FR2520606A1 - Pince de compartimentation veineuse pour prevention des embolies - Google Patents

Abstract

LES DEUX BRAS 1, 2 DE LA PINCE 10, ARTICULES EN 12 COMPORTENT AUX EXTREMITES OPPOSEES DES MOYENS D'ENCLIQUETAGE 3, 4 PERMETTANT UNE MISE EN PLACE INSTANTANEE. L'OPERATION DE MISE EN PLACE EST SIMPLIFIEE ET MOINS LONGUE.

Description

La présente invention a pour objet un dispositif de prévention des embolies pulmonaires et concerne plus particulièrement une pince de compartimentation ayant pour effet de diviser la section d'une veine en plusieurs passages distincts, chacun de petite section, pour empêcher le passage d' un caillot et éviter ainsi que celui-ci soit entraîné et risque d'aller obturer la totalité de la veine à un endroit où la section de celle-ci est moins importante.

Il s'agit en principe de la veine cave, mais la pince selon l'invention peut aussi bien être utilisée sur un autre vaisseau.

De telles pinces sont déjà utilisées. Les figures la et lb en représentent le principe, appliqué dans le cadre de la présente invention et la figure 2 en montre schématiquement l'application sur une veine. Les pinces peuvent être en une seule pièce et se refermer par flexion (figure la) ou en deux pièces articulées (figure lb). Elles peuvent comporter des indentations sur une branche (figure la) ou sur les deux les indentations peuvent être de différentes dimensions, l'essentiel étant de diviser la veine en au moins deux passages, de préférence trois ou quatre, pour arrêter un caillot en laissant encore un passage suffisant pour la circulation sanguine. Avec le temps, et sous l'effet de traitements médicamenteux, le caillot se dissout lentement et le passage se libère totalement.

L'inconvénient des pinces connues est constitué notamment par l'opération de fermeture et par le maintien en position fermée.

En général, le chirurgien qui effectue la pose d'une telle pince, sous anesthésie générale, ligature la pince pour la maintenir fermée.

L'opération est assez longue, délicate et ce d'autant plus qu'au moins au début de la ligature il faut maintenir fermée la pince qui a tendance à s'ouvrir, soit sous sa propre réaction élastique (cas de la figure la) soit sous l'effet élastique de la veine aplatie qui a tendance à se gonfler.

Conformément à la présente invention, une pince du type ci-dessus est remarquable notamment en ce qu'elle comporte une fermeture à encliquetage, de préférence d'un type pouvant se désencliqueter sans difficulté par une déformation simple d'un élément de l'encliquetage.

D'autres caractéristiques de l'invention apparaftront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif en regard des dessins ci-joints, et qui fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée.

Les dessins montrent - figures la et lb, chacune une pince de compartimentation veineuse
conforme à l'invention; - figure 2, le mode d'action d'une telle pince ; et - figures 3 et 4, des vues de détail d'exemples de réalisation de
pinces selon l'invention, vues en bout.

Une pince de compartimentation 10 conforme à la présente invention peut être réalisée en une ou deux pièces, comme représenté sur les figures la et lb. Elle peut être en teflon, ou en une matière analogue, avantageusement chargée avec un produit opacifiant pour pouvoir apparaftre en observation radiologique. En variante, elle peut comporter une inclusion métallique dans le même but.

Conformément à l'invention, une pince comportant deux bras 1 et 2, réunis à une de leurs extrémités pour former une charnière 12 fonctionnant par pliage (figure la) ou par articulation (figure lb), est munie, aux extrémités des bras opposées à la charnière, de moyens d'encliquetage 3,4. Bien que l'encliquetage puisse etre aussi bien prévu au voisinage de li charnière 12, il est en général préférable de le disposer aux extrémités des bras de la pince opposées à la charnière. Ainsi l'effort sur l'encliquetage est moindre, et le dégagement est plus aisé.

Dans le cas de la figure 3, un bras 1 de la pince porte à son extrémité deux doigts souples 6, 7 formés chacun avec un cran 6a, 7a, les deux crans étant disposés symétriquement, de préférence sur les faces extérieures: Ces doigts 6,7 avec les crans 6a, 7a
coopèrent avec des doigts 8,9 formés avec des crans 8a, 9a, à l'extrémité du bras 2. Les crans 8a, 9a sont complémentaires des crans 6a, 7a ainsi que les formes des doigts 6, 7 et 8, 9 de façon à avoir un encliquetage facile, qui ne risque pas de se désencliqueter inopinément une fois mis en place, et facile à séparer quand on le désire, par exemple par resserrement des extrémités des doigts
6, 7 au moyen d'une pince.

La figure 4 représente une variante dans laquelle les deux doigts 6, 7 sont réunis en une cheville 11, munie de deux crans
Ila, llb. Les moyens opposés 4 sont analogues à ceux de la figure 3.

Dans ce cas, comme d'ailleurs dans le cas de la figure 3, la libération peut être obtenue par écartement des doigts 8,9 avec une paire de ciseaux, ou un instrument analogue.

Non seulement la pince selon l'invention peut Entre mise en place en un temps beaucoup plus court, ce qui déjà est un avantage extrêmement important, compte tenu des circonstances puisqu'il s'agit d'un patient sous anesthésie totale, mais on comprendra qu'il est possible de placer une pince selon l'invention en l'insérant entre les tissus sans dégager ceux-ci autant qu'il serait nécessaire pour exécuter correctement une opération de ligature. L'opération chirur
gicale est ainsi moins profonde et plus simple, le choc opératoire est moins fort pour le patient. Il serait évidemment possible de prévoir deux barrettes au lieu d'une pince, chaque barrette comportant des moyens d'encliquetage à ses deux extrémités, les moyens d'encliquetage étant tels que décrits plus haut.

De même, pour assurer une mise en place de la pince -qui soit la moins traumatisante possible pour les tissus voisins, il convient que les éléments d'encliquetage 3 et 4 soient de forme arrondie et ne présentent que le minimum d'arêtes saillantes.

Il va de soi que les modes de réalisation décrits ne sont que des exemples et qu'il serait possible de les modifier, notamment par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour cela du cadre de l'invention.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1) Pince de compartimentation veineuse pour la prévention des embolies, destinée à réduire ou subdiviser en plusieurs passages la section d'un vaisseau sanguin, comprenant deux bras (1,2) réunis à une de leurs extrémités (12) de façon à permettre aux autres extrémités un mouvement de rapprochement ou d'écartement, caractérisée en ce que les extrémités libres des bras sont munies de moyens (3,4) d'encliquetage.

2) Pince selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens d'encliquetage peuvent être séparés par une déformation simple d'un élément d'encliquetage.

3) Pince selon une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce qu'un bras de pince porte deux crans (6a, 7a - lla, llb) oppo- sés prévus pour autre engagés entre deux crans correspondants ôa, 9a solidaires du bras opposé.

4) Pince selon la revendication 3, caractérisée en ce que les deux crans (6a, 7a) sont formés sur deux doigts souples indépendants.

5) Pince selon la revendication 3, caractérisée en ce que les deux crans (1 la, llb) sont formés de part et d'autre d'une meme cheville.

6) Pince selon une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens d'encliquetage présentent des formes arrondies et le minimum de formes saillantes.

7) Pince selon une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la pince (10) est constituée d'une matière analogue au teflon.

8) Pince selon la revendication 7, caractérisée en ce que la matière de la pince est additionnée d'une charge opacifiante opaque aux rayons X.

9) Pince selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'un élément métallique est incorporé dans la pince.