FR2590954A3 - Courroie flexible - Google Patents

Abstract

L'invention se rapporte aux courroies de transmission et à la signalisation des dangers. Pour rendre la courroie visible de nuit dans la lumière des projecteurs des véhicules, on munit une surface de cette courroie de substances qui la rendent lumineuse dans l'obscurité lorsqu'elle est frappée par une lumière. Cette surface peut être le dos 5 de la courroie, qui est alors formé d'une couche de matière souple contenant des substances réfléchissantes, notamment fluorescentes, et qui est de préférence liée au corps de la courroie par vulcanisation. Principales applications : courroies de transmission pour l'entraînement de la roue arrière des véhicules à deux roues, bicyclettes ou motocyclettes. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

La présente invention concerne des perfectionnements apportés à une courroie flexible en matière polymè ro, en narticulier, en matière élastomère et, plus préci dément, à des perfectionnements apportés à une courroie flexible pour permettre de la voir à distance dans l'obscurité, et pour assurer la sauvegarde de l'utilisateur de cette courroie.

Ainsi qu'il est connu, il existe divers moyens capables de compléter ou renforcer les effets des feux des véhicules pour signaler de nuit la présence de ces véhicules aux autres véhicules en mouvement.

Le ulmus souvent, ces moyens comprennent des matières rigides possédant la propriété de réfléchir la lumière lorsqu'ils sont éclairés par une source lumineuse.

C'est ainsi qu'on connaît déjà des éléments en verre de différentes dimensions et de différentes compositions qui se montent sur des plaques particulières, par exemple, sur le rétroviseur d'une bicyclette, pour indiquer la présence du cycliste lorsque ces éléments sont éclairés par les projecteurs d'un véhicule à moteur quelconque.

Dans d'sutures apolications, ces éléments catadioptriques sont encastrés dans des guides spéciaux prévus sur le cadre d'une bicyclette, entre autres, dans une position latérale sur les pédales.

Maineureusement, dans les solutions connues, la rigidité me me des éléments catatioptriques a pour effet que, sous l'effet de chocs accidentels ou de vibrations dus à divers débattements, ces éléments se détachent du reste de la structure, ce qui entraine évidemment un dommage oour l'utilisateur en raison de la disparition de a fonction de siqnalisation de nuit.

Par ailleurs, d'une façon générale, il n'existe pas de dispositifs ni autres moyens quelconques capables d'assurer une signalisation visuelle auxiliaire dans les parties destinées à la transmission du mouvement comme les chaînes ou les courroies de transmission utilisées sur les véhicules à deux roues.

Le but de la présente invention est donc d'apporter des perfectionnements aux transmissions synchrones comprenant des courroies flexibles de manière à assurer la visibilité de la courroie dans l'obscurité, en surmontant les inconvénients des solutions connues.

La présente invention a donc pour objet une courroie flexible en matière polymère, en particulier en matière élastomère, qui comprend sur une face une pluralité de dents alternant avec des creux et, entre la face et le dos, une pluralité d'éléments de renforcement orientés longitudinalement par rapport à la courroie pour assurer son extensibilité, ladite courroie étant caractérisée par le fait qu'elle comprend, sur au moins l'une des surfaces extérieures, une pluralité de substances adaptées pour rendre la courroie lumineuse dans l'obscurité lorsque cette surface est frappée par la lumière.

tes figures du dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple, feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ce dessin,
la figure 1 montre par une vue en perspective partielle une courroie selon l'invention
la figure 2 montre une transmission synchrone comprenant une courroie selon l'invention
la figure 3 montre, par une vue selon la flèche
F de la figure 2, une application de la courroie selon l'invention à une bicyclette.

L'invention concerne une courroie flexible, en matière polymère, en particulier en matière élastomère, qui comprend sur une face une pluralité de dents alternant avec des creux pour engrener avec des poulies dentées correspondantes.

La caractéristique de cette courroie consiste en ce qu'elle contint, sur au moins une de ses surfaces extérieures, une pluralité de substances adaptées pour rendre la courroie lumineuse, même dans les conditions d'obscurité, lorsque cette surface est frappée par la lu misère.

Dans la suite, les substances adaptées pour rendre la courroie lumineuse seront simplement désignées par l'expression de "substances réfléchissantes", étant entendu que cette expression couvrira les substances phosphorescentes ou fluorescentes.

Ainsi qu'il est connu, lorsqu'elles sont frappées par un faisceau lumineux, ces substances donnent naissance à une émission lumineuse d'une longueur d'onde supérieure à celle de la lumière excitatrice.

En pratique, l'invention se base sur le fait que le corps en matière déformable de la courroie, qui est de préférence en matière élastomère, fixe chimiquement les surfaces réfléchissantes, soit par adhérence de bandes élastomères contenant les substances précitées sur le corps en élastomère de la courroie, soit grace à une formule appropriée du mélange de départ.

On observe donc dans la courroie selon l'invention, grâce à la liaison chimique précitée, l'absence de tout phénomène de décollement entre la partie réfléchis- sante et la oartie restante de la courroie, inconvénient que l'on pouvait vérifier lorsqu'on associait à un corps rigide métallique, par exemple à une pédale de bicyclette, une autre partie réfléchissante rigide, par exemple, une bande de matière plastique rigide réfléchissant la lumière.

Les surfaces réfléchissantes peuvent être distribuées de façon discontinue dans la courroie, pourvu que, en affleurant à la surface, elles donnent lieu d une réflexion continue de la lumière incidente pendant le mouvement de la courroie.

En général, ces substances sont noyées dans une couche continue sur toute la longueur de la courroie.

Dans la généralité des cas, cette couche continue est faite d'une matière élastomère et elle contient de référence des substances fluorescentes qui compren nent un colorant spécifique.

La couche de matière élastomère peut donc prendre des colorations qui varient en fonction de type particulier du colorant utilisé et, de préférence dans les applications pratiques, la courroie selon l'invention se distingue par le fait qu'elle contient des substances fluorescentes comprenant un colorant rouge-orange.

Parmi les matières qui peuvent être utilisées pour obtenir la réflexion de la lumière dans l'application de l'invention, on citera les dérivés de la chinoline, de l'acridine, de la phtaléine, de la thioflavine, dont la fluorescence dépend de la dilution du colorant dans le solvant et du pH du milieu.

On indiquera aussi, à titre d'exemple, que l'effet de fluorescence peut être obtenu à partir de dérivés de diphénylméthane et de triphénylméthane, comme lafluo- rescéine, l'éosine et la rhodamine.

Dans un exemple représenté sur la figure I, la courroie 1 peut comprendre, sur une face, une pluralité de dents 3 alternant avec des creux 4.

Les dents 3 de la courroie 1 peuvent avoir des flancs curvilignes, possédant une courbure qui varie de la base jusqu'à l'extrémité, ou des profils différents de celui représenté sur la figure 1.

La courroie 1 comprend un dos 5 dans lequel sont contenues des substances fluorescentes et, entre le dos et la face, une pluralité d'éléménts internes longitudinaux résistants 6 adaptés pour conférer son extensibilité à la courroie.

Le dos 5 est constitué par une couche élastomère, de préférence de polythène chlorosulfoné, qui contient des substances fluorescentes avec un colorant rouge-orange.

Le polythène chlorosulfoné peut représenter 60 à 65 % du mélange et le colorant 35 à 40 %.

Un mélange particulièrement bien adapté pour la formation de la couche 5 sur le dos de la courroie possède d ta formule suivante
Matières Parties en poids - Polythène chlorosulfoné 100 - Colorant 50
La courroie 1 peut être utilisée dans différentes transmissions et, par exemple, elle peut trouver utilisation dans une motocyclette ou même dans une bicyclette, comme dans l'exemple de la figure 2, dans lequel, à la différence de ce qui est représenté sur la figure 1, la courroie possède des dents d'une forme trapézoïdale.

Dans la transmission de la figure 2, la courroie engrène avec deux poulies dentées 7, 8, respectivement menante et menée.

La courroie peut avoir un pas 2 de 8 mm et la hauteur H des dents peut être de 3,2 mm dans une transmission qui possède un rapport de 1 : 2.

La transmission peut comprendre en outre un galet 9 (figures 2 et .3) placé en contact avec le dos 5 de la courroie pour éviter que les dents 3 ne sautent.

L'invention comporte les caractéristiques suivantes, qui sont favorables à la commodité de son-utili sation dans une transmission de mouvement.

La presence, sur le dos de la courroie, d'une couche en élastomère qui contient des charges réfléchissantes diminue sensiblement le pourcentage de charges renforçantes présentes dans le mélange, en donnant ainsi lieu a un dos de courroie moins rigide que celui que l'on observe d'habitude dans les transmissions connues.

En pratique, à un corps de courroie comprenant des dents 3 (figure 1) formées d'un mélange de néoprène d'une dureté de 80 à 90 Shore A, peut correspondre un dos de courroie possédant une dureté sensiblement inférieure, comprise dans un intervalle de 55 à 75 Shore A.

De cette façon, la dureté du dos de la courroie étant plus faible, on dispose d'une plus grande adaptabilité de cette courroie à l'utilisation dans les transmissions qui comorennent des poulies de très petit diamè tre.

En effet, dans son enroulement autour des poulies, la courroie ayant un dos peu rigide peut s'allonger facilement sur des courbures très prononcées.

En outre, la meilleure adaptation de la courroie à des poulies de petit diamètre diminue le risque de fissuration de la matière élastomère.

Cette circonstance favorable se traduit par une plus grande durée de la couche extérieure qui forme le dos de la courroie, avec pour conséquence une plus longue durée effective des substances réfléchissantes, même dans les conditions d'innombrables sollicitations cycliques imprimées à la courroie.

En particulier, la plus faible dureté de la couche extérieure 5 (figure 1) de la courroie permet d'augmenter l'épaisseur du dos sans compromettre la flexibilité de la courroie en présence de courbes prononcées des poulies.

L'épaisseur du dos peut avoir des valeurs comprises entre 0,5 et 3 fois la dimension transversale maximum "d" (fiqure 2) du câblé longitudinal noyé dans le corps de la courroie.

En pratique, L'accroissement de l'épaisseur du dos, apporte la possibilité de compenser dans le temps l'effet de l'usure de la matière dans laquelle les substances fluorescentes sont enrobées, qui se produit chaque fois que le dos de la courroie subit l'action d'un élément exerçant une pression comme le galet 9 des figures 2 et 3 ou, dans d'autres transmissions, l'action d'un galopin tendeur qui agit sur le brin inférieur de la courroie, entre les deux poulies, avec une forte pressinon
L'accroissement de l'épaisseur du dos évite en outre que la réflexion de la lumière qui tombe sur la courroie puisse être atténuée par l'apparition du fond sous-jacent, de couleur noire, du caoutchouc de néoprène habituellement présent dans les courroies.

En pnrticulier, la présence dans une courroie d'une couche de dos constituée par du polythène chlorosulfoné, ainsi qu'on l'a décrit plus haut, apporte d'au trous avantages.

En effet, le polythène chlorosulfoné possède la caractéristique de plus grande inaltérabilité de ses pro Piétés chimiques et physiques à haute- température, c'est-à-dire dans les conditions que l'on pourrait vérifier lorsque la courroie selon l'invention est utilisée, par exemple, dans une transmission de mouvement dans une motocyclette.

Dans ce cas, même s'il est soumis d des tempdra- turnes supérieures à 100 C, le dos de la courroie ne subit pas d'accroissement de dureté de nature à entratner des- Eissurations de la matière élastomère ; en conséquence, on évite l'apparition d'un risque potentiel d1agres- sion chimique des éléments internes par- des substances polluantes présentes dans l'atmosphère extérieure à la courroie.

En outre, grâce à sa plus grande stabilité aux hautes températures, le polythène chlorosulfoné n'altère oas, comme on pourrait le vérifier autrement, l'intensi- té (le l'émission de la lumière par les surfaces réfle- chissantes, elle qui permet de prolonqer dans ie temps l'efficacité d.- la signalisation de nuit d'un véhicule à deux roues e: mouvement.

L'invention se prête en outre à une application commode des substances réfléchissantes sur une courroie.

En effet, il est possible de disposer ces substances aussi bien sur une couche entièrement formée d'un support en élastomère que sur un tissu imprégné d'une matière élastomère qui contient un colorant réfléchissant ainsi qu'on l'a -cité plus haut.

Selon l'invention, il est encore possible de dé
poser sur le tissu formant le dos de la courroie un ver
nis contenant des substances réfléchissantes, par exem
ple, du type fluorescent.

Ces couches. ou tissus peuvent être appliqués sur la partie restante de la courroie à l'état non vulcanisé, de m;tni?re ? favoriser l'établissement de la liaison chimique entre le corps de la courroie et le dos de la courroie au cours de la réticulation consécutive.

Tl v de soi que diverses modifications pourront être aooortées par l'homme de l'art à l'exemple de réalisation qui vient d'être décrit, uniquement à titre d'exemple non limitatif, notamment par substitution des moyens techniques équivalents, sans pour cela sortir du cadre de l'invention.

Claims (10)

R E V E N D I C A T I O N S

1 - Courroie flexible en matière polymère, en particulier en matière élastomère, qui comprend, sur une face, une pluralité de dents alternant avec des creux, et, entre ladite face et le dos (5), une pluralité d'éléments de renEorcement (6) orientés lonqitudinalement par rapport à la courroie pour assurer son extensibilité, ca ractérisde en ce qu'elle contient, sur au moins l'une des surfaces extérieures, une pluralité de substances adaptées pour rendre la courroie lumineuse dans l'obscurité lorsque cette surface est frappée par une lumière.

2 - Courroie selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdites substances sont enrobées dans une couche continue sur toute la longueur de la courroie.

3 - Courroie selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que lesdites substances sont enrobées dans un support fait d'une matière polymère différente de la matière de la partie restante de la courroie.

4 - Courroie selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que lesdites substances sont situé' sur le dos (5) de la courroie.

5 - Courroie selon la revendication 4, caractérisée en ce que lesdites substances situées sur le dos () d la courroie sont enrobées dans une couche de poly thènt? chlorosulfoné.

6 - Courroie selon la revendication 4, caracté r isée en ce que la dureté du dos (5) de la courroie est inféri?tlr? i li dureté de la partie restante de la courroie.

7 - Courroie selon la revendication 4, caracté risée en ce que l'épaisseur de la matière du dos (5) de la courroie, dans laquelle lesdites substances sont enrobées, est au moins égale à 0,3 à 3 fois la dimension transversale maximum des éléments internes longitudinaux (6) de la courroie.

8 - Courroie selon l'une quelconque des revendi < Lions 1 à 7, caractérisée en ce que lesdites substances sont fluorescentes.

9 - Courroie selon la revendication 8, caractérisée en ce que lesdites substances fluorescentes comprennent un colorant rouge-orange.

10 - Courroie selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend, sur son dos (5), un tissu qui porte un mélange élastomère contenant lesdites substances.