FR2584770A1 - Raccord central de colonne montante immergee - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE LES RACCORDS DE COLONNES MONTANTES. ELLE SE RAPPORTE A UN RACCORD DANS LEQUEL UN DISPOSITIF DE VERROUILLAGE 42 EST DEPLACE VERS UNE POSITION DE VERROUILLAGE DE LA PARTIE INFERIEURE TRONCONIQUE D'UNE COLONNE MONTANTE, FORMANT UNE BOITE 21, SUR UNE VIS 22 PORTEE PAR UNE BASE PLACEE AU FOND DE LA MER. UN DISPOSITIF DE MANOEUVRE 46 SOUS FORME D'UN PISTON COMMANDE LE DISPOSITIF DE VERROUILLAGE 42 LORSQU'IL EST DEPLACE PAR DU FLUIDE SOUS PRESSION PROVENANT D'UNE RESERVE AUTONOME 65. EN CAS DE DEFAILLANCE DE LA RESERVE DE FLUIDE, UNE AUTRE RESERVE PEUT ETRE FIXEE A UN CANAL D'ENTREE 78. LE DEVERROUILLAGE PEUT AUSSI ETRE REALISE HYDRAULIQUEMENT OU MECANIQUEMENT. APPLICATION AUX COLONNES MONTANTES DES PUITS SOUS-MARINS DE PETROLE.

Description

La présente invention concerne les raccords de colonne montante immergée

et plus précisément un système de raccordement sous-marin destiné à raccorder de façon temporaire l'organe central d'une colonne montante à une base préréglée au fond de la mer. Une considération primordiale pour la production des hydrocarbures fluides des gisements sous-marins est la réalisation d'un système de communication entre le fond de la mer et la surface après que la production du fluide a été établie. Un tel système parfois appelé "colonne montante de production" comprend habituellement de nombreux conduits dans lesquels divers fluides produits sont transportés vers la surface et à partir de celle-ci, ces

conduits comprenant notamment des canalisations de produc-

tion de pétrole et de gaz, et des canalisations d'entre-

tien, électriques et hydrauliques de commande.

Lors d'une production au large des cotes, on peut utiliser une installation flottante comme plate-forme de production et/ou de stockage. Comme l'installation est constamment exposée aux conditions régnant en surface ou au-dessous, elle subit divers mouvements. Dans une telle zone de turbulence, un soulèvement, du roulis, du tangage, une dérive, etc. peuvent être provoqués par les conditions régnant en surface ou à son voisinage. Le fonctionnement convenable d'une colonne montante de production avec une telle installation nécessite une souplesse suffisante pour que ces mouvements soient compensés sans défaillance

pendant de longues périodes de fonctionnement.

Les brevets des Etats-Unis d'Amérique n 4 182 584, 4 367 055, 4 400 109 et 4 423 984, la communication OTC 4512 "Deepwater Production Riser", Panicker et Yancey, présentée à the 15th annual Offshore Technology Conference, Houston, Texas, 2-5 mai 1983 et la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique n 722 026 déposée le 11 avril 1985 décrivent

des exemples de telles colonnes montantes sous-marines sou-

ples. Comme l'indiquent ces documents, une colonne montante

souple comprend par exemple (1) un tronçon rigide verti-

calement, partant du fond de la mer et rejoignant une posi-

tion fixe qui se trouve au-dessous de la zone de turbulence qui existe à proximité de la surface de l'eau, et (2) un

tronçon souple comprenant des conduites souples d'écou-

lement partant de la partie supérieure du tronçon rigide, passant dans la zone de turbulence et rejoignant un navire flottant à la surface. Une bouée immergée est fixée à la partie supérieure du tronçon rigide afin qu'elle maintienne celui-ci en position sensiblement verticale

dans l'eau.

Etant donné les profondeurs importantes d'eau dans ces zones de production dans lesquelles les colonnes sous-marines souples ou équivalentes sont destinées à être utilisées, l'utilisation des plongeurs au fond de la mer ou à son voisinage est pratiquement interdite. Ainsi, l'extrémité inférieure de la colonne montante doit pouvoir

être raccordée à distance au fond de la mer sans néces-

siter une assistance importante des plongeurs. A cet effet, dans la plupart des systèmes connus de ce type, un raccord hydraulique est fixé à l'extrémité inférieure de la colonne montante et de longues conduites d'écoulement partent de la surface et sont destinées à transmettre le

fluide hydraulique nécessaire à la manoeuvre du raccord.

Le déploiement et la manutention de ces longues conduites

d'écoulement peuvent poser des problèmes importants, sur-

tout dans des mers difficiles.

En outre, le raccord hydraulique est normalement un ensemble séparé qui est boulonné ou fixé d'une autre

manière à l'extrémité inférieure de la colonne montante.

En conséquence, l'emplacement auquel le raccord se raccorde à la colonne montante est soumis à des forces importantes lorsque la colonne montante subit des forces qui ont tendance à la déplacer par rapport à la verticale autour d'un point d'articulation existant obligatoirement à l'extrémité inférieure de la colonne lorsqu'elle est fixée au fond de la mer. L'application de ces forces et leur relaxation de manière continuelle peuvent provoquer ré584770 une défaillance de l'emplacement "affaibli" auquel le

raccord séparé est raccordé à la colonne montante.

En outre, comme les colonnes montantes de ce type doivent pouvoir être retirées et/ou remplacées pendant leur durée de travail à la fin de cette durée, le raccord utilisé pour le raccordement d'une colonne montante

au fond de la mer doit pouvoir être libéré à distance.

L'invention concerne un raccord sous-marin destiné à raccorder l'extrémité inférieure de la partie centrale d'une colonne montante à une base qui a été préréglée au fond de la mer. La boite du raccord est solidaire d'un tronçon de section variant progressivement qui forme lui- même l'extrémité inférieure de la colonne montante. Dans un mode de réalisation préféré, le raccord comprend une source autonome de fluide hydraulique sous pression assurant la manoeuvre du raccord en position de verrouillage, sur commande. Le raccord comporte aussi un dispositif complémentaire destiné à verrouiller à distance le raccord et trois dispositifs séparés destinés

à déverrouiller le raccord à distance.

Plus précisément, le raccord selon l'invention comporte une boite et une vis, cette dernière étant fixée à une base préréglée au fond de la mer. La boite a un bottier monté sur la paroi d'un tronçon de section variant progressivement qui forme lui-même l'extrémité inférieure de la partie centrale de la structure de la colonne montante. De manière connue, un tronçon de section variant progressivement ou "joint tronconique" est normalement utilisé à la partie inférieure de la partie centrale d'une colonne montante ou analogue afin que la partie centrale soit renforcée par une meilleure répartition des forces de flexion appliquées normalement

lorsque la partie centrale est fixée au fond de la mer.

Un dispositif de verrouillage est placé dans le boîtier et comporte des taquets destinés à coopérer avec

la partie centrale et avec la vis afin que ces deux élé-

ments soient bloqués l'un sur l'autre lorsque le raccord est en position verrouillée. Un organe de manoeuvre

comprenant un piston est disposé afin qu'il puisse coulis-

ser dans le loîtier et est destiné à coopérer avec le dispositif de verrouillage afin qu'il déplace celui-ci vers une position verrouillée. Un premier passage formé dans le boîtier rejoint le côté supérieur du piston, sur le dispositif de manoeuvre, et est raccordé à une source

autonome d'un fluide sous pression portée par la boite.

Une soupape manoeuvrée acoustiquement est montée à la sortie de la source de fluide si bien qu'elle est ouverte lorsqu'elle reçoit un signal acoustique afin que le fluide puisse déplacer le piston et donc le dispositif de manoeuvre vers le bas et puisse ainsi verrouiller la

partie tronconique du raccord sur la vis.

Un canal de verrouillage formé dans une plaque perforée montée à l'extérieur du boîtier est raccordé au premier passage et forme un dispositif de verrouillage d'appoint lorsque le fluide autonome n'assure pas un

verrouillage complet du raccord. Un raccord doufle équi-

libré en pression, relié à un véhicule immergé commandé à distance, est raccordé au canal de verrouillage et du fluide sous pression est ainsi transmis. La plaque perforée a aussi un canal principal et un canal secondaire de déverrouillage. Le canal principal est raccordé à un second passage formé dans le boîtier et rejoignant la face inférieure du piston sur le dispositif de manoeuvre alors que le second canal de déverrouillage est raccordé à un troisième passage qui rejoint la face inférieure

d'un second piston qui est en coopération avec le dispo-

sitif de verrouillage. Un mécanisme est aussi destiné à déverrouiller le raccord lorsque les dispositifs principal

et secondaire de déverrouillage ne fonctionnent pas.

Dans un autre mode de réalisation, le raccord selon la présente invention est verrouillé par un outil interne qui porte une réserve de fluide hydraulique sous pression. L'outil est préalablement placé dans le trou de la partie centrale de la colonne montante ou est descendu dans ce trou et il vient en appui près de la boîte à un endroit o la sortie de l'outil est alignée sur un passage formé dans la partie centrale et qui est en communication avec le premier passage formé dans le boîtier. Une soupape commandée acoustiquement, placée à la sortie de l'outil, est alors ouverte par un signal transmis dans le trou de, la colonne montante et le fluide

provenant de l'outil verrouille le raccord.

D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-

tion seront mieux compris à la lecture de la description

qui va suivre d'exemples de réalisation et en se référant aux dessins annexés sur lesquels les références identiques désignent des éléments analogueset sur lesquels: la figure 1 est une perspective représentant un exemple d'utilisation d'une colonne montante souple dans laquelle l'invention peut être mise en oeuvre; la figure 2A est une demi-coupe d'un mode de réalisation de raccord de partie centrale de colonne montante selon l'invention, le raccord étant en position déverrouillée; la figure 2B est une demi-coupe du raccord de la figure 2A, accolée à cette figure, le raccord étant en position verrouillée; la figure 3A est une demi-coupe d'un autre mode de réalisation de raccord selon l'invention ayant un premier outil interne de montage placé dans le trou de la partie centrale de la colonne montante; et la figure 3B est une demi-coupe du raccord de la figure 3A, accolée à cette dernière figure et ayant un autre outil de montage dans le trou de la partie

centrale de la colonne montante.

On considère d'abord une courte description des

conditions dans lesquelles le raccord de conduite d'écou-

lement selon l'invention risque d'être largement utilisé, afin que l'invention soit facilement comprise. La figure 1

représente un exemple de colonne montante souple sous-

marine 10 en position de travail à un emplacement au large a584770 des côtes. La colonne montante 10 comporte un tronçon inférieur rigide 11 et un tronçon supérieur souple 12. Le tronçon souple 12 comporte un ou plusieurs conduits souples qui sont raccordés à des conduites d'écoulement respectives 13 placées sur le tronçon rigide 11 et qui sont disposées entre une bouée 14 et la surface de l'eau à l'endroit auquel elles sont raccordées à une installation

flottante 15.

Une partie centrale résistante (c'est-à-dire un conduit rigide 16) du tronçon rigide 11 est fixée par un raccord 18 à une base 17 qui est ellemême préalablement montée au fond de la mer 19. Les fluides produits par un ou plusieurs puits sous-marins s'écoulent vers la base 17 par l'intermédiaire de la conduite20 d'écoulement qui est immergéeafin que la production soit transmise à la surface par l'intermédiaire de la colonne 10. Les détails d'une base 17 et d'un procédé de montage d'une colonne montante figurent dans la demande de brevet des

Etats-Unis d'Amérique n 722 026 déposée le 11 avril 1985.

Bien qu'on ait représenté l'invention dans une application particulière de colonne montante sous-marine souple dans laquelle elle présente une grande utilité, il faut noter que le raccord 18 selon l'invention peut également être utilisé pour le raccordement d'autres types de colonnes

montantes au fond de la mer.

On se réfère maintenant aux figures 2A et 2B qui

indiquent que le raccord 18 de la partie centrale résis-

tante, selon l'invention, comporte un premier organe 21 ou "boite" et un second organe 22 ou "vis". La figure 2A

représente le raccord 18 en position ouverte ou déver-

rouillée alors que la figure 2B le représente en position fermée ou verrouillée. On note que la vis 22 est de préférence un mandrin d'atterrissage fixé à la base 17 et dépassant au-dessus de celle-ci qui est elle-même

préréglée au fond 19 de la mer. La vis 22 constitue l'élé-

ment principal résistant mécaniquement de la base 17 destinée à la fixation de la boîte 21, et la vis a une bride annulaire 23, à son extrémité supérieure, dans

un but décrit dans la suite du présent mémoire.

La boite 21 comporte un ensemble 25 de raccor-

dement fixé à l'extrémité inférieure de la partie centrale 16 du tronçon Il de la colonne montante. La partie centrale 16 est un conduit rigide destiné à être disposé dans le tronçon rigide d'une colonne montante sousmarine. De préférence, comme représenté, cette partie centrale 16

aboutit, à son extrémité inférieure, à un tronçon tron-

conique ou joint 26 de section variant progressivement qui augmente notablement la résistance mécanique de la partie centrale 16 à un emplacement délicat auquel la partie centrale est soumise à des forces importantes de flexion lorsqu'elle a été montée. En outre, l'extrémité inférieure du tronçon tronconique 26 est de préférence une partie solidaire du raccord 25 comme représenté et.comme décrit

dans la suite.

L'ensemble 25 de raccordement comporte un bottier fixé à une plaque annulaire supérieure 31 par plusieurs boulons 32 (un seul est représenté sur la figure 2B). La plaque 31 entoure la paroi du tronçon tronconique 26 de la partie centrale 16 et y est fixée, par l'intermédiaire de bagues fendues 33, 34 supérieure et inférieure de retenue qui coopèrent avec des gorges 35, 36 formées dans

le tronçon tronconique 26. Une bague annulaire 38 d'étan-

chéité sous pression est placée entre la plaque 31 et l'épaulement 37 du boîtier 30 et a une partie réduite, à sa surface inférieure externe, formant une chambre 39

qui communique elle-même avec un premier passage (compre-

nant les passages élémentaires 40, 41) formé dans le boî-

tier 30 et la plaque 31 respectivement, dans un but

décrit dans la suite du présent mémoire.

Une bague fendue 42 de verrouillage est montée dans le boîtier 30 et elle est formée d'acier à ressort ou analogue et. est en position d'ouverture sur la figure 2A. La bague 42 a un ou plusieurs taquets 43 qui coopèrent avec des gorges 44 de la partie tronconique 26 et un taquet 45 destiné à coopérer avec la bride 23 de la vis 22 lorsque l'ensemble 25 de raccordement est en position verrouillée (figure 2B). Une bague 46 de manoeuvre peut coulisser dans le boîtier 30 et a une surface interne 47 dont la configuration correspond à la surface externe 48 de la bague de verrouillage si bien que, lorsque la bague 46 de manoeuvre est descendue, elle vient coopérEr avec la bague de verrouillage et déplace celle-ci vers sa position de verrouillage (figure 2B). On peut se référer à la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique n 06/343 496 qui donne des détails d'un raccord comprenant une bague de verrouillage et un organe de manoeuvre ayant une telle configuration. La bague 46 de manoeuvre a une bride annulaire 49 qui joue le rôle d'un premier piston et qui est destinée à repousser la bague 46 de manoeuvre vers le bas lorsqu'un fluide sous pression est transmis à une chambre 39 comme décrit plus en détail

dans la suite du présent mémoire.

Le boîtier 30 a un second passage (le passage 50) qui communique avec une chambre 51 formée dans le boîtier

si bien que du fluide peut être transmis à la face infé-

rieure du premier piston 49 afin que le raccord 18 soit déverrouillé comme décrit dans la suite. Un dispositif d'appoint destiné à déverrouiller le raccord 18 est un ensemble 52 de déverrouillage secondaire qui, comme représenté, comprend un sous-boîtier 53 fixé à l'extrémité inférieure du boîtier 30 par plusieurs boulons 54 ou analogue. Il faut se rappeler que le boîtier 30 et le sous-boîtier 53 peuvent être solidaires l'un de l'autre le cas échéant. Un second piston 55 peut coulisser dans la chambre 56 du sous-boîtier 53 et est en position telle que son extrémité supérieure est au contact de

la face inférieure de la bague 46 de manoeuvre. Le sous-

boîtier 53 a un troisiinme passage (c'est-à-dire le canal 57) qui communique avec la chambre 56 en un point qui se trouve au-dessous du piston 55. Un dispositif tertiaire d'appoint destiné à déverrouiller le raccord 18 comporte une ou plusieurs tiges 60 qui sont raccordées à la face

supérieure de la bague 46 de manoeuvre et dépassent au-

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dessus à travers la plaque supérieure 31. La tige 60 a une tête 61 destinée à être au contact d'un mécanisme externe, par exemple des lignes de traction ou des vérins fixés ou positionnés par un véhicule manoeuvré à distance ou un sous-marin afin qu'elle puisse être tirée ou repous- sée vers le haut et qu'elle libère la bague 42 de blocage

et déverrouille ainsi le raccord 18.

Dans le mode de réalisation de l'invention représenté sur les figures 2A et 2B, le raccord 18 est monté ou verrouillé à l'aide d'une source autonome 65 d'un fluide hydraulique. La source 65 comporte un réservoir sous pression 66 partiellement rempli du volume nécessaire : fluide hydraulique 67 et rempli de gaz 68, par xe.mil] "'azote, à une pression suffisante pour que le feluid.S soit chassé du réservoir 66 et manoeuvre l'ensemble de raccordement lorsqu'il reçoit un ordre. La sortie du réservoir 66 est connectée à des passage 41, 40 par la canalisation 69 qui comporte une soupape fermée 70 et

une soupape ouverte 71. La soupape 70 a un organe acous-

tique 72 de manoeuvre (par exemple du type utilisé avec le système de commande BOP de N.L. Shaffer, Houston, Texas cf. p. 5526-27, Composite Catalog of Oil Field Equipment and Services, 1984-85, Gulf Publishing Co.) qui ouvre la

soupape 70 après réception d'un signal acoustique déter-

miné. Une canalisation 73 de dérivation ayant une soupape

fermée 74 relie des points espacés le long de la canalisa-

tion 69 afin qu'elle mette la soupape 70 en dérivatiur

dans un but décrit dans la suite.

Une canalisation 75 d'appoint est aussi raccorclôe à la canalisation -69 et a une soupape normalement fermée 76. La canalisation 75 communique avec le canal 78 de verrouillage de la plaque perforée 79 qui est elle- même montée sur la boîte 21. La plaque perforée 79 a un canal principal 80 de déverrouillage raccordé au passage 50 par

une canalisation 81 et un canal secondaire de déverrouil-

lage 82 qui est connecté au canal 57 par une canalisation 83.

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1 0 Lors du fonctionnement, la boîte 21 montée sur la partie centrale résistante 16 d'une colonne montante est descendue sur la vis, l'ensemble 25 de raccordement

étant dans la position représentée sur la figure 2A. Lors-

que la botte 21 est en position sur la vis 22, un signal acoustique est créé par un véhicule commandé à distance ou à partir de la surface et commande l'organe acoustique 72 de manoeuvre afin que la soupape 70 de la canalisation 69 s'ouvre. La pression du gaz 68 dans le réservoir 66 chasse du fluide 67 sous pression dans la canalisation 69, les passages 41, 40 et la chambre 39 si bien que le piston 49 de la bague de manoeuvre 46 est chassé vers le bas. Lorsque la bague de manoeuvre descend, elle coopère avec la bague 42 de verrouillage et déplace celle-ci vers la position représentée sur la figure

2B, si bien que la boîte 21 est verrouillée sur la vis 22.

La connexion entre la boîte 21 et la vis est vérifiée par des caméras de télévision commandées à distance ou analogues et, lorsqu'il est déterminé que l'ensemble 25 de raccordement n'a pas assuré une fixation complète du raccord, une série d'opérations d'appoint est exécutée à l'aide d'un véhicule commandé à distance ou d'un sous-marin. D'abord, la soupape 74 de la canalisation 73 de dérivation est ouverte. Lorsque l'organe acoustique de manoeuvre 72 n'a pas ouvert la soupape 70, du fluide

67 peut alors s'écouler dans la canalisation 73 de dériva-

tion et peut réaliser l'opération voulue. Lorsque la soupape 70 a été ouverte et/ou lorsque l'ouverture de la soupape 74 ne résout pas le problème, un raccord double équilibré en pression (non représenté) relié à

un véhicule commandé à distance ou à un sous-marin est rac-

cordé au canal 78 de verrouillage de la plaque perforée 79, la soupape 76 est ouverte et du fluide à haute pression

(210 bars) est appliqué à la chambre 39 afin que l'opéra-

tion de verrouillage soit terminée. Les soupapes 76 et 71 sont alors fermées et le raccord double est retiré du

ca.al 7&.

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1 1 Lorsqu'il devient nécessaire de déverrouiller le raccord 18 si bien que la boite 21 peut être retirée de la vis, un raccord double (non représenté) à pression d'équilibrage relié à un véhicule commandé à distance ou à un sous-marin est raccordé au canal principal 80 de déverrouillage formé dans la plaque 79. Du fluide sous pression est alors transmis par la canalisation 81 et le passage 50 à la chambre 51 afin que le piston 49 et en conséquence la bague 46 de manoeuvre soient déplacés vers le haut et libèrent la bague 42 de verrouillage si bien

que l'ensemble 25 de raccordement est déverrouillé.

Lorsqu'il est évident que la bague 46 de manoeuvre est collée ou ne se déplace pas, un raccord double équilibré

en pression est connecté au canal secondaire 82 de déver-

rouillage et du fluide sous pression est appliqué au canal 57 par l'intermédiaire de la canalisation 83 afin que le second piston55 soit chassé vers le haut. Lorsque le piston 55 remonte, il repousse la face inférieure de la bague 46 de manoeuvre et oblige celle-ci à remonter et à libérer la bague 42 de verrouillage. Lorsque cette opération n'assure pas non plus la libération du raccord, des lignes de traction ou des vérins hydrauliques peuvent être montés sur la tige 60 par un véhicule commandé à distance ou par un sous-marin afin que la tige 60 soit déplacée vers le haut et tire la bague 46 de manoeuvre

vers le haut, libérant ainsi la bague de verrouillage 46.

On se réfère maintenant aux figures 3A et 3B qui

représentent un autre mode de réalisation de l'invention.

La structure fondamentale de la boîte 21 et de la vis 22 est la même que précédemment, mais avec incorporation de passages supplémentaires dans la partie tronconique 26 comme décrit dans la suite. Des passages 88, 89 et 90 sont formés dans le tronçon tronconique 26 et communiquent avec

des passages 41, 91 et la canalisation 83 respectivement.

Le passage 41 qui a une soupape normalement ouverte 41a communique par le passage 40 avec une chambre 39 formée dans le boîtier 30; le passage 91 communique par le

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passage 50 avec la chambre 51 formée dans le boîtier 30, et la canalisation 83 communique avec le canal 57 formé

dans le sous-bottier 58.

Comme l'indique la figure 3A, l'ensemble 25 de raccordement est monté ou verrouillé par pompage ou abaissement d'un outil interne 94 de montage dans le trou 16a de la partie centrale 16 jusqu'à ce qu'il vienne

au contact d'un épaulement 95 du tronçon tronconique 26.

L'outil 94 comporte un boîtier 96 délimitant une chambre 97. Un piston 98 peut coulisser dans la chambre 97 et

sépare le fluide hydraulique 99 du gaz 100 qui est intro-

duit sous pression. Un passage 101 de sortie ayant une soupape normalement fermée 102, commandée acoustiquement, est formé dans l'outil 94 qui coopère avec le passage 88 formé dans le tronçon tronconique 26. Des passages 103, 104 sont formés dans l'outil 94 afin qu'il communiquent avec le passage 91 et la canalisation 83 respectivement et évacuent le fluide des chambres respectives au-dessous

des pistons 49, 55 pendant les opérations de montage.

On note que, après réception d'un signal acous-

tique transmis vers le bas le long du trou 16a, la soupape 102 s'ouvre et le gaz 100 chasse le piston 98 vers le bas afin qu'il chasse le fluide 99 hors de l'outil 94 et dans la chambre 39, verrouillant ainsi la boîte 21 et la vis 22 comme décrit précédemment. La soupape 41a est alors fermée et un outil de cloche de repêchage monté sur un câble est alors descendu afin qu'il vienne coopérer avec un col 105 de repêchage formé sur l'outil 94 et retire ce dernier. Lorsque l'ensemble 25 de raccordement n'est pas totalement verrouillé par le fluide 99 de

l'outil 94, pour une raison quelconque, la procédure d'ap-

point mettant en oeuvre la plaque perforée 79 et décrite précédemment est utilisée pour compléter l'opération de verrouillage. Un outil interne de déverrouillage (non représenté) ayant une construction analogue à celle de l'outil 94 est utilisé pour le déverrouillage du mode de réalisation représenté sur la figure 2A, mais

:; /7. 7

le passage de sortie (c'est-à-dire le passage 101 de l'outil 94) est destiné à communiquer avec le passage 91 et/ou la canalisation 88 alors que les passages d'évacuation formés dans l'outil communiquent avec les autres passages convenables formés dans la boîte 21. Lorsque l'ensemble de raccordement n'assure pas non plus le déverrouillage, les canaux principal et/ou secondaire 80, 82 de la plaque

perforée 79 peuvent être utilisés pour compléter l'opéra-

tion. Comme l'indique la figure 3B, l'ensemble 25 de raccordement est monté ou verrouillé par un outil interne 110 destiné à être descendu dans le trou 16a A l'extrémité inférieure du train de tiges 111. Dans la version de déverrouillage de l'outil 110 (représenté sur la figure 3B), le passage 112 de sortie communique avec le passage 91 si bien que du fluide provenant du tube s'écoule vers la chambre 51 et assure le déverrouillage

de l'ensemble 25 de raccordement. La version de verrouil-

lage de l'outil 110 (non représenté) comporte un passage 112 de sortie qui communique avec le passage 88 et permet au fluide qui s'écoule dans le tube 111 de parvenir

à la chambre 39 et de verrouiller l'ensemble de raccor-

dement comme décrit précédemment. Les canaux formés dans la plaque 99 sont encore disponibles lorsque l'opération de verrouillage ou de déverrouillage n'est pas réalisée

en totalité par l'outil 110.

Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art aux raccords qui viennent d'être décrits uniquement à titre d'exemples

non limitatifs sans sortir du cadre de l'invention.

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Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Raccord sous-marin, caractérisé en ce qu'il comprend: une vis (22) destinée à être disposée à un S emplacement immergé, et une boîte (21) destinée à se loger sur la vis et à être verrouillée temporairement sur elle, la boite comprenant: un ensemble de raccordement (25) qui comprend: un bottier (30), un dispositif de verrouillage (42) monté dans

le boîtier et normalement disposé en position déver-

rouillée, un dispositif de manoeuvre (46) placé dans le bottier afin qu'il puisse coulisser et destiné à coopérer avec le dispositif de verrouillage lorsque le dispositif de manoeuvre est déplacé vers le bas dans le boîtier, un premier passage (40, 41) formé dans le boîtier et destiné à assurer la communication avec une première chambre formée dans le bolttier au-dessus du dispositif de manoeuvre et en communication avec celui-ci, et une plaque perforée (79) montée sur la botte à l'extérieur du boîtier et ayant un canal de verrouillage (78) communiquant avec le premier passage et destiné à recevoir du fluide d'une source extérieure, le fluide reçu par l'intermédiaire du canal de verrouillage (78) s'écoulant vers la chambre de manière qu'il repousse l'organe de manoeuvre vers le bas et déplace le dispositif

de verrouillage vers une position verrouillée.

2. Raccord sous-marin destiné à raccorder une partie centrale de colonne montante sous-marine à une base préréglée au fond de la mer, ledit raccord étant caractérisé en ce qu'il comprend: une vis (22) destinée à être fixée sur la base et dépassant au-dessus de celle-ci, et une boite (21) destinée à être solidaire de _z,58<770r l'extrémité inférieure de la partie centrale de la colonne montante, la boite comprenant: un bottier (30) ayant une plaque annulaire

supérieure (31) entourant la paroi de l'extrémité infé-

rieure de la partie centrale de la colonne montante, un dispositif (35, 36) de fixation de la plaque supérieure (31) à la paroi de la partie centrale de la colonne montante, un dispositif de verrouillage (42) placé dans le boîtier et normalement placé en position déverrouillée, un dispositif de manoeuvre (46) logé dans le bottier de manière qu'il puisse coulisser et destiné à coopérer avec le dispositif de verrouillage lorsque l'organe de manoeuvre est déplacé vers le bas dans le bottier, un premier passage (40, 41) formé dans le boîtier et destiné à communiquer avec une première chambre formée dans le bottier au-dessus du dispositif de manoeuvre et en communication avec celui-ci, et un dispositif (65) destiné à transmettre du

fluide au premier passage.

3. Raccord selon la revendication 2, caractérisé en ce que la partie centrale (16) de la colonne montante

a un trou longitudinal, et le dispositif destiné à trans--

mettre du fluide comporte un passage (16a) formé dans la partie centrale de la colonne montante, du trou de cette partie centrale au premier passage formé dans

le bo tier.

4. Raccord selon la revendication 3, caractérisé en ce que le dispositif destiné à transmettre du fluide comporte en outre: un outil interne (94) destiné à être descendu dans le trou de la partie centrale de la colonne montante jusqu'à un emplacement adjacent au raccord, l'outil comprenant: un boîtier (96) d'outil ayant une sortie destinée à communiquer avec le passage formé dans la partie centrale

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de la colonne montante lorsque l'outil est adjacent au raccord, du fluide (99) remplissant partiellement le bottier de l'outil, du gaz sous pression (100) remplissant le reste du bottier de l'outil, et une soupape (102) normalement fermée et commandée

à distance, placée à la sortie de l'outil.

5. Raccord selon la revendication 4, caractérisé en ce que la soupape commandée à distance (102) comporte un dispositif de manoeuvre commandé acoustiquement et destiné à déplacer la soupape en position d'ouverture

après réception d'un signal acoustique.

6. Raccord selon la revendication 3, caractérisé en ce que le dispositif destiné à transmettre du fluide comporte en outre: un outil interne (110) destiné à être raccordé à l'extrémité inférieure d'un train de tiges et à être abaissé dans le trou de la partie centrale de la colonne -montante jusqu'à un emplacement adjacent au raccord, et un passage de sortie (112) formé dans l'outil et destiné à communiquer avec le passage formé dans la partie centrale de la colonne montante lorsque l'outil est adjacent au raccord si bien que du fluide descendant dans le train de tiges s'écoule par la sortie de l'outil

et verrouille le raccord.

7. Raccord selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte une plaque perforée (79) montée sur la boîte à I'extérieur du boîtier et ayant un canal de verrouillage (78) communiquant avec le premier passage (40, 41) et destiné à recevoir du fluide d'une source extérieure si bien que le fluide reçu par l'intermédiaire du canal de verrouillage s'écoule vers la chambre et chasse le dispositif de manoeuvre vers le bas afin qu'il déplace le dispositif de verrouillage vers une position verrouillée.

8. Raccord selon l'une des revendications 1 et 7,

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caractérisé en ce qu'il comprend un second passage (50) formé dans le boîtier et destiné à communiquer avec une seconde chambre formée dans le bottier au-dessous du dispositif de manoeuvre et en communication avec celui-ci, et un canal principal (80) de déverrouillage formé dans la plaque perforée et communiquant avec le second passage, ce canal étant destiné à recevoir du fluide d'une source extérieure de manière que le fluide reçu par l'intermédiaire du canal principal de déverrouillage s'écoule vers la seconde chambre et chasse le dispositif de manoeuvre vers le haut, permettant ainsi au dispositif

de verrouillage de se déplacer vers une position déver-

rouillée.

9. Raccord selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comprend: un piston (55) monté de manière qu'il coulisse dans le boîtier au-dessous du dispositif de manoeuvre et au contact de celui-ci, un troisième passage (57) formé dans le boîtier et communiquant avec une troisième chambre formée dans le bottier au-dessous de l'organe de manoeuvre et en communication avec celui-ci, et un canal secondaire (82) de déverrouillage formé dans la plaque perforée et communiquant avec le troisième passage, ce canal secondaire étant destiné à recevoir du fluide d'une source extérieure de manière que le fluide reçu par l'intermédiaire du canal secondaire de déverrouillage s'écoule vers la troisième chambre et repousse le piston vers le haut, faisant ainsi remonter le dispositif de manoeuvre et permettant au dispositif

de déverrouillage de se déplacer vers une position déver-

rouillée.

10. Raccord selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une tige (60) fixée à une première extrémité au dispositif de manoeuvre (46) et ayant son autre extrémité qui dépasse hors du boîtier,

l'autre extrémité de la tige étant destinée à être mani-

pulée de manière que le dispositif de manoeuvre soit

déplacé mécaniquement.

11. Raccord selon l'une quelconque des revendica-

tions 1, 2, 9 et 10, caractérisé en ce qu'il comprend: une source autonome (65) d'un fluide comprenant: un réservoir (66) ayant une sortie montée sur la boîte, du fluide (67) remplissant partiellement le réservoir, du gaz sous pression (68) remplissant le reste du réservoir, un dispositif (41) destiné à relier la sortie du réservoir au premier passage formé dans le boîtier, ce dispositif comprenant une soupape normalement fermée (70)

et commandée à distance.

12. Raccord selon la revendication 11, caracté-

risé en ce que la soupape commandée à distance (70) com-

porte un dispositif de manoeuvre (72) commandé acous-

tiquement et destiné à déplacer la soupape vers une

position d'ouverture après réception d'un signal acous-

tique.