FR2565798A1 - Brosse chauffante pour coiffure - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION A POUR OBJET UNE BROSSE CHAUFFANTE POUR COIFFURE AVEC DES POILS QUI, A L'USAGE, SONT RELATIVEMENT EXEMPTS DE FORMATION D'EMMELEMENT. LES BROSSES CHAUFFANTES DE COIFFURE CONFORMES A LA PRESENTE INVENTION SONT POURVUES DE POILS QUI SONT CAPABLES DE TRANSMETTRE LA CHALEUR AUX CHEVEUX TANDIS QU'EN MEME TEMPS ILS PERMETTENT D'EVITER LES EMMELEMENTS INDESIRABLES QUI RESULTAIENT DE L'USAGE DE BROSSES SELON L'ART ANTERIEUR.

Description

BROSSE CHAUFFANTE POUR COIFFURE

La présente invention a pour objet une brosse chauffante pour mise en forme de la chevelure telle que la mise en pliss sans risque d'emmêler les cheveux et d'irriter le cuir chevelu. Il existe dans l'art antérieur de nombreuses tentatives pour obtenir des moyens assurant un brossage et un frisage ou une ondulation efficaces et aisés de la chevelure à l'aide d'une brosse chauffante. De telles tentatives caractéristiques de l'art antérieur d'utilisation de brosses adéquates sont décrites dans les brevets américains suivants: n 675 527; 1 258 375; 1 393 635; 1 436 957; 4 030 158; 4 314 137 et

4 368 376.

Ces dispositifs peuvent être divisés en deux classes: 1 .- les brosses utilisées seulement pour le brossage des cheveux comme, par exemple, dans les brevets américains n 675 527; i 258 375; 1 393 635; 1 436 957 et 4 030 158 qui sont utilisés tout d'abord pour brosser le cheveu à coups de brosse rectilignes et pour donner du corps en participant au séchage du cheveu quand

on utilise des dispositifs de séchage tels que des séchoirs souf-

flants; et 2 .- des brosses ou fers chauffants à friser ou à onduler utilisés pour la mise en forme de la chevelure et donner l'ondulation ou le frisage tel qu'indiqué dans les brevets américains n 4 314 137 et

4 368 376.

Bien que les brosses du premier groupe donnent, généralement, des résultats satisfaisants dans le brossage classique, elles ne se montrent pas adéquates pour l'ondulation ou le frisage du cheveu. En ce qui concerne les brosses du second groupe il a été trouvé que bien qu'elles donnent les résultats escomptés dans le but pour lequel elles ont été conçues c'est-à-dire friser ou onduler la chevelure, il existe une tendance pour les cheveux de s'emmêler avec la brosse ou de s'emmêler entre eux du fait de l'usage de la brosse. De plus, des brosses de ces deux types peuvent, selon leur mode de réalisation, irriter ou écorcher le cuir chevelu lors de l'usage car elles font, en général, appel à des

poils en forme de pointe.

De plus, lorsqu'on utilise des poils de brosses métalliques, le

contact entre l'utilisateur et les pointes chauffées peut être doulou-

reux en particulier quand l'utilisateur attrape les extrémités des cheveux pour empêcher celles-ci de glisser de la brosse pour commencer

l'enroulement de la mèche sur la brosse à friser.

Un autre problème est soulevé par l'utilisation dans l'art anté-

rieur de brosses qui entraînent l'emmêlement quand on tourne la brosse pour enrouler les mèches. Les brosses à friser ou onduler, selon les techniques de l'art antérieur, causent fréquemment, après plusieurs rotations, des emmêlements des meches autour de la brosse lorsque les

pointes ou les poils atteignent les couches inférieures de la chevelure.

De telles brosses sont, généralement, réalisées à l'aide de pointes métalliques ou de dents plastiques montées sur une structure support terminée par une poignée. L'emmêlement de la chevelure peut se produire aussi bien avec des brosses ayant des pointes métalliques qu'avec celles ayant des dents plastiques. Cependant, les dents plastiques de quelques brosses selon l'art antérieur ne permettent pas de placer plus d'une couche de mèches en-dessous des pointes des dents, ce qui rend moins sévère, sur de telles brosses, le problème de l'emmêlement. Dans les brosses à poils métalliques, d'autre part, la forme, la flexibilité et le coefficient de frottement des pointes ne permettent pas aux couches de cheveux de glisser vers la base des pointes et il a été trouvé que

cela entraînait d'importants emmêlements.

En plus des dispositifs de l'art antérieur ci-dessus mentionnés et employés pour brosser, friser ou onduler la chevelure, il existe encore une autre catégorie de dispositifs utilisés habituellement pour la coiffure. Il s'agit de ce que l'on appelle généralement les rouleaux ou bigoudis qui sont des dispositifs cylindriques chauffés par l'extérieur autour desquels on enroule plusieurs couches de cheveux, après que le dispositif a été préchauffé pour aider au frisage. Des exemples de tels dispositifs sont décrits dans les brevets américains n 3 566 887 et 3 706 315. Bien que de tels dispositifs soient adéquats pour le frisage, l'ondulation ou la mise en plis des cheveux, ils ne conviennent pas pour le brossage. De plus, du fait de leur configuration, ils sont limités quant au nombre de couches de cheveux, généralement une ou deux, qui

peuvent être enroulées sur les barrettes ou tiges du bigoudi.

La dimension et l'espacement des poils chauffés seront, de préfé-

rence, tels qu'ils empêchent les doigts de l'utilisateur d'atteindre le corps de la brosse. Les utilisateurs, généralement, ne touchent pas ce corps intentionnellement. Ils placent plutôt leurs doigts à l'extrémité des cheveux lorsqu'ils commencent à tourner la brosse, ceci de façon à empêcher ces extrémités des cheveux de glisser. En plaçant leurs doigts

d'une telle façon, les utilisateurs touchent les poils de la brosse.

Avec des poils plastiques, ceci ne représente pas un problème important

car ils sont plus froids du fait qu'ils sont mauvais conducteurs.

Cependant, avec des dispositifs ayant des poils constitués par des compositions conductrices de la chaleur, un contact douloureux avec les poils au voisinage de la partie chauffante peut être provoqué. Ce problème est réduit de façon appréciable conformément à la présente invention ce qui réduit la nécessité, pour l'utilisateur, d'avoir à saisir les extrémités des cheveux afin de commencer la rotation de la brosse. La saisie des extrémités des cheveux pendant le début de la rotation peut être accomplie en prévoyant, à la surface du corps de la brosse, des creux ou des ondulations, une surface rugueuse, une surface

floquée ou une surface caoutchoutée.

Les pointes des poils utilisés dans les brosses chauffantes de coiffure, conformes à la présente invention, qui sont en contact avec le cuir chevelu peuvent être relativement adoucies pour empêcher une irritation du cuir chevelu pendant l'utilisation. Les pointes peuvent

être enduites ou recouvertes pour fournir la surface douce désirée.

L'enduction des pointes avec une fine couche de matériau plastique isolant thermique renforce le confort et la sécurité en diminuant,

légèrement, la température de la pointe.

On ne connait pas d'art antérieur décrivant une brosse pour frisage ou ondulation munie de poils qui n'entraîne que relativement peu

d'emmêlement et soit capable d'être chauffée pour permettre l'applica-

tion de la chaleur à toutes les couches de la mèche de cheveux. De plus, tandis que des brosses chauffées sont connues telles que celles décrites dans le brevet américain n 4 314 137, il n'est suggéré aucun dispositif dans l'art antérieur qui puisse chauffer, de façon efficace, des poils en forme de boucles ou d'arcs. Il a été également trouvé que des poils en forme d'arcs dont chaque extrémité est en contact thermique avec le corps chauffant permet aux pointes de poils d'atteindre une température de fonctionnement satisfaisante tout en recourant à un corps chauffant à température plus basse que celle possible avec des poils droits en forme de pointe. Il est évident que le terme "en forme d'arc" est, ici, généralement utilisé pour désigner une forme de poil qui peut être autre

qu'un arc au sens réel du terme. Les poils peuvent être en forme d'étoi-

le, être approximativement arrondis ou rectangulaires, pleins ou creux, etc. La seule nécessité est que la base (ou corde) de chaque poil

corresponde a une longueur d'arc de plus de 20 C sur le corps générale-

ment cylindrique de la brosse.

La présente invention a pour objet une brosse chauffante de

coiffure comprenant une poignée, un corps de forme généralement cylin-

drique prolongeant la poignée et comprenant un élément chauffant disposé intérieurement et ayant un axe longitudinal et une surface périphérique externe espacée radialement de cet axe longitudinal, ladite surface externe étant pourvue d'une série de rangées espacées régulièrement de poils s'étendant radialement vers l'extérieur, en forme d'arc, et dont la base (ou corde) occupe un arc d'environ 20 à environ 110 de la circonférence du corps, la hauteur des poils étant d'au moins la moitié du diamètre du corps cylindrique mais pas moins qu'environ 9 mm. De préférence, le diamètre de ce corps est de 9 à 51 mm et, de préférence, de 12 à 25 mm, tandis que la hauteur des poils est d'au moins la moitié du diamètre du corps et pas moins que 9 mm. La distance entre deux rangées parallèles adjacentes de poils, espacées longitudinalement le long du corps, doit être suffisante pour permettre a la brosse de se mouvoir dans la chevelure, de préférence, de 3 à 19 mm et, mieux encore,

d'environ 6 mm.

Le dessin particulier des poils utilisés dans les brosses confor-

mes à la présente invention montre qu'ils ne provoquent pas d'emmêle-

ment. Les raisons dépendent du type d'emmêlement qui pourrait se pro-

duire. Un poil court, tel qu'une pointe droite, peut traverser une mèche de cheveux déjà emmêlee tandis que les poils conformes a la présente invention feront retomber la mèche emmêlee de part et d'autre. Un second moyen pouvant entraîner l'emmêlement résulte de la torsion que l'on imprime à la brosse quand on enroule la mèche. Si la mèche est tendue sur le corps lorsque l'on change l'angle cela ne crée par d'emmêlement mais lorsque l'on fait tourner le corps et que quelques cheveux sont moins tendus que le reste, les cheveux s'entrelacent et peuvent

s'emmêler. Lorsque les cheveux ne sont pas tendus, ils peuvent s'entre-

lacer entre les pointes pendant l'enroulement. Après que le cheveu ait

été tendu de façon qu'il soit en couche plate sur le corps, son enlève-

ment n'est pas aisé du fait qu'il est presque impossible de refaire à l'inverse le processus aléatoire selon lequel les cheveux ont été

entrelacés autour des pointes.

L'emmêlement ne se produit pas avec les brosses conformes à la présente invention car la configuration particulière des poils fait que le chemin dans les sous-couches de la chevelure et le chemin pour en sortir sont les mêmes, de sorte que la chevelure ne s'enroule plus autour des poils. Cette forme permet, également, aux cheveux de glisser vers la base des pointes pour un meilleur chauffage de toutes les

couches enroulées autour de la brosse.

Les divers modes de réalisation de la présente invention permet-

tent d'éviter les problèmes d'emmêlement ci-dessus mentionnés. Avec

chaque poils ayant une hauteur d'au moins 12 mm et une corde correspon-

dant à une longueur d'arc d'environ 20 à environ 110 , le cheveu ne peut s'entrelacer entre les rangées quand il est enroulé sur la brosse ou qu'il forme une boucle autour d'un poil et qu'il est tiré en étant tendu. Il est également possible d'entrelacer les cheveux d'un côté de la rangée de poils mais on ne peut plus entrelacer les cheveux sur trois rangées et ensuite former une boucle en retour car les boucles séparent

la chevelure comme des dents de peigne et pénètrent dans la chevelure.

Les pointes n'ont pas besoin de présenter une configuration symétrique

de façon à obtenir les résultats désirés selon la présente invention.

Selon un mode de réalisation préféré employant des poils métalli-

ques en forme d'arc ayant des pointes semi-arrondies distales, les poils sont espacés de façon à occuper des arcs d'environ 20 à 50 espacé le long de la circonférence du corps cylindrique, les rangées de tels poils étant espacées longitudinalement le long du corps cylindrique à des intervalles d'environ 12 mm pour empêcher l'utilisateur d'insérer un doigt entre les poils et ainsi prévenir le contact avec la partie

extérieure chauffée du corps de la brosse.

Selon un mode de réalisation préféré, les poils sont en forme d'arc métalliques dont chaque extrémité ou base est en contact thermique avec le corps. Les deux extrémités des poils assurent le contact avec le noyau du corps de façon que les poils soient chauffés par les moyens de chauffage prévus à l'intérieur du corps. Les poils peuvent s'étendre

radialement à travers des fentes dans une gaine ou un fourreau recou-

vrant le noyau interne. Bien que le chauffage puisse être assuré par des

unités de chauffage à résistance électrique ou à coefficient de tempéra-

ture positif utilisé couramment, il est évident que, selon des varian-

tes, on peut chauffer grâce à des moyens de chauffage catalytique à

butane ou de chauffage à air pulsé.

Les poils de brosse, selon la présente invention, permettent le transfert de chaleur depuis un corps relativement chaud, par exemple de à 150 C, à la chevelure adjacente en contact avec les poils tandis que, simultanément, on a une température de pointes de poils d'environ à 70 C, de préférence de 60 à 70 C. La structure conforme à la présente invention renforce le contact thermique entre les poils et le noyau interne chauffant et permet un transfert efficace de chaleur

depuis le noyau jusqu'aux pointes des poils.

Les poils de brosse conformes à la présente invention sont consti-

tués par des éléments qui sont assemblés avec le noyau. Un élément de poils peut comprendre un ou plusieurs poils formés de fils métalliques d'un diamètre prédéterminé ou peuvent être estampés dans une feuille

métallique d'épaisseur prédéterminée.

On se référera aux figures suivantes qui représentent, schéma-

tiquement: - la figure 1 une vue en perspective d'un mode de réalisation

préféré d'une brosse chauffante pour coiffure confor-

me à la présente invention; - la figure 2 est une coupe longitudinale axiale de la brosse chauffante représentée à la figure 1; - la figure 3 est une section droite de la brosse chauffante de la figure 1 selon la ligne III-III;

- la figure 4 est une section droite sur une variante de réalisa-

tion avec des poils en forme d'arc montrant un

ensemble de poils plan présentant des poils s'éten-

dant radialement; - les figures 5a, 5b, 6a et 6b représentent des vues en plan et des vues en bout d'une partie de corps d'une seconde et d'une troisième variante de réalisation de poils en

forme d'arc présentant des fils métalliques s'éten-

dant longitudinalement et formant poils; - les figures 7a, 7b, 8a, 8b, 9a et 9b représentent des plans et des vues en bout d'une partie de corps de brosse selon une quatrième, une cinquième, une sixième variantes de réalisation de poils en forme d'arc présentant des élements de poils longitudinaux en métal estampé. Comme représenté sur les figures, la brosse chauffante de coiffure conforme à la présente invention 10 présente une poignée 12, un corps cylindrique 14 et des poils 16, espacés radialement sur ledit corps 14, un chapeau terminal 18 et un cordon de raccordement 20. Le corps 14 comprend un fourreau ou couverture 22 dans lequel est logé un noyau interne 24 et l'élément chauf4ant 26 relié au cordon 20 par la borne 28

à travers la poignée 12. Des aspérités ou bosses 30 peuvent, éventuelle-

ment, saillir de la surface du fourreau 22. Bien que le corps 14, tel que représenté, présente un fourreau 22 et un noyau interne 24, il peut également être possible que le fourreau 22 et le noyau interne 24 ne

constituent qu'un composant unique et fassent corps.

Les poils 16 sont, de préférence, réalisés en métal pour faciliter le transfert thermique de l'élément chauffant 26 à travers le noyau 24 et le fourreau 22 en relation avec cet élément et, par ailleurs, avec les poils 16. Selon un autre mode de réalisation, les poils peuvent être

réalisés en tout matériau sensiblement rigide plastique et thermoconduc-

teur. Les poils métalliques peuvent être réalisés en un métal hautement conducteur de la chaleur tel que le cuivre, l'aluminium ou l'acier; l'acier inoxydable est le métal préféré pour des raisons d'économie et

d'apparence. Les poils peuvent être réalisés à l'aide de fils métalli-

ques ou de métal estampé pour obtenir le meilleur transfert de chaleur et le poids le plus faible et tandis, qu'en même temps, on élimine pratiquement tous les problèmes d'emmêlement rencontrés par utilisation des brosses à pointes métalliques de l'art antérieur. Comme on le

remarquera figure 3, les poils 16 peuvent être constitués individuelle-

ment (en "boucles"), disposés radialement autour du noyau 24 et alignés en rangées longitudinales 40. Les poils 16 sont fixes et maintenus en contact avec le noyau interne 24 grace au fourreau 22. La base de chaque poil 16 est aplatie pour assurer un bon contact thermoconducteur avec la

surface du noyau 24 qui présente une série de rainures plates longitu-

dinales 42 pour faciliter ce contact thermique. Le fourreau 22 est une gaine ou enveloppe tubulaire (faite par exemple en acier inoxydable) pourvue de fentes à travers lesquelles passent les poils 16. Selon une variante de réalisation, les poils 16 peuvent être fixés par tout autre moyen de fixation connu permettant aux poils 16 d'être en contact avec le noyau intérieur 24 et d'être chauffés par ce dernier. De façon caractéristique, le noyau peut être pourvu de rainures longitudinales qui peuvent permettre l'insertion de poils métalliques en forme de

boucles ou le remplacement par d'autres systèmes de peignes.

De nombreuses variantes de dispositions sont possibles pour réali-

ser des brosses chauffantes pour coiffure ayant des poils en forme d'arc avec un contact thermique efficace avec le noyau intérieur. Un certain

nombres de tels modes de réalisation sont représentés aux figures 4 à 9.

La figure 4 est une coupe transversale sur une brosse à poils chauffants pour coiffure sur laquelle est représenté un organe 46 plan en fils métallique formant poils et constituant une série de poils 16a en forme d'arc disposés radialement autour du noyau intérieur 24a. On notera qu'une série d'éléments formant poils 46 peuvent être espacés longitudinalement le long du corps cylindrique pour constituer des rangées de poils 16a et que les noyaux 24 et 24a diffèrent, en section droite, de façon à ménager les différentes formes de base de poils avec lesquelles chaque noyau est conçu pour coopérer. (L'élément de chauffage interne du noyau 24a est identique à celui du noyau 24 de la figure 3 et a été omis par simplification). Le noyau 24a est pourvu de rainures

longitudinales 42a pour recevoir les bases 48 entre deux poils adja-

cents 16a. Les rainures 42a peuvent être de la forme indiquée ou peuvent être de forme complémentaire pour suivre le contour des bases 48 de façon à éviter la conductibilité thermique entre le noyau 24a et les poils 16a. La rainure 42a' est conçue pour recevoir les extrémités de l'élément 46 formant poils. Des aiguilles de blocage longitudinales 50

et 52 sont prévues pour coopérer avec le fourreau 22a du corps cylin-

drique pour retenir les éléments formant poils 46 sur le corps. Le fourreau 22a est pourvu d'une série d'ensembles de fentes arquées 54 disposés radialement, chaque ensemble recevant un organe plan 46 formant poils. En réalisant la structure telle que représenté à la figure 4, le fourreau 22a est d'abord serti sur le noyau 24a puis les éléments 46 formant poils sont enfoncés dans les différentes séries de fentes 54 et y sont bloqués en y insérant les aiguilles de blocage 50 et 52 à partir

d'une extrémité du noyau 24a.

En se référant maintenant aux figures 5a, 5b, 6a, 6b, des varian-

tes de formes de réalisation y sont représentées présentant des poils en forme d'arc. La figure 5a représente une série de fils métalliques

repliés comme indiqué pour former des organes longitudinaux 56 consti-

tuant poils, chacun étant conformé en une série de poils 16c espacés

longitudinalement et parallèles 16c. Les portions de bases longitudi-

nales 48c sont conformées de façon à s'inserer dans les rainures 57 et 58. Les poils 16c s'étendent radialement dans les rainures du fourreau du corps cylindrique 22c comme dans les modes de réalisation ci-dessus mentionnés. Une rainure 42c peut être pratiquée entre les rainures 57 et 58. La rainure 42c peut être modifiée telle que représentee ou peut être plate de façon à accroître la masse et le poids du noyau interne 24c. La figure 6 représente un organe longitudinal similaire formant poils 60 dans lequel les poils sont reliés à des éléments diagonaux de base 62 qui sont également incurvés pour se conformer au contour des rainures

longitudinales 64 du noyau 24d.

Les figures 7a, 7b, 8a, 8b, 9a, 9b, montrent des variantes de modes de réalisation d'éléments longitudinaux formant poils utilisant des fines feuilles métalliques par opposition aux fils. Les parties de base de chaque élément formant poils sont plates et incurvées pour se conformer au contour du noyau sur la surface de contact. A la figure 7, les éléments 70 formant poils sont pourvus de deux parties de base 72 et 74 entre chaque poil 16e. Le noyau 24e est pourvu de rainures de forme complémentaire 42e pour recevoir ces parties de base. La rainure 43e est représentee comme une série de rainures parallèles, chacune destinée à recevoir les parties de base 72 ou 74. Selon une variante, une seule rainure large pourrait être utilisée pour recevoir les parties de base 72 et 74 sur les bords de la rainure. A la figure 8, le noyau 24f est pourvu d'une rainure 42f et aucune couverture n'est utilisée de sorte que les éléments longitudinaux 80 formant poils peuvent être insérés dans les rainures correspondantes ou interchanges avec d'autres éléments tels que des poils conformés différemment, des peignes, etc. Des languettes de blocage 82 sont estampées dans de telles parties de base 84 de façon à retenir chaque élément 80 formant poils sur le noyau 24f sans recours à un fourreau de recouvrement. La figure 9 représente une structure similaire à celle de la figure 8, mais les languettes de blocage sont conformées différemment pour permettre à des ouvertures de vapeur 90 d'être découvertes, ce qui permet l'usage pour

cette invention de fers à friser à vapeur.

Il est évident pour l'homme de l'art que tous les modes de réali-

sation ci-dessus décrits peuvent être utilisés avec un fer ou une brosse à friser rotatifs dans lesquels les poils sont attachés à un corps

externe qui est tournant par rapport à la poignée.

Ce qui précède est une description des modes de réalisation

préférés de l'invention et des variantes peuvent être conçues sans se départir de l'esprit ou de l'étendue de l'invention comme définis par

les revendications annexées.

Note du traducteur: Dans la présente demande et dans les revendications,

on a traduit le mot anglais bristle par poil, mot le plus courant pour désigner l'élément saillant d'une brosse. Il est évident que le mot bristle couvre toutes formes d'éléments saillants que l'on pourrait appeler poil, pointe, boucle, soie, dent, etc., puisque ceux revendiqués ont, en fait, une forme de boucle ou d'épingle et que ces éléments peuvent être en matériaux aussi divers que les métaux ou les matières plastiques.

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Claims (18)

REVENDICATIONS

1.- Brosse pour coiffure à chauffage interne comprenant une poignée, un corps s'étendant au-delà de ladite poignée, ledit corps ayant un axe longitudinal et une surface externe espacés radialement dudit axe longitudinal, caractérisée par le fait que ledit corps est muni d'une série de poils thermoconducteurs espacés autour de sa circonférence, lesdits poils ayant une hauteur d'au moins la moitié du diamètre dudit corps et étant d'au moins 9 mm, la base de chacun de ces poils occupant un arc sur la circonférence dudit corps d'environ 20 à

environ 1100.

2.- Brosse chauffante selon la revendication 1, caractérisée par

le fait que le diamètre externe du corps est d'environ 9 à 51 mm.

3.- Brosse chauffante selon la revendication 2, caractérisée par le fait que la surface externe est cylindrique et présente un diamètre

de 12 à 25 mm.

4.- Brosse chauffante selon l'une des revendications 2 ou 3,

caractérisée par le fait que la base des poils couvre un arc d'environ à 50 de la circonférence du corps, la hauteur des poils étant

d'environ 12 à 25 mm.

5.- Brosse chauffante selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la hauteur des poils est d'environ 9 à 25 mm, la base de chacun des pulls occupant un arc sur la circonférence dudit corps de 20 500. S.Brosse chauffante selon la revendication 5, caractérisée par le fait que les poils sont réalisés en métal et ont une configuration en

arc, à extrémité la plus distante du centre, semi-arrondie.

7.- Brosse chauffante selon la revendication 6, caractérisée par le fait que les poils sont espacés longitudinalement le long dudit corps

en rangées distantes d'environ 3 à 19 mm.

8.- Brosse chauffante selon la revendication 7, caractérisée par le fait que-lesdites rangées de poils sont espacées, l'une de l'autre,

d'environ 8 mm.

9.- Brosse chauffante selon l'une des revendications 1 ou 6,

caractérisée par le fait que les moyens chauffants comprennent un

chauffage par résistance électrique.

10.- Brosse chauffante selon l'une des revendications 1 ou 6,

caractérisée par le fait que les moyens chauffants comprennent des

éléments chauffants à coefficient de température positif.

11.- Brosse chauffante selon l'une des revendications 1 ou 6,

caractérisée par le fait que les moyens chauffants comprennent des

éléments de chauffage catalytique à butane.

12.- Brosse chauffante selon l'une des revendications 1 ou 6,

caractérisée par le fait que les moyens chauffants comprennent des

éléments à air pulsé.

13.- Brosse de coiffure selon la revendication 1, caractérisé en ce que la surface externe radialement espacée dudit axe longitudinal, est pourvue d'une série de rainures, et en ce qu'une série d'éléments formant poils sont attachés audit corps et sont en contact thermique avec lui, chaque élément formant poils ainsi formé présentant au moins un poil en forme générale d'arc, chaque poil, lorsque lesdits éléments formant poils sont en association de travail avec ledit corps, s'étendant radialement vers l'extérieur par rapport audit axe et en occupant une longueur d'arc prédéterminée dans un plan sensiblement perpendiculaire audit axe, une partie de chaque élément formant poils proche de la base de chaque poil étant conformée pour s'adapter, de façon générale, avec l'une correspondante desdites rainures, des moyens pour maintenir lesdits éléments formant poils en contact thermique avec ledit corps étant également prévus et assurant, par ailleurs, le maintien en orientation s'étendant radialement vers l'extérieur desdits poils. 14.- Appareil selon la revendication 13, caractérisé par le fait que chaque élément formant poils comprend une structure s'étendant

longitudinalement présentant une série de poils espacés longitudinale-

ment en forme d'arc.

15.- Appareil selon la revendication 14, caractérisé par le fait

que les poils d'un élément formant poils sont parallèles l'un à l'autre.

16.- Appareil selon la revendication 13, caractérisé par le fait que chaque élément formant poils comprend une structure plane présentant

une série de poils en forme d'arc s'étendant radialement vers l'exté-

rieur et espacés angulairement.

17.- Appareil selon la revendication 13, caractérisé par le fait que chaque élément formant poils comprend un fil métallique dont la

forme générale est celle d'une étoile plane et est orienté perpendicu-

lairement audit axe, lesdits éléments formant poils en forme d'étoile étant longitudinalement espacés le long dudit corps, lesdites rainures !3 étant longitudinales et assurant la mise en place et le maintien grâce a.un fourreau externe relié à ladite surface externe, ledit fourreau présentant une série d'ensembles de rainures en forme d'arc, chaque ensemble recevant l'un des éléments formant poils; et b.- une série d'aiguilles de blocage longitudinal, chacune s'étendant longitudinalement dans l'une des rainures longitudinales choisies pour retenir une partie de base de chacun desdits éléments formant poils en contact thermique avec ladite surface dans ladite rainure

longitudinale et permettant, par ailleurs, à une partie apprécia-

ble des poils en forme d'arc adjacents de s'étendre radialement

dans les rainures arquées correspondantes.

18.- Appareil selon la revendication 13, caractérisé par le fait que chacun des éléments formant poils comprend, de plus: a.- une série de poils en forme d'arc espacés longitudinalement le long de chaque organe;

b.- une première partie formant base et formant corps avec une extré-

mité de chacun desdits poils; c.- une seconde partie formant base et formant corps avec l'autre extrémité de chacun desdits poils, lesdites première et seconde parties formant base s'étendant, généralement, parallèlement les

unes aux autres.

19.- Appareil selon la revendication 18, caractérisé par le fait que chacune des parties formant base est une surface conformée de façon

complémentaire de ladite surface externe dans lesdites rainures choi-

sies. 20.- Appareil selon la revendication 19, caractérisé par le fait que lesdites rainures soutendent une distance angulaire relativement faible à une première distance radiale prédéterminée dudit axe et à une distance angulaire relativement grande d'une seconde distance radiale prédéterminée plus petite que ladite première distance radiale, lesdites surfaces formant parties de base étant ainsi radialement retenues dans

l'une desdites rainures correspondantes.

21.- Appareil selon la revendication 13, caractérisé par le fait

que ladite brosse de coiffure est, de plus, pourvue de moyens de produc-

tion de vapeur, ledit corps ayant des ouvertures pour le passage de la vapeur, chacun desdits éléments formant poils étant pourvu d'ouvertures qui, en marche, permettent à la vapeur de passer par lesdites ouvertures

de vapeur.