FR2575830A1 - Dispositif et procede d'exploration par points - Google Patents

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FR2575830A1
FR2575830A1 FR8416037A FR8416037A FR2575830A1 FR 2575830 A1 FR2575830 A1 FR 2575830A1 FR 8416037 A FR8416037 A FR 8416037A FR 8416037 A FR8416037 A FR 8416037A FR 2575830 A1 FR2575830 A1 FR 2575830A1
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radiation
envelope
electrical
exploration
radiation field
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Withdrawn
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FR8416037A
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Inventor
Bradley James Henry
Robert Charles Baugher
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Steelastic Co LLC
Original Assignee
Steelastic Co LLC
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Withdrawn legal-status Critical Current

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    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01NINVESTIGATING OR ANALYSING MATERIALS BY DETERMINING THEIR CHEMICAL OR PHYSICAL PROPERTIES
    • G01N23/00Investigating or analysing materials by the use of wave or particle radiation, e.g. X-rays or neutrons, not covered by groups G01N3/00 – G01N17/00, G01N21/00 or G01N22/00
    • G01N23/02Investigating or analysing materials by the use of wave or particle radiation, e.g. X-rays or neutrons, not covered by groups G01N3/00 – G01N17/00, G01N21/00 or G01N22/00 by transmitting the radiation through the material
    • G01N23/06Investigating or analysing materials by the use of wave or particle radiation, e.g. X-rays or neutrons, not covered by groups G01N3/00 – G01N17/00, G01N21/00 or G01N22/00 by transmitting the radiation through the material and measuring the absorption
    • G01N23/083Investigating or analysing materials by the use of wave or particle radiation, e.g. X-rays or neutrons, not covered by groups G01N3/00 – G01N17/00, G01N21/00 or G01N22/00 by transmitting the radiation through the material and measuring the absorption the radiation being X-rays

Abstract

POUR QUANTIFIER LA TRANSMITTANCE D'UN OBJET 90 ET POUR DETERMINER DE MULTIPLES PARAMETRES DE CELUI-CI, ON UTILISE UNE SOURCE DE RADIATIONS QUI ENGENDRE UN CHAMP DE RADIATIONS A QUI VIENT FRAPPER L'OBJET 90. UN DISPOSITIF UNIQUE D'EXPLORATION PAR POINTS 13 DETECTE LES VARIATIONS DE L'INTENSITE DU CHAMP DE RADIATIONS A ET IL ENGENDRE DES SIGNAUX ELECTRIQUES PROPORTIONNELS A CES VARIATIONS. UNE CALCULATRICE RECOIT LES SIGNAUX ELECTRIQUES PROVENANT DU DISPOSITIF D'EXPLORATION 13 ET DETERMINE A PARTIR DE CEUX-CI LA TRANSMITTANCE DE L'OBJET 90 ET LES PARAMETRES DU PRODUIT. LE DISPOSITIF D'EXPLORATION 13 COMPORTE UN DISPOSITIF DE DETECTION DES RADIATIONS 51 QUI DELIVRE DES SIGNAUX ELECTRIQUES LORSQU'IL EST SOUMIS AU CHAMP DE RADIATIONS, ET UN ELEMENT TOURNANT 49 ASSOCIE AU DISPOSITIF DE DETECTION 51 ET QUI TOURNE DANS UN PLAN QUI EST COUPE PAR LE CHAMP DE RADIATIONS A.

Description

-. L'invention concerne, d'une manière générale, un procédé et un appareil
pour quantifier la transmittance d'une matière et, de plus, pour quantifier l'uniformité de la transmittance d'une matière. Le terme "transmittance" est utilisé pour désigner la caractéristique de la matière qui permet à des ondes d'énergie élevée, ou radiations, de traverser la matière. Par conséquent, dans cette acception, la transmittance est fonction à la fois de la masse et de la densité de la matière. De plus, l'invention concerne l'utilisation des données de transmittance pour s'assurer
de multiples qualités et paramètres du produit, par exem-
ple, de manière non limitative, les dimensions du produit,
l'uniformité de la matière, l'uniformité du procédé de fa-
brication et l'acceptabilité globale du produit. Les ré-
sultats ainsi obtenus peuvent être comparés à des valeurs
prédéterminées d'acceptance et, si des variations hors nor-
me sont détectées, la matière peut être rejetée et des mo-
difications peuvent être apportées au procédé de fabrica-
tion si nécessaire. En utilisant de manière continue la
présente invention pour surveiller le procédé de fabrica-
tion, on peut déterminer des évolutions pendant que le pro-
duit est encore dans la gamme d'acceptabilité et on peut effectuer des corrections pour diminuer ces évolutions, de
manière que les valeurs hors norme soient évitées.
A titre d'exemple non limitatif, quand on extrude du caoutchouc, il est important que le fabricant puisse mesurer de manière précise l'uniformité de la densité de
l'extrudat de manière à maintenir la régularité du procé-
dé d'extrusion. Les valeurs quantifiées de transmittance
peuvent être comparées à des valeurs prédéterminées d'ac-
ceptance et, si on détecte des variations, le procédé d'extrusion peut immédiatement être modifié, avec raison,
pour éliminer les variations, ou, si les modifications adé-
quates ne peuvent pas être effectuées à temps, les varia-
tions hors norme peuvent au mieux être corrigées assez ra-
pidement pour faire en sorte que seulement une quantité minimale d'extrudat défectueux doit être rejetée. Les vas 2, leurs quantitatives de transmittance peuvent également être
utilisées pour déterminer les caractéristiques dimension-
nelles de l'extrudat en tant que critère supplémentaire de
l'acceptabilité de l'extrudat.
L'analyse et l'évaluation des produits manufacturés
et des procédés de fabrication associés nécessitent la mesu-
re précise de nombreux paramètres du produit, par exemple,
de manière non limitative, les dimensions du produit et l'u-
niformité de la matière. De telles mesures dimensionnelles
peuvent être effectuées à l'aide de divers instruments,son-
des ou gabarits qui sont bien connus dans la technique, ou en comparant un échantillon de la matière du produit avec un échantillon visuel tel qu'une image, un dessin ou un
calque transparent. Les mesures de l'uniformité de la ma-
tière nécessitent des procédés d'analyse plus complexes
car le grand nombre de données et d'informations nécessai-
res ne peut pas être observé directement par les sens hu-
mains. Par exemple, ces procédés pourraient être une ana-
lyse physique destructive, une analyse chimique ou une ana-
lyse par exploration aux rayons X. Les procédés ci-dessus de mesure présentent plusieurs inconvénients appréciables. Tout d'abord, ces méthodes sont
basées sur l'évaluation humaine des caractéristiques phy-
siques de la matière. Par exemple, l'exploration aux rayons
X est une technique pour l'analyse des qualités ou paramè-
tres qui, autrement, sont cachés à la vue de l'homme, mais l'oeil humain peut normalement discerner seulement seize nuances de gris dans la gamme qui va du noir au blanc, ce qui constitue un facteur de limitation de distinction quand on essaie d'appréhender des variations subtiles. En second
lieu, la fiabilité des sens humains conduit à des inexac-
titudes imprévisibles et incontrôlables du fait des varia-
tions inhérentes dans la perception sensorielle d'un ob-
servateur humain à un autre. En troisième lieu, ces pro-
cédés nécessitent de leur consacrer une durée substantiel-
le. Les nombreuses inspections qui nécessitent l'évalua-
tion humaine utilisent nettement plus de temps que leur
équivalent automatisé. Non seulement l'évaluation effecti-
ve nécessite un temps appréciable, mais souvent une ligne
Z575830
3.
de production doit être ralentie ou même arrêtée soit jus-
qu'à ce que les échantillons puissent être prélevés, soit jusqu'à ce que l'évaluation soit effectuée sur la matière en cours de fabrication. En quatrième lieu, le travail et la durée de production impliquent généralement les frais
principaux engagés pour la fabrication.
A titre d'exemple non limitatif, dans un procédé d'extrusion de caoutchouc, les qualités et paramètres de la matière de l'extrat doivent être mesurés. L'uniformité de la densité de l'extrudat doit être connue de manière à maintenir le contrôle sur tout le procédé d'extrusion. Pour
maintenir des niveaux de qualité acceptables, il est éga-
lement souhaitable de mesurer des caractéristiques dimen-
sionnelles du produit.
La valeur quantitative de densité d'une matière peut être exprimée en termes autres qu'une masse par unité de
volume car on a besoin seulement de la variation de densi-
té par rapport à une norme prédéterminée pour une mesure
corrélée d'uniformité. Par conséquent, la densité quanti-
tative d'une matière peut être connue par l'utilisation des
techniques d'exploration aux rayons X. Du fait que les ra-
yons X diffusent à travers un échantillon de matière, ils sont absorbés généralement suivant une loi proportionnelle à la densité et à la masse de la matière. En détectant les niveaux relatifs de la pénétration des rayons X, on peut
obtenir une valeur quantitative de la transmittance.
Les systèmes conventionnels d'exploration aux rayons X, par exemple ceux qui sont utilisés dans les systèmes de sécurité pour les aéroports, utilisent une batterie de diodes, une pluralité de diodes constituant un détecteur,
et un circuit d'amplification séparé est utilisé pour cha-
que entrée de signal de diode. Un tel système serait désa-
vantageux pour les mesures d'uniformité de densité en rai-
son de la nécessité de maintenir un équilibrage précis des gains de tous les amplificateurs individuels et du fait que
la résolution du système est un paramètre fixe qui est li-
mite à la résolution de la batterie de diodes.
Les dispositifs conventionnels d'exploration aux ra-
yons X utilisés dans le domaine médical pour la visualisa-
4. tion du corps, par exemple le dispositif décrit dans le brevet américain 4 342 914, ne sont pas souhaitables dans les domaines industriel et commercial en raison des coûts
excessifs d'investissement, de fonctionnement et d'entre-
tien.
Les dispositifs conventionnels d'exploration aux ra-
yons X, qui utilisent des méthodes de détection par obser-
vation indirecte, par exemple la fluoroscopie, ne sont pas
souhaitables en raison des difficultés liées à une résolu-
tion plus pauvre et au bruit par comparaison avec les tech-
niques d'observation directe.
Par conséquent, il apparaît que l'état de la techni-
que est tel qu'une perte excessive de temps, de travail,de
coût, et de précision est nécessaire pour obtenir des ré-
sultats utiles à partir des systèmes de mesure actuelle-
ment disponibles. Il est donc nécessaire de disposer d'un procédé et d'un appareil complets qui peuvent, à faible
coût en un temps minimal et avec un haut degré de preci-
sion, créer une base de données utiles des valeurs quan-
titatives de transmittance, et qui peuvent à partir de
cette base de données, déterminer les valeurs d'uniformi-
té et les qualités ou paramètres dimensionnels.
Par conséquent, le but principal de l'invention est de fournir un procédé et un appareil nouveaux et améliorés
pour mesurer la transmittance d'une matière et pour utili-
ser les données de transmittance pour avoir accès aux mul-
tiples qualités et paramètres du produit.
Un autre but de l'invention est de fournir un appa-
reil efficace et peu coûteux qui engendre un modèle de rayons de radiation d'intensité uniforme et qui détecte les variations dans ce modèle après qu'une matière ou un objet a été interposé entre la source de radiation et le détecteur.
Un autre but de l'invention est de faire que la sour-
ce de radiation soit accessible pour son entretien sans
démontage important de l'appareil complet.
Un autre but de l'invention est de faire que la sour-
ce de radiation soit construite de manière qu'elle permet-
5. te un entretien facile. Un autre but est de fournir un
dispositif d'exploration qui détecte les modèles d'inten-
sité de faisceaux de radiation directe en utilisant un nombre minimal d'éléments de détection, et qui permette d'obtenir une résolution et une taille variables de la
zone explorée.
Un autre but encore de l'invention est de fournir un circuit de traitement de signaux pour amplifier les
signaux des éléments de détection du dispositif d'explo-
ration et pour convertir les signaux analogiques en si-
gnaux numériques.
Un autre but encore de l'invention est de permettre une réduction des données et une analyse par calculatrice pour avoir accès aux multiples qualités et paramètres du produit à partir de la base de données qui est engendrée par le dispositif d'exploration et le circuit qui lui est associé. Un autre but encore de l'invention est de fournir un circuit de synchronisation qui synchronise la période d'exploration des éléments de détection avec la période d'échantillonnage des données de l'unité de traitement
des données.
Ces buts et d'autres sont atteints grâce à la pré-
sente invention dont un mode de réalisation préféré est décrit ci-après, ce mode de réalisation étant le meilleur
pour mettre en oeuvre l'invention.
L'appareil selon l'invention, pour quantifier la
transmittance d'un objet, est caractérisé par le fait qu'-
il comporte: des moyens pour engendrer un champ de ra-
diation et pour exposer un objet audit champ de radiation; des moyens d'exploration pour détecter les variations de l'intensité dudit champ de radiation et pour produire des signaux électriques proportionnels auxdites variations
d'intensité; et des moyens d'analyse pour recevoir les-
dits signaux électriques et pour déterminer à partir de
ceux-ci de multiples qualités ou paramètres du produit.
Le champ de radiation est engendré par une source de radiation, par exemple un tube à rayons X Un bottier entoure la source de r adition, et une e-vloppe peret 6.
d'orienter le boîtier par rapport à un axe présélectionné.
Le boîtier est supporté de manière mobile dans l'enveloppe
de telle manière qu'il peut être glissé hors de l'envelop-
pe et être tourné suivant un angle de déplacement par rap-
port à cet axe présélectionné. On obtient ainsi un appareil unique pour effectuer une exploration du champ de radiation et pour engendrer un signal électrique proportionnel à celui-ci. Cet appareil
utilise un élément de détection de radiation pour engen-
drer un signal électrique selon une loi proportionnelle à l'intensité du champ de radiation intéressant l'élément de détection. De manière particulière, on prévoit un organe pour faire tourner l'élément de détection dans un plan qui
est coupé par le champ de radiation. Un élément de coupla-
ge conduit les signaux électriques depuis l'élément de dé-
tection rotatif jusqu'à un élément électrique non rotatif
de contact.
Pour synchroniser en position les passes séquentiel-
les d'exploration, on prévoit un nouvel agencement pour en-
gendrer un signal électrique qui indique la position angu-
laire du dispositif d'exploration. Ce dispositif d'explo-
ration est supporté par un arbre tournant qui comporte un élément de réflexion d'un faisceau de lumière incidente sur celui-ci. L'élément de réflexion présente des surfaces
séquentielles de réflexion et de non-réflexion, par exem-
ple des parois dont certains segments sont supprimés, les
segments correspondant aux positions angulaires du dispo-
sitif d'exploration. Un faisceau de lumière est projeté
vers l'élément de réflexion et il est arrêté par les pa-
rois mais renvoyé par réflexion vers un détecteur dans la zone des segments partiellement supprimés. La lumière
réfléchie qui frappe le détecteur engendre un signal élec-
trique qui est utilisé pour effectuer la synchronisation.
Le procédé selon l'invention, pour quantifier la transmittance d'un objet et pour déterminer les multiples qualités et paramètres de cet objet, est caractérisé par le fait qu'il comporte les phases consistant à: engendrer
un champ de radiation d'intensité uniforme; exposer l'ob-
-7.
jet au champ de radiation; détecter les variations de l'in-
tensité du champ de radiation qui pénètre l'objet; et en-
gendrer des signaux électriques qui sont proportionnels
à ces variations et qui peuvent être analysés pour déter-
miner les multiples qualités et paramètres du produit.
Un mode de réalisation préféré, ainsi que trois va-
riantes, du dispositif nouveau et unique selon l'invention, permettant de mettre en oeuvre le procédé, apparaîtront à
la lecture de la description qui va suivre et en référence
aux dessins annexes, ce mode de réalisation et les trois
variantes étant donnés à titre d'exemples non limitatifs.
Sur les dessins: Fig. 1 est une vue schématique en élévation latérale montrant un appareil pour quantifier la transmittance d'un objet et pour déterminer de plus de multiples qualités et i5
paramètres de l'objet, ledit appareil comportant un généra-
teur de radiation qui est représenté dans sa position ac-
tive et, en spectre, dans une position qui facilite le rem-
placement du tube de la source de radiation.
Fig. 2 est une vue latérale à plus grande échelle, partiellement arrachée d'un sous-ensemble constituant une
tête d'exploration et montre le moteur d'entraînement in-
corporé, les organes de synchronisation, le couplage élec-
trique tournant et une pièce échantillon de travail qui
peut être orientée sous la tête d'exploration.
Fig. 3 est une vue en coupe sensiblement suivant la ligne III-III dé la Fig. 2 et montre un exemple de pièce
de travail orientée sous la tête de balayage.
Fig. 4 est une perspective éclatée de la tête de ba-
layage des figures précédentes.
Fig. 5 montre un circuit électrique d'un circuit am-
plificateur vidéo.
Fig. 6 est une vue en perspective éclatée montrant le support de couplage rotatif et le support du dispositif de
synchronisation.
Fig. 7 montre un circuit électrique d'un circuit dé-
tec-eur optimaue en conjonction avec une représentation sché-
matique de l'interaction optique entre le détecteur optique
et le dispositif de réflexion du mécanisxe de synchronisa-
8. tion. Fig. 8 est une coupe d'un générateur de radiation
montrée à titre d'exemple.
Fig. 9 est une perspective éclatée d'un coffret ou boîtier pour recevoir le générateur de radiation. Fig. 10 est un schéma par bloc de la console de la
calculatrice montrée à la Fig. 1.
Fig. 11 est une vue en perspective d'un échantillon caractéristique qui peut être analysé avec l'appareil et le procédé selon l'invention. Et Fig. 12 montre l'utilisation de l'appareil à la Fig. 1 en conjonction avec un système d'avance continu
et avec un système accessoire de protection au plomb.
En référence à la Fig. 1, on a désigné d'une manière générale par la référence numérique 10 un appareil qui
comporte les perfectionnements selon la présente invention.
Un coffret ou boîtier 11 renferme une source de radiation
12 et supporte un dispositif 13 d'exploration par points.
Un cable électrique 14 comporte une pluralité de conduc-
teurs et il permet de transmettre les signaux électriques
de commande à partir d'une console 15 de calculatrice jus-
qu'au dispositif d'exploration 13 et la source de radia-
tion 12, et il permet également la transmission des signaux électriques de sortie du dispositif d'exploration 13 vers
la console 15 de la calculatrice.
On indiquera ci-après les grandes lignes opération-
nelles de l'appareil. Chaque sous-ensemble principal de
l'appareil sera ensuite décrit de manière séparée.
En se référant tout d'abord aux Fig. 1 et 10, la
source de radiation 12 est excitée électriquement à par-
tir de la console 15 de la calculatrice à l'aide de trans-
formateurs haute tension (non représentés sur la Fig. 1) bien connus de l'homme de l'art. La source de radiation 12 peut comporter, comme partiellement montré sur la Fig. 1, un tube conventionnel 16 à rayons X à potentiel constant, qui fonctionne à environ 50 kV et 5 mA, tout en étant taré
environ 120 kV et 10 mA. La puissance inférieure à la-
quelle le fonctionnement se déroule réduit les problèmes
de crête à la mise en marche, diminue le cont de fonction-
9. nement et prolonge la durée de vie utile du tube à rayons
X. Un masque de protection 17 au plomb entoure la zône d'ac-
tion des rayons X jusqu'au dispositif d'exploration 13 et il constitue une protection de l'environnement contre les rayons X. Il doit être compris que la source de radiation 12, dans ce mode de réalisation préféré, est décrite comme étant une source de rayons X, mais l'invention n'est pas limitée à l'analyse à l'aide de rayons X; au contraire, l'appareil et la méthode selon l'invention pourraient être utilisés avec d'autres sources de radiation, par exemple avec de la lumière infra-rouge et avec un dispositif de détection approprié dans le dispositif d'exploration par
points 13.
Quand la matière passe sous le dispositif d'explo-
ration 13, elle est exposée aux rayons X qui sont émis par
la source de radiation 12 et qui sont confinés par le mas-
que au plomb 17. Le dispositif d'exploration 13 détecte
les variations de l'intensité des rayons X après que ceux-
ci ont traversé la matière et sont entrés dans une fenteCu/ du dispositif d'exploration. Le dispositif d'exploration 13 engendre des signaux électriques dont les amplitudes varient selon l'intensité relative détectée des rayons X. Ces signaux sont transmis à un convertisseur à impulsions 18 (Fig. 10) par le câble 14. Le convertisseur 18 est un convertisseur classique analogique/numérique agencé pour
réaliser l'interface ou liaison avec un analyseur de don-
nées 19 particulier choisi par des procédés bien connus de l'homme de l'art. La sortie numérique du convertisseur 18 est ensuite reçue par l'analyseur 19. Il s'est avéré, dans le mode de réalisation préféré, qu'un convertisseur
18 à huit bits permettait d'obtenir une résolution suf-
fisante, mais on pourrait également utiliser des conver-
tisseurs à plus de 8 bits si on voulait une résolution plus grande, ou des convertisseurs à moins de 8 bits si
on dispose d'une mémoire de moindre capacité pour l'ana-
lyseur de données 19.
L'analyseur de données 19 peut être constitué par toute caliu!.-r-ic: n ricue con i on nI ''i pesnete une capacité de m - C? . % e '-_i[1J-_ i prder m 10. mnation suffisantes pour effectuer l'analyse des données
et les fonctions de commande du système décrites ici.
L'analyseur de données 19 est programmé par des méthodes bien connues de l'homme de l'art. L'analyseur de données 19 est programmé de manière à stocker des données ini-
tiales lues dans le convertisseur 18 et pour comparer tou-
tes les lectures de données subséquentes provenant du con-
vertisseur 18 avec la lecture initiale stockée. Cette com-
paraison donne une déviation calculée en pourcents entre
les deux lectures comparées. L'analyseur de données déli-
vre ensuite en sortie la déviation en pourcents entre les lectures à un dispositif conventionnel 20 d'affichage à lecture numérique. L'analyseur de données est également programmé pour délivrer en sortie les lectures de données à un enregistreur conventionnel 21 à diagramme ou à un autre dispositif d'affichage graphique qui effectue un
tracé graphique des lectures de données séparées. L'ana-
lyseur de données 19 est également programmé pour détec-
ter des variations non acceptables entre les lectures de données et pour délivrer un signal de sortie indiquant le
rejet du produit.
* Un dispositif de synchronisation 22 délivre un si-
gnal électrique de synchronisation à l'analyseur de don-
nées 19, ce signal indiquant l'instant o l'analyseur de données 19 doit enregistrer les lectures de données. Le signal de synchronisation correspond à la période pendant
laquelle le dispositif d'exploration 13 détecte les varia-
tions d'intensité des rayons X. L'analyseur de données 19 est également programmé
pour délivrer des signaux de commande au dispositif d'ex-
ploration 13 pour le démarrage, l'arrêt et la commande de
vitesse, et également pour délivrer des signaux de com-
mande pour l'activation de la source de radiation 12. Ain-
si, l'analyseur de données 19 constitue également un dis-
positif de commande pour l'appareil 10.
Sur la Fig. 2, le dispositif d'exploration est in-
diqué d'une manière générale par la référence numérique 13. Il comporte deux sous-ensembles principaux, à savoir
le sous-ensemble de tête d'exploration 23 et le disposi-
11.
tif de synchronisation 22.
La Fig. 2 est une coupe partielle du sous-ensemble
23 de la tête d'exploration et une vue extérieure d'un mo-
teur d'entralnement 24. Le sous-ensemble 23 de la tête d'ex-
ploration comporte une enveloppe 25 dans l'ensemble cylin-
drique qui renferme le mécanisme d'exploration et son cir-
cuit associé 26. L'enveloppe 25 comporte une bague en plomb
27 qui est située circonférentiellement le long du périmè-
tre intérieur de l'enveloppe 25 pour constituer une pro-
tection de l'environnement contre les radiations. Une pla-
que de base 29 est fixée au fond de l'enveloppe 25 par tout moyen convenable tel que des vis 28. Comme montré sur la Fig. 4, une fente courbe 30 est pratiquée dans la plaque
de base 29 au voisinage de la périphérie extérieure de cel-
le-ci. Cette fente s'étend sur un angle d'environ 90 .
Comme montré sur les Fig. 1 à 4, une plaque de fond 31 en plomb est interposée entre la plaque de base 29 et l'enveloppe 25. La plaque de fond 31 en plomb constitue un
écran de protection de l'environnement contre les radia-
tions et elle réduit la dispersion de celle-ci. La plaque de fond 31 en plomb présente également une fente courbe 32 similaire à la fente courbe 30 de la plaque de base 29
avec laquelle elle coincide. La fente courbe 32 de la pla-
que de fond 31 peut présenter des collerettes ou rebords (FiG. 2 et 4), de manière que, lorsque la fente courbe 30 est alignée avec la fente courbe 32 et que les plaques 29 et 31 sont boulonnées ensemble (Fig. 2), les rebords de la fente courbe 32 soient logés dans la fente courbe 30 pour former une bague en plomb sur le contour de la fente
courbe 30.
Comme montré sur la FiG. 4, une plaque couvercle 34 est fixée à la partie supérieure de l'enveloppe 25 par tout moyen convenable, par exemple par des boulons 33; la plaque couvercle 34 constitue à la fois un couvercle pour le sous-ensemble 23 de la tête d'exploration et une plaque de montage pour le moteur d'entraînement 24 Une plaque
supérieure en plomba 35 est interposée entre la plaque cou-
ercle 34 et l'enveloppe 250 La plaque supérieure 35 est utilee es-,=nl!. eiien _ pour p.cotéger}crvironnment oon 12. tre l'exposition aux radiations. La plaque couvercle 34
et la plaque supérieure 35 présentent des découpes circu-
laires centrées et coaxiales 36 et 37 qui définissent une ouverture à travers laquelle l'arbre moteur 38 du moteur d'entraînement 24 pénètre dans l'enveloppe 25. Le moteur d'entraînement 24 peut être constitué par
un moteur à courant continu à faible inertie et il est fi-
xé à la plaque couvercle 34 par tout moyen convenable, par exemple par des vis 39. L'arbre moteur 38 s'étend dans l'enveloppe 25 et il se termine par un moyeu 40 pour le
dispositif d'exploration.
Le moyeu 40 est de forme généralement cylindrique et il est placé coaxialement dans l'enveloppe 25. Ce moyeu présente une plaque arrière 41 à laquelle est fixé l'arbre moteur 38. Un collier de montage 42 est fixé à la plaque arrière 41 par tout moyen convenable, par exemple des vis 43. Le collier de montage 42 présente un orifice central
taraudé d'un diamètre suffisant pour permettre l'inser-
tion de l'arbre moteur 38. Une bride courbe 44 en forme de demi-lune est découpée du collier de montage 42 pour constituer une pince de fixation ferme de l'arbre moteur
38. Apres que l'arbre moteur 38 a été complètement insé-
ré dans le collier 42, la bride 44 est assujettie au col-
lier 42 par des vis 45. L'arbre moteur 38 est ainsi monté fixement sur le moyeu 40 de manière que, lorsque le moteur d'entraînement 24 fait tourner l'arbre moteur 38, le moyeu du dispositif d'exploration tourne avec lui. Sur la face inférieure de la plaque arrière 4i du moyeu 40 est
fixé un connecteur électrique 46 par tout moyen convena-
ble, par exemple des vis 47 et des entretoises 48.
Une plaquette 49 de circuit imprimé pour le disque d'exploration est fixée par tout moyen approprié tel que des vis à l'avant du moyeu 40. La Fig. 5 montre le schéma électrique d'un circuit amplificateur vidéo 50 placé sur le disque d'exploration 49. L'amplificateur vidéo 50 est
un circuit conventionnel bien connu de l'homme de l'art.
Le circuit intégré ICi délivre un courant linéaire pour
une conversion de tension et le circuit intégré IC2 four-
nit une amplification de gain sans inversion. La fonction 13. de l'amplificateur vidéo 50 du mode de réalisation préféré sera décrite ciaprès. Le disque d'exploration 49 peut être constitué en une matière standard pour la réalisation de circuits, bien connue de l'homme de l'art. Les deux faces de la plaquette sont recouvertes de cuivre et le revêtement peut être électriquement mis à la masse non seulement
pour fournir un plan de masse, mais également pour amélio- rer l'immunité contre le bruit. Le cuivre est attaqué dans les zones o
cela est nécessaire pour qu'on obtienne une
isolation électrique en vue du montage des composants élec-
troniques de l'amplificateur vidéo 50 par des méthodes bien connues de l'homme de l'art. Comme montré à la Fig. 3, les composants du circuit sont implantés volontairement de manière que le disque 49 soit mécaniquement équilibré autour de son axe central. L'équilibrage est important pour
réduire les vibrations induites pendant la rotation du dis-
que 49 à grande vitesse. Des éléments de détection 51 sont placés à la périphérie extérieure du disque 49 en positions
diamétralement opposées. Ces éléments peuvent être par exem-
ple des photodiodes conventionnelles au silicone. Ces dio-
des délivrent une réponse linéaire de courant pour faire varier 1' intensité de l'exposition aux radiations quand elles sont utilisées dans le mode en court-circuit, comme
dans l'amplificateur vidéo 50.
Comme montré à la Fig. 4, un connecteur 52 est fixé au disque 49 par tout moyen convenable tel que des vis. Les connecteurs 46 et 52 constituent un ensemble de connexion
électrique conventionnel à broches et à douilles bien con-
nu de l'homme de l'art (Fig. 2). Bien entendu, le connec-
teur 46 doit être fixé à la plaque arrière 41 en alignement avec le connecteur 52 de manière que, lorsque le disque 49 est fixé au moyeu 40, les connecteurs 46 et 52 viennent
en prise (Fig. 2).
Le moyeu 40 peut également porter des broches ou gou-
pilles 53 (Fig. 4) qui constituent un guide de centrage
et d'alignement pour l'installation du disque 49.
Comme d insdiq prcêdemIent. es elelens de dctec.ion 14, diamétralement opposées près de la périphérie extérieure du disque 49 de sorte que, lorsque le disque 49 tourne, les diodes passent devant la fente courbe 30 de la plaque de base 29 (Fig. 3). La fente courbe 30, comme représenté, est juste assez large pour permettre l'exposition des élé-
ments de détection 51 aux faisceaux de radiation.
Comme montré à la Fig. 6, un organe de couplage élec-
trique tournant 54 peut être constitué par une bague glis-
sante conventionnelle à contacts au mercure, par exemple
du type fabriqué par la Société MERIDIAN LABORATORIES.
L'organe de couplage 54 présente un arbre tournant 55 d'un
diamètre d'environ 6 mm. L'arbre 55 est percé pour rece-
voir 4 conducteurs 56. Cet arbre est inséré dans l'arbre
moteur 38 et ces deux arbres sont mécaniquement solidari-
sés en utilisant une matière adhésive conventionnelle de liaison, par exemple celle qui est commercialisée par la Société Générale Electrique sous la dénomination RTV 84, cette matière faisant partie d'une famille de composés de
caoutchouc au silicone qui présentent de bonnes proprié-
tés physiques et électriques similaires à celles du caout-
chouc au silicone.
L'arbre moteur 38 est percé axialement pour per-
mettre le passage des fils électriques 56 qui vont de l'or-
gane de couplage électrique tournant 54 au connecteur 46 (Fig. 2). Ces conducteurs amènent le courant électrique à l'amplificateur vidéo 50 et il transfère les signaux de
sortie de celui-ci.
Comme représenté sur la Fig. 6, un support de cou-
plage 57 est fixé à la partie supérieure du moteur d'en-
trainement 24 par tout moyen approprié, par exemple par
des vis 58 et des entretoises 59. Le support 57 est du ty-
pe à pince pour recevoir l'organe de couplage 54. Le sup-
port 57 présente un orifice 60 d'un diamètre suffisant
pour l'installation de l'organe de couplage 54. Une entail-
le 61 fait communiquer le trou 60 avec le contour extérieur
du support 57 pour permettre une légère expansion ou con-
traction du trou 60 quand une vis de serrage 62 est tournée
dans un sens ou dans l'autre selon le cas. L'organe de cou-
15.
plage 54 est introduit dans le support 57 et, comme indi-
qué précédemment, l'arbre de couplage 55 est inséré dans
l'arbre moteur 38. Les conducteurs 56 de couplage électri-
que traversent vers le bas l'arbre moteur 38 et se termi-
nent sur le connecteur 46, comme indiqué précédemment.
Quand l'arbre de couplage 55 et l'arbre moteur 38 sont so-
lidarisés, la vis de serrage 62 est tournée dans le sens horaire jusqu'à ce que le support 57 supporte fermement par serrage l'organe de couplage 54. Quatre contacts fixes
63 constituent des points d'entrée pour l'alimentation élec-
trique du circuit de l'amplificateur vidéo 50 et pour pré-
lever les signaux de sortie de celui-ci. Les contacts 63 correspondent aux conducteurs 56 qui traversent vers le bas
l'arbre de couplage 55 et l'arbre moteur 38 jusqu'aux con-
necteurs 46 de la plaque arrière 41 du moyeu. On comprendra
que l'organe de couplage 54 fournit ainsi un couplage élec-
trique entre les contacts primaires 63 et les conducteurs
56 de l'arbre de couplage 55, ces conducteurs tournant né-
cessairement quand l'arbre moteur 38 tourne lui-même. Une
bague de glissement, à contacts au mercure, telle qu'uti-
lisée également dans l'organe de couplage 54, est préfera-
ble à un organe de couplage plus conventionnel du type à
balais en raison de la nécessité d'obtenir un couplage élec-
trique sans bruit. Une paire de contacts 64 (Fig. 2) cons-
tituent des contacts d'entrée d'alimentation pour le moteur
d'entraînement 24. La Fig. 2 est une vue latérale de l'or-
gane de couplage 54 tel qu'il apparaît quand il est monté
sur le moteur d'entraînement 24 en étant tenu par le sup-
port 57.
Dans ce qui précède, on vient donc de décrire la
structure du sous-ensemble 23 de la tête d'exploration.
L'autre sous-ensemble principal du dispositif 13 d'explo-
ration par points est constitué par le dispositif de syn-
chronisation 22 (Fig. 2). Ce dispositif de synchronisation
22 délivre un signal électrique à la console 15 de la cal-
culatrice pour indiquer la durée pendant laquelle les élé-
mïeDnt de détection 51 passent devant la fente courbe 30
(Fi.g 3).
16. En référence à la Fig. 6, le moyeu 65 d'un détecteur tachymétrique est constitué essentiellement par un manchon qui s'adapte sur l'arbre moteur 38 et qui est fixé sur
celui-ci par une vis de blocage 66. Une bague 67 de tachy-
mètre est de forme généralement cylindrique et sa paroi est partiellement évidée. Les évidements sont réalisés de
manière à définir deux arcs de 90 diamétralement opposés.
La bague 67 glisse sur le moyeu 65 et elle est fixée à ce-
lui-ci par une vis de blocage 68. Ainsi, la bague 67 du
tachymètre tourne conjointement avec l'arbre moteur 38.
Cette bague 67 et le moyeu 65 sont placés- sur l'arbre mo-
teur 38 entre la partie supérieure du moteur d'entraînement 24 et le support 57, sans être en contact avec ce dernier
(voir l'ensemble à l'état monté sur la Fig. 2).
Un détecteur de synchronisation de quadrant 69 est un-circuit électronique qui détecte la position de la bague 67 quand le moteur d'entraînement 24 tourne. Ce détecteur 69 comporte une plaquette conventionnelle 70 de circuit
imprimé portant de nombreux composants électroniques mon-
tés sur elle, ces composants n'étant pas représentés à la Fig. 6. La Fig. 7 montre le schéma électrique du détecteur
69 et indique de manière schématique la manière dont celui-
ci fonctionne selon la position angulaire de la bague 67.
Un détecteur optique 71 est constitué par un détecteur de
lumière réfléchie dont la distance focale est de 5,1 mm.
Ce détecteur 71 émet un faisceau 72 de lumière infra-rouge.
Si un objet réfléchissant, par exemple le moyeu 65, est situé à la distance focale, la lumière est renvoyée par réflexion vers le détecteur 71 qui émet alors un signal de
tension positive discrète continue d'environ 5 V. Par con-
tre, si un objet, tel que la paroi périphérique de la bague
67, coupe le faisceau de lumière à une distance qui est in-
férieure à la distance focale, le faisceau de lumière est
absorbé et une intensité de lumière insuffisante est ren-
voyée par réflexion sur le détecteur 71 qui émet un signal de sortie de tension nulle. Ainsi, le détecteur optique 71
est placé par rapport à la surface du moyeu 65 à une dis-
tance de 5,1 mm. La paroi de la bague 67 est par conséquent très voisine du détecteur 71 (Fig. 2).Quand cette bague
17. 2575830
17. tourne, sous l'effet de la rotation de l'arbre moteur 38, tant que la surface de la bague 67 est devant le détecteur 71, le signal de sortie de celui-ci présente une tension nulle. Par contre, comme indiqué précédemment, du fait que la bague 67 est entaillée suivant deux arcs à 90 (qua- drants) diamétralement opposés, le détecteur optique 71 sera à une distance de 5,1 mm du moyeu 65 quand la bague 67 aura tourné d'un quart de tour, le signal de sortie du
détecteur 71 ayant alors une amplitude d'environ 5 V. Ain-
si, quand la bague 67 tourne, le détecteur optique 7lpré-
sente un signal de sortie d'amplitude 5 V pour chaque qua-
drant de paroi manquante. Le signal de sortie du détecteur
71 présente sensiblement une forme carrée, du fait que l'ar-
bre 38 tourne à une vitesse constante, la durée de chaque niveau logique étant une fonction à la fois de la vitesse de rotation de la bague 67 et de la largeur de la paroi réfléchissante. Pour une vitesse de rotation donnée, un signal de 5 V provenant du détecteur optique 71 indique
que la paroi réfléchissante du moyeu 65 est à 5,1 mm.
Le reste du circuit du détecteur 69 nécessite une élaboration minimale pour l'homme de l'art. Un transistor Qd, une porte d'inversion ICl et les composants passifs
associés effectuent une double inversion et une conforma-
tion de l'onde du signal de sortie du détecteur optique 71 qui est, par essence, un signal numérique; en d'autres
termes, le signal de sortie du détecteur optique 71 pré-
sente, à tout instant, une amplitude qui est d'environ O V ou 5 V. La double inversion sert à amplifier le signal de sortie du détecteur optique 71 pour permettre une commande en sortie avec plus de puissance car le signal de sortie du détecteur 69 doit être couplé avec la console 15 de la
calculatrice par le câble 14 (Fig. 1).
Comme montré à la Fig. 6, le détecteur optique 71
est monté sur la plaquette 70 de manière que la zône op-
tiquement sensible soit située sur un bord de cette pla-
quette. Un support 73 de détecteur est fixé à la partie
supérieure du moteur d'entraînement 24 par tout moyen ap-
proprié, par exemple par des vis 74 et des entretoises 75 18. Comme représenté, le support 73 présente un évidement
courbe 76 à son extrémité avant pour permettre le posi-
tionnement précis du support 73 et de la bague 67. Une fente courbe 77 est prévue légèrement en arrière de la découpe 76. La plaquette 70 est fixée au support 73 de
manière à permettre un léger réglage angulaire du détec-
teur optique 71 par rapport à la bague 67. Un support de plaquette 78, le support 73, une cale 79 et la plaquette
sont assemblés à l'aide de vis 80. Ces vis 80 traver-
sent la fente 77 de manière à permettre un mouvement an-
gulaire de la plaquette 70 le long de cette fente. Des
entretoises 81 agissent à la manière de paliers de sor-
te que le filet des vis 80 ne frotte pas contre le sup-
port 73. Le support de plaquette 78 est constitué par une barre métallique présentant une découpe 82. Des trous sont pratiqués dans les parois du support 78, l'un au moins des trous traversant la découpe 82 pour recevoir une tige filetée 83. Le support 73 présente un trou 84
qui reçoit une broche de réglage 85. Cette broche de ré-
glage 85 est maintenue en place par un anneau fendu 86.
Un ressort 87 est disposé entre la broche 85 et la tige filetée 83. Une vis 88 à tête moletée est insérée dans
un trou 89 de la broche de réglage 85 pour recevoir en-
suite le ressort 87 et être vissée dans la tige 83. Quand
la vis 88 est tournée, le support de plaquette 78 se dé-
place le long de la tige de la vis 88 grâce au filetage de la tige 83. Le mouvement du support de plaquette 78 est limité à l'étendue de la fente 77 en raison des vis 80. Le ressort 87 fournit une force de retenue axiale
pour réduire la rotation de la vis 88 après le réglage.
Du fait que la plaquette 70 est fixée au support de pla-
quette 78, la plaquette 70 se déplace le long de la fente courbe 77 quand le support de plaquette 78 effectue le même mouvement. Ainsi, on obtient un alignement précis du détecteur optique 71 par rapport à la bague 67. La cale 79 est utilisée pour placer la plaquette 70 et le
détecteur optique 71 sensiblement à mi-hauteur de la ba-
gue 67, comme montré à la Fig. 2.
19.
Le rôle du dispositif de synchronisation 22 est de -
délivrer un signal électrique d'indication à la console 15 de la calculatrice pour faire commencer l'échantillonnage de données. Cet échantillonnage doit se produire seulement dans la période pendant laquelle les éléments de détection 51 passent devant la fente courbe 30. Pour réaliser cette
fonction, on peut procéder comme suit. Le disque d'explo-
ration 30 est tourné à la main, de la même manière que le ferait le moteur 24, jusqu'à ce que l'un quelconque des deux éléments de détection 51 soit devant le bord avant de la fente courbe 30. Le disque 49 est maintenu dans cette position et le bord arrière de l'une des découpes de la bague 67 est réglé de manière qu'on obtienne une amplitude de 5 V à la sortie du détecteur 69. La tête moletée de la vis 88 permet un réglage fin. L'alignement d'un seul des éléments de détection 51 est nécessaire car l'autre élément lui est diamétralement opposé et, par rapport à la bague
67, les deux quadrants de paroi réfléchissante sont égale-
ment diamétralement opposés, comme indiqué précédemment.
Ainsi, les deux éléments de détection 51 sont alignés du seul fait que l'un d'eux l'est. Apres cet alignement, quand le moteur d'entraînement 24 fait tourner le disque 49, la bague 67 tourne également. Au moment o l'un des éléments de détection 51 atteint le bord avant de la fente courbe
30, le bord avant de la paroi réfléchissante correspon-
dante du moyeu 65 intercepte et renvoie vers l'arrière par réflexion la lumière provenant du détecteur optique 71. Le détecteur 69 émet ainsi un signal indicateur de 5 V vers la console 15 de la calculatrice. Tant que cet élément de détection 51 reste en regard de l'arc défini par la fente courbe 30, le détecteur 69 présente un signal de sortie d'amplitude 5 V. Du fait que la fente courbe 30 et la paroi de la bague 67 s'étendent sur environ 90 (quadrant), le bord avant de la paroi correspondante de la bague 67 atteint
le bord arrière de la fente 30 et se déplace devant le dé-
tecteur optique 71, quand l'élément de détection 51 atteint ce Lord arrièreDu fait que la paroi de la bague 67 absorbe l- fLa ceau de lumière provenant du détecteur optique 71, 20. le signal de sortie du détecteur 69 a alors une amplitude de 0 V. Il apparaît ainsi que, à chaque tour de l'arbre 38, chaque élément de détection 51 passe une fois devant la fente courbe 30 et le détecteur 69 délivre à sa sortie une impulsion correspondante dont la durée correspond au temps pendant lequel l'élément 51 passe devant la fente courbe 30. Comme il sera indiqué plus loin, un seul des éléments de détection 51 est nécessaire pour commander le dispositif 13 d'exploration par points. En programmant l'analyseur de données 19 de manière qu'il ignore toute autre impulsion
engendrée par le détecteur 69, les données ne sont collec-
tées que pour l'un des éléments de détection 51. De plus, la largeur des impulsions constitue une indication directe de la durée pendant laquelle les éléments de détection 51 passent devant la fente courbe 30, indépendamment de la vitesse de rotation de l'arbre moteur 38. Le dispositif de synchronisation 22 décrit ci-dessus permet de déterminer de manière précise et fiable la position angulaire des éléments
de détection 51 dans le temps en ne nécessitant qu'un cir-
cuit simple.
En se référant principalement aux Fig. 2 et 4, on dé-
crira maintenant le fonctionnement du dispositif 13 d'ex-
ploration par points, ce dispositif étant considéré comme une unité montée. Tout d'abord, on réalise l'alignement du détecteur optique 71, comme indiqué précédemment. Le modèle de faisceau de radiation qui doit être exploré est projeté sur la fente courbe 30. La Fig. 2 montre seulement à titre
d'exemple, la manière par laquelle le dispositif 13 d'ex-
ploration par points peut être exposé à un faisceau de ra-
diation qui a traversé un échantillon à examiner. L'échan-
tillon 90 repose sur une plaque 91 de collimation qui est placée dans un support extérieur 92 (Fig. 1). Une fenêtre 93 permet le passage du faisceau de radiation ' vers l'échantillon 90. Les radiations traversent l'échantillon 90 en fonction de la géométrie et des caractéristiques de
la matière de celui-ci, les radiations venant ensuite in-
téresser les éléments de détection 51 à travers la fente 30.
Le moteur d'entraînement 24 est commandé à travers ces con-
tacts 64, ce qui entraîne la rotation de l'arbre moteur 38.
21. L'amplitude de la tension appliquée au moteur détermine la vitesse de rotation de celui-ci. Du fait que le moyeu est solidaire de l'arbre moteur 38, le moyeu 40 tourne également, de même que le disque 49 qui est fixé au moyeu 40. Quand le disque 49 tourne,les éléments de détection 51 passent alternativement devant la fente courbe 30 à raison d'un passage par tour du disque 49, Ainsi, à chaque tour
du disque 49, chacun des éléments de détection 51 est ex-
posé une fois par tour aux radiations, et ce pendant un quart de tour de ce disque. Du fait que les éléments de détection 51 sont soumis aux radiations, par exemple aux
rayons X, ils engendrent des faibles courants qui sont pro-
portionnels à l'intensité des radiations, de la même maniè-
re qu'un phototransistor répond à une exposition à la lu-
mière. Les faibles courants qui sont engendrés par les élé-
ments de détection 51 sont convertis en des signaux ampli-
fiés de tension par l'amplificateur vidéo 50. Bien que dans le mode de réalisation préféré, l'amplificateur vidéo
convertisse les signaux de courant des éléments de détec-
tion 51 en des signaux amplifiés de tension, il doit être entendu que d'autres circuits de traitement de signaux pourraient être utilisés pour fournir un signal approprié pour la conversion analogique/numérique. L'alimentation
* électrique de l'amplificateur vidéo 50 est délivrée à tra-
vers les contacts 63 de l'organe de couplage électrique Co- tournant 54 qui couple électriquement les contacts 63 aux
ducteurs 56. Ces conducteurs s'étendent de l'organe de cou-
plage 54 aux connecteurs 46 et 52 en prise. Ces conducteurs
56 transportent également le signal de sortie de l'amplifi-
cateur vidéo depuis le disque d'exploration 49, à travers
les connecteurs 46 et 52 en prise, jusqu'à l'organe de cou-
plage électrique 54, et ce signal de sortie est ainsi cou-
plé à l'un des contacts extérieurs fixes 63. Le signal vi-
deo amplifié est ensuite acheminé vers la console 15 de la
calculatrice (Fig. 1) à travers le cable 14 pour un trai-
tement ultérieur de signaux, comme cela sera indiqué ci-
Corime Iëcri$ rëdexent.. D ispo-iLU de: 22.
nisation 22 engendre un signal de sortie numérique pul-
sé, dans lequel les impulsions correspondent précisément à la durée pendant laquelle les éléments de détection 51
passent devant la fente courbe 50. Avant d'utiliser effec-
tivement le dispositif 13 d'exploration par points pour l'examen du produit, on réalise l'alignement du détecteur optique 71 avec la bague 67, comme décrit précédemment, pour s'assurer que le signal de sortie du détecteur 69
corresponde exactement à la période d'exposition des élé-
ments de détection 51.
Sur la Fig. 1, la référence numérique 12 désigne la source de radiations. Cette source 12 est enfermée dans le coffret 11 et elle, est montée sur un ensemble de rails de glissement 94 qui permettent un accès pour l'entretien. La
source de radiations 12 délivre un modèle de rayons X d'in-
tensité constante qui est confiné par l'écran en plomb 17 et qui traverse la partie supérieure du coffret 11 pour
parvenir au dispositif d'exploration 13.
On a représenté à la Fig. 8 une coupe du générateur 12. Ce générateur comporte une enveloppe extérieure dans l'ensemble cubique qui est constituée par quatre parois latérales extérieures 95, une paroi inférieure ou fond 96 et un couvercle 97. Tous les joints de parois sont soudés,
en faisant appel à des techniques conventionnelles de sou-
dage, pour que l'enveloppe soit étanche au gaz et à l'hui-
le. Un bâti intérieur 98, également de forme générale cu-
bique, est placé dans l'enveloppe. La matière isolante pour le bâti intérieur 98 peut être une matière phénolique à remplissage de papier. L'utilisation du bâti intérieur 98 permet une isolation électrique et thermique par rapport aux parois extérieures de l'enveloppe. Ce bâti intérieur
est complètement rempli d'huile qui est utilisée principa-
lement comme isolant. Bien qu'ils ne soient pas représentés sur la Fig. 7, des tubes de refroidissement remplis d'eau
s'étendent dans le bain d'huile pour dissiper la chaleur en-
gendrée par le fonctionnement du tube 16 à rayons X, d'une
manière connue de l'homme de l'art.
Une douille 99 pour le tube 16 à rayons X est montée 23.
sur la face intérieure de la paroi arrière du bâti inté-
rieur 98. Cette douille est constituée par un tube 100 en matière phénolique et comporte deux contacts à ressort 101. Des contacts 102 du tube sont en forme de demi-lune et ils peuvent tourner autour de l'axe du tube à l'aide d'une vis de blocage. Les contacts 101 sont électriquement
reliés à des conducteurs 103 qui sont reliés à un trans-
formateur haute tension 104. Deux conducteurs d'entrée permettent l'alimentation en tension de commande, à travers un connecteur 106, cette tension étant nécessaire
pour activer le tube 16 à travers le transformateur 104.
Le tube 100 en matière phénolique présente un diamètre juste suffisant pour permettre l'introduction du tube 16 à rayons X. L'extrémité ouverte de ce tube 100 peut être
évasée pour simplifier l'insertion du tube 16.
La paroi latérale avant 15 présente une grande fe-
nêtre 107 pour l'insertion du tube 16. Comme montré sur la Fig. 8, le tube 16 comporte une collerette 108 formant épaulement pour définir un organe de support en vue du montage du tube 16 sur l'enveloppe. Une bague extérieure de montage 109 présente un alésage intérieur épaulé d'un
diamètre tel que la collerette 108 puisse venir s'y loger.
Une bague annulaire 110 est placée autour de la périphérie extérieure d'une collerette 111 de diamètre plus faible, de sorte que, lorsque le tube 16 à rayons X est introduit dans la bague 109, la bague annulaire 110 soit comprimée entre la bague de montage 109 et la collerette 108 de grand diamètre du tube. La bague annulaire 110 constitue ainsi un joint contre la fuite de l'huile. Une bague de serrage 112 agit comme une plaque arrière de butée pour la bague 109. La bague 112 est fixée à la bague 109 par tout moyen conventionnel, par exemple par des boulons 113. Le tube 16 à rayons X, la bague extérieure de montage 109, la bague annulaire 110 et la bague de serrage 112 sont réunis en un ensemble unique avant l'installation du tube 16 à rayons X dsans! enveloppe. La collerette 108 présente un trou o e i et la baaue de serrage 112 prêeante une br.che de Lae c5 de orte que cettee bdo e o1t être introo 24. duite dans le trou 114 pour que la bague de serrage 112
puisse être fixée à la bague extérieure de montage 109.
Apres l'installation de la bague extérieure de mon-
tage 109 et de la bague de serrage 112 sur le tube 16, ce-
lui-ci est inséré dans l'enveloppe. Pour s'assurer que l'ou-
verture 116 du tube à rayons X est alignée dans la direc-
tion verticale quand le tube est inséré dans le masque 17, la bague extérieure de montage 109 et la bague de serrage 112 présentent chacune un trou qui doit être aligné avec
une broche 117 qui est portée par la paroi avant 95. L'en-
semble constitué par le tube 16, la bague 109 et la bague 112 est ensuite fixé à la paroi avant 95 par tout moyen approprié, par exemple les boulons 113. Une garniture 118 est disposée entre la paroi avant 15 et la bague extérieure
de montage 109 pour constituer un joint étanche à l'huile.
Le tube 16 à rayons X est inséré de manière que, lorsque l'enveloppe est horizontale, comme montré sur la Fig. 8, les faisceaux de rayons X soient dirigés verticalement vers
le haut. On notera que l'ouverture 116 de la source d'émis-
sion des rayons X, prévue à l'extrémité du tube 16, à l'op-
posé des contacts 102, n'est pas introduite dans l'enve-
loppe 12. Comme on l'indiquera brièvement ci-après, le mi-
lieu ambiant est protégé contre le bombardement par les ra-
yons X à l'aide de l'écran en plomb 17.
Deux grands écrous à oeil 119 sont prévus sur les cô-
tés opposés du couvercle 97, au voisinage de la paroi avant 15. Les écrous 119 coopèrent avec des tiges de support 120
qui sont fixées au bâti intérieur 98 par tout moyen conve-
nable, par exemple par des boulons, ces moyens constituant
un support mécanique.pour le bâti 98. Les écrous 119 peu-
vent être utilisés comme poignées pour faire tourner l'en-
veloppe ou la déplacer.
On notera que la conception de l'enveloppe décrite ci-
dessus présente l'avantage très important de permettre un
entretien facile du tube à rayons X. En orientant l'enve-
loppe de telle manière que le tube 16 soit vertical et la paroi avant 15 à la partie supérieure, le tube 16 peut être enlevé et remplacé simplement en enlevant quelques boulons 25. 113. L'orientation verticale du tube 16 est nécessaire, bien entendu, pour éviter que l'huile s'échappe à travers la fenêtre 107 quand le tube 16 est enlevé. Comme on le décrira brièvement ci-après, le coffret 11 est agencé de manière à permettre une rotation de 90 de l'enveloppe.
La Fig. 9 est une perspective éclatée du coffret 11.
Ce coffret 11 définit une enveloppe pour la source de ra-
diations 12 et il constitue un support mécanique pour le
dispositif 13 d'exploration par points (FiG. 1). Le cof-
fret 11 se présente sous la forme d'une structure dans l'ensemble cubiquequi comporte un socle 121, des panneaux latéraux 122, un panneau avant 123 et un panneau supérieur 124. Dans un but de clarté, les panneaux latéraux 122 et
le panneau avant 123 ont été représentés partiellement ar-
rachés, et le panneau arrière n'est pas représenté. Des rails de glissement 94 sont fixés au socle 121 le long des deux panneaux latéraux 122. Les rails 94 sont montés sur le socle 121 par tout moyen approprié, par exemple des boulons 125. Ces rails 94 sont chacun constitués par une
barre 126 formant glissière et une barre 127 formant cou-
lisseau, le coulisseau 127 étant agencé pour glisser le
long de la glissière 126. Un panier 128 constitue un sup-
port pour l'enveloppe du générateur de radiations 12. Cet-
te enveloppe est placée dans le panier 128 auquel elle est
assujettie à l'aide de boulons 129. Le panier 128 est en-
suite disposé entre les rails 94 et fixé en place à l'aide
de boulons 130. Les coulisseaux 127 sont fixés sur les cô-
tés du panier 128 de manière que lorsque les coulisseaux sont complètement déployés, le panier 128 et l'enveloppe
placée dans celui-ci soient situés à l'extérieur du cof-
fret 11 et, lorsque les coulisseaux 127 sont complètement
rentrés, le panier 128 avec son enveloppe soit situé en-
tièrement à l'intérieur du coffret 11. Sur la Fig. 1, la source de radiations 12 est représentée dans la position A
qui serait la position pour exécuter l'analyse de la matiè-
re. Le tube 16 à rayons X est en position horizontale et le faisceau de rayons X est dirigé verticalement vers le
haut dans l'écran en plomb 17. La position B montre l'en-
25758-30
26.
veloppe à l'extérieur du coffret 11 par extension complè-
te des rails 94, suivie de la rotation de l'enveloppe sur dans le sens horaire, ce qui permet au tube 16 d'être orienté verticalement, rendant ainsi possible un entretien simple et rapide. La rotation de l'enveloppe est réalisée
par des moyens qui seront décrits ultérieurement.
Comme décrit précédemment, le tube 16 à rayons X est introduit dans l'enveloppe de telle manière que la source
d'émission des rayons X soit située à l'extérieur de l'en-
veloppe, en direction verticale vers le haut quand le tube
16 est horizontal. Comme représenté sur la Fig. 9, la moi-
tié inférieure 131 en forme d'entonnoir, du masque en plomb 17 est fixée à la paroi avant 95 de l'enveloppe, La partie
du tube 16 à rayons X qui s'étend à l'extérieur de l'enve-
loppe est complètement entourée par la moitié inférieure 131 qui est constituée essentiellement par un entonnoir de
section carrée et réalisée en plomb pour protéger l'envi-
ronnement contre les radiations.
Le panneau supérieur 124 présente une découpe cons-
tituant une ouverture carrée qui permet l'insertion de la moitié supérieure 132 de l'entonnoir. L'entonnoir supérieur
132 s'étend vers le bas dans le coffret 11 et il est dispo-
sé de manière que, lorsque l'enveloppe du générateur 12 de radiations est totalement enfermée dans le coffret 11, cet entonnoir supérieur 132 et l'entonnoir inférieur 131 se
complètent pour constituer le masque en plomb 17 (Fig. 1).
Une plaque de montage 133 est prévue pour fixer fermement l'entonnoir supérieur 132 au panneau supérieur 124 et pour
constituer un écran adéquat contre les radiations.
Comme décrit précédemment, l'enveloppe est montée dans le panier 128 qui est fixé aux rails 94. En plus du fait que l'enveloppe peut être facilement tirée hors du coffret 11, les rails 94 présentent également des axes de
pivotement 134 qui, lorsqu'ils sont déverrouillés, permet-
tent une rotation à 90 dans le sens horaire de l'envelop-
pe 128 quand les rails 94 sont complètement déployés. Cet-
te rotation fait que le tube 16 à rayons X peut alors être orienté en position verticale et est facilement accessible 27. pour son remplacement. Ainsi, la conception du coffret 11 permet un entretien rapide et efficace du tube 16 à rayons X. Quand on utilise le dispositif 13 d'exploration par points, l'entonnoir supérieur 132 est recouvert par la pla- que de collimation 91. Cette plaque présente une fente 93 en arc de cercle, similaire à la fente 30 de la plaque de
base 29 du dispositif d'exploration (Fig. 4). Le disposi-
tif d'exploration 13 est placé sur la plaque 91 de maniè-
re que les fentes 93 et 30 soient alignées. De cette ma-
nière, les rayons X qui sortent vers le haut de l'entonnoir
132 sont concentrés en un faisceau dont la forme est défi-
nie par la géométrie de la fente en arc de cercle 93. Un support extérieur 92, qui constitue une partie du panneau
supérieur 124 du coffret et qui sépare le dispositif d'ex-
ploration 13 de la plaque 91 d'une distance suffisante pour le passage de la matière à irradier, est interposé entre le dispositif d'exploration 13 et la plaque 91, Le
support 92 constitue également un écran contre les radia-
tions et il peut être articulé de manière à permettre une
mise en place facile de la matière à analyser.
Comme montré à la Fig. 1, la console de la calcula-
trice est désignée d'une manière générale en 15. La Fig. 10 montre un schéma par bloc des éléments principaux de la console 15. Les éléments principaux sont constitués par
le convertisseur 18, l'analyseur de données 19, la conso-
le d'alimentation 137, l'unité d'affichage 20 et un cir-
cuit 138 de servo-commande de la vitesse du moteur d'en-
traînement.
Le convertisseur 18 est un convertisseur convention-
nel analogique/numérique à 256 bits du type MATV, bien
connu de l'homme de l'art, ce convertisseur pouvant rece-
voir en continu les signaux analogiques de sortie de l'am-
plificateur vidéo 50 et pouvant les convertir virtuelle-
!35 ment instantanément sous forme numérique de manière qu'its puissent être traités par l'analyseur de donnees 19e On comprendra que le réglage du convertisseur 18 est tel que, tuand les 3léments de détection 51 sont soumis à une intent 28.
sité nulle de radiations, le signal de sortie de l'ampli-
ficateur vidéo 50 présentera, de mrime, une intensité de O V, le convertisseur 18 délivrant l'équivalent numérique
au nombre O. Quand les éléments de détection 51 sont sou-
mis à la pleine intensité de radiations, une tension ma-
ximale de sortie est reçue par le convertisseur 18, à par-
tir de l'amplificateur vidéo 50, et le convertisseur 18 émet un signal de sortie numérique équivalent au nombre 255. Pour tous les signaux de sortie qui proviennent de l'amplificateur video 50 et qui sont situés entre 0 V et la tension maximale, le convertisseur 18 émet un signal numérique de sortie équivalent-à un nombre compris entre o et 255, cet équivalent numérique étant proportionnel au
signal reçu de l'amplificateur vidéo 50. Ainsi, les va-
leurs de données qui sont engendrées par le convertisseur 18 sont mises sous la forme de nombres entiers numériques dont les valeurs sont déterminées par l'intensité relative
du faisceau de radiations détecté par les éléments de dé-
tection 51 pour la position de ceux-ci, devant la fente en arc de cercle 30, qui est déterminée par la position des
éléments 51 à l'instant o les données sont engendrées.
De plus, du fait que le convertisseur 18 présente une ré-
solution de 256 bits, on peut, grâce à l'invention, dis-
tinguer 256 niveaux discrets d'intensité de rayons X, ce
qui constitue un perfectionnement substantiel et signifi-
catif par rapport à l'art antérieur qui, par exemple par
observation oculaire humaine, était limité à une résolu-
tion d'environ 16 nuances d'intensités de rayons X (c'est-
à-dire 16 nuances de gris sur, par exemple, une plaque d'exposition aux rayons X). Comme indiqué précédemment, une résolution encore plus grande pourrait être obtenue avec un convertisseur qui utilise plus de 8 bits pourvu que la console 15 de la calculatrice présente une capacité
de mémoire suffisante.
L'analyseur de données 19 est programmé par des pro-
cédés-bien connus et, quand il est ainsi programmé, il
commande le fonctionnement de la console 15. La sortie nu-
métrique du convertisseur 18-est introduite par l'analy-
29. seur 19 dans la mémoire 139 de la calculatrice à partir
d'un amplificateur 140. Ces données sont mémorisées seule-
ment pendant la durée, indiquée par la sortie du détecteur
de quadrants 69, pendant laquelle les éléments de détec-
tion 51 passent devant la fente en arc de cercle 30 du sous-ensemble 23 de la tête d'exploration, comme indiqué
précédemment. Les données du convertisseur 18 sont séquen-
tiellement transférées à la mémoire 139 de manière qu'un ensemble fini de valeurs de données soit mémorisé pour
chaque passage des éléments de détection 51 devant la fen-
te en arc de cercle 30. Comme décrit précédemment, chaque valeur de donnée est l'équivalent numérique d'un nombre entier compris entre O et 255, pour représenter le niveau relatif d'intensité du modèle de rayons X détecté par les éléments de détection 51 pour la position correspondante devant la fente en arc de cercle 30 quand le convertisseur
18 est échantillonné et mémorisé. Dans le mode de réalisa-
tion préféré, le signal de sortie du convertisseur 18 est échantillonné et mémorisé 5000 fois pour chaque période de passage des éléments de détection 51 devant la fente en arc de cercle 30. Ainsi, chaque ensemble de donnée qui est transféré depuis le convertisseur 18 jusqu'à l'analyseur 19 pendant un passage des éléments de détection 51 devant la fente 30 contient 5000 valeurs. Les 5000 échantillons par passage sont déterminés par un signal d'horloge qui est programmé dans l'analyseur 19. La sélection de ces 5000 échantillons par passage est fonction de la vitesse de rotation choisie pour le moteur d'entraînement 24, la capacité de mémoire de la console 15 de la calculatrice, le niveau désiré de la résolution d'image de l'image de
signature, et de la taille désirée de la zone d'explora-
tion devant la fente 30. Quand la vitesse du moteur 24 aug-
mente, il est nécessaire d'avoir plus d'échantillons en provenance du convertisseur 18 pour maintenir le même degré
de résolution d'image sur une zone d'exploration désirée.
De la même manière, une plus grande capacité de mémoire est nécessaire si on prend plus d'échantillons pour augmenter la résolution d'image. La relation entre la taille de la 30. zône d'exploration, la résolution d'image et la capacité de mémoire, intervient en ce que, plus le moteur 24 tourne
lentement, plus la surface de la zone de détection résul-
tante inspectée par les éléments 51 devant la fente en arc de cercle 30, est réduite, du fait que l'échantillonnage par l'analyseur 19 du convertisseur 18 est déterminé par l'horloge programmée de celui-ci et est indépendant de la vitesse du moteur 24. A titre d'exemple, si le moteur 24 tourne à 3000 tr/mn et la vitesse d'échantillonnage est de 5000 échantillons par passage, ce qui entraIne une zone
d'exploration de 7,62 cm devant la fenêtre 30, la zone d'ex-
ploration devant la fenêtre 30 sera seulement d'environ 3,81 cm quand la vitesse du moteur est réduite à 1500 tr/mn, mais la résolution d'image est doublée. Il est entendu que cette résolution variable et la surface variable de la zone
d'exploration se rapportent à la résolution vidéo de l'ima-
ge de signature produite par le dispositif 13 d'exploration par points et que la résolution des 256 niveaux discrets
de l'intensité des rayons X constitue un paramètre diffé-
rent qui dépend du convertisseur 18 particulier sélectionné.
Ainsi, un résultat appréciable de la présente invention con-
siste à fournir un dispositif d'exploration qui présente une capacité variable de résolution vidéo et une capacité variable de surface de la zone d'exploration en utilisant
seulement un élément de détection unique. Selon les appli-
cations particulières, la vitesse d'échantillonnage de 5000 échantillons par passage peut également être modifiée
pour satisfaire des exigences différentes de résolution vi-
déo. Il doit être entendu que, du fait que les échantillons
de données sont rythmés par une vitesse d'échantillonna-
ge programmée dans l'analyseur de données 19, la surface de la zone d'exploration échantillonnée de la fente en arc de
cercle 30, lors du passage des éléments de détection 51, va-
rie avec la vitesse du disque 49 dont la commande précise
est importante. Une vitesse d'entraînement constante du mo-
teur 24 est obtenue grâce au circuit de servo-commande 138. Ce circuit est conventionnel et il utilise un signal 31. tachymétrique provenant du moteur 24 en tant que signal
d'entrée de réaction pour le circuit 138 de manière à ajus-
ter la tension d'alimentation appliquée au moteur 24.
L'amplificateur 140 assure une fonction de filtre du bruit, le niveau de sensibilité du filtre constituant une
commande au choix pour l'opérateur.Comme indiqué précédem-
ment, pendant chaque exploration par les éléments de détec-
tion 51 qui passent devant la fente 30, les valeurs de
données qui proviennent du convertisseur 18 sont échantil-
lonnées et correspondent au niveau d'intensité relative détectée par les éléments 51 quand ils passent devant la fente en arc de cercle 30. Pour éviter les erreurs dues
au bruit, les valeurs de données pour les passages succes-
sifs peuvent être additionnées ensemble puis divisées par un facteur de filtre pour donner une valeur moyenne pour
chacune de ces valeurs de données. Dans le mode de réali-
sation préféré, les facteurs de filtre peuvent être sélec-
tionnés parmi les nombres entiers qui sont une puissance
de 2 et compris entre 1 et 256, mais on pourrait sélection-
ner des facteurs de filtre plus élevés. Par exemple, si un
facteur de filtre de 16 est sélectionné, l'ensemble de don-
nées provenant de la première exploration (5000 valeurs de
données dans le mode de réalisation préféré) est séquen-
tiellement introduit dans l'amplificateur 140. Quand la
seconde exploration est effectuée, chaque valeur de don-
née du second ensemble de données est additionnée à la
valeur de donnée correspondante déjà mémorisée dans l'am-
plificateur 140, et ainsi de suite pour les 16 explora-
tions. Apres que le 16ème ensemble de valeurs de données
a été additionné dans l'amplificateur 140, celui-ci con-
tient 5000 valeurs de données distinctes, chaque valeur
étant constituée par la somme des 16 lectures échantillon-
nées pour la même position par rapport à la fente 30.
Chaque valeur de donnée est ensuite numériquement divisée 3 5 par 16 et le résultat est transféré à la mémoire 139, Par suite, les 5000 valeurs de données sont introduites dans la mémoire 139,chaque valeur de donnée étant constituee Dar la mioyerine de 16 lectures successives. En utilisant 32. des valeurs moyennes, on réduit seulement les variations d'erreurs dues au bruit mais l'image fixe du produit n'est pas affectée. Pour un filtrage maximal, on doit effectuer
256 explorations avant que l'ensemble de données de moyen-
ne soit déterminé et transféré dans la mémoire 139. Le filtrage peut être supprimé simplement en sélectionnant un facteur de filtre. 1,auquel cas chaque ensemble de données est directement transféré dans la mémoire 139. Par contre, un filtrage plus important peut être obtenu en utilisant
plus de 256 explorations si l'application particulière né-
cessite un tel filtrage élevé.
Il est nécessaire, à ce point, de décrire, seulement à titre d'exemple, la relation qui existe entre la matière en cours d'analyse, le dispositif 13 d'exploration par points et les ensembles de données mémorisés. La matière en cours d'analyse peut être toute matière convenable pour l'analyse par radiation. Dans l'exemple utilisé ici, la pièce échantillon est constituée par du caoutchouc extrudé qui est soumis aux rayons X, mais le procédé et l'appareil
selon l'invention ne sont pas limités à l'analyse aux ra-
yons X, non plus que l'analyse d'extrudats par radiations.
La Fig. 11 est une vue en perspective d'une pièce parti-
culière extrudée 90, par exemple en caoutchouc.
La pièce d'extrudat est placée sous le dispositif 13 d'exploration par points (Fig. 1) lui-même placé sur la
plaque 91 (Fig. 9), ce qui soumet l'échantillon 90 aux ra-
yons X d'intensité uniforme provenant de la source de ra-
* diations 12 comme indiqué précédemment. En variante, la matière extrudée pourrait passer de manière continue sous le dispositif 13 d'exploration par points à mesure qu'elle provient d'une machine d'extrusion sur un convoyeur montré à la Fig. 12. Suivant une autre variante, la matière est
orientée de manière qu'elle soit positionnée de manière ra-
diale au-dessus du centre de la fente en arc de cercle 93
de la plaque de collimation 91. Ainsi, le faisceau de ra-
yons X d'intensité uniforme intersecte une "tranche" de
l'extrudat. Les Fig. 2 et 3 montrent la manière dont l'é-
chantillon 90 pourrait être aligné de manière caractéris-
33.
tique par rapport au dispositif d'exploration 13. Le fais-
ceau passe ensuite à travers la fente en arc de cercle 13
pour parvenir dans le dispositif d'exploration 13. Le mo-
dèle d'intensité du faisceau de rayons X qui est transmis à travers la matière varie le long de la largeur de la
"tranche" en fonction de la densité et de la géométrie di-
mensionnelle de l'extrudat. Les éléments de détection 51 détectent cette variation quand les éléments de détection explorent ou balaient la fente en arc de cercle 30 de la plaque de base 29, comme indiqué précédemment. Le signal de sortie de l'amplificateur vidéo 50 est une tension analogique qui est proportionnelle aux variations détectées par les éléments de détection 51. Cette tension est mise
sous forme numérique par le convertisseur 18 dont le si-
gnal de sortie peut être échantillonné 5000 fois pour cha-
que passage, comme indiqué précédemment. Il en résulte que les 5000 valeurs de données de chaque ensemble de données
stocké dans la mémoire 139 ou accumulé dans l'amplifica-
teur 140 constituent des représentations numériques de la transmittance de l'extrudat telle qu'elle est mesurée sur
une"tranche" de la matière. Ainsi, le dispositif 13 d'ex-
ploration par points fournit une "signature" de l'échan-
tillon analysé. Du fait que la vitesse d'échantillonnage est constante pour chaque test donné, il doit être compris que la vitesse de rotation des éléments de détection 51 doit être établie de manière que, quand les éléments 51 se déplacent devant la fente en arc de cercle 30, les 5000 points de données sont enregistrés pendant la période au
cours de laquelle les éléments de détection 51 passent de-
vant l'échantillon 90 qui est situé près du centre de la
fente 30. La vitesse de rotation des éléments 51 peut éga-
lement être telle que l'échantillon 90 soit totalement com-
pris dans la zone d'exploration. Ces considérations, en
plus de la résolution désirée, déterminent la vitesse appro-
priée du moteur 24 pour toute application particulière,
comme indiqué précédemment.
Quand la matière échantillon est fixe, il est à no-
ter que chaque exploration se fait à travers la même "tran-
34. che" de la matière. Avec un système sans bruit, chacune des 5000 valeurs de données distinctes qui sont mesurées pendant chaque balayage doit être la même que celle du
point de donnée correspondant de l'exploration suivante.
Toutefois, cela ne sera habituellement pas le cas en rai-
son du bruit provoqué par les radiations, du bruit élec-
trique induit dans l'amplificateur vidéo 50 ou même du léger mouvement latéral de l'échantillon lui-même. Pour réduire les effets de toutes lectures erronées dans les valeurs de données séparées, on peut utiliser le procédé
de filtrage numérique décrit précédemment.
Une mémoire de consigne 141 est utilisée pour sto-
cker un ensemble initial de données, filtré ou non filtré,
qui est prélevé à partir d'un échantillon d'extrudat con-
nu pour disposer des caractéristiques requises quant aux dimensions et à l'uniformité de la densité. En d'autres
termes, l'ensemble initial de données représente numéri-
quement une signature acceptable prédéterminée de l'échan-
tillon en cours d'analyse. La mémoire 141 stocke ces don-
nées pour un traitement ultérieur. Il doit être compris
que la capacité de filtrage décrite précédemment est uti-
le pour déterminer l'ensemble de données à stocker dans la mémoire 141, car cet ensemble de données représente les valeurs prédéterminées d'acceptation avec lesquelles tous les ensembles successifs de données d'exploration seront
comparés. Par conséquent, il est souhaitable que l'ensem-
ble da données de consigne soit exempt de bruit autant que
possible. Il doit être également compris que, au lieu d'ex-
plorer effectivement un "bon" échantillon connu pour obte-
nir les valeurs prédéterminées d'acceptation, les valeurs prédéterminées pourraient être calculées différemment puis
introduites dans la mémoire 141. A titre d'exemple non li-
mitatif, si on désire mesurer une tolérance dimensionnelle,
les dimensions qui sont intéressantes pourraient être pré-
levées à partir d'un dessin d'étude de l'échantillon et in-
troduites dans la mémoire 141 en vue de leur utilisation
comme valeurs prédéterminées d'acceptation. On peut ensui-
te explorer des échantillons réels, les ensembles de don-
35.
nées étant interprétés pour donner la mesure dimension-
nelle intéressante, la comparaison étant ensuite faite
avec l'ensemble de données stocké dans la mémoire 141.Ce-
la sera décrit ci-après. L'analyseur de données 19 est programmé pour effectuer au moins deux manipulations prin-
cipales de-données. Tout d'abord, il peut prélever un en-
semble de données mémorisé ou instantané et calculer une
valeur de transmittance pour toute la tranche correspon-
dante de matière selon une formule prédéterminée. Ce cal-
cul de transmittance est répété pour l'ensemble de don-
nées mémorisé dans la mémoire de consigne 141. Les deux
valeurs de transmittance sont alors comparées et on cal-
cule une déviation relative. L'analyseur de données 19 est programmé pour délivrer, sur l'unité d'affichage 20,
la déviation relative de la valeur instantanée de la trans-
mittance pour la valeur de transmittance calculée à partir
de l'ensemble de données contenu dans la mémoire de con-
signe 141. L'unité d'affichage 20 peut être du type clas-
sique CRT. Ainsi, la déviation relative, exprimée en pour-
cents, de la tranche analysée est affichée sur l'unité 20, à partir d'une valeur prédéterminée d'acceptation ou, en
d'autres termes, à partir de la déviation entre la lectu-
re d'une bonne signature connue et une lecture de signatu-
re dont on détermine la précision. Si l'opérateur obser-
ve une déviation supérieure à une valeur prédéterminée, il
peut interrompre le fonctionnement de la machine pour en-
lever la matière défectueuse. L'analyseur de données 19
est également programmé pour accepter une déviation limi-
te introduite par l'opérateur et vérifier ensuite automa-
tiquement si les déviations dépassent la valeur limite.
Si cela se produit, l'analyseur 19 est programmé pour émet-
tre un signal d'alarme de sortie de commande pour informer
l'opérateur qu'an défaut a été détecté. Ce signal de com-
mande peut être une lampe rouge, une sonnerie d'avertisse-
ment ou même une tension de commande pour déclencher une lame qui coupe automatiquement la tranche défectueuseo Un second mode de fonctionnement de l'analyseur 19 consiste à délivrer en sortie les valeurs de tout nsem 36. ble de données vers l'enregistreur 21 par toutes méthodes
graphiques conventionnelles. Un ensemble de données mémori-
sé dans la mémoire de consigne 141 pourrait par exemple être tracé à l'encre verte et, simultanément, un ensemble de données de la mémoire 130 pourrait être tracé séquen- tiellement à l'encre rouge. Toute déviation entre les deux ensembles de données apparaîtrait immédiatement de manière
visuelle sous la forme d'une séparation des deux courbes.
Il doit être entendu qu'un tracé graphique des points de données d'un ensemble particulier de données, dans la même séquence que celle pendant laquelle les valeurs de données ont été stockées dans la mémoire 139 ou la mémoire 141, donnera une représentation graphique point par point de la
caractéristique de transmittance de la tranche correspon-
dante de la matière à partir de laquelle les valeurs de
données sont mesurées pendant l'opération d'exploration.
Du fait que les variations dimensionnelles de la matière en cours d'analyse affectent la valeur de transmittance, il est clair qu'une telle représentation graphique peut être utilisée pour vérifier les tolérances dimensionnelles
ou l'uniformité du produit.
La console 15 de la calculatrice comporte également une console d'alimentation 137 qui régule l'alimentation électrique dans l'appareil 10, notamment pour le moteur
d'entraînement 24, l'amplificateur vidéo 50, la haute ten-
sion du tube 16 à rayons X et l'analyseur de données 19.
Cette alimentation est réalisée par des méthodes bien con-
nues.
On décrira maintenant le fonctionnement du système.
Tout d'abord, on se référera à la Fig. 1. Cette des-
cription du fonctionnement est donnée simplement à titre explicatif et nullement limitatif. Une pièce d'échantillon de matière, par exemple du caoutchouc extrude, est placée sur la plaque de collimation 41 dans le support extérieur
92 (Fig. 9), de sorte que la matière intersecte radiale-
ment la fente en arc de cercle 93 de la plaque 91. Le dis-
positif 13 d'exploration par points est placé sur l'extru-
dat, au-dessus de la bague extérieure de support 93, de 37. manière que la fente en arc de cercle 30 de la plaque de base 29 du dispositif 13 soit alignée avec la fente 93 de
la plaque 91 (Fig. 2).
La source de radiations 12 est excitée par la haute tension et elle émet des rayons X d'intensité uniforme qui
sont dirigés verticalement vers le haut dans le masque 17.
Le masque 17 empêche le bombardement par les rayons X et fournit ainsi un écran protégeant l'environnement contre ceux-ci. Les rayons X traversentseulement la fente 93 de
la plaque 91, ce qui produit un faisceau étroit, bien défi-
ni et d'intensité uniforme de rayons X. Du fait que la ma-
tière a été approximativement centrée et positionnée radia-
lement au-dessus de la fente 93, le faisceau de rayons X coupe la matière sensiblement suivant une section droite,
en traversant ainsi une tranche de cette matière. La trans-
mittance du faisceau à travers la matière dépend de la den-
sité de celle-ci, mais également de la géométrie de la sec-
tion droite de cette matière. Par exemple, comme montré à la Fig. 11, il existe très peu de matière qui intercepte le faisceau de rayons X en A', de sorte que pratiquement toute l'intensité de ce faisceau est transmise, tandis que, en B', zône dans laquelle il existe plus de matière, les
rayons X ne traverseront pas complètement, ce qui provoque-
ra une diminution de l'intensité détectée par le dispositif 13 d'exploration par points. En détectant l'intensité du faisceau à travers la tranche de matière, il est clair que cette technique pourrait être utilisée pour vérifier non
seulement l'uniformité globale du produit et ses toléran-
ces dimensionnelles, mais également la présence de vides, de contaminants qui ont une densité différente de celle de
la matière ou encore de défauts dans la géométrie dimension-
nelle de la matière. En utilisant une signature prédétermi-
née acceptable stockée dans la mémoire de consigne 141, tou-
tes les explorations successives peuvent être comparées à cette valeur de consigne pour vérifier l'acceptabilité des
divers qualités et paramètres du produit, comme indiqué pré-
cédemment. Le dispositif 13 d'exploration par points est utilisé 38.
pour détecter les intensités variables du faisceau de ra-
yons X à travers la tranche de matière. La plaque de base 29 du dispositif d'exploration 13 présente la fente en
arc de cercle 30 qui permet au faisceau de rayons X d'in-
téresser l'un ou l'autre des deux éléments de détection 51. Ces éléments de détection 51 sont des diodes qui délivrent un faible courant électrique quand elles sont soumises à une radiation. Le courant engendré est proportionnel à
l'intensité de la radiation à laquelle la diode est expo-
sée. Les éléments de détection 51 sont montés sur le dis-
que de balayage 49 sensiblement circulaire, constitué par
une plaquette de circuit imprimé, qui tourne à grande vi-
tesse sous l'effet du moteur d'entraînement 24 (Fig. 2).
Les éléments de détection 51 sont diamétralement opposés au voisinage du contour extérieur du disque 49 de sorte
que, quand celui-ci tourne, les éléments 51 passent alter-
nativement devant la fente en arc de cercle 30. Ainsi,ces
éléments 51 sont soumis au faisceau de rayons X qui a tra-
versé la tranche de matière et, chaque fois que les dio-
des passent devant la fente 30, elles détectent l'intensi-
té variable du faisceau de rayons X à travers la tranche de matière. Seule une diode est nécessaire pour détecter le modèle d'intensité du faisceau. On utilise deux diodes
de manière à maintenir un équilibrage géométrique dynami-
que du disque 49 et de manière à permettre un entretien plus facile en ce que, si l'une des diodes est défaillante,
l'autre diode peut être utilisée, ce qui permet de rédui-
re le temps de réparation jusqu'à ce que les deux diodes soient inutilisables. Le type de diodes à utiliser dépend simplement de la sélection qui aura été faite du détecteur
correspondant de quadrants 69.
Les deux diodes DI, D2 (Fig. 5) sont électriquement montées en parallèle sur les entrées différentielles de l'amplificateur vidéo 50. Cet amplificateur est d'un type bien connu et il amplifie les faibles courants produits par les éléments de détection 51 quand ceux-ci sont soumis
au faisceau de rayons X. Le signal de sortie de l'amplifi-
cateur vidéo 50 est constitué par une tension analogique 39. qui est proportionnelle à l'amplitude du signal de courant engendré par les éléments de détection 51. Le signal de sortie de l'amplificateur vidéo 50 est transmis par l'un
des quatre conducteurs 56 qui s'étendent, à partir du con-
necteur 46, le long de l'arbre moteur 38 pour parvenir à l'organe de couplage électrique rotatif conventionnel 54 (Fig. 2). L'organe de couplage rotatif 54 utilise des bagues de glissement à contacts. au mercure sans bruit pour
coupler les signaux électriques provenant des quatre con-
ducteurs tournants placés dans l'arbre moteur 38 aux qua-
tre contacts fixes 63 situés sur l'enveloppe extérieure de l'organe de couplage rotatif 54. Comme indiqué, l'un des quatre conducteurs 56 transporte le signal de sortie de l'amplificateur vidéo 50. Les trois autres conducteurs 56 transportent les signaux d'alimentation d'entrée vers
l'amplificateur vidéo 50.
L'un des conducteurs du câble 14 relie le signal de sortie de l'amplificateur vidéo 50, à partir de l'organe
de couplage rotatif 54, jusqu'au convertisseur 18. Ce con-
vertisseur 18 est un circuit conventionnel qui est utilisé
pour convertir les signaux analogiques en signaux numéri-
ques. A chaque instant, une amplitude analogique donnée provenant de l'amplificateur video 50 est convertie en une représentation binaire d'un nombre de O à 255, suivant une méthode de numérisation bien connue. Ainsi, le signal de
sortie du convertisseur 18 est un signal numérique qui re-
présente numériquement l'intensité relative du faisceau de rayons X, comme indiqué précédemment, cette intensité étant détectée par les éléments de détection 50 qui explorent le
faisceau de rayons X. En mettant en mémoire ces données nu-
mériques aux instants appropriés, quand les éléments de dé-
tection 51 passent devant l'échantillon 50, la variation
de l'intensité du faisceau de rayons X qui traverse la ma-
tière peut être mesurée et mémorisée.
Le dispositif de synchronisation 22 délivre une im-
pulsion au convertisseur 18 chaque fois que l'un des deux eléeLens de détection 51 passe devant la fente en arc de cercle 30 Cette impulsion est d'une durée égale au temps 40. nécessaire à chaque diode pour explorer le faisceau de
rayons X qui traverse la fente 30. En sélectionnant seu-
lement chaque autre impulsion provenant du dispositif de synchronisation, les données sont collectées seulement pour l'un des deux éléments de détection 51. La sélection de chaque autre impulsion est commandée par le logiciel de l'analyseur de données 19. Cet analyseur 19 mémorise les données provenant du convertisseur 18, 5000 fois pendant la période indiquée par le dispositif de synchronisation
quand les éléments de détection 51 passent devant la rai-
nure en arc de cercle 30. La zône d'exploration est une fonction de la vitesse d'échantiilonnage et de la vitesse
de rotation des éléments 51, comme indiqué précédemment.
L'ensemble de données mémorisé est par consequent une re-
présentation numérique de l'intensité variable des rayons X qui traverse une tranche de la matière ou, en d'autres
termes, une signature de cette tranche.
L'analyseur de données 19 est programmé de manière
à calculer, en pourcents, la déviation entre un ensem-
ble de données instantané et un ensemble de données sto-
cké dans la mémoire de consigne 141 (Fig.10), ou pour tra-
cer graphiquement chaque point de donnée séquentiel dans un ensemble de données. Du fait que les points de données représentent numériquement la transmittance des rayons X
en un endroit particulier de la matière, les tracés graphi-
ques représentent la distribution de densité à travers une
tranche pratiquée dans la section droite de la matière.
Tout d'abord, un ensemble de données obtenu par une explo-
ration d'un morceau de matière considéré comme acceptable est mémorisé dans la mémoire de consigne 141. Ensuite, la matière en question qui appartient à la production normale,
est explorée et les résultats sont comparés avec les don-
nées qui sont stockées dans la mémoire de consigne 141 pour
déterminer l'acceptabilité du produit. L'analyseur de don-
née 19 est programmé pour calculer, pour chaque ensemble de
données, une équation complexe qui fournit une lecture gé-
nérale de la densité pour cette tranche et pour la comparer à la densité calculée pour l'ensemble de données placé dans 41. la mémoire de consigne 141, pour calculer la déviation en
pourcents, pour calculer si la déviation dépasse une li-
mite prédéterminée et délivrer ainsi un signal d'avertis-
sement si c'est le cas. L'analyseur de données 19 est éga-
lement programmé pour délivrer simplement un schéma gra-
phique de tous les 5000 points de données dans tout ensem-
ble de données pour une détermination visuelle de l'accep-
tabilité du produit par l'opérateur.
Dans un autre mode de réalisation de l'invention re-
présenté à la Fig. 10, la matière peut être avancée en con-
tinu le long d'une ligne de transfert 142, sous le disposi-
tif d'exploration 13, au lieu d'être un échantillon fixe de matière qui est placé sous ce dispositif. Par exemple, quand la matière extrudée sort de la machine d'extrusion (non représentée), elle peut être transférée le long du
convoyeur 142 pour passer sous le dispositif 13 d'explo-
ration par points en vue de son exploration en continu etd'
une détection précoce des défauts dans le procédé d'extru-
sion. De plus, au lieu d'utiliser un échantillon prédéter-
miné de matière pour constituer l'ensemble de données pour
la mémoire de consigne 141, l'ensemble de données de con-
signe pourrait résulter de l'exploration de la partie ini-
tiale de la matière délivrée en continu. En comparant cet ensemble de données avec les données collectées lors des explorations sur la matière se déplaçant en continu, on
peut s'assurer en permanence de l'uniformité de la matière.
Ainsi, la présente invention peut être utilisée dans un
dispositif d'inspection en dehors de la ligne de fabrica-
tion ou comme un dispositif de surveillance sur la ligne
de fabrication. La ligne de transfert 142 doit être inter-
rompue, en regard de l'ouverture 143, pour permettre au
faisceau 94 de venir frapper l'échantillon 90 sans inter-
férer avec la courroie transporteuse.
Dans un autre mode de réalisation encore de l'in-
vention, partiellement représenté à la Fig. 12, le dispo-
sitif 13 d'exploration par points et la plaque de colli-
mation 91 peuvent être supprimés et des plaques de visua-
lisation au phosphore peuvent être placées sur le trajet 42. du faisceau émis pour permettre une observation visuelle ou optique de l'exploration aux rayons X. Bien que, dans
le mode de réalisation préféré, le dispositif d'explora-
tion 13 fasse appel à une utilisation directe des rayons X par les éléments de détection 51, il doit être compris que la plaque de visualisation peut être constituée par un écran au phosphore pour permettre une visualisation ou une détection optique indirecte. Une fenêtre d'observation
144 permet la vue optique humaine de l'écran au phosphore.
Un couvercle 145 protège l'appareil 10 contre la poussière,
l'endommagement et autres nuisances.
Dans une autre variante encore, le masque en plomb 17 est enlevé et toute la surface intérieure du coffret 11 est tapissée de plomb,comme indiqué d'une manière générale en 146 sur la Fig. 12. Le tube 16 de rayons X dirige le faisceau conique 14 de rayons X verticalement vers le haut vers le dispositif 13. Les parois du coffret 11 qui sont
revêtues de plomb constituent un écran pour l'environne-
ment contre les rayons X. L'invention est susceptible de nombreuses variantes, modifications et changements de détail, un certain nombre de variantes ayant-été expressément indiqué; toutefois, il est entendu que les modes de réalisation particuliers ici décrits ou représentés sur les dessins doivent être considérés comme illustratifs et non pas limitatifs. Par conséquent, il apparaît qu'un appareil établi selon les concepts de l'invention, ainsi que le procédé, de même que
leurs équivalents, atteindront les buts de la présente in-
vention et améliorent sensiblement la technique de mesure et d'utilisation des caractéristiques de transmittance de
la matière.
43.

Claims (21)

REVENDICATIONS
1) Appareil pour quantifier la transmittance d'un objet, caractérisé par le fait qu'il comporte:
Des moyens (72) pour engendrer un champ de radia-
tions et exposer un objet audit champ de radiations; Des moyens d'exploration (13) pour détecter les va- riations de l'intensité dudit champ de radiations et pour produire des signaux électriques proportionnels auxdites variations; Et des moyens analyseurs (19) pour recevoir lesdits signaux électriques et quantifier la transmittance dudit
objet à partir desdits signaux électriques.
2) Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens (12) pour engendrer le champ de radiations comporte: Une source de radiations (16) pour produire un champ de radiations d'intensité uniforme; Des premiers moyens enveloppe (17) pour entourer ladite source de radiations (16); et Des seconds moyens enveloppe (11) pour tenir lesdits
premiers moyens enveloppe (17) suivant un axe présélection-
né (134), les seconds moyens enveloppe comportant des mo-
yens (94) pour faire glisser les premiers moyens enveloppe (17) hors des seconds moyens enveloppe (13) et, ensuite,
pour faire tourner les premiers moyens enveloppe (17) sui-
vant un déplacement angulaire par rapport audit axe pré-
sélectionné (134).
3) Appareil selon la revendication 2, caractérisé
par le fait que les premiers moyens enveloppe (17) compor-
tent des moyens à douille (99) du type à embrochage pour recevoir ladite source de radiations (16), les moyens a douille (99) comportant des contacts électriques (102) pour l'alimentation électrique de ladite source de radiations (16). 4)Appareil selon la revendication 3, caractérisé 33 par le fait que les contacts 102 comportent des moyens
(101) propres à fournir une force de contact entre les-
44.
dits contacts électriques (102) et ladite source de radia-
tions (16), les premiers moyens enveloppe (17) comportant
des moyens (109,112,113) pour serrer ladite source de ra-
diations (16) dans lesdits premiers moyens enveloppe (-7) de manière que ladite force de contact soit maintenue et
que lesdits moyens de serrage (109,112,113) soient exté-
rieurement fixes auxdits premiers moyens enveloppe (17).
) Appareil selon la revendication 4, caractérisé
par le fait que ladite source de radiations (16) est cons-
tituée par un tube de rayons X d'intensité uniforme
6) Appareil selon l'une des revendications 1 à 5,
caractérisé par le fait que lesdits moyens d'exploration (13) comportent des moyens détecteurs de radiations (51)
pour engendrer un signal électrique proportionnel à l'in-
tensité du champ de radiations auquel ils sont soumis et
des moyens (49) pour faire tourner lesdits moyens détec-
teurs (51) dans un plan qui est coupé par ledit champ de radiations. 7) Appareil selon la revendication 6, caractérisé par le fait que les moyens de rotation sont constitués par un disque (49) coaxialement monté sur l'arbre (38) d'un
moteur (24) qui entraîne en rotation ledit disque, les-
dits moyens détecteurs de radiations (51) étant montés
sur ledit disque (49).
8) Appareil selon la revendication 7, caractérisé
par le fait que ledit disque (49) comporte de plus des mo-
yens amplificateurs (50) pour amplifier au moins l'un des paramètres dudit signal électrique de manière à engendrer
un second signal électrique.
9) Appareil selon la revendication 6, caractérisé par le fait que les moyens d'exploration (13) comportent des moyens de couplage électrique (46,52,54,56,63) pour délivrer auxdits moyens analyseurs (19) lesdits signaux
électriques provenant desdits moyens de rotation (49).
10) Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens analyseurs (19) comportent
des moyens convertisseurs (18) pour convertir lesdits si-
gnaux électriques en signaux numériques représentatifs.
45. 11) Appareil selon la revendication 10, caractérisé par le fait que lesdits moyens analyseurs (19) comportent
des moyens à mémoire de données (139) pour mémoriser les-
dits signaux numériques représentatifs et des moyens de traitement pour calculer un ou plusieurs qualités ou pa- ramètres dudit objet à partir desdits signaux numériques représentatifs. 12) Appareil selon la revendication 11, caractérisé
par le fait que lesdits moyens analyseurs (19) sont cons-
titués par une calculatrice numérique.
13) Procédé pour quantifier la transmittance d'un
objet en utilisant une source de radiations (16) et un dis-
positif (51) de détection des radiations, ce dispositif étant monté sur un arbre pour pouvoir tourner, caractérisé par le fait qu'il comporte les étapes qui consistent à:
Engendrer un champ de radiations d'intensité unifor-
me à l'aide de ladite source de radiations(16); Exposer l'objet (90) audit champ de radiations; Détecter les variations de l'intensité dudit champ de radiations en utilisant ledit dispositif de détection de radiations (51); Engendrer des signaux électriques proportionnels auxdites variations; Analyser lesdits signaux électriques pour quantifier
la transmittance dudit objet.
14) Procédé selon la revendication 13, caractérisé par le fait que ledit dispositif de détection (51) tourne
dans un plan qui est coupé par ledit champ de radiations.
) Procédé selon la revendication 14, caractérisé par le fait que lesdits signaux électriques sont convertis dans leurs représentations numériques, ces représentations
étant stockées dans une mémoire (139).
16) Procédé selon la revendication 15, caractérisé
par le fait qu'un ou plusieurs qualités ou paramètres du-
dit objet sont calculés à partir de l'une au moins des-
dites représentations numériques.
17) Procédé selon la revendication 13, caractérisé par le fait que les valeurs quantifiées de transmittance 46.
et l'un au moins desdits qualités ou paramètres sont com-
parés avec des valeurs prédéterminées d'acceptation.
18) Procédé selon la revendication 17, caractérisé
par le fait qu'il comporte les étapes additionnelles con-
sistant à: Calculer les écarts que présentent lesdites valeurs
quantifiées de transmittance et lesdits qualités ou para-
mètres par rapport auxdites valeurs prédéterminées d'accep-
tation; Déterminer à partir desdits écarts si ledit objet doit être rejeté; et,quand l'objet doit être rejeté,
Emettre un signal de commande qui indique la con-
dition de rejet.
19) Dispositif pour engendrer un signal électrique
qui indique la durée pendant laquelle un-objet qui est mon-
té sur un arbre rotatif (38) accomplit un trajet circulai-
re prédéterminé, caractérisé par le fait qu'il comporte:
Des moyens réflecteurs (65) espacés circonférenciel-
lement et montés sur l'arbre rotatif pour réfléchir un faisceau de lumière incident sur eux; et Des moyens détecteurs (71) placés en position fixe radialement par rapport auxdits moyens réflecteurs, les moyens détecteurs émettant un faisceau de lumière (72)
vers lesdits moyens réflecteurs (65) et engendrant un si-
gnal électrique quand ledit faisceau de lumière (72) est
renvoyé vers l'arrière par réflexion vers eux.
) Dispositif selon la revendication 19,caractérisé par le fait que Iesdits moyens réflecteurs sont délimités
par une collerette (67) qui présente une paroi partielle-
ment échancrée, ladite collerette (67) entourant l'arbre
rotatif (38) et étant fixéeà celui-ci (en 66), les échan-
crures de la paroi définissant une surface de réflexion
pour ledit faisceau de lumière (72) à intervalles angu-
laires prédéterminés.
21) Appareil pour engendrer un champ de radiations, caractérisé par le fait qu'il comporte: Une source de radiations(16) pour produire un champ de radiations; 47. Des premiers moyens enveloppe (17) pour entourer ladite source de radiations (16); et
Des seconds moyens enveloppe (11) pour tenir les-
dits premiers moyens enveloppe (17) suivant un axe pré-
sélectionné (34), les seconds moyens enveloppe compor-
tant des moyens (94) pour faire glisser les premiers mo-
yens enveloppe (17) à l'extérieur des seconds moyens en-
veloppe (11) et pour faire tourner lesdits premiers mo-
yens enveloppe (17) suivant un déplacement angulaire par
rapport audit axe présélectionné (134).
22) Appareil selon la revendication 21, caractéri-
sé par le fait que les premiers moyens enveloppe (17) com-
portent des moyens à douille (99) du type à embrochage
pour recevoir la source de radiations (16), et des con-
tacts électriques (102) pour alimenter électriquement la-
dite source de radiations (16).
23) Appareil selon la revendication 22, caractérisé par le fait que les contacts 102 comportent des moyens
(101) propres à fournir une force de contact entre les-
dits contacts électriques (102) et ladite source de radia-
tions (16), les premiers moyens enveloppe (17) comportant
des moyens (109,112,113) pour serrer ladite source de ra-
diations (16) dans lesdits premiers moyens enveloppe (17) de manière que ladite force de contact soit maintenue et
que lesdits moyens de serrage (109,112,113) soient exté-
rieurement fixés auxdits premiers moyens enveloppe (17).
24) Appareil selon la revendication 23, caractérisé
par le fait que ladite source de radiations (16) est cons-
tituée par un tube de rayons X. 25) Appareil pour explorer un champ de radiations et pour engendrer un signal électrique proportionnel à celuici, caractérisé par le fait qu'il comporte:
Des moyens détecteurs de radiations (5I) pour en-
gendrer un signal électrique proportionnel à l'intensité du champ de radiations auquel ils sont soumis;
Des moyens de rotation (49) pour faire tourner les-
dits moyens détecteurs (51) dans un plan qui est coupé par ledit champ de radiations 48.
Et des moyens de couplage (46,52,54,56) pour envo-
yer ledit signal électrique, à partir desdits moyens détec-
teurs de radiations (51), vers des contacts fixes (63) si-
tués à distance desdits moyens de rotation (49).
26) Appareil selon la revendication 25, caractérisé. par le fait que lesdits moyens de rotation sont constitués par un disque (49) monté coaxialement sur l'arbre (38) d'un
moteur (24) d'entraînement en rotation du disque (49), les-
dits moyens détecteurs de radiations (51) étant montés sur
ledit disque (49).
27) Appareil selon la revendication 26, caractéri-
sé par le fait que le disque (49) comporte un amplificateur
électronique (50) pour amplifier au moins l'un des paramè-
tres dudit signal électrique et engendrer un second signal
électrique.
28) Procédé pour explorer un champ de radiations,
caractérisé par le fait qu'il comporte les étapes consis-
tant à:
Limiter le champ de radiations à une zone prédéter-
minée de détection; et faire tourner un dispositif de détection de radiations (51),monté sur un élément tournant
(49), dans un plan qui est coupé par ledit champ de ra-
diations dans la zone o le dispositif de détection des
radiations (51) produit un signal électrique qui est pro-
portionnel à l'intensité du champ de radiations auquel
il est soumis.
29) Procédé selon la revendication 28, caractérisé
par l'amplification dudit signal électrique et le coupla-
ge du signal amplifié provenant dudit élément tournant
(49) avec un analyseur (19) pour un traitement ultérieur.
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GB8423647D0 (en) 1984-10-24
GB2148496A (en) 1985-05-30
AU3344384A (en) 1985-04-26
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