FR2542839A1 - Registre pour tuyauterie - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE LES ORGANES DE ROBINETTERIE. LE REGISTRE FAISANT L'OBJET DE L'INVENTION EST CARACTERISE NOTAMMENT EN CE QUE LES AIRES DE SECTION TRANSVERSALE, PERPENDICULAIRES A L'AXE2 DES TIGES13, DE LA VANNE10 ET DE CHACUNE DES TIGES13 SONT EGALES ENTRE ELLES, QUE LES EXTREMITES16 DE LA VANNE10 ET LES EXTREMITES17, RELIEES AUXDITES EXTREMITES16, DES TIGES13 POSSEDENT DES SURFACES EN BOUT PROFILEES18,19 ORIENTEES L'UNE VERS L'AUTRE ET CONCUES DE MANIEREQUE, LORS DU MOUVEMENT EN VA-ET-VIENT DE LA VANNE10, LES PARTICULES SOLIDES DU FLUIDE A TRANSPORTER PUISSENT, A L'INTERIEUR DU CORPS1, PASSER DE L'ESPACE OCCUPE PARTIELLEMENT PAR LA VANNE 10 DANS L'ESPACE LIBERE PAR LA TIGE13 VOISINE DE LADITE VANNE. L'INVENTION S'APPLIQUE NOTAMMENT AUX INSTALLATIONS DE TRANSPORT DE DIFFERENTS MATERIAUX A L'AIDE DE FLUIDES DANS L'INDUSTRIE MINIERE, CHIMIQUE, LE GENIE CIVIL.

Description

La présente invention concerne les dispositifs utilisés dans le transport hydraulique et pneumatique et a notamment pour objet un registre pour tuyauterie.

Le registre d'une conduite exécuté selon la présente invention peut être utilisé d'une manière la plus efficace dans des conduites par lesquelles on transporte des matériaux pulvérulents dont la teneur en particules solides abrasives est élevée, en particulier des pulpes.

L'invention peut etre--également utilisée dans le transport de différents matériaux à l'aide de fluides dans l'industrie minière, chimique, le génie civil, ainsi que dans d'aux tres branches de l'industrie, dans les entreprises utilisant le transport hydraulique et pneumatique des fluides sous forme de suspensions contenant des particules solides
On connait un registre pour tuyauterie comportant un corps pourvu de tubulures destinées à être raccordées à une conduite de manière à former avec celle-ci un canal de courant rectiligne (cf., par exemple, l'article "Alimentateur tubulaire pour des installations de transport hydraulique" de
Kotsany L, Maouer G. publié dans la revue "Gluckauf" de la
RFA, 1972, NO 24, pages 41 à 50).

Le corps du registre connu d'une conduite est exécuté sous forme dlun cylindre à axe longitudinal vertical. En bas, le corps est fermé par un chapeau sous forme d'une sphère, et en haut, par un chapeau plat. Par des brides, les chapeaux inférieur et supérieur sont fixés aux brides du corps.

Le corps du registre connu possède des tubulures destinées à être raccordées à la conduite par leurs brides pour former avec celle-ci un canal de courant rectiligne, l'axe longitudinal de la conduite étant perpendiculaire à l'axe longitudinal vertical du corps.

Sur une partie de leur longueur, les tubulures sont disposées à l'intérieur du corps.

Sur leurs faces en bout disposées l'une en face de l'autre, sont montés, à l'intérieur du corps, des sièges dont les canaux coïncident avec les canaux de courant rectiligne des tubulures.

Chaque siège est exécuté d'une seule pièce avec des plaques plates disposées perpendiculairement au canal de courant rectiligne et suivant l'axe longitudinal du corps. Les faces des sièges se dégageant au-delà des tubulures sont opposées l'une à l'autre et sont exécutées au même niveau que les faces des plaques plates.

Dans le corps, est disposée une vanne suivant l'axe longitudinal vertical du corps entre les sièges opposés l'un à l'autre.

Un orifice est pratiqué dans la vanne pour la circulaiton d'un fluide à transporter sous forme de suspension de particules solides.

Lorsqu'on ferme le canal, la vanne est serrée intimement contre les sièges avec les plaques plates et ferme le canal de courant rectiligne de la conduite.

Des tiges supérieure et inférieure sont disposées dans le corps sur une partie de sa longueur de manière coaxiale suivant l'axe vertical du corps, de part et d'autre de l'axe des tubulures. La tige inférieure est liée cinématiquement à une commande mettant la vanne en mouvement de va-et-vient pour l'ouverture et la fermeture du canal de courant restiligne.

La commande est exécutée sous forme d'un vérin hydraulique de commande pourvu d'une tubulure supérieure et d'une tubulure inférieure avec des orifices par lesquels est amené un fluide hydraulique sous pression. Ses tiges entrent à l'intérieur du corps suivant l'axe longitudinal vertical du corps à travers des orifices pratiqués dans les chapeaux supérieur et inférieur. Par rapport aux chapeaux, les tiges sont rendues étanches à l'aide de bagues d'étanchéité.

Les extrémités de la vanne qui sont les plus éloignées de l'axe des tubulures sont liées aux extrémités des tiges les plus proches de celles-ci.

Les faces en bout de la vanne sont exécutées plates.

Les surfaces des sections transversales perpendiculaires à l'axe longitudinal vertical du corps de la vanne sont plus grandes que celles des tiges.

Les surfaces des sièges et des plaques plates sont ajuste tées aux surfaces correspondantes de la vanne avec une assez grande précision et s'appliquent intimement contre celles-ci en assurant l'étanchéité du canal de courant rectiligne et de l'orifice dans la vanne.

Un ajustage précis des surfaces des sièges et des plaques plates aux surfaces de la vanne qui coopèrent avec celles-ci entralne une augmentation de la main d'oeuvre et des frais économiques.

Dans le registre connu, ce sont les plaques se joignant aux surfaces de la vanne qui empêchent les particules solides, qui sont souvent abrasives, de pénétrer dans l'enceinte intérieure du corps.

Pendant une longue période d'utilisation, ces plaques s'usent. De ce fait, les particules solides peuvent pénétrer à l'intérieur du corps et se déposer par gravité et s'accumuler dans celui-ci, en rendant difficile le déplacement de la vanne sur toute la longueur de sa course ; autrement dit, l'ouverture et la fermeture du canal de courant rectiligne ne sont pas réalisées complètement.

Le déplacement de la vanne devient particulièrement difficile si les particules solides ont rempli pratiquement tout le creux du corps.

Dans ce cas, on procède à un lavage par de l'eau refoulée sous une pression de passant celle du fluide à transporter par la conduite du creux du corps en déplaçant la vanne tantôt dans la position ouverte tantôt dans la position fer tuée.

La purge du creux du corps par l'eau diminue les perfor mances économiques du registre de la conduite; car pour refouler l'eau il faut prévoir une conduite complémentaire avec une pompe de haute pression.

Le lavage des registres utilisés sur des conduites principales, se trouvant à de grandes distances l'un de l'autre (jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres), estpaticullè- rement difficile et coûteux.

On s'est donc proposé de mettre au point un registre pour tuyauterie dans lequel la vanne et les tiges seraient réalisées de manière à assurer le passage des particules solides déposées à l'intérieur du corps d'un fluide transporté pendant le mouvement de va-et-vient de la vanne du volume occupé partiellement par la vanne dans le volume libéré par une tige, voisine de la vanne, ainsi que du volume occupé par l'autre tige dans le volume libéré par la partie de la vanne qui est voisine de cette tige.

Le problème ainsi posé est résolu à l'aide d'un registre pour tuyauterie comportant un corps pourvu de tubulures destinées à etre raccordées à une conduite pour former avec celle-ci un canal de courant rectiligne et d'une vanne présentant un orifice pour la circulation d'un fluide à transporter sous forme de suspension de particules solides, qui se joint au moins à l'une des tubulures pour sa fermeture et est liée, par les extrémités les plus éloignées de l'axe des tubulures, aux extrémités des tiges d'une commande qui met la vanne en mouvement de va-et-vient pour l'ouvertu- re et la fermeture du canal de courant rectiligne, lesdites tiges étant disposées coaxialement de part: et d'autre de l'axe des tubulures et engagées dans le corps sur une partie de leur longueur, caractérisé, selon l'invention, en ce que les surfaces des sections transversales perpendiculaires à l'axe des tiges, de la vanne et de chacune des tiges sont égales, que lesdites extrémités de la vanne et les extrémités des tiges, liées aux extrémités de la Vanne, posse- dent des surfaces en bout profilées opposées l'une à l'autre et adaptées de manière, que lors du mouvement de va-etvient de la vannelles particules solides du fluide à transporter puissent passer à l'intérieur du corps depuis le volume occupé partiellement par la vanne dans le volume libéré par la tige voisine de la vanne, ainsi que du volume occupé par une partie de la vanne > partie voisine de cette tige.

De ce fait, la vanne effectue facilement ses déplacements pendant une longue période d'utilisation dans une conduite par laquelle on transporte un fluide contenant une grande quantité de particules solides même si les particules solides ont rempli totalement le creux du corps de la vanne.

Il est avantageux que les extrémités précitées de la vanne soient liées aux extrémités correspondantes des tiges à l'aide d'un oeillet exécuté sur chacune des extrémités mentionnées de la vanne et d'une fourchette prévue à ltextré- mité correspondante de chaque tige, que la surface en bout profilée de chaque extrémité de la vanne possède un secteur qui se joint à la surface latérale de la vanne et forme avec celle-ci un angle aigu dans la section longitudinale transversale à la direction du courant, que les secteurs se trouvant entre l'oeillet et ledit secteur et réalisés, dans la section longitudinale passant le long de la direction du courant, sous forme d'un coin dont le sommet est orienté vers l'axe du canal, que la surface en bout profilée de l'extré- mité de chaque tige formant le côté latéral de chaque flasque de la fourche forme, dans la section longitudinale passant suivant la direction du courant, un angle aigu avec la génératrice de la surface latérale de la tige, que les tangentes à la surface en bout profilée de l'extrémité de chaque tige forment entre elles, dans la section longitudinale transversale à la direction du courant, un angle aigu.

Grâce à cette réalisation des surfaces en bout des extrémités de la vanne et des extrémités, liées à celles-ci, des tiges, on a assuré le déplacement libre des particules solides du fluide transporté déposées dans le corps pendant le mouvement de va-et-vient de la vanne depuis le volume occupé partiellement par la vanne dans le volume libéré par la tige voisine de la vanne.

En meme temps, les particules solides déposées dans le corps se déplacent du volume occupé par l'autre tige dans le volume libéré par la partie de la vanne, partie voisine de la tige.

Le registre pour tuyauterie, exécuté selon la présente invention, assure une fermeture et une ouverture fiables de la conduite, est beaucoup plus sûr en utilisation et est caractérisé par une grande durée de vie en cas de transport de fluides contenant une quantité notable de particules abrasives.

L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, détails et avantages de celle-ci apparaitront mieux à la lumière de la description explicative qui va suivre d'un mode de réalisation donné uniquement à titre d'exemple non limitatif avec référence aux dessins non limitatifs annexés dans lesquels
- la figure 1 représente d'une manière schématique un registre de conduite exécuté selon la présente invention, en coupe longitudinale
- la figure 2 représente la partie encerclée A de la figure 1, à échelle agrandie
- la figure 3 est une vue suivant la flèche B de la figure 2, à échelle agrandie
- la figure 4 est une vue en coupe suivant IV-IV de la figure 3
- la figure 5 représente d'une manière schématique, par des traits continus, les extrémités des tiges à raccorder avec les extrémités de la vanne, et par un pointillé, l'ex- trémité supérieure de la vanne (vue en perspective axonométrique, à échelle agrandie)
- la figure 6 représente d'une manière schématique, par un trait continu, la vanne et les tiges en position de départ, et par un pointillé, la vanne et les tiges en position intermédiaire pendant leur déplacement vers le haut (d'après la figure).

Le registre de conduite exécuté selon la présente invention est destiné, de préférence, à être utilisé dans le transport d'une pulpe.

Le registre comporte un corps 1 (figure 1) qui est exécuté sous forme d'un cylindre à axe longitudinal vertical 2.

En haut et en bas, le corps 1 est fermé par des chapeaux 3 de forme semi-sphérique, fixés aux brides 4 du corps 1 à l'aide de leurs brides 5.

Le corps 1 possède des tubulures 6 exécutées d'une seule pièce avec lui et destinées à être raccordées par leurs brides 7 à une conduite (non représentée) et à former avec le corps 1 un canal de courant rectiligne 8 à travers lequel circule le courant de fluide dans le sens indiqué par la flè- che C.

L'axe longitudinal 9 du canal 8 est perpendiculaire à l'axe longitudinal vertical 2 du corps 1 et constitue aussi l'axe longitudinal des tubulures 6.

Sur une partie de leur longueur, les tubulures 6 sont disposées à l'intérieur du corps 1.

La vanne 10 est disposée dans le corps 1 suivant l'axe longitudinal 2 du corps 1, entre les tubulures 6.

Un orifice 11 est pratiqué dans la vanne 10 pour la cir- culation du fluide transporté sous forme d'une suspension de particules solides.

En position fermée du canal 8, la vanne 10 s'applique intimement par sa surface 12 sur la tubulure 6 gauche (d'après la- figure 1) pour l'obturer. Par rapport à la tubulure 6 droite, la vanne 10 est disposéé avec un petit jeu.

Dans le corps 1 sont engagées, sur une partie de leur longueur, des tiges 13 disposées le long de l'axe longitudinal vertical 2, de part et d'autre de l'axe 9 des tubulu- res 6, et liées cinématiquement à une commande 14 mettant la vanne 10 en mouvement de va-et-vient pour l'ouverture et la fermeture du canal de courant rectiligne 8.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, cha cune des tiges 13 est munie de sa propre commande.

La commande 14 est d'une conception connue et appropriée quelconque qui ne sera pas décrite ici pour faciliter la compréhension de l'essentiel de l'invention. Les tiges 13 s'engagent à l'intérieur du corps 1 à travers des orifi- ces (non désignés) pratiqués dans les chapeaux 3 suivant l'axe longitudinal vertical 2 du corps 1. Par rapport aux chapeaux, les tiges 13 sont rendues étanches à l'aide d'an- neaux d'étanchéité 15. Les extrémités 16 de la vanne 10 qui sont les plus éloignées de l'axe 9 des tubulures 6 sont liées aux extrémités 17 voisines des tiges 13. La liaison des extrémités 16 de la vanne 10 avec les extrémités 17 des tiges 13 sera décrite plus loin d'une manière plus détaillée.

Les aires de section transversale perpendiculaire à l'axe 2 de la vanne 10 et de chacune des tiges 13 sont égales entre elles. La forme de section transversale de la ti- ge 13 est circulaire, celle de la vanne 10 est rectangulaire. Les extrémités 16 de la vanne 10 comportent des surfaces en bout profilées 18, tandis que les extrémités 17 des tiges 13 ont des surfaces en bout profilées 19.Les surfa- ces 18 et 19 sont orientées l'une vers l'autre et sont con çues pour que, pendant le mouvement de va-et-vient de la vanne 10, les particules solides du fluide transporté puissent passer à l'intérieur du corps 1 depuis l'espace occupé partiellement par la vanne 10 dans l'espace libéré par la tige 13 voisine de la vanne, ainsi que de l'espace occupé par l'autre tige 13 dans lVespace libéré par la partie de la vanne 10 qui est voisine de la tige. Comme déjà mentionné, les aires de section transversale perpendiculaire à l'axe 2 de la vanne 10 et de chacune des tiges 13 sont égales entre elles. Ceci contribue au passage total de toutes les particules solides du fluide transporté entre lesdits espaces, ce qui facilite le déplacement de la vanne.

La liaison des extrémités 16 de la vanne 10 avec les extrémités 17 correspondantes des tiges 13 se fait à l'aide d'un oeillet 20 prévu à chaque extrémité 16 de la vanne 10 et deune fourche 21 réalisée sur l'extrémité 17 correspondante de chaque tige 130
Un orifice 22, dont l'axe est parallèle à l'axe longi tudinal 9, est pratiqué dans oeillet 20 de chaque extrémité té 16 de la vanne 10.

a fourche 21 comporte deux joues ou flasques 23 dans lesquelles sont prévus des orifices 24 (gure 2). Les axes des orifices 24 coincident à peu près avec l'axe de loris fice 22 lorsque les extrémités de la vanne 10 sont liées aux extrémités 17 des tiges 13. Pour relier lesdites extré- mités 16 et 17, on utilise une tige 25 munie d'un épaulement 26 à l'une des extrémités et d'un anneau d'arrêt élastique 27 à son autre extrémité.

Un petit jeu de montage (non désigné) est prévu entre la tige 25 et les parois de l'orifice 22 de la vanne 10.

Les joues 23 de la fourche 21 sont disposées parallèlement à l'axe 2.

Les surfaces extérieures 28 des joues 23 sont cylindriques et sont exécutées d'une seule pièce avec la surface extérieure de chaque tige 13, alors que les surfaces intérieures 29 des joues 23, qui sont orientées vers les extrémités 16 de la vanne 10, sont exécutées plates.

Des jeux (non désignés) sont prévus entre chaque extrémité 16 de la vanne 10 et les surfaces intérieures 29 des joues 23, orientées vers ladite extrémité, ainsi qu'entre chaque extrémité 16 et la surface 30 se trouvant entre les surfaces 29.

La surface en bout profilée 18 de chaque extrémité 16 de la vanne 10 comporte une zone 31 (figure 3) adjacente à la surface latérale 32 de la vanne 10.

En coupe longitudinale parallèle à la surface 12 de la vanne 10, la zone 31 forme avec la surface latérale 32 un angle aigu D(.

Ceci assure le déplacement des particules solides se trouvant dans le corps 1 suivant la zone 31 de la surface en bout 18 pendant le déplacement de la vanne 10, comme cela sera décrit d'une manière détaillée lors de la description du fonctionnement du registre de conduite.

La surface en bout 18 de chaque extrémité 16 de la vanne 10 comprend aussi des zones 33 se trouvant entre l'oeillet 20 et la zone 31.

En coupe longitudinale perpendiculaire à la surface 12 de la vanne 10, lesdites zones 33 présentent une forme en coin (comme montré sur la figure 4) dont le sommet 34 est orienté vers la tige 13 la plus proche.

Le mode de réalisation décrit ci-dessus de la surface en bout 18 de chaque extrémité 16 de la vanne 10 assure le passage libre des particules solides pendant le déplacement de la vanne.

Les surfaces en bout profilées 19 de l'extrémité 17 de chaque tige 13 forment les côtés latéraux des joues 23 de la chape 21, comme montré sur la figure 5.

La surface en bout profilée 19 de chaque extrémité 17 de la tige 13, formant le côté latéral de chaque joue 23, forme, en coupe longitudinale perpendiculaire à la surface active de la vanne 10, un angle aigu / avec la généra- trice de la tige 13.

Les tangentes à cette surface en bout profilée forment entre elles, en coupe longitudinale parallèle à la surface 12 de la vanne, un angle aigu r
Ce mode de réalisation des joues 23 de la fourche 2,1 contribue lui aussi au passage libre des particules solides à l'intérieur du corps 1.

Le registre pour tuyauterie exécuté selon la présente invention fonctionne de la manière suivante
Après la mise en action de la commande 14, les tiges liées cinématiquement à celle-ci commencent à effectuer UP mouvement de va-et-vient suivant l'axe longitudinal vertical 2.

La tige 13 mise en mouvement de va-et-vient (tige in férieure d'après la figure. 1) transmet le mouvement par l'intermédiaire de la tige 25, montée à ajustement serré dans les orifices 24 des joues 23 de la fourche 21 et passant librement à travers l'orifice 22 de l'oeillet inférieur 20, à la vanne 10 qui commence à se déplacer suivant l'axe vertical 2.

La vanne 10 se déplaçant suivant l'axe vertical 2 fait déplacer la tige supérieure 13 vers le bas (d'après la figure 1) par l'intermédiaire de la tige 25 associée à la fourche 21 de la tige supérieure 13 et à l'oeillet supérieur 20 de la vanne 10, d'une manière analogue à celle décrite ci-dessus.

A la suite du déplacement des tiges 13 et de la vanne 10 vers le bas, la surface 12 de la vanne 10 s'écarte de la tubulure 7 gauche (d'après la figure 1).

L'orifice 11 de la vanne 10 vient en coincidence avec le canal 8, et quand son axe coïncide avec l'axe longitudinal 9, le canal 8 se trouve complètement ouvert pour le passage du fluide à transporter.

En même temps > la surface en bout 18 de l'extrémité in inférieure 16 (d'après la figure 1) de la vanne 10 et la surface en bout 19 de lVextremité 17 de la tige inférieure 13 (d'après la figure 1) se rapprochent du chapeau inférieur 3 (d'après la figure 1), tandis que les surfaces en bout correspondantes 18, 19 de l'extrémité supérieure 16 de la vanne 10 et de l'extrémité 17 de la tige supérieure 13 s'é- loignent du chapeau supérieur (d'après la figure 1).

Avant le début des déplacements décrits, la vanne 10 et les tiges 13 occupent les positions représentées sur la figure 6 par les traits continus.

Après leur déplacement vers le bas d'une valeur D (figure 6), la vanne 10 et les tiges 30 occupent les posi- tions respectives représentées su la figure 6 par des pointillés.

A ce moment, la tige inférieure 13 (sur la figure 6) libère un espace égal en volume au produit de la valeur de l'aire de section transversale de la tige inférieure 13 et de la valeur du déplacement D.

Pour assurer le déplacement de la vanne 10 sans diffit culté, il est nécessaire d'évacuer les particules solides se trouvant au-dessous de l'extrémité inférieure 16 de la vanne 10 et occupant un espace dont le volume est égal au produit de la valeur de l'aire de section transversale de la vanne 10 par la veleur du déplacement Do
Entant donné que les aires de section transversale de la vanne 10 et des tiges 13 sont égales l'une à l'autre, ledit espace occupé par les particules solides est égal en volume audit espace libéré par la tige 13
De la sorte, il est prévu que lors du déplacement vers le bas de la tige 13 inférieure, l'espace créé pour les particules solides soit égal en volume à l'espace occupé par la vanne 10 lors de son déplacement vers le bas.

D'une manière analogue, il est prévu un espace pour les particules solides, près de l'extrémité supérieure 16 de la vanne 10, dont le volume est égal à celui de l'espace occupé par la tige supérieure 13 lors de son déplacement vers le bas.

Les surfaces en bout 18 des-extrémités 16 de la vanne 10 possèdent des surfaces communes avec les surfaces en bout 19 des extrémités 17 des tiges 13 délimitées par les points 35, 36, 37, 38.

La partie de l'espace qui est libérée par la tige 13 lors de son déplacement vers le bas est remplie par le corps de la vanne 10.

Pour que la vanne 10 puisse se déplacer sans diffib culté vers le bas, les particules solides se trouvant audessous de sa surface inférieure en bout 18, d'après la figure 6, dans les volumes délimités sur la figure 6, par les points 35, 36, 35', 36', 39, 40, 39', 402 et les points 37, 38, 3799 38', 41, 42, 417S 4289 passent dans les volu- mes libérés par la tige 13 (tige inférieure d'après la figure 6), délimités sur la figure 6 par les points 35, 38, 43, 35', 38 9 43 et 36, 37, 44, 36', 37v 7 442 o
Le profil de la surface en bout 18 de chaque extrémité té 16 de la vanne 10 exécuté selon la présente invention assure le passage des particules solides se trouvant audessous de la surface 18 de l'extrémité 16 (extrémité inférieure, d'après la figure 6) de la vanne 10 dans les volumes libérés par la tige inférieure 13 dans les directions indiquées par les flèches E, F, G, H.

Pour illustrer d'une manière plus claire ce processus, on a montré su la figure 6 la direction du passage des particules solides suivant la flèche E du volume du prisme ayant la surface de la base S1 et la hauteur D dans le volume égal à celui-ci du cylindre de hauteur D et avec la surface de la base S2 égale à la surface S1 Les bases avec les surfaces S1 et S2 sont hachurées sur la figure 6.

Ceci est obtenu du fait que, pendant que la surface en bout 18 de l'extrémité 16 de la vanne 10 s'enfonce dans la couche de particules déposées, les particules solides se déplacent, grâce à l'angle aigu entre la surface latérale 32 de la vanne 10 et la zone 31 (représentée sur la figure 3) suivant les zones 31 dans la direction vers l'axe longitudinal vertical 2 et se rapproche du volume libéré par la tige inférieure 13.

Pendant leur déplacement, les particules solides se heurtent contre les zones intermédiaires 33, la section longitudinale desqueleesest en forme de coin à sommet 34.

Le sommet 34 divise les particules solides en deux courants égaux qui sont dirigés par les secteurs 33 vers les volumes avec la surface de la base désignée par S2 sur la figure 6.

Ainsissles particules solides passent à l'intérieur du corps 1 dans les volumes libérés par la tige inférieure 13 depuis l'espace au-dessous de la surface en bout 18 de l'extrémité inférieure 16 de la vanne 10. Ceci contribue au déplacement libre de la vanne 10 vers le bas.

Pendant le déplacement de la vanne 10 vers le bas, la surface en bout 18 de son extrémité supérieure 16, d'après la figure 6, et la surface en bout 19 de ltextrémité 17 de la tige supérieure 13, effectuent un trajet D à partir de la position désignée par le trait continu jusqu'à la position désignée par le pointillé.

Etant donné que les surfaces des sections transversales des tiges 13 et de la vanne 10 sont égales, le volume libéré par la vanne 10 est égal au volume occupé par les particules solides au-dessous de la surface en bout 19 de l'extrémité 17 de la tige 13 supérieure.

Les particules solides se trouvant au-dessous de la surface en bout 19 de l'extrémité 17 de la tige 13 supérieure passent dans les directions indiquées sur la figure 6 par les flèches J, K, L, M.

Ce déplacement est dû à ce que la surface en bout profilée 19 de l'extrémité 17 de la tige 13 supérieure
formant le côté latéral de chaque joue 23 d' la fourche 21
forme, dans la section longitudinale de la tige 13 pas sant dans la direction de la flèche C du courant, avec la génératrice de la surface latérale de la tige 13, un angle aigu et et que les tangentes à la surface en bout profilée 19 de l'extrémité 17 de chaque tige 13 dans sa section longitudinale transversale à la direction A du courant forment entre elles un angle a (figure 5).

Grâce à l'inclinaison des côtés latéraux de la surface en bout profilée -19 de chaque joue 23 de la fourche 21 sous un angle ss , les particules solides passent de la périphérie de la tige 13 vers l'axe longitudinal vertical 2.

L'inclinaison des tangentes aux surfaces mentionnées qui forment entre elles l'angle t dans la section longitudinale transversale à la direction A du courant contribue au passage des particules solides vers les surfaces latérales 32 de la vanne 10.

En même temps, grâce aux angles ss et r , on assure le passage des particules solides suivant les flèches J, K, L,M
depuis la surface en bout profilée 18 de l'extrémité 17 de la tige 13 supérieure (d'après la figure 6), qui se trouvent dans les volumes avec la surface des bases S2, dans les volu mes avec la surface des bases S1 = S2 libérés à la suite du déplacement de la vanne 10 vers le bas. Le fait que les particules solides se trouvant au-dessous de la surface en bout profilée 19 de l'extrémité 17 supérieure (d'après la figure 6) de la tige 13, passent dans les volumes libérés par la vanne 10, contribue au déplacement libre de la tige 13 supérieure.

Le fait que les particules solides se trouvant audessous de la surface en bout profilée 18 de l'extrémité 16 inférieure (d'après la figure 6) de la vanne 10 passent dans le volume libéré par la tige 13 inférieure,et et que les parti- cules solides se trouvant au-dessous de la surface en bout profilée 19 de l'extrémité 17 de la tige supérieure 13 passent simultanément dans le volume libéré par la vanne 10, contribue à l'ouverture libre du canal de courant rectiligne 8.

Pendant le déplacement des tiges 13 et de la vanne 10, la surface 12 de la vanne 10 entre en contact avec la tubu lure 6 gauche (d'après la figure 1) et est appliquée contre elle par le courant du fluide transporté, dont la direction est désignée sur la figure 1 par la flèche C.

Les jeux entre les orifices 22 dans les oeillets 20 et les tiges 25 ainsi qu'entre chaque extrémité 16 de la vanne 10 par rapport aux surfaces intérieures 29 opposées à celle-ci des joues 23 et entre la surface 30 disposée entre elles, per- mettent à la surface 12 de la vanne 10 de s'appliquer inti- menent sur la face en bout de la tubulure 6 gauche (d'après la figure 1).

On assure ainsi la fermeture étanche du canal de cou rant rectiligne 8
Pendant que la vanne 10 et les tiges 13 montent, les particules solides pénétrant sous leurs surfaces en bout 18, 19, se déplacent dans les volumes libérés.

A ce moment, les particules solides se trouvant sur le trajet de la surface en bout profilée 18 de l'extrémité 16 supérieure de la vanne 10 passent dans le volume libéré par la tige 13 supérieure, alors que les particules solides se trouvant au-dessous de la surface en bout profilée 19 de l'ex- trémité 17 de la tige 13 inférieure (diapres la figure 1) passent dans le volume libéré par la vanne 10.

Les particules solides se déplacent d'une manière analogue au cas décrit ci-dessus pendant le déplacement de la vanne 10 et des tiges 13 vers le bas.

Ceci assure un changement de position fiable du registre de conduite, même si les particules solides remplissent un assez grand volume du corps 1.

Un modèle expérimental du registre pour tuyauterie fabriqué selon la présente invention a été essayé avec succès pour le transport de pulpe de carbone à teneur assez élevée en particules solides.

Le registre faisant l'objet de l'invention assure une fermeture et une ouverture fiables de la conduite par laquelle est transportée la pulpe.

Claims (2)

REVENDICATIONS

1. Registre pour tuyauterie, du type comportant un corps (1) pourvu de tubulures (6) destinées à être raccordées à une conduite pour former avec celle-ci un canal d'écoulement rectiligne (8)et d'une vanne (10) ayant un orifice (11) pour le passage du fluide à transporter, sous forme notamment dgune suspension de'particules solides, ladite vanne s'appliquant sur au moins l'une des tubulures (6) pour la fermeture de celle-ci et étant liée, par ses extrémités (16) les plus éloi- gnées de l'axe (9) des tubulures (6), aux extrémités (17) des tiges (13) d'une commande (14) mettant la vanne (10) en mou vementde va-et-vient pour l'ouverture et la fermeture du canal d'écoulement rectiligne (8), les tiges (13) étant coaxiales entre elles, disposées respectivement de part et d'autre de l'axe (9) des tubulures (6) et engagées dans le corps (1) sur une partie de leur longueur, caractérisé en ce que les aires de section transversale, perpendiculaire à l'axe (2) des tiges (13), de la vanne (10)et de chacune des tiges (13) sont égales entre elles, que les extrémités (16) de la vanne (10) et les extrémités (17), relies

aakudites extrémités < 16), des tiges (13) possèdent des surfaces en bout profilées (18, 19) orientéesltuns vers l'aux tre et conçues de manière quesslors du mouvement de va-etvient de la vanne (10), les particules solides du fluide à transporter puissent, a l'intérieur du corps (1)passer de l'espace occupé partiellement par la vanne (10) dans l'espace ce libéré par la tige (13) voisine de la vanne, ainsi que de l'espace occupé par l'autre tige (13) dans l'espace libéré par la partie de la vanne (10) qui est voisine de cette tige.

2. Registre selon la reventication7, caractérisé en ce que lesdites extrémités (16) de la vanne (10) sont liées aux extrémités (17) correspondantes des tiges (13) à l'aide d'un oeillet (20) prévu à chaque extrémité (16) de la vanne (10), et d'une fourche (21) située à l'extrémité (17) correpondante de chaque tige (13), la surface en bout profilée (18) de chaque extrémité (16) de la vanne (10) possèdant une zone adjacente à la surface latérale (32) de la vanne (10) et formant avec celle-ci un angle aigu ( X ) dans un plan de section longitudinale transversal à la direction (C) du courant de fluide, et des zones (33) se trouvant entre l'oeillet (20) et la zone (31) et qui, en coupe longitudinale le long de la direction (C) dudit courantsont une forme en coin dont le sommet (34) est orienté vers l'axe du canal (8) > tandis que la surface en bout profilée (19) de l'extrémité (17) de chaque tige (13), qui forme la surface latérale de chaque joue (23 de la fourche (21), forme dans la section longitudinale passant suivant la direction (C) du courant, un angle aigu ( ss ) avec la génératrice de la surface latérale de la tige (13), et que les tangentes à la surface en bout profilée (19) de l'extrémité (17) de chaque tige (13) forment entre elles, dans la section longitudinale transversale à la direction (C) du courant, un angle aigu (