FR2586143A1 - Connecteur electrique auto-verrouillable - Google Patents

Abstract

LE CONNECTEUR COMPREND DEUX ELEMENTS ACCOUPLABLES 10, 12 DONT LE PREMIER COMPREND UN BOITIER OU CORPS 14 CONTENANT DES CONTACTS ET UNE BAGUE DE VERROUILLAGE 18 POUVANT TOURNER SUR LE BOITIER ET MUNI D'UN TARAUDAGE COOPERANT AVEC UN FILETAGE DE L'AUTRE ELEMENT POUR PERMETTRE DE RAPPROCHER LES DEUX ELEMENTS L'UN DE L'AUTRE ET D'ACCOUPLER DES ELEMENTS DE CONTACT QU'IL PORTE. LE BOITIER 14 PRESENTE UNE COLLERETTE RADIALE 32 AYANT DES ENCOCHES 44 DE RETENUE DE DOIGTS 42 APPARTENANT A UNE RONDELLE CAMBREE 30. LA RONDELLE PRESENTE AU MOINS DEUX BOSSAGES 46 DESTINES A CONSTITUER UN ENCLIQUETAGE AVEC DES CRANS 48 MENAGES A INTERVALLES ANGULAIRES EGAUX SUR UN ANNEAU DE BUTEE 34 SOLIDAIRE DE LA BAGUE EN ROTATION ET EN TRANSLATION AXIALE. L'ANNEAU COMPRIME LA RONDELLE EN DIMINUANT SA CAMBRURE ENTRE LES DOIGTS LORSQUE LA BAGUE EST VISSEE SUR L'AUTRE ELEMENT DE CONNECTEUR.

Description

Connecteur électriaue auto-verrouillable La présente invention concerne

les connecteurs électriques auto-verrouillables du type comprenant deux éléments accouplables, dont le premier comprend un

boitier contenant des contacts et une bague de verrouil-

lage pouvant tourner sur le bottier et munie d'un tarau-

dage coopérant avec un filetage de l'autre élément.

Elle trouve une application particulièrement importante en aéronautique, o les vibrations risquent de provoquer

un desserrage des liaisons filetées et o les verrouil-

lages à baïonnette présentent des inconvénients qui les font écarter pour de nombreux emplois, et notamment pour

les connecteurs de liaison électrique associés aux mo-

teurs.

On a déjà proposé de nombreux types de connec-

teurs auto-verrouillables, comprenant un organe élasti-

que s'engageant dans des encoches ou bossages pour des positions angulaires particulières des éléments de la liaison filetée. De tels types de connecteurs sont par exemple décrits dans les brevets FR 1 168 745. US

3 552 777. 3 808 580 et 4 109 990. Beaucoup de ces con-

necteurs sont également munis de moyens permettant de vérifier à l'oeil ou au toucher que la connexion est

suffisamment serrée pour que le verrouillage soit effec-

tif. L'invention vise à fournir un connecteur du type ci-dessus défini répondant mieux que ceux antérieurement connus aux exigences de la pratique, notament en ce

qu'il est de constitution simple, conserve ses caracté-

ristiques après de nombreux cyclages thermiques et se

prête aisément à une possibilité de vérification du ca-

ractère verrouillé de la connexion.

Dans ce but l'invention propose notamment un connecteur du type ci-dessus défini caractérisé en ce que le bottier présente une collerette radiale ayant des encoches de retenue de doigts appartenant à une rondelle de forme cambrée entre deux doigts successifs et ayant au moins deux bossages destinés à coopérer avec des crans ménagés à intervalles angulaires égaux sur un anneau de butée solidaire de la bague en rotation et en translation axiale pour constituer un encliquetage, de sorte que ledit anneau comprime la rondelle en diminuant sa cambrure entre les doigts lorsque la bague est vissée

sur l'autre élément de connecteur.

Les crans ont avantageusement une forme dissy-

métrique de façon à opposer au -dévissage un couple su-

périeur au couple de vissage. En particulier les crans peuvent avoir une face sensiblement parallèle à l'axe et une autre face faisant un angle compris entre 45 et 60* avec l'axe. Le raccordement des crans avec la tranche terminale de l'anneau de butée peut s'effectuer par un

pan oblique de façon à éviter un matage rapide.

Lorsqu'une visualisation est nécessaire, il suf-

fit que des fenêtres parallèles à l'axe soient ménagées

dans la bague à un emplacement tel que la collerette ap-

paraisse 'en face de la fenêtre en fin de serrage de la liaison filetée. Un cercle coloré ou une gorge de- faible

profondeur peut être ménagée sur la bague à l'emplace-

ment o doit apparaître la collerette pour qu'il y ait

serrage suffisant et verrouillage effectif.

Dans un mode de réalisation avantageux, la bague porte une entretoise tubulaire en appui contre l'anneau et destinés à limiter le rapprochement de l'anneau et de la collerette et l'écrasement de la rondelle. Dans la pratique, on sera en conséquence conduit à serrer la liaison filetée jusqu'à venue en butée. D'autres genres

de moyens de butée sont toutefois utilisables.

La rondelle cambrée présentera pratiquement tou-

jours la même forme générale, avec un bombement entre

deux doigts successifs et un bossage formé par une dé-

formation en saillie au milieu du bombement. Elle peut Do' i 4 également comporter des butées limitant l'écrasement telLes que des becs. Souvent il suffira de deux doigts et de deux bossages. Cependant on peut être amené à augmenter ce nombre pour des connecteurs de grand diamètre. L'invention sera mieux comprise à la lecture de

la description qui suit d'un connecteur constituant un

mode particulier de réalisation de l'invention, donné à-

titre d'exemple non limitatif, destiné à fonctionner à

température élevée. La description se réfère aux dessins

qui l'accompagnent, dans lesquels: - la Figure 1 est une vue en élévation et en coupe partielle d'une fraction du connecteur, les deux

éléments étant complètement séparés.

- la Figure 2 est vue en coupe suivant la ligne

II.Il de la Figure 1.

_ La Figure 3, similaire à une fraction de la Figure 1, montre les deux éléments de connecteur en fin

de serrage de la liaison filetée.

Le connecteur électrique montré en Figures 1 à 3 comporte deux éléments accouplables 10 et 12. L'élément comprend un corps 14 contenant un isolant dur 16 (Fig.3) de réception d'éléments de contact tels que des

broches (non représentées). L'élément 10 comprend égale-

ment une bague de verrouillage 18 présentant un tarau-

dage sur une fraction de sa longueur et destinée à se

visser sur un filetage 19 ménagé sur le corps 20 du se-

cond élément 12. Le corps 20 contient de son côté des

éléments de contact tels que des douilles 22 immobili-

sées dans un isolant dur 24. Un tapis en élastomère iso-

lant 26 est placé dans un corps de façon à constituer un interface séparant les isolants durs. Pour éviter toute erreur d'orientation lors de l'insertion, des saillies

de détrompage 28 sont prévues sur un des corps et coo-

pérent avec des saignées longitudinales (non représen-

tées) sur l'autre corps.

Le premier élément de connecteur sera par exem-

ple une fiche rattachée à un câble, alors que l'autre

élément de connecteur est une embase fixe.

Des moyens d'appui élastiques et d'encliquetage sont prévus entre le corps 14 et la bague de verroui- lage 18. Ils comprennent une couronne ou rondelle 30 comprimée entre une collerette 32 appartenant au corps et un anneau 34 solidaire de la bague 18. L'anneau 34 est avantageusement fixé dans la bague par déformation radiale d'une jupe de la bague, immobilisant l'anneau 34 contre un épaulement 36. Une entretoise tubulaire 38, dont le rôle apparaîtra plus tard, est immobilisée dans la bague entre l'anneau et en second épaulement de la bague. L'anneau est immobilisé en rotation par rapport à la jupe par enfoncement local de cette dernière dans une

encoche 40 de l'anneau 34.

La rondelle 30, constituée généralement en acier

a ressort, présente plusieurs pattes ou doigts régulié-

rement répartis 42, au nombre de deux dans le mode de réalisation illustré. Ces deux pattes, constituées par

des excroissances rabattues de la rondelle 30, s'enga-

gent dans des encoches 44 de la collerette 32, de sorte que la rondelle est immobilisée en rotation par rapport au corps 14. La rondelle 30 prend par ailleurs appui sur

la collerette 32 à proximité des pattes ou doigts 42.

La rondelle 30 a une forme bombée entre deux

doigts adjacents et elle est déformée au milieu de cha-

que bombement de façon à constituer un bossage 46 d'en-

cliquetage. L'élasticité de la rondelle tend à presser les bossages 36 contre l'anneau 34. Sur ce dernier sont formés des crans 48 régulièrement répartis, au nombre de dix dans le mode de réalisation illustré. Les crans sont de forme dissymétrique, de façon que le dégagement du bossage 43. par compression de la rondelle, exige un couple plus important dans le sens du desserrage que

dans le sens du serrage, ce qui est favorable à la séc-

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rité. L'un des flancs de chaque cran a, dans le mode de réalisation présenté, une pente par rapport à l'axe de l'ordre de 60 tandis que l'autre flanc est parallèle à l'axe à proximité du fond du cran, oblique à proximité de la tranche de l'anneau 34 pour éviter un matage trop

rapide et s'adapter à la forme du bossage 46.

La visualisation du verrouillage est assurée par la présence d'au moins une fenêtre 50 ménagée dans la

bague 18 (deux fenêtres étant prévues dans le cas illus-

tré). Une gorge peu profonde 52, éventuellement colorée, peut être découpée pour indiquer l'emplacement o arrive la collerette 32 en fin de serrage de la bague 18. Le bord de cette bague peut, pour aider à la visualisation,

porter un voyant coloré 54.

Le montage du connecteur ressortant directement

de la description qui précède ne sera que brièvement

évoqué. Les deux éléments sont approchés l'un de l'autre

et le corps 14 est enfoncé dans le corps 20, les sail-

lies de détrompage 28 garantissant que l'orientation est correcte. On visse ensuite la bague 18 sur la partie filetée 19 du corps 20. Après une course déterminée, la tranche terminale du corps 12 vient en appui contre la collerette 32. Au cours de la rotation ultérieure de la bague 18, chaque bossage 46 pressé contre l'anneau 34 passe d'un cran 48 au suivant, le couple résistant étant

faible du fait de l'inclinaison des faces des crans.

Toutefois ce couple augmente peu à peu. du fait de la compression de la rondelle 30 due au rapprochement de la

collerette 32 et de l'anneau 34. Au cours de cette com-

pression, la collerette 32 avance le long des fenêtres et se rapproche de l'entretoise tubulaire 38. On

pourra arrêter le serrage dans une position pour la-

quelle le voyant 54 appara t face à la rainure colorée 52. Dans la pratique, il suffira généralement que la course de la collerette 32 par rapport à la bague depuis le moment o le corps 20 vient en contact avec elle

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jusqu'au moment o elle vient en butée contre l'entre-

toise 38 (ou une autre forme de butée), soit de quelques millimètres. Grâce aux moyens limitant la course, le vissage ne peut pas &tre poursuivi jusqu'à un point qui aplatirait complètement la rondelle 30 et risquerait de

modifier ses caractéristiques mécaniques.

Finalement, les éléments sont dans la disposi-

tion montrée en Figure 3. On voit que la rondelle 30

verrouille l'anneau 34 dans une position angulaire dé-

terminée. Du fait que le couple nécessaire au desserrage

est supérieur à celui qui autorise le serrage, le ver-

rouillage est suffisamment puissant pour éviter un des-

serrage sous l'action des vibrations. Mais, en exerçant sur la bague 18 un couple suffisant dans le sens du

desserrage, on peut séparer les deux éléments de connec-

teur.

ô 6à14

T

Claims (6)

REVENDICATIONS:

1. Connecteur électrique autoverrouillable com-

prenant deux éléments accouplables, dont le premier (10) comprend un boîtier ou corps (14) contenant des contacts et une bague de verrouillage (18) pouvant tourner sur le

boitier et munie d'un taraudage coopérant avec un file-

tage de l'autre élément, caractérisé en ce que le boi-

tier (14) présente une collerette radiale (32) ayant des encoches de retenue de doigts (42) appartenant à une rondelle (30) qui a une forme cambrée entre deux doigts successifs et qui a au moins deux bossages (46) destinés

à coopérer avec des crans (48) ménagés à intervalles an-

gulaires égaux sur un anneau de butée (34) solidaire de

la bague en rotation et en translation axiale pour cons-

tituer un encliquetage, de sorte que ledit anneau com-

prime la rondelle en diminuant sa cambrure entre les doigts lorsque la bague est vissée sur l'autre élément

de connecteur (12).

2. Connecteur électrique selon la revendication 1, caractérisé en ce que les crans (48) ont une forme telle qu'ils opposent au démontage un couple supérieur

au couple s'opposant au serrage.

3. Connecteur électrique suivant la revendica-

tion 2, caractérisé en ce que les crans ont-une face sensiblement parallèle à l'axe et une autre face faisant

un angle compris entre 45 et 60* avec l'axe.

4. Connecteur selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que des fenêtres parallèles à l'axe (50) sont ménagées dans la bague à un emplacement tel que la collerette (32) apparaisse en face de la fenêtre

en fin de serrage de la liaison filetée.

5. Connecteur selon l'une quelconque des reven-

dications précédentes, caractérisé en ce que la bague (18) porte un moyen de butée tel qu' une entretoise tubulaire (38) en appui contre l'anneau et destinée à limiter le rapprochement de l'anneau et de la collerette

et l'écrasement de la rondelle.

6. Connecteur électrique suivant l'une quelcon-

que des revendications précédentes caractérisé en ce que

la rondelle (30) présente entre deux doigts successifs un bombement au milieu duquel un bossage est constitué

par déformation axiale.