, il est possible de découper plusieurs types d'enveloppes.

De plus, cet ajustement étant realisable différemment selon chaque sens de pivotement de la lame, il est possible avec un seul dispositif convenablement réglé, d'ouvrir différents types d'enveloppes.

L'ouvre-lettre selon l'invention peut donc être de dimensions très petites et s'adapter sur un stylo ou tout autre article de bureau.

Cet ouvre-lettre peut par ailleurs permettre l'ouverture d'enveloppes de façon automatisée ou semi-automatisée, en étant combiné à un système alimentation du courrier, par exemple à bandes ou à rouleaux.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Ouvre-lettre mecanique adapté à -l'ouverture manuelle ou automatisee d'enveloppes, comprenant

- une lame de coupe (10) sensiblement droite dont au moins une région affilee active est apte à couper ladite enveloppe,

- un support (S) par rapport auquel la lame (10) est susceptible de se déplacer, sous l'action motrice de l'enveloppe,

- un mQen de rappel élastique de la lame (16, 62, 73) pouvant ramener ladite lame vers sa position initiale lorsqu'elle a été déplacée par i'enveloppe, et

- un élément de guidage (lia) de l'enveloppe pour la translater dans un plan de déplacement (Pd) et selon une direction de déplacement (Dd), caractérisé en ce qu'il comporte de plus au moins un moyen (P1, P2, P3, P4, P5) de pivotement libre de la lame (10) et/ou de l'élément de guidage (lia) autour d'un axe de rotation (R1 >

R2, R3 R4, R5) qui est, d'une part, sensiblement parallèle au plan (Pd) de déplacement de l'enveloppe et, d'autre part, sensiblement perpendiculaire à la direction (Dd) de ce déplacement.

2. Ouvre-lettre selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'axe de rotation (R1, R2, R4 > R5) est sensiblement décalé latéralement de l'axe géométrique (L) ou du bord (66) de la lame par lequel passe une extrémité d'attaque (5, 67) de la lame.

3. Ouvre-lettre selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite lame de coupe (10) comporte deux régions actives affilees (3, 4) sensiblement contiguës formant une extrémité d'attaque commune (5), cette lame (10) étant associée à deux moyens de pivotement (P1, P2) dont les axes de rotation ( R1, R2) sont respectivement décalés lateralement de part et d'autre de l'axe géométrique longitudinal (L) de la lame (10), comportant ladite extrémité d'attaque (5).

4. Ouvre-lettre selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen de rappel élastique est consitué par un bloc en elastomère (16, 40).

5. Ouvre-lettre selon la revendication 4, caractérisé en ce que le bloc en élastomère (16, 40) est surmoulé sur la lame de coupe (10).

6. Ouvre-lettre selon l'une des revendications précédentes, caractérise en ce que chaque moyen de pivotement ( P1, P2) est constitué par un bras (12) de l'embase de la lame (10), qui est maintenu au moins axialement en appui, par l'élément élastique (16, 40), contre un élément de butée correspondant (14) ménage sur le support (S), le bras (12) de chaque moyen de pivotement étant susceptible de quitter son appui sur ledit élément de butée (14) qui lui correspond lorsque l'autre moyen de pivotement est sollicité.

7. Ouvre-lettre selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque moyen de pivotement ( P1, P2) comporte de plus un ergot saillant (13) solidaire dudit bras (12) et engageable dans un évidement (19) qui est réalisé dans le support (S).

8. Ouvre-lettre selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'ajustement de la force de rappel fournie par l'élément élastique, suivant au moins un sens de pivotement de la lame.

9. Ouvre-lettre selon la revendication 8, caractérisé en ce que le moyen d'ajustement est constitué par une rampe (26, 28) qui est ménagée sur la partie d'appui (7) sur laquelle vient reposer le talon du bloc élastomère (16) et/ou par une protubérance (8a) du talon qui est susceptible d'être comprimée par ladite partie d'appui (7).

10. Ouvre-lettre selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite partie d'appui (7) est constituée par un organe (G) formant l'extrémité du corps ou le capuchon d'un dispositif d'écriture, tel qu'un stylo, cet organe (G) pouvant se déplacer angulairement dans le support (S) par rapport au bloc élastomère (16) pour former avec la rampe (28) un mouvement à came progressive.

11. Ouvre-lettre selon l'une des revendications 1 a 7, caractérisé en ce que le talon du bloc élastomère (40) comporte un prolongement évide (42) venant de matière et faisant saillie sensiblement axialement, le corps (C) du support (S) de l'ouvre-lettre formant capuchon tandis que ledit prolongement (42) par son évidement forme moyen d'étanchéité de ce capuchon.

12. Ouvre-lettre selon la revendication 11, caractérisé en ce que le bloc en élastomère (40) comporte au moins une extension radiale ou oreille (45) bloquée axialement entre, d'une part, une portée (46) au moins partiellement circulaire ménagée dans le corps (C) du support (S) et, d'autre part, l'extrémité libre d'une coiffe (47) emmanchée fixement dans le corps (C) et recevant la lame de coupe (10).