FR2610758A1 - Dispositif d'exploration et/ou de traitement de surface d'un sas cylindrique a faible rayon de courbure - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF D'EXPLORATION OU DE TRAITEMENT DE SURFACE D'UN SAS D'ACCES CYLINDRIQUE. IL COMPORTE UN SUPPORT DE FIXATION 1 DESTINE A ETRE MONTE A L'EXTERIEUR DU SAS, SUR LA BRIDE BR DE CE DERNIER. UN MAT CENTRAL 2 ORTHOGONAL AU SUPPORT DE FIXATION 1 EST MONTE A ROTATION AUTOUR DE SON AXE LONGITUDINAL D PAR RAPPORT AU SUPPORT 1. DES MOYENS D'ENTRAINEMENT 3 DU MAT CENTRAL EN ROTATION PERMETTENT L'ENTRAINEMENT DU MAT CENTRAL 2 ET DES MOYENS D'EXPLORATION ETOU DE TRAITEMENT 4 PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN MOYEN DE COMMANDE 5. APPLICATION A L'EXPLORATION ETOU AU TRAITEMENT DE SURFACE D'UN SAS CYLINDRIQUE A FAIBLE RAYON DE COURBURE, TEL QUE LE TROU D'HOMME DE LA BOITE A EAU D'UN GENERATEUR DE VAPEUR DE CENTRALE NUCLEAIRE.

Description

La présente invention est relative à un dispositif d'exploration et/ou de traitement de surface d'un sas cylindrique.

Les dispositifs permettant l'exploration ou le traitement d'une surface, ou de zones déterminées de cette surface, voient leur intérêt grandir dans le cadre de l'exploitation et de l'entretien des générateurs de vapeur des centrales nucléaires, notamment pour l'inspection des tubes de générateurs de vapeur.

De manière générale, un véhicule muni de moyens de progression de type chenille permet de déplacer un outil porte-sonde devant les ouvertures des tubes du générateur de vapeur. La chenille présente, par exemple, des ergots susceptibles de s'engager dans les orifices précités, de façon à assurer ainsi la progression de l'ensemble constitué par le véhicule et l'outil porte-sonde. De tels dispositifs ont été décrits notamment dans la demande de brevet français 2 471 026 publiée le 12 Juin 1981.

De tels systèmes donnent satisfaction pour l'exploration ou l'intervention sur des surfaces munies d'ouvertures disposées selon un pas très régulier, le pas des ergots étant adapté en conséquence.

Ils ne peuvent cependant pas être utilisés dans le cas de surfaces lisses courbes à faible rayon de coubure.

Dans le même domaine technique de l'exploitation et/ou de l'entretien des générateurs de vapeur des centrales nucléaires, il est nécesaaire de disposer de systèmes d'exploration et/ou de traitement de surfaces courbes. En particulier, il est indispensable, préalablement à la mise en service du réacteur nuclé aire , d'effectuer un polissage électrochimique des parois internes de la boite à eau du générateur de vapeur et en particulier des parois internes du sas d'accès cylindrique dénommé trou d'homme. Ce sas d'accès cylindrique se présente sous forme d'un cylindre de faible rayon de courbure, de diamètre 400 mm.

Ce polissage est rendu nécessaire afin de réduire la susceptibilité de contamination des parois du sas d'accès par fixation, en l'absence de poli, des produits d'érosion radioactifs, tels que les oxydes contaminants issus de la partie centrale du réacteur et véhiculés par l'eau du générateur de vapeur, et ainsi atténuer les risques d'exposition à ces produits contaminants des personnes d'intervention amenées à effectuer des interventions systématiques périodiques.

Ce polissage peut, en outre, être effectué soit à titre préventif, ainsi que précédemment décrit, soit à titre curatif après un nombre d'heures de fonctionnement donné du réacteur.

L'invention a pour but de remédier aux limitations des dispositifs de l'art antérieur par la mise en oeuvre d'un dispositif d'exploration
et/ou de traitement de surface d'un sas cylindrique à faible rayon de courbure, tel que le trou d'homme de la boite à eau d'un générateur de vapeur de centrale nucléaire.

Un autre objet de la présente invention est la mise en oeuvre d'un dispositif d'exploration et/ou de traitement de surface d'un sas cylindrique à faible rayon de courbure à commande sensiblement automatique,à partir de l'extérieur de la boîte à eau du générateur de vapeur.

Un autre objet de la présente invention est enfin la mise en oeuvre d'un dispositif d'exploration et/ou de traitement de surface d'un sas cylindrique à faible rayon de courbure présentant une très grande fiabilité et une très grande sécurité de fonctionnement.

Le dispositif d'exploration et/ou de traitement de surface d'un sas cylindrique à faible rayon de courbure, objet de l'invention, est remarquable en ce qu'il comprend un support de fixation destiné à être monté à l'extérieur du sas cylindrique, sur la bride de ce dernier, un mat central sensiblement orthogonal au support de fixation et monté à rotation autour de son axe longitudinal par rapport au support de fixation et des moyens d'entraînement du mat central en rotation constitués par un motoréducteur. Des moyens d'exploration et/ou de traitement de surface sont solidaires en rotation du mat central et des moyens de commande du moto-réducteur et des moyens d'exploration et/ou de traitement sont en outre prévus.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description ci-après et à l'observation des dessins, dans lesquels
- la figure 7a représente une vue de face du dispositif d'exploration et/ou de traitement de surface d'un sas cylindrique à faible rayon de courbure, objet de l'invention,
- la figure lb représente une vue détaillée d'un élément essentiel constitutif du dispositif représenté en figure la, élément essentiel constitué par le support de fixation,
- la figure 1c représente un détail de réalisation du bâti support représenté en figure lb,
- la figure 2a représente un schéma général d'une cellule d'électropolissage constituant un moyen de traitement de surface du dispositif selon l'invention,
- la figure 2b représente en coupe, selon un plan de symétrie radial, un premier mode de réalisation d'une cellule d'électropolissage plus particulièrement destinée au traitement de surface de la partie cylindrique du sas d'accès, à faible rayon de courbure,
- la figure 2c représente, en coupe, un détail de réalisation de la fixation de la cellule d'électropolissage de la figure 2b au mat central,
- la figure 3 représente, en vue de face, un deuxième mode de réalisation d'une cellule d'électropolissage plus particulièrement destinée au traitement de surface de la zone de raccordement du sas d'accès cylindrique et du bol de la boîte à eau du générateur de vapeur d'un réacteur nuclé-aire,
- la figure 4 représente un schéma général du dispositif d'exploration et/ou de traitement de surface d'un sas cylindrique à faible rayon de courbure objet de l'invention.

Dans l'ensemble des dessins, les mêmes références représentent les mêmes éléments.

Le dispositif d'exploration et/ou de traitement de surface d'un sas cylindrique à faible rayon de courbure objet de l'invention, sera tout d'abord décrit en liaison avec les figures la à îc.

Conformément à la figure la, le dispositif comprend un support de fixation 1 destiné à être monté à l'extérieur du sas cylindrique ou sas d'accès sur la bride de ce dernier. Le dispositif, objet de l'invention, comprend également un mat central noté 2, sensiblement orthogonal au support de fixation 1 et monte à rotation autour de son axe longitudinal noté sur la figure la. Le mat central 2 est montéà rotation par rapport au support de fixation 1.

Des moyens 3 d'entraînement du mat central 2 en rotation sont également prévus. Ces moyens d'entraînement 3 peuvent être constitués par un motoréducteur par exemple.

Des moyens d'exploration et/ou de traitement de surface 4 sont solidaires en rotation du mat central 2 . Des moyens de commande 5 du motoréducteur et des moyens d'exploration et de traitement 4 sont en outre prévus afin de permettre un fonctionnement entièrement automatique du dispositif d'exploration et/ou de traitement de surface d'un sas cylindrique à faible rayon de courbure, objetgde l'invention. Sur la figure la, la liaison entre les moyens de commande
5 du motoréducteur et des moyens d'exploration sont symbolisés par des traits continus, de manière schématique, les moyens de commande étant symbolisés simplement par une console de commande.

De manière très générale, le montage du dispositif objet de l'invention, est effectué comme suit. Le support de fixation 1 est monté à l'extérieur du sas cylindrique sur la bride de ce dernier, le mat central 2 étant bien entendu engagé dans le sas d'accès cylindrique, l'axe longitudinal a du mat central 2 étant mis en coîncidence avec l'axe longitudinal du sas, ainsi qu'il sera décrit de manière plus détaillée, ultérieurement dans la description. La commande des moyens d'entraînement 3 et des moyens d'exploration 4 peut alors être effectuée par l'intermédiaire des moyens de commande 5, notamment par la mise en rotation du mat central 2.Bien entendu, les moyens d'exploration 4 peuvent être réglés de façon à mettre en contact tout élément actif d'exploration ou de traitement des moyens 4 précités de la surface S à traiter, ainsi qu'il sera décrit ultérieurement dans la description.

Une description plus détaillée du support de fixation 1 sera donnée en liaison avec la figure lb.

Conformément à la figure précitée, le support de fixation 1 est formé par un bâti noté 10, muni de goujons notés 100,101, assurant à la fois le positionnement et le maintien de l'ensemble du dispositif sur la bride du sas d'accès.La figure lb doit être comprise comme une vue de dessous de la figure la. Le bâti représenté en figure lb, supporte l'ensemble du dispositif-objet de l'invention, lequel assure le mouvement de l'ensemble ou moyens 'exploration et/ou de traitement de suface 4. Les goujons 101 par exemple, permettent d'assurer à l'aide d'un système d'écrou ou contre-écrou, un réglage du positionnement axial de l'ensemble du dispositif et la mise en coincidence de l'axe longitudinal d du mat central 2 avec l'axe longitudinal du sas d'accès.Un indexage inscrit sur les bagues du bâti 10,où viennent se loger les goujons 101, permet de garantir une bonne précision de réglage.

Sur la figure lb, on a également représenté, en vue de dessous, un mode de réalisation particulièrement avantageux, de l'ensemble du dispositif.

Sur la figure précitée, on peut ainsi constater que le mat central 2 est formé avantageusement par deux tiges parallèles, notées 21 et 22, formant glissière de guidage. Les deux tiges parallèles formant glissière de guidage 21, 22 sont montées dans un socle 23 formant embase pour les glissières précitées. Le socle est muni d'un pignon engrenant l'arbre moteur du motoréducteur 3.

Sur la figure lc, on a représenté en coupe un détail de réalisation du système d'écrou-contre-écrou 101, permettant d'effectuer un réglage du positionnement axial de l'ensemble du dispositif. La figure îc est représentéeen coupe selon un plan diamétral de symétrie.

Sur la figure précitée, on remarquera le système d'écrou - contre-écrou noté 1010, permettant d'effectuer le réglage du positionnement axial du dispositif ainsi que précédemment décrit, les écrous de blocage représentés en 1020, étant solidarisés avec les bagues du bâti par un système de bague fourreau, ces écrous étant ainsi imperdables.

Le positionnement de l'axe longitudinalA par rapport à l'axe longitudinal du sas d'accès est représenté en figure lb, dans laquelle la bride du sas d'accès est notée BR.

Le dispositif objet de l'invention, tel que représenté en figures la, lb, îc, est particulièrement adapté pour une utilisation pour une exploration et/ou le traitement de la paroi du sas d'accès de la
boite à eau d'un générateur de vapeur de centrale nu
cléaire, sas d'accès plus particulièrement désigné sous
le nom de trou d'homme. Ce dispositif, dans cette appli
cation particulière , est alors particulièrement adapté
pour la réalisation d'opérations d'électropolissage
des parois précitées.

L'électropolissage ou le polissage électro
lytique est basé sur le principe de la dissolution ano
dique d'un métal dans une cellule à électrolyse. Ce
procédé électrochimique nécessite l'utilisation d'une
anode, la pièce à traiter, métallique, d' une cathode
et d'un électrolyte. Du point de vue électrique, il
requiert une source de courant continu.

Ce procédé est utilisable pour le traite
ment rapide de surface avec des densités de courant
importantes mais sous faible tension, de 12 à 24 volts.

Une description plus détaillée de moyens
d'électropolissage 4, plus particulièrement destinés
à l'électropolissage des parois du trou d'homme de la
boîte à eau d'un générateur de vapeur de centrale nucléaire, sera maintenant donnée en liaison avec les figures 2a à 2c et 3.
De préférence, ainsi qu'on pourra le constater à l'examen des figures 2a à 2c et 3, les moyens de traitement de surface 4 peuvent alors avantageusement comporter des moyens d'électropolissage consistant en un jeu de cellulesd'électropolissage différentes.

Un premier mode de réalisation d'une cellule d'électropolissage constituant première cellule d'électroplissage du jeu précité, sera décrit en liaison avec les figures 2a à 2c.

Ainsi qu'il apparaît en figure 2a, une cellule d'électroplissage notée 40, comprend, conformément à un objet de l'invention, une ventouse, formée d'un corps de ventouse 400, celui-ci pouvant, de manière non limitative, être sensiblement de révolution. Une électrode perméable notée 401, est située dans le corps de ventouse 400 et délimite dans celui-ci une chambre d'admission d'électrolyte notée 402 et une chambre d'aspiration d'électrolyte notée 403, lorsque le corps de ventouse est appliqué sur la paroi de la surface S à traiter.Un joint d'étanchéité noté 404 est disposé à la périphérie du corps de ventouse 400.Un électrolyte contenu dans un réservoir d'électrolyte noté 40, circule au travers de la cathode 401 percée de trous, de faible diamètre,l'ensemble constitué par le corps de ventouse 400 et la cathode 401, se déplaçant le long de la paroi à traiter, l'étanchéité de la cellule d'électroplissage étant assurée par des joints d'étanchéité 404 précités.

Selon une caractéristique avantageuse du premier mode de réalisation de la cellule d 'électropolissage représentée en figure 3b, un jeu de roulettes 405 est solidaire du corps de ventouse 400. Les roulettes sont destinées à former butée d'appui de la ventouse sur la surface à traiter S, afin de maintenir constante la distance de l'électrode 401, à la surface à traiter S.

Selon une autre caractéristique avantageuse du premier mode de réalisation de la cellule d'électropolissage représentée en figure 2b, l'électrode 401 est de forme bombée1 sensiblement cylindrique, cette électrode 401 étant formée par une portion de cylindre dont le rayon de courbure de l'électrode est égal à celui de la paroi de la surface S cylindrique à traiter. L'écartement constant entre l'électrode 401 et la paroi de la surface S à traiter est assuré par les roulettes 405, ainsi que précédemment décrit.

Ainsi qu'on le remarquera en figure 2b, le corps de ventouse 400 est rendu solidaire des glissières 21, 22 par l'intermédiaire de moyens de fixation notés 410. Les moyens de fixation 410 précités comportent un coulisseau 4100 engagé à glissement sur les glissières de guidage 21, 22. Le coulisseau est susceptible d'être bloqué en translation sur les glissières par l'intermédiaire d'une vis de blocage. Une plaque support notée 4110 est directement solidaire du coulisseau 4100. Une suspension élastique 4120 rend solidaire le corps de ventouse 400 et la plaque support 4110.

Selon un mode de réalisation non limitatif, la suspension élastique 4120 est formée par deux vérins amortisseurs 4121 et 4122, des vérins à ressort par exemple. Les axes longitudinaux des vérins 4121, 4122, sont orthogonaux à la plaque support 4110. Les axes longitudinaux sont notés sur la figure 2b, D1 et
D2.

La suspension élastique 4120 comporte également une articulation à rotule, notée 4123, 4124 assurant la liaison de l'extrémité des mandrins des vérins 4121, 4122, avec un goujon d'articulation noté 4001, 4002. Chaque goujon d'articulation 4001, 4002 est solidaire du corps de ventouse 400, les deux goujons formant articulation avec l'extrémité des mandrins des deux vérins et étant disposés sensiblement selon un diamètre du corps de ventouse 400.

Les deux vérins 4121, 4122 sont montés
fixes suer le support coulissant le long des glissières
et l'effort exercé par l'effort des vérins amortisseurs
assure le maintien en contact de la ventouse avec la
paroi. Ils permettent ainsi deratrapper des irrégula
rités de surface de celle-ci, en autorisant un mouve
ment de va et vient dans l'axe qui lui est perpendi
culaire. La liaison à rotule 4123, 4124 permet à la
ventouse, un positionnement angulaire quelconque sans
qu'il y ait introduction de contrainte dans les axes
et les tiges des vérins. Le mandrin de chaque vérin
4121, 4122 étant décalé par rapport à la rotule de
liaison correspondante 4123, 4124, une platine anti
rotation 4125, 4126 fixée sur le support de rotule glisse sur un méplat réalisé sur le corps du vérin amor
tisseur.

L'écrasement du joint d'étanchéité 404
en contact avec la paroi à traiter S, est limité par
les roulettes 405 montées sur roulement à billes et
fixé par liaison pivot. Lorsque le joint 404 est écrasé
au maximum voulu, les roulettes 405 sont en contact
avec la paroi S.

Une description plus détaillée du coulis
seau 4100, et en particulier des moyens utilisés afin
d'assurer le blocage en translation de celui-ci sur les
glissières 21, 22, sera décrit en liaison avec la fi
gure 2c.

Selon la figure précitée, le coulisseau
4100 comporte un montage à douille à billes 4110 faci
litant le glissement du coulisseau sur les glizLères
21, 22. Lorsque la ventouse est correctement positionnée,
un blocage est assuré par l'intermédiaire de la vis de blocage 4101, laquelle peut être manoeuvrée par un bouton moleté noté 4102. Enfin, les deux glissières précitées 21 et 22 peuvent être munies à leur extrémité opposées à leur extrémité solidaire du socle 23, d'une plaque d'arrêt, placée en bout, permettant la consolidation de l'ensemble.

Dans le mode de réalisation précédent de la cellule d'électropolissage, le corps de ventouse 400 a été décrit comme présentant une symétrie de révolution. Bien entendu, toute autre forme de corps de ventouse 400, telle que par exemple une forme rectangulaire ou carrée, peut également être utilisée sans inconvénient.

Un autre mode de réalisation d'une cellule d'électropdissage constituant deuxième cellule d'électropolissage du jeu de cellules d'électropolissage, conformément à l'objet de l'invention, sera décrit en liaison avec la figure 3.

Conformément à la figure précitée, la deuxième cellule d'électropolissage comprend avantageusement une ventouse formée de corps de ventouse 400, sensiblement de révolution par exemple, tout autre forme pouvant, éventuellement, être envisagée.

Une électrode perméable 401 est située dans le corps de ventouse et délimite dans celui-ci une chambre d'admission d'électrolyte 402 et une chambre d'aspiration d'électrolyte 403, lorsque le corps de ventouse est appliqué sur la paroi de la surface S à traiter. Un joint d'étanchéité 404 est également disposé à la périphérie du corps de ventouse 400. Conformément au mode de réalisation représenté en figure 3, l'électrode 401 présente une forme concave, selon une portion de cylindre, sensiblement, portion de cylindre notée 4010 sur la figure 3, dont le rayon de courbure correspond à celui de la zone de raccordement entre le sas d'accès noté SA ou trou d'homme cylindrique et le bol noté
B de la boite à eau du générateur de vapeur.Sur la figure 3, on a représenté, pour mémoire,à échelle réduite par rapport à la représentation de la ventouse selon le mode de réalisation constituant deuxième cellule d'électropolissage précitée, une coupe de la zone de raccordement notée ZR, entre le bol noté B de la boîte à eau du générateur de vapeur et le sas d'accès noté SA constituant le trou d'homme.

Ainsi qu'il apparaît en outre en figure 3, l'ouverture du corps de ventouse et le joint d'étanchéité 404, permettent lors de l'application de la cellule d'électropolissage sur la zone de raccordement ZR, le maintien de l'électrode 401 à distance sensiblement constante de la zone de raccordement. On notera que l'électrode 401 présente une forme arrondie de rayon de courbure supérieur de 10 mm, à celui du rayon de courbure de la zone de raccordement ZR entre le trou d'homme et le bol du générateur de vapeur, dans la partie concave 4010.

Le principe de montage de la deuxième cellule d'électropolissage constituant le jeu est différent de celui de la première. En effet, ainsi qu'il apparaît également en figure 3, le corps de ventouse 400 est rendu solidaire des glissières 21, 22, par l'intermédiaire de moyens de fixation comportant un coulis seau 410, engagé à glissement sur les glissières de gui- dage 21, 22, le coulisseau étant susceptible d'être bloqué en translation sur les glissières 21, 22 par l'in termédiaire d'une vis de blocage 4101, ainsi que déjà représenté en figure 2c.En outre, la plaque support 4110 est directement solidaire du coulisseau 410, par l'intermédiaire d'une articulation à charnière 4102, et des moyens de réglage 4103, permettent d'effectuer le réglage de l'inclinaison de la plaque support 4110 par rapport aux glissières de guidage 21, 22.

Ainsi qu'il est représenté en figure 3 de manière non limitative, les moyens 4103 de réglage de l'inclinaison de la plaque support 4110, peuvent être constitués par une tige filetée oblique par rapport à l'axe du coulisseau 410 et des glissières de guidage 21, 22, l'extrémité de la tige filetée actionnant la plaque support 4110, étant montée à articulation 4112 dans un même plan que l'articulation à charnière 4102 de la plaque 4110 et du coulisseau 410. Bien entendu la tige filetée 4103 peut être prévue, de façon à comporter un bouton moleté de réglaqe et un contreécrou permettant le réglage en une position fixe de l'inclinaison de la deuxième cellule d'électropolissage représentée en figure 3.

On comprendra bien entendu que les charnières 4102 et 4112 permettent à l'opérateur de régler l'inclinaison de l'axe des vérins Dl, D2 et donc l'inclinaison de la ventouse dans un plan perpendiculaire au plan des deux glissières 21, 22. Le réglage de cette inclinaison permet à l'opérateur, au moyen de la tige filetée 4103, de faire coincider les rayons de courbure de la ventouse dans son deuxième mode de réalisation représenté en figure 3,-avec celui de la zone de raccordement ZR.

Dans les deux modes de réalisation des cellules d'électropolissage constituant le jeu de cellules d'électropolissage conformément à l'objet de l'invention, le corps de ventouse 400 peut avantageusement être constitué en un matériau synthétique tel que le polypropylène hydrogéné PPH ou le polyvinyldifluoré PVIF.

Un schéma général de l'ensemble du dispositif d'exploration et/ou de traitement de surface d'un sas cylindrique à faible rayon de courbure objet de l'invention sera décrit en liaisonarec la figure 4.

Selon la figure précitée, les moyens de commande 5, dans le cas de l'utilisation d'une cellule d'électropolissage comportent avantageusement des moyens 40 d'alimentation en électrolyte de cellules d'électropolissage, celles-ci étant reliées à la ventouse d'électropolissage, première ou deuxième cellule, par l'intermédiaire de canalisations connectées à des buses 451, 452, constituant des buses d'entrée et de sortie de l'électrolyte dans la ventouse d'électropolissage, ces buses étant représentées en figure 3.

En outre, les moyens de commande comprennent des moyens redresseurs 41, permettant d'alimenter avec une tension continue l'électrode 401 de la cellule d'électropolissage. Un bloc logique de commande 42 délivre au motoréducteur 3 et à la cellule d'électropolissage des ordres de commande logique électriques.

La commande de la cellule d'électropolissage peut être réalisée par l'intermédiaire de vannes commandant ltou- verture des circuits d'admission et de départ de l'é- lectrolyte par l'intermédiaire de pompes non représentées au dessin, et la commande du motoréducteur, peut être de manière avantageuse, réalisée de la façon ci après.

De manière avantageuse, le traitement de surface par électropolissage par exemple, de la paroi S du sas d'accès ou trou d'homme dans le cas d'un générateur de vapeur de centrale électronucléaire, peut avantageusement être effectué par des passes en aller/retour, par rapport à une génératrice de la paroi cylindrique constituant le sas d'accès. En tout état de cause, ce mode de fonctionnement apparaît particulièrement adapté du fait de la présence d'un draind'écoulement positionné dans l'axe sur la paroi du trou d'homme, ce drain d'écoulement étant disposé selon une génératrice sensiblement.

Afin de réaliser la commande aller/retour de l'entraînement du mat central 2, deux plots de détection peuvent être montés sur le socle 23, les plots de détection venant en butée sur des détecteurs de fin de course qui provoquent l'inversion du sens de rotation du motoréducteur 3. Les détecteurs de fin de course peuvent avantageusement être disposés de telle façon que l'angle de rotation du socle 23 soit légèrement inférieur à 360 .

On a ainsi décrit un dispositif d'exploration et/ou de traitement de surface d'un sas cylindrique à faible rayon de courbure particulièrement performant, dans la mesure où il permet l'exploration et/ou le traitement de surface de sas d'accès de faible dimension telle que les trous d'homme des boîtes à eau de générateurs de vapeur de centrales électronucléaires. Le dispositif objet de l'invention est particulièrement remartuable en ce qu'il permet par l'utilisation d'un jeu de cellules d'électropolissage notamment, le traitement de surface de rayon de courbure faible, dans le cas de la partie cylindrique du sas d'accès au trou d'homme ou très faible dans le cas de la zone de raccordement ZR précédemment décrite.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Dispositif d'exploration et/ou de traitement de surface d'un sas cylindrique à faible rayon de coubure, caractérisé en-ce qu'il comprend

- un support de fixation (1) destiné à être monté à l'extérieur du sas cylindrique, sur la bride de ce dernier,

- un mat central (2) sensiblement orthogonal au support de fixation et monté à rotation autour de son axe longitudinal (ss) par rapport audit support de fixation (1),

- des moyens (3) d'entraînement dudit mat central en rotation constitués par un motoréducteur,

- des moyens d'exploration et/ou de traitement de surface solidaires en rotation dudit mat central,

- des moyens de commande dudit motoréducteur et des moyens d'exploration et/ou de traitement.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit support de fixation (1) est formé par un bâti (10) muni de goujons (100,101) assurant à la fois le positionnement et le maintien de l'ensemble du dispositif sur la bride du sas cylindrique.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que deux desdits goujons (101) assurent le centrage ou positionnement axial de l'ensemble du dispositif et du mat central (2) par rapport à l'ouverture du sas cylindrique.

4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le mat central (2) est formé par deux tiges parallèles (21,22) formant glissière de guidage, les deux glissières étant montées dans un socle (23) formant embase pour les deux glissières (21,22), le socle étant muni d'un pignon engrenant l'arbre moteur du moto-réducteur (3).

5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que en vue d'effectuer un traitement par électropolissage du sas cylindrique, ou trou d'homme, de la boite à eau d'un générateur de vapeur, lesdits moyens d'exploration et/ou de traitement de surface comportent des moyens d'électropolissage (4) consistant en un jeu de cellules d'électropolissage différentes.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'une première cellule d'électropolissage comprend

- une ventouse formée d'un corps de ventouse (400) sensiblement de révolution,

- une électrode perméable (401)située dans le corps de ventouse et délimitant dans celui-ci une chambre (402) d'admission d'électrolyte et une chambre d'aspiration d'électrolyte, lorsque le corps de ventouse est appliqué sur la paroi de la surface (S) à traiter,

- un joint d'étanchéité (404) disposé à la périphérie du corps de ventouse (400),

- un jeu de roulettes (405) solidaires du corps de ventouse, lesdites roulettes étant destinées à former butée d'appui de ladite ventouse sur la surface à traiter afin de maintenir constante la distance de l'électrode(401) à la surface à traiter (S).

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite électrode (401) est de forme bombée sensiblement cylindrique, le rayon de courbure de l'électrode étant égal à celui de la paroi de la surface (S) cylindrique à traiter.

8. Dispositif selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que le corps de ventouse est rendu solidaire desdites glissières par l'intermédiaire de moyens de fixation (410) comportant

- un coulisseau (4100) engagé à glissement sur les glissières de guidage (21,22), ledit coulisseau étant susceptible d'être bloqué en translation sur lesdites glissières par l'intermédiaire d'une vis de blocage,

- une plaque support (4110) directement solidaire dudit coulisseau (4100),

- une suspension élastique (4120) rendant solidaire ledit corps de ventouse et ladite plaque support.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que ladite suspension élastique (4120) est formée par

- deux vérins amortisseurs (4121,4122) dont les axes longitudinaux sont orthogonaux à la plaque support (4110),

- une articulation à rotule (4123, 4124) assurant la liaison de l'extrémité des mandrins desdits vérins (4121,4122) avec un goujon d'articulation (4001,4002) solidaire du corps de ventouse, les deux goujons (4001,4002) formant articulation avec l'extrémité des mandrins des deux vérins étant disposés sensiblement selon un diamètre dudit corps de ventouse (400).

10. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'une deuxième cellule d'électropolis sage comprend

- une ventouse formée d'un corps de ventouse (400) sensiblement de révolution,

- une électrode perméable (401) située dans le corps de ventouse et délimitant dans celui ci une chambre d'admission d'électrolyte (402) et une chambre d'aspiration d'électrolyte (403), lorsque le corps de ventouse est appliqué sur la paroi de la surface (S) à traiter,

- un joint d'étanchéité (404) disposé à la périphérie du corps de ventouse, l'électrode (401) présentant une forme concave selon une portion de cylindre de rayon de courbure correspondant à celui de la zone de raccordement entre le sas d'accès, ou trou d'homme cylindrique et le bol delaboîte à eau du générateur de vapeur, la partie concave (4010) de l'électrode (401) étant prolongée latéralement par une partie plane adjacente (4011,4012), l'ouverture du corps de ventouse et le joint d'étanchéité (404) permettant lors de l'application de ladite cellule d'électropolissage sur ladite zone de raccordement, le maintien de ladite électrode (401) à distance sensiblement constante de ladite zone de raccordement.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le corps de ventouse (400) est rendu solidaire desdites glissières (21,22) par l'intermédiaire de moyens de fixation comportant

- un coulisseau (410) engagé à glissement sur les glissières de guidage (21,22), ledit coulisseau étant susceptible d'être bloqué en translation sur lesdites glissières, par l'intermédiaire d'une vis de blocage (4101),

- une plaque support (4110) directement solidaire dudit coulisseau (410) par l'intermédiaire d'une articulation à charnière (4102),

- une suspension élastique (4120) rendant solidaire ledit corps de ventouse (400) et ladite plaque support (4110),

- des moyens (4102) de réglage de l'inclinaison de ladite plaque support (4110) par rapport auxdites glissières de guidage (21,22).

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que lesdits moyens (4102) de réglage de l'inclinaison de la plaque support (4110) par rapport auxdites glissières de guidage (21,22) sont constitués par une tige filetée oblique par rapport à l'axe du coulisseau et des glissières de guidage, l'extrémité de la tige filetée actionnant la plaque support (4110) étant montée à articulation (4112) dans un même plan que l'articulation à charnière (4102) de la plaque (4110) et du coulisseau (410).

13. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 12, caractérisé en ce que le corps de ventouse est constitué en un matériau synthétique tel que le PPH ou le PVDF.

14. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé enoe que lesdits moyens de commande dans le cas de l'utilisation d'une cellule d'électropolissage comportent

- des moyens (40) d'alimentation en électrolyte de ladite cellule d'électropolissage,

- des moyens redresseurs (41)permettant d'alimenter avec une tension continue l'électrode de ladite cellule d'électropolissage,

- un bloc logique (42) de commande délivrant au moto-réducteur et à la cellule d'électropolissage des ordres de commande logiques électriques.