FR2530555A1 - Organe de prise de contact pour perche de trolleybus - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE LES ORGANES DE CONTACT POUR PERCHE DE TROLLEYBUS. L'ORGANE DE CONTACT SUR CABLE DE CATENAIRE 2 POUR PERCHE DE TROLLEYBUS COMPORTE UN SUPPORT TACTILE 3 LONGITUDINAL, UN RECEPTACLE 7 APTE A RECEVOIR PAR UNE ENTREE LA CATENAIRE 2, AU MOINS UNE RAMPE 11 SITUEE DANS UN ESPACE 10 DEFINI ENTRE LE SUPPORT 3 ET LE RECEPTACLE 7, LA RAMPE 11 ETANT MONTEE ROTATIVE SUR UN PREMIER AXE DE ROTATION 13, DES MOYENS 16 POUR EXERCER UNE FORCE ELASTIQUE SUR LA RAMPE, UNE PREMIERE BUTEE 17 POUR LIMITER L'EFFACEMENT DE LA RAMPE 11 PAR UNE PREMIERE ROTATION DE FACON A CE QUE LE SOMMET 15 DE LA RAMPE SOIT AMENE AU NIVEAU DE L'ENTREE DU RECEPTACLE 7. APPLICATION AUX VEHICULES ELECTRIQUES.

Description

ORGANE DE PRISE DE CONTACT POUR PERCHE DE TROLLEYBUS
La présente invention concerne les organes de prise de contact pour perche de trolleybus, pour permettre une prise de contact sur ~ câble de caténaire, de façon automatique.

On connait déjà des vehicules électriques qui sont destinés à circuler sur des chaussées, par exemple dans les villes, en étant alimentées en énergie à partir d'une paire de lignes de contact qui sont désignées ci-après par caténaires.

Ce type de véhicule est particulièrement adapté pour les transports en commun.

Sans entrer dans les détails, les caténaires sont situées à une certaine hauteur au-dessus de la chaussée sur laquelle sont aptes à se déplacer ces véhicules, la valeur de cette hauteur étant supérieure à celle de la hauteur maximale des véhicules comme par exemple les autobus.

Aussi, est-il nécessaire de prévoir un moyen particulier pour pouvoir relier le véhicule à cette caténaire. Ce moyen est généralement constitué par une perche montée rotative sur le toit du véhicule, à une de ses extrémités, son autre extrémité comportant un organe de contact pour coopérer par frottement sur - la caténaire. Cet organe comporte un receptable bordé par des flancs pour éviter que cette caténaire se désolidarise du moyen de frottement.

Lorsqu'un véhicule, tel que décrit ci-dessus, doit se déplacer, il est nécessaire d'effectuer certaines manoeuvres pour amener l'organe de contact, et plus particulièrement le réceptacle, contre la caténaire.

Jusqu'à très récemment, cesimanoeuvres étaient effectuées manuellement. Cependant, certains dispositifs ont été mis au point pour permettre une prise de contact automatique,c'est-à-dire de connecter directement, sans intervention manuelle, autre qu'une commande, le véhicule avec la caténaire.

Les dispositifs qui ont été réalisés ne donnent pas entière satisfaction car ils ne permettent pas de résoudre tous les problèmes qui peuvent se poser quand un tel véhicule circule et utilise un réseau de plusieurs caténaires qui se croisent ou-qui ortt des aiguillages.

Plus particulièrement, la présente invention a pour but de réaliser un organe de contact, pour perche de trolleybus pour connexion avec caténaire, qui présente toutes les sécurités désirées dans la liaison électrique entre la caténaire et le véhicule, pour obtenir ce que les techniciens appellent, un emperchage automatique, en toute facilité, et qui, de plus, puisse permettre au trolleybus d'emprunter tous les réseaux de caténaires comportant ou non des croisements et/ou des aiguillages, etc.

Plus précisément, la présente invention a pour objet un organe de contact sur câble de caténaire pour perche de trolleybus, caractérisé par le fait qu'il cornporte au moins un support tactile longitudinal, un réceptacle apte à recevoir, par une entrée, ladite caténaire, une rampe située dans un espace défini sensiblement entre ledit support et ledit réceptacle, ladite rampe étant montée rotative sur un premier axe de rotation, des moyens pour exercer une force élastique sur ladite rarnpe de façon à maintenir son sommet sensiblement à l'aplomb de ladite ouverture dudit réceptacle, et à un niveau supérieur à celui de cette dite entrée, une première butée pour limiter !'effacement de ladite rampe par une première rotation de façon à ce que le sommet de ladite rampe soit amené sensiblement au niveau de 11 entrée dudit réceptacle.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels - la figure 1 représente ung vue en perspective sous forme très schématique d'une partie d'un premier mode de réalisation d'un organe de contact selon l'invention, - la figure 2 représente, vue en coupe schématisée, une autre partie du mode de réalisation selon la figure 1, - les figures 3 et 4 représentent deux vues perpendiculaires d'un autre mode de réalisation d'un organe de contact pour extrémité de perche de trolleybus selon l'invention, - les figures 5 A à D représentent une série de schémas permettant de cqmprendre le fonctionnement et les avantages du mode de réalisa tion - selon les figures 3 et 4, - les figures 6 A à C représentent une série de trois schémas permettant d'expliciter le fonctionnement de l'un ou l'autre des deux modes de ralisation selon les figures 1 à 4, et, - la figure 7 représente l'ensembles d'un mode de réalisation d'un organe de contact avec une perche sur un trolleybus en accord avec les réalisations selon les figures 1 à 4.

En revenant plus particulièrement aux figures 1 et 2, celles-ci repré
Sentent l'organe de prise de contact électrique qui peut être associé, par des moyens qui seront décrits ci-après, à l'extrémité d'un bras de levier ou perche dont l'autre extrémité est associée à un chassies de trolleybus, par exemple sur son toit (figure 7)*
Ces deux figures 1 et 2 représentent le même mode de réalisation en conséquence, les mêmes références désignent les mêmes moyens, éléments, etc.

L'organe de prise de contact 1 est destiné à coopérer avec un câble de caténaire 2 du même type que celle qui a été définie dans le préambule. Cet organe l comprend au moins un support tactile 3 constitué par exemple d'une barre de forme oblongue présentant une surface de référence par exemple plane 4 ou analogue pour prendre contact au toucher avec la caténaire 2.

Ce support tactile 3 est fixé à une de ses extrémités 5 sur une embase 6. Cette embase porte également un réceptacle 7 constitué par exemple par un patin de graphite et comprend sur sa surface supérieure 3 une surface de contact su laquelle peut, comme cela est explicité ci-après, s'appuyer et frotter le câble de la caténaire 2.

Ce réceptacle est disposé sur l'embase 6 de façon qu'il définisse avec la surface terminale 9 de l'extrémité 5 du support 3, un espace 10 suffisant pour libérer le passage de certains éléments comme les aiguillages ou les moyens de croisement des caténaires.

En cooperation avec ce support 3 et ce réceptacle 7, L'organe 1 comprend au moins une rampe pivotante, et de préférence quatre, situé sur les arêtes d'un tronc d'une pyramide fictive régulière dont le sommet aurait sa projection dans le réceptacle 7, sensiblement au centre de la surface de réception 8 du câble.

Ces rampes sont identiques et toutes conformes, dans leur structure, à celle de la rampe 11. Cette rampe est constituée par une plaque, composite, comprenant une partie de base 12 qui est montée pivotante autour d'un axe de rotation 13 qui a une position fixe par rapport à l'embase 6. Cet axe est sensiblement perpendiculaire au plan de la partie de base 12 et permet à celle-ci de pivoter dans son plan. La situation de cet axe 13, ainsi que les trois autres axes des autres rampes, est sensiblement et avantageusement au sommet d'un carré et ces axes seraient alors perpendiculaires aux deux diagonales du carré.

De même, les plans de ces rampes - sont définis pour que leur projection soit en fait sur ces diagonales du carré défini ci-dessus. Ces rampes sont en plus agencées pour que leur extrémité 14 (celle tournée vers l'intérieur du carré), soit rectiligne, verticale et surplombe le réceptacle 7, tout en étant tangente à ses bords.

Le sommet 15 de ces rampes est 'situé - à un niveau supérieure à celui de la surface de réception 8 et- à une valeur qui soit de l'ordre du diamètre du câble 2. La position de ce sommet 15 est définie au repos de la rampe, par l'action combinée d'un ressort de traction 16 qui tend à faire pivoter l'extrémi- té 14 pour la monter au-dessus du réceptacle 7 et d'une butée 17 qui empêche cette rotation au-delà d'une certaine limite, celle en fait qui a été définie ci-dessus.

En fait, les rampes permettent de coupler, comme il sera explicité ci-après, le support 3 avec le réceptacle 7 pour permettre le passage du câble 2 de sa position sur le support à une position dans le réceptacle.

Par contre, la rampe peut pivoteriautour de l'axe 13 de façon que le sommet 15 arrive sensiblement au même niveau que celui de la surface 8 du réceptacle 7, et avantageusement légèrement au-dessus de celle-ci, mais de très peu.

La rotation, pour obtenir ce résultat, est limitée par une butée 40, solidaire de l'embase 6, contre laquelle peut venir se positionner, par exemple le bord inférieur 41 de la partie de base 12 de la rampe 11.

La rampe comporte aussi un volet basculant 18 pouvant pivoter autour d'un axe 19 contenu dans le plan de la rampe 11, et pouvant ainsi par rotation, en se rabattant, découper dans cette rampe une échancrure ne laissant, à l'extrémité 14 de cette rampe, qu'un bord 20 d'une faible épaisseur lui permet tant de passer dans les aiguillages de croisement de caténaires, mais suffisante pour lui permettre d'être rigide.

En position travail, le volet est relevé et dans le plan de la rampe pour forrner une bordure continue 21. Ceci est obtenu par un ressort de traction 50 dont une extrémité est liée au volet et dont l'autre est liée à l'embase 6. Le rabattement du volet, au repos, est commandé par une tige-levier 22 sur laquelle agit un ressort de traction 23 dont l'extrémité 24 est reliée par un câble 25 au volet 12 (il en est de même pour les trois autres volets).

Cette tige-levier, ainsi que le ressort 23, sont fixées de facon adéquate au point 26 pour le ressort 23 et autour de l'axe 27 pour la tige-levier 22, sur l'embase 6.

Sur la figure 2, les volets sont représentés en position travail, la position repos étant celle où l'extrémité 24 est représentée schématiquement en 28. La commande de la rotation de cette tige-levier 22 peut se faire de différentes manières, par exemple mécaniquement comme illustre sur la figure : avec une came 29 définissant une gorge 30 dans laquelle peut se placer un galet 31 de roulement fixé sur la tige-levier 22.

En effet, L'embase 6 est montée 'rotative autour d'un axe 32 par rapport à un pied 33 dont la came 29 est solidaire. Aussi, lorsque le galet 31 vient coopérer avec ia gorge 30, celui-ci est-il forcé de rouler sous l'action de la force exercée par le ressort 23 et transmise par la tige-levier 22 pour occuper la position la plus basse dans cette gorge 30.

De ce fait, la position du galet définit la position de embase 6, des supports 3, etc., par rapport au pied 33 Bien entendu, le pied 33 est solidaire de l'extrémité d'un bras de levier dont l'autre extrémité est liée au véhicule. Ceci sera décrit plus amplement en regard de la figure 7.

L'organe de contact, comme décrit ci-dessus en regard des figures 1 et 2, fonctionne de la façon suivante .

Quand un trolleybus doit se connecter à une caténaire, le chauffeur de ce véhicule commande, dans un premier temps, la montée du bras de levier jusqu'a ce que le support tactile vienne au contact de la caténaire, comme représenté sur la figure 1.

Le chauffeur peut voir la position de la caténaire 2 par rapport au réceptacle 7, ou la détermine par d'autres moyens, électroniques par exemple.

Supposons que la caténaire soit comme représentée sur la figure 1. Dans ce cas, le chauffeur commande la rotation de la perche pour que le réceptacle se déplace vers la gauche. Auparavant, le chauffeur a commandé, par le jeu de cames 29, le relevage des volets il pour que ceux-ci fassent, avec la partie de base 12, une rampe continue.

Dans ce mouvement de transiation de l'organe, toujours appuyé contre la caténaire, la rampe li rencontre le câble. Le câble commence donc à monter, dans un mousernent relatif, et, lorsqu'il a dépassé la verticale de l'axe 13, il agit avec force sur la rampe, force qui est opposée à celle donnée par le ressort 16.

La rampe bascule jusqu'à ce qu'elle vienne contre la butée 40. Dans cette position, le sommet 15 de la rampe se trouve sensiblement au même niveau que l'entrée du réceptacle 7, qui est, en fait, la surface 8.

Dans le mouvement de translation continu de l'organe 1, la rampe glisse sous le câble de la caténaire et cela jusqu'à ce qu'il vienne,sans à-coups, sur la surface 8 en butant contre les extrémités 14' des autres rampes se trouvant de l'autre côté du réceptacle par rapport à la rampe 11.

Elles empêchent l'organe de continuer à glisser sous la caténaire et indique que celle-ci est bien arrivée sur son patin de friction. De plus, comme le câble de la caténaire n'appuie plus sur la rampe 11, celle-ci, sous l'action du ressort 16, est rappelée vers le haut et son bord 14 vient bloquer définitivement la caténaire 2 sur le réceptacle formant avec les autres bords 14' une gouiotte.

En maintenant une pression constante de la perche vers le haut, le trolleybus peut alors, en utilisant l'énergie électrique parcourant les caténaires, se propulser sur la chaussée.

Cependant, au préalable, le chauffeur a, par les cames 29, libéré la tige-levier 22 de façon que le galet 31 soit revenu à la position 28 sous l'action du ressort 23, ce qui fait que les volets sont basculés à l'horizontal ne laissant que les bords 20 peu épais de chaque côté du réceptacle 7,pour que le trolleybus puisse passer sans encombre les croisements de caténaires qui sont, comme il est connu, des pièces roassiques supportant les caténaires longées par- des dégagements peu larges suffisamment pour permettre aux organes de contact de les traverser sans les retenir. Ce sont, en fait, ces bords 20 qui peuvent passer dans ces dégagements, ce qui explique le fait qu'ils ont une épaisseur inférieure à la largeur de ces dégagements.

Bien entendu, pour dégager la caténaire de ce réceptacle, il suffit de commander la perche en la baissant et, automatiquement, le câble Sort, toujours dans un mouvement relatif, du réceptacle 7 et des quatre bords 14 respectivement des quatre rampes.

Les figures 3 et 4 représentent, quant à elles, un autre mode de réalisation de l'organe de contact, toujours dans le cadre de la rnbme invention, qui peut présenter, dans certains cas, des avantages par rapport au précédent mode.

Cet organe de contact 100 comprend, aussi, avantageusement, quatre rampes disposées aux arêtes d'un tronc de pyramide fictive, comme cela apparaît en vue de dessus sur la figure 4. Comme précédemment, l'organe peut, en théorie, ne comporter qui une seule rampe et c'est pourquoi il n'en sera décrit qu'une seule, étant entendu que l'homme de l'art comprendra l'ensemble du système avec quatre rampes, car elles ont toutes la même fonction et donnent le même résultat.Elles Sont, en fait, au nombre de quatre uniformément réparties dans un but qui sera explicité ci-après, en regard de la figure 6, cette figure étant utilisée pour l'explication du fonctionnement qui est commun aux deux modes de réalisationv
Ceci étant précisé, l'organe de contact représenté en vue de face sur la figure 3 et en vue de dessus sur la figure 4,comprend au moins un support tactile 101 apte à prendre contact avec une caténaire 102. Ce support est identique à celui référencé 3 sur les figures I et 2. Il est solidaire d'une embase 103 qui supporte elle-même un réceptacle en forme de goulotte 104 comprenant un fond de frottement 105 et deux bords latéraux L06 et 107. La largeur et la profondeur de ce réceptacle sont déterminés pour recevoir et maintenir le câble de la caténaire 102. Le réceptacle 104 est Séparé de l'extrémité 108 du support 101 par un espace libre 109. L'embase 103 supporte quatre rampes comme la rampe 110. Une rampe est constituée d'une tige lil montée rotative autour d'un axe 112 ayant une position déterminée par rapport à l'embase 103. L'extrémité supérieure f13 de - la tige 111 comporte une partie recourbée 114 plongeante - pour arriver dans une certaine position sensiblement au niveau de l'entrée 115 du réceptacle 104, tandis que le sommet le - plus haut 116 de la rampe se trouve à un niveau supérieur à celui de l'entrée 115 du réceptacle.Les positions des rampes représentées sur la figure 3 déter minent les positions de repos de celles-ci, c'est-à-dire, en position haute, et plus précisément, tirées par l'action du ressort de traction 117 qui est fixé à une extrémité, à -la partie basse de la tige 111, et à son autre extrémité, sur l'embase 103. La rampe est alors plaquée contre la butée 118 dont la structure et les autres fonctions seront explicitées ci-après;
De plus, la tige 111 comporte une partie excentrée 119 dont l'extrémité 120 peut coopérer en butée contre une autre butée 121.Cette partie excentrée et la butée 121 sont définies pour que, lorsque la rampe 110 subit une première rotation, par exemple lorsque la caténaire appuie sur la tige 111, la tige supérieure de la tige 122 pivote jusqu'a. ce que le sommet -116 arrive sensiblement au niveau de l'ouverture 115, de préférence légèrement au-dessus, et ne puisse pas subir une rotation de plus grande amplitude.

Par contre, si la butée 121 est effacée du chemin de la partie excentrée 120, la rampe 110 peut subir une deuxième rotation de plus grande amplitude pour que la partie plongeante et le sommet 116 de la rampe viennent dans l'espace 109 de façon que le sommet 116 soit alors nettement en-dessous du niveau de l'entrée liS du réceptacle 104. Ceci fait qu'il libère les deux bords latéraux 1Q6 et 107 du réceptacle.

L'organe de contact comprend en plus un levier 130 qui est monté pivotant autour d'un axe 131 qui est lié à l'embase 103. La partie supérieure 132 au-dessus de l'axe 131, c'est-à-dire la partie tournée vers le réceptacle 104 comporte une palette de palpage en pédale 133 qui se trouve situee dans le prolongement de l'axe du réceptacle (ou même dans celrnci).

Cependant, dans une position repos, c'est-à-dire quand la caténaire n'est pas dans le réceptacle 104, la partie 132 est soulevée et la palette 133 se trouve située au-dessus du niveau du fond 105 du réceptacle 104.

Ceci étant obtenu par l'action d'un ressort 134 de traction, dont une extrémité est liée à la partie inférieure 135 du levier 130, et dont l'autre extrémité est reliée à l'embrase 103. La partie inférieure 135 du levier 130 comprend deux bras latéraux (pour chaque rampe) 136 et 137 dont les extrémités constituent respectivement les deux butées 121 et 118.

Le mode de réalisation de l'organe de contact décrit ci-dessus par référence aux figures 3 et 4 fonctionne de la façon suivante (ce fonctionnement sera illustré de plus par les figures 5A à SD).

Bien entendu, cet organe est lié à une perche, comme dans le mode de réalisa tion précédent.

Dans ce cas, le chauffeur du trolleybus commande la montée, avec la perche, de l'organe de contact, jusqu'à ce qu'il vienne au contact de la caténaire 102, par exemple au moyen du support tactile 101 (figure SA).

On suppose que la caténaire se trouve, comme sur la figure 3, à gauche du réceptacle 104.

Dans ce cas, le chauffeur commande la rotation de la perche pour obtenir ie déplacement vers la gauche de l'organe 100.

Après un certain déplacement, la rampe 110 arrive au contact de la caténaire 102 (figure 5B) et, sous la pression exercée par cette caténaire, la rampe 110 subit une première rotation jusqu'à ce que la partie excentrée 120 vienne contre la butée (mobile, en fait) 121.

A cet instant, le sommet 116 se trouve juste à l'entrée 115 du réceptacle 104. La rampe continue à glisser sous la caténaire jusqu'à ce que le réceptacle vienne se positionner sous cette caténaire (figure 5C).

Alors, la caténaire tombe dans ce réceptacle et appuie sur la palette 133, ce qui entraîne la rotation vers le bas de la partie supérieure 132 du levier 130 autour de l'axe 131.

La même rotation entraîne vers le haut la partie inférieure 135. Cette rotation de la partie inférieure'l36 a pour conséquence d'effacer 1a butée 121 du chemin de la partie excentrée 120, et d'appuyer sur la partie inférieure 140 de la tige 111 de la rampe 110 pour tendre à la lever.

De ce fait, la tige 111 pivote autour de son axe 112 et tend alors à abaisser la partie haute 122 de la tige 111 ; comme la butée 121 a été effacée du chemin de la partie excentrée 120, la tige peut subir une deuxième rotation de plus grande amplitude. Le résultat est que le sommet 116 se trouve alors nettement en-dessous des bords latéraux 106 et 107 du réceptacle (figure 5D).

De ce fait, L'espace de chaque côté de ces bords est parfaitement libéré, le câble de la caténaire est parfaitement maintenu dans le réceptacle et, lorsque celui-ci longe ce câble, il peut, sans encombre, passer les- croisements ou aiguillages des caténaires.

I1 est aussi préférable de mentionner que la rampe sera positionnée de façon que sa pente monte en partant des supports vers le réceptacle, et ce pour pouvoir dégager l'espace de chaque côté du réceptacle et passer correctement es croisements et les aiguillages des caténaires, en d'autres te. mes, que scn point le plus bas soit du côté du support et son point le plus haut, le sommet, soit vers le réceptacle.

Comme il a été précisé ci-dessus, un organe de contact peut, en théorie, ne comporter qu'unie seule rampe, à la condition que la caténaire soit mise au contact sur le support tactile qui est opposé au- réceptacle par rapport à la rampe.

Cependant, il est évident qu'une telle condition est plus difficile à remplir.

En conséquence, il est avantageux que l'organe de contact comporte au moins deux rampes et deux supports tactiles situés respectivement de part et d'autre d'un réceptacle, les deux supports étant avantageusement dans le prolongement l'une de l'autre.

De même, L'organe de contact n'aura pas toujours une position bien déterminée par rapport à la caténaire. Sa position iaéale est celle qui consisterait à ce que les deux supports soient toujours perpendiculaires au câble de la caténaire pour que le câble de la caténaire tombe parfaitement dans le réceptacle.

Alors, il est certain que la direction des supports ne sera pas toujours perpendiculaire à celle de la caténaire et, quand l'ouverture du réceptacle est de grande longueur, le câble peut donc se retrouver à "cheval" sur les bords de ce réceptacle. Comme un réceptacle de grande longueur est préférable pour des raisons de sécurité de frottement, il est nécessaire que l'organe de contact permette au câble de la caténaire de se présenter parallèlement aux bords de cette ouverture du réceptacle, c'est-à-dire, aux bords 20, 106 et 107 référencés ci-dessus.

Pour obtenir ce résultat, l'organe comprend,comme mentionné précédemment, quatre rampes réparties selon les arêtes d'un tronc de pyramide et symétriques par rapport à deux plans perpendisulaires, I'un passant par les deux supports tactiles, et l'autre sensiblement par le centre du réceptacle.

Dans une forme possible pour la répartition de ces quatre rampes, c'est celle qui est donnée par des directions sensiblement perpendiculaires entre elles, les sommets de ces rampes surplombant sensiblement les quatre coins de l ouverture d'entrée du réceptacle comme cela apparaît nettement sur les figures 3 et 4.

Enfin, il faut que embase soit montée rotative autour d'un axe sensiblement perpendiculaire à la direction passant par les deux supports tactiles. Un exemple de réalisation d'une telle embase apparaît sur la figure 3.

L'embase --103 est montée sur un dût qui pivote autour d'un axe 150, pour que, lorsque cette embase pivote, les deux supports décrivent un plan. De ce fait, l'ensemble de ces caractéristiques structurelles de l'organe de contact permet au câble de la caténaire de toujours se présenter parallèlement à l'entrée du réceptacle quelle que soit la position des supports quand ils viennent au contact de la caténaire. Ceci est explicité notamment en regard de la figure 6.

Dans son mouvement ascendant, l'organe de contact 201 atteind la caténaire 200 en faisant un angle i . Comme -la direction 202 du réceptacle 203 est perpendiculaire généralement à la direction 204 des supports tactiles, le réceptacle 203 n'est donc pas parallèle à la direction du câble de caténaire 200.

Dans ces conditions, le câble de la caténaire risquerait de ne pas pénétrer dans le réceptacle.

Ainsi, quand l'organe de contact est déplacé pour rapprocher le réceptacle de la caténaire, une première rampe 205 rencontre la caténaire (figure 6A), la force qu'exerce cette caténaire tend à faire pivoter l'organe de contact, dans l'exemple de la figure, pour augmenter la yaleur de l'angle 0( > et donc dans le sens dextrorsum suivant la flèche 206
Dans son mouvement de rotation, une deuxième rampe 207 vient au contact de la caténaire (figure 6B) pour tendre à créer une force de même amplitude, mais antagoniste à la précédente, créée sur la rampe 205.Ainsi, les deux forces étant égalisées en valeur absolue, la caténaire se trouve à une même position relative par rapport respectivement aux deux extrémités 208 et 209 des deux rampes 205,207.

Comme ces rampes sont symétriques par rapport à la médiatrice du réceptacle 203 définie par l'axe 204, la caténaire aura fait pivoter l'organe de contact autour de son axe (par exemple 150) et cela jusqu'à ce que le réceptacle soit alors parallèle à la direction de la caténaire.

Alors, en continuant à déplacer l'organe de contact sous la caténaire, le réceptacle se présente de façon idéale pour que le câble tombe dans celui-ci sans se retrouver à cheval sur ses bords.

Comme cela a été mentionné, il est préférable, pour que l'organe de contact fonctionne correctement, dans la majorité des cas, ~ que les deux supports soient horizontaux. Pour cela, l'embase pivotante est montée sur un cardan pour la relier à la perche. Ce cardan comporte deux axes de rotation suivant deux directions différentes, et à ce cardan, est associé un moyen de commande pour orienter correctement les parties du cardan de façon à ce que les supports restent alors toujours sensiblement horizontaux. Ce moyen peut être, comme représenté sur la figure par deux paralèlogrammes déformables reliant ce cardan, à trois points déterminés sur le trolleybus.Préalablement, il est nécessaire de mentionner que l'on suppose que le trolleybus 155 sur la figure 7, au moment de l'emperchage, se trouve sur une portion de chaussée plate et en ligne droite. Ce qui fait que l'on peut prendre une référence pour la verticale et l'horizontale sur le trolleybus lui-même, étant donné que les hypothèses mentionnées se révèlent presque toujours vraies.

En conséquence, au cardan 151 et au trolleybus, sont associées deux tiges complémentaires- 156 et 157, parallèles et de même longueur, à la perche 154.

Ces deux tiges sont montées en deux parallèlogrammes déformables 158 et 159, dans deux plans perpendiculaires, dont les côtés 160 et 161 liés à la carlingue 155 du trolleybus, sont respectivement parallèles, par exemple à l'arête horizontale 162 et verticale 163 du trolleybus quand il se trouve sur des chaussées 164 qui sont, comme mentionné ci-dessus, horizontales ou considérées comme telles. Les autres extrémités des tiges 157 et 156 sont liées au cardan respectivement pour obtenir la référence horizontale et verticale.

Dans ces conditions, les deux supports sont alors toujours dans- une position parfaitement déterminée et, de ce fait, comme illustré sur la figure 7, comme le trolleybus roule toujours sensiblement parallèlement à la caténaire, ils seraient perpendiculaires à celle-ci et horizontaux.

De plus, l'axe de l'embase sera toujours lui aussi vertical. Avec cela, ledit organe de contact peut être sur de toujours rencontrer correctement la caténaire.

Enfin, il peut être intéressant, comme mentionné précédemment, que l'embase puisse pivoter par rapport notamment audit cardan pour permettre au récepta cle d'être parfaitement positionné par rapport à la caténaire quand celle-ci sornbe dans ce réceptacle. Ceci est obtenu au moyen de l'axe de pivotement 150 par - rapport à la rotule 151. Cependant, il est quand même nécessaire que cet organe revienne toujours dans une position déterminée pour ne pas tourner follement.

Un moyen, pour obtenir ce résultat, peut - être constitué par l'axe de rotation I 50 en partie concave sur la rotule 170, et une partie convexe complémentaire 171. Ceci fait que, sous l'action du poids de l'organe de contact, doublée éventuellement par celle d'un ressort, quand l'organe de contact n'est pas soumis à l'action d'une force, notamment en coopérant avec la caténaire, cet organe revient toujours à une position origine définie. Cette position origine est obtenue quand la forme convexe est située dans la partie la plus profonde de la partie concave.

A cet organe de contact, il sera ajouté de façon classique, des moyens pour permettre une conduction du courant vers le moteur du trolleybus. Eventuellement, d'autres rnoyens pour obtenir des commandes automatiques du déplacement de la perche et essentiellement de l'organe de contact. Enfin, il est connu que pour faire fonctionner un trolleybus, il est nécessaire d'utiliser deux organes de contact. Ceux-ci pouvant être montés par exemple sur une ou deux perches selon la réalisation des caténaires.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1/ Organe de contact sur câble de caténaire (2) pour perche de trolleybus, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un support tactile (3) longitudinal, un réceptacle (7) apte à recevoir, par une entrée, ladite caténaire (2), une rampe (11) située dans un espace (10) défini sensiblement entre ledit support (3) et ledit réceptacle (7), ladite rampe (11) étant montée rotative sur un premier axe de rotation (13), des moyens (16) pour exercer une force élastique sur ladite rampe de façon à maintenir son sommet (15) sensiblement à l'aplomb de ladite ouverture dudit réceptacle et à un niveau supérieur à celui de cette dite entrée, une première butée (17) pour limiter l'effacement de ladite rampe (11) par une première rotation de façon à ce que le sommet (15) de ladite rampe soit amené sensiblement au niveau de l'entrée dudit réceptacle (7).

2/ Organe selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte quatre rampes (11), disposées sensiblement aux arêtes d'une pyramide fictive, centrée sur ledit réceptacle (7), cesdites rampes étant sensiblement symétriques par rapport à deux directions perpendiculaires passant respectivement par ledit réceptacle (7) et par ledit support (3).

3/ Organe selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait qu'il comporte une embase (6) sur laquelle sont fixés lesdits supports (3), axe de rotation (13) desdites rampes (11), et réceptacle (7).

4/ Organe selon la revendication 3, caractérisé par le fait qu'il comporte un moyen d'accrochage- de ladite embase (6,103) sur une perche, ledit moyen d'accrochage comportant un premier degré de liberté de rotation suivant une direction sensiblement perpendiculaire à la direction du support tactile (3,101) longitudinal.

5/ Organe selon la revendication 4, caractérisé par le fait que ledit moyen d'accrochage comporte, en outre, > une rotule (151) à deux axes de rotation, et des moyens pour lier chaque axe à des moyens de commande de positionnement par parallèlogramme déformable (158,159).

6/ Organe selon la revendication 3, caractérisé par le fait que ledit moyen d'accrochage comporte des moyens de rappel (170,171), dans une position déterminée, de ladite embase (103), autour dudit premier degré de liberté de rotation.

7/ Organe selon l'une des revendications précédentès, caractérisé par le fait que ladite rampe (11) est constituée par une plaque- sensiblement plane, comportant une partie de base (12) montée sur ledit axe de rotation (13), et un volet (18) monté rotatif autour d'un axe (19) contenu dans le plan de ladite plaque, et perpendiculaire à l'axe de rotation (13) de ladite partie de base (12), des moyens (50) pour commander le basculement dudit volet autour de son axe (19) afin de libérer un bord dans ladite partie de base, cedit bord constituant la bordure (21) latérale dudit réceptacle (7).

8/ Organe selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le faitqu'il comporte des moyens pour commander ladite rampe (11) dans une seconde rotation quand ladite caténaire (2) tombe dans ledit réceptacle, de façon à amener le sommet (15) de ladite rampe i à un niveau inférieur à celui de ladite ouverture de ladite rampe, et des moyens pour effacer ladite première butée (17) quand ladite rampe e-ffectue cette dite seconde rotation.

9/ Organe selon la revendication 8, caractérisé par le fait que les moyens pour commander ladite rampe (11,110) -dans ladite seconde rotation comportent une pédale (133) montée rotative par rapport audit réceptacle (7,104), dont une extrémité est disposée au-dessus du niveau du fond (8,10fi dudit réceptacle et dont l'autre extrémité est apte à coopérer avec une extrémité de ladite rampe.

10/ Organe selon l'une des revendications 8 et 9, caractérisé par le fait que les moyens pour effacer ladite première butée sont constitués par un bras (136,137) monté solidairement sur ladite pédale (133).