FR2587558A1 - Bloc redresseur destine a etre monte dans un rotor de generatrice afin de tourner avec lui - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN BLOC REDRESSEUR PERFECTIONNE DESTINE A ETRE MONTE DANS LE ROTOR D'UNE GENERATRICE ELECTRIQUE. IL COMPREND UN BOITIER TUBULAIRE A L'INTERIEUR DUQUEL EST LOGE UNE EMPILAGE DE PLAQUES 42-56 ENTRE LESQUELLES DES PASTILLES DE DIODES 58 SONT PRISES EN SANDWICH, NOTAMMENT ENTRE DES BOSSAGES 64 DE CERTAINES DES PLAQUES ET DES EVIDEMENTS DELIMITES PAR DES NERVURES ANNULAIRES 66 PORTEES PAR D'AUTRES PLAQUES. CES DERNIERES PRESENTENT DES PASSAGES 112 PERMETTANT A UN FLUIDE DE REFROIDISSEMENT DE CIRCULER A PARTIR DE CANAUX D'ENTREE 122, LES PASSAGES 112 DE PLAQUES ADJACENTES ETANT DECALES POUR PRODUIRE UN REFROIDISSEMENT PAR CONTACT. DOMAINE D'APPLICATION : GENERATRICE SANS BALAIS, NOTAMMENT POUR AERONEFS, AVIONS, ETC.

Description

L'invention concerne un bloc redresseur destiné à être disposé dans un

rotor, par exemple un rotor de génératrice, et être mis en rotation à grande

vitesse avec ce rotor.

Dans de nombreuses génératrices, telles que les génératrices à grande vitesse utilisées dans des aéronefs et des avions, il est très souhaitable d'éliminer les balais, car ils demandent des opérations fréquentes d'entretien et/ou de remplacement et sont peut-être le seul point faible de la machine en ce qui concerne les pannes. De plus, de par sa nature même, le trajet électrique entre un balai et un collecteur est sujet à l'amorçage d'arcs qui peuvent -introduire des transitoires dans l'énergie électrique produite

ce qui, par suite, peut affecter le fonctionnement conve-

nable de certains types de charges électriques de la génératrice.

Une génératrice classique sans balais possè-

de trois systèmes générateurs distincts comprenant une génératrice principale, une excitatrice et une génératrice à aimants permanents. La génératrice à aimants permanents comprend des aimants permanents destinés à établir un champ magnétique qui est utilisé pour induire un courant

dans un groupe d'enroulements, lequel courant est lui-

même utilisé, après redressement, pour générer un champ magnétique dans l'excitatrice. Le champ magnétique de l'excitatrice est à son tour utilisé pour induire un courant d'amplitude encore plus grande, généralement du courant alternatif triphasé, qui est ensuite utilisé pour générer le champ magnétique pour la génératrice principale par circulation du courant dans l'enroulement

de champ principal du système générateur.

Pour éviter l'utilisation de balais, il est nécessaire que le champ magnétique établi dans la génératrice principale soit situé dans le rotor afin que l'énergie de sortie de l'ensemble puisse être captée sur le stator de la génératrice principale. Pour générer un champ magnétique convenable dans le rotor, il est nécessaire d'utiliser du courant continu, et non du courant alternatif, pour celui-ci. Etant donné que l'éner- gie de sortie de l'excitatrice est un courant alternatif, celui-ci doit être redressé en courant continu. Et, comme précédemment, pour éviter d'avoir à utiliser des

balais, il est donc nécessaire que le redresseur intercon-

nectant l'excitatrice dans l'enroulement de champ de la génératrice principale soit porté par le rotor de cette génératrice. Le brevet des Etats-Unis d'Amérique N 3 577 002 illustre d'une façon générale cette approche, bien qu'il montre une structure à collecteur et balais,

nécessaire pour une autre utilisation du système généra-

teur comme moteur de démarrage. La même approche est

également illustrée par le brevet des Etats-Unis d'Améri-

que N 4 139 789. En outre, un exemple de bloc redresseur tournant destiné particulièrement à une utilisation dans de tels systèmes est illustré dans la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique N 635 511, déposé le 30 juillet 1984 par Trommer, sous le titre "Rotating

Rectifier Assembly".

Dans tous les cas, étant donné que le bloc _ _ -25 redresseur _est porté par l'arbre tournant du système

générateur, il est soumis à une charge centrifuge impor-

tante et il faut prendre beaucoup de soin pour s'assurer que les composants du redresseur sont convenablement soutenus contre de telles forces. On appréciera également qu'il est très souhaitable de minimiser l'espace occupé par le bloc redresseur, car il est en général logé dans l'arbre même du rotor. Enfin, il est souhaitable de prévoir le refroidissement du bloc redresseur en cours de fonctionnement, car ceci non seulement minimise le risque de détérioration des composants par la chaleur, mais apporte un accroissement de capacité par rapport

à un bloc redresseur non refroidi, de dimensions corres-

pondantes. Il est également souhaitable que le bloc soit conçu pour pouvoir être aisément retiré à des fins

d'entretien dans le cas de défaillance d'un composant.

La présente invention a donc pour objet de proposer un bloc à semiconducteurs, généralement un bloc redresseur, présentant les caractéristiques

indiquées ci-dessus.

L'invention a pour objet principal un bloc à

semiconducteursperfectionné, et notamment un bloc redres-

seur tournant perfectionné conçu pour tourner à grande vitesse. Les objets ci-dessus, conformément à un

aspect de l'invention, sont réalisés dans un bloc redres-

seur comportant un bottier globalement tubulaire. Un empilage de plaques relativement minces, formées d'une matière thermiquement et électriquement conductrice est disposé à l'intérieur du boîtier. Au moins une face de certaines des plaques comporte une nervure annulaire orientée axialement, centrée sur la face afin de définir

un évidement. De plus, au moins une autre face de certai-

nes des plaques comporte un bossage central faisant saillie axialement, aligné sur un évidement de la face adjacente d'une plaque adjacente. Une diode sous forme de pastille est disposée dans chacun de ces évidements et des moyens sont prévus pour comprimer l'empilage afin d'amener les plaques, bossages et pastilles en bon contact thermique et électrique. Des conducteurs électriques passent à travers l'empilage et sont en contact électrique avec certaines, prédéterminées, des

plaques et sont isolés électriquement de certaines au-

tres, prédéterminées, des plaques. Des moyens sont prévus pour faire circuler un fluide de refroidissement dans le boîtier, ces moyens comprenant des ouvertures non

alignées ménagées dans les plaques.

Le boîtier est avantageusement analogue à une boite cylindrique et il présente une ouverture dans laquelle l'empilage peut être introduit. Un couvercle est prévu pour l'ouverture et les moyens d'application d'une compression comprennent des moyens à ressorts

comprimés entre le couvercle et l'une des plaques d'extré-

mités de l'empilage.

Dans une forme préférée de réalisation, les moyens à ressorts comprennent au moins un ressort ondulé contre lequel un anneau est en butée, du côté opposé à l'empilage. Un anneau de blocage est logé dans une gorge intérieure du boîtier et empêche tout mouvement

de l'anneau vers l'ouverture.

La forme préférée de réalisation de l'inven-

tion comprend une plaque supplémentaire située à l'extré-

mité de l'empilage et comportant une nervure annulaire centrale définissant un évidement supplémentaire faisant face aux autres plaques de l'empilage. Une résistance

analogue à un disque est disposée dans l'évidement supplé-

mentaire et est en contact électrique avec la plaque

supplémentaire et la plaque adjacente dans l'empilage.

Des joints annulaires d'étanchéité peuvent être mis en place autour de chacun des bossages, en contact é-a avec iclebossage associé et une nervure

annulaire adjacente.

Conformément à un autre aspect de l'inven-

tion, il est proposé un boîtier globalement tubulaire à l'intérieur duquel est disposée une série de plaques formées d'une matière thermiquement et électriquement conductrice, sensiblement en butée avec l'intérieur afin de former un empilage aligné de ces plaques. Diverses

faces des plaques présentent des évidements ou des bossa-

ges comme mentionné précédemment, et les évidements

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logent des pastilles semiconductrices. Des moyens d'appli-

cation d'une compression sont prévus de la même manière.

Des barres électriques collectrices coulissent à travers

l'empilage, à sa périphérie, et sont en contact électri-

que avec certaines,prédéterminées, des plaques, et isolées

électriquement d'autres de ces plaques.

Dans la forme préférée de réalisation, les barres collectrices sont placées dans des gorges

s'ouvrant radialement vers l'intérieur, s'étendant axiale-

ment, espacées angulairement dans le bottier tubulaire.

Conformément à un autre aspect de l'inven-

tion, il est proposé un boîtier tubulaire à l'intérieur duquel est disposée une série de plaques formées d'une

matière thermiquement et électriquement conductrice, sensi-

blement en butée avec l'intérieur afin de former un empilage aligné de plaques. Les faces des plaques sont configurées de façon à définir des logements de réception de diodes et une pastille à diode est disposée dans chacun de ces logements. Des moyens d'application d'une compression sont utilisés, comme précédemment, et des conducteurs électriques s'étendent axialement à travers l'empilage, en contact électrique avec certains des éléments. Des moyens sont prévus pour introduire un fluide de refroidissement dans le bottier, généralement sur l'axe prévu de rotation du rotor dans lequel le bloc peut être logé, et ils comprennent plusieurs canaux globalement tangents à l'axe et partant radialement vers l'extérieur de celui-ci, en opposition au sens

prévu de rotation autour de cet axe.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels: - la figure 1 est une coupe longitudinale d'un bloc redresseur tournant conforme à l'invention, et elle représente un connecteur typique par lequel le bloc peut être connecté électriquement à une sortie d'une phase d'une excitatrice; - la figure 2 est une coupe analogue à celle de la figure 1, mais sous un angle différent, montrant les moyens par lesquels le bloc peut être connec- té à l'enroulement de champ principal d'une génératrice électrique; - la figure 3 est une vue en bout du bloc; - la figure 4 est une vue en plan d'une plaque typique pouvant être utilisée dans le bloc; et - la figure 5 est un schéma électrique

du bloc redresseur.

Un exemple de réalisation du bloc redresseur tournant selon l'invention est illustré sur les dessins et on peut voir, en référence aux figures 1 et 2, qu'il comprend un bottier globalement tubulaire 10 fermé à une extrémité par un voile 12. Des rebords annulaires radialement intérieur et extérieur 14 et 16, s'étendant axialement, définissent un espace annulaire 18 dans lequel les bornes d'entrées, telles que celles définies globalement en 20, peuvent être disposées. Le voile 12 présente, centralement au rebord 14, un trou 22 qui

avec le rebord 14, sert d'entrée de fluide de refroidisse-

ment.

L'extrémité du bottier 10 opposée à celle du voile 12 reçoit un couvercle amovible 24. Ainsi qu'on peut mieux le voir sur la figure 2, le couvercle 24 présente un évidement 26 qui reçoit des bornes électriques

femelles espacées 28 et 30, isolées électriquement.

Un espace 32 situé entre les bornes 28 et 30 sert de sortie de fluide de refroidissement du bottier 10. Des

conducteurs électriques 34 et 36 sont connectés respecti-

vement aux bornes 28 et 30 et s'étendent axialement afin d'être connectés à un enroulement de champ principal d'une génératrice dont des éléments sont représentés en 38, lorsque le bloc est utilisé dans une génératrice

sans balais, comme indiqué précédemment.

Etant tubulaire, le boîtier 10 présente une cavité intérieure 40 qui sert à loger des composants redresseurs. A l'intérieur de la cavité 40 se trouvent

huit plaques relativement minces et globalement circulai-

res 42, 44, 46, 48, 50, 52, 54 et 56, formées d'une matière bonne conductrice de la chaleur et du courant électrique. Les plaques 42-56 sont alignées entre elles pour former un empilage, et les plaques 44-56 prennent en sandwich un total de six diodes sous forme de pastilles 58, c'est-à-dire des diodes dépourvues de leur boîtier habituel comprenant des bornes. Les plaques 42 et 44 prennent en sandwich une résistance 60 analogue à un disque. La face de la plaque 42 tournée vers les autres plaques 44-56 comporte, en son centre, une nervure annulaire 62 faisant saillie axialement, qui définit

un évidement destiné à recevoir la résistance 60.

La plaque 44, à son tour, comporte en son

centre des bossages 64 tournés dans des directions oppo-

sées. Le bossage 64 situé le plus à gauche est en contact avec une face de la résistance 60 dont l'autre face est en contact avec la matière de base dont est constituée la plaque 42, afin que la résistance 60 soit montée

électriquement entre les plaques 42 et 44.

Le bossage 64 situé le plus à droite sur la plaque 44 porte contre une électrode de l'une des diodes 58 qui se trouve dans un évidement défini par une nervure annulaire 66 située sur la face de gauche

de la plaque 46 et qui est similaire à la nervure 62.

L'autre électrode de cette diode 58 est en contact avec la matière de base dont est constituée la plaque 46 et, par conséquent, elle est montée électriquement entre

les plaques 44 et 46.

La face de droite de la plaque 46 comporte un bossage central 64 faisant saillie axialement, portant contre une diode 58 logée dans un évidement annulaire défini par une nervure 66 sur la plaque 48. Cette dernière comporte également une nervure 66 qui définit, sur sa face opposée, un évidement destiné à recevoir une diode 58 contre laquelle porte un bossage 64 porté par la face de gauche de la plaque 50. Les nervures 66 et les

bossages 64 sont disposés sur les autres plaques 52-

56 comme illustré sur les figures 1 et 2. Enfin, la

face de droite de la plaque 56 comporte un bossage cen-

tral 70 contre lequel porte la surface sphérique 72 d'un bouton 74 disposé centralement dans une entretoise

76 au moyen d'un goujon 78.

Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 1 et 2, le diamètre des bossages 64 est quelque peu inférieur au diamètre intérieur des nervures 62 de manière que, lorsque l'empilage de plaques 42-56 est assemblé, les bossages 64 puissent pénétrer légèrement dans les évidements définis par les nervures 62 et 66 sans établir

de contact électrique avec eux.

Des joints annulaires 80 d'étanchéité entou-

rent avantageusement, bien que non nécessairement, chacun des bossages 64 et sont en contact étanche avec ces derniers ainsi qu'avec l'extrémité axiale de chacune des nervures 62 et 66 pour obtenir ainsi de façon étanche les évidements dans lesquels sont logées les pastilles

58 des diodes et la résistance 60.

Pour assurer un bon contact électrique des électrodes des pastilles 58 des diodes avec les bossages 64 ou les fonds des évidements désignés par les nervures correspondantes 66, une série de ressorts annulaires ondulés 81 est comprimée contre l'entretoise 76 par un anneau 82, juste à l'intérieur du couvercle 24. L'anneau 82 est maintenu en place axialement par

des anneaux 84 de blocage logés dans une gorge 86 s'ou-

vrant radialement vers l'intérieur, dans la cavité inté-

rieure 40 du boîtier 10. A cet égard, la force appliquée

par l'ensemble à ressortsondulés81 est exercée uniformé-

ment sur l'empilage de plaques et de pastilles de diodes

car la surface sphérique 72 établit un contact essentiel-

lement ponctuel avec le centre du bossage 70.

La cavité intérieure 40 du boîtier 10 pré-

sente une série de trois gorges intérieures 90 s'étendant axialement, angulairement équidistantes (une seule étant représentée sur la figure 1). Une barre collectrice allongée 92 est logée dans chacune de ces gorges 90 et s'étend sur une longueur suffisante de celle-ci pour

être placée en contact électrique avec l'une des plaques.

Comme illustré sur la figure 1, l'une de ces barres collectrices 92 est en contact électrique glissant avec une patte quelque peu élastique 94 formée sur la plaque 54. La barre collectrice 92 est également en contact électrique avec l'une des bornes 90. Chacune de ces barres collectrices 92 sert de conducteur d'une phase dans un système de redressement triphasé et, bien qu'elles ne soient pas représentées, d'autres barres collectrices sont placées pour établir des connexions électriques glissantes, par des moyens similaires, avec les plaques 46 et 50. Chacune des barres collectrices 92 est isolée des autres plaques auxquelles elle ne doit pas être connectée, soit par une longueur axiale insuffisante pour s'étendre sur toutes les plaques de l'empilage, soit au moyen d'encoches 96 ménagées dans la périphérie

de ces plaques (voir également la figure 4).

La cavité intérieure 40 du bottier 10 pré-

sente également deux gorges 98 s'ouvrant radialement vers l'intérieur, s'étendant axialement, diamétralement

opposées, comme illustré sur la figure 2, qui sont espa-

cées angulairement des gorges 90. Des barres collectrices et 102 sont logées de façon à pouvoir coulisser dans les gorges 98 et sont en contact électrique avec des connecteurs mâles correspondants 104 et 106 qui sont eux-mêmes logés dans les connecteurs femelles 28 et 30. Par conséquent, les barres collectrices 100 et 102 servent à la connexion finale du bloc à semiconducteurs à l'enroulement de champ 38 du rotor dans lequel le redresseur peut être utilisé. Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 2, la barre collectrice 100 est en contact électrique glissant avec des pattes quelque peu élastiques 108 des plaques 44 et 52 et elle passe dans des encoches 96 des autres plaques. La barre collectrice 102 est de la même manière en contact glissant avec des pattes

quelque peu élastiques 110 des plaques 42, 48 et 56.

En référence aux figures 1 et 4, chacune des plaques 42-56 peut présenter une série d'ouvertures

ou de trous 112 qui servent à définir des canaux d'écoule-

ment permettant à un fluide de refroidissement d'entrer dans le boîtier pour qu'il puisse circuler à travers et entre les diverses plaques. Les trous 112 de plaques adjacentes ne sont avantageusement pas alignés, ainsi

qu'il ressort de la figure 1, afin de produire un refroi-

dissement du type à contact. En particulier, un jet de fluide de refroidissement passant dans une ouverture 112 de la plaque 42 arrive sur une partie pleine de la plaque adjacente 44 et est dirigé par les trous 112 et la plaque 44 afin d'arriver sur des parties pleines de la plaque 46, etc. Ce refroidissement par contact accroît le coefficient de transmission de chaleur entre le fluide de refroidissement et les plaques 42-56, ce qui, par suite, permet de conduire et de transférer la chaleur des pastilles 58 des diodes et de la résistance

60 vers le fluide de refroidissement.

La dimension et le nombre des trous 112 des diverses plaques 42-56 peuvent être modifiés dans l'empilage pour que l'on obtienne les caractéristiques

souhaitées de refroidissement de chaque semiconducteur.

Ceci permet au bloc d'être "ajusté" sur l'un quelconque

de divers processus de transmission de chaleur.

Pour assurer un alignement convenable des encoches 96 et le nonalignement des ouvertures 112 des plaques adjacentes, comme montré sur la figure 4, la périphérie de chacune des plaques peut comporter une patte 114 s'étendant radialement vers l'extérieur, qui peut être logée dans une autre gorge axiale (non représentée) similaire aux gorges 90 et 98 à des fins

de positionnement.

En référence à présent aux figures 1, 2 et 3, et plus particulièrement à cette dernière, on voit qu'un bloc 120 de montage des bornes 20 est logé entre le voile 12 et la plaque 42 pour le montage des bornes 20. Le bloc 120 présente également des canaux 122 d'écoulement de fluide qui s'étendent vers l'extérieur de l'axe de rotation du dispositif à partir d'un point auquel ils sont en communication de fluide avec le trou 22 servant d'entrée du fluide de refroidissement, vers un espace annulaire 124 immédiatement adjacent à la plaque 42, en alignement avec les ouvertures 112 de

celle-ci afin d'y conduire le fluide de refroidissement.

Comme montré sur la figure 3, les canaux 122 communiquent avec le trou 22 d'une manière globalement tangentielle et s'en éloignent dans un sens opposé au sens prévu de rotation du rotor, indiqué par une flèche 126. Pendant

le fonctionnement de la machine dans laquelle le redres-

seur est utilisé, cette configuration a pour résultat l'introduction en douceur du fluide de refroidissement dans le bottier 10, ce qui minimise la chute de pression de l'écoulement du fluide de refroidissement à travers le boîtier et donc l'énergie demandée pour le pompage

du fluide de refroidissement.

La figure 5 est un schéma électrique du redresseur triphasé double alternance constitué par les composants précédents, les mêmes références numériques que celles utilisées dans la forme de réalisation décrite précédemment étant données aux pièces correspondantes sur cette figure, afin d'illustrer, sans que les détails mécaniques compliquent le schéma, la nature électrique

du bloc.

Il ressort de la description précédente

que le bloc redresseur tournant selon l'invention convient

également à une utilisation dans des génératrices électri-

ques à grande vitesse. Les semiconducteurs utilisés sont maintenus sur l'axe de rotation afin de minimiser l'effort qui leur est appliqué et le bloc renferme un excellent moyen de refroidissement permettant d'élever au maximum la capacité de redressement. Le bloc peut

être aisément démonté à des fins d'entretien.

La conception de l'entrée du fluide de refroidissement minimise la chute de pression, ce qui

permet également d'économiser l'énergie.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au bloc redresseur décrit et

représenté sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Bloc redresseur conçu pour être monté dans le rotor d'une génératrice afin de tourner avec

lui, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier globale-

ment tubulaire (10), un empilage de plaques relativement minces (42-56) formées d'une matière thermiquement et électriquement conductrice, à l'intérieur du boîtier, au moins une face de certaines des plaques comportant une nervure annulaire (62, 66) dirigée axialement, centrée sur la face et définissant un évidement, au moins une autre face de certaines des plaques comportant un bossage central (64) faisant saillie axialement, aligné sur un évidement de la face adjacente de la plaque adjacente,

une pastille de diode (58) étant logée dans chaque évide-

ment, le bloc comportant également des moyens (81) desti-

nés à appliquer une compression à l'empilage afin d'amener

les plaques, bossages et pastilles en bon contact thermi-

que et électrique, des conducteurs électriques (92, , 102) s'étendant à travers l'empilage et en contact électrique avec certains, prédétermines, des éléments et isolés électriquement d'autres éléments prédéterminés, et des moyens destinés à faire circuler un fluide de refroidissement à travers le boîtier et comprenant des

ouvertures non alignées (112) ménagées dans les plaques.

2. Bloc redresseur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le boîtier est analogue à une boîte cylindrique et présente une ouverture par laquelle l'empilage peut être introduit, un couvercle (24) étant destiné à cette ouverture et les moyens d'application comprenant des moyens à ressorts comprimés interposés entre le couvercle et l'un des éléments d'extrémités

de l'empilage.

3. Bloc redresseur selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens à ressorts comprennent au moins un ressort ondulé (81), un anneau (82) en butée contre la face du ressort opposée à celle tournée vers l'empilage, et un anneau (84) de blocage logé dans une gorge intérieure (86) du bottier afin d'empêcher tout

mouvement de l'anneau vers ladite ouverture du bottier.

4. Bloc redresseur selon -la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une plaque supplémentaire (42) située à une extrémité de l'empilage

et comportant une nervure annulaire centrale (62) définis-

sant un évidement supplémentaire tourné vers les autres plaques de l'empilage, et une résistance (60) analogue à un disque logée dans cet évidement supplémentaire et en contact électrique avec ladite plaque supplémentaire

et la plaque adjacente (44) de l'empilage.

5. Bloc redresseur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des joints annulaires d'étanchéité (80) disposés autour de chacun des bossages, en contact étanche avec le bossage associé

et une nervure annulaire adjacente.

6. Bloc à semiconducteurs, caractérisé en ce qu'il comporte un bottier globalement tubulaire (10) présentant une cavité intérieure (40), plusieurs plaques

(42-56) formées d'une matière thermiquement et électrique-

ment conductrice, à l'intérieur du bottier, sensiblement en butée avec ledit intérieur pour former un empilage de plaques alignées, au moins une face de certaines desdites plaques présentant un évidement et d'autres faces de certaines des plaques portant des bossages (64) dirigés vers des évidements associés, et une pastille semiconductrice (58), d'épaisseur légèrement inférieure à la profondeur d'un évidement, étant logée dans chacun desdits évidements, des moyens (81) étant destinés à appliquer une compressions l'empilage afin d'amener les plaques, les bossages et les pastilles en bon contact

thermique et électrique, et des barres électriques collec-

trices (92, 100, 102) s'étendant et coulissant dans ledit empilage, à sa périphérie en contact électrique avec certaines, prédéterminées, desdites plaques, ces

barres étant isolées électriquement d'autres, prédétermi-

nées,desdites plaques.

7. Bloc à semiconducteurs selon la revendica- tion 6, caractérisé en ce que les barres collectrices

sont disposées dans des gorges (90, 98) s'ouvrant radiale-

ment vers l'intérieur, s'étendant axialement, espacées

angulairement et ménagées dans le bottier tubulaire.

8. Blocà semiconducteurs selon la revendica-

tion 7, caractérisé en ce que lesdites autres plaques prédéterminées sont isolées électriquement de certaines des barres collectrices par des encoches (96) formées à leur périphérie et d'une dimension et d'une forme plus grandes que la section transversale desdites barres collectrices.

9. Bloc redresseur conçu pour être monté dans le rotor d'une génératrice afin de tourner avec lui autour d'un axe, caractérisé en ce qu'il comporte un bottier globalement tubulaire (10) présentant une cavité intérieure (40), une série de plaques (42-56) formées d'une matière thermiquement et électriquement conductrice, à l'intérieur du boitier, sensiblement en butée avec l'intérieur pour former un empilage de plaques alignées, les faces des plaques étant configurées de façon à définir des logements destinés à recevoir chacun une pastille de diode (58), des moyens (81) étant destinés à appliquer une compression à l'empilage afin d'amener les plaques et les pastilles en bon contact thermique et électrique, des conducteurs électriques (92, 100, 102) s'étendant axialement à travers l'empilage en contact électrique avec certains, prédéterminés, des éléments, ces conducteurs électriques étant isolés électriquement d'autres, prédéterminés, desdits éléments, et des moyens étant destinés à introduire un fluide de refroidissement dans le boîtier, globalement suivant ledit axe, ces derniers moyens comprenant plusieurs canaux (122) à peu près tangents à l'axe et partant radialement vers l'extérieur de celui-ci, en sens opposé au sens prévu de rotation autour de l'axe.

10. Bloc redresseur selon la revendication 9, caractérisé en ce que lesdites plaques présentent, radialement à l'extérieur des logements, des trous axiaux (112) par lesquels le fluide de refroidissement peut s'écouler à partir des moyens d'introduction à travers l'empilage.

11. Bloc redresseur selon la revendication

, caractérisé en ce que les trous des plaques adjacen-

tes ne sont globalement pas alignés.