FR2527708A1 - Collier de serrage a cheville de fixation - Google Patents

Abstract

IL S'AGIT D'UN COLLIER DE SERRAGE DU GENRE COMPORTANT D'UN SEUL TENANT UNE LANIERE SOUPLE 10, UNE TETE DE FERMETURE PROPRE A UN BOUCLAGE SUR ELLE-MEME DE CELUI-CI, ET, TRANSVERSALEMENT, D'UNE PART, UNE DOUILLE 15, ET, D'AUTRE PART, AU DROIT DE CELLE-CI, MAIS DU COTE OPPOSE, UNE CHEVILLE 17, QUI N'EST RATTACHEE A LA LANIERE SOUPLE 10 QUE PAR DES MOYENS DE LIAISON DEFONCABLES, ET QUI EST PROPRE A ETRE ENGAGEE A FORCE DANS LADITE DOUILLE 15, POUR FIXATION DE L'ENSEMBLE A UN QUELCONQUE SUPPORT. SUIVANT L'INVENTION, LA DOUILLE 15 PRESENTE ANNULAIREMENT A SA BASE UN CHANFREIN TRONCONIQUE 23. APPLICATION AUX COLLIERS DE SERRAGE A FIXER DE MANIERE ETANCHE A UN QUELCONQUE SUPPORT.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale les colliers de serrage du genre comportant, d'un seul tenant, une lanière souple et une tête de fermeture propre au bouclage sur elle-même, en anneau, de celle-ci.

Elle vise plus particulièrement ceux de ces colliers de serrage, qui, réalisés en pratique en matière synthétique, par moulage convenable de celle-ci, comportent en outre, d'un seul tenant, d'une part, d'un premier coté de la lanière souple, une douille, qui s'étend à compter d'une ouverture, et, d'autre part, du côté opposé au précédent, au droit de ladite douille, une cheville, qui n'est rattachée au bord de ladite ouverture que par des moyens de liaison défonçables, et qui est propre à etre engagée à force dans la douille.

Les colliers de serrage équipés d'un dispositif de fixation ainsi constitué d'une telle douille et d'une telle cheville peuvent avantageusement etre aisément rapportés sur un quélconque support muni à cet effet d'un perçage : leur douille étant engagée dans un tel passage, il suffit d'exercer sur la cheville correspondante un effort de poussée satisfaisant pour que, rompant les moyens de liaison défonçables qui la retiennent, cette cheville s'engage dans cette douille ; en e-.

fet, il résulte de cet engagement un gonflement de la douille qui entraine un appui de cette douille sur la face du perçage qu'elle traverse opposée à celle par laquelle elle a été elle meme engagée dans ce perçage, en sorte que le support concerné se trouve ainsi pincé entre la lanière souple et la douille portée par celle-ci
En pratique, pour la douille soit alors d'un objet d'un gonflement suffisant, une telle douille comporte usuellement, intérieurement, une saillie annulaire qui en réduit transversalement la section de passage utile.

Un tel collier de serrage se trouve notamment décrit dans les brevets français NO 1.156.476 et 1.462.539.

Dans le brevet français NO 1.156.476 la douille est cirgulairement fragmentée en pattes, qui, lors de son gonflement consécutif à un enfoncement de la cheville associée s'écartent les unes des ures.

Dans le brevet français NO 1.462.539, qui reprend à cet
égard une disposition déjà décrite dans le brevet français NO 1.331.798 pour le dispositif de fixation à douille et cheville du genre concerné, la douille est par contre circulairement continue, la saillie annulaire que présente intérieurement une telle douille pouvant alors etre elle-meme circulairement continue ou circulairement fragmentée en une pluralité de protubérances distinctes allongées axialement.

Dans certains cas, le perçage à exécuter à un support pour permettre d'y rapporter un collier de serrage à douille et cheville de fixation, et permettre d'y assujettir ensuite par ce collier de serrage de quelconques organes, câbles électriques par exemple, est sans conséquence.

Mais, dans certaines applications au moins, l'étanchéi- té d'un tel support-doit etre conservée.

Il importe donc, dans de tels cas, que, après son gonflement consécutif à l'engagement de la cheville associée, la douille d'un tel collier de serrage rétablisse, autour du percage du support, l'étanchéité nécessaire.

Il en résulte, impérativement, que, dans de tels cas, la douille des colliers de serrage mis en oeuvre doit etre circulairement continue, au lieu d'être fragmentée en pattes.

Mais, sans autres, l'expérience montre que, la mise en oeuvre de tels colliers de serrage conduit cependant parfois à des lacunes d'étanchéité intempestives.

La raison peut en etre notamment trouvée dans le fait que, d'un support à équiper à un autre, il existe d'inévitables tolérances dimensionnelles, tant en ce qui concerne leur épaisseur qu'en ce qui concerne le diamètre de leur perçage.

Elle peut également en etre trouvée dans le fait que des amorces de rupture sont parfois observées au raccordement de la lanière souple et de la douille à la suite de l'engagement dans celle-ci de la cheville associée, en raison de l'effort axial développé pour assurer un tel engagement.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant d'éviter ces inconvénients et conduisant à l'obtention de toute l'étanchéité souhaitée autour du per#çage concerné.

De manière plus précise, elle a pour objet un collier de serrage du genre comportant d'un seul tenant une lanière souple, une tete de fermeture propre au bouclage sur elle meme, en anneau, de la lanière souple, et, transversalement par rapport à celle-ci, d'une part, d'un premier côté, une douille, qui s'étend à compter d'une ouverture, et d'autre part, du côté opposé au précédent, au droit de ladite douille, une cheville, qui n'est, rattachée au bord de ladite ouverture que par des moyens de liaison défonçables, et qui est propre à etre engagée à force dans ladite douille, pour fixation de l'ensemble à un quelconque support muni d'un perçage dans lequel peut au préalable etre engagée la douille, ce collier de serrage étant, suivant un premier aspect, caractérisé en ce que, extérieurement, ladite douille présente annulairement, à sa base, à son raccordement avec la lanière souple, un chanfrein tronconique.

Gracie à un tel chanfrein, et quelles que soient les tolérances dimensionnelles inévitables du perçage du support concerné, dans les limites d'une large gamme de telles tolérances, il y a toujours, lors de l'engagement de la douille dans un tel perçage, un coincement de celle-ci sur le bord correspondant de ce perçage, avec, axialement et/ou radialement, un refoulement plus ou moins accentué de matière lors de l'enfoncement de la cheville associée.

Autrement dit, grace-au chanfrein-suivant l'invention, la douille du collier de serrage suivant l'invention s'applique toujours à étanchéité sur le bord du perçage du support concerné.

En outre, suivant un deuxième aspect de l'invention, autour de l'ouverture à compter de laquelle s'étend cette douille, s'étend, de préférence, annulairement, une collerette dont la dimension transversale totale est de préférence au moins égale à la largeur de la lanière souple, cette ouverture ayant elle-meme de préférence un diamètre sensiblement égal à ladite largeur, et la lanière souple se raccordant de préférence par des bords obliques à ladite collerette.

La collerette que présente ainsi à la racine de sa douildouille le collier de serrage suivant l'invention, et dont 1' épaisseur est de préférence supérieure à celle de sa lanière souple, conduit avantageusement, au bénéfice de l'étanchéité recherchée, à la suppression de toutes amorces de rupture lors de l'enfoncement de la cheville associée.

En outre, évitant, par la surépaisseur qu'elle forme, tout contact entre la lanière souple et le support sur lequel l'ensemble est rapporté, elle ménage avantageusement cette lanière souple des blessures dont elle pourrait être l'objet de la part des "bavures" ou autres résidus coupants que présente inévitablement autour de son perçage un tel support, notamment lorsqu'il s'agit d'un support métallique, en raison du processus m~me de découpe suivant lequel un tel perçage est usuellement exécuté
De préférence également, suivant un troisième aspect, la saillie annulaire que présente intérieurement la douille pour en réduire transversalement la section de passage utile étant fractionnée en protubérances distinctes allongées axiallement, pour réduire au mieux l'effort d'engagement à exercer sur la cheville pour en assurer l'enfoncement dans la douille, la surface de chacune desdites protubérances est plane.

Grace à une telle disposition, lors de son engagement dans la douille, la cheville glisse avantageusement sur les protubérances de celle-ei, sans mordre dans de telles protubérances et y arracher un copeau, ce qui permet de minimiser encore l'effort d'enfoncement à exercer, et ce qui permet, donc, de ménager avantageusement la douille, en en évitant un éclatement préjudiciable à l'étanchéité recherchée.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue en plan d'un collier de serrage suivant l'invention
les figures 2, 3 en sont, à échelle supérieure, des vue partielles en coupe longitudinales, suivant les lignes Il-Il et III-III de la figure 1
la figure 4 reprend, à échelle supérieure, le détail de la figure 1 repéré par un encart IV sur celle-ci ~
les figures 5, 6 sont, à l'échelle de la figure 4, des vues partielles en coupe du collier de serrage suivant l'invention, suivant respectivement les lignes V-V et VI-VI de la figure 4
la figure 7 est, à échelle supérieure, une autre vue en coupe partielle de ce collier de serrage, suivant la ligne Vil-Vil de la figure 5
la figure 8 est une vue analogue à celle de la figure 5, et illustre la mise en oeuvre du collier de serrage suivant l'invention sur un quelconque support.

Tel qu'illustré par ces figures, le collier de serrage suivant l'invention est du genre compôrtant, d'un seul tenant, une lanière souple 10 et une tete de fermeture 11 propre au bouclage sur elle-meme, en anneau, de la lanière souple 10.

De manière connue en soi, la lanière souple 10 présente, transversalement, sur une partie au moins de sa longueur, des crans à flancs dissymétriques 12, figure,2, et, conjointement, la tete de fermeture 11 présente, transversalement, un passage 13, figure 3, qui est propre à l'engagement de la lanière souple 10, et auquel il est associé un cliquet articulé de retenue 14 comportant au moins une dent 21 propre à coopérer avec les crans transversaux 12 de celle-ci.

De telles dispositions étant bien connues par ellesmêmes, et ne faisant pas en propre l'objet de la présente inw vention, elles ne seront pas décrites plus en détail ici.

Elles sont par exemple du type de celles décrites dans le brevet français déposé le 19 Juin 1973 sous le NO 73 22203 et publié sous le NO 2#234.803.

Quoi qu'il en soit, lors de l'engagement, par son extrémité libre, de la lanière souple 10 dans le passage 13 de la tête de fermeture 11, et traction de cette lanière souple à travers celle-ci, le cliquet articulé 14 de cette tette de fermeture 11 s'efface élastiquement au passage des crans trans
versaux 12 de cette lanière souple 10.

Mais, lorsque cette lanière souple est relâchée, il s'oppose à tout mouvement rétrograde intempestif de celle-ci.

De manière également connue en soi, le collier de serrage suivant l'invention comporte, d'un seul tenant, transversalement par rapport à la lanière souple 10, d'une part, d'un premier côté, qui est en pratique le côté opposé à celui suivant lequel s'étendent les crans transversaux 12 de cette lanière souple 10, une douille 15, qui s'étend à compter d'une ouverture 16, suivant des moàalités décrites plus en détail ci-après, et, d'autre part, du côté opposé au précédent,au droit de la douille 15, une cheville 17 qui n'est rattachée au bord de ladite ouverture 16 que par des moyens de liaison dé foncables, également détaillés ci-après, et qui est propre à Btre engagée à force dans la douille 15.

En pratique, la douille 15 et la cheville 17 sont établies à proximité de la tete de fermeture 11, entre celle-ci et la partie crantée de la lanière souple 10.

En pratique, également, et suivant l'invention, autour de l'ouverture 16 à compter de laquelle s'étend la douille 15, s'étend annulairement une collerette 20, dont la dimension transversale totale T est de préférence au moins égale à la largeur L de la lanière souple 10.

Par dimension transversale totale T on entend ici deux fois la différence t entre, d'une part, le rayon R1 de la périphérie externe de la collerette 20, et, d'autre part, le rayon R2 de la douille 15 délimitant intérieurement cette collerette 20.

Ainsi, suivant l'invention
T = 2t > L
En pratique, également, le diamètre D1 de l'ouverture 16 à compter de laquelle s'étend la douille 15, qui est, à la fois, le diamètre interne de cette douille 15 et le diamètre externe de la cheville 17 associée à celle-ci, est au moins égal à la largeur L de la lanière souple 10.

Dans la forme de réalisation représentée, ce diamètre D1 est supérieur à la largeur L de la lanière souple 10.

De préférence, et tel que représenté, de part et d'autre de la collerette 20, la lanière souple 10 se raccorde à celle ci par des bords obliques 22.

De préférence, également, et tel qu'également représenté, l'épaisseur E de la collerette 20 est supérieure à celle e de la lanière souple 10, figure 5.

Autrement dit, cette collerette 20 forme localement une surépaisseur vis-à-vis de la lanière souple 10, et, en pratique, dans la forme de réalisation représentée, cette surépaisseur s'étend du côté suivant lequel s'étend également la douille 15.

En section transversale, la douille 15 est circulairement continue sur une partie au moins de sa hauteur, qui, à compter de la lanière souple 10, en constitue la partie utile.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, cette partie utile de la lanière souple 10 s'étend sur la totalité de la hauteur de celle-ci, cette douille 15 étant circulairement continue en section transversale sur la totalité de sa hauteur.

Quoi qu'il en soit, la douille 15 est globalement cylindrique.

Extérieurement, et suivant l'invention, elle présente, annulairement, à sa base, à son raccordement avec la lanière souple 10, et, plus précisément, avec la collerette 20 renfor çant localement en épaisseur celle-ci, un chanfrein tronconique 23.

Ce chanfrein tronconique 23 s1 étend entre une circonférence de plus petit diamètre D2, qui est en pratique le diåmè- tre que présente extérieurement la douille 15 sur la partie courante de sa hauteur, et une circonférence de plus grand diamètre D3.

En pratique, le diamètre D2 est choisi pour correspondre au plus petit diamètre envisageable pour le perçage 19 du support 18 à équiper, et la différence entre les diamètres D3 et
D2 est choisie pour au moins englober les tolérances dimension nelles admissibles en diamètre pour un tel perçage.

Autrement dit, si D4 est le diamètre du perçage 19 du support 18 à équiper, il est fait en sorte que
D3 > D4 > D2
Dans la forme de réalisation représentée, à son extrémité libre, la douille 15 présente également, extérieurement, un chanfrein tronconique 25 propre à en faciliter l'engagement dans le perçage 19 du support 18 à équiper.

Intérieurement, la douille 15 comporte, annulairement, en saillie, une pluralité de protubérances 27, qui, allongées axialement, en réduisent transversalement la section de passage libre.

Dans la forme de réalisation représentée, ces protubérances 27 sont au nombre de quatre, et, régulièrement réparties circulairement, elles sont établies en croix, deux suivant la airection d'allongement de la lanière souple iu, et deux sui- vant une direction orthogonale à la précédente.

Suivant l'invention, chacune de ces protubérances 27 a globalement une allure en triangle, sa largeuwallant en croissant, d'un sommet 28 à une base 29, en s'éloignant de l'ouverture 16 à compter de laquelle s'étend la douille 15.

En pratique, le sommet 28 de chacune des protubérances 27 est sensiblement à niveau avec la surface de la lanière souple 10 du côté de laquelle s'étend la douille 15, un tel sommet étant donc au-delà de la surface correspondante de la collerette 20 renforçant localement en épaisseur cette lanière souple 10, par rapport à l'extrémité libre de la douille 15, tout en étant en-deçà de l'arête libre de l'ouverture 16.

En pratique, également, la base 29 de chacune des protubérances 27 est formée, dans la forme de réalisation représentée, par une surface plane qui est sensiblement perpendiculaire à l'axe de la douille 15, et qui s'étend à un même niveau pour l'ensemnle de ces protubérances 27.

Dans la forme de réalisation représentée, la base 29 des protubérances 27 est en retrait par rapport à l'extrémité libre de la douille 15.

Autrement dit, dans cette forme de réalisation, la douille 15, par rapport à la cheville 17, s'étend au-delà de la base 29 des protubérances 27 qu'elle comporte en saillie intérieurement.

Quoi qu'il en soit, vis-à-vis de la surface de la collerette 20 à compter de laquelle s'étend la douille 15, la base 29 des protubérances 27 est de préférence établie à un niveau Il qui est au moins égal à l'épaisseur maximale possible pour le support 18 à équiper, figures 5 et 8.

De préférence, la surface 30 de chacune des protubérances 27 est plane.

Il en résulte que, tel que représenté, les côtés du contour triangulaire d'une telle protubérance 27 appartiennent globalement à une ellipse.

Comme la douille 15, la cheville 17 est globalement cylindrique, suivant un diamètre D1, qui, comme mentionné ci-dessus, est le diamètre intérieur de cette douille 15.

De préférence, et tel que représenté, les moyens de liaison défonçables par lesquels la cheville 17 se rattache au bord de l'ouverture 16 à compter de laquelle s'étend la douille 15 sont fractionnés en pattes distinctes 32, pour minimiser l'effort d'arrachement correspondant.

Dans la forme de réalisation représentée, ces pattes 32 sont au nombre de quatre et, régulièrement réparties circulairement, comme les protubérances 27, elles sont établies en croix, au droit desdites protubérances 27.

Suivant l'invention, la section transversale de chacune de ces pattes 32 est de préférence triangulaire, tel que représenté, figure 7.

Quoi qu'il en soit, ces pattes 32 relient en continu la cheville 17 à la paroi de l'ouverture 16 à compter de laquelle s'étend la douille 15, et, entre celles-ci, toute matière est normalement absente.

Autrement dit, et tel qu'illustré par la figure 6, entre les pattes 32, l'arête d'extrémité de la cheville 17 n'est#que géométriquement confondue avec l-'arete libre de l'ouverture 16, aucune liaison matérielle n'étant établie d'une de ces aretes à l'autre entre lesdites pattes 32.

De préférence, et tel que représenté, la base de la cheville 17, c'est-à-dire l'extrémité de celle-ci disposée du côté de la douille 15, forme, en direction de cette douille 15, au droit des pattes 32, un embout 35, qui, en pratique, dans la forme de réalisation représentée, est tronconique, et qui, dans dans cette forme de réalisation, est établi légèrement en retrait par rapport à la paroi de l'ouverture 16 à compter de laquelle s'étend cette douille 15 en s'étendant au-delà des pattes 32.

Lors du moulage du collier de serrage suivant l'invention, cet embout tronconique 35 sert avantageusement à favoriser l'établissement d'un équilibre de matière autour des pattes 32, pour éviter que la formation de retassures ne provoque un excentrement de la cheville 17 de nature à nuire ensuite à une bonne pénétration de celle-ci dans la douille 15.

Autrement dit, dans la forme de réalisation représentée, par un embout 35, qui est par exemple tronconique, la cheville 17 s'étend au-delà des pattes 32 constituant, dans cette forme de réalisation, les moyens de liaison défonçables qui la relient au bord de l'ouverture 16
Pour la mise en oeuvre du collier de serrage suivant l'invention, la douille 15 que comporte celui-ci est engagée dans le perçage 19 du support 18 à équiper, figure 8.

Du fait des dispositions dimensionnelles précisées cidessus, au cours d'un tel engagement, ltarete d'entrée 36 du perçage 19 du support 18 vient en toute certitude au contact du chanfrein tronconique 23 que présente à sa base la douille 15, et, l'engagement de celle-ci étant poursuivi jusqu'à contact, avec la face correspondante du support 18,-de la collerette 20 renforçant localement en épaisseur la lanière souple 10, il y a, par cette arête d'entrée 36, un refoulement de matière, tant axialement que-radialement, qui, conduisant à un bourrage dudit perçage 19, est garant de l'étanchéité recherchée autour de celui-ci.

Le collier de serrage suivant l'invention étant ainsi en place, il est procédé, pour son verrouillage sur le support 18, à l'exercice d'une poussée sur la cheville 17, suivant la flèche F de la figure 8.

Il en résulte tout d'abord une rupture des pattes 32 constituant les moyens de liaison défonçables reliant initialement cette cheville 17 à la paroi de l'ouverture 16.

Il en résulte ensuite un engagement à force de cette cheville 17 dans la douille 15, au cours duquel, portant sur les protubérances 27 que présente intérieurement en saillie celle-ci, la cheville 17 assure progrssivement un gonflement radial vers l'extérieur de cette cheville 17, et ce gonflement conduit cette dernière à venir extérieurement s'appliquer intimement sur une partie au moins de la hauteur du perçage 19 du support 18 concerné.

L'engagement de la cheville 17 dans la douille 15 est par exemple poursuivi jusqu'à ce que cette cheville 17 soit à ras avec l'ouverture 16, tel que représenté ; elle s'étend alors au-delà de la base 29 des protubérances 27 de la douille 15.

Le collier de serrage 10 suivant l'invention est ainsi fermement verrouillé, et à étanchéité, sur le support 18, la cheville 17 en obturant à étanchéité l'ouverture 16, et la douille 15 obturant à étanchéité par son chanfrein tronconique 23 le perçage 19 dudit support 18, comme mentionné ci-dessus.

Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, le collier de serrage suivant l'invention peut facilement etre réalisé en matière synthétique, et par exemple en polyamide, par moulage approprié de celle-ci.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation décrite et représentée, mais englobe toute variante d'exécution, notamment en ce qui concerne le nombre et la configuration des protubérances que présente intérieurement en saillie la douille.

Cependant, la forme triangulaire décrite ci-dessus pour celles-ci donne tout particulièrement satisfaction.

Une saillie circulairement continue, au lieu d'être fragmentée en protubérances distinctes, pourrait d'ailleurs convenir, bien que, pour des raisons de commodité de moulage, une telle fragmentation de cette saillie soit préférable.'
De meme, au-delà des protubérances qu'elle présente intérieurement, la douille pourrait etre fragmentée en pattes, bien qu'il soit préféré qu'elle y soit encore circulairement continue, car elle constitue alors, au-delà desdites protubérances, une ceinture ou frette, qui, s'opposant en son éclatement au droit desdites protubérances, est favorable à la perennité de sa continuité sur la partie utile de sa hauteur.

Dans tous les cas, la structure même de la lanière souple et de la tete de fermeture est indifférente.

Claims (10)

REVEXDICATIONS

1. Collier de serrage du genre comportant d'un seul tenant une lanière souple (lo), une tete de fermeture (11) propre au bouclage sur elle-meme, en anneau, de la lanière souple (10), et, transversalement par rapport à celle-ci, d'une part, d'un premier côté, une douille (15), qui s'étend à compter d'une ouverture (16), et, d'autre part, du côté opposé au précédent, au droit de ladite douille, une cheville (17), qui n'est rattachée au bord de ladite ouverture (16) que par des monZens de liaison défonçables (32), et qui est propre à etre engagée à force dans ladite douille (15), pour fixation de l'ensemble à un quelconque support (18) muni d'un perçage (19) dans lequel peut au préalable etre engagée la douille (15), caractérisé en ce que, extérieurement, ladite douille (15) présente annulairement, à sa base, à son raccordement avec la lanière souple, un chanfrein tronconique (23).

2. Collier de serrage suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, autour de l'ouverture (16) à compter de laquelle s'étend la douille (15) s'étend annulairement une collerette (20) dont la dimension transversale totale (T) est de préférence au moins égale à la largeur (L) de la lanière souple (10).

3. Collier de serrage suivant l'une quelconque des revendications 1, 2,. caractériaé- en ce que le diamètre (D1) de l'ouverture (16) à compter de laquelle s'étend la douille (15) est au moins égal à la largeur (L) de la lanière souple (10).

4. Collier de serrage suivant l'une quelconque des revendications 2, 3, caractérisé en ce que, de part et d'autre de la collerette (20), la lanière souple (10) se raccorde à celle-ci par des bords obliques (22).

5 5. Collier de serrage suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que l'épaisseur (E) de la collerette (20) est supérieure à celle (e) de la lanière souple (10).

6. Collier de serrage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel la douille (15) est circulairement continue sur la partie utile au moins de sa hauteur, et, intérieurement, comporte annulairement, en saillie, une pluralité de protubérances (27) qui, allongées axialement, en rédui sent transversalement la section de passage utile, caractérisé en ce que chacune desdites protubérances (27) a globalement une allure en triangle, sa largeur allant en croissant en s'éloigant de l'ouverture (16) à compter de laquelle s'étend la douille (15).

7. Collier de serrage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel la douille (15) est circulairement continue sur la partie utile au moins de sa hauteur, et, intérieurement, comporte annulairement, en saillie, une pluralité de protubérances (27) qui, allongées axialement, en réduisent transversalement la section de passage utile, caractérisé en ce que le sommet (28) de chacune desdites protubérances (27) est sensiblement à niveau avec la surface de la lanière souple (10) du côté de laquelle se trouve la douille (15).

8. Collier de serrage suivant l'une quelconque des ^re- vendications 1 à 5, dans lequel la douille (15) est circulairement continue sur la partie utile au moins de sa hauteur, et, intérieurement, comporte annulairement, en saillie, une pluralité de protubérances (27) qui, allongées axialement, en réduisent transversalement la section de passage utile, caractérisé en ce que la surface (30) de chacune des protubérances (27) est plane.

9. Collier de serrage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel la douille est circulairement continue sur la partie utile au moins de sa hauteur, et, intérieurement, comporte annulairement, en saillie, une pluralité de protubérances (27) qui, allongées axialement, en réduisent transversalement la section de passage utile, caractérisé en ce que la base (29) de chacune des protubérances (27) est formée par une surface plane sensiblement perpendiculaire à l'axe de la douille (15).

lo. Collier de serrage suivant l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé en ce qu'il y a quatre protubérances (27) régulièrement réparties circulairement.

11. Collier de serrage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la base de la cheville (17) forme, du côté de la douille, au droit des moyens de liaison défonçables (32), un embout (35) par exemple tronconique, en sorte que ladite cheville (17) s'étend au-delà desdits moyens de liaison défonçables (32).

12. Collier de serrage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 11, dans lequel les moyens de liaison défonçables (32) par lesquels la cheville (17) se rattache au bord de l'ouverture (16) à compter de laquelle s'étend la douille (15) sont fractionnés en pattes (32) distinctes, caractérisé en ce que la section transversale de chacune des dites pattes (32) est triangulaire.