FR2631008A1 - Dispositif pour amener des pieces coudees a un poste de travail - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif pour amener des pièces coudées à un poste de travail. Ce dispositif est caractérisé par le fait qu'il comprend, en combinaison, un tambour tournant 1 à axe X-X' sensiblement horizontal muni d'ailettes internes 4 généralement radiales; des moyens 5 pour introduire en vrac lesdites pièces 6 dans ledit tambour 1; des moyens de déplacement 3 qui sont susceptibles de déplacer vers ledit poste de travail 7 les pièces 6 venant les chevaucher, dont une partie s'étend à l'intérieur dudit cylindre 1 et qui font saillie hors de celui-ci par une extrémité libre se terminant au-dessus d'un organe de réception dudit poste de travail 7; et des moyens 8 pour empêcher la rotation dans leur propre plan desdites pièces 6 qui sont venues en chevauchement sur lesdits moyens de dépla- cement 3. Application au classement de coins métalliques pour les articles de maroquinerie.

Description

L'invention concerne un dispositif pour amener don pièces coudées à un poste de travail, et, plus précisément, pour présenter de telles pièces une par une et toujours dans la mime position & ce poste de travail, afin de. faciliter leur traitement ultérieur, alors qu'elles sont initialement e-n vrac, dans des cartons par exemple.

.Les pièces en question peuvent être les coin métalliques en L à branches égales que l'on utilise. en particulier, pour orner et protéger les. angles de-certains articles de maroquinerie comme les porte-cartes ou les portefeuilles, mais il peut s'agir également de cavaliers ou d'objets coudés dont les ailes ou branches sont plus ou moins ouvertes.

On connait de nombreux dispositifs pour trier un Fr un des objets en vrac et pour les amener à un poste de travail, et parmi ceu -ci, il en est qui comprennent, d'une parut, un tambour rotatif d'axe généralement incliné sur l'horizontale contenant en vrac les pièces à distribuer et, d'autre part, des agencements destinés tout d'abord à recevoir les éléments au fur et à mesure de leur chute, chute provoquée --par la rotation du tambour, puis à orienter ces éléments et a les acheminer ensuite vers l'utilisation.

Un tel dispositif est décrit dans le brevet français n" 1.510.966, mais il ne saurait convenir au traitement des pièces bien particulières dont il est question ici, ne serait-ce que pour la raison qu'il suppose la présence sur les objets traités d'une tige, comme celle d'une vis ou d'un rivet, susceptible de pénétrer dans une fente ménagée dans un fourreau entourant une vis sans fin, et d'y être retenue par une tête, ce qui n'est pas le cas, à l'évidence, pour des coins ou des cavaliers,
Aussi, le but de la présente invention est-il de proposer un dispositif du genre spécifié ci-avant qui soit susceptible d'amener des coins ou des cavaliers un par un et toujours dans la même disposition à un poste de travail quelconque, tout en étant simple, fiable et peu coûteux.

Selon l'invention, ce but, et d'autres qui apparaitront par la suite, sont atteints grace à un dispositif de ce genre qui est caractérisé par le fait qu'il comprend, en combinaison, un tambour tournant à axe sensiblement horizontal muni d'ailettes internes généralement radiales des moyens pour introduire en vrac dans ce tambour les pièces à traiter des moyens de déplacement qui sont susceptibles de déplacer vers le poste de travail les pièces qui viennent les chevaucher, dont une partie s'étend à l'intérieur du cylindre et qui font saillie hors de celui-ci par une extrémité libre se terminant au-dessus d'un organe de réception du poste de travail et des moyens pour empêcher la rotation dans leur propre plan -des pièces à traiter qui sont venues en chevauchement sur les moyens de déplacement spécifiés plus haut.

En effet, l'expérience a montré que, de façon extrd- mement surprenante, une proportion importante, pouvant aller jusqu'à 80%, des coins ou des cavaliers qui tombent du haut du tambour de ce dispositi'f viennent chevaucher les moyens de déplacement spécifiés ci-avant qui se chargent de les transporter jusqu'au poste de travail ou ils sont transférez un par un à un dispositif récepteur convenable.

Selon une première forme de réalisation avantageuse de la présente invention, les moyens de déplacement spéci- fiés ci-avant sont constitués par une vis sans fin sensiblement horizontale qui est entrainée en rotation autour de.son axe, cependant que les moyens pour empêcher la rotation des pièces en chevauchement sur cette vis comprennent un support plan et allongé disposé au-dessous de la vis sans fin et parallèlement à elle, à une distance telle que les extr-6mi- tés libres des pièces reposent juste sur lui lorsque ces dernières chevauchent- la- vis sans fin en question.

Les objets qui viennent chevaucher cette vis viennent s'insérer par leur coude, ou par leur sommet en V ou en U inversé; dans un filet de la vis, alors que leurs pointes dirigées vers le bas reposent sensiblement sur le support prévu à cet effet. La rotation de la vis sans fin se transforme alors pour eux en un déplacement linéaire, puisqu'ils sont empêchés de tourner dans leur propre plan par le support prévu a cet effet. Ils se déplacent alors longitudinalement le long de la vis et vers l'extrémité de cello extrémité d'où ils tombent sur un dispositif récepteur approprié.

Il convient de noter ici que l'expression utilise précédemment, selon laquelle les pointes des pièces à traiter "reposent juste" sur leur support lorsqu'elles chevau- chent la vis sans ftn, ne doit pas être entendue au sens strict. En effet, la distance entre la vis et le support peut varier dans d'assez larges proportions à partir de cette valeur optimale, dans un sens ou dans l'autre, le seul critère étant finalement, d'une part, que la pièce ne puisse pas quitter la vis sans fin vers le haut, en cas de distance trop courte, ou par rotation complète dans son propre plan, dans le cas inverse, et, d'autre part, que la pièce vienne en chevauchement aussi facilement que possible. Comme la distance optimale dépend à l'évidence des pièces à traiter.

il est avantageux qu'elle puisse être réglée facilement,
Selon une autre forme de réalisation avantageuse de la présente invention, les moyens de déplacement spécifiés ci-avant sont constitués par une tige. vibrante sensiblement horizontale qui déplace les pièces à traiter dans la direction du poste de travail où elles doivent arriver.

Ce sont alors les vibrations de cette tige, et non plus la rotation d'une vis sans fin, qui font avancer les pièces, le support décrit plus haut ayant ici pour seul but d'empêcher que les pièces ne puissent s'échapper de la tige vibrante et retomber dans le tambour.

Si, en revanche, la section transversale de l. tSge vibrante correspond au profil des pièces qui viennent la chevaucher, ces dernières se déplacent nécessailement parallèlement à elles-mêmes, leur rotation est empêchée, et tout support devient inutile.

La description qui va suivre, et qui ne comprend aucun caractère limitatif, permettra de bien comprendre comment la présente invention peut être mise en pratique. Elle doit être lue en regard des dessins annexés, parmi lesquels:
- La figure 1 représente une vue en perspective extrêmement schématique du dispositif selon l'invention; et:
- La figure 2 montre une vue en coupe, également schématique, prise selon la ligne II-II la figure 1.

Dans sa forme de réalisation représentée sur ces figures, ce dispositif comprend pour l'essentiel un tambour cylindrique 1 qui peut tourner son axe horizontal X-X', du fait qu'il repose sur des galets 2 pouvant être entraînés en rotation par des ' moyens non représentés, et qui entoure partiellement une vis sans fin 3, laquelle tourne autour de son axe Y-Y' à une vitesse égale ou différente en étant entraînée par des moyens qui n'ont pas non plus été représentés, les axes X-X' et Y-Y' n'étant pas confondus.

Le tambour 1 est muni d'ailettes internes 4 généralement radiales, mais qui peuvent présenter la forme de godets allongés, et de moyens, comme par exemple une goulotte figurée schématiquement en 5, permettant d'y introduire en vrac des pièces 6 qui peuvent être des coins ou des cavaliers et qu'il s'agit d'amener un par un et en bon ordre à un poste de travail sommairement indiqué en 7.

Ce poste de travail 7 peut être par exemple une presse permettant de poser des coins métalliques de protection et de déc'oration sur des articles de maroquinerie.

L'extrémité libre de la vis sans fin 3 fait saillie hors du tambour- 1, et elle est disposée au-dessus d'un organe de réception du poste de travail 7 qui peut être par exemple un couloir de réception 8 ou un transporteur approprié.

Enfin, un support allongé plan 9 est monté ,fixe audessous de la vis sans fin 3, tout le long de cette dernière et parallèlement b elle. La distance entre la vis 3 et le support 9 est telle que les extrémité libres d'une pièce 9 chevauchant la vis 3 reposent juste sur ce support 9, nu sens indiqué plus haut.

Le mode de fonctionnement de ce dispositif est le suivant : grâce à ses ailettes 4, le tambour 1, lor- do ma rotation, entraîne vers le haut les pièces 6 qui y sont contenues en vrac, et celles-ci tombent sous l'effet de leur propre -poids lorsqu'elles sont parvenues à un certain point: de leur course. La position de l'axe Y-Y' de la vis sans fin 3 dans le tambour 1, ainsi que la vitesse de. rotation de ce dernier, sont choisies de telle manière que la plupart des pièces 6 rencontrent la vis 3 au cour de leur chute.

De façon surprenante, un nombre relativement important de pièces 6 vient se poser en chevauchement sur la vis 3, leurs extrémités libres reposant vers le bas sur la support 9 et leur sommet s'insérant dans un filet de cette vi 3. Bien entendu, les filets que présentent cette vie présentent une largueur dans le sens longitudinal qui e-t, de préférence, sensiblement égale a l'épaisseur de- pièces 6, mais qui pourrait 'en écarter quelque peu.

Du fait que les pièces 6 s'insèrent ainsi par leur sommet dans un filet de la vis sans fin 3, qu'elles sont empêchées de tourner dans leur plan par le support o, et que la vis. 3 tourne autour de son axe Y-Y', cette rotation se transforme pour ces pièces en un déplacement linéaire dans le sens de la flèche F vers le poste de travail 7, le sens de rotation de la vis 3 étant bien entendu choisi en conséquence.

Arrivées à l'extrémité de la vis 3 qui est libre, les pièces 6,la quittent et tombent sous l'effet de leur propre poids, une à une et toujours dans la mime position, dans le couloir de réception 8 du poste de travail 7.

Les valeurs des divers paramètres du système qui permettent d'obtenir un résultat optimal dépendent des pièces à traiter, et elles peuvent être déterminées T,'.r un nombre limité d'essais simples qui sont à la porté de l'homme de l'art et qui ne seront donc pas décrits ici de manière détaillée.

On se contentera de décrire un exemple non limitatif pouvant servir de point de départ pour de tels essais. Il s'agissait d'amener a une presse des coins à angle droit de 10 mm x 10 mm en utilisant un tambour 1 de 200 mm de diamé- tre et de 90 mm de longueur qui est muni de quatre ailettes 4 régulièrement réparties sur sa périphérie de 15 mm de largeur et s'étendant sur toute la longueur du tambour.

Pour sa part, la vis sans fin 3 présentait un diamo- tre de 8 mm, un pas de 3,3 mm et une longueur de 370 mm, et le support 9 une largeur de 20,2 mm. L'axe Y-Y' de la vis 3 était décalé par rapport 9 l'axe X-X' du tambour 1 de 20 mm vers le haut et de 20 mm sur le côté, dans ,le sens indiqud sur la figure 2.

Cela étant, en faisant tourner la vis sans fin 3 à 80 tours/minute et le tambour 1 à 22 tours/minute, et en introduisant dans ce système 200 coins, 80Z de ces derniers se retrouvèrent en chevauchement sur la vis sans fin, et le débit de sortie, pour l'alimentation de la presse, était d'environ un coin pår seconde.

Selon une autre forme de réalisation de l'invention qui n'est pas représentée, la vis sans fin 3 est remplacée par une tige vibrante horizontale de type classique. Le mode de fonctionnement de cette variante est identique à celui de la forme de réalisation précédente, à cela près que ce sont les vibrations de la tige, et non plus la rotation d'une vis sans fin, qui entraînent vers le poste de travail les pièces .en chevauchement sur elle.

Si cette tige est cylindrique, il faut prévoir-, îa aussi, un support analogue à celui, 9, de la forme de réalisation précédente. Ce support empêche de tourner, et donc de tomber, les pièces venant en chevauchement sur la tige vibrante. Pour le reste, le dispositif est identique au précédent, et, en particulier, le support précité reste parallèle au > ' moyens de déplacement consitues ici par la tige vibrante, de sorte qu'il est sensiblement horizontal, lui aussi. En outre, la distance entre la tige vibrante et le support précité est égale à celle définie plus haut au sujet de la vis sans fin 3.

Si, au contraire, la section transversale de la tige vibrante correspond à la forme des pièces qui viennent la chevaucher, en étant par exemple en triangle rectangle isocèledans le cas de coins en angle droit, le support en question devient inutile, car les objets sont empêchés de tourner, et donc de tomber, par leur liaison positive avec la tige dans le sens transversal.

On a traité les pièces de l'exemple décrit ci-avant au moyen de cette variante à tige vibrante du dispositif selon l'invention. La nature des, coins, ai-nsi que les dimen- sions et la vitesse de rotation du tambour, étaient les mêmes que dans l'exemple précédent. Quant à la tige vibrante, sa -section était en forme de triangle rectangle isoce]e et elle était reliée à un vibrateur-propulseur linéaire qui lui communiquait des oscillations d'une amplitude de 1,5 mm.

La aussi, il a été possible d'obtenir un débit de sortie voisin d'un coin par seconde.

Claims (7)

- REVENDICATIONS

1. Dispositif pour amener des pièces coudées a un poste de travail, caractérisé par le fait qu'il comprend, en combinaison, un tambour tournant (1) ( axe (X-)C'? sensible- ment horizontal muni d'ailettes internes (4) généralement radiales des des moyens (5) pour introduire en vrac lesdits pièces (6) dans ledit tambour (1? ;; des moyens de déplacement (3) qui sont susceptibles de déplacer vers ledit poste de travail (7) les pièces (6) venant les chevaucher, dont une partie s'étend à l'intérieur dudit cylindre (1) et qui font saillie hors de celui-ci par une extrémité libre se terminant au-dessus d'un organe de réception dudit poste d travail (7) et des moyens (8) pour empêcher la rotation dans leur propre plan desdites pièces. (6? qui sont venues en chevauchement sur lesdits moyens de déplacement (3).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens pour empêcher la rotation desdites pièces (6) comprennent un support plan et allonge C9) disposé au-dessous desdits moyens de déplacement (3) et parallèlement à eux, à une distance telle que les extrémités libres desdites pièces (6) reposent juste sur lui lorsque ces pièces (6) chevauchent lesdits moyens de déplacement (3?.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérise par le fait que la position dudit support (9) par rapport auxdits moyens de déplacement (3) est réglable.

4. -Dispositif selon l'une quelconque des revendicati,ons 1 à 3, caractérisé 'par le fait que lesdits moyens de dbpla- cement sont constitués par une vis sans fin sensiblement horizontale (3) qui est entraînée en rotation autour de son axe (Y-Y'?.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que lesdits moyens de dEpla- cement sont constitués par une tige vibrante sensiblement horizontale.

6. Dispositif selon la revendica'ion 5, caractéri- par le fait que la section transversale de ladite tige vibrante correspond au profil desdites pièces (6) qui viennent la chevaucher.

7. . Dispositif selon l'une quelconque des revendication 1 à 6, caractérisé par le fait que la position de l'axe rY Y') desdits moyens de déplacement (3) est- réglable p.r rapport à l'axe (X-X' > dudit tambour < I?.