FR2512584A1 - Contacteur disjoncteur a fonctionnement automatique et manuel en marche forcee - Google Patents

Abstract

CONTACTEUR DISJONCTEUR A FONCTIONNEMENT AUTOMATIQUE ET MANUEL EN MARCHE FORCEE. L'INVENTION CONCERNE UN CONTACTEUR DISJONCTEUR MUNI D'UN BOITIER 1 DANS LEQUEL COULISSE UN COULISSEAU 2 POURVU DE PLOTS DE CONTACT MOBILES ET QUI PEUT ETRE ACTIONNE SOIT PAR UN MOYEN MANUEL 12, 13 POUR FONCTIONNER EN MARCHE FORCEE, SOIT PAR UN MOYEN ELECTRIQUE POUR UN FONCTIONNEMENT AUTOMATIQUE, UN DISJONCTEUR DE PROTECTION ETANT PREVU POUR COUPER LE CIRCUIT. L'INVENTION EST REMARQUABLE EN CE QU'UNE LIAISON MECANIQUE 10, 10 EST PREVUE ENTRE LE COULISSEAU 2 OU LE MOYEN D'ACTIONNEMENT MANUEL 12, 13 ET LE OU LES CONTACTS MOBILES 9 DU DISJONCTEUR DE MANIERE TELLE QU'A PARTIR D'UNE POSITION QUELCONQUE, L'OUVERTURE DU DISJONCTEUR PAR BASCULEMENT DE SON CONTACT MOBILE ENTRAINE L'OUVERTURE DU CIRCUIT ELECTRIQUE D'ALIMENTATION DU CONTACTEUR ET DU MOYEN D'ACTIONNEMENT AUTOMATIQUE AINSI QUE L'OUVERTURE DU CONTACTEUR SI CELUI-CI ETAIT FERME.

Description

L'invention concerne un con-tacteur disjoncteur à fonctionnement automatique et manuel en marche forcée.

Le dispositif selon l'invention est plus particulièrement destiné à équiper un circuit de double tarification type jour/nuit.

Pour l'utilisation de certains appareils domestiques, comme un chauffe-eau par exemple, il est connu d'avoir une alimentation programmée de manière à bénéficier d'une tarification préferentielle en énergie élec- trique. Généralement, il s'agit d'utiliser l'énergie au moment des heures dites creuses comme la nuit.

Pour établir le contact de l'alimentation le moment voulu, on utilise un contacteur protégé par un disjoncteur.

Deux types de fonctionnement sont généralement possibles, l'un automatique dans lequel le contact est établi par l'excitation d'une bobine commandée le moment voulu et l'autre dit "fonctionnement en marche forcée" dans lequel le contacteur est fermé par un moyen manuel d'actionnement.

La technique actuelle présente l'inconvénient d'une part de nécessiter l'achat séparé d'un disjoncteur et d'un contacteur, et d'autre part, de réaliser un câblage de liaison entre les deux appareils.

En outre, les deux appareils ayant des commandes manuelles indépendantes, il peut en résulter des fausses manoeuvres préjudiciables à la sécurité.

Le but de l'invention est de fournir un seul appareil qui combine dans un seul boîtier les fonctions respectivement contacteur et disjoncteur avec une dépendance entre elles.

Les avantages ainsi obtenus sont notamment : un seul appareil et un seul raccordement au lieu de deux et une sécurité absolue par suppression des possibilités de fausses manoeuvres.

Par exemple, pour une installation de double tari fication avec un contacteur monophasé et un disjoncteur unipolaire, un mode d realisation selon l'invention prévoit cinq bornes à raccorder au lieu de huit précédemment.

Pour atteindre ce but, l'invention propose un contacteur disjoncteur, muni d'un boltier dans lequel coulisse un coulisseau pourvu de plots de contact mobiles destinés à venir toucher des plots de contact fixes reliés à une source d'alimentation et qui peut être actionné soit par un moyen manuel pour fonctionner en marche forcée, soit par un moyen électrique pour un fonctionnement automatique, un disjoncteur de protection étant prévu pour couper le circuit, remarquable en ce quine liaison mécanique est prévue entre le coulisseau ou le moyen d'actionnement manuel et le ou les contacts mobiles du disjoncteur de manière telle qu à partir d'une position quelconque, en marche forcée ou en marche automatique avec contacteur ouvert ou fermé, l'ouver ture du disjoncteur par basculement de son contact mobile entraîne l'ouverture du circuit électrique d'alimentation du contacteur et du moyen d'actionnement automatique ainsi que l'ouverture du contacteur si celui-ci était fermé.

Avantageusement, le moyen manuel d'actionnement et la liaison mécanique sont tels qu'après l'ouverture du contact mobile du disjoncteur, le moyen manuel d'actionnement se maintient ou se met en position de repos et reste ensuite sans effet sur le coulisseau quelque soit l'action exercée sur ledit moyen manuel, de telle sorte qu'il est impossible de passer en marche forcée sans fermer d'abord le disjoncteur.

De préférence, le moyen manuel d'actionnement et le coulisseau sont agencés de manière telle que ledit moyen manuel passe automatiquement de sa position marche forcée à sa position.repos lorsque le moyen électrique sollicite le coulisseau à la fermeture.

L'invention sera mieux comprise et d'autres particularités appar-aitront à la lecture de la description qui va suivre et qui se réfère au dessin annexé dans lequel :
- la figure 1 montre un appareil pour double tarification selon l'invention en position marche forcée,
- la figure 2 montre l'appareil de la figure 1 en position disjonctée,
- la figure 3 montre un schéma de cablage de 1' appareil,
- les figures 4 et 5 représentent un autre mode de réalisation selon l'invention dans des positions correspondantes à celles des figures 1 et 2.

L'appareil représenté schématiquement aux figures 1 et 2 comporte un boîtier 1 dans lequel est monté coulis sant un coulisseau 2 pourvu à son extrémité antérieure 3 d'une barette mobile 4 qui porte dans cet exemple deux plots de contact destinés à venir en contact avec deux plots fixes 5 et 5' d'alimentation.

La barette 4 est montée de manière mobile à l'ex trêmité 3 du coulisseau tandis qu'un ressort 6 la sollicite vers l'avant.

L'extrêmité frontale du coulisseau est en outre sollicitée à l'ouverture par un ressort 7 calé dans le boî- tier.

L'appareil représenté est également équipé d'un disjoncteur unipolaire comportant un contact fixe 8 et un contact pivotant 9.

Une tige de liaison 10 relie le contact pivotant 9 du disjoncteur et l'extremité postérieure 3' du coulisseau 2.

L'extrêmité de la tige 10 peut coulisser dans une lumière 11 ménagée à cet effet dans le coulisseau qui peut ainsi coulisser librement.

Un moyen manuel d'actionnement est formé par deux leviers 12 et 13 articulés entre eux en 14. Le levier 12 est monté pivotant autour d'un axe fixe 15 tandis qu'un ressort 16 sollicite l'articulation 14 à venir prendre la position de repos montrée à la figure 2.

L'extremité du levier 13 est destinée à venir pous ser l'extremité du coulisseau (figure 1), munie par exemple à cet effet d'un petit cran 17 de calage tandis qu'une butée schématisée en 18 empêche ledit levier de descendre (par rapport à la figure)
Le guidage du coulisseau est tel que celui-ci peut basculer par son extrémité 3' tandis qu'il est guidé étroitement à son extrémité 3.

La figure 3 montre un schéma de cablage possible où l'on retrouve les contacts fixe et mobile 8 et 9 du disjoncteur, le contact 8 étant relié à la phase d'une alimentation électrique.

L'un des contacts fixes du contacteur (5 par exemple) est relié à la borne neutre de la source tandis que l'autre contact 5' est relié à la phase par l'intermédiaire du disjoncteur (8, 9)
Les plots de contact de la barette 4 sont connectés aux bornes de sortie respectivement phase et neutre d'utilisation.

En outre, une bobine d'excitation 19 d'actionnement automatique du coulisseau est alimentée comme le montre le schéma, par l'intermédiaire du disjoncteur, une borne de commande 20 étant en outre prévue.

L'appareil qui vient d'être décrit présente un double fonctionnement, automatique par la bobine 19 ou manuel en marche forcée par le moyen manuel (12, 13).

La fermeture du contacteur est donc obtenue soit automatiquement par l'excitation de la bobine 19 qui fait coulisser le coulisseau 2, soit manuellement en marche forcée en abaissant le levier 12 (par rapport à la figure) de manière à pousser le coulisseau par l'intermédiaire de l'ex- trêmité du levier 13 (position de la figure 1).

Si la bobine n'est pas excitée et si le levier 12 est levé (figure 2 avec coulisseau en tirets) le contacteur est bien sûr ouvert.

A partir de la position en marche forcée de la figure 1, il est possible de revenir en marche automatique soit en abaissant le levier 12, soit simplement en attendant l'excitation de la bobine qui provoque un coulissement supplémentaire du coulisseau 2 à l'encontre des ressorts 6 et 7 (voir les extrémités ainsi déplacées du coulisseau en pointillé sur la figure 1) de telle sorte que les leviers 12 et 13 reviennent automatiquement par le ressort 1.6 dans leur position de repos (figure 2).

La description qui précède concerne un fonctionnement normal c'est-à-dire au cours duquel le disjoncteur
(8, 9) est fermé.

Dans le cas où le disjoncteur s 'ouvre,trois situations de départ sont envisageables
A - Le disjoncteur s ouvre alors que le contacteur est en marche forcée (figure 1)
Dans ce cas, le contact mobile 9 du disjoncteur pivote et entraîne au moyen de la tige 10 un pivotement de l'extremité 3' du coulisseau 2. Le levier 13 qui est retenu ou guidé par la butée 18 se dégage et l'ensemble prend la position montrée à la figure 2 (12, 13 en position de repos, contacteur et disjoncteur ouvert).

B - Le disjoncteur s'ouvre alors que le contacteur est en marche automatique, bobine excitée (figure 1 en pointillé pour le coulisseau et figure 2 pour le moyen 12, 13).

Dans ce cas, la figure 3 montre bien que l'alimentation de la bobine est coupée de telle sorte que le contacteur 2 s'ouvre et que le coulisseau bascule (position de la figure 2).

C - Le disjoncteur s'ouvre alors que le contacteur est en marche automatique, bobine non excitée (figure 2 avec coulisseau en tirets).

Dans ce cas le contacteur est déjà ouvert mais le coulisseau bascule et vient prendre la position en trait plein de la figure 2.

Après l'ouverture du disjoncteur, l'appareil se trouve donc toujours dans la position de la figure 2. Comme le montre cette figure, le basculement de l'extremité 3' du coulisseau entraîne l'impossibilité de passer en marche forcée au moyen des leviers 12 et 13 car ladite extrémité ne peut plus être atteinte par l'extremité du levier 13.

La position marche forcée (figure 1) est donc interdite tant que le disjoncteur (8, 9) n'est pas de nouveau fermé, ce qui présente une grande sécurité.

Les figures 4 et 5 montrent un autre mode de réalisation dont le fonctionnement est très voisin de celui précédemment décrit.

Le disjoncteur (8, 9) est,dans cet exemple, représenté au-dessus du coulisseau 2 et la liaison mécanique est ici un moyen de traction 10' qui est fixé par une ex trêmité sur le contact mobile 9 du disjoncteur et accroché par son autre extrémité sur le levier 13.

La figure 4 montre bien que la position marche forcée est semblable à celle de la figure 1. En cas d'ouverture du disjoncteur (figure 5) la liaison 10' entraîne le retour des leviers 12 et 13 dans leur position de repos, ce qui libère le coulisseau 2, l'accrochage de la liaison 10' étant en outre également libéré en cas d'ouverture du disjoncteur.

De très nombreuses variantes peuvent évidemment être imaginées sans sortir du cadre de l'inventioh. C'est ainsi par exemple que la tige 10 des figures 1 et 2 peut être remplacée par un tirant souple, un moyen de rappel étant alors prévu pour le retour à la position horizontale du coulisseau. De même, les dispositions des figures 1, 2 et 4, 5 peuvent être retournées (en retournant les planches de dessin), les positions d'actionnement et de repos des leviers 12 et 13 étant alors inversées et des moyens de guidage appropriés du moyen 10' des figures 4 et 5 étant prévus, etc.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1) Contacteur disjoncteur muni d'un boîtier (1) dans lequel coulisse un coulisseau (2) pourvu de plots de contact mobiles destinés à venir toucher des plots de contact fixes (5, 5') reliés à une source d'alimentation et qui peut être actionné soit par un moyen manuel (12, 13) pour fonctionner en marche forcée, soit par un moyen électrique pour un fonctionnement automatique, un disjoncteur de protection étant prévu pour couper le circuit, caractérisé en ce qu'une liaison mécanique (10, 10') est prévue entre le coulisseau (2) ou le moyen d'actionnement manuel (12, 13) et le ou les contacts mobiles (9) du disjoncteur de manière telle qu'à partir d'une position quelconque, en marche forcée ou en marche automatique avec contacteur ouvert ou fermé, l'ouverture du disjoncteur par basculement de son contact mobile entraîne l'ouverture du circuit électrique d'alimentation du contacteur et du moyen d'actionnement automatique ainsi que l'ouverture du contacteur si celui-ci était fermé.

2) Contacteur-disjoncteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen manuel d'actionnement (12, 13) et la liaison mécanique (10, 10') sont tels qu'après 1' ouverture du contact mobile du disjoncteur, le moyen manuel d'actionnement se maintient ou se met en position de repos et reste ensuite sans effet sur le coulisseau quelque soit l'action exercée sur ledit moyen manuel, de telle sorte qu' il est impossible de passer en marche forcée sans fermer d' abord le disjoncteur.

3) Contacteur-disjoncteur selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le moyen manuel d' actionnement et le coulisseau sont agencés de manière telle que ledit moyen manuel passe automatiquement de sa position marche forcée à sa position repos lorsque le moyen électrique sollicite le coulisseau à la fermeture.

4) Contacteur-disjoncteur selon l'une des reven dications 1à 3, caractérisé en ce que le moyen manuel d'actionnement comporte deux leviers (12, 13) articulés entre eux et dont l'un (12) peut pivoter autour d'un point fixe (15), l'extrémité de l'autre (13) étant destinée à venir pousser l'extrémité (3') du coulisseau (2) vers sa position de contact, tandis qu'un moyen élastique (16) sollicite les leviers vers une position de repos.

5) Contacteur-disjoncteur selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la liaison mécanique comporte une tige guidée (10) dont une extrémité est articulée sur le contact mobile (9) du disjoncteur et l'autre extrémité peut se déplacer dans une lumière (11) ménagée à l'extrémité (3') du coulisseau (2), opposée à celle (3) qui porte les plots de contact de telle sorte que le coulisseau peut se déplacer longitudinalement grâce à ladite lumière tandis que l'ouverture du disjoncteur par basculement de son contact mobile entraîne un basculement de l'extrémité (3') correspondante du coulisseau et un dégagement du moyen manuel qui revient dans sa position de repos si celui-ci était en position de marche forcée, le basculement du coulisseau interdisant alors toute action du moyen manuel sur ledit coulisseau.

6) Contacteur-disjoncteur selon la revendication 4, caractérisé en ce que la liaison mécanique comporte un moyen de traction (10') fixé sur le contact mobile (9) du disjoncteur et qui est accroché à l'extrémité du levier de poussée (13) du moyen manuel d'actionnement, de telle sorte que l'ouverture du disjoncteur, par basculement de son contact mobile (9), entraîne le retour à la position de repos du moyen manuel si celui-ci était en position de marche forcée ainsi qu'un décrochage du moyen de traction (10') et du levier de poussée (13).

7) Contacteur-disjoncteur selon l'une des revendications 1 à 6 pour circuit monophasé avec disjoncteur unipolaire, caractérisé en ce que l'un des deux plots de contact fixes (5') du contacteur et le moyen électrique d'actionnement (19) sont connectés à la phase du circuit d'alimentation par l'intermédiaire des contacts fixe (8) et mobile (9) du disjoncteur, l'autre plot de contact fixe (5) étant connecté à la borne neutre du circuit d'alimentation tandis que les plots de contact mobiles (4) du coulisseau (2) sont connectés au circuit d'utilisation.