FR2529181A1 - Appareil automatique a palettiser, a travail mecanique - Google Patents

Abstract

L'INVENTION EST RELATIVE A UN APPAREIL AUTOMATIQUE A PALETTISER. DANS L'APPAREIL, LE TRAVAIL EST MECANIQUE, LES MOUVEMENTS VERTICAUX ET HORIZONTAUX DANS LES DEUX SENS ETANT DELIMITES PAR DES BUTEES 13 MECANIQUES ET PAR DES COMMUTATEURS-INVERSEURS ELECTRIQUES 24, 24A, LA BUTEE MECANIQUE, QUI LIMITE L'ABAISSEMENT S DE LA SURFACE DE TRAVAIL 7 ETANT CONSTITUEE PAR LA PALETTE 20 EN TANT QUE TELLE OU PAR LA COUCHE B D'ARTICLES UNITAIRES 21 PRECEDEMMENT DECHARGEE. L'APPAREIL NE NECESSITE QU'UN MOYEN D'ENTRAINEMENT ET N'EXIGE PAS D'ORGANES DE SURVEILLANCE DELICATS DE TYPE ELECTRIQUE OU ELECTRONIQUE.

Description

La présente invention est relative à un appareil automatique à palettiser, à travail mécanique.

On connaît des appareils pour palettiser d'une mani ère générale des articles unitaires, tels que des cartons, des casiers, des caisses et similaires ; cette palettisation est effectuée couche par couche, en rangées parallèles ou par chevauchement superpose sur des palettes de bois, des palettes plates en carton ou en matière plastique.

Ces installations se composent de differentes unités et, plus précisément, pour l'acheminement, la mise en ligne et l'empilage des articles unitaires. L'appareil à palettiser en tant que tel est alimenté le plus souvent à partir d'un convoyeur à rouleaux sur lequel des dispositifs sont montés pour aligner les articles unitaires selon un schéma prescrit désiré, tandis qu'un rail manoeuvré par un vérin hydraulique balaie les rangées d'articles unitaires sur la surface de chargement où elles constituent une couche de chargement. Lorsqu'une couche de chargement est complète, la surface de chargement est levee au niveau de la palette ou au niveau de la couche d'articles unitaires precedemment deposee sur la palette, afin d'y déposer la nouvelle couche et de renouveler le cycle de travail.Ces opérations de travail sont répétées jusqu'au chargement complet de la palette ; la palette chargée à plein roule ensuite au poste suivant et une palette vide s'avance à sa suite a partir d'un magasin. Les mouvements des appareils à palettiser connus sont surveillés par voie electronique et des sélecteurs spécifiques sont pre- vus pour pouvoir également contrôler manuellement les opérations de travail prevues par le cycle.Les mouvements necessaires pour la palettisation sont communiqués à la surface de chargement par des systemes hydrauliques ou/et pneumatiques, ainsi que par voie électromécanique 9 on fait appel à des transmissions par engrenages en continu et par réducteurs, à plusieurs interrupteurs de fin de courseS a des cellules photo-électriques et a des senseurs pour obtenir l'automati- sation de liappareil. Ces dispositiFs influent toutefois énormément sur les coûts de fabr- cation et supposent une surveillance technique professionnelle speci-rique.

Le problème que vise a résoudre l'invention est de créer un appareil à palettiser qui ne dispose que d'un entraînement, ne demande pas à être surveillé par des cellules photo-électriques, des senseurs ou d'autres organes de commande électroniques délicats et n'exige qu'une surveillance à la fois simple et d'un caractère seulement général.

Ce problème est résolu selon l'invention par un système mécanique qui comprend une surface de chargement pouvant être déplacée verticalement et horizontalement dans les deux sens et est actionnée par un moteur unique par l'intermédiaire de chaînes, de câbles ou similaires, tandis que ces derniers passent sur une série de galets fixes et mobiles avec une extrémité fixée au chariot élévateur de la surface de chargement et l'autre extrémité fixée à un contrepoids ; suivant une variante de l'idée de l'invention, cetté dernière extrémité peut également être fixée au chariot élévateur sur lequel agit un contrepoids.

Le contrepoids et d'éventuelles butées font que pendant la rotation dans le même sens du pignon de commande, la surface de chargement est déplacée dans une direction (verticale) jusqu'à une butée ou jusqu'a ce qu'elle repose sur une palette et que, de ce fait, la-deuxième direction du mouvement (horizontale) commence.

Suivant l'invention, il peut être prévu, pour fixer la ou les position(s) extrême(s) du chariot élévateur pour les déplacements horizontaux, des butées connues qui assistent l'action du contrepoids.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre en regard du dessin annexé dont la figure unique représente, schématiquement et simplement à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation préféré d'un appareil à palettiser automatique à travail mécanique conforme à l'invention, ladite figure étant un schéma de fonctionnement dudit appareil.

il est prévu, sur un bati 1 rigide, en bas des guides guidages 5a verticaux pour un chariot 6 élévateur d'une surface 7 de chargement mobile dans le sens vertical s, h.

Pendant ce mouvement à la verticale s, -, les galets 15 du chariot élévateur 6 roulent dans les guidages 5a verticaux.

Une chaîne 23 ou un autre organe d'entraînement flexible ou articulé sans glissement, est entraînée par l'intermédiaire d'une poulie ou d'un pignon 8 de commande qui se meut dans une direction 1 et dans le sens inverse r et entraîne avec lui ainsi dans le sens 1 et r la chaîne 23 qui est assujettie par une extrémité au chariot élévateur 6 et, par l'autre extrémité, à un contrepoids 17 qui est mobile dans le sens vertical 17a. Suivant une variante, cette dernière extrémité peut également être fixée au chariot élévateur qui est équilibré directement par un contre-poids.

Après le pignon 8, une partie de la chaîne 23 passe par-dessus un galet de renvoi 9 fixe qui est placé a la hauteur du chariot 3 mobile dans le plan horizontal, pour être guidée ensuite par un galet 9a qui est prévu sur le cadre du chariot 3 . Au niveau de ce dernier galet, la chaîne change sa direction à 90" pour passer ensuite par un galet 10 fixe, monté en haut sur le cadre 5, et passer, après un changement de direction de 1800, autour du galet 12 mobile qui est fixé sur le chariot élévateur 6. Après un changement de direction de 1800, la chaîne atteint le galet 11 fixe sur le cadre 5 et aboutit, après un changement de direction de 1800, un un contrepoids 17 mobile dans un sens vertical 17a.L'autre partie de la chaîne 23 passe, après un parcours horizontal, autour du galet 9b qui est prévu sur le cadre du chariot 3, et est fixée après un changement de direction de 90" sur le chariot élévateur 6.

Une butée 13, qui est le cas échéant positionnable, est prévue sur le bâti 5 ou sur les guidages 5a verticaux, ce qui limite vers le haut le mouvement du chariot élévateur 6 et définit la position précise de chargement. L'opération de chargement peut être effectuee par un déplacement dans le sens 22a au moyen d'un organe 22 hydraulique, une rangée d'articles unitaires 21 étant déplacée dans ces conditions de la surface 18 sur la surface 7 de chargement contre un railbutoir 16 qui exécute le mouvement vertical h, s en accompagnant la surface 7 de chargement, mais ne modifie pas, ce faisant, sa position dans le sens horizontal. Dans ces conditions, au mouvement dans le sens z de la surface 7 de chargement, la couche C est balayée et déposée sur la palette 20 ou sur la couche B inférieure.Les palettes 20 sont acheminées une à une à partir d'un magasin sur un convoyeur à rouleaux, sont immobilisées en position de chargement et évacuées dès qu'elles ont été chargées de plusieurs couches A, B, C,..

d'articles unitaires 21. Deux commutateurs-inverseurs de fin de course 24, 24a, qui sont manoeuvrés par des organes correspondants 25, 14, sont prévus pour inverser le sens de rotation du pignon 8 de commande.

Après chargement de la surface 7 de chargement dans la position haute qui équivaut à la hauteur de la rampe 18 de chargement, l'autorisation pour la marche du moteur est déclenchée qui entraîne le pignon 8 dans le sens 1. Compensée en partie par le poids 17, la surface 7 de chargement est abaissee à la verticale dans le sens s, tandis que les deux parties de la chaîne se meuvent dans la direction 1 jusqu'à ce que la face inférieure de la surface 7 de chargement vienne en butée contre la palette 20 ou la couche B d'articles unitaires 21.

Le poids, avec lequel la face inférieure de la surface 7 de chargement pèse sur la palette 20 ou sur la couche B d'articles unitaires précédemment déposés, peut être réglé au moyen du contrepoids 17, si bien que le risque d'accidents ou de dommages sur la marchandise se trouvant en-dessous se trouve ecarté. Cette résistance à la pesanteur déclenche la priorité Four le mouvement de rappel en arrière horizontal dans le sens z du chabot 3 et ainsi du même coup de la surface 7 de chargement, ce qui a pour résultat qu'en raison de l'action contraire du rail 16 demeurant immobile, la couche C est balayée et déposée sur la palette 20.Dès que le chariot 3 agit, par l'intermédiaire de l'organe 25, sur le commutateur-inverseur 24, le sens de la rotation du pignon 8 est inversé pour aller dans le sens opposé r, ce qui fait que les deux parties de la chaîne 23, elles aussi, sont tractées dans le sens r.

Pendant cette rotation dans le sens r, le poids 17 agit aussi à titre d'équilibrage ; après avoir atteint la position de recul arrière, le chariot élévateur 6 est tracté, y compris sa surface 7 de chargement non-chargée, vers le haut dans le sens h jusqu'à venir porter sur la butée 13 , ce qui fait que la surface 7 de chargement tractée dans le sens horizontal v vers l'avant jusqu'au moment où le comutateur-inverseur 24 de fin de course soit actionné et que commence le cycle de travail se déroulant pour la palettisation d'une couche supplementaire d'articles unitaires 21.

Suivant l'invention, il est possible d'adapter tous les mouvements (s, z, h, v) exécutés par la surface de chargement aux dimensions extérieures des articles unitaires 21, des palettes 20 et de l'ensemble du fardeau sur la palette 20 en positionnant en conséquence la butée 13 mécanique ou/et les interrupteurs de fin de course 24, 24a électriques (commutateurs-inverseurs).

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Appareil automatique à palettiser, qui présente une surface de chargement sur laquelle on dépose de manière connue une couche d'articles unitaires qui est ensuite déchargée sur une palette placée en-dessous ou sur une couche précédemment déposée, ce cycle de travail se renouvelant jusqu'au chargement complet de la palette, caractérisé par le fait que le travail est mécanique, tandis que les mouvements verticaux et horizontaux dans les deux sens sont délimités par de simples butées (13) mécaniques et par des commutateurs-inverseurs (24, 2a) électriques, et par le fait que la butée mécanique limitant l'abaissement (s) de la surface (7) de chargement est représentée par la palette (20) en tant que telle ou par la couche (B) d'articles unitaires précédemment déchargés.

2. Appareil à palettiser selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le mouvement horizontal (v, z) aussi bien que le mouvement vertical th, s) de la surface (7) de chargement est imprimé par un unique moteur qui agit sur un pignon (8) de commande et, par l'intermédiaire d'un organe (23) d'entraînement flexible ou articulé, par l'une de ses extrémités, sur le chariot élévateur (6) qui se déplace dans le sens vertical (h, s) dans des guidages (5a) sur un chariot (3) mobile dans le sens horizontal (v, z) dans les guidages (5), tandis que l'autre extrémité est assujettie à un contre-poids (17) mobile dans le sens vertical (17a), et par le fait que ladite extrémie peut aussi être assujettie au chariot élévateur sur lequel un contre-poids agit directement.

3. Appareil a palettiser selon les revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que les deux systèmes de déplacement, à savoir aussi bien le système horizontal (3)' que le système vertical (6), sont relies sans glissement par l'intermé du aire d'un organe (23) flexible qui passe autour de galets fixes et mobiles et engendre une liaison en série, ce qui permet, dès que le système de déplacement vertical porte sur une butée (13 ou 20, A, B), l'établissement du mouvement du système de déplacement horizontal que limitent deux interrupteurs de fin de course (24, 24a) électriques.