FR2569604A1 - Ecorceuse d'arbres portative a vibrations - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF, ASSOCIE A UNE TRONCONNEUSE PORTATIVE A MOTEUR, POUR L'ECORCAGE DES ARBRES ECONOMIQUEMENT, RAPIDEMENT, SANS FATIGUE ET SANS DANGER. IL COMPREND UNE LAME HORIZONTALE 1, ANIMEE D'UN MOUVEMENT DE TRANSLATION ALTERNATIF, DE FAIBLE AMPLITUDE ET DE FREQUENCE ELEVEE, OBTENU, A PARTIR DU MOUVEMENT DE ROTATION DU MOTEUR, PAR L'INTERMEDIAIRE DE LA POULIE 9, DU VILLEBREQUIN 6 ET DE LA BIELLE 7. CETTE LAME 1 EVOLUE SUR LE SOCLE 2, ENTRE LES GLISSIERES 3, GUIDEE PAR LA CLAVETTE. IL SUFFIT DE POSER LE SOCLE 2 SUR LE TRONC, ET DE FAIRE GLISSER LE DISPOSITIF VERS L'AVANT, POUR QUE LA LAME 1, ENTRE BOIS ET ECORCE, DECOLLE CELLE-CI EN GRANDS LAMBEAUX.

Description

La présente invention concerne un dispositif économique, facilement maniable, performant et non dangereux, adaptable sur tronçonneuse portative, pour l'écorçage en sève et hors sève des arbres, opération necessaire, entre autre, sur tous les résineux pour les protéger contre les vers à bois.

Les ecorceuses portatives intéresssent les exploitations fores tières de petite et moyenne importance, ou celles en terrains difficilement accessibles (montagne par exemple), pour lesquelles une machine à écorcer fixe (en scierie) ou mobile (sur remorque) n'est pas rentable parce qu'extrtmement lourde et onéreuse.

Dans les ecorceuses portatives connues il n1 existe que deux types d'appareil : l'ecorceuse à main et ltécorceuse rotative.

L'ecorceuse à main se compose d'un manche et d'une lame dans son prolongement. La lame en acier traite est affdtee des deux côtés pour obtenir une arête tranchante perpendiculaire au manche, et fait un angle dwenviron 50 avec le manche pour une meilleure position de travail. On utilise l'ecorceuse à main en posant la lame à plat sur le tronc de l'arbre, puis, en donnant de la pente à la lame, on l'enfonce dans l'écorce jusqu'au bois 3 on suit ensuite le bois en glissant la lame entre celui-ci et l'écorce par un mouvement de va et vient.Cet appareil demande non seulement un gros effort musculaire, mais egale- ment beaucoup de temps, et necpermet pas l'écorçage du talon de l'arbre ou l'epaisseur de l'écorce est très importante et pour lequel la hache est généralement utilisée.

L'écorceuse rotative, mécanisées est plus rapide que la précédente.

C'est un dispositif adaptable sur tronçonneuse portative, qui se compose d'un axe tournant sur lui même à grande vitesse, gracie à une courroie le reliant au moteur de celle-ci, et entraînant plusieurs couteaux, qui sont en quinconce, dans le mame plan, ou dans deux plans parallèles, mais dont les tranchants sont opposés par rapport à l'axe.

Comme dans une opération de fraisage à chaque tour de l'axe, chaque couteau accroche une parcelle d'écorce, qu'il entraine avec lui et rejette vers lavant avec une grande vitesse. Un premier inconvénient de ce dispositif sont les projections très importantes et désagréables de parcelles d'écorce. Un second inconvénient est l'impossibilité de protéger les couteaux en fonctionnement risquant d'occasionner des blessures graves. Un troisième inconvénient, engendré par la frappe répétée et à grande vitesse des couteaux sur le bois, est la possibi lité de déblocage des vis de fixation des couteaux entraSnant avec l'téjection de ceux-ci des risques corporels graves.Un quatrième inconvénient provient du fait que la puissance demandée par ce dispositif d'écorçage nécessite l'emploi d'une tronçonneuse de cylindrée importante/donc lourdes lourde, peu maniable, et peu éonomique.

Un cinquième inconvénient provient du fait que l'appareil, ne pouvant etre posé sur le tronc de 11 arbre, doit être tenu en l'air ce qui est extremement fatigant accroissant les risques d'accidents.

Selon la présente invention, pour résoudre ce problème important de l'écorçage des arbres, avec un appareil portatif, de façon économique, sans fatigue, sans danger et performante, on a réalisé un dispositif adaptable sur une tronçonneuse du commerce, ayant une lame horizontale à mouvement de translation alternatif de faible amplitude et de fréquence élevée, mouvement obtenu en transformant, par l'intermédiaire d'un villebrequin et dune bielle, le mouvement de rotation transmis par le moteur de la tronçonneuse sur laquelle il est adapté.

Pour fixer l'objet de l'invention, sens toutefois le limiter, dans les dessins annexés 1
La planche 1 est une vue en perspective cavalière du dispositif Itécorçage, avec un quart coupé en haut et à gauche de leur axe respectif, d'une part du palier avant 4, et, d'autre part du palier arrière 5.

La planche 2 est une vue éclatée en perspective cavalière des différentes pièces constituant le dispositif d'écorçage représenté sur la planche 1.

Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant, dtune manière non limitative, en se référant à l'exemple de réalisation des planches 1 et 2.

On voit sur la planche 1 que le dispositif comprend la lame 19 qui glisse, d'une part, sur le socle 2, et, d'autre part, entre les deux glissières 3, le palier avant 4 qui est solidaire de la lame 1, le palier arrière 5, qui est solidaire du socle 2, et le villebrequin 6 qui permet à la bielle 7 de transformer le mouvement de rotation du moteur de la tronçonneuse transmis par la courroie à la poulie 9, en mouvement linéaire alternatif de la lame 1.

Le dispositif s'adapte par boulonnage au travers des lumières 8 à la tronçonneuse.

On voit sur la planche 2 la géométrie des différentes pièces et leurs relations entre elles.

La lame 1 est une plaque en acier traité de forme générale rectangulaire. La face inférieure 1-1 de sa partie arrière (å droite sur le dessin) présente dans son axe pour éviter tout coincement entre les glissières, une rainure de guidage en creux qui coiffe la clavette 10, laquelle est logée a mi hauteur dans la fraisure 2-1 de la face supérieure du socle 2 et dans l'axe de celui-ci. La face inférieure 1-2 de sa partie avant qui est plus large que la partie arrière, engendre avec la face biseautée 1-3 l'arate tranchante 1-4 qui est perpendiculaire à l'axe du dispositif.La face inférieure 1-2 et l'arase 1-4 sont dans le mame plan que la face inférieure 2-2 du socle 2, donc en dessous de celui de la face inférieure 1-1.

Le socle 2 est une plaque en acier de forme rectangulaire, dont la partie arrière (å droite sur le dessin) est relevée avec deux lumières 8 pour permettre la fixation du dispositif à la tronçonneuse.

Les glissières 3, pour assurer leur parallèlisme parfait, sont positionnées sur le socle 2 par des goupilles Mécanindus enmanchées dans les trous calibrés 3-2 et 2-3 aux entraxes oorrespondants et à la symétrie par rapport à l'axe de celui-ci rigoureusement indentiques ; elles sont fixées sur le socle 2 par des vis 3-3 passant d'abord librement dans les trous lisses 3-4 pour se visser ensuite dans les trous taraudés 2-4.

Un graisseur peut entre prévu sur la lame 1 vers l'arrière, des pattes d'ara#gnée permettant le graissage des parties en frottement.

Le palier avant 4 en forme de polyèdre à deux bases inégales, rectangulaires et parallèles et-dont trois cités leur sont perpendiculaires, est fix~ par soudure par exemple, sur la partie arrière de la lame 1 et dans l'axe de celle-ci ; il présente vers l'avant un plan incliné 4-1 pour permettre le glissement du lambeau d'écorce décollé, et vers l'arrière une large fraisure 4-2 délimitant deux flasques identiques et parallèles 4-3, traversées par un alésage 4-4 pour le passage d'un axe 4-5 maintenu en position par deux circlips 4-6.

Le palier arrière 5 en forme de parallèlipipède rectangle est fixé, par soudure par exemple, sur la partie arrière du socle 2 et de façon déportée d'un ctté de l'axe de celui-ci ; il présente transversalement un alésage 5-1 pour le passage de l'axe 6-1 du villebrequin, alésage limité de part et d'autre par deux embrèvements 5-2 pour le logement de deux roulements 5-3.

Le villebrequin 6 présente un axe 6-1 suivi d'un épaulement concentrique 6-2 et dtun excentrique 6-3. L'axe 6-1 traverse en partant de l'axe du dispositif le palier arrière 5 muni de ses deux roulements, ltdpaulement 6-2 plaquant dans son embrèvement le premier roulement traversé. Ltextrémité de l'axe 6-1 , qui dépasse de l'autre côté du palier arrière 5, reçoit la poulie 9, fixée sur elle par une vis pointeau 9-1 et dont lssépaulement 9-2 plaque le second roulement dans son embrèvement.

La bielle 7 est composée de deux demi-bielles identiques 7-1, fixées ensemble. au moyen de deux vis 7-2, dont la tête cylindrique vient en appui dans le trou épaulé 7-3 et qui se vissent dans le trou taraudé 7-4 correspondant. Les demi-bielles présentent à leurs extrémités deux lumières épaulées circulaires 7-5 pour le logement des deux roulements 7-6.

Lun de ces roulements est monté sur ltexcentrique 6-3 au moyen de deux rondelles 7-7 et d'un circlip 7-8 et l'autre roulement est monté sur lase 4-5 dans la fraisure 4-2, au moyen desdeux rondelles 7-9, à ltintérieure de celle-ci, et des deux circlips 4-6 à l'extérieur.

~ Le dispositif d'écorçage d'arbre de la présente invention se fixe sur une tronçonneuse portative du commerce par boulonnage au travers des lumières 8.

Le mouvement de rotation du moteur de celle-ci, transmis par courroie à la poulie 9, est transformé en mouvement de translation alternatif de la lame 1, par l'intermédiaire de l'escentrique 6-3 du villebrequin et de la bielle 7. La vitesse de rotation du moteur de la tronçonneuse pouvant monter Jusqutà 9000 tours/minute, et la faiblesse de l'amplitude de la translation de la lame, engendrent un phénomène de vibrations qui décolle écorce du boig avec un minimum d'effort et un maximum de rapidité, la lame ne pénétrant que de quelques millimètres à chaque avancée et exécutant jusqu'à 150 avancées à la seconde - d'où son appellation d'écorceuse d'astres portative à vibrations.
On utilise ltécorceuse de la présente invention en posant son socle 2 à plat sur le tronc, puis, comme pour l'écorceuse à main, en donnant de la pente à la lame, on l'enfonce dans l'écorce jusqu'au bois et l'on suit ensuite en glissant le socle du dispositif sur le bois, la lame par ses vibrations séparant de celui-ci l'écorce en grands lambeaux, supprimant déjà l'inconvénient des projections importantes de parcelles d'écorce.

L'inconvénient des risques corporels est également supprimé ; l'écorceuse de la présente invention ne présentant, en effet, aucun danger pour trois raisons :10) parce que l'amplitude de vibration de la lame est si faible, qu'elle est absorbée complètement et sans dommage par l'élasticité de la peau, en cas de contact accidentel avec celle-ci, 20) parce que le mouvement passant par l'embrayage de la tronçonneuse, l'appareil n'est pas en fonctionnement lorsque le moteur est au ralenti, 30) parce qu'elle posée sur le tronc, le poids de la tronçonneuse n'entre pratiquement pas en ligne de compte, ... elle ne demande à l'homme qu'un léger effort pour son glissement entre écorce et bois.

L'inconvénient de l'effort physique important n'existe plus comme précisé plus haut, l'appareil étant posé, il ne faut qu'un léger effort pour le faire glisser. Sa maniabilité est encore accrue par le fait que la puissance nécessaire, qui est très faible, autorise l'utilisation d'une tronçonneuse de faible cylindrée, inférieure à 6 CV, donc plus légère.

Cette dernière possibilité rend le dispositif extremement économique.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour ltécorçage des arbres, associé à une tronçonneuse portative à moteur, caractérisé en ce qutune lame horizontale 1 à vibrations décolle, entre écorce et bois, de grands lambeaux d'écorce, son arête tranchante 1-4 et sa face inférieure 1-2 étant dans le mtme plan que la face inférieure 2-2 du socle 2, lorsque l'on glisse celui-ci sur le bois vers l'avant.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les vibrations de la lame 1 sont le mouvement de translation alternatif de celle-ci, de faible amplitude et de fréquence élevée.

3. Dispositif selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le mouvement de la lame 1 se fait sur le socle 2 et entre les deux glissières 3 solidaires du socle 2, et qu'une rainure de guidage dans l'axe et sur la face inférieure de la lame 1 coiffant la clavette 10, logée à mi hauteur dans la fraisure 2-1 de la face supérieure du socle 2 et dans l'axe de celui-ci, garantit de tout coincement.

4. Dispositif selon les revendications 1, 2 et 3, caractérisé en ce que le mouvement de la lame 1 est obtenu en transformant le mouvement de rotation du moteur de la tronçonneuse, transmis par courroie à la poulie 9, par l'intermédiaire de la bielle 7 dont le roulement à billes logé dans son extrémité arrière est axé sur ltesén- trique 6-3 du villebrequin 6, qui traverse le palier arrière à billes 5 solidaire du socle 2, et dont celui logé dans son extrémité avant est monté sur l'axe 4-5 du palier avant à billes 4 solidaire de la lame 1.

5. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il est associé à une tronçonneuse portative de faible cylindrée, légère, maniable et économique.

6. Dispositif selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il est utilisé posé sur le tronc, ne demandant qu'un léger effort pour son glissement.

7. Dispositif selon la revendication 2, car#ctérisé en ce que l'amplitude de la vibration de la lame est Si faible qu#eélimine tout risque corporel.

8. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la fréquence de la vibration est si élevée qu'elle permet une grande vitesse d'écorçage.