FR2585146A3 - Dispositif de commande d'une porte d'etier - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DE COMMANDE AUTOMATIQUE D'UNE PORTE ENTRE UN ETIER OU EQUIVALENT ET SON DEVERSOIR. SELON L'INVENTION, IL COMPREND:-UN PREMIER CAPTEUR 4 MESURANT LE NIVEAU D'EAU DANS L'ETIER 2;-UN SECOND CAPTEUR 5 MESURANT LE NIVEAU D'EAU DANS LE DEVERSOIR 3;-UN DETECTEUR DE COURANT 6 DISPOSE A PROXIMITE IMMEDIATE DE LA PORTE 1;-UNE UNITE DE COMMANDE COMPRENANT UN DISPOSITIF DIFFERENTIEL RELIE AUX PREMIER ET SECOND CAPTEURS DELIVRANT UN SIGNAL ANALOGIQUE REPRESENTATIF, EN SIGNE ET EN MODULE DE LA VALEUR DE LA DIFFERENCE DES NIVEAUX D'EAU, UN CIRCUIT LOGIQUE A SEUIL NE DELIVRANT UN ORDRE D'OUVERTURE DE LA PORTE 1 QUE SI L'AMPLITUDE DE CE SIGNAL ANALOGIQUE EST ALGEBRIQUEMENT SUPERIEURE OU INFERIEURE A UNE VALEUR DETERMINEE ET MAINTENANT CET ORDRE TANT QU'UN COURANT EXISTE AU NIVEAU DE LA PORTE 1.

Description

DISPOSITIF DE CCMMANDE D'UNE PORTE D'ENTIER
La présente invention concerne un dispositif de comnande d'une porte d'étier ou équivalent.

On sait que les niveaux d'un étier et de son déversoir sont fluctuants, notamment avec la marée. Pour éviter tout incident tel que l'asséchage des étiers ccnane l'inondation des zones irriguées par l'étier, il est connu de fermer les étiers avec des portes ou vannes qui ne sont ouvertes que si le niveau de l'eau dans 1'étier est supérieur à celui du déversoir et si un courant existe au droit de la porte.

On comprend aisément qu'il est avantageux d'automatiser la cammande de telles portes puisgue, dans une région déterminée, elles doivent toutes être manoeuvrées sensiblement au même moment.

Le brevet français 2 548 706 décrit dans ce but une vanne tournante comportant une roue à aubes, montée transversalement au canal et dont les aubes définissent des surfaces d'obturation du canal. Une telle vanne présente certains inconvénients, puisqu'elle nécessite des mqyens de verrouillage importants pour résister à la fois à la pression de l'eau sur les aubes immergées, et à celle du vent sur les aubes hors de l'eau. En outre, cette pression du vent peut gravement modifier le fonctionnement de la vanne.

L'invention a pour but un dispositif de commande automatique d'une porte d'étier ne présentant pas de tels inconvénients.

Selon l'invention, ce dispositif de coirmande automatique d'une porte entre un étier et son équivalent et son déversoir comprend - un premier capteur mesurant le niveau de l'eau dans l'étier, - un second capteur mesurant le niveau de l'eau dans le déversoir, - un détecteur de courant disposé à proximité immédiate de la porte,
et
une unité de commande comprenant un dispositif différentiel déli
vrant un signal analogique représentatif, en signe et en module, de
la valeur de la différence des niveaux d'eau, un circuit logique à
seuil ne délivrant un ordre d'ouverture de la porte que si l'ampli-
tude du signal analogique est algébriquement supérieure ou infé
rieure à une valeur déterminée et maintenant cet ordre tant qu'un
courant existe au niveau de la porte.

L'invention porte également sur le détecteur de courant qui est constitué par un détecteur de proximité en regard duquel est disposée une masse métallique fixée à une extrémité d'un arbre mobile en rotation autour d'un axe perpendiculaire à celui de l'arbre, de telle manière qu'un courant, en exerçant une pression sur l'autre extrémité, éloigne la masse métallique du détecteur de proximité.

t' invention sera mieux ccgprise et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci, apparaitront plus clairement à la lecture de la description qui suit d'un mode préféré de réalisation donné à titre non limitatif, et à laquelle deux planches de dessins sont annexées.

La Figure 1 illustre schématiquement trois états différents d'un étier par rapport au déversoir, et
La Figure 2 représente schématiquement un détecteur de courant conforme à la présente invention.

En référence à la Figure 1, on a représenté sous la référence 1, une porte entre un étier 2 et son déversoir 3. Le capteur 4 mesure le niveau d'eau dans l'étier, tandis que le capteur 5, celui dans le déversoir. Un détecteur de courant 6 est disposé à proximité imne- diate de la porte 1.

Sur la Figure 1 (a) est illustré un premier état dans lequel le niveau d'eau dans le déversoir est supérieur à celui de l'étier 2.

Courue indiqué précédemment, dans ce cas, la porte 1 doit être fermée pour éviter toute inondation des zones irriguées. Par contre, coltine représenté Figure l(b), la porte s'ouvre dès lors que le niveau d'eau du déversoir 3 est inférieur ou égal à celui de l'étier. Comme on peut le remarquer, il existe alors au droit de la porte un courant d'eau se dirigeant vers le déversoir 3 et qui est pris en compte par le détecteur 6.

Lorsque le courant d'eau de l'étier 2 vers le déversoir 3 s'annule, c'est-à-dire juste avant que le niveau d'eau du déversoir 3 remonte, la porte 1 doit être refermée, carne illustré par la flèche 7,
Figure l(c).

On comprend dès lors comment fonctionne le dispositif précédemment décrit, et comprenant les deux capteurs 4 et 5 de niveau d'eau, le détecteur de courant 6 et l'unité de commande, non représentée figure 1, puisque d'une réalisation facile pour l'Homme de l'Art. En effet, il est avantageux que les deux capteurs 4 et 5 soient reliés à un dispositif différentiel tel qu'un comparateur délivrant un signal analogique représentatif en signe et en module de la valeur de la différence des niveaux d'eau dans le déversoir et dans l'étier.Ce signal analogique est alors appliqué à un circuit à seuil délivrant l'ordre d'ouverture de la porte lorsque l'amplitude du signal analogique est algébriquement supérieure ou inférieure (selon le sens de connexion des capteurs au dispositif différentiel) à une valeur déterminée. A l'ouverture de la porte, il se produit un courant dont la détection en 6 permet de maintenir la porte ouverte, étant entendu que, dès lors que ce courant s'annule, la porte se referme.

Bien évidemment, pour éviter des manoeuvres inopportunes de la porte dues à une inversion ponctuelle ou mumentanee du courant, il est souhaitable de relier le détecteur de courant 6 à un circuit de terrporisation, de telle manière que seul l'arrêt du courant pendant un temps déterminé et non une simple vague, permette la fermeture de la porte.

Dans un mode préféré de réalisation, la porte 1 est actionnée au moyen d'une une hydraulique dont le moteur est commandé par l'unité de commande. En outre, cette unité de commande peut inclure avantageusement des moyens pour transmettre les informations mesurées et détectées, ainsi que la position de la porte à un centre de surveillance éloigné, ainsi que des moyens pour actionner la porte, par exemple à distance, quel que soit l'état de l'étier ou du déversoir.

On décrira maintenant un détecteur de courant approprié à cet usage, en référence à la Figure 2.

Ce détecteur est essentiellement constitué par un détecteur de proximité 21 relié par un câble électrique isolé 22 à l'unité de com- mande, non représentée sur la figure. Ce détecteur est disposé sur une bride de raccordement 23, au moyen d'un élément de réglage de position 24. Une colonne 28 en forme de U est fixée à la bride de raccordement 23.

Une masse métallique 25 est fixée à l'extrémité d'un arbre 26 mobile en rotation autour d'un axe 27, perpendiculaire à celui de l'arbre 26, au pied de la colonne 28. L'arbre 26 se prolonge sous la colonne 28, de manière à présenter une surface sur laquelle le courant d'eau exercera une pression. A cet effet, cet arbre 26 est constitué par une partie rigide située au moins à l'intérieur de la colonne 28 et par exemple se prolongeant en une partie aplatie 29 sous la colonne 28, et d'une partie souple 30, réalisée par exemple en caoutchouc, de manière à amortir certains courants brusques, laquelle se termine par une masse d'équilibrage 31.

On comprend aisément qu'avec un tel détecteur, en absence de courant, la masse métallique se trouve juste en regard du détecteur de proximité 21, tandis qu'elle s'en éloigne sensiblement dès lors que le courant exerce une pression sur la partie aplatie inférieure 29,30 de l'arbre 26. Ce détecteur détecte donc parfaitement l'absence ou la présence d'un courant entre 1' étier et son déversoir.

Bien que seul un mode de réalisation de l'invention ait été décrit, il est évident que toute modification apportée par l'Homme de l'Art dans le même esprit ne sortirait pas du cadre de la présente invenr tion.

Claims (2)

REUENDICAIIONS

1.- Dispositif de commande automatique d'une porte entre un étier ou équivalent et son déversoir, caractérisé en ce qu'il comprend - un premier capteur (4) mesurant le niveau d'eau dans l'étier (2), - un second capteur (5) mesurant le niveau d'eau dans le déversoir (3), - un détecteur de courant (6) disposé à proximité immédiate de ladite porte (1) et - une unité de commande comprenant un dispositif différentiel relié auxdits premier et second capteurs délivrant un signal analogique représentatif, en signe et en module de la valeur de la différence des niveaux d'eau, un circuit logique à seuil ne délivrant un ordre d'ouverture de la porte (1) que si l'amplitude dudit signal analogique est algébriquement supérieure ou inférieure à une valeur déterminée et maintenant cet ordre tant qu'un courant existe au niveau de la porte (1).

2.- Dispositif selon la première revendication, caractérisé en ce que ledit détecteur de courant (6) est constitué par un détecteur de proximité (21) en regard duquel est disposée une masse métallique (25) fixée à une extrémité d'un arbre (26) mobile en rotation autour d'un axe (27) perpendiculaire à celui dudit arbre, de telle manière qu'un courant, en exerçant une pression sur l'autre extrémité dudit arbre, éloigne ladite masse métallique (25) dudit détecteur de proximité (21).