FR2633062A1 - Procede pour le controle de qualite d'une impression, et machine d'impression mettant en oeuvre un tel procede - Google Patents

Abstract

Il s'agit du contrôle de qualité d'une impression qui, appliquée à un objet 10, a impliqué, entre cet objet et le moyen d'impression 20 correspondant, un mouvement relatif se faisant avec un contact suivant une ligne de cet objet 10. Suivant l'invention, on reconstitue, à un poste de contrôle 16, ce mouvement relatif, et on lit, suivant la ligne correspondante de l'objet 10, avec une caméra linéaire 31, l'impression portée par celui-ci. Application, notamment, aux machines d'impression à l'écran de soie.

Description

"Procédé pour le contrôle de qualité d'une impression, et machine d'impression mettant en oeuvre un tel procédé"
La présente invention- concerne d'une manière générale le contrôle de qualité de l'impression appliquée de quelconques objets par une quelconque machine d'impression.

Il s'agit, à chaque fois, de s'assurer que cette impression a été correctement exécutée, et, par exemple, qu'elle n'est pas entachée d'une quelconque bavure, d'une quelconque souillure, ou, de manière plus générale, d'un quelconque défaut de nature à nuire à son aspect et/ou à sa lisibilité.

A ce jour, ce contrôle de qualité se fait manuellement, objet par objet.

Pour une machine d'impression semi-automatique, dont la. cadence de travail, de l'ordre par exemple de 800 coups par heure, est. relativement modérée, un même opérateur peut suffire à la desserte d'une telle machine, à sa surveillance, et au contrôle de qualité correspondant.

Mais il n'en est pas de même pour les machines automatiques, dont la cadence de travail est beaucoup plus élevée.

C'est le cas, notamment, lorsque cette cadence de travail atteint 3500 à 4000 coups par heure.

Si un seul opérat.eur, ou conducteur, suffit à la surveillance d'une telle machine, il faut lui adjoindre deux ou plusieurs autres opérateurs, ou contrôleurs, pour le seul contrôle de qualité à assurer.

A défaut, il n'est plus procédé qu'à un contrôle de qualité pseudo-statistique, nécessairement moins efficient.

I1 apparait donc souhaitable de pouvoir également procéder de maniere automatique au contrôle de qualité nécessaire.

Cela implique une lecture de surface.

Il existe, sur le marché, des caméras, dites ici par simple commodité caméras matrices, propres, normalement, à une telle lecture de surface.

Mais, si de telles caméras matrices sont bien adaptées à une telle lecture de surface lorsqu'il s'agit d'une surface plane, il n'en est pas de même lorsqu'il s'agit d'une surface cylindrique, ou, plus généralement, d'une surface courbe.

Or, dans le cas où les objets traités sont des flacons, et c'est un cas très fréquent, la surface à lire est précisément une surface cylindrique.

Le plus souvent, dans ce cas, et c'est le cas, par exemple, en sérigraphie ou en offset, l'application d'une impression à un tel objet implique, entre cet. objet et le moyen d'impression correspondant, un mouvement relatif se faisant avec un contact suivant une ligne de cet objet.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant de tirer parti d'un tel mode d'impression pour permettre de manière très simple un contrôle automatique de qualité de l'impression effectuée et conduisant en outre à d'autres avantages.

De manière plus précise, elle a tout d'abord pour objet un procédé pour le contrôle de qualité d'une impression qui, appliquée à un objet, a impliqué, entre cet objet et le moyen d'impression correspondant, un mouvement relatif se faisant avec un contact suivant une ligne dudit objet, ce procédé étant d'une manière générale caractérisé en ce qu'il consiste à reconstituer, à un poste de contrôle, ce mouvement relatif, et à lire, suivant la ligne correspondante de l'objet, avec une caméra linéaire, l'impression portée par celui-ci ; elle a encore pour objet une machine d'impression mettant en oeuvre un tel procédé.

Ainsi, suivant l'invention, la lecture de surface à assurer se fait, très simplement, ligne par ligne, de la même manière qu'à été effectuée, précédemment, l'impression à contrôler.

Une telle lecture ligne par ligne peut avantageusement se faire de manière précise et sûre.

Elle est en outre avantageusement susceptible d'une exécution rapide, et donc de cadences de travail élevées.

Cependant, eu égard au nombre de pixels nécessaires, d'une part, et aux capacités de traitement des calculateurs usuels, d'autre part, il est proposé, suivant l'invention, de limiter volontairement cette cadence de travail à une valeur de l'ordre de 1000 coups par heure.

Tout en ayant ainsi une cadence de travail largement supérieure à celle des machines semi-automatiques, la machine d'impression suivant l'invention, qui est une machine automatique, se satisfait encore avantageusement.

d'un seul opérateur pour sa desserte et sa surveillance, le contrôle de qualité de l'impression qu'elle effectue étant automatique.

En outre, de par sa cadence de travail relativement.

limitée, elle relève avantageusement d'une réalisation à commande pneumatique, et donc économique.

Les caractéristiques et. avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux déssins schématiques annexés sur lesquels :
la figure I est une vue en élévation d'une machine d'impression mettant en oeuvre le procédé suivant l'invention
la figure 2 est une vue partielle en perspective des moyens de préhension que comporte cette machine d'impression pour la saisie d'un objet à traiter
la figure 3 est une vue en perspective qui, analogue -â celle de la figure 2, illustre l'application d'une impression à cet objet. ;;
la figure 4 est une vue en perspective qui, analogue, elle aussi, à la figure 2, illustre la lecture, par une caméra linéaire, de l'impression ainsi appliquée à l'objet concerné
la figure 5 est une vue en élévation qui, analogue, elle, à celle de la figure 1, illustre le contrôle de qualité résultant de cette lecture.

Ces figures illustrent, à titre d'exemple, le cas où les objets 10 à imprimer sont des flacons de section transversale circulaire.

Soit Il leur culot. et 12 leur goulot.

La machine d'impression 13 mise en oeuvre pour l'impression de tels objets 10 comporte une pluralité de postes de travail, en alternance avec des moyens de transfert propres à faire passer ces objets d'un de ces postes de travail au suivant.

Par exemple, et tel que schématisé sur les figures 1 et 5, il y a, ainsi, successivement, un poste d'impression 14, des moyens de transfert 15, un poste de contrôle 16, des moyens de transfert 17, et un quelconque autre poste de traitement 18, par exemple un poste de séchage.

Les moyens de transfert 15 et 17 peuvent être identiques ou différents.

De manière connue en soi, ils peuvent par exemple être constitués par un convoyeur ou par un bras pivotant.

De tels moyens de transfert 15 et 17 ne relevant pas de la présente invention, ils ne seront pas décrits plus en détail ici.

Les postes de travail 14, 16 et 18 ne seront pas non plus décrits en détail ici.

Seuls en seront décrits les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention.

Le poste d'impression 14 comporte un moyen d'impression 20.

Dans la forme de mise en oeuvre représentée, il s'agit d'un ensemble sérigraphique formé, de manière usuelle, d'un écran de soie 21 et d'une raclette 22.

Ainsi qu'on le sait, lorsque, comme en l'espèce, les objets 10 à imprimer sont des objets de section transversale circulaire, la mise en oeuvre d'un tel ensemble sérigraphique 20 implique, entre lui et un tel objet 10, un mouvement relatif se faisant avec un contact suivant une ligne de cet objet 10, matérialisée, en pratique, par celle des génératrices de cet objet 10 qui se trouvez l'aplomb de la raclette 22, celle-ci s'étendant parallèlement auxdites génératrices.

En pratique, et de manière connue en soi, l'écran de soie 21 est, par exemple, pour ce faire, monté mobile en translation suivant son plan, perpendiculairement aux génératrices de l'objet 10 à imprimer, cependant que, d'une part, d'une premier côté de l'écran de soie 21, la raclette 22 demeure fixe, et que, d'autre part, de l'autre côté de l'écran de soie 21, l'objet 10 à imprimer est entraîné en rotation sur lui-même, en synchronisme avec cet écran de soie 21, pour un contact sans glissement, suivant une génératrice, avec celui-ci.

Le poste d'impression 14 comporte donc des moyens de préhension 23 propres à la saisie, un par un, des objets 10 à imprimer, et à leur rotation sur eux-mêmes au contact, suivant une génératrice, et donc suivant. une ligne, du moyen d'impression 20.

De tels moyens de préhension 23 étant bien connus- par eux-mêmes, et ne faisant pas en propre l'objet de la présente invention, ils ne seront pas non plus décrits en détail ici.

Il suffira d'indiquer que, tel que schématisé sur les figures 2 à 4, ils peuvent par exemple comporter, d'une part, un faux culot 24, qui, porté par un support fixe 25, est monté rotatif par rapport à ce support fixe 25, en étant susceptible d'être commandé de manière contrôlée en rotation, tel que schématisé par la flèche F1 sur la figure 2, et qui porte lui-même un ergot escamotable 26, avec, entourant ce faux culot 24, et faisant légèrement. saillie axialement. par rapport. à celui-ci, un manchon 27, et, d'autre part, disposée dans l'axe du faux culot 24, une pointe 28, qui, elle-même portée par un support 29, est montée libre en rotation sur ce support 29, et qui, par ce dernier, est susceptible d'être commandée de manière contrôlée en rapprochement, ou en écartement, par rapport au faux culot 24, tel que schématisé par la double flèche F2 sur cette figure 2.

Lorsque, au poste d'impression 14, un objet 10 à traiter est présenté au droit de moyens de préhension 23 ainsi réalisés et que la pointe 28 de ceux-ci est. commandée en rapprochement par rapport au faux culot 24, cet objet 10 se trouve pris par son goulot 12 et s( > n culot 11 entre cette pointe 28 et ce faux culot 24, tel que représenté sur la figure 3.

Si, alors que l'objet 10 à traiter est ainsi saisi, le faux culot 24 est commandé en rotation, cet objet 10 se trouve lui-même entraîné en rotation lorsque l'ergot escamotable 26 porté par ce faux culot 24 vient en prise avec un cran prévu en correspondance à cet effet sur son culot Il
Il reçoit alors l'impression 30 recherchée.

Tel que schématisé par la flèche F3 de la figure 1, l'objet 10 ainsi imprimé, est ensuite transféré, par les moyens de transfert 15, au poste de contrôle 16 disposé en aval du poste d'impression 14.

Suivant l'invention, il est prévu, à ce poste de contrôle 16, d'une part, pour la saisie, et la rotation sur lui-même, de l'objet 10 à contrôler, des moyens de préhension 23 de même type que les précédents, et, d'autre part, une caméra linéaire 31, qui, tel que schématisé par des flèches F4 sur la figure 4, est propre à lire, suivant une même ligne que celle suivant laquelle s'est faite l'impression précédente de cet objet 10, et donc suivant celle des génératrices de cet objet 10 qui se trouve à l'aplomb de l'impression 30 alors portée par cet objet 10.

Autrement dit, suivant l'invention, il est reconstitué, au poste de contrôle 16, le mouvement relatif ayant présidé à l'exécution de l'impression 30, et il est procédé à une lecture ligne par ligne de celle-ci suivant la ligne d'impression correspondante.

Pour son indexation par rapport à cette impression 30, la caméra linéaire 31 mise en oeuvre à cet effet peut, par exempte, et tel que schématisé par un trait interrc > mpu T1 sur la figure 4, être pilotée par une roue de codage 33 calée en rotation sur l'axe des moyens de préhension 23, et, donc, calée en rotation sur le faux culot 24 que comportent ceux-ci.

De même, et tel que schématisé par le trait interrompu T2 sur la figure 4, le support mobile 29 portant la pointe 28 peut être piloté par la caméra linéaire 31, ou, plus précisément, par le calculateur, non représenté, assurant. le traitement. des informations qu'elle délivre.

De préférence, et tel que représenté, la zone de l'objet 10 à lire par la caméra linéaire 31 est soumise à un dispositif d'éclairage 34.

Lorsqu'aucun défaut. n'est détecté sur l'impression 30 de cet objet 10, les moyens de transfert 17 interviennent normalement, et, tel que schématisé par la flèche F5 à la figure 1, ils transfèrent au poste de traitement 18 l'objet 10 ainsi précédemment contrôlé.

Par contre, lorsqu'un défaut est détecté sur l'impression 30 de l'objet 10, le support mobile 29 de la pointe 28 est commandé en écartement par rapport au faux culot 24 avant l'intervention de ces moyens de transfert 17, en sorte que cet objet 10 est relâché, et que, ainsi abandonné, il tombe par simple gravité, tel que schématisé par la flèche F6 à la figure 5, et est -alors écarté du processus de traitement de l'ensemble, en étant par exemple recueilli dans un quelconque bac 35.

Bien entendu, si, comme supposé ci-dessus, la caméra linéaire 31 procède à une lecture ligne par ligne de l'impression 30 à contrôler, la reccrnstitution, par le calculateur qui lui est associé, de cette image, peut se faire différemment, et, par exemple, section t.ransversale par section transversale.

La présente invention ne se limite d'ailleurs pas à la forme de mise en oeuvre décrite et représentée, mais englobe toute variante d'exécution.

En outre son domaine d'application n'est pas limité à celui de la seule impression sérigraphique, mais s'étend par exemple aussi bien à celui de l'impression offset.

Enfin, ce domaine d'application n'est pas non plus limité à celui de l'impression des seuls objets de section transversale circulaire, mais s'étend aussi bien à celui des objets, dits ovales, dont une partie au moins de la surface peut être assimilée à une surface cylindrique d'axe confondu avec leur propre axe ou distinct de celui-ci, et, d'une manière plus générale, à celui des objets dont l'impression implique un mouvement relatif, par rapport au moyen d'impression correspnndant, avec un contact suivant une ligne avec ce moyen d'impression.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Procédé pour le contrôle de qualité d'une impression qui, appliquée à un objet (10), a impliqué, entre cet objet (10) et le moyen d'impression (20) correspondant, un mouvement relatif se faisant avec un contact suivant une ligne dudit objet (10), caractérisé en ce qu'il consiste à reconstituer, à un poste de contrôle (16), ce mouvement relatif, et à lire, suivant la ligne correspondante de l'objet (10), avec une caméra linéaire (31), l'impression (30) portée par celui-ci.

2. Machine d'impression du genre comportant, à un poste d'impression (14), des moyens de préhension (23) propres à la saisie d'un objet (10) et à sa rotation au contact, suivant une ligne, d'un moyen d'impression (20), caractérisée en ce qu'elle comporte en outre, à un poste de contrôle de qualité d'impression (16) disposé en aval du poste d'impression (14), des moyens de préhension (23) de même type que les précédents et une caméra linéaire (31) propre à lire, suivant une même ligne, l'impression (30) alors portée par un tel objet (10).

3. Machine d'impression suivant la revendication 2, caractérisée en ce que la camera linéaire (31) est. pilotée par une roue de codage (33) calée en rotation sur l'axe des moyens de préhension (23).