FR2630829A1 - Detecteur gazeux pour rayons-x sans parallaxe - Google Patents

Detecteur gazeux pour rayons-x sans parallaxe Download PDF

Info

Publication number
FR2630829A1
FR2630829A1 FR8806018A FR8806018A FR2630829A1 FR 2630829 A1 FR2630829 A1 FR 2630829A1 FR 8806018 A FR8806018 A FR 8806018A FR 8806018 A FR8806018 A FR 8806018A FR 2630829 A1 FR2630829 A1 FR 2630829A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
electrodes
potential
detector
input
sphere
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Pending
Application number
FR8806018A
Other languages
English (en)
Inventor
Vincent Comparat
Jean Ballon
Pierre Carrechio
Alain Pelissier
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
Centre National de la Recherche Scientifique CNRS
Inel SAS
Original Assignee
Centre National de la Recherche Scientifique CNRS
Inel SAS
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Centre National de la Recherche Scientifique CNRS, Inel SAS filed Critical Centre National de la Recherche Scientifique CNRS
Priority to FR8806018A priority Critical patent/FR2630829A1/fr
Priority to DE89420149T priority patent/DE68907993T2/de
Priority to EP89420149A priority patent/EP0340126B1/fr
Priority to JP1107132A priority patent/JPH02177243A/ja
Priority to US07/343,627 priority patent/US4954710A/en
Publication of FR2630829A1 publication Critical patent/FR2630829A1/fr
Pending legal-status Critical Current

Links

Classifications

    • HELECTRICITY
    • H01ELECTRIC ELEMENTS
    • H01JELECTRIC DISCHARGE TUBES OR DISCHARGE LAMPS
    • H01J47/00Tubes for determining the presence, intensity, density or energy of radiation or particles
    • H01J47/06Proportional counter tubes
    • HELECTRICITY
    • H01ELECTRIC ELEMENTS
    • H01JELECTRIC DISCHARGE TUBES OR DISCHARGE LAMPS
    • H01J47/00Tubes for determining the presence, intensity, density or energy of radiation or particles
    • H01J47/008Drift detectors

Landscapes

  • Analysing Materials By The Use Of Radiation (AREA)
  • Measurement Of Radiation (AREA)
  • Electron Tubes For Measurement (AREA)

Abstract

L'invention concerne un détecteur gazeux de rayons X pour l'analyse de la matière par étude de la diffraction des rayons X. Pour minimiser les erreurs de parallaxe sans utiliser d'électrodes auxiliaires sphériques difficiles à fabriquer, on propose d'engendrer un champ radial dans tout l'espace gazeux 40 uniquement à l'aide d'électrodes d'entrée 36 portées à des potentiels appropriés et à l'aide d'électrodes latérales 44 également portées individuellement à des potentiels appropriés. Par modification des potentiels on peut déplacer le centre des équipotentielles sphériques pour permettre l'analyse sans erreur de parallaxe d'échantillons 20 placés à des distances D variables de la fenêtre d'entrée 32 du détecteur.

Description

4 2630829
DETECTEUR GAZEUX POUR RAYONS-X SANS PARALLAXE
L'invention concerne les détecteurs de radiations ioni-
santes, notamment des rayons X, et plus particulièrement les dé-
tecteurs gazeux, c'est-à-dire ceux pour lesquels le matériau absorbant les radiations pour engendrer des électrons est un gaz (à base d'argon ou de xénon par exemple).
Ce type de détecteur est utilisé par exemple pour ana-
0. lyser des échantillons de matière (alliages métalliques, protéines, structures cristallines, macromolécules biologiques etc.) afin d'en déterminer la structure. Les échantillons sont placés devant le détecteur et éclairés latéralement (en général) par une source de rayons X; ils diffractent les rayons et les renvoient vers le détecteur et le r8le de ce dernier est de déterminer l'angle d'incidence sous lequel il reçoit les rayons X donc l'angle de diffraction par l'échantillon. Les angles de diffraction mesurés fournissent des indications sur- la structure de la matière de l'échantillon. Les détecteurs gazeux bidimensionnels connus ont une structure qui est représentée d'une manière générale à la figure 1. Ils correspondent par exemple à ce qui est décrit à la figure 1
du brevet américain US-A-4 595 834.
Le détecteur comprend une enceinte étanche 10 contenant le gaz absorbant, et sur la face avant une fenêtre étanche d'entrée 12, transparente aux rayons X. Cette fenêtre porte une
électrode transparente 14 portée à un potentiel V1. Entre la fenê-
tre 12 et le fond de l'enceinte 10 s'étend l'espace 16 dit espace d'absorption et de dérive, rempli de gaz (argon ou xénon avec des
additifs polyatomiques).
Au fond de l'enceinte, à l'opposé de la fenêtre 12 est
placé un détecteur d'électrons 18 appelé "détecteur à localisa-
tion" en raison de sa fonction qui est de détecter la présence et la position d'un paquet d'électrons provenant de l'ionisation du gaz de l'enceinte. Ce détecteur 18 comprend une électrode d'entrée 19 transparente aux électrons portée à un potentiel V2 supérieur à V1 (par exemple 0 volt si V1 est à -4000 volts et que la distance
entre les électrodes 14 et 19 est de l'ordre de 10 cm).
Un échantillon de matière 20, placé hors de l'enceinte, devant la fenêtre 12 et à une certaine distance de celle-ci, est éclairé latéralement par une source 22 de rayons X. Par diffraction, un rayonnement photonique 24 est réémis de l'échantillon vers le gaz absorbant avec un angle d'incidence
qu'on cherche à connaître.
En pénétrant dans le gaz, un photon va être absorbé en un point de l'enceinte et en ce point il va émettre un électron ou un paquet d'électrons. Le champ électrique dans l'espace d'absorption et de dérive est créé par la différence de potentiel V2 - V1 afin que les électrons dérivent, le long des lignes de champ, vers le détecteur 18 et leur position d'arrivée est détectée. Les lignes de champ sont des droites perpendiculaires
aux électrodes 14 et 19.
Comme on le voit sur la figure 1, selon que le photon
incident est absorbé en un point A ou un point B de sa trajectoi-
re, le détecteur d'électrons 18 va détecter une position ou b de
réception d'un paquet d'électrons.
Cela veut dire qu'à partir de l'information de position de réception du paquet d'électrons on ne peut pas remonter de
manière univoque à l'angle d'incidence du rayonnement 24.
Il y a une erreur dite de parallaxe due à ce que le champ électrique qui fait dériver les électrons n'est pas orienté
dans la direction du rayon incident 24.
La présente invention a pour but la réalisation d'un
détecteur de rayonnement bidimensionnel sans erreur de parallaxe.
Des solutions partielles à ce problème ont déjà été
proposées.
Certaines apparaissent dans le brevet US-A-4 595 834
déjà cité.
Une solution théorique est simple: elle consisterait à
réaliser une enceinte sphérique avec une électrode d'entrée sphé-
rique et un détecteur d'électrons à localisation également sphéri-
que et concentrique à l'électrode d'entrée, l'échantillon étant placé au centre de ces éléments sphériques. Les Electrons sont alors entrainés dans la direction du rayonnement incident. Il n'y
a pas d'erreur de parallaxe.
Mais on ne sait pas faire de détecteur à localisation sphérique de dimensions suffisantes car ces détecteurs sont de technologie très délicate (ils sont constitués en général de fils très fins qu'on peut tendre dans un plan mais qu'on ne peut pas courber).
La figure 2 du brevet précité 4 595 834 propose de réa-
liser un champ électrique radial (c'est-à-dire des équipotentielles sphériques) en utilisant une électrode d'entrée sphérique, une électrode auxiliaire concentrique sphérique, l'espace d'absorption et de dérive étant délimité par ces deux électrodes, et un espace de transfert étant prévu entre l'électrode auxiliaire sphérique et
le détecteur à localisation qui est plan.
La différence de potentiel entre les deux électrodes crée un champ électrique radial et des équipotentielles sphériques
dans l'espace d'absorption.
2630829.
Mais l'échantillon doit nécessairement rester au centre
des sphères.
De plus les électrodes sphériques sont difficiles à réaliser, surtout l'électrode auxiliaire car elle doit être très transparente aux électrons puisque les électrons doivent atteindre le détecteur à localisation; elle est donc réalisée sous forme
d'une grille de fils fins qui est difficile à fabriquer.
C'est pourquoi le brevet US 4 595 834 propose de suppri-
mer purement et simplement l'électrode auxiliaire en rapprochant
considérablement l'un de l'autre l'électrode d'entrée et le détec-
teur à localisation et d'augmenter la pression du gaz.
L'erreur de parallaxe est réduite en obligeant les rayons X à être absorbés près de l'électrode d'entrée sphérique o
le champ est approximativement radial. Ceci est obtenu en utili-
sant du xénon sous haute pression et limite l'emploi d'un tel sys-
tème à des rayons X pas trop énergétique et oblige à utiliser une fenêtre en béryllium sphérique assez épaisse. Pour des raisons de tenue en pression cette fenêtre est nécessairement d'une dimension limitée. Enfin, il faut signaler une autre méthode proposée par G.. Charpak dans "Nuclear Instruments and Methods" 1982, N 201, pages 181-192, North-Holland Publishing Company, pour produire un champ électrique radial sans électrode sphérique. Elle consiste à remplacer l'électrode sphérique d'entrée et l'électrode auxiliaire sphérique du brevet US-A-4 595 834. chacune par un ensemble d'électrodes planes portées à des potentiels différents les uns des autres, les potentiels étant calculés pour chaque électrode individuelle de telle manière que les équipotentielles dans tout l'espace d'absorption soient sphériques et centrées sur
l'échantillon. Cette solution permet de changer le rayon de cour-
bure des équipotentielles et donc la position de l'échantillon par rapport à la fenêtre d'entrée du détecteur en faisant v:rier les potentiels sur les différents conducteurs. Mais la réalisation du groupe d'électrodes auxiliaires situées en plein milieu de la chambre est très complexe (elles doivent être transparentes aux électrons) et une tentative de réalisation n'a été envisagée par l'auteur que pour l'obtention d'équipotentielles cylindriques et non sphériques. La présente invention propose un nouveau détecteur de rayons X permettant d'éviter les inconvénients des détecteurs gazeux de l'art antérieur et autorisant notamment la mise en place d'un échantillon à une distance variable de la fenêtre d'entrée, tout en minimisant l'erreur de parallaxe, et en simplifiant la fabrication.
Selon l'invention, on propose un détecteur gazeux de ra-
diations émises par un échantillon, comprenant une enceinte fermée contenant un gaz absorbant pour la radiation, une fenêtre d'entrée transparente aux radiations à détecter, un espace d'absorption et de dérive derrière la fenêtre d'entrée et, a l'extrémité de cet
espace, un détecteur à localisation d'électrons plan bidimension-
nel pour déterminer les coordonnées d'un point d'arrivée d'élec-
trons engendrés par un impact de photons dans le gaz absorbant, le
détecteur comprenant encore un groupe d'électrodes d'entrée si-
tuées derrière la fenêtre d'entrée et largement transparentes aux radiations; ce détecteur comprend en outre un groupe d'électrodes
latérales entourant l'espace d'absorption et de dérive, les élec-
trodes d'entrée individuelles et les électrodes latérales -indivi-
duelles étant portées à des potentiels différents les uns des
autres et variables en fonction de la position à laquelle on dési-
re placer l'échantillon par rapport à la fenêtre d'entrée, les po-
tentiels choisis pour chacune des électrodes étant tels que l'espace d'absorption et de dérive soit séparé en deux parties
sans utilisation d'électrodes délimitant matériellement cette sé-
paration, les équipotentielles dans la première partie étant sphé-
riques ou quasi-sphériques et centrées sur la position de l'échantillon, et les équipotentielles dans la deuxième partie étant variables continûment d'une forme sphérique, à l'endroit de
la séparation, à une forme plane à proximité immédiate du détec-
teur plan d'électrons.
Ainsi, on supprime l'inconvénient d'avoir à fabriquer et installer un groupe d'électrodes auxiliaires complexes dans lequel
chacune des électrodes individuelles doit être alimentée séparé-
ment et doit être très transparente aux électrons.
On pourra prévoir que la première partie de l'espace d'absorptioi (partie à équipotentielles sphériques) soit aussi grande que possible; ainsi, on pourra avoir une zone d'absorption étendue sans augmenter les dimensions d'ensemble du détecteur;
cela est d'autant plus facile que l'échantillon est loin de la fe-
nêtre d'entrée (mais alors on ne peut détecter qu'une faible gamme d'angles d'incidences de radiations); lorsque l'échantillon est
près de la fenêtre on arrive à obtenir une première partie s'éten-
dant sur 70 à 90 % (pourcentage mesuré dans l'axe du détecteur) de
la distance entre la fenêtre d'entrée et le détecteur d'électrons.
En choisissant une distance entre la fenêtre d'entrée et le détec-
teur suffisante, par exemple 10 cm, la quasi totalité des rayons X sera absorbée dans la première partie et ceci à une pression égale
ou légèrement supérieure à la pression atmosphérique.
On obtient ainsi un détecteur de rayonnement beaucoup
plus simple de construction, ne présentant pas d'erreur de paral-
laxe, et permettant de placer l'échantillon à observer à une dis-
tance variable de la fenêtre d'entrée.
Les électrodes latérales de l'enceinte seront formées de
préférence sur des parois latérales coniques délimitant latérale-
ment l'espace d'absorption et de dérive.
De préférence, les électrodes d'entrée sont formées par sérigraphie sur un substrat isolant et sont séparées les unes des
autres par une substance fortement résistive permettant l'écoule-
ment de charges électriques d'ionisation qui risqueraient de
s'accumuler entre les électrodes.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention
apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit et
qui est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1, déjà décrite, représente la structure générale d'un détecteur gazeux de type connu; la figure 2 représente une coupe lat6rale schématique du détecteur selon l'invention; la figure 3 représente une configuration schématique d'équipotentielles dans le détecteur selon l'invention; la figure 4 représente une vue en plan des électrodes d'entrée; la figure 5 représente une vue en coupe latgrale agrandie des électrodes d'entrée et de leurs conducteurs d'alimentation; et la figure 6 représente une réalisation de détecteur avec
tube central pour l'analyse de la rétrodiffraction de l'échan-
tillon.
Sur la figure 2 on voit la structure générale du détec-
teur selon l'invention.
Le détecteur comporte une enceinte extérieure étanche 30 fermEe à l'avant par une fenêtre d'entrée 32 transparente aux rayons X (ou plus généralement au rayonnement à détecter). La fenêtre est par exemple en mylar ou kapton (marques déposées pour
des films polymères) ou en béryllium.
Le fond de l'enceinte 30 comprend comme dans la tech-
nique antérieure un détecteur d'électrons plan 34 qui est un dé-
tecteur à localisation, bidimensionnel, par exemple un détecteur à fils, à plaques parallèles ou tout autre type de détecteur gazeux connu.
A l'arrière de la fenêtre d'entrée 32 est placé un en-
semble d'électrodes d'entrée qui sont en principe circulaires, concentriques et toutes dans un même plan, parallèle au plan du détecteur d'électrons. Le fait qu'elles soient toutes dans le même
plan facilite la fabrication mais cela ne constitue pas une obli-
gation. On peut par exemple les disposer sur une surface sphéri-
que. Ces Electrodes d'entrée sont symbolisées par la référence 36; on les voit mieux en vue en plan sur la figure 4. Le centre des électrodes circulaires d'entrée est situé sur l'axe général 38 du système, axe perpendiculaire au détecteur d'électrons 34 en son centre. Les électrodes d'entrée 36 peuvent être portées par un support transparent aux rayons X distinct de la fenêtre d'entrée 32 ou être appliquées sur la fenêtre, avec interposition d'une
couche isolante si la fenêtre est conductrice.
L'enceinte 30 est remplie de gaz absorbant le rayonne-
ment à détecter: par exemple de l'argon ou du xénon avec un ou
des additifs (hydrocarbure, C02,...) permettant un bon fonctionne-
ment du détecteur à localisation 34 et présentant de bonnes carac-
téristiques de dérive et l'absence de recombinaison électronique
trop importante qui nuirait à la collection des électrons.
Dans l'enceinte, un espace d'absorption et de dérive 40 est matériellement délimité, entre ies électrodes d'entrée 36 et le détecteur d'électrons 34, par une paroi latérale 42 de forme
généralement conique, ayant pour axe l'axe général 38 du détec-
teur; cette paroi 42 entoure tout l'espace d'absorption et de dé-
rive dans lequel des électrons pourront être engendrés par un rayonnement incident puis dirigés vers le détecteur d'électrons 34.
Le choix d'une forme conique est le choix le plus prati-
que et le plus adapté au but poursuivi mais il n'est pas obliga-
toire.
La paroi latérale conique 42 n'a pas besoin d'être étan-
che; elle sert seulement de support à des électrodes latérales 44
qui entourent l'espace de dérive et d'absorption 40.
La paroi 42 peut être par exemple une feuille à base de
fibre de verre sur laquelle sont déposés des conducteurs consti-
tuant les électrodes 44, par exemple par sérigraphie ou par des
techniques de circuits imprimés.
Les électrodes individuelles d'entrée 36 et les électro-
des invididuelles latérales 44 peuvent 'tre portées à des poten-
tiels tous différents les uns des autres, ces potentiels pouvant varier en fonction de la distance à laquelle l'échantillon 20 à
observer sera placé par rapport aux électrodes d'entrée 36.
Les électrodes latérales 44 sont réparties sur toute la longueur de la paroi 42, entre la petite extrémité du cône (immédiatement adjacente au plan des électrodes d'entrée) et la grande extrémité du cône (immédiatement adjacente au plan du
détecteur d'électrons).
Les électrodes latérales sont circulaires, centrées sur
l'axe 38 du détecteur.
Le nombre d'électrodes 36 et 44 est fonction de la pré-
cision désirée sur le champ électrique à l'intérieur de l'espace
d'absorption et de dérive.
Les potentiels individuels des électrodes latérales sont amenés par des conducteurs 46 extérieurs à la paroi 42, à travers
des passages conducteurs aménagés dans la paroi en regard de cha-
que électrode. Les conducteurs extérieurs 46 sont reliés à des
connecteurs 48 par lesquels peuvent être amenés les différents po-
tentiels nécessaires. Les potentiels peuvent être engendrés par des ponts diviseurs résistifs non représentés, situés à l'extérieur de l'enceinte 30 et préréglés en fonction des besoins pour des distances d'échantillon désirées, ou encore par un système plus complexe de génération de tensions piloté de l'extérieur par
l'utilisateur du détecteur.
Le système de connexion est le même pour les électrodes d'entrée 36 mais il n'a pas été représenté pour ne pas alourdir la
figure 2.
Les potentiels qu'il faut appliquer aux différentes électrodes d'entrée 36 et aux différentes électrodes latérales 44
2630829-
sont calculés de la manière qui va être indiquée maintenant:
l'explication est donnée en référence à la figure 3.
On choisit une distance D à laquelle sera placé l'échan-
tillon 20 à observer (distance entre l'échantillon et le plan des électrodes d'entrée 36) et on appelle SPHD la sphère centrée sur la position de l'échantillon et de rayon D. On choisit une distance L correspondant au rayon d'une sphère SPHL centrée sur la position S de l'échantillon, cette sphère SPHL constituant une limite immatérielle de séparation entre
deux régions A et B de l'espace d'absorption et de dérive 40.
On choisira les potentiels à appliquer aux électrodes 36 et 44 pour que: la région A, située entre les électrodes d'entrée 36 et la sphère limite SPHL, soit soumise à un champ électrique radial
centré sur le point S, c'est-à-dire que les équipotentielles y se-
ront des sphères concentriques à la sphère SPHL; et - la région B, située entre la sphère limite SPHL et le détecteur d'électrons plan 34, soit soumise à un champ électrique
se déformant progressivement d'une direction radiale à une direc-
tion perpendiculaire au plan du détecteur d'électrons 34. Dans cette région B, les équipotentielles se déformeront pour passer d'une forme sensiblement sphérique à proximité immédiate de la sphère SPHL à une forme plane à proximité immédiate du détecteur 34. Il faut noter que le champ électrique radial est produit
non seulement grâce aux électrodes latérales 44 situées à l'inté-
rieur de la sphère SPHL, mais aussi grâce à un choix approprié des potentiels des électrodes latérales 44 situées à l'extérieur de la sphère SPHL; cette remarque est importante car l'absence d'une électrode auxiliaire sphérique matérielle à l'endroit de la sphère
auxiliaire limite SPHL ou l'absence d'électrodes auxiliaires pla-
nes entre les régions A et B pour simuler une électrode sphérique, impose de faire aussi particulièrement attention aux potentiels appliqués aux électrodes latérales 44 situées à l'extérieur de la sphère limite SPHL. Les équipotentielles sphériques au voisinage de la sphère limite SPHL sont en effet particulièrement sensibles à la proximité du détecteur plan et elles ne sont pas isolées par un écran électrostatique que constituaient jusqu'à présent la ou les électrodes auxiliaires matériellement placées dans la région limite entre les régions A et B.
Par des considérations de simple électrostatique, on dé-
termine les équipotentielles entre deux sphères conductrices concentriques centrées sur le point S, l'une étant une sphère de départ SPHD de rayon D et l'autre la sphère limite SPHL de rayon L.
Pour un potentiel VD imposé sur la sphère SPHD et un po-
tentiel VL impose sur la sphère SPIIL, on obtient selon un premier calcul: - d'une part les valeurs des potentiels sur toutes les sphères concentriques intermédiaires de la région A, la valeur du potentiel V(R) sur une sphère intermédiaire de rayon R étant: V(R) = (VD - VL) x L x D/R (L - D) + (L x VL - D x VD)/(L-D) (1) - d'autre part la valeur du champ électrique sur la
sphère SPHL; ce champ E est proportionnel à la différence de po-
tentiel VL - VD et égal à E = (VL - VD) x D/(L - D) x L (2)
Parallèlement à cela, selon un deuxième calcul, on dé-
termine, par la méthode des images électriques, les équipotentiel-
les dans la région B entre une sphère SPHL portée à un potentiel constant VL et le plan du détecteur 34, porté à un potentiel fixe VF; on calcule le champ électrique sur la sphère SPHL en fonction
de VL et VF.
VD et VF étant fixés, on cherche alors la valeur de VL qui permet de rendre aussi identiques que possible - d'une part le champ électrique calculé sur la sphère
SPHL à partir d'équipotentielles sphériques dans la région A, li-
mitée par deux sphères à des potentiels VD et VL, - d'autre part le champ électrique calculé sur la sphère SPHL à partir des potentiels dans la région B, définis par des conditions aux limites qui sont le potentiel VL sur la sphère SPHL
et le potentiel VF dans le plan du détecteur d'électrons 34.
Comme le champ électrique déterminé par le premier cal-
cul est constant sur toute la sphère SPHL (proportionnel à VL-VD) et comme le champ électrique déterminé par le deuxième calcul
n'est pas constant sur toute la sphère SPHL, la condition d'iden-
titr indiquée ci-dessus n'est pas rigoureusement possible; mais on peut choisir la valeur de VL par exemple de telle sorte que le champ électrique à l'intersection de la sphère SPHL et de l'axe 38
du détecteur soit identique dans les deux calculs.
Pour cette valeur de VL on obtiendra une bonne approxi-
mation pour l'obtention d'équipotentielles sphériques ou quasi-
sphériques dans toute la région A. Ayant choisi la valeur de VL la plus appropriée, on revient à l'équation (1) pour déterminer les potentiels dans la région A par le premier calcul (conditions aux limites imposées par deux sphères) et dans la région B par le deuxième calcul (conditions aux limites imposées par une sphère et un plan). On détermine alors les potentiels: - à l'intersection entre les équipotentielles sphériques et le plan des électrodes d'entrée 36 (région A: premier calcul) - à l'intersection entre les équipotentielles sphériques
de toute la région A et les parois latérales 42 de l'espace-
d'absorption et de dérive (région A: premier calcul) - à l'intersection entre les équipotentielles non sphériques de la région B et les parois latérales 42 au delà de la
sphère limite SPHL (région B: deuxième calcul).
Les intersections entre les équipotentielles sphériques et le plan des électrodes d'entrée sont des cercles concentriques et les électrodes d'entrée suivent le tracé de certains de ces cercles. On affectera à une électrode d'entrée 36 placée à une distance r de l'échantillon le potentiel V(r) calculé par l'équation (1) pour cette distance, en fonction des valeurs VD et VL choisies: V(r) = (VD - VL) x L x D/r(L-D) + (L x VL D x VD)/(L-D) (1) De même les intersections entre les équipotentielles sphériques de la région A et les parois latérales coniques 42 sont
des cercles parallèles centres sur l'axe 38; les électrodes laté-
rales 44 suivent le tracé de certains de ces cercles et on affec-
tera'à chaque électrodes placée à la distance r de l'échantillon
le potentiel V(r) obtenu par l'équation (1).
Enfin, les intersections entre les équipotentielles de la région B et les parois latérales 42 sont encore des cercles (pour des raisons de symétrie) ; les électrodes laterales 44 de la
région B suivent le tracE de certains de ces cercles et sont por-
tées à des potentiels calculés par la méthode des images électros-
tatiques (deuxième calcul) en fonction de la position de ces cercles.
On a représenté sur la figure 3, outre les équipoten-
tielles sphériques de la région A, une équipotentielle intermé-
diaire EQB de la région B, qui n'est pas une sphère centrée sur le point S. Lorsqu'on applique effectivement les potentiels ainsi déterminés à chacune des électrodes d'entrée 36 et des électrodes
latérales 44 en deçà et au delà de la sphère limite SPHL on ob-
tient des équipotentielles qui s'approchent avec une bonne ap-
proximation des équipotentielles à partir desquelles on a effectué
le calcul des potentiels.
On peut obtenir encore de meilleurs résultats en prenant les valeurs de potentiel déterminées ci-dessus pour les électrodes
36 et 44 comme base de départ pour une optimisation des équipoten-
tielles à l'aide d'un programme informatique de résolution numéri-
que de l'équation de Laplace tournant sur un ordinateur. On
modifie ainsi par itération les valeurs des potentiels des élec-
trodes 36 et 44 afin de rendre les équipotentielles aussi proches que possible de sphères parfaites dans la région A.
On notera, en ce qui concerne les électrodes latérales-
44 situées dans la région B, que des résultats satisfaisants peu-
vent être obtenus en pratique même si l'on se contente de leur ap-
pliquer des potentiels variant linéairement avec la distance entre la sphère SPHL et l'électrode 34. Dans ce cas on s'affranchit du deuxième calcul susmentionné mais on pourra toujours procéder à
une optimisation itérative.
On peut changer la distance D à laquelle est placé
l'échantillon à observer, et il en résulte une nouvelle réparti-
tion préférentielle de potentiels à affecter aux électrodes d'entrée 36 et aux électrodes latérales 44. Il est donc possible de déplacer la position de l'échantillon tout en conservant des équipotentielles sphériques, centrées sur l'échantillon, dans la
majeure partie de l'espace d'absorption et de dérive 40.
Si l'échantillon n'est pas trop près de la fenêtre d'entrée, on arrive à obtenir des équipotentielles pratiquement sphériques dans une région A pouvant s'étendre jusqu'à environ % de la distance entre les électrodes d'entrée et le détecteur
d'électrons, distance mesurée le long de l'axe 38 du détecteur.
Si l'échantillon est très prés, l'extension de la région
A peut descendre à 70 % de cette distance.
La figure 4 représente la configuration des électrodes
d'entrée 36. Ce sont des pistes circulaires conductrices, concen-
triques. Elles sont réalisées dans cet exemple par s:iîgraphie d'une pâte conductrice au carbone (le carbone ayant l'avantage
d'être assez transparent aux rayons X) sur un support isolant.
Les électrodes individuelles sont alimentées par des conducteurs situas de l'autre côté du support. Le support est alors percé de trous 50 remplis de pâte conductrice et les conducteurs d'alimentation 52 sont reliés électriquement à ces trous. Les conducteurs d'alimentation peuvent être sérigraphies de l'autre c'té du support isolant. Ils doivent être aussi transparents que
possible aux rayonnements à détecter. La figure 5 représente la configuration des conducteurs d'entrée vus en
coupe transversale perpendiculairement au plan de la fenêtre d'entrée, à travers un seul des passages conducteurs 50 et le long du conducteur d'alimentation 52 qui est relié à ce
trou. Le support isolant est désignE par la référence 54.
De préférence, on dépose entre les pistes conductrices
circulaires constituant les électrodes 36 une pâte fortement ré-
sistive 56 destinée à évacuer vers les électrodes 36 les charges électriques (ions) qui risquent de s'accumuler à l'interface entre
le substrat isolant 54 et le gaz de l'enceinte. Ces charges pro-
* viennent de l'ionisation du gaz et viennent perturber la forme des
équipotentielles vers l'entrée du détecteur si elles restent stoc-
kées sur le substrat isolant. On propose ici de les évacuer par ce
dépôt résistif entre les pistes. La résistance peut être de quel-
ques mégohms entre deux pistes adjacentes séparées de quelques
millimètres. Elle ne doit pas, évidemment, conduire à une consom-
mation de courant trop importante et il faut veiller à ce que les pistes voisines puissent être portées à des potentiels différant
de plusieurs dizaines de volts ou même plus. La pâte fortement ré-
sistive peut être une pâte à base de carbone en faible proportion
dans une résine isolante.
On pourrait envisager aussi que les électrodes conduc-
trices 36 soient déposées directement (par sérigraphie par exemple) sur un substrat résistif (fortement résistif) et non pas isolant; on atteindrait le même résultat en ce qui concerne
l'évacuation des charges gênantes.
Pour les électrodes latérales 44, la constitution peut être la même que celle des électrodes d'entrée mais 1 il n'y a pas le problème de transparence aux rayons X; 2 le problème des charges électriques à évacuer est
moins crucial; la pâte r&sistive 56 est utile mais moins néces-
saire. Les électrodes latérales 44 peuvent être déposées par sérigraphie sur une feuille souple isolante constituant la paroi latérale 42; cette feuille souple est ensuite enroulée en forme de tronc de cône. Les électrodes peuvent aussi être réalisées en
circuit imprimé souple ou bien par empilement d'électrodes cir-
culaires espacées par des cales isolantes. Les connexions avec les conducteurs d'alimentation seront cependant toujours à l'extérieur de l'espace 40 pour ne pas perturber le champ électrique du côté
intérieur de la paroi latérale 42.
Pour terminer cette description, on a représenté à la
figure 6 une constitution-un peu différente du détecteur, dans laquelle on cherche à analyser la diffraction arrière de rayons X,
par un échantillon de matière.
Cela suppose que la source et le détecteur soient placés
du même c8té de l'échantillon.
On a donc prévu que le détecteur soit traversé en son
centre par un tube axial percé 60 par lequel peut passer un fais-
ceau d'émission de rayons X dirigé vers l'échantillon 20. Les
rayons réémis vers l'arrière par l'échantillon sont captés et. ana-
lysés par le détecteur.
Pour mettre en oeuvre l'invention, il faut alors consi-
dérer que les parois du tube 60 sont également des parois latéra-
les de l'espace d'absorption et de dérive 42, et qu'elles portent
également des électrodes latérales individuelles 44; ces électro-
des sont portées à des potentiels qui sont calculés de la même ma-
nière que les autres aussi bien dans la région supérieure que dans
la région inférieure de l'enceinte.
Les connexions pour amener les potentiels aux différentes électrodes le long du tube se font avec les mêmes contraintes que précédemment, et il est également recommandé de prévoir une subs-
tance résistive entre les électrodes périphériques au tube.

Claims (10)

REVENDICATIONS
1. Détecteur gazeux de radiations émises par un échan-
tillon (20), comprenant une enceinte fermée (30) contenant un gaz
absorbant pour la radiation, une fenêtre d'entrée (32) transparen-
te aux radiations a détecter, un espace d'absorption et de dérive (40) derrière la fenêtre d'entrée et, à l'extrémité de cet espace, un détecteur à localisation d'électrons plan bidimensionnel (34) pour déterminer les coordonnées d'un point d'arrivée d'électrons
engendrés par un impact de photons dans le gaz absorbant, le dé-
tecteur comprenant encore un groupe d'électrodes d'entrée (36) si-
tuées derrière la fenêtre d'entrée et largement transparentes aux radiations, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un groupe d'électrodes latérales (44) entourant l'espace d'absorption et de
dérive, les électrodes d'entrée individuelles (36) et les électro-
des latérales individuelles (44) étant portées a des potentiels
différents les uns des autres et variables en fonction de la posi-
tion à laquelle on désire placer l'échantillon par rapport à la
fenêtre d'entrée, les potentiels choisis pour chacune des électro-
des étant tels que l'espace d'absorption et de dérive soit séparé
en deux parties sans utilisation d'électrodes délimitant matériel-
lement cette séparation, les équipotentielles dans la première partie étant sphériques ou quasi-sphériques et centrées sur la po-' sition de l'échantillon, et les équipotentielles dans la deuxième partie étant variables continûment d'une forme sphérique, à
l'endroit de la séparation, à une forme plane à proximité immédia-
te du détecteur plan d'électrons.
2. Détecteur gazeux selon la revendication 1, caracté-
risé en ce que les électrodes latérales (44) sont réparties sur la totalité de la distance séparant les électrodes d'entrée (36) du
détecteur d'électrons (34).
3. Détecteur gazeux selon l'une des revendications 1 ou
2, caractérisE en ce que la première partie (A) de l'espace d'absorption et de dérive s'étend sur une distance d'environ 70 à
% de la distance entre les électrodes d'entrée (36) et le dé-
tecteur d'électrons (34), distance mesurée dans l'axe du détec- teur.
4. Détecteur gazeux selon l'une des revendications 1 à
3, caractérisé en ce que les valeurs de potentiel des différentes électrodes d'entrée et des différentes électrodes latérales sont celles qui résultent d'un calcul effectué de la manière suivante: a) détermination des équipotentielles entre la sphère portée au potentiel VL et une sphère concentrique portée à un potentiel VD, b) fixation du potentiel des électrodes d'entrée (36) et
latérales (44) situées dans la première partie en fonction de la-
dite détermination, et c) fixation du potentiel des électrodes situées dans la
deuxième partie par interpolation linéaire.
5. Détecteur gazeux selon l'une des revendications 1 à
3, caractérisé en ce que les valeurs de potentiel des différentes électrodes d'entrée et des différentes électrodes latérales sont celles qui résultent d'un calcul effectué de la manière suivante: a) détermination des équipotentielles entre la sphère portée au potentiel VI et une sphère concentrique portée à un potentiel VD, b) détermination des équipotentielles entre une sphère portée à un potentiel VL et un plan porté à un potentiel VF, et c) détermination des potentiels résultants aux endroits
o sont placées les différentes électrodes, les valeurs de poten-
tiel affectées aux différentes électrodes étant ces potentiels résultants.
6. Détecteur gazeux selon la revendication 5, caracté-
risé en ce que les valeurs de potentiel des différentes électrodes sont celles qui résultent de l'opération de calcul supplémentaire consistant à choisir le potentiel VL de telle manière que le champ électrique en un point de la sphère portée au potentiel VL ait la même valeur dans le calcul effectué à l'étape a) et dans le calcul effectué à l'étape b).
7. Détecteur gazeux selon l'une quelconque des revendi-
cations 4 à 6, caractérisé en ce que les potentiels sur les élec-
trodes d'entrée et latérales sont optimisés par un calcul itératif
réalisé sur un ordinateur.
8. Détecteur selon l'une des revendications 1 à 7, ca-
ractérisé en ce qu'une substance fortement résistive (56) est dis-
posée entre les électrodes d'entrée (36) pour éviter le stockage
de charges électriques entre deux électrodes adjacentes.
9. Détecteur selon l'une des revendications 1 à 8, ca-
ractérisé en ce que les électrodes latérales (44) sont formées sur
une paroi conique (42) délimitant l'espace d'absorption et de dé-
rive.
10. Détecteur selon l'une des revendications 1 à 9, ca-
ractérisé en ce qu'il est pourvu d'un tube axial (60) le traver-
sant en son centre pour permettre l'éclairement d'un échantillon
et l'observation de la diffraction arrière, des électrodes latéra-
les (44) étant réparties également le long de la paroi du tube
dans l'espace d'absorption et de dérive.
FR8806018A 1988-04-27 1988-04-27 Detecteur gazeux pour rayons-x sans parallaxe Pending FR2630829A1 (fr)

Priority Applications (5)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR8806018A FR2630829A1 (fr) 1988-04-27 1988-04-27 Detecteur gazeux pour rayons-x sans parallaxe
DE89420149T DE68907993T2 (de) 1988-04-27 1989-04-25 Parallaxenfreier gasgefüllter Röntgenstrahlen-Detektor.
EP89420149A EP0340126B1 (fr) 1988-04-27 1989-04-25 Détecteur gazeux pour rayons-x sans parallaxe
JP1107132A JPH02177243A (ja) 1988-04-27 1989-04-26 放射線ガス式検出器
US07/343,627 US4954710A (en) 1988-04-27 1989-04-27 Parallax-free gas detector for x-rays

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR8806018A FR2630829A1 (fr) 1988-04-27 1988-04-27 Detecteur gazeux pour rayons-x sans parallaxe

Publications (1)

Publication Number Publication Date
FR2630829A1 true FR2630829A1 (fr) 1989-11-03

Family

ID=9366001

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR8806018A Pending FR2630829A1 (fr) 1988-04-27 1988-04-27 Detecteur gazeux pour rayons-x sans parallaxe

Country Status (5)

Country Link
US (1) US4954710A (fr)
EP (1) EP0340126B1 (fr)
JP (1) JPH02177243A (fr)
DE (1) DE68907993T2 (fr)
FR (1) FR2630829A1 (fr)

Families Citing this family (6)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2718633B1 (fr) * 1994-04-19 1996-07-12 Georges Charpak Dispositif d'imagerie médicale en rayonnement ionisant X ou gamma à faible dose.
US6198798B1 (en) * 1998-09-09 2001-03-06 European Organization For Nuclear Research Planispherical parallax-free X-ray imager based on the gas electron multiplier
SE0003390L (sv) * 2000-09-22 2002-03-23 Xcounter Ab Parallax-fri detektering av joniserande strålning
WO2008006198A1 (fr) 2006-07-10 2008-01-17 University Health Network Appareil et procédés pour une vérification en temps réel de la radiothérapie
US7639783B1 (en) 2008-06-02 2009-12-29 Bruker Axs, Inc. Parallax free and spark protected X-ray detector
US11385360B2 (en) 2015-06-05 2022-07-12 University Health Network Sensors with virtual spatial sensitivity for monitoring a radiation generating device

Citations (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2363117A1 (fr) * 1976-08-26 1978-03-24 Anvar Perfectionnements aux dispositifs de detection et de localisation de rayonnements

Family Cites Families (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US4595834A (en) * 1984-05-23 1986-06-17 Burns Ronald E Low parallax error radiation detector

Patent Citations (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2363117A1 (fr) * 1976-08-26 1978-03-24 Anvar Perfectionnements aux dispositifs de detection et de localisation de rayonnements

Non-Patent Citations (2)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Title
IEEE TRANSACTIONS ON NUCLEAR SCIENCE, vol. NS-26, no. 1, février 1979, pages 146-149, IEEE; C.BOLON et al.: "A spherical drift chamber area detector for x-ray crystallography" *
NUCLEAR INSTRUMENTS & METHODS IN PHYSICS RESEARCH, vol. 201, no. 1, octobre 1982, pages 193-196, North-Holland Publishing Company, Amsterdam, NL; D.BADE et al.: "Development of a multiwire proportional chamber as an area sensitive detector for x-ray protein crystallography" *

Also Published As

Publication number Publication date
DE68907993D1 (de) 1993-09-09
EP0340126B1 (fr) 1993-08-04
DE68907993T2 (de) 1994-03-24
US4954710A (en) 1990-09-04
EP0340126A1 (fr) 1989-11-02
JPH02177243A (ja) 1990-07-10

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP0810631B1 (fr) Dispositif d'imagerie radiographique à haute résolution
EP0678896B1 (fr) Dispositif d'imagerie médicale en Rayonnement ionisant X ou gamma à faible dose
EP0855086B1 (fr) Detecteur de position, a haute resolution, de hauts flux de particules ionisantes
WO1996017373A1 (fr) Detecteur de rayonnements ionisants a microcompteurs proportionnels
WO1998057349A1 (fr) Tube a rayons x comportant une source d'electrons a micropointes et des moyens de guidage magnetique
EP0228933B1 (fr) Dispositif de détection et de localisation de particules neutres, et application
FR2660999A1 (fr) Manometre ameliore a ionisation pour pressions tres faibles.
FR2630829A1 (fr) Detecteur gazeux pour rayons-x sans parallaxe
EP0730291B1 (fr) Dispositifs d'imagerie médicale en rayonnement ionisant X ou gamma à faible dose
WO1993003495A1 (fr) Detecteur a gaz de rayonnement ionisant
FR2532111A1 (fr) Lentille d'emission et d'objectif electrostatique combinee
EP0046125B1 (fr) Détecteur de rayonnement
EP0063083B1 (fr) Détecteur de rayons X
EP0615274A1 (fr) Dispositif d'imagerie de particules ionisantes au moyen d'une chambre proportionnelle multifils
EP0368694A1 (fr) Procédé et dispositif de localisation de particules neutres, à haute resolution
EP0326479B1 (fr) Détecteur pour tomographie à rayons X
FR2754068A1 (fr) Detecteur a gaz de rayonnements ionisants a tres grand taux de comptage
FR2522415A1 (fr) Detecteur proportionnel de rayonnements ionisants pour localisation a deux dimensions
EP1343194A1 (fr) Détecteurs de radiations et dispositifs d'imagerie autoradiographique comprenant de tels détecteurs
FR2538906A1 (fr) Procede d'examen de l'image radiographique d'un objet irradie a l'aide d'une source de rayonnements ionisants et chambre d'ionisation pour la mise en oeuvre du procede
FR2602058A1 (fr) Detecteur a gaz utilisant une anode a microbandes
WO2011039473A1 (fr) Detecteurs de radiations et dispositifs d'imagerie autoradiographique comprenant de tels detecteurs
FR2652447A1 (fr) Tube a rayons cathodiques muni d'un photodeviateur.
FR2629628A1 (fr) Bobine, procede de realisation de ladite bobine et dispositif d'imagerie comportant une telle bobine
FR2640426A1 (fr) Perfectionnements aux chambres a derive