FR2602887A1 - Dispositif de production de couleurs en synchronisme avec des sons - Google Patents
Dispositif de production de couleurs en synchronisme avec des sons Download PDFInfo
- Publication number
- FR2602887A1 FR2602887A1 FR8611777A FR8611777A FR2602887A1 FR 2602887 A1 FR2602887 A1 FR 2602887A1 FR 8611777 A FR8611777 A FR 8611777A FR 8611777 A FR8611777 A FR 8611777A FR 2602887 A1 FR2602887 A1 FR 2602887A1
- Authority
- FR
- France
- Prior art keywords
- colors
- sounds
- sound
- color
- ranges
- Prior art date
- Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
- Pending
Links
Classifications
-
- A—HUMAN NECESSITIES
- A63—SPORTS; GAMES; AMUSEMENTS
- A63J—DEVICES FOR THEATRES, CIRCUSES, OR THE LIKE; CONJURING APPLIANCES OR THE LIKE
- A63J17/00—Apparatus for performing colour-music
Landscapes
- Engineering & Computer Science (AREA)
- Multimedia (AREA)
- Auxiliary Devices For Music (AREA)
Abstract
L'INVENTION CONCERNE LA PRODUCTION DE COULEURS A PARTIR D'APPAREILS SONORES. UN DISPOSITIF SELON L'INVENTION COMPORTE AU MOINS UN APPAREIL SONORE ET DES MOYENS DE PRODUCTION DE COULEURS DONT LE RAPPORT DES FREQUENCES POUR DEUX COULEURS SUCCESSIVES EST LE MEME QUE LE RAPPORT DES FREQUENCES DES DEUX SONS EN RELATION AVEC LESQUELS LES DEUX COULEURS ONT ETE PRODUITES. L'INVENTION PERMET D'AJOUTER DES IMAGES VISUELLES AUX IMAGES SONORES DONNEES PAR LES APPAREILS MUSICAUX.
Description
L'invention concerne la production de couleurs à partir d'appareils sonores.
bien avant même que les appareils de mesure n'aient permis de controler que sons et couleurs peuvent se caractériser par des fréquences, le langage,même populaire, ressen- tait une sorte d'équivalence entre les deux comme le montrent nombre d'expressions comme : une couleur sourde, une voix claire, un rouge criard, une harmonie de couleurs ou, au contraire, des couleurs discordantes, une gamme chroma- tique, etc...
Ainsi, il est acquis depuis longtemps qu'il y a en peinture, une "gamme" de sept couleurs comme en musique et certains ont même parlé de douze couleurs corres"ondant aux douze demi-tons de la gamme musicale classique.
C'est pourquoi il est normal que l'on ait essayé de synchroniser effets lumineux colorés et sons musicaux comme, par exemple dans le brevet français nO 772 057 demandé le 20 Juillet 1933 par Cnarles BLANC-GATTI. Ce brevet prévoit un "orgue lumineux" permettant la commande,par un exécutant "véritable organiste", de différents projecteurs et autres systèmes lumineux suivant la partition et " en synchronisme avec ltexécution du morceau de musique", de manière à réaliser des effets lumineux colorés sur un écran spécial disposé derrière l'orchestre.
Mais, si synchronisme il y a c'est-à-dire instantanéité d'effets sonores et d'effets lumineux colorés, le choix des effets lumineux colorés est gratuit puisqu'il est lié à l'intuition et finalement au gré de l'artiste et non fonction de relations objectives entre sons et effets lumineux.
Quelques années plus tard, Walt DISNEY sortait le film Fantasia" qui est une illustration d'un enrichissement possible des sons par les couleurs et réciproquement. Mais lS encore, le choix des uns et des autres était fonction de l'intuition de l'artiste et non fondé sur une concordance objective.
Il existe un autre exemple d'association sons et couleurs : les projecteurs de diverses couleurs, animés ou non de mouvements rythmés ou syncopés, qui envoient des rayons lumineux mobiles ou des éclairs instantanés. Mais la relation entre sons et couleurs, en dehors du rythme, y est encore plus gratuite que dans le cas du brevet français puisque les quelques "programmes" de projecteurs doivent s'adapter à des pièces musicales très diverses.
Or, il y a réellement une correspondance tout à fait objective entre sons et couleurs, ne serait-ce que parce qu'il s'agit dans l'un et l'autre cas, de vibrations, et de vibrations qui ont des propriétés analogues, par exemple, la réflexion ou la réfraction.
La présente invention a précisément pour but de proposer la production d'une succession de couleurs correspondant objectivement à une succession de sons avec une telle corrélation et une telle harmonie naturelle que la sensation auditive globale soit enrichie par la sensation visuelle, cette dernière étant elle-même et pour les mêmes raisons, enrichie par la sensation auditive, un peu à la manière dtharmoniques et de sous-iharmoniques étoffant et enrichissant une note simple.
Un dispositif selon l'invention peut ainsi réaliser une telle "osmose" entre sons et couleurs que l'auditeurspectateur ait l'impression d'entendre à la fois des sons et des couleurs et/ou de voir simultanément des couleurs et des sons.
Un tel dispositif comporte, d'une part, au moins un appareil sonore capable de produire une gamme musicale et, d'autre part, des moyens de production de couleurs en synchronisation avec les sons produits par l'appareil sonore.
et il est caractérisé en ce que, dans un groupe d'au moins deux couleurs successives produites par les moyens de production de couleurs en relation avec au moins deux sons musicaux successifs d'une gamme musicale, le rapport de la fréquence de chaque couleur produite est approximativement, à la-fréRuence de la couleur suivante, ce que la fréquence du son correspondant d la première couleur produite est à la fréquence du son correspondant à la couleur suivante.
Les moyens de production de couleurs peuvent être commandés soit directement par l'appareil soncre, soit par les sons qu'il produit ,ce qui permet alors de supprimer toute liaison entre celui-ci et les moyens de production de couleurs.
Lorsque l'invention est réalisée avec un appareil sonore donnant plusieurs gammes de notes, il est possible, tout en gardant les mêmes couleurs, et donc les mêmes fréquences, pour toutes les gammes, de les différencier en fonction des gammes de manière à rapprocher encore les sensations visuelles des sensations auditives.
Par exemple, on peut jouer sur l'intensité en filtrant au filtre gris à une valeur donnée les couleurs correspondant à la gamme la plus basse, eut en diminuant la valeur de cette filtration au fur et à mesure des gammes montantes et si, parallèlement, on diminue la surface des taches de couleur produites au fur et mesure que les notes sont hautes, on arrive ainsi à visualiser d'une certaine manière l'évolution du dessin musical.
L'invention permet également de donner aux couleurs produites, un mouvement réel ou apparent, fonction du rythme musical et donc le restituant visuellement.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre de deux exemples de réalisation de la présente invention, donnés à titre indicatif et nullement limitatif ,et illustrés par les figures jointes.
La figure 1 est une vue d'ensemble d'un harmonium associé à un boîtier produisant de la couleur.
La figure 2 est une coupe transversale du dit boîtier.
La figure 3 montre schématiquement,en vue de devant, la disposition des sources lumineuses du dit boîtier.
La figure 4 montre partiellement, en vue de dessus, la disDosition des mêmes sources lumineuses.
Les figure; 5, 6 et 7 donnent trois exemples de correspondance entre musique et couleurs.
La figure 8 montre un appareil producteur de couleurs adapté à la présente invention.
La figure 9 montre une coupe transversale schématique de la figure 8.
La figure 10 donne un sciiéma de répartition des sources lumineuses dans la zone centrale de l'appareil des figures 8et 9.
La figure 11 donne un schéma d'adaptation de l'invention à un synthétiseur, en liaison avec l'appareil des figures 8, 9 et 10.
Les figures 1 à 3 montrent un harmonium équipé d'un dispositif suivant l'invention.
Il comprend un boîtier 2 fermé, sur le devant,-par un écran translucide 4. Dans ce boîtier 2, sont disposés autant de projecteurs 6 que l'harmonium comporte de touckes hes et autant de projecteurs 5 qu'il comporte de touches noires, chaque projecteur de la rangée supérieure s'intercalant, comme montré schématiquement figure 3, entre deux projecteurs 6 de la rangée inférieure, un peu à la manière des touches noires entre les touches blanches.
Chaque projecteur est commandé par l'un des contacteurs 3 dont les touches sont équipées, chaque touche, noire ou blanche, ayant son propre contacteur. Ce contacteur est en position de marche lorsque la touche qu'il équipe est abaissée, c'est-à-dire lorsque la touche est elle-même en position de marche, et il est en position de repos lorsque la touche est relevée, c'est-à-dire, se trouve elle-même en position de repos.
Le projecteur situé le plus à gauche est commandé par le contacteur 3 équipant la touche qui donne la note la plus grave, le projecteur voisin étant commandé par le contacteur 3 de la touche donnant la note située un demi-ton au-dessus et ainsi de suite.
Les projecteurs sont identiques de fabrication.
Mais, ils comportent des ampoules de couleurs différentes et très précises. De plus, ils ne sont Fas tous disposés à la même distance de l'écran translucide 4 : c'est à cet effet que la série des projecteurs n'est pas parallele à l'écran, comme illustré figure 4. Ainsi les projecteurs correspondant aux notes les plus graves sont un peu plus éloignés de l'écran que ceux correspondant aux notes les plus aiguës, de manière que les zones de l'écran éclairées par les projecteurs correspondant aux notes plus graves soient plus larges que celles éclairées par les projecteurs correspondant aux notes plus aiguës.
En ce qui concerne les couleurs, pour chaque groupe commandé par les touches d'une gamme allant de do à si, y compris les touches noires donnant les dièzes, elles sont telles que lorsque les projecteurs sont allumés, ils donnent sur l'écran 4 les couleurs suivantes : rouge pour le do, orangé pour le ré, jaune pour le mi, vert pour le fa, bleu pour le sol, indigo pour le la et violet pour le si.
En ce qui concerne les dièzes et les bémols, on a pour le do dièze, qui est en même temps le ré bémol, la couleur à mi-chemin entre le rouge du do et l'orangé du ré, pour le ré dièze ou mi bémol, la couleur à mi-chemin entre l'orangé du ré et le jaune du mi, pour le fa dièze ou sol bémol, la couleur turquoise à mi-chemin entre le vert du fa et le bleu du sol, pour le sol dièze ou la bémol, la couleur à mi-chemin entre le bleu du sol et l'indigo du la et enfin pour le la dièze ou si bémol, la couleur à michemin entre l'indigo du la et le violet du si.
Mais pour différencier et donc individualiser les gammes, chacune d'entre elles possède ses teintes propresLa gamme la plus haute est équipée de couleurs franches.
En ce qui concerne les autres gammes, les couleurs sont celles correspondant aux couleurs de la première gamme après qu'elles aient été filtrées, pour la gamme voisine de la gamme la plus haute, à un filtre gris de 10 %, pour la gamme suivante, à un filtre gris de 20 % et ainsi de suite jusqu'S un filtre gris de 40 % pour la dernière.
Dans ces conditions, le fonctionnement s'établit comme expliqué ci-après.
Lorsqu'on appuye sur une touche, l'appareil étant sous tension et en état de marche, on obtient simultanément la note musicale correspondant à la touche et l'allumage du projecteur disposé en série avec le contacteur de la touche appuyée et qui fait apparaître sur l'écran translucide une tache colorée dont la couleur et la surface sont en fonction de la note jouée.
Lorsque la touche appuyée est relâchée, le projecteur s'éteint et une autre touche appuyée fait apparat tre une autre lumière.
Si, par exemple, la première touche appuyée correspond à un do, c'est une lumière rouge qui apparaît.
Si on relache cette note pour appuyer sur le ré de la même gamme, c'est la lumière orangée de la même teinte qui apparaît. Or, il y a, de la fréquence de vibration du do à la fréquence de vibration du ré, à peu près le même rapport, soit environ 0,88, que de la fréquence du rouge ( à partir de 380 trillion de vibrations par seconde) à la fréquence de l'orangé ( de l'ordre de 430trillions), soit donc environ 0,88.
Compte tenu des couleurs choisies pour correspondre aux différentes notes, on aura approximativement, pour une gamme donnée, le même rapport entre les fréquences des couleurs obtenues qu'entre celles des notes jouées, quelles que soient ces notes.
Ainsi, le développement du "mouvement" coloré détecté par l'oeil est-il, au niveau des vibrations, semblable au dessin musical reçu par l'oreille et il en résulte un enrichissement de chacune des deux sensations par l'autre, même si chaque couleur n'est pas une véritable harmonique du son avec lequel elle se trouve en synchronisme.
En fait, l'invention va plus loin que de faire ressortir la similitude des "mouvements" colorés et sonores.
Si, en effet, on joue simultanément trois notes, on va faire apparaître simultanément les trois couleurs correspondant à ces trois notes. Or , l'harmonie entre ces trois notes va se retrouver d'une certaine manière entre les trois couleurs produites.
Les figures 5, 6 et 7 donnent la correspondance des couleurs et des sons pour trois accords successifs.
Le premier accord musical ré-fa-la donne comme accord "couleurs", dans l'ordre : orange -vert-indigo.
Dans cet accord, l'indigo, avec la quantité même légère de rouge qu'il comporte, éuilibre quelque peu l'orange, qui comprend également du rouge, de l'autre côté d'un vert qui, par nature, participe à la fois au jaune présent dans l'orange et au bleu présent dans l'indigo.
Dans le deuxième accord musical, on a ajouté une dissonance avec la note si, ce quI, dans les couleurs, ajoute,après l'indigo, du violet qui lui est partiellement mélangé.
Ce violet constitue,pour l'indigo, un ton sur ton qui le déstabilise, faisant varier les proportions de bleu et de rouge d'une extrémité de la tache colorée à l'autre et empêchant l'oeil de s'accrocher à une valeur fixe et donc d'apprécier un "accord" des couleurs en présence, à l'instar de l'oreille qui ne peut se "fixer" sur un son lorsqu'un autre son est en dissonance avec lui.
Le troisième accord musical constitue ce qu'on appelle l'accord parfait : do-mi-sol-do. Il se traduit par les trois couleurs fondamentales rouge - jaune - bleu avec répétition du rouge à l'octave, rouge plus clair puisque dans la gamme au-dessus de celle comprenant do-mi-sol et donc plus "aigu" que le rouge correspondant à la tonique de l'accord.
C'est pourquoi lorsqu'on appuye successivement sur plusieurs touches à la foi, l'auditeur-spectateur ressent encore mieux la similitude des mouvements musicaux et des mouvements de couleurs, et le jeu de toutes les parties d'une composition musicale finit par donner la sensation non seulement de la corrélation entre ces mouvements, mais aussi d'une sorte de synergie et de quasi-identit6, si bien qu'on ne sait plus si l'on entend des sons et des couleurs ou si l'on voit des couleurs et des sons.
Sur les figures 8, 9 et 10 l'appareil produisant les couleurs est constitué essentiellement d'un boîtier 55, d'un écran diffuseur 56 et d'une série de projecteurs 57 disposés immédiatement derrière l'écran diffuseur.
Cette série 57 comprend d'abord un projecteur central 58 dans lequel sont disposés trois groupes de quatre diodes luminescentes : une diode rouge 29, une diode verte 30, une diode bleue 31 et une diode blanche 32.
Les diodes rouges, vertes et bleues, servent obtenir toutes les couleurs, y compris les couleurs intermédiaires entre elles Far exemple, la mise sous tension uniforme d'une diode bleue et d'une diode verte donnera une couleur turquoise.
Quant aux diodes blanches, elles servent à modifier les teinte des couleurs en fonction de la hauteur des gammes. Elles restent éteintes pour les couleurs produites par la gamme la plus basse et leur éclairage, donc la quantité de lumière blanche fournie et la luminosité de la couleur globale obtenue, augmentent au fur et à mesure que les gammes musicales produisant les gammes de couleurs sont plus aiguës.
le projecteur 59 se présente se fnrme d'une couronne circulaire situe immédiatement à la périphérie du projecteur central 58. La largeur de ce projecteur est égale au raton du projecteur central, si bien que la surface qu'il éclaire est égale à trois ci la surface éclaire nar le projecteur central. En répartissant dans ce projecteur, sous fonde de deux séries circulaires, trois fois le nombre de croules de diodes, on a la même "densite-'de groupes de quatre diodes colorces par unité de surface éclairée.
Le projecteur 60 se présenté également sous la forme d'une couronne circulaire située immédiatement à la pé- riphérie du projecteur 59, et sa largeur est la même lue celle de ce dernier. La surface éclairée par ce projecteur est donc étale à cini foi, celle éclairée par le projecteur central 5b.
D'où, pour avoir toujours la nême densité d'éclairage, on y répartira un nombre de troupes de diodes égale à cinq fois le nombre de groupes de diodes du projecteur central 5S, soit un total de quinze groupes de diodes.
Les projecteurs 61 et 62 se présentent aussi sous la forme de couronnes circulaires, le projecteur 61 stemboî tant sur le projecteur 60 et le projecteur 62, sur le projecteur 61. Ils ont la même largeur que les autres, ce qui donne, pour le projecteur 61, une surface éclairée équivalente à sept fois la surface éclairée par le projecteur central et pour le projecteur 62, une surface éclairée équivalente à neuf fois. D'où l'on répartira, dans le projecteur 61, sept fois le nombre de groupes de diodes du projecteur central, soit un to et tal de vingt et un, dans le projecteur 62, neuf fois, soit un total de vingt-Sept.
Comme l'écran diffuseur 56 est à peu près rectangulaire, le projecteur suivant n'a pas la forme d'une couronne circulaire complète, mais seulement de deux tronçons de couronne circulaire 63, le dernier projecteur se présente sous forme de quatre tronçons 64 encore plus petits équipant les quatre coins de l'écran. Mais pour tous ces tronçons, on a la même densité de groupes de diodes que dans les autres projecteurs.
Sur le schéma de la figure 10, on a un synthétiseur 39 à soixante touches 40 représentant cinq gammes de do à si, y compris les demi-tons intermédiaires.
Chaque touche 40 est équipée d'un contacteur 41 qui fait fonctionner musicalement le synthétiseur et c'est à ces contacteurs 41 que commence le circuit électrique assurant la transformation des sons musicaux en images colorées.
Chaque contacteur 41 est relié à un générateur de signaux carrés 42 par l'intermédiaire d'un adaptateur de tension 43, de deux registres de décalage 44'et 45 disposés en série, de deux démultiplexeurs 46 et 47 également en série, d'une bascule 7 et d'un compteur 8.
Les registres de décalage 44 sont au nombre de cinq.
Chacun correspond aux douze contacteurs 41 d'une gamme do-si.
De même, les registres de décalage 45 et les démultiplexeurs 46 sont au nombre de cinq et chacun correspond à une gamme.
Chaque registre de décalage 44 a douze entrées venant des douze adaptateurs de tension 43 qui sont en série avec les douze contacteurs 41 correspondant à une gamme do - si.
Les douze sorties de chaque registre de décalage 44 correspondent aux douze entrées d'un registre de décalage 45, et les douze sorties de chaque registre de décalage 45 corresondent à douze entrées d'un démultiplexeur 46 qui en comporte seize, les quatre autres correspondant à quatre liaisons avec le compteur 8.
Chaque registre de décalage 44 comporte, de plus, une entrée de contrôle reliée au compteur 8 par l'intermédiaire d'une porte "et" 48 disposée entre la bascule 7 et le compteur 8.
L'entrée de contrôle de chaque registre de décalage 45 est reliée, d'une art, au compteur 8 par l'intermédiaire d'une porte "et" 10 desservie par sept inverseurs c euxmêmes desservis par le compteur 8 et, d'autre part, à un second compteur 22 à travers une bascule 49 et un démultiplexeur 24.
Chaque entrée et chaque sortie de chacun des cinqregistres de décalage 44 sont reliées à l'une des douze portes "ou" exclusives 11 qui correspondent aux douze contacteurs de la gamme desservie par le registre de décalage 44 auquel ces douze portes sont reliées. Les douze portes "ou" 11 correspondant à une gamme donnée sont reliées à l'une de cinq portes "et" 12, dont chacune correspond à une gamme, ces cinq portes "et" étant reliées à une seule et même porte "et" 13 (:ont la sortie va au compteur ,à la bascule 38 et, à travers la bascule 49 et le démultiplexeur 24, au second compteur 22.
Le démultiplexeur 47 possède,d'une part,cinq entrées dont chacune correspond à la sortie des cinq multiplexeurs 46 et, d'autre part, trois autres entrées venant du compteur 8 et par lesquelles il reçoit ses informations. Il possède également une sortie qui va au compteur 8 mais à travers la bascule 7 et la pcrte "et" 48.
La partie du circuit qui vient d'être décrite correspond à peu près à la détection des informations données par le synthétiseur. Celle qui va maintenant être décrite correspond à la transformation de ces informations en couleurs déterminées.
Cette partie du circuit comporte d'abord un programme à mémoire 14 qui reçoit ses directives du compteur 8 par les quatre sorties allant du dit compteur 8 autdémultiplexeurs 46.
Le programme 14 transmet, par ses douze sorties, ces informations à un registre de décalage 15.
Celui-ci comporte seize entrées dont douze correspondent aux douze sorties du programme 14, les treizième, quatorzième et quinzième, aux trois sorties du compteur 8 reliées au démultiplexeur 47, la seizième étant une entrée fixe à zéro.
Par ailleurs, il comporte seize sorties correspondant aux seize entrées d'un deuxième registre de décalage 16 dont les seize sorties correspondent aux seize entrées d'un troisième registre de décalage 17 et ainsi de suite jusqu a un septième registre de décalage 21.
Les entrées de contrôle de tous ces registres de décalage sont reliées, d'une part, au compteur 8 par l'intermédiaire de la bascule 7 et de la porte "et" 48,et d'autre part, à travers des groupes de deux inverseurs 51 et une porte "et" 50, au second compteur 22 lui-même alimenté par le générateur de signaux carrés 42 par l'intermédiaire du démultiplexeur 24 et éventuellement d'un d'un diviseur 23.
Quatre convertisseurs 25, 26, 27 et 28 sont disposés à la sortie de chaque registre de décalage 15 à 21, chaque convertisseur étant alimenté par quatre des seize sorties du registre de décalage à la sortie duquel il se trouve.
Les convertisseurs disposés à la sortie du registre de décalage 15 alimentent les diodes du projecteur central 58, les convertisseurs disposés à la sortie du registre de décalage 16 alimentant les diodes du projecteur 59 et ainsi de suite jusqu'aux convertisseurs disposés à la sortie du registre de décalage 21 qui alimentent les diodes des tron çons du projecteur extérieur 64.
Par contre, tous les convertisseurs 25 desservent les diodes rouges 29, les convertisseurs 26, les diodes vertes 30, les convertisseurs 27, les diodes bleues 31 et les convertisseurs 28, les diodes blanches 32.
Par ailleurs, chaque convertisseur 25-28 est relié aux contacteurs 41 par un circuit comportant une pédale 33, un détecteur d'intensité 34, un commutateur 35 commandé par une bascule 38, un condensateur à résistance 36 et un amplificateur 37.
L'une des entrées de la bascule 38 est reliée d'une part, au compteur 8 à travers la bascule 7 et la porte 48, et, comme on l'a vu plus haut à la porte "et" 13, l'autre entrée étant reliée, directement, au compteur 8, à travers la porte 49 et le démultiplexeur 24, au second compteur 22.
Dans ces conditions, si l'on appuie, par exemple, sur le fa de la troisième gamme, les informations correspondantes sont envoyées au compteur 8 qui fait savoir au registre de décalage 15, d'une part et à travers le programme 14, qu'il s'agit d'un fa, et d'autre part, directement, qu'il s'agit de la troisième gamme.
Chaque convertisseur 25, 26, 27 et 28, reçoit du registre de décalage 15 les informations numériques sur la quantité de lumière qu'il doit assurer dans les diodes qu'il dessert et les transforme en signaux analogiques pour alimenter de façon convenable les diodes du projecteur central 58 de l'appareil.
Si l'on a choisi de faire colncider, comme dans l'exem- ple précédent, le do avec le rouge et le si avec le violet, le fa donnera un vert, c'est-à-dire que ni les diodes bleues, ni les diodes rouges, ne s'allumeront, les diodes vertes fournissant à elles seules la lumière verte demandée.
Mais comme il s'agit du fa de la troisième gamme, les diodes blanches vont assurer l'éclairage correspondant à cette trosième gamme ce qui va augmenter la luminosité du vert par rapport au vert qu'aurait donné le fa de la première gamme.
Lorsqu'on lâche la touche correspondant à cette note, le son ne s'arrête pas vraiment : c'est l'émission de ce son qui s'arrête mais les ondes sonores émises précédemment demeurent encore un certain temps jusqu'à ce qu'elles soient complètement amorties.
C'est pour accompagner éventuellement cet amortissement que l'on a disposé le condensateur 36 en amont des convertisseurs 25, 26, 27 et 28. Ce condensateur s'est chargé pendant le temps que le commutateur 35 est resté au contact, c'est-à-dire pendant le temps que l'on a appuyé sur la touche.du fa. Lorsque le commutateur 35 est disjoncté, c'est-à-dire lorsque le contacteur 41 correspondant à la touche du fa s'est ouvert et tant que l'on na pas joué une autre note, c'est-à-dire appuyé sur un autre contacteur 41, le condensateur 36 se décharge alors dans le circuit des convertisseurs, maintenant pendant quelques instants l'image colorée dont ils assuraient la formation, image colorée qui accompagne ainsi jusque dans son amortissement, le son qui l'avait produite.
Par contres il est bien évident que dès que l'on appuie sur une nouvelle note, le son et la couleur produits par celle-ci font disparaître à l'oreille et à l'oeil le son et la couleur précédents dont on ne ressent alors aucunement l'amortissement.
Le rôle de la pédale 33 est double. D'une part, il permet d'augmenter ou de diminuer la sonorité des notes jouées.
Mais simultanément, il augmente ou diminue l'intensité des couleurs produites, en augmentant ou diminuant par le détecteur 34, l'intensité du courant alimentant les diodes luminescentes. Ainsi les variations d'intensité du son sont accompagnées de variations analogues de l'intensité des couleurs produites.
Lorsqu'on appuie sur une nouvelle touche, par exemple le mi de la même gamme, les informations correspondant à ce mi sont, comme dans le cas du fa, envoyées au compteur 8 et au registre de décalage 15, le second compteur 22 étant réglé à cet effet. Le compteur 49 fait alors passer dans le registre de décalage 16 les informations contenues dans le registre de décalage 15, et, de ce registre 16, elles passent dans les convertisseurs qui se trouvent après la sortie de celuici et qui alimentent le projecteur 59. La couleur qui existait précédemment sur la partie de l'écran éclairee par le projecteur central 58 passe alors sur la zone circulaire de l'écran éclairée par le projecteur 59.
Comme on l'a vu plus haut, le projecteur 59 éclairant l'écran sur une surface égale à trois fois celle éclairée par le projecteur central 58, possède trois fois plus de groupes de diodes colorées que celui-ci. Mais si l'intensité lumineuse fournie par les diodes du projecteur 59 était la même que celle fournie par les diodes du projecteur 58, il en résulterait une disproportion pour le spectateur du fait de laldifférence entre les surfaces éclairées. Pour faire disparaître cette disproportion, les groupes de diodes du projecteur 59 sont montés en dérivation et fournissent ainsi au total, la même quantité de lumière que les groupes de diodes du projecteur 58.
Quant au registre de décalage 15 qui a reçu les informations concernant le mi joué au synthétiseur, il les a passées aux convertisseurs 25-28 situés à sa sortie pour leur permettre de réaliser sur la zone centrale de l'écran éclairée par le projecteur58, la couleur correspondant à la note jouée, en l'occurence, le jaune.
Cette couleur est obtenue par l'alimentation des diodes vertes et des diodes rouges en courant électrique présentant les mêmes caractéristiques pour les deux types de diodes.
Les diodes bleues restent bien sûr éteintes.
Quant aux diodes blanches, elles donnent le même éclairage que pour le fa précédent, puisque la note Jouée se situe dans la même gamme.
Lorsqu'on lâchera la touche correspondant au mi pour une autre touche, les informations du registre de décalage 16 passeront au registre de décalage 17 et au groupe de quatre convertisseurs disposés à la sortie de ce registre et desservant les diodes du projecteur 60 qui vont restituer dans celuici la couleur donnée précédemment par le projecteur 59.
Parallèlement, les informations du registre de décalage 15 passeront au registre de décalage 16 qui, par ses quatre convertisseurs, réalisera, dans la zone éclairée par le projecteur 59, la couleur produite précédemment par le projecteur 58, tandis qu'unie nouvelle couleur apparaîtra dans la zone centrale de l'écran, correspondant à la nouvelle note jouée. I --
Au fur et à mesure qu'on lâchera la touche appuyée et qu'on appuyera sur une nouvelle touche, il y aura le même transfert d'informations dans les autres registres de décalage et lorsque ces informations auront atteint le registre 21, l'écran sera alors totalement éclairé des diverses couleurs correspondant aux différentes notes jouées.
Au fur et à mesure qu'on lâchera la touche appuyée et qu'on appuyera sur une nouvelle touche, il y aura le même transfert d'informations dans les autres registres de décalage et lorsque ces informations auront atteint le registre 21, l'écran sera alors totalement éclairé des diverses couleurs correspondant aux différentes notes jouées.
Tout ceci est valable si l'on ne joue qu'une note à la fois. Si l'on en joue plusieurs, la succession des phénomènes est différente de manière à réaliser la formation quasi-instantanée des images correspondant à chacune des notes jouées simultanément. A cette fin, le temps de passage de la couleur produite dans le projecteur central 58 au projecteur voisin 59 et aux suivants est réduit à une fraction de seconde suffisamment petite pour que l'oeil voie afficher pratiquement en même temps l'ensemble des couleurs correspondant à toutes les notes jouées simultanément.
Le système détectant tout changement dans le jeu du synthétiseur, si l'on change même une seule note d'un accord, le nouvel accord va venir s'afficher sur l'écran à la place du précédent de manière que l'oeil ait devant lui le même "accord" que l'oreille.
Il est entendu que, sans sortir de l'invention, les réalisations de celle-ci peuvent être différentes de celles décrites dans le présent texte.
On pourrait, par exemple, utiliser un analyseur de sons donnant une analyse en signaux numériques que l'on peut convertir en signaux analogiques comme dans le second exemple de réalisation décrit. Dans ce ca , on pourrait produire des images colorées à partir de n'importe quel appareil sonore, y compris même, la voix humaine.
Au lieu d'apparaître sur des zones entières d'un écran, les couleurs pourraient être produites sur des structures telles que lignes ou autres figures géométriques, personnages, animaux, engins "spatiaux" ou autres, ces structures étant éventuellement mobiles réellement ou apparemment, ou même changeant de forme ou de dimensions en fonction de la hauteur, de la durée et/ou de l'intensité des notes produisant les couleurs.
La différenciation entre les gammes musicales pourrait être autre que celles décrites qui, elles-mêmes, pourraient être obtenues par des moyens autres que ceux figurant dans la description.
Par exemple, compte tenu de ce qu'un blanc est obtenu par l'addition d'une même valeur de rouge, de vert et de bleu, on peut obtenir un éclairement progressif d'une couleur en y ajoutant un peu de la couleur ou des couleurs qui lui manquent pour arriver au blanc. Ainsi à un rouge d'une valeur donnée pour la première gamme, on pourrait ajouter un dixième de cette valeur de vert et de bleu pour la deuxième gamme, deux dixièmes pour la troisième et ainsi de suite
Pour un orange obtenu par mélange dtun rouge d'une valeur donnée et dtun vert d'une valeur égale à la moitié de la valeur du rouge, on pourrait ajouter, pour chaque gamme, un vingtième de cette valeur de vert et un dixième de bleu.
Pour un orange obtenu par mélange dtun rouge d'une valeur donnée et dtun vert d'une valeur égale à la moitié de la valeur du rouge, on pourrait ajouter, pour chaque gamme, un vingtième de cette valeur de vert et un dixième de bleu.
Bien que, dans les deux exemples choisis, le rouge et le violet coïncident, pour des raisons de facilité d'exp caution, avec le do et le si, cette colncidence n'est pas nécessaire. Ainsi pourrait-on, avec un clavier transposeur sur un har.l.oniu.,,, déplacer les gammes musicales sans toucher aux gammes de couleurs. Rien n'empêche également d'utiliser des gammes musicales mineures.
Claims (10)
1./- Dispositif de production en synchronisme, d'une part, de sons s'étendant sur au moins une gamme musicale, et, d'autre part, de couleurs, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour produire au moins un groupe d'au moins deux couleurs successives correspondant à un groupe d'au moins deux notes appartenant à une gamme musicale, la fréquence de la première note étant approximativement å la fréquence de la deuxième note, ce que la fréquence de la première couleur est à la fréquence de la deuxième couleur.
2./- Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens qui produisent les couleurs sont commandés par l'appareil sonore.
3./- Dispositif selon la revendication 2 caractérisé en ce que les moyens qui produisent les couleurs sont commandés par les organes de l'appareil sonore commandant les moyens qui produisent les sons.
4./- Dispositif selon la revendication 2 caractérisé en ce que les moyens qui produisent les couleurs sont commandés par les sons émis par l'appareil sonore.
5./- Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes et comportant au moins un appareil sonore à plusieurs gammes, caractérisé en ce que les gammes de couleurs produites sont différenciées en fonction des gammes musicales auxquelles elles correspondent.
6./- Dispositif selon la revendication 5 caractérisé en ce que les gammes de couleurs correspondant aux gammes musicales plus aiguës sont plus lumineuses que celles correspondant aux gammes musicales plus graves.
7./- Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes et dans lequel au moins une couleur est produite sur une structure caractérisé en ce que la dite structure est mobile.
8./- Dipositif selon la revendication ? caractérisé en ce que les structures recevant les couleurs sont mobiles en fonction des sons en relation avec lesquels les couleurs sont produites.
9./- Dispositif tif selon l'une quelconque des revendications précédentes1 caractérisé en ce que l'appareil sonore comporte les moyens pour émettre plusieurs gammes comprenant douze demi-tons.
10./ Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens de production des couleurs produisent une couleur rouge en relation avec le son le plus grave des gammes musicales et une couleur violette en relation avec le son le plus aigu de ces gammes, les couleurs produites en relation avec la succession des sons intermédiaires, soit les sons correspondant aux notes do douze - si bémol, étant choisies dans l'ordre où elles se trouvent dans le spectre de la lumière.
Priority Applications (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR8611777A FR2602887A1 (fr) | 1986-08-14 | 1986-08-14 | Dispositif de production de couleurs en synchronisme avec des sons |
Applications Claiming Priority (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR8611777A FR2602887A1 (fr) | 1986-08-14 | 1986-08-14 | Dispositif de production de couleurs en synchronisme avec des sons |
Publications (1)
Publication Number | Publication Date |
---|---|
FR2602887A1 true FR2602887A1 (fr) | 1988-02-19 |
Family
ID=9338330
Family Applications (1)
Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
---|---|---|---|
FR8611777A Pending FR2602887A1 (fr) | 1986-08-14 | 1986-08-14 | Dispositif de production de couleurs en synchronisme avec des sons |
Country Status (1)
Country | Link |
---|---|
FR (1) | FR2602887A1 (fr) |
Cited By (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
GB2370794A (en) * | 2000-12-23 | 2002-07-10 | Peter David Matthew Jeans | Music-activated lighting system |
ES2199682A1 (es) * | 2002-08-01 | 2004-02-16 | Ghesa Ing & Tec | Conjunto multimedia gobernado por un instrumento musical. |
Citations (6)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
DE101236C (fr) * | ||||
GB154916A (en) * | 1916-01-07 | 1921-03-24 | Charles F Wilcox | methods of producing musical compositions through the medium of color |
DE422058C (de) * | 1924-06-01 | 1925-11-23 | Heinrich Bodmer | Mit einem Tasteninstrument vereinigter Farbenspielapparat |
FR1185593A (fr) * | 1958-07-24 | 1959-08-03 | Procédé et dispositifs pour l'obtention d'effets lumineux colorés | |
US3806873A (en) * | 1972-01-12 | 1974-04-23 | W Brady | Time perspective audio-video translator |
US3845468A (en) * | 1972-10-10 | 1974-10-29 | R Smith | Display system for musical tones |
-
1986
- 1986-08-14 FR FR8611777A patent/FR2602887A1/fr active Pending
Patent Citations (7)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
DE101236C (fr) * | ||||
GB154916A (en) * | 1916-01-07 | 1921-03-24 | Charles F Wilcox | methods of producing musical compositions through the medium of color |
DE422058C (de) * | 1924-06-01 | 1925-11-23 | Heinrich Bodmer | Mit einem Tasteninstrument vereinigter Farbenspielapparat |
FR1185593A (fr) * | 1958-07-24 | 1959-08-03 | Procédé et dispositifs pour l'obtention d'effets lumineux colorés | |
FR75232E (fr) * | 1958-07-24 | 1961-05-12 | Procédé et dispositifs pour l'obtention d'effets lumineux colorés | |
US3806873A (en) * | 1972-01-12 | 1974-04-23 | W Brady | Time perspective audio-video translator |
US3845468A (en) * | 1972-10-10 | 1974-10-29 | R Smith | Display system for musical tones |
Cited By (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
GB2370794A (en) * | 2000-12-23 | 2002-07-10 | Peter David Matthew Jeans | Music-activated lighting system |
ES2199682A1 (es) * | 2002-08-01 | 2004-02-16 | Ghesa Ing & Tec | Conjunto multimedia gobernado por un instrumento musical. |
Similar Documents
Publication | Publication Date | Title |
---|---|---|
Keil | Participatory discrepancies and the power of music | |
Toynbee | Copyright, the work and phonographic orality in music | |
Hewitt | Music theory for computer musicians | |
FR2521756A1 (fr) | Instrument a clavier electronique a systeme naturel | |
FR2602887A1 (fr) | Dispositif de production de couleurs en synchronisme avec des sons | |
Coulembier | Multi‐Temporality: An Analytical Approach to Contemporary Music, Embracing Concepts of Gilles Deleuze and Félix Guattari | |
Blendell et al. | Harmony and Syntax in Contemporary Pop Music | |
Eyink | Exploring the Relationship Between Music and Art through Paint and Performance | |
Prigg | The Analysis of Gospel Drumming: Its Influence on Live Performances of Secular Music | |
Brew | Jazz standards arranged for classical guitar in the style of Art Tatum | |
Wissa | Music and the Modes of Production: Three Moments in American Jazz | |
Robles | Volume I. The power of orchestration: A study of painterly and dramatic dimensions in the music of Jacob Druckman and William Bolcom. Volume II." L'auberge du Midi," Symphony No. 1.(Original composition) | |
Spidell | Reexamining Richard Strauss's Second Horn Concerto as a Significant Contribution to Twentieth-Century Music | |
Shufflebotham | Gravitonicity: towards a model of the ‘Gravitation’in Music | |
Belohlavek | Moorland Elegies/Lageda Laulud for Choir and Strings by Tõnu Kõrvits: A Conductor's Guide | |
FR2667189A1 (fr) | Instruments de musique. | |
Wilson | An Infusion of Poetic Rhyme and a Diffusion of Musical Rhythm: An Analytical Perspective on Rhythmic Distortion in Extracts from André Caplet’s Cinq ballades françaises | |
Kauffman | THE AESTHETIC OF THE VEIL: CONCEPTUAL CORRESPONDENCES IN THE" NOCTURNES" OF WHISTLER AND DEBUSSY. | |
Suh | Aural Shape Analysis | |
Weber | A long sell: the disproportionate appeal of Frank Bridge's music to familiar listeners, and its impact upon his reception, 1912-36 | |
Kinchen | Black gospel music and its impact on traditional choral singing | |
Johnson | An analysis of text setting in selected a cappella choral works of Eric Whitacre | |
Koss | From prog to pop: Progressive rock elements in the pop-rock music of genesis, 1978–91 | |
Fennell | A study of selected band music of Roy Harris | |
Amato | A Practical Analysis of a New Orchestral Suite" Summer Songs" |