FR2526833A1 - Procede pour la construction de murs en bois et modules en bois pour ce procede - Google Patents

Abstract

PROCEDE POUR LA CONSTRUCTION DE MURS EN BOIS ET MODULES EN BOIS POUR CE PROCEDE. DES MODULES EN BOIS 5 COMPRENNENT DEUX ELEMENTS 7, 8 VERTICAUX ESPACES PAR UNE ENTRETOISE ET PRESENTENT DES RAINURES HORIZONTALES CONTENANT DES LANGUETTES 20 ET DES CONDUITS VERTICAUX 13, 14, 18 REMPLIS DE MASTIC SOUPLE COULABLE CEPENDANT QUE DES TIGES VERTICALES 4 SONT MISES EN TENSION ENTRE UN FER DE CHAINAGE INFERIEUR 2 ET UN FER DE CHAINAGE SUPERIEUR AFIN DE COMPRIMER EN SENS VERTICAL LES MODULES SUPERPOSES.

Description

L'invention a pour objet un procédé relatif à la construction réalisée essentiellement en bois de murs et notamment de murs de locaux à usages divers mais principalement d'habitation. Le procédé de l'invention est particulièrement approprié à la construction de maisons individuelles à 1 ou 2 niveaux d'habitation.

On connaît depuis longtemps des procédés de construction faisant appel au bois, principalement ou exclusivement. Les chalets de montagne, qui présentent une grande variété de types régionaux, en sont le meilleur exemple. Selon les procédés classiques de construction en bois, il existe une ossature en poutres de bois que l'on complète soit par des panneaux de grandes dimensions que l'on fixe à cette ossature, notamment sur la face intérieure des murs, soit par des planches disposées horizontalement et se recouvrant en partie du bas vers le haut que l'on cloue à l'ossature notamment sur la face extérieure des murs ; on prévoit encore fréquemment un remplissage des parties vides de l'ossature à l'aide de panneaux isolants en laine de verre ou de roche.

L'invention se distingue des procédés classiques en ce qu'elle n'utilise aucune ossature en bois.

Au contraire, selon l'invention, à partir de la surface d'un support qui peut être une fondation en béton armé ou un plancher bas, on scelle un fer de chaînage inférieur horizontal à cette fondation ou à ce plancher bas, on fixe à ce fer des tiges verticales de compression espacées en sens horizontal et situées sensiblement dans le plan médian des murs à construire; ces tiges s'étendent sur la hauteur d'un étage et se terminent par une partie extreme supérieure filetée. On emploie ensuite ce que l'on appellera ici des modules en bois, sensiblement équivalents chacun par leurs dimensions à une brique ou à un parpaing, présentant un volume intérieur vertical vide entre un élément extérieur vertical et un élément intérieur vertical réunis transversalement.On juxtapose cote à cte les modules à chaque rang et on les superpose rang par rang. Au sommet du mur d'un étage, on pose sur les derniers modules un fer de chaînage supérieur horizontal ayant des ouvertures de passage des tiges verticales de compression; on met en tension ces tiges entre les fers de chainage inférieur et supérieur en comprimant ainsi entre les fers les modules superposés.

Le volume vide entre les éléments intérieur et extérieur des modules peut constituer une lame d'air; il est plus avantageux de le remplir d'une matière isolante granuleuse. On verse celle-ci dans le volume vide vertical des modules après montage du mur, avant la mise en place du fer de chaînage supérieur.

La mise en tension des tiges verticales de compression se fait à l'aide d'écrous que l'on visse sur la partie supérieure filetée de ces tiges et qui prennent appui sur le fer de chainage supérieur; il est évident que tout autre moyen équivalent de mise en tension des tiges verticales pourrait remplacer l'emploi du filetage et des écrous.

Les tiges verticales sont placées de préférence aux angles des murs, à proximité des portes et des fenêtres, et, par ailleurs, sont réparties de façon égale sur la longueur des murs.

Dans un mur construit selon le procédé de l'invention, les modules accolés à chaque rang se touchent dans un plan de joint. De préférence, selon le procédé de l'invention, au moins les éléments extérieurs de chaque module présentent sur leurs faces latérales en contact une rainure verticale creusée dans leur épaisseur. Les deux rainures sont ouvertes en face l'une de l'autre à chaque plan de joint et constituent un conduit vertical. A chaque rang, les plans de joint entre les modules accolés sont sur une même verticale de sorte qu'il existe entre les éléments extérieurs des modules superposés des canaux verticaux situés légèrement en retrait de la façade extérieure. Une matière fluide apte à constituer un joint souple est coulée dans chaque conduit vertical, de préférence auprès montage des murs sur la hauteur d'un étage.

On pourrait prévoir aussi des rainures analogues dans les faces latérales en contact des éléments intérieurs pour y couler un mastic coulable; cette mesure est moins nécessaire du côté de la face intérieure des leurs.

Au lieu de se servir d'un mastic souple rendu coulable par chauffage comme un complexe goudron-caoutchouc ou par mélange comme une composition époxy-polyuréthane, on pourrait aussi injecter sous pression dans les canaux verticaux une matière appropriée. Ces moyens sont équivalents dans l'esprit de l'invention.

De préférence encore, selon le procédé de l'invention, on prévoit dans les tranches supérieures et inférieures des deux éléments intérieur et extérieur de chaque module des rainures horizontales creusées dans leur épaisseur. Quand les modules sont accolés à chaque rang, les rainures sont en prolongement; on y introduit des languettes d'assemblage d'une largeur suffisante pour qu'elles soient engagées simultanément dans les modules du rang inférieur et dans les modules du rang supérieur que l'on met en place ensuite.

L'invention couvre aussi des modules en bois spécialement conçus pour la mise en oeuvre du procédé.

Chaque module d'usage général comprend un élément vertical extérieur et un élément vertical intérieur, chacun de ces éléments a une face principale extérieure et une face principale intérieure, deux faces latérales opposées et deux tranches l'une supérieure et l'autre inférieure.

Une gorge transversale est creusée dans la face principale intérieure de chaque élément et une entretoise perpendiculaire à chaque élément est solidement fixée dans chaque gorge par ses parties extrêmes opposées afin de maintenir les deux éléments à l'écartement voulu. L'entretoise a en largeur une dimension inférieure à la largeur des éléments de sorte qu'il existe un volume vide entre ces derniers.

De préférence, dans l'épaisseur des faces latérales de l'élément extérieur de chaque module est creusée une rainure pour joint d'étanchéité; de préférence dans l'épaisseur des tranches supérieures et inférieures des deux éléments de chaque module est creusée une rainure pour languette d'assemblage.

Selon un mode de réalisation préféré d'un module conforme à l'invention, l'élément extérieur est composé de deux plaques accolées réalisées en bois naturel dont les fibres sont disposées dans le sens vertical d'utilisation; ces deux plaques sont rOur. es par collage de deux faces latérales dans l'épaisseur desquelles sont creusées avant collage deux rainures s'ouvrant l'une vers l'autre de sorte qu'un conduit vertical existe dans la zone médians de l'élément extérieur de chaque module L'élément intérieur est réalisé en une seule piece, dans un panneau de particules, de préférence de qualité êbL-nisterie.

On donnera maintenant, uniquement à titre d'exemple et sans exclure aucune réalisation découlant de la définition donnée ci-dessus, un mode préféré de mise en oeuvre de l'invention. On se reportera aux dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue en perspective d'un angle d'un mur en cours de montage selon le procédé de l'invention,
- la figure 2 est une vue en coupe transversale de la partie inférieure d'un mur montrant la fixation d'une tige de compression
- la figure 3 est une vue en coupe transversale analogue à la figure 2 montrant la partie supérieure de la meme tige de compression et la partie inférieure d'une tige de compression d'un étage supérieur
- la figure 4 est une vue en coupe par un plan horizontal au niveau d'un plancher d'un mur conforme à l'invention
- la figure 5 est une vue de dessus d'un module proféré selon l'invention
- la figure 6 est une vue en coupe selon VI-VI de la figure 5.

La description donnée ci-dessous pour illustrer le procédé de l'invention se rapporte à l'emploi d'un mode préféré de réalisation des modules en bois sans que cella puisse exclure l'usage de modules différents équivalents.

A partir d'une fondation en béton armé, ou d'un soubassement similaire, ou encore à partir d'un plancher bas pour la réalisation d'un étage inférieur ou d'un plancher haut pour la réalisation d'un étage supérieur, on met en place une bande d'étanchéité 1, connue en soi, sur laquelle on pose un fer de chaînage, de préférence un profilé en U renversé 2 que l'on scelle solidement à l'aide de vis 3.

A ce profilé 2 on fixe fermement une partie extrême inférieure filetée de plusieurs tiges de compression 4 qui s'étendent verticalement, placées aux angles, à proximité des ouvertures, et espacées dans la partie restante des murs.

On réalise un premier rang en accolant des modules individuels préfabriqués 5, et les rangs suivants en hauteur en superposant des modules identiques 5 et en alignant verticalement les plans de joint 6 qui se trouvent à chaque rang entre deux modules accolés.

On décrira maintenant un module 5 en se référant aux figures 5 et 6. I1 comprend un élément vertical extérieur 7 et un élément vertical intérieur 8 qui ont chacun une face principale extérieure 7A, 8A respectivement, une face principale intérieure 7B, 8B respectivement, deux faces latérales 7C, 7D et 8C, 8D respectivement1 deux tranches supérieure et inférieure 7E, 7F et 8E, 8F respectivement.

Dans chacune des faces principales intérieures 7B, 8B est creusée une gorge transversale 9, qui est horizontale en position dtutilîsation du module 5, dans laquelle est introduite et fixée par collage une entretoise 10. Celle-ci est engagée dans les gorges g par deux parties extrêmes opposées et elle maintient l'écartement désiré entre les éléments 7 et 8. La gorge 9 est creusée dans la zone médiane, dans le sens de la hauteur, desdits éléments 7, 8. Dans l'épaisseur des tranches supérieures et inférieures 7E, 7F et 8E, 8F des deux éléments sont creusées parallèlement aux faces principales des rainures 11, 12 ouvertes vers l'extérieur. Dans l'épaisseur des faces latérales 7C, 7D de l'élément extérieur 7 sont creusées des rainures 13, 14 ouvertes vers l'extérieur.

L'élément intérieur 8 de chaque module 5 est réalisé en une seule pièce découpée dans un panneau de parti cules, disponible dans le commerce, de qualité supérieure, de préférence de qualité ébénisterie.

L'élément extérieur 7 de chaque module 5 est réalisé en deux plaques accolées 71, 72 réunies par collage par une de leurs faces latérales de part et d'autre d'unplan de joint 15. Dans un module mis en place, ce plan de joint 15 est vertical et passe au milieu de l'élément arriere 8 et de l'entretoise 10 perpendiculairement aux éléments 7, 8. L'élément 8 a donc une largeur qui est le double de la largeur de chacune des deux plaques 71, 72 de l'élément 7.

L'entretoise 10 a une largeur plus faible de sorte qu'il existe dans un module 5, au-dessus, en dessous et sur les côtés de l'entretoise 10, un volume vide 16.

Avant que les plaques 71, 72 soient réunies, on creuse dans chacune de leurs faces à coller ensemble une rainure 17. Les deux rainures 17 constituent après collage un conduit 18 qui est vertical en position d'utilisation.

Les plaques 71, 72 sont en bois dur naturel, découpées dans une poutre ayant la section voulue, de telle sorte que les fibres du bois se trouvent disposées verticalement dans un mur composé de modules 5.

Des dimensions convenables sont les suivantes: élément intérieur 8 : hauteur 0,20 m, largeur 0,34 m, épaisseur 0,05 m; plaques 71, 72 : hauteur 0,20 m, largeur 0,17 m, épaisseur 0,05 m; entretoiae 10 ; largeur 0,14 m, profondeur 0,10 m, épaisseur 4022 m, si bien qu'un module complet a les dimensions suivantes hauteur 0,20 m, longueur 0,34 m, épaisseur 0,17 m avec des parois de 0,05 m d'épaisseur.

Aux angles d'une construction, on utilise (figure 1) des modules dont une face extrême est obturée par une plaque de fermeture 19 comme on peut le voir sur la figure 1. Cette plaque est aussi en bois naturel avec les fibres du bois placées verticalement. On tient compte de l'épaisseur de 0,05 m de cette plaque de fermeture 19 dans la longueur de 0,34 m des modules d'angle afin que le conduit vertical 18 se trouve au même emplacement central.

Quand on juxtapose dans un rang des modules 5 des figures 5 et 6, on introduit dans les rainures horizontales 11 des deux éléments 7, 8 des languettes d'assemblage 20 qui les tiennent en alignement. Ces languettes sont réalisées en bois, ou en matière plastique; elles ont une hauteur suffisante pour être engagées à la fois dans les rainures des modules d'un rang inférieur et dans celles du rang supérieur immédiat.

Quand on superpose des modules 5 à partir d'un angle, on commence par un module a plaque extrême 19 de fermeture et on continue en mettant en correspondance verticale alternativement les conduits verticaux 18 et les conduits constitués par les rainures verticales 13-14 entre deux modules.

Si on est conduit pour une raison quelconque à ne pas se servir de modules d'angle, on superpose les modules 5 en mettant en correspondance en sens vertical les rainures 13-14 ensemble et les conduits 18 ensemble.

Quand on a atteint la hauteur d'un étage, on coule dans tous les conduits verticaux 18 et 13-14 un mastic coulable disponible dans le commerce. Dans le volume intérieur vide 16, on verse un isolant en granules ou en particules, disponible dans le commerce, qui remplit complètement les murs. Au sommet de ceux-ci, on pose sur les entretoises 10 du dernier rang de modules 5 un profilé en U renversé 2 qui sert de fer de chaînage supérieur et dans lequel sont prévues des ouvertures 21 de passage des tiges verticales de compression 4 ayant une partie extrême filetée. Ensuite à l'aide d'écrous, on met ces tiges en tension afin de soumettre à un effort de compression tous les modules 5 du mur entre les fers de chaînage supérieur et inférieur.

Pour constituer un plancher (figures 3 et 4), on place sur le profilé 2 des taquets porteurs 22 ayant une face supérieure en affleurement avec la face supérieure du dernier rang des modules 5 et on fait reposer des solives 23 -sur ces taquets 22 et sur les éléments intérieurs 8 (fig. 3).

Sur ces derniers les languettes d'assemblage 20 sont interrompues à l'emplacement des solives 23. En réalité, les parties extrêmes de ces dernières sont incluses dans un dernier rang de modules 5 dont les éléments intérieurs 8 ont été découpés en 24 pour le passage des solives 23.

On fixe alors à la face 8A de ces modules 5 un tasseau de rive 25 qui sert avec les solives 23 à soutenir un plancher.

Pour monter un étage supplémentaire, on utilise comme surface de support la face supérieure du profilé en U renversé 2 à laquelle on fixe solidement d'autres tiges de compression 4A qui s'élèvent, comme les tiges 4, sur la hauteur de étage et on poursuit la superposition des rangs de modules 5, comme on vient de l'expliquer, pour finir par mettre en tension ces tiges 4A.

I1 est préferable, comme on le remarquera sur les figures 2, 3 et 4, de se servir de fers de chaînage 2 qui ont une largeur égale à l'espacement des faces intérieures 7w, 8B des éléments 7, 8 afin de pouvoir les loger sans jeu entre ces derniers.

Pour les ouvertures de portes et de fenêtres, on emploie pour les côtés verticaux, des modules 5 dont les extrémités sont pourvues de plaques de fermeture analogues aux plaques 19 des modules d'angle. A la partie supérieure des ouvertures, on obture l'intervalle entre les éléments 7, 8 des modules à l'aide d'une poutre qui s'engage partiellement entre eux. Des feuillures sont ménagées dans l'épaisseur des éléments intérieurs 8 pour recevoir un cadre de fenêtre ou de porte.

On ne sortirait pas du cadre de l'invention en utilisant pour certains modules ou pour certains éléments constitutifs des modules une matière autre que le bois. En particulier les plaques 71, 72 pourraient être faites en bois ayant une face revêtue d'un parement ou être totalement en matière de revêtement, par exemple en matière plastique.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Procédé de construction de murs à l'aide de modules (5) en bois ayant un volume vide (16), de fers de chaînage (2) placés à la partie inférieure et à la partie supérieure du mur, de tiges verticales (4, 4A) caractérisé en ce qu'on scelle un fer de chai nage inférieur (2) à un support, on fixe à ce fer (2) des tiges verticales (4) ayant une partie extrême supérieure filetée, on juxtapose dans chaque rang et on superpose rang par rang des modules (5), on immobilise au dernier rang supérieur un fer de chaînage supérieur (2) ayant des ouvertures (21) de passage des tiges verticales (4) puis on met ces tiges (4) en tension afin de comprimer les modules entre les fers de chaînage (2).

2. Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'on utilise des modules (5) ayant un élément exte- rieur (7), un élément intérieur (8), une entretoise transversale (10) reliant ces éléments et on fait reposer sur les entretoises (10) du dernier rang de modules (5) d'un mur le fer de chaînage supérieur (2).

3. Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'on utilise des modules (5) ayant au moins une xai- nure horizontale (11) dans leurs faces inférieure et supérieure et on introduit des languettes d'assemblage (20) dans ces rainures (11) au moment de la superposition des modules (5).

4. Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'on utilise des modules (5) ayant des rainures verticales (13, 14) au moins dans leurs faces latérales, on met ces rainures en correspondance en juxtaposant et en superposant les modules de façon à constituer des conduits verticaux dans lesquels on coule un mastic souple rendu coulable.

5. Procédé selon la revendication 2 caractérisé en ce qu'on utilise des modules (5) ayant dans leur élément extérieur (7) des rainures verticales (13, 14) ouvertes vers l'extérieur creusées dans leurs faces latérales (7C, 7D), un conduit vertical (18) situe dans le milieu de cet élément (7) et en superposant les modules (5) on fait correspondre en sens vertical entre un rang et le-rang immédiatement supérieur alternativement les rainures (13-14) avec les conduits (18).

6. Module en bois pour construction de murs selon le procédé de l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérise en ce qu'il comprend un élément vertical extérieur (7), un élément vertical intérieur (8), une entretoise horizontale (10) reliant fermement ces deux éléments, cette entretoise étant disposée dans la zone médiane du module (5) et ayant une largeur inférieure a la largeur de ce dernier en laissant entre lesdits éléments (7, 8) un volume vide (16).

7. Module selon la revendication 6 caractérisé en ce que l'entretoise (10) est introduite par deux parties extrêmes opposées dans une gorge transversale horizontale (9) creusée dans les faces intérieures i7B, 8B) des éléments (7, 8) espacés et reliés par cette entretoise (10).

8 Module selon la revendication 6 caractérisé en ce que les éléments extérieur (7) et intérieur (8) ont des faces supérieures (7E, 8E) et inférieures (7F, 8F) dans lesquelles sont creusées des rainures (11, 12) ouvertes vers l'extérieur destinées à contenir des languettes d'assemblage (20).

9. Module selon la revendication 6 caractérisé en ce que l'élément extérieur (7) a des faces latérales (7C, 8C, 7D, 8D) dans lesquelles sont creusées des rainures (13, 14) ouvertes vers l'extérieur.

10. Module selon l'une quelconque des revendications 6 a 9 caractérisé en ce que l'élément extérieur est constitué par deux plaques en bois (71, 72) dont les fibres sont disposées verticalement, collées ensemble par des faces latérales dans un plan de joint (15) transversal perpendiculaire au milieu du module aux deux éléments (7,8), ces deux plaques (71, 72) ayant dans leurs faces latérales chacune une rainure (17) ouverte vers l'autre rainure (17), ces deux rainures (17) limitant ensemble un conduit (18) vertical en position d'utilisation.