FR2620834A1 - Perfectionnements aux dispositifs et aux bandes de production cinematographiques - Google Patents

Perfectionnements aux dispositifs et aux bandes de production cinematographiques Download PDF

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    • G03PHOTOGRAPHY; CINEMATOGRAPHY; ANALOGOUS TECHNIQUES USING WAVES OTHER THAN OPTICAL WAVES; ELECTROGRAPHY; HOLOGRAPHY
    • G03BAPPARATUS OR ARRANGEMENTS FOR TAKING PHOTOGRAPHS OR FOR PROJECTING OR VIEWING THEM; APPARATUS OR ARRANGEMENTS EMPLOYING ANALOGOUS TECHNIQUES USING WAVES OTHER THAN OPTICAL WAVES; ACCESSORIES THEREFOR
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Abstract

Le dispositif est destiné à la mise en oeuvre des opérations intervenant sur un film cinématographique depuis le tournage jusqu'à l'obtention de la copie originale dite " copie O " du film. Il comporte des moyens détecteurs électroniques D1, D2 de la position du film F par rapport à une zone du traitement A où l'on procède à des opérations sur le film, ces moyens étant couplés à un ensemble de traitement de l'information muP apte à asservir le déplacement du film à des informations instantanées KB et à des informations mémorisées de traitement. Application au traitement informatisé des films cinématographiques après leur tournage.

Description

PERFECTIONNEMENTS AUX DISPOSITIFS ET AUX BANDES DE
PRODUCTION ION CINEMATOGRAPRIQUES
La présente invention a pour objet des dispositifs destinés à la mise en oeuvre des opérations intervenant depuis le tournage jusqu a l'obtention de la copie originale, dite copie "O" (zéro), d'un film cinématographique. Ces dispositifs couvrent à la fois les appareillages et les bandes vidéo et audio pour la production cinématographique.
Après tournage, sélection des prises de vues, copie des prises de vues retenues, développement du positif, on assure le repiquage des différents sons que l'on reporte sur une bande magnétique, on obtient ainsi les "rushes", c'est-à-dire les images à l'état brut associées à leur son, mais incluant encore des annonces, des amorces, des queues de plans, etc...
La projection de ces "rushes" permet alors le montage du film positif suivant le scénario, ce qui donne une bande de travail à partir de laquelle on montera le négatif original avec introduction des titres, truquages, sous-titres et autres.
Après report optique, on développe le film portant le son obtenu à partir de la bande mixée magnétique, et permettant d'obtenir le positif original dit copie "O".
Ces nombreuses opérations de montage sont longues, lourdes et demandent des repérages incessants pour assurer la continuité dans le film et la parfaite synchronisation entre l'image et le son.
Il existe des variantes dans l'enchainement des opérations telles que décrites succinctement ci-dessus, mais elles posent toujours les mêmes problèmes de repérage des cifférentes séquences et des différents plans, c'est-à-dire de parties de filtournées sans interruptions, ou avec ir.terrup- tions mais en assurant la continuité dans les images entre les prises successives. Ces très nombreux morceaux de films ainsi tournés, qu'il faut ensuite sélectionner et monter, demandent des opérations longues et difficiles qui, jusqu'à présent ont toujours été totalement manuelles ou presque.Une automatisation, au moins partielle, est donc souhaitable, ce que la présente invention a pour but de réaliser, notamment en permettant un codage sur le film lui-même indiquant notamment un repérage de chaque image, plan, ou séquence sur la longueur du film ou des parties de film ce que l'on appellera ci-dessous par commodité "abscisses", c'est-à-dire une grandeur définie en unités de longueurs (mètre ou ses divisions) ou en nombre d'images, ce qui revient au même dès lors que les normes du format font correspondre linéairement la longueur des films et le nombre d'images, grâce à la régularité du pas entre les images successives.
Dès lors qu'un tel codage devient possible, on peut asservir à la pellicule les différents appareils de production, mais également de traitement et d'exploitation des films cinématographiques.
L'expérience a montré que, par mise en oeuvre de la présente invention, on peut gagner aisément deux mois sur la durée de production d'un film, c'est-à-dire essentiellement en gagnant du temps sur le montage, le piétage (mise au pas régulier d'une image à l'autre), le mixage (mélange des images et du son) et le repiquage (copie par réenregistrement).
La présente invention fait appel aux techniques numériques, ce qui permet l'accélération des procédés de fabrication en améliorant la qualité du produit sans modifications majeures des équipements existants.
Pour ce faire, selon la présente invention, on code numériquement les supports perforés normalisés utilisés en cinématographie. Dans ce qui suit et à titre illustratif, on se référera au cas le plus fréquent des supports en 35 mm de largeur, mais il est évident que l'invention s'applique de façon équivalente à tout autre support cinmatographique.
Selon l'invention, le dispositif destiné à la mise en oeuvre des opérations intervenant sur un film cinètnatogra- phique depuis le tournage jusqu'à l'obtention de la copie originale, dite copie "O", d'un film cinématographique est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens détecteurs électroniques de la position du film par rapport a une zone de traitement d'un film, et en ce que les moyens détecteurs sont couplés à un ensemble de traitement de l'information apte à commander le déplacement de la bande de film à traiter en fonction:
- de la zone du film en traitement,
- d'informations instantanées éventuelles introduites
manuellement, par exemple sur un clavier,
- d'informations mémorisées de traitement.
La zone de traitement d'un film précitée est toute zone où l'on procède à des opérations sur les images à l'état brut ou prétraité, et/ou toute zone magnétique du film.
Les moyens détecteurs utilisent comme repères de longueur sur le film les perforations d'entrainement du film dont le passage devant le détecteur émet une impulsion électrique ou électronique. En variante, les moyens détecteurs coopèrent avec un codage spécial, par exemple un codage à barres, rapporté sur le film.
Lorsqu'il est appliqué au codage de bandes de films non montées, le dispositif selon l'invention comporte un moteur d'entraînement de la bande de film à la vitesse de synchronisme en temps réel (en général 24 images par seconde), ce moteur étant synchronisé à partir de l'ensemble de traitement de l'information via une interface de commande.
Lorsque le dispositif selon l'invention est appliqué au repiquage de l'enregistrement magnétique du son en type analogique, sur une bande magnétique en type numérique, il comporte un lecteur de l'enregistrement magnétique du son et un enregistreur numérique du son qui sont commandés en synchronisme via, respectivement, des adaptateurs et une interface par l'ensemble de traitement de l'information qui contrôle simultanément les déplacemênts des bandes son magnétique et numérique ainsi que le volume et l'équilibrage du son.
Dans le cas où le dispositif de traitement de film selon l'invention est appliqué au sous titrage chimique de bandes de film, il comporte d'une part un moyen, tel qu'un clavier d'introduction de sous-titres mis en mémoire dans une mémoire vive RAM de l'ensemble de traitement de l'information avec une adresse'destinée à le retrouver, le clavier étant associé à un affichage de contrôle, d'autre part un moyen de codage sur le film, apte à placer un code sur les images correspondant au début ou à la fin de chaque sous-titrage et l'ensemble de traitement de l'information est susceptible de déclencher via une interface, la frappe des sous-titres après lecture du code de début de sous-titrage par le détecteur, puis l'arrêt de cette frappe après lecture du code de fin de sous-titrage.
Dans le cas d'un sous-titrage photographique, le tirage des sous-titres est alors asservi via l'ensemble de traitement de l'information et des détecteurs lumineux, par exemple à transfert de charge, aux indications sur l'intensité lumineuse et la coloration de la zone de sous-titrage de la bande image, de manière à obtenir des caractères contrastant bien avec l'intensité et/ou la couleur de l'image.
Selon un autre mode de réalisation le dispositif selon l'invention comporte un moyen d1 asscrvisserrent du moteur d'entraînement du film à traiter à une fréquence de référence et un comparateur de la somme des impulsions à la fréquence de référence avec la somme des impulsions des signaux reçus aux moyens détecteurs et l'organe comparateur est susceptible de déclencher un réajustement lorsqu'il apparaît un glissement entre les deux sommes d'impulsions et, le cas échéant, l'ordre d'arrêt du moteur d'entraînement lorsque le glissement dépasse une valeur prédéterminée.
Le film destiné à l'usage cinématographique et au traitement à l'aide du dispositif selon l'invention peut comporter, en dehors de la zone d'image et en plus des perforations d'entraînement, un codage longitudinal, par exemple à barres permettant de repérer une image du film et, le cas échéant, une bande transversale d'une image du film.
Le film impressionné, et le cas échéant développé, après un traitement par l'intermédiaire du dispositif qui vient d'être décrit fait également partie de la présente invention.
Pour mieux faire comprendre les caractéristiques techniques et les avantages de la présente in;entic., on va en aécrire un exemple de réalisation et des exemples 'application, étant bien entendu que ceux-ci ne sont pas limitatifs quant à leur mode de mise en oeuvre et aux applications qu'on peut en faire.
On se reportera aux figures suivantes qui représentent schématiquement:
- la figure 1 un dispositif selon l'invention, de détec
tion et de traitement de film cinématogra
phique;
- la figure 2 un morceau de bande de film en 35 mm;
- la figure 3 un ensemble de traitement de film conforme
à l'invention;
- la figure 4 un ensemble de traitement de film selon
l'invention, appliqué au codage;
- la figure 5 un tel ensemble selon l'invention appliqué
au repiquage;
- la figure 6 un tel ensemble selon l'invention appliqué
au sous-titrage;
- la figure 7 un morceau de pellicule codé destiné à la
mise en oeuvre de l'invention.
La figure 1 représente schématiquement, en élévation latérale, un film F monté sur trois galets G1, G2, G3 d'entraînement dans le sens indiqué par la flèche. Ces galets sont de tout type classique d'entraînement de film (lisses ou dentés selon les cas et les besoins). Lorsqu'une image arrive en A, elle est en position de travail ou d'action, c'est-àdire de traitement.
Deux moyens détecteurs D1, D2, par exemple des diodes photosensibles, sont disposés de part et d'autre de l'ensemble des galets de telle façon que les distances (le long du film) entre le détecteur D1 et la position d'action A d'une part, et, entre la position d'action A et le détecteur D2 d'autre part, correspondent respectivement à des nombres donnés N1 et
N2 de perforations de films.
En se reportant à la figure 2, qui représente schématiquement un film en 35 mm, on y a représenté, de part et d'autre de la série d'images I1, 12, I3, 14, I5, des perforations P, P'. Celles-c sont au nombre de 4 par image. Si l'on se réfère à l'échelle des durée et Si ''or travai'le è 25 ima ges par seconde, dix minutes de film correspondent à 14 400 images, à 57 600 perforations (pour chaque côté du film) et à environ 274 mètres.
Les nombres de perforations N1 et N2 correspondent donc chacun à un nombre d'images N1/4, et N2/4, à une longueur de film, et pour une vitesse donnée, à une durée donnée.
Si les détecteurs D1, D2 sont placés au regard des perforations, on peut compter les perforations grâce aux impulsions rectangulaires émises par les détecteurs recevant la lumière de sources placées de l'autre côté du film F (non représentées à la figure 1). On peut ainsi connaître, à tout moment, l'abscisse du point du film situé en D1, de celui situé en A (par le calcul) et de celui situé en D2. On remarquera que, dans la plupart des cas, un seul détecteur, par exemple D1, peut suffire; néanmoins, l'utilisation de deux détecteurs D1, D2 peut permettre de détecter toute anomalie (rupture, distension du film) et si les détecteurs sont chacun sur l'une des séries P, P' de perforations, de corriger les erreurs dues aux éventuelles détériorations de perforation. On verra ci-après d'autres applications conformes à l'invention.
On notera en S (figure 2), l'emplacement réservé à la bande d'enregistrement sonore.
L'exemple de la figure 1 représente la position d'action entre les galets G2 et G3 mais il est évident que, sans sortir du cadre de l'invention, on peut utiliser toute autre disposition et tout nombre de galets ou d'éléments d'entraînement équivalents, sans sortir du cadre de la présente invention.
Il faut simplement souligner que, selon l'invention, il suffit de monter au moins un détecteur tel que D1, D2 sur au moins une série de perforations P, P', et ceci sur n'importe quel appareillage cinématographique de prise de vue, de montage, de mixage, de tirage, de projection ou autre. Le point essentiel étant, à tout instant, de disposer de l'abscisse détectée par l'un des détecteurs, par exemple D1, et de la distance correspondante, par exemple Nl, à la position d'action A.
Dans le cas de l'avance irrégulière, si le détenteur est monté de fanon que ne défilement du film or face de lui soit aussi irrégulier, on saura exactement quelle image est en position d'action à l'arrivée ou au départ; si le détecteur est monté dans une zone à défilement régulier, on peut définir, à une fourchette de quatre perforations près, quelle est l'image en position d'action.
L'homme de l'art connaît parfaitement ce problème puisque, par exemple, l'image est en défilement irrégulier à la prise de vue et à la projection, tandis que le son est à défilement régulier. La synchronisation entre les deux relève désormais de techniques classiques bien connues.
Si l'on repère une perforation à l'origine 0 de la bande, on peut donc repérer toute autre perforation et image par simple comptage classique des impulsions rectangulaires émises par le ou les détecteurs D1, D2. Les détecteurs doivent être ajustés de façon que les distances comptées en nombre de perforations N1, N2 soient entières, ce qui simplifie considérablement les opérations de traitement des informations numériques ainsi recueillies.
Le système conforme à l'invention permet de résoudre automatiquement les nombreux problèmes liés au repérage des abscisses sur la bande et donc des temps, ce qui inclut notamment les nombreux problèmes de synchronisation au sens large du terme, c'est-à-dire non seulement la synchronisation imageson, mais également par exemple la synchronisation lors des opérations de sous-titrage.
Il comprend pour cela un ensemble de traitement de l'information qui commande les déplacements de la bande essentiellement en agissant sur le mécanisme d'entraînement (avance, arrêt, marche arrière), ainsi que sur les divers ensembles de réalisation, c'est-à-dire permettant le montage, ltenregis- trement, le tirage et toutes opérations connexes. Il est organisé autour d'au moins un calculateur et de ses mémoires, que l'on décrira plus en détail ci-dessous.
L'ensemble de traitement reçoit un certain nombre d'informations issues de sources différentes:
- les informations que l'on appellera, par commodité,
optiques, c'est-à-dire celles correspondant à la détec
tion optique des perforations ou des codes assurées par
des détecteurs tels que D1, D2;
les informations instantanées correspondant, en général,
à des ordres (clavier, boutons, interrupteurs};
- les informations mémorisées, soit en mémoire morte (ROM,
EPROM ou équivalent) contenant les consignes générales
et programmes de fonctionnement, soit en mémoire vive
(RAM ou équivalent) contenant les données propres aux
opérations concernant la bande en traitement (repérage
en abscisse/temps) des séquences, des plans, des images,
des titres, des sous-titres, des effets spéciaux, de la
synchronisation sonore, etc...).
Il convient, ici, de faire des remarques importantes.
Dans ce qui précède, on a détecté optiquement les perforations. On notera que, sans sortir du cadre de l'invention, on peut employer tout autre moyen de détection tel que les nombreux dispositifs connus dans le domaine des cartes perforées. On peut également ajouter par exemple des codes à barres.
Un tel codage est représenté à la figure 7. Les barres B appliquées sur un seul côté du film permettent un repérage d'abscisses plus précis et la création d'une fréquence constante propre au support lors de la lecture de ces codes pour une vitesse constante de défilement du film.
On notera également que tant que la bande d'enregistrement sonore S (figure 2) n'est pas utilisée, on peut par exemple en vue du montage des images, y compris des tirages, sous-titrages, superpositions, fondus, fondus enchaînés, effets spéciaux et autres, utiliser l'espace disponible de la bande son pour des codages de repérage, par exemple par des microperforations ou par des moyens optiques, ce qui permet de disposer de repères binaires tels que des numéros de séquences, de plans, d'images. Un tel codage permet également d'inscrire des ordres de travail.Ce codage peut être effectué par enregistrement optique et/ou par microperforatiens dans la zone destinée à l'enregistrement sonore ou dans les zones extérieures Z, Z' de bords de bande, ce qui en tout, sur une bande ae 35 min, laisse environ 6 mm de pistes pour les co dagues. On peut ainsi par exemple à l'aide d'un laser monté sur une caméra optique modifiée, réaliser des négatifs codés pouvant être tirés avec une autre pellicule de même format, ce qui permet à cette dernière de recevoir les codages de ces négatifs (numérotations, repères, ordres). Dans ce cas, on place des détecteurs tels que D1 ou D2 sur les différents éléments de piste.Le codage par laser peut être réalisé en commandant le laser par tout moyen classique de modulation du faisceau, tandis que déti E la bande de pre~e .l.rf i- ' tOc r-E.
constante. Lorsque les détecteurs lisent les cc#aSEE êo'.- diverses pistes, ils émettent des signaux rectangulaires reçus par l'ensemble de traitement de l'information. On peut ainsi, d'une part à l'aide des perforations, assurer un repérage précis de l'abscisse et donc du défilement et, d'autre part à l'aide du codage complémentaire, numéroter les séquences, les plans et les images ou repérer tout autre élément utile, ce qui permet un défilement à vitesse accélérée pour aller rechercher tel ou tel élément ou image. Cela permet, d'autre part, de coder des ordres, par exemple en vue du sous-titrage ou de la sonorisation.
L'ensemble de traitement de film représenté schématiquement à la figure 3 est organisé autour d'un ensemble de traitement de l'information comprenant essentiellement un calculateur tel qu'un microprocesseur ssP et des mémoires vives RAM et mortes ROM ou équivalents. On notera que l'on peut s'adapter ici à toutes les techniques informatiques.
Cet ensemble peut être de tout tape connu adéquat et la plupart des composants de type micro-ordinateur peuvent convenir. Il est associé à un tableau de commande tel qu'un clavier KB muni, de préférence, d'un affichage de contrôle CD.
Cet ensemble de traitement de données est relié d'une part à des capteurs ou détecteurs tels que D1, D2 par l'intermédiaire de dispositifs adaptateurs tels que AD1, AD2 pour, si besoin est, adapter les impulsions reçues des détecteurs et les mettre sous forme acceptable par le microprocesseur LLP.
Ce dernier commande un certain nombre de périphériques électriques, r-car.iques, optiques, électroniques ou autres tels que P1, P2, par l'intermédiaire d'interfaces telles que
IFI, IF2.
On analysera ci-après, plus en détail, des exemples d'application particulièrement significatifs de l'ensemble de la figure 3.
A la figure 4, on a représenté schématiquement le fonctionnement du dispositif de la figure 3 dans le cas du codage de bande.
Le détecteur de perforations D1 transmet au microprocesseur FP, des impulsions et le microprocesseur compte les images correspondant à quatre impulsions, le numéro de l'image étant transmis par l'interface adéquate IF1 au dispositif de codage Cl, par exemple à laser, D1 et Cl étant montés comme indiqués précédemment.
De plus, on peut grâce au clavier KB- ou à tout autre dispositif adéquat transmettre au calculateur des ordres destinés à être codés sur la bande. Le calculateur fait appel à ses mémoires pour trouver le type et le point de codage, en fonction des consignes permanentes enregistrées en mémoire morte ROM ou de consignes propres au film en cours de production enregistrées préalablement en mémoire vive RAM, soit sous forme de mémoire rapportée (mémoire magnétique pré-enregistrée), soit par entrée sur clavier ou à partir de toute autre source, notamment à partir des détecteurs D1, D2 ou de tous autres capteurs.
Une fois le négatif ainsi traité, on procède comme indiqué plus haut en lisant les codages enregistrés, par exemple sur les pistes Z, Z', ou même S si la piste son n'est pas utilisée par ailleurs. Ceci requiert, de préférence, au moins un détecteur tel que D3 et/ou D2 par piste. On n'a pas représenté, å la figure 4, le dispositif classique d'entraîne- ment de la bande qui est ici réduit à trois galets, par analogie à la figure 1 et par simplification.
En fait, l'enregistrement du codage peut s'effectuer à l'aide d'appareillaaes assez proches de ceux utilisés pour l'enregistrement optique des signaux sonores. On notera que le laser permet, du Lait de l'intensité de son flux lumineux, d'utiliser un négatif peu sensible adapté au niveau du support.
En ce qui concerne l'interf-ace IF1 comme pour les autres interfaces mentionnées ci-dessous, elle est de tout type adéquat assurant la commande du codeur, compte tenu# de la vitesse de défilement de la bande et des signaux binaires que l'on désire enregistrer.
On a représenté très schématiquement, sur la figure 4, l'élément AD1 permettant d'adapter les signaux issus du capteur D1 au traitement par le microprocesseur P. Il est de tout type également classique.
On remarquera également que la vitesse de la bande importe peu dès lors que la fréquence des impulsions émises par le détecteur D1 est proportionnelle à cette vitesse et que l'ensemble de la figure 4 est piloté à cette fréquence imposée au microprocesseur FP par le détecteur D1.
On a cependant intérêt, dès lors que l'ensemble de la figure 3 est d'application polyvalente, à asservir la vitesse de la bande de façon à assurer la vitesse de défilement voulue, généralement 24 images par seconde, soit 96 perforations par seconde, de façon à permettre les opérations en temps réel, par exemple pour la synchronisation, ceci pouvant être effectué par tout circuit d'asservissement en vitesse, bien connu de l'homme de l'art. Dans ce cas, on utilise par exemple, une horloge CLK à quartz qui peut, d'ailleurs, être celle de l'un quelconque des périphériques de l'ensemble de traitement de l'information de la figure 3 pour assurer lrasservis- sement du moteur M via une interface de commande IFM.
A la figure 5, on a représenté schématiquement l'application du dispositif selon l'invention au repiquage de ltenre- gistrement magnétique du son (en type analogique) sur une bande magnétique (en type numérique). Sur cette figure, on retrouve des composants rencontrés ci-dessus sous les mêmes références. En ce qui concerne ltenregistreur numérique, on peut utiliser un compact disque" à laser, celui-ci étant synchrone.
Un lecteur analogique AR1 (lectrice magnétique 35 mm) est monté en parallèle sous la commande du nicroprocesseur wP par l'intermédiaire d'au moins une interface telle que IF1, de tout type adéquat. Ceci permet la lecture dfs enregistrements sur bandes magnétiques ou sur tous autres supports des éléments d'enregistrements sonores qu'il faut enregistrer numériquement sur l'enregistreur numérique final DR. Ce dernier est également de tout type classique. Les vitesses des différents dispositifs de lecture et d'enregistrement sont assurées en synchronisme soit par un moteur commun, soit par asservissement à une horloge commune de référence telle que CLK.
Le microprocesseur P reçoit les ordres de fonctionnement des détecteurs de position Dl, D2 via des adaptateurs tels que AD1 et AD2; il peut également recevoir des informations détectées, comme il est dit plus haut, sur l'enregis- treur numérique de son DR via l'adaptateur AD2 ainsi que de tout dispositif tel que le clavier KB. Le microprocesseur commande le démarrage, l'arrêt, la marche avant/arrière, le retour ou l'avance rapide, le volume, l'équilibrage, bref toutes les variables classiques du lecteur AR1 et de l'enregistreur numérique DR. Par mesure de commodité, on nta pas représenté le câblage et les appareils destinés à la transmiss-ion des signaux sonores qui sont de tout type classique.Les vitesses de défilement devant les dispositifs de lecture D1,
D2 sont assurées en synchronisme soit par un moteur synchrone, soit par asservissement à une horloge commune de référence telle que CLK.
Le microprocesseur FP peut recevoir également des# informations détectées sur l'enregistreur numérique de son DR via l'interface IF2, comme signalé plus haut, ainsi que de tout autre dispositif tel que le clavier KB. On enregistre ainsi, de préférence en même temps, une bande son numérique et un négatif son optique. L'opération de repiquage magnétique optique (négatif son) s'effectuera dans les mêmes conditions.
Le mixage magnétique analogique est préalablement synchronisé par rapport à l'image grâce à l'ensemble D1 í Apl qui permet le repérage et le codage -(figure 4) du départ de chaque séquence sonore. En particulier, il est d'usage sur le film définitif d'indiquer, par un repère visible tel qu'une croix, le point de démarrage ("start") du son. La distance entre ce point et la premi-ère image d'un film; étant variable, il faut pouvoir repérer sur le support de mixace analogique le début et la fin de la bande sonore correspondant respectivement à la première et à la dernière image. Cette opération s'effectue à l'aide d'une flsynchroll (système de synchronisation mécanique).
En plaçant parallèlement les supports image et son à la marque "start", on fait défiler les deux bandes 35 mm normalisées, image et son simultanément, jusqu'à obtention de la première image du film. La position des repères (démarrage et arrêt de l'enregistreur numérique DR tel qu'un magnétophone DAT) sur la bande magnétique, par rapport à la première image, dépend du nombre de perforations entre l'organe de détection du repère et la tête de lecture sur la lectrice analogique. La lecture de ces repères lors de leur défilement sur la lectrice magnétique va déclencher, par l'intermédiaire du système conforme à l'invention, l'enregistrement ou la coupure de l'enregistrement numérique (en correspondance avec la première et la dernière image du film).L'enregistreur numérique DR étant "synchrone" (le temps d'enregistrement est égal au temps de lecture, quelle que soit la durée de la bande), on a donc le synchronisme entre le support 35 mm image et le son numérique.
On peut assurer un asservissement du synchronisme entre l'image et le son par comparaison du positionnement de la bande image par rapport à une horloge de référence telle que CLK.
Comme la bande sonore mixée d'un film 35 mm se décompose en plusieurs bobines, chaque bobine comportera deux repères: un de commande au début de l'enregistrement, l'autre de commande en fin d'enregistrement. On pourra, par ce procédé, enregistrer la totalité des bobines magnétiques mixées sur une seule bande magnétique numérique puisque l'enregistreur numérique s'arrêtera et repartira exactement au même endroit. On pourra bien sûr enregistrer numériquement en monophonie ou en stéréophonie ou autre suivant la nature du mixage analogique.
La figure 6 représente schématiquement le dispositif conforme à l'invention dans son application au sous-titrage.
On utilise ici le clavier KB pour mettre en mémoire les soustitres, chaque sous-titre étant introduit en mémoire vive RAM avec une adresse destinée à le retrouver, c'est-à-dire une référence correspondant au numéro d'ordre. Le clavier est associé à un affichage de contrôle CD tel qu'un écran ou un ensemble à cristaux liquides, par exemple.
On code alors sur le film, par les moyens ci-dessus décrits, les images de début et de fin de chaque sous-titrage ainsi que l'adresse ou le numéro de référence du sous-titre mis en mémoire. Comme pour d'autres opérations, telles que le repiquage ou le mixage, on prend un repère de départ du film ou éventuellement des séquences et/ou plans. On remarquera que, dans des conditions équivalentes, on peut assurer titrage et intertitrage (titrage intermédiaire entre séquences).
Une fois enregistrées sur la bande les consignes de sous-titrage, on produit un négatif qui défile dans les mêmes conditions que la bande codée sur laquelle on enregistre les sous-titres sortis de mémoire à l'appel de leur adresse ou numéro de référence. Pour cela, on utilise une titreuse classique à composition de texte et commandée par le microprocesseur et le contenu de la mémoire vive.
Sur la figure 6, on retrouve dés composants déjà rencontrés précédemment avec les mêmes références. Le film est observé grâce à la visionneuse V et les perforations détectées en D1 comme précédemment décrit. Pour le codage du film, on code à partir du dispositif de la figure 4 les données de sous-titrage (début et fin de sous-titre, numéro d'appel du sous-titre) en repérant le point de démarrage du film et, si besoin est, des séquences et plans. Les sous-titrages sont numérotés et composés sur le clavier KB équipé de l'affichage de contrôle CD, et mis en mémoire vive RAM. Une fois le film codé, on peut frapper les sous-titres en PR via l'interface IFS, la lecture des codes s'effectuant par des détecteurs appropriés Dl, D2.
On peut, en variante, enregistrer le nombre d'images d'un sous-titre et, lors de son appel, décompter les images à partir de ce nombre prédéfini par décréments de # par image.
On peut également, lors du codage de la bande image de départ, coder des indications d'intensité lumineuse pour obtenir des caractères contrastant bien sur l'image correspondante.
Ceci peut être obtenu par enregistrement des zones de sous-titrage, par exemple à l'aide de dispositifs du type à transfert de charges ou équivalents, permettant d'étalonner la luminosité correspondant à chaque zone de l'image recevant un caractère. Dans ce cas, à la composition, on envoie avec chaque sous-titre sorti de mémoire, les indications de contraste correspondants.Par exemple, dans le cas des images couleurs, on peut analyser chacune des couleurs fondamentales et, en fonction des mesures obtenues, étalonner le caractère en se basant sur les couleurs complémentaires, ce qui peut être fait non seulement pour chaque sous-titre ou chaque séquence mais pour chaque plan, voire pour chaque image-. Dans ce cas, la visionneuse V est équipée des moyens d'analyse, par exemple trois barrettes de type CTD (charge transfer device) à transfert de charge munies des filtres correspondants.
Le microprocesseur enregistre alors pour la largeur de l'image Ses variations de couleurs et d'intensité et les fait coder par le système de la figure 4 en enregistrant les données d'étalonnage en mémoire pour chaque sous-titre et chaque image. Une constante de temps doit être cependant introduite, par exemple par le microprocesseur, de façon à éviter des variations trop fréquentes en cas d'images très changeantes.
En ce qui concerne l'exploitátion de l'ensemble de traitement de film selon l'invention, on travaille dans les conditions suivantes. La vitesse de défilement d'un projecteur 35 mm cinématographique est de 24 images par seconde. La bande son numérique a été enregistrée à partir d'un mixage magnétique (type analogique) lu par la lectrice AR1, défilant à la vitesse de 24 images par seconde. Le magnétophone numérique DR, par exemple du type DAT, a des temps identiques d'enregistrement et de lecture (auto-asservissement par sa propre fréquence d'échantillonnage). Le projecteur, la lectrice magnétique AR1, et le magnétophone numérique DR ont des temps de reproduction de leurs informations (son et image) rigoureusement identiques.Le déclenchement et l'enclenchement du magnétop#hone numérique DR s'effectuent par la détection d'un repère au niveau du support image. Dans le cadre d'une exploitation à mdnoprojecteur (une seule bobine), l'enclenchement et le déclenchement du magnétophone numérique DR s'effectuent respectivement en fonction de la première et de la dernière image. Il n'y a qu'un repère d'enclenchement et qu'un repère de déclenchement pour un support (une seule bobine). Dans le cadre d'une exploitation à biprojecteur il y a autant d'enclenchements et de déclenchements du magnétophone numérique que de bobines image.Pour l'amélioration de la synchronisation entre le son numérique et l'image, on réutilisera un des principes du système conforme à l'invention, c'est-à-dire l'asservissement des moteurs des machines cinématographiques (projecteur, lectrice, etc...) par le système conforme à l'invention. Ce système délivre une fréquence de référence de 96 hertz (24 images par seconde), ou 100 hertz (25 images par seconde). On compare le signal de référence aux signaux des cellules placées au niveau-des perforations. Lorsqu'il y a un glissement entre ces deux signaux, le système réajuste la vitesse des machines.L'apport de ce dispositif au niveau de l'exploitation permet l'utilisation de la pellicule polyester (incassable) car,-si la sommation des glissements entre la fréquence de référence de l'horloge CLK et le signal de détection de perforations augmente au-delà d'un seuil prédéterminé, le système donnera l'ordre d'arrêt à la machine avant qu'elle ne se détériore (projecteur, tireuse, vitesse rapide, etc...).
On peut également se proposer de conserver la piste optique son avec possibilité d'obtenir le son numérique. Pour le choix du système de lecture du son optique ou numérique, un inverseur est placé sur le projecteur permettant cette sélection. Sur la piste optique son déjà existante, on place deux cellules de détection telles que D1, D2 qui vont émettre ou non des impulsions en fonction de repères perforés effectués sur la bande 35 min, à un nombre de perforations donné par rapport à la première et à la dernière image. Ces repères vont permettre l'allumage ou l'extinction de la source lumineuse, de manière que les deux cellules du système ne lisent pas les informations de la bande optique son. On positionne les repères de démarrage du magnétophone numérique DR par l'intermédiaire de deux trous perforés, la lecture ne pouvant s'effectuer que si les sources lumineuses des cellules sont en éclairement. L'éclairement des cellules pour pouvoir lire les repères d'enclenchement et de déclenchement du magnétophone numérique DR se fera par des repères perforés sur le support 35 mm standard. Le marquage et le positionnement de ces repères s'effectuent dans les laboratoires cinématographiques.
Pour une lecture optimum de ces repères, on noircit complètement le côté de la bande 35 mm, perforation comprise. L'"empâtage", procédé chimique pour recréer le noir à partir d'une pellicule couleur, est utilisé actuellement pour la piste son optique afin d'avoir un contraste maximal. En effet, les parties de la piste n'ayant pas été éclairées ressortent transparentes après le développement; les parties éclairées ressortent en noir. On utilise ce procédé pour les interperforations de façon à ce qu'elles soient noires une fois le positif développé. Il faudra donc que l'on éclaire l'impulsion de la bande 35 mm sur le côté de celle-ci (piste optique + interperforations + partie extérieure aux perforations).
Pour cela, on va agrandir la fenêtre son (par éclairage de l'émulsion) de la tireuse. On "empâte" ensuite le côté de la pellicule pour obtenir au positif des interperforations noires et des repères transparents.
Le système uniquement numérique utilise le même procédé de repérage que précédemment. Il n'y a plus de bande sonore optique. Les repères de synchronisation pour le son numérique occupent l'ancienne piste son optique. La piste optique qui aura été préalablement éclairée au tirage sur toute sa longueur ressortira en noir par le procédé d'empâtage après le développement. On n'aura pas besoin dans ce cas d'agrandir la fenêtre son (éclairage de la piste optique) de la tireuse. La lecture des repères se fera par la cellule photoélectrique déjà implantée dans tous les projecteurs 35 mm sonores. Les repères de marche et d'arrêt du magnétophone numérique auront le même décalage qu'entre l'ancien négatif son et l'image (21 images).Les repères de synchronisation se situeront à égale distance en nombre de perforations entre la fenêtre image (première image) et la cellule optique son (première modulation). Les points de repère pour le déclenchement et l'enclenchement du magnétophone numérique seront effectués par la vérificatrice en même temps que les repères de changement de bobine déjà existants dans les laboratoires, avant que le film ne parte pour l'exploitation. Ces deux repères de marche et d'arrêt du magnétophone numérique seront des perforations effectuées sur le support 35 mm.
On peut, selon l'invention, assurer la reprise d'anciens films et leur conservation. La réexploitation par la vidéo d'un très grand nombre de films abandonnés dans les stocks par manque de moyens pourra se faire désormais par le système selon l'invention. Beaucoup de vieux films ne peuvent plus être exploités car ils nécessitent des travaux de copie et d'adaptation souvent trop coûteux ne permettant pas l'amortissement dans le cadre d'une exploitation en salle. Mais, grâce à la vidéo, au son numérique et au système selon l'invention, on pourra dans un premier temps enregistrer une image vidéo et le son à partir d'une bande son numérique, dans un deuxième temps une image vidéo et un son numérique et, dans le futur, une image numérique et un son numérique.
Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés et elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art, sans que l'on-ne s'écarte de l'esprit de l'invention.
Par moyens détecteurs électroniques, on entend dans la présente description et dans les revendications, tous moyens tels moyens optoélectroniques, magnétiques, piézoélectriques ou autres faisant intervenir des moyens électroniques.
L'un des avantages du film obtenu selon l'invention#est que le codage du film peut être transféré en correspondance sur tout support autre que cinématographique tel que par exemple un vidéo disque numérique.

Claims (11)

REVENDICATIONS
1.- Dispositif destiné à la mise en oeuvre des opérations intervenant sur un film cinématographique du tournage jusqu'à l'obtention de la copie originale, dite copie "O" d'un film cinématographique, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens détecteurs électroniques (D1, D2) de la position du film (F) par rapport à une zone du traitement du film et en ce que les moyens détecteurs (Dl, D2) sont couplés à un ensemble de traitement de l'information ('li) apte à commander le déplacement de la bande de film à traiter en fonction:
- de la zone (A) du film en traitement,
- d'informations instantanées éventuelles introduites
manuellement, par exemple sur un clavier (KB),
- d'informations mémorisées de traitement.
2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la zone de traitement (A) du film est toute zone où l'on procède à des opérations sur les images à l'état brut ou prétraité et/ou toute zone magnétique du film.
3.- Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens détecteurs (D1, D2) utilisent comme repères de longueur sur le film les perforations (P, P') d'entraînement du film (F) dont le passage devant le détecteur émet une impulsion électrique ou électronique.
4.- Dispositif selon une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que les moyens détecteurs coopèrent avec un codage spécial, par exemple un codage à barres (B), rapporté sur le film#(F).
5.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, appliqué au codage de bandes de film non montées, caractérisé en ce qu'il comporte un moteur (M) d'entraînement de la bande de film à la vitesse de synchronisme en temps réel (en général 24 images par seconde) , ce moteur étant synchronisé à partir de l'ensemble de traitement de l'information (#P) via une interface de commande (IFM).
6.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, appliqué au repiquage de l'enregistrement magnétique du son en type analogique, sur une bande magnétique en type numérique, caractérisé en ce qu'il comporte un lecteur (AR1) de ltenre- gistrement magnétique du son et un enregistreur numérique du son (DR) qui sont commandés en synchronisme via, respectivement, des adaptateurs (AD1 et AD2) et une interface (IF2), par l'ensemble de traitement de l'information (zip) qui contrôle simultanément les déplacements des bandes son magnétique et numérique ainsi que le volume et l'équilibrage du son.
7.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, appliqué au sous-titrage chimique de bandes de film, caractérisé en ce qu'il comporte, d'une part un moyen, tel qu'un clavier (KB), d'introduction de sous-titres mis en mémoire dans une mémoire vive RAM de l'ensemble de traitement de l'information (#P) avec une adresse destinée à le retrouver, le clavier étant associé à un affichage de contrôle (CD), d'autre part un moyen de codage sur le film (F), apte à placer un code sur les images correspondant au début ou à la fin de chaque sous-titrage et en ce que l'ensemble de traitement de l'information (zip) est susceptible de déclencher, via une interface (IF5), la frappe (en PR) des sous-titres après lecture du code de début de sous-titrage par le détecteur (D1,
D2), puis l'arrêt de cette frappe après lecture du code de fin de sous-titrage.
8.- Dispositif selon une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le sous-titrage est un sous-titrage photographique et en ce que le tirage des sous-titres (en PR) est asservie via l'ensemble de traitement de l'information (tir) et des détecteurs lumineux, aux indications sur l'intensité lumineuse et la coloration de la zone de sous-titrage de la bande image, de manière à obtenir des caractères contrastant bien avec l'intensité et/ou la couleur de l'image.
9.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'asservissement du moteur d'entraînement du film (F) à traiter à une fréquence de référence et un comparateur de la somme des impulsion#s à la fréquence de référence avec la somme des impulsions des signaux reçus aux moyens détecteurs (D1, D2) et en ce que l'organe comparateur est susceptible de déclencher un réajustement lorsqu'il apparaît un glissement entre les deux sommes d'impul sions et, le cas échéant, l'ordre d'arrêt du moteur d'entraînement lorsque le glissement dépasse une valeur prédéterminée.
10.- Film destiné à l'usage cinématographique et au traitement à l'aide du dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte, en dehors de la zone d'image et en plus des perforations d'entraînement (P,
P'), un codage longitudinal; par exemple à barres (B) permettant de repérer une image du film (F) et, le cas échéant, une bande transversale d'une image (Il à I5) du film.
11.- Film impressionné et le cas échéant développé, caractérisé en ce qu'il a été traité par l'intermédiaire d'un dispositif selon l'une des revendications 1 à 9.
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