FR2572882A1 - Appareil pour faner. - Google Patents

Abstract

L'OBJET DE L'INVENTION SE RATTACHE AU SECTEUR TECHNIQUE DE L'AGRICULTURE NOTAMMENT AU TRAITEMENT DE LA RECOLTE. CET APPAREIL COMPREND, CONVENABLEMENT MONTE SUR UN CHASSIS SUPPORT1 CONFORME POUR ETRE ACCOUPLE A UN TRACTEUR, UN MOYEN3 POUR ENVOYER DE L'AIR SOUS PRESSION, EN DIRECTION D'UN CONDUIT PROFILE4 DISPOSE HORIZONTALEMENT AU-DESSUS DU SOL ET A UNE CERTAINE DISTANCE, LEDIT CONDUIT4 ETANT AGENCE ET CONFORME POUR AUTORISER EN COMBINAISON AVEC L'AVANCEMENT DU TRACTEUR ET LE DEBIT DE L'AIR, LE PRESOULEVEMENT DE L'HERBE, SON BRASSAGE ET SA RETOMBEE AUTOMATIQUE, D'UNE MANIERE EPARSE, DERRIERE LEDIT CONDUIT. L'INVENTION EST NOTAMMENT UTILISEE POUR TOURNER ET RETOURNER L'HERBE D'UN PRE FAUCHE POUR LA FAIRE SECHER.

Description

L'invention concerne-un appareil pour faner.

L'objet de l'invention se rattache au secteur technique de l'agriculture notamment au traitement de la récolte.

On connaît les faneuses pour tourner et retourner 1' herbe d'un pré fauché pour la faire sécher. I1 en existe de nombreux types qui sont soit portées par le tracteur soit tirées par ce dernier. Généralement, le principe à la base du fonctionnement de ces appareils, réside dans l'emploi de dents qui sont assujetties à des moyens pour être entraînées en rotation.

Par exemple, on peut citer les faneuses qui fonctionnent selon le principe des toupies rotatives qui sont en nombre variable et tournent en sens contraire par groupe de deux.

Les dents fixées sur les toupies sont directement en contact avec le fourrage.

De tels appareils, de par leur conception technologiques, présentent de notables inconvénients parmi lesquels on peut citer - le contact direct des dents avec le fourrage abîme ce dernier, lui enlevant ses principales qualités nutritives, - la relative complexité des moyens de mise en oeuvre des différents organes de transmission susceptibles d'occasionner un nombre de pannes élevé, - les dents peuvent être soumises à des conditions de travail parfois difficiles résultant principalement des accidents de terrain, avec des risques de détérioration desdites dents.

Four remédier à ces inconvénients, l'invention s'est fixée pour but une nouvelle conception d'appareil à faner supprimant d'une part tout contact direct ou indirect avec le fourrage et, d'autre part, la plupart des mécanismes et organes de transmission et d'accouplement.

A cet effet, l'appareil comprend, convenablement monté sur un châssis support conformé pour être accouplé à un tracteur, un moyen pour envoyer de l'air sous pression, en direction d'un conduit profilé disposé horizontalement au-dessus du sol et à une certaine distance, ledit conduit étant agencé et conformé pour autoriser, en combinaison avec l'avancement du tracteur et le débit de l'air, le présoulèvement de l'herbe, sans brassage et sa retombée automatique, d'une manière éparse derrière ledit conduit.

Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront de la suite de la description.

Pour fixer l'objet de l'invention, sans toutefois le limiter, dans les dessins annexés
La figure 1 est une vue de face de l'appareil en position de travail ; on a représenté en traits mixtes, l'arrière du tracteur tandis que le tracé en traits interrompus montre l'appareil en position de transport.

La figure 2 est une vue en plan correspondant à la figure 1.

La figure 3 est, à une échelle plus importante, une vue en coupe transversale considérée selon la ligne 3-3 de la figure 1.

Les figures 4, 5 et 6 sont des vues à caractère purement schématique montrant le principe de fonctionnement de l' appareil.

Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant sous une forme non limitative illustrée aux figures des dessins.

On voit, figure 1 notamment, que l'appareil comprend un châssis support (1) agencé en (a), (b) et (c) pour être accouplé, d'une manière connue, sur les trois bras de relevage qui équipent normalement d'origine le tracteur. Dans l'exemple illustré, sur l'embase (la) du châssis, est monté un moteur d' entraînement (M) agencé en (Ml) pour etre relié par un organe de transmission (2), à la prise de force du tracteur. Ce moteur (M) a pour but d'entrainer par tout moyen connu et approprié tel que courroie, un ventilateur (3) conformé et agencé pour envoyer de l'air sous pression en direction et à l'intérieur d'un conduit (4) profilé en section et fermé en bout à son extrémité transversale opposée à celle où débouche le ventilateur (3).

Le corps (3a) du ventilateur est convenàblement positionné sur une partie (lb) du châssis (1) en présentant des moyens aptes à assurer l'accouplement du conduit (4) et son positionnement au-dessus du sol dans un plan horizontal, selon une distance (d) réduite. Par exemple, sur l'orifice de sortie du ventilateur (3), est monté un manchon d'accouplement (5) en bout duquel est accouplé, à libre articulation, le conduit (4).

Au'niveau de l'articulation du conduit et du manchon, est monté un soufflet (6) ou autre moyen assurant l'étanchéité entre la partie de raccordement dudit conduit et du ventilateur (3). L'articulation (7) du conduit est conformée pour autoriser le rabattement angulaire dudit conduit en position escamotée, correspondant au transport de l'appareil (tracé traits interrompus figure 1).

A l'oppose de l'articulation (7), le conduit est assujetti à un moyen (8) sous forme d'un tirant relié à un bras vertical (lc) que présente le châssis (l). A titre indicatif, le tirant (8) peut être un lien souple, un ressort, une chaîne éventuellement un vérin pour un relevage manuel ou automatique du conduit (4).

Le conduit (4) se présente sous la forme générale d' un caisson profilé en section. Au niveau e la partie de raccordement de la face de dessous (4a) et de la face avant (4b) du caisson et sur la totalité ou une partie de sa longueur, sont formés des trous ou fentes (4c) conformés pour assurer une projection vers le base de l'air. La partie supérieure du conduit (4), au niveau du raccordement de la face avant (4b) et de la face de dessus (4d),.présente sur la tqtalité de sa longueur, une ouverture rectiligne (4c) sous forme d'une fente convenablement orientée en direction du haut. La largeur de cette ouverture est règlable pour le débit de l'air au moyen par exemple d'un volet d'obturation (9) monté coulissant sur la face de dessus (4d) du conduit.Au droit de cette ouverture peut être formé un diffuseur (10) pour canaliser et diriger l'air.

La face avant (4b) du conduit est inclinée selon un angle de très sensiblement 45" pour faciliter le brassage du fourrage comme indiqué dans la suite de la description. D'une manière préférée, quoique non rigoureusement limitative, le conduit (4) est fixé sur des patins (11) d'appui au sol. Par exemple, les patins (11) peuvent être positionnés à chaque extrémité du conduit.

La face de dessous (4a) du conduit est inclinée par rapport au sol selon un angle ( < ) en étant asservie à un moyen de règlage en hauteur (12) conformé pour assurer concomitamment un règlage angulaire des fentes (4c) situées à la base du conduit (4).

Il convient maintenant d'analyser le fonctionnement de l'appareil en se référant plus particulièrement aux figures 4, 5 et 6.

Le conduit (4) est rabattu au sol en position horizontale en étant en appui par les patins (11) (figure 4). Après mise en route du ventilateur, l'air pulsé, au moyen de trous ou fentes (4c) situé en partie base, au niveau du sol, a tendance à provoquer un rideau d'air qui a pour effet, dans un premier temps de décoller et de soulever très légèrement le fourrage. Dans un deuxième temps qui, en fait, est concomitant avec le premier, l'air fait monter le foin en combinaison avec l'avancement de l'appareil selon des mouvements en arc de cercle (figure 5).

Le foin arrive alors au niveau de l'ouverture supérieure (4e) et, en combinaison avec l'avancement de l'appareil et l'air canalisé en direction du haut, passe au-dessus de la dite ouverture avec un effet de tourbillon et retombe derrière le conduit, éparpillé et brassé (figure 6).

Pour avoir toujours un même débit d'air, clest-à-dire une pression constante, le conduit aura une section dégressive en direction de son extrémité, ou bien le conduit sera de section constante et agencé interieurement pour créer une chambre de turbulence. De même la longueur du conduit est fonction de la puissance et du débit du ventilateur, la vitesse du tracteur étant fonction de la densité, de la quantité et de 1' humidité de l'herbe.

Il est bien évident que l'appareil selon l'invention peut présenter des variantes de réalisation en ce qui concerne plus particulièrement la conception du châssis support, du ventilateur et de son mode d'entraînement à la seule condition d'atteindre le but recherché.

L'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant plus spécialement été indiquées elle en embrasse au contraire toutes les variantes.

Claims (10)

REVENDICATIONS
1. -1- Appareil pour faner l'herbe notamment, caractérisé en ce qu'il comprend, convenablement monté sur ùn chassis support (1) conformé pour être accouplé à un tracteur, un moyen (3) pour envoyer de l'air sous pression, en direction d'un conduit profilé (4) disposé horizontalement au-dessus du sol et à une certaine distance, ledit conduit (4) étant agencé et conformé pour autoriser en combinaison avec l'avancement du tracteur et le débit de l'air, le présoulèvement de l'herbe, son brassage et sa retombée automatique, d'une manière éparse, derrière ledit conduit.
2. -2- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le conduit (4) se présente sous la forme générale d'un caisson profilé en section dont au moins une extrémité transversale est en communication avec le moyen d'envoi d'air sous pression, l'autre extrémité transversale opposée étant fermée, ledit caisson étant conformé et/ou agencé pour que le débit d'air soit constant.
3. -3- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que, au niveau de la partie de raccordement de la face de dessous de la face avant (4b) du caisson(4) et sur la totalité ou une partie de sa longueur sont formées des fentes (4c) conformées et dirigées pour assurer une projection vers le bas de l'air, la partie supérieure du caisson, sur la totalité de sa longueur présentant au niveau du raccordement de la face avant (4b) et de la face de dessus (4d), une ouverture rectiligne (4e) convenablement orientée en direction du haut.
4. -4- Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce que la largeur de l'ouverture (4e) est réglable pour le débit de l'air, au moyen d'un volet d'obturation (9).
5. -5- Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce que la face avant (4b) du conduit (4) est inclinée selon un angle de très sensiblement 45" pour faciliter le brassage de 1' herbe, la face de dessous (4a) étant également inclinée par rapport au sol selon un angle ( > ) en étant asservie à des moyens de règlage en hauteur conformés pour assurer concomitamment le règlage angulaire des fentes (4c).
6. -6- Appareil selon la revendication ll caractérisé en ce que le conduit (4) est monté sur des patins (11) d'appui au sol.
7. -7- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le conduit (4) est relié au moyen (3) d'envoi d'air sous pression, d'une manière articulée, le ou les moyens d'articulation étant conformés pour autoriser le rabattement angulaire dudit conduit en position escamotée.
8. -8- Appareil selon la revendication 7, caractérisé en ce que, à l'opposé de l'articulation, le conduit (4) est assujetti à un moyen (8) sous forme d'un tirant relié à un bras vertical du châssis, ledit tirant étant conformé pour autoriser le relevage manuel ou automatique du conduit.
9. -9- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen d'envoi d'air sous pression est un ventilateur (3) agencé pour être entraîné directement par le tracteur.
10. -10- Appareil selon la revendication 1 caractérisé en ce que la liaison à libre articulation entre le conduit et l'orifice de sortie du ventilateur s'opère par un soufflet d'étanchéité.