FR2587588A1 - Element de bas de ligne pour la peche a la mouche artificielle et procede de fabrication - Google Patents

Abstract

ELEMENT DE BAS DE LIGNE EN QUEUE DE RAT POUR LA PECHE A LA MOUCHE ARTIFICIELLE DONT TOUS LES COMPOSANTS F, G, H, I, J ONT LE MEME POINT D'ORIGINE ET SONT RELIES ENTRE EUX PAR BOUCLAGE, ENROBAGE, INSERTION DANS UN OU PLUSIEURS ELEMENTS TUBULAIRES, MELANGE DE CES PROCEDES OU TORSADAGE ET PROCEDE DE TORSADAGE.

Description

La présente invention concerne un bas de ligne pour la pêche à la mouche artificielle et un prooédé de fabrication d'un tel bas de ligne.

On sait qu'une mouche artificielle, essentiellement constituée d'un hameçon, d'un peu de fil et de quelques fragments de plumes, ne présente qu'un poids négligeable et qu'elle est propulsée à distanoe par l'intermédiaire d'une ligne lourde. La ou les mouches utilisées par le pécheur sont reliées à ladite ligne par l'intermédiaire d'un bas de ligne.

La ligne lourde entraine avec elle le bas de ligne et, à sa suite, la ou les mouches.

Par une struoture en queue de rat, la ligne d'une part et surtout le bas de ligne présentent une décroissance de leur section et par suite de leur poids par unité de longueur.

La force qui est initialement dde h l'impulsion donnée par le pécheur pour lancer sa ligne et dont l'importance å un moment donné est le produit de la vitesse par le poids de la partie en mouvement se transfor- me peu à peu en un travail qui peut être apprécié par le déplacement de la ligne de son point de départ à son point d'arrivée.

Le diamêtre décroissant constamment, le poids å l'unité de longueur décroît dans les mêmes proportions et la vitesse devrait augmenter en vertu du principe de la consevvation de 1 l'énergie, si la ligne n'était ralentie par l'inertie de sa partie lourde située vers le pécheur et par le freinage dû à la résistance de l'air à laquelle est soumise la partie en mouvement et notamment la mouche dont la puissance de freinage est conséquente et proportionnelle à sa grosseur.

La particularité de cette façon de lancer une mouche-leurre est la grande variabilité des forces, inerties et résistances en présences
- L'inertie de la ligne dépend directement de son poids, donc de la
longueur de ligne effectivement sortie et utilisée, ce qui varie
pour chaque distance de lancer,
- la résistance de l'air dépend entre autres motifs de la force et
du sens du vent å l'instant du lancer,
- la puissance de freinage de la ligne est dépendante pour une part
importante de la grosseur de la mouche.

Bien d'autres facteurs entrent aussi en compte, augmentant encore le caractère de grande variabilité des impératifs auxquels la ligne à mouche doit faire face.

Le bas de ligne est la partie de la ligne qui peut et doit s'adapter seion chacun de ces divers impératifs pour les rendre compatibles avec un bon lancer. I1 est d'ailleurs intéressant de constater ici que les critères d'un bon lancer varient en fonction du genre de êche pratiqué, du pécheur concerné et du poisson recherché ou de gon comportement à l'instant ot la mouche artificielle lui est présentée par le pécheur.

L'un des rôles du bas de ligne est de faire en sorte que la force résultant de la vitesse acquise et du poids de la ligne lourde ne vienne pas accélérer outre mesure la vitesse de la mouche artificielle située en pointe lors du poser, ce qui aurait pour effet un contact brutal de la mouche avec la surface de liteau. Le poisson que le pécheur cherchait à leurrer serait aussit8t alerté et s'enfuirait.

A l'inverse, ai oette force était anéantie bien avant d'être arrivée à la mouche, c'est toute une partie du bas de ligne qui s'effondrerait pêle-mêle autour de la mouche. L'amas de fil entourant la mouche ne manquerait pas d'alarmer la méfiance du poisson.

Pour obtenir un bas de ligne évitant ces deux inconvénients Majeurs, il est d'usage d'utiliser un bas de ligne à noeuds, constitué de monofilaments de nylen - ou plus récemment de tresses comme le préconise le brevet français N0 80.20701 - de sections allant en décroissant, et reliés entre eux par des noeuds.

Ainei, la modification du nombre et de la longueur des tronçons oomposant le bas de ligne permet d'obtenir un bas de ligne long à conseiller pour des lancers longe ou un bas de ligne court à préconiser pour des lancers à courte distance. De même, la modification du diamètra de chaque segment permet de proposer un bas de ligne plus robuste pour le lancer des grosses mouches.

I1 est intéressant de noter au sujet de ces bas de ligne l'effet des noeuds. Plus oe genre de bas de ligne comporte de noeuds et plus le lancer de la mouche gagne en puissance et en précision. Pour obtenir une action convenable, il est conseillé de renforcer par des noeuds nombreux - tous les quinze centimètres par exemple - la partie moyenne du bas de ligne, on évite ainsi d'avoir un bas de ligne qui offre un "creux", c'est à dire qui présente une rupture dans la transmission de l'impulsion donnée à la ligne par le pécheur.

Les bas de ligne en queue de rat, sans noeuds, qu'ils soient constitues d'un monofilament ou d'une tresse comme celles réalisées selon le brevet français N0 82.14341, du fait qu'ils utilisent un fil de même nature, présentent à des degrés divers un "oreux" dans leur action auquel il n'a pas été possible jusqu'ici de remédier de façon satisfeisante.

La présente invention a pour obJet de remédier å oet inconvénient sans avoir à reoourir à une succession de noeuds en proposant une structure sans noeuds pour bas de ligne de pêche à la mouche artificielle, consti- tuée d'une pluralité de tronçons de divers damètres et longueurs, chaque tronçon étant lui-même constitué d'éléments ayant une origine commune, mais dont les caractéristiques et la nature soeit choisies et définies élément par élément.

La figure N0 1 illustre l'exemple d'un élément de bas de ligne composé de n tronçons. L'examen des quatres derniers tronçons ( n, n-l, n-2, n-3 ) montre les avantages et la simplicité de la présente inventions
- JI, le tronçon n-3, comporte les ensembles d'éléments i, h, g et f,
- IH, le tronçon n-2, comporte les ensembles d'éléments h, g et f,
- HG, le tronçon n-i, comporte les ensembles d'éléments g et f,
- GF, le tronçon n, comporte uniquement l'ensemble d'éléments f.

Supposons qu'ici, oe soit le seul ensemble d'éléments "h" qui apporte la qualité "nerveux", le bas de ligne sera nerveux depuis son origine jusqu'au point H, il ne le sera plus dans sa partie HF et ce sena la partie
IH qui comportera le plus grand pourcentage d'éléments nerveux.

Que l'ensemble d'éléments "f" soit incolore et le tronçon GF le sera alors que ce ne sera pas obligatoirement le cas des autres tronçons.

Cet examen de la figure N0 1 montre bien comment il est possible, selon le principe de l'invention, d'influer sur les caractéristiques d'un bas de ligne, tronçon après tronçon, ce qui permet de modifier 10 localement des caractéristiques telles que la résistance, la sectian, la densité, l'é- lasticité, la nervosité, la souplesse, etc...

Le but recherché est explicité, à savoir influer efficacement sur les caractéristiques de chaque tronçon du bas de ligne pour la pêche à la mouche artificielle en vue d'adapter au mieux l'action de l'ensemble du bas de ligne aux principales aituations auxquelles est confronté le pê- cheur à la mouche. Le moyen de parvenir à ce but est trouvé par une disposition des divers composants qui autorise une telle adaptaticn.

Il reste à relier entre eux ces divers composants ou ensembles d'éléments pour constituer, selon le principe de l'invention, un élement de bas de ligne pour la pêche à la mouche.

Disposés tel qu'il est décrit dans la figure N 1, ces divers ensembles d'éléments peuvent etre réunis par collage ou placés à l'intérieur d'un (ou de plusieurs) élément tubulaire quand l'un des éléments au moins possède cette particularité, pour transformer la précédente juxtaposition d'éléments en un élément de bas de ligne pour la pêche à la mouche artificielle, réalisé selon le principe de l'invention. Ces deux procédés de fabrioation, par collage ou par l'interniédiaire d'un élément tubulaire, n'offrant pas de difficulté particulière, il n'y a pas lieu de les développer en détail.

Il n'an est pas de même si l'on veut torsader l'ensemble ainsi constitué pour obtenir une tresse, la disposition des éléments doit répondre à des impératifs propres au torsadage d'une part et il est nécessaire de relier entre eux oes divers ensembles d'éléments au moyen d'un (ou de plusieurs) nouvel élément dont ce sera le rôle, d'autre part.

L'intérêt du torsadage est è signaler, car il est très possible d'obtenir untorsadage plus ou moins serré sur tout ou partie d'une torsade et influer ainsi sur quelques caractéristiques des segments concernés : serrée la torsade devient plus nerveuse et a plus d'élasticité, lâche, au con- traire, elle sera plus molle et aura moins d'élasticité. Une torsade serrée occupera un volume plus restreint et aura de ce fait une meilleure pénétration dans l'air, nais accusera par contre une plus grande tendance au vrillage après une brusque traction suivie d'un relâché trop rapide.

La fabrication d'un élément de bas de ligne torsadé selon le principe de l'invention peut être réalisé de la manière suivante, illustrée par la figure N 2 :
- un premier ensemble d'éléments partant du point 0 est amené au point
À puis ramené à son point de départ, le point 0,
- un second ensemble d'éléments siddIaire au premier ensemble, partant
cette fois du point O' est amené en A' puis ramené en 0',
- un troisième ensemble d'éléments partant du point 0 est amené au
point B puis ramené à son point de départ, le point 0,
- un quatrième ensemble d'éléments, comparable à l'ensemble précédent,
partant oette fois de 0' est amené en B' puis ramené en 0',
- un cinquième ensemble d'éléments partant du point 0 est amené en C
pour revenir en O,
- un sixième ensemble d'élémnnts, comparable au précédent et partant
de 0' est amené en C' pour revenir en O',
- un septième ensemble d'éléments partant de 0 est amené en D puis en
0,
un huitième ensemble d'éléments comparable au précédent, partant de 0' est amené en D' puis en 0'.

La disposition des points A,A', B, B', C, C', D, D', O et 0' déterminera la longueur des tronçons AA', A'B, BB', B'C, CC', C'D, DD', D'O.

Les éléments arrivant en O et O' sur la figure N0 2 ont été volontairement écartés les une des autres pour permettre de les distinguer. En fait, tous les points appartiennent aux segments de droites OP et O'P, i'gale longueur et qui viendront se superposer en fin de fabrication, O se confondant alors avec 0'.

Un nouvel élément - un fil fin et solide par exemple - est utilisé pour relier entre eux ces divers ensembles d'éléments X partant de 0, cet dlé- ment passe dans la boucle OCO en C, va ensuite dans la boucle ODO en D, repart pour passer dans la boucle OBO en 3, va ensuite dans la boucle OCO en C, repart pour passer dans la boucle OÀO en A, va ensuite dans la boucle OBO en 3, repart pour passer dansa la boucle O'A'O' en ', va dans la boucle OÂO en A, repart pour passer dans la boucle O'3'0' en Bt, va dans la boucle O'A'O' en A', repart pour passer dans la boucle O'C'O' en
C', va dans la boucle O'B'O' en B', repart pour passer dans la boucle
O'D'O' en D1, va dans la boucle O'C'O' en C', repart pour s'arrêter en O'.

La longueur de la boucle faite par l'élément de liaison entre les points
A et At détermine celle du dernier tronçon de la tresse en cours dé réalisation.

Dans l'exemle de la figure N 2, le nombre total de tronçons entre les deux traits/pointillés est 9, ce nombre peut être modifié à volonté puisqu'il correspond au nombre d'ensembles d'éléments qui ont été choisis pour confectionner cet élément de bas de ligne particulier. Avec deux ensembles d'éléments de plus, il y aurait 11 tronçons, avec deux de moins, il n'y en aurait plus que sept.

I1 est possible bien entendu, si le fil de liaison est jugé trop fin, de recommencer l'opération de bouclage précédemment décrite autant de fois qu'on le jugera bon, notamment pour les tronçons que l'on tient à consolider.

Les éléments sont maintenant solidaires et il suffit de les maintenir tendus à l'aide d'un crochet placé entre A et A', libre de tourner sur lui-même à la moindre sollicitation, pour qu'une torsion exercée sur l'ensemble des éléments a, b, c, d, et de l'élément de liaison en O, simultanément à une torsion en sens inverse et de même force exercée en 0' sur l'ensemble des éléments aboutissant en 0', transforme la précédente juxtaposition d'éléments en une torsade aussi serrée que l'effort de torsion aura été important.

I1 faut noter ioi que la partie BAA'B' ainsi que le dernier tronçon composé de l'élément de liaison sont d'une section inférieure aux autres tronçons et de ce fait plus faciles à tordre. L'effort de torsion qui est appliqué à cette partie fine sera de ce fait moins grand que celui appliqué au reste de la tresse ainsi constituée. Les réglages de cet effort de torsion sont possibles notamment par le réglage de la vitesse et de la durée de torsion, par celui de la force de traction exercée au niveau du crochet en P et par la variation de l'écartement des points O et O'.

Cette tresse réalisée selon les données de la présente invention, se termine par une boucle dont le diamètre est déterminé par la section du ma- tériau utilisé pour la fabrication du crochet qui maintient la future tresse tendue pendant l'opération de torsadage.

Cette boucle peut être utilisée pour la fixation de la pointe en monofilament du bas de ligne.

La fixation à la soie ou corps de ligne d'un tel bas de ligne peut Otre réalisé de diverses façons : noeuds divers, boucle, structure de raccord pouvant autoriser les changements instantanés de bas de ligne, ligature à l'aide d'un fil fin ou collage dans l':ne de la soie. Le choix du moyen à utiliser est laissé à l'utilisateur.

I1 est à noter que la structure composite d'un élément de bas de ligne conçu et réalisé selon l'invention le rend particulièrement apte à un collage dans l'âme même de la soie après que le bas de ligne y ait été introduit au moyen d'une simple aiguille de couture s un tel collage est très disoret et solide 2 une fois introduit dans la soie par son extrémité la plus fine, il suffit de tirer sur celle-ci pour amener l'extrémité la plus grosse à l'extrémité de la soie à laquelle on veut fixer le bas de ligne. Le manchon de soie dans lequel est inséré l'extrémité de la tresse serre celle-oi comme si elle était prise dans un étau. Les éléments cons- tituant le bas de ligne à cet endroit, préalablement imbibés de colle, amenés par traction à l'intérieur dudit manchon, conserveront suffisamment de colle pour assurer un collage efficace. il ne restera plus qu'à couper l'excédent de colle et de bas de ligne qui dépasse de la soie comme il est indiqué dans la figure N 3.

Des essais de traction réalisés après de tels collages ont permis de constater qu'un collage long de trois millimètres a résisté à une traction de deux kilogrammes et d 'un collage long de six millimètres a résisté à une traction de plus de cinq kilogrammes.

Remarque t dans un but de simnplification et pour aider à une meilleure compréhension de l'applicatio/pratique du principe de l'invention, l'élé- lent de liaison a été considéré comme étant unique et continu, distinct des éléments constituant la structure de base du bas de ligne. En fait, oet élément est à considérer comme les autres ensembles d'éléments, de la même façon que ces autres ansembles d'éléments peuvent jouer à un endroit déterminé tout ou partie du rôle de l'élément de liaison.

Reprenons pour illustrer cette remarqua le oas de la figure N 2 avant que l'élément de liaison ait été placé
- partant de 0, un ensemble "X" d'éléments réunira ensemble par des
boucles les ensembles d'éléments b, c et d avant de revenir en 0,
- partant de 0, un ensemble "Y" d'éléments réunira ensemble par des
boucles les ensembles b, a, a' et b' avant de revenir en O,
- partant de 0', un ensemble "Z" d'éléments réunira ensemble par des
boucles les ensembles b', e' et d' avant de revenir en 0'.

Par ce procédé, tous les constituants du bas de ligne sont reliés entre eux et prêts à être torsadés.

Il faut noter qu'il est possible de rajouter autant d'éléments passant par lee points 0, D et 0' que l'an veut avant le torsade. Ces éléments n'ont nul besoin d'être incorporés à la chaîne constituée par le ou les éléments de liaison pour faire partie intégrante de la tresse finale.

Claims (6)

1. RZVSNDICATIONS

   I - Elérnent- de bas de ligne pour la pêche à la mouche artificielle présentant une structure en queue de rat et comportant une pluralité de tronçons dont chacun d'eux est formé par un ensemble d'éléments, caractérisé en ce que tous les tronçons sont réalisés à partir d'éléments partant de l'extrémité la plus grosse du bas de ligne qui constitue le point d'origine commun à tous les éléments de tous les tron çons de ce bas de ligne.
2. 2 - Dément de bas de ligne pour la pêche à la mouche artificielle selon la revendication NO I, caractérisé en ce que les divers éléments le constituant ont non seulement le même point d'origine, mais y reviennent après avoir formé une ou plusieurs boucles.
3. 3 - Elément de bas de ligne pour la pêche à la mouche artificielle selon la revendication NO I, caractérisé en ce que les divers éléments le constituant sont revêtus d'un ou plusieurs apprêts, ce qui, après solidification rend tous les éléments solidaires les uns des autres, à la façon d'un collage, sur tout ou partie de la longueur du bas de ligne.
4. 4 - Elément de bas de ligne pour la pêche à la mouche artificielle selon la revendication NO I, caractérisé en ce que les divers éléments le constituant sont emprisonnés dans un ou plusieurs manchons tissés ou tressés autour desdits éléments. Ce ou ces manchons ayant le même point origine que les autres éléments de ce bas de ligne répondent aux impératifs exprimés dans la revendication NO I.
5. 5 - Elément de bas de ligne pour la pêche à la mouche artificielle selon la revendication NO I, caractérisé en ce qu'il répond à la revendication N" 2 ou N 4 et qu'il sert d'âme centrale à une ligne à mouche après imprégnation et revêtement d'un ou plusieurs apprêts.
6. 6 - Procédé de réalisation d'un élément de bas de ligne pour la pêche à la mouche artificielle spécifié sous la revendication N 2, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser successivement avec des ensembles d'éléments distincts ayant pour origine un même et unique point 0 et 0', O' venant se confondre avec O en fin d'opération

   - une première boucle constituée de l'ensemble d'éléments " a n qui, partant du point 0, est amené en un point A tel que OA = L cm,

   effectue une rotation de I800 autour du point A et revient

   en O, la longueur L étant en rapport avec celle de l'élément

   à réaliser,

   - une deuxième boucle constituée de l'ensemble d'éléments " a' "

   qui, partant du point O' est amené en un point A' tel que O'A'

   OA, effectue une rotation de I800 autour du point A' et re

   vient en O'

   - une troisième boucle constituée de l'ensemble d'éléments "b"

   qui, partant du point O est amené en un- point B tel que OB

   OA, effectue une rotation de I800 autour du point B et re

   vient en O,

   - une quatrième boucle constituée de l'ensemble d'éléments ' b' "

   qui, partant du point O' est amené au point B' tel que O'B'

   OB, effectue une rotation de I800 autour du point B' et re

   vient en O',

   - une cinquième boucle constituée de ensemble d'éléments i c "

   qui, partant du point O est amené au point C tel que OC O'B',

   effectue une rotation de I800 autour du point C et revient en

   - une sixième boucle constituée de l'ensemble d'éléments " cl "

   qui, partant du point O' est amené en un point O tel que O'C'

   OC, effectue une rotation de 1800 autour du point C' et re-

   vient en

   - etc... jusqu'à la N ième boucle.

   I1 est à noterque toutes ces boucles sont de même sens et réparties soit sur le segment de droite OP, soit sur le segment de droite O'P de telle façon que OP = OsP.

   Un dernier ensemble de boucles ayant pour origine O et finissant en O' emprisonne toutes les boucles précédemment décrites en passant successivement dans chacune d'entre elles lors d'un retour en arrière effectué spécialement pour relier chaque boucle à la chaîne se constituant ainsi au fur à mesure, depuis le point O au point O' en passant par le point P, selon le principe de la figure N 2.

   Il reste à torsader cet ensemble pour obtenir une tresse en queue de rat, ce qui se fait en vrillant simultanément, sous une tenion " T " exercée au point P, l'ensemble de tous les éléments présents en O dans un sens et l'ensemble des éléments présents en O' dans le sens contraire.

   I1 suffit de laisser l'extrémité P de cet ensemble libre de tourner sur elle même et de rapprocher peu à peu les points O et O' pour que la tresse se réalise au fur à mesure. Cette tresse est achevée lorsque 0 est arrivé en 0'.