FR2515627A1 - Treuil de securite - Google Patents

Abstract

LE TREUIL COMPORTE, SUPPORTES PAR UN BATI 1: UN TAMBOUR 2 D'ENROULEMENT DU CABLE 3, MOBILE EN ROTATION AUTOUR D'UN PREMIER AXE XX; UNE ROUE DENTEE 4 SOLIDAIRE DE CE TAMBOUR; UN PIGNON 5 D'ENTRAINEMENT, MOBILE EN ROTATION AUTOUR D'UN SECOND AXE YY; UNE MANIVELLE 6; UN CLIQUET 7. SELON L'INVENTION, LE TREUIL COMPORTE EN OUTRE: UN TAMBOUR 8 DE FREINAGE, SOLIDAIRE DU SECOND AXE YY; UNE MACHOIRE 9 SERREE CONTRE CE TAMBOUR DE FREINAGE; UN LEVIER 11 DE SOULEVEMENT DU CLIQUET; UN EXCENTRIQUE 12 RELIE A LA MACHOIRE; UN LEVIER DE MANOEUVRE 13; UN RESSORT DE RAPPEL 14. LE TREUIL EST AUTO-FREINANT; LA MANOEUVRE DU LEVIER 13 PROVOQUE SIMULTANEMENT LE DESSERRAGE DE LA MACHOIRE ET LE DEGAGEMENT DU CLIQUET.

Description

La présente invention concerne un treuil de sécurité.

Les treuils les plus couramment utilisés peuvent se répartir en deux catégories, correspondant généralement à des utilisations différentes.

Les treuils de la première catégorie, connus sous le nom de treuils à vis, comprennent généralement un tambour d'enroulement d'un câble, solidaire d'un engrenage entraîné en rotation par une vis sans fin, elle-meme mue par une manivelle, un motoréducteur ou analogue. Ces treuils présentent la caractéristique particulière d'entre non réversibles, c'estdtdire que la rotation de la vis, dans un sens ou dans l'autre, provoque la rotation du tambour de câble, mais que, nversement, l'effort exercé par le poids de la charge sur le tambour ne peut jamais faire tourner la vis, dans les cas ou, par exemple, la manivelle est relâchée.

Ces treuils sont donc autovhloquants par nature, sans adjonction d'aucun dispositif de freinage. C'est pourquoi ils sont surtout employés lorsqu'il est necessaire de pouvoir monter une charge, et également de pouvoir la descendre lentement, par exemple pour permettre l'ajustement précis de sa hauteur.

Ils présentent cependant, du fait de l'entraîne- ment par vis sans fin, une démultiplication importante entre le mouvement de la manivelle et celui du tambour une telle démultiplication est nécessaire pour soulever les charges lourdes, mais s' avère un inconvénient pour des charges légères, où la multiplication des tours de manivelle devient vite fastidieuse et ralentit la manoeuvre, tout particulièrement lorsqu'il stagit de descendre la charge, ou même de descendre le câble å vide, opération qui devient presque aussi longue que le levage.

Dans la seconde catégorie de treuils, à laquelle appartient l'invention, dits "treuils d'applique, le tambour de câble est pourvu d'une roue dentée entraînée par un pignon de plus petit diamètre, lui-même mu par une manivelle ou autre moyen moteur. La démultiplication est fonction du rapport respectif des nombres de dents de la roue dentée et du pignon, que l'on peut choisir, par construction, de manière appropriée à la charge.

Les treuils de cette catégorie étant réversibles, on emploie généralement un système à cliquet pour éviter qu'un relâchement accidentel de la manivelle ne provoque la chute de la charge, et pour permettre l'immobilisation de celle-ci à la hauteur désirée. Ce cliquet vient en engagement avec une roue dentée propre, solidaire du tambour d'enroulement, ou plus simplement avec la roue dentée venant déjà en engrènement avec le pignon d'en- traînement.

La manoeuvre de ces treuils est différente de celle des précédents : pour monter la charge, on tourne la manivelle, le cliquet immobilisant la charge au niveau désiré ; pour descendre la charge, on dégage le cliquet par des moyens appropriés. La charge descend alors en chute libre. Pour la ralentir, on peut utiliser un frein, par exemple une mâchoire munie d'une garniture appuyant sur un tambour de freinage solidaire du tambour d'enroulement du câble.

La descente rapide est avantageuse, par exemple lorsqu'il s'agit de redescendre à vide après avoir monté une charge.

Ces treuils n'étant pas auto-bloquants, on conçoit bien qu'ils ne sont pas destinés à des applications où les -règles de sécurité sont très strictes : une fausse manoeuvre - par exemple le relâchement, accidentel ou délibéré, du cliquet, sans action sur le frein - provoque la chute libre de la charge.

La présente invention vise à pallier ces inconvénients, en proposant un treuil de ce second typais auto-freinant. On combine ainsi les avantages des treuils à vis sans fin (irréversibilité et facilité d'ajustement) avec ceux des treuils d'applique (démultiplication appropriée, et possibilité de descente rapide de la charge).

A cette fin, le treuil comporte : un tambour de freinage solidaire de l'axe portant le pignon d'entraînement ; une mâchoire serrée contre ce tambour ; des moyens de desserrage de la mâchoire, coopérant avec les moyens de dégagement du cliquet, de manière à réaliser par une manoeuvre unique, et simultanément, le desserrage de la mâchoire et le dégagement du cliquet.

De préférence, les moyens de desserrage de la mâchoire et de dégagement du cliquet comportent, solidairesd'un troisième axe : un levier de soulèvement du cliquet ; un excentrique, relié à la mâchoire ; un levier de manoeuvre, retenu en position au moyen dan ressort relié au bâti, l'action de ce ressort assurant en même temps le serrage de la mâchoire contre le tambour.

Ainsi, l'action des deux sécurités - cliquet et frein - est réalisée simultanément, tout comme leur déverrouillage. Toute fausse manoeuvre (dégagement du cliquet et non du frein) est ainsi évitée.

De plus, le fait d'avoir le tambour de freinage sur l'axe solidaire du pignon, et non plus sur l'axe du tambour de câble, permet une multiplication du couple de freinage dans un rapport important, fonction du diamètre du tambour et du rapport de réduction de l'ensemble pignon-roue dentée. On peut ainsi se contenter d'une force d'application de la mâchoire modérée, qu'il sera facile de dégager avec un effort moindre.

De plus, il est possible de laisser le frein serré en permanence au cours de la montée : le couple de serrage est très facile à vaincre, car il est appliqué au tambour solidaire de la manivelle, et non à un tambour solidaire du tambour de câble ; ce couple à vaincre est en tout cas très inférieur au couple moteur nécessaire au soulèvement de la charge : le freinage permanent ne constitue pas une gène pour la manoeuvre , bien au contraire, il constitue un élément important de sécurité.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-dessous d'un mode de réalisation, faite en référence aux dessins annexés où
la figure 1 représente une vue perspective du treuil selon l'invention,
la figure 2 est une vue en élévation de ce même treuil.

Sur les deux figurés les mêmes références numériques se rapportent aux-memes éléments
Un bâti l supporte un tambour 2 d'enroulement du câble 3, ce tambour étant mobile en rotation autour d'un premier axe XX . Un pignon 5 vient en prise avec la roue dentée 4; il est lui-même entraîné par une manivelle 6. Un cliquet 7, agissant sur la roue dentée 4, évite que le câble ne se déroule sous l'effet du poids propre de la charge.

De façon caracteristique de l'invention, le treuil comporte un tambour de freinage 8, solidaire du second axe YY commun au pignon 5 et à la manivelle 6, ainsi qu'une mâchoire 9 appuyant sur la périphérie du tambour par l'intermédiaire d'une garniture 10.

Le treuil comporte également un levier 11 de soulèvement du cliquet, un excentrique 12 relié à la mâchoire 9, et un levier de manoeuvre 13 ; ces trois éléments sont solidaires entre eux et mobiles en rotation autour d'un troisieme axe ZZ Le levier de manoeuvre 13 est retenu en position au moyen d'un ressort 14 relié au bâti.

Le fonctionnement du treuil est le suivant (figure 2) : pour monter la charge, l'opérateur agit, classiquement, sur la manivelle 6, la dent 7a du cliquet 7, engagée dans les dents de la roue 4, ne permet la rotation de celle-ci que dans un seul sens, qui est celui de la montée. L'effort exercé par le ressort 14 sur le bras 13a du levier 13, et transmis par l'excentrique 12, assure le serrage de la mâchoire 9 contre le tambour de freinage 8.

Pour débloquer le tambour d'enroulement, l'opérateur exerce un effort sur le bras 13b du levier 13 (flèche A). Cette action provoque la rotation autour de l'axe zz d'une part de l'excentrique 12 (flèche B), permettant le déblocage de la mâchoire 9 (flèche C) elle provoque d'autre part le relevage du levier il (flèche D), et par suite le soulèvement du cliquet (flèche E).

Le relâchement du levier de manoeuvre produit le déplacement inverse de la mâchoire et du cliquet, sous l'effet de la force exercée par le ressort 14, qui assure donc à la fois le rappel du levier et le serrage de la mâchoire contre le tambour.

Les dimensions du bras 13a du levier 13, la raideur du ressort 14, et l'excentration de l'excentrique 12 sont choisies de manière à assurer un serrage permanent du tambour 81 suffisant pour provoquer l'auto freinage désiré, tout en permettant cependant une rotation aisée sous l'effet de la manoeuvre de la manivelle 6.

Bien entendu, le mode de réalisation proposé n'a aucun caractere limitatif, et diverses variantes de l'invention peuvent être envisagées conformément à son esprit.

Claims (2)

REVENDICATIONS

1. Treuil de sécurité, du type comportant, supportés par un bâti (1) - un tambour (2) d'enroulement du câble (3), mobile en

rotation autour d'un premier axe (XX), - une roue dentée (4), solidaire du tambour et de même

axe (XX) que celui-ci, - un pignon (5) d'entraînement, engrènant la roue dentée,

mobile en rotation autour d'un second axe (YY), - une manivelle (6), solidaire du second axe (su), - un cliquet (7), dont l'engagement dans les dents de la

roue dentée ne permet la rotation de celle-ci que dans

un seul sens, - des moyens de dégagement du cliquet, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, - un tambour (8) de freinage, solidaire du second axe (YY), - une mâchoire (9) serrée contre ce tambour de freinage, - des moyens de desserrage de la mâchoire, coopérant avec

les moyens de dégagement du cliquet, de manière à

réaliser par une manoeuvre unique (A), et simultanément,

le desserrage de la mâchoire(C) et le dégagement du

cliquet (E).

2. Treuil de sécurité selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de desserrage de la mâchoire et de dégagement du cliquet comportent, solidaires et mobiles en rotation autour d'un troisième axe (ZZ): - un levier (11) de soulèvement du cliquet, un excentrique (12) relié à la mâchoire, v un levier de manoeuvre (13), retenu en position au

moyen d'un ressort (14) relié au bâti, l'action de ce

ressort assurant en même temps le rappel du levier

et le serrage de la mâchoire contre le tambour.