FR2553849A1 - Dispositif d'entrainement en chaine d'arbres paralleles - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT EN CHAINE D'ARBRES 10A, 10B PARALLELES DONT LES EXTREMITES PEUVENT ETRE DEPLACEES DANS DES MOYENS DE GUIDAGE PERPENDICULAIRES AUXDITS ARBRES, DANS LEQUEL UNE ROUE D'ENTRAINEMENT 13A, 13B EST CALEE SUR CHACUN DES ARBRES. SELON L'INVENTION L'UN DES ARBRES 10A EST ENTRAINE PAR UN MOTEUR ET LE MOUVEMENT DE ROTATION EST TRANSMIS DE PROCHE EN PROCHE, D'UNE ROUE D'ENTRAINEMENT 13A A UNE ROUE VOISINE 13B, PAR UNE ROUE INTERMEDIAIRE 15 EN PRISE AVEC LESDITES ROUES D'ENTRAINEMENT ET MONTEE LIBRE EN ROTATION AUTOUR D'UN PIVOT 16 CONSTITUANT L'ARTICULATION DE DEUX BRAS 17, 18 QUI OSCILLENT AUTOUR DES AXES 10A, 10B DES DEUX ROUES D'ENTRAINEMENT CONSIDEREES.

Description

L'invention concerne l'entrainement en channe d'arbres parallèles, dont les extrdmités peuvent être déplacées puis immobilisees dans des moyens de guidage perpendiculaires auxdits arbres, le sens de rotation demeurant invariable.

Un tel problème se rencontre dans divers exemples mécaniques, par exemple dans les unités de perçage multibroche, dans les batteries de malaxeurs, sur les rotissoires à plusieurs broches etc.

Jusqu'à pressent la solution consistait soit à utiliser un moteur individuel par arbre, ce qui entraîne un coût eleve de l'ins lallation; soit à utiliser un seul moteur avec une transmission souple, par courroie ou chaîne, en prise avec une pluraliste de roues ca les respectivement sur chaque arbre, ce qui nécessite la présence d' un moyen de rattrapage de tension de la transmission, dispositif toujours délicat et cause de bien des pannes ou de défaut d'entraînement.

Afin d' obvier à ces inconvénients de cout ou de fonction- nuent défectueux, l'invention prevoit de caler une roue d'entrainement sur chacun des arbres à l'aide d'une clavette, d'une goupille, d'un limiteur de couple ou d'un embrayage et d'entraîner l'une quelconque de ces roues grâce à un moteur, le mouvement de rotation entant transmis de proche en proche, d'une roue à une roue voisine, par une roue intermédiaire en prise avec les deux roues voisines et monte libre en rotation autour d'un pivot formant l'articulation de deux bras qui oscillent autour des axes des deux roues d'entraînement considérées
Bien entendu chaque bras doit avoir une longueur égale à la somme des rayons primitifs de la roue intermediaire et de la roue d'entrainement correspondant au bras
Le système peut etre étendu à un grand nombre d'arbres en trains par une seule roue menante, la seule limitation étant imposez par celle de la puissance à transmettre et par le cumul des jeux. Pour ces raisons il est pre-fe-rable que la roue menante soit choisie au milieu de la chaîne.

I1 y a lieu de remarquer que la rupture d'une goupille de sécurité ou que le débrayage sur un ou plusieurs arbres n'affecte pas la rotation de la chaîne.

La variation de l'entraxe de deux arbres voisins peut être quelconque entre une limite superieure, égale à la somme du diamètre primitif de la roue intermddiaire et des rayons primitifs des roues d'entraînement desdits arbres, et une limite inférieure égale à la sonne des rayons extérieurs des deux roues d'entraînement. Cette limite inférieure peut être diminuée en disposant les roues d'entraine- nent dans des plans différents mais peu ecartes et en privoyant une roue intermédiaire double ou épaisse.

Le déplacement des arbres dans leurs guidages peut être quelconque, courbe ou rectiligne ou même en ligne brisée.

Généralement les paramètres imposes sont l'entr'axe minimal, l'entr'axe maximal et les trajectoires possibles de chacun des arbres (forme et dimensions des guidages). L'entr'axe minimal permet de définir la limite supérieure du diamètre extérieur des roues d'entraînement. le diamètre de la roue intermddiaire est alors fonction de la valeur choisie pour la roue d'entraînement puisque ltentrtaxe maximal est impose. Il faudraencoreve-rifier que la roue intermidiaire, avec ce diamètre calculé, ne vienne à aucun moment empiéter sur la trajectoire de l'ensemble de chacune des roues intermediaires les plus voisines iorsqu'il y a plus de deux arbres.Cette verification peut se faire graphiquement, mais pour qu'aucune "collision" ne soit possible, il suffit, pour un arbre donne, que la somme du demi-diamètre primitif de sa roue d'entraînement et du diamètre exterieur d'une roue interme-- diaire qui lui est associée soit inférieure à l'espacement le plus faible existant entre l'axe du guidage de ladite roue d'entraînement et l'axe de celui de la roue d'entraînement coopérant avec la première citée par l'intermddiaire de la roue intermddiaire associe.

La liaison entre une roue intermediaire et les roues d'entraînement dont elle est associée peut être un engrenage classique, les roues étant des roues à dentures droites ou a chevrons, cette disposition sera préférée lorsqu'une bonne précision de l'entraînement est necessaire (unité de perçage multibroche par exemple).Les roues dentees peuvent être remplacées par des roues à friction, moins one-- reuses, lorsque la tolérance est plus grande (batterie de malaxeurs ou dispositifs similaires). Fnfin, lorsqu'un jeu d'une certaine importance est admissible (rotissoire multibroche par exemple), une solu tion économique consiste à prendre pour les roues d'entraînement des roues à chaine et pour chaque roue intermediaire un disque lisse à la pe-riphe-rie duquel est endue une chaîne Galle. Dans ce dernier cas un glissement éventuel de la chaîne sur la surface laterale du disque est sans importance.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre et qui se refère au- dessin annexé representant schématiquement les caracteristiques de l'invention et dans lequel:
- la figure 1 est la perspective d'un ensemble élémentai-
re constitué par deux arbres et une roue intermédiaire,
- la figure 2 montre, à plus petite echelle, le placement
de l'un des arbres de l'ensemble eldmentaire de la figure
1, avec deplacement subséquent de la roue intermédiaire,
- la figure 3 montre, à plus grande échelle, une realisa
tion avec roue à chaîne.

Sur les figures 1 et 2, un dispositif selon l'invention comporte deux arbres, figures ici par leurs axes géométriques 10a et 10b tournant dans des paliers 11a et 11b 9 Sur la figure 1, seule I' extrémité des arbres qui porte les moyens de transmission de l'entrai- nement est représentée, à l'autre extrémité chaque arbre est également supporte par un palier et l'un des arbres, 10a par exemple, est entraîné directement par un moteur (non représenté). Les arbres lOa et lOb peuvent être déplacés parallèlement à eux-mêmes, manuellement ou autrement, puis immobilisés dans des guidages figurés par les lignes 12a, 12b (figure 2) enserrant le palier de chacune de leurs extrémités.

Ces guidages sont le plus souvent constitués par des glissières.

Sur chacun des arbres 10a et 10b est calée une roue d'en entraînement 13a , 13b par clavetage ou mieux à l'aide d'une goupille de sécurité d'un limiteur de couple 14al 14b ou d'un embrayage.

Pour transmettre le mouvement de rotation de l'arbre 10a à l'arbre 10b, tout en permettant le déplacement relatif d'un arbre par rapport à l'autre, on a prévu une roue intermédiaire 15 montee libre en rotation autour d'un pivot 16 qui constitue l'articulation de deux bras 17 et 18 montes oscillants autour des axes 10a et 10b
La roue intermédiaire 15 doit être en prise avec chacune des roues 2'entraînement 13a et 13b et pour cela chaque bras 17 et 18 doit avoir une longueur égale à la somme des rayons primitifs de la roue intermédiaire 15 et de la roue d'entrainement 13ar respectivement 13b, correspondant au bras 17 au i8 considéré
La liaison entre la roue intermédiaire 15 et les roues e' entraînement 13a et 13b peut être un engrenage classique, les roues entant des roues dentées. ou une liaison à friction, ou encore, lorsqu'une bonne précision n'est pas indispensable et qu'un certain jeu est admissible, une liaison par engrenage à chaîne, chaque roue d'entraînement 13 (figure 3) étant une roue à chaine et chaque roue inter édiaire tant constituée par un disque lisse 19 sur la périphérie duquel est tendue une channe Galle 20. Dans ce dernier cas si N est le nombre de maillons, A le diamètre du disque lisse, r le diamètre d'un rouleau de la chalne, et P le pas de la chaîne, on obtient la relation suivante

La figure 2 montre que l'entr'axe minimal (position à gauche sur la figure 2) est au moins égal à la somme des rayons extérieurs des roues 13a et 13b L'entr'axe maximal est obtenu lorsque les bras 17 et 18 sont dans le prolongement l'un de l'autre, il est alors e-gal à la somme des rayons primitifs des roues 13a et 13b et du diamètre primitif de la roue intermédiaire 15.

Lorsque le système comporte plus de deux arbres tels que 10a et 10br chacun d'eux, à l'exception des deux arbres extremes, constitue l'axe d'oscillation de deux bras, par exemple 18 et 18' le reliant à deux roues intermédiaires qui coopèrent avec lui et avec les deux roues d'entraînement les plus voisines, respectivement.

Le déplacement guide des arbres 10a et 10b peut être quelconque, courbe, rectiligne ou en ligne brisee, les trajectoires peuvent être parallèles entre elles ou non, les diamètres des roues d' entraînement peuvent être égaux entre eux ou non, ainsi d'ailleurs que les diamètres des roues intermédiaires lorsqu'il y a plusieurs de ces roues. Le plus souvent cependant, les guidages sont rectilignes et parallèles, toutes les roues d'entraînement ont le même diamètre, ainsi que les roues intermédiaires.Dans ces conditions si D est le diamètre primitif de chaque roue d'entraînement, d celui de chaque roue intermédiaire, e l'espacement des guidages rectilignes parallèles de deux arbres voisins, L la longueur de ces guidages, Ex l'entr'axe maximal et Wrn l'entrÇaxe minimal, on a les relations suivantes: Em = e) e > D

S'il existe plus de deux arbores, il faut encore que les roues intermediaires ne risquent pas de se gêner entre elles c'est dire que chacune d'elles doit rester entre les chemins de guidage des deux roues d'entraînement auxquelles elle est associée, ce qui se traduit par: D + d < e. Si l'on tient compte du fait que, généralement e et D sont 2 voisins avec e = D + a on a

- D < d < D
2

Claims (4)

REVENDICATIONS

1) Dispositif d'entraînement en chaîne d'arbres (10a,10b) parallèles dont les extrémités peuvent être deplacees dans des moyens de guidages (12a, 12bj perpendiculaires auxdits arbres dans lequel une roue d'entraînement (13a; 13b) est calée sur chacun des arbres, de préférence à l'aide d'un moyen de sécurité < î4a, 14b) caractérise en ce qu'un des arbres (lova) est entraîne directement par un moteur et que le mouvement de rotation est transmis de proche en pro che, d'une roue d'entraînement (13a) à une roue voisine (13b), , par une roue intermédiaire (15) en prise avec les deux rouesadentraine- ment (13a, 13b) voisines et montée libre en rotation autour d'un pivot (16) constituant l'articulation de deux bras (17,18) qui oscillent autour des axes (1Oa, lOb1 des deux roues d'entraînement considérées.

2) Dispositif d'entraînement d'arbres parallèles selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'arbre moteur (10a) avec sa roue menante (13a) est disposé au milieu de la chaîne d'arbres.

3) Dispositif d'entraînement d'arbres parallèles selon 1' une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que deux roues d'en entraînement voisines ne sont pas coplanaires tandis que la roue inter médaire qui leur est associée est double ou suffisamment épaisse pour coopérer avec les deux.

4) Dispositif d'entraînement d'arbres parallèles selon l' une des revendicatiorsl à 3, caractérisé en ce que chaque roue d'en entraînement (13) est une roue à chaine, tandis que chaque roue intermediaire est constituée par un disque lisse (19) sur la périphérie duquel est tendue une chaîne Galle (20).