FR2510335A1 - Reseau de connexion a nombre pair d'etages de commutation pour autocommutateurs electroniques temporels de telecommunications - Google Patents

Reseau de connexion a nombre pair d'etages de commutation pour autocommutateurs electroniques temporels de telecommunications Download PDF

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Abstract

RESEAU DE CONNEXION A NOMBRE PAIR D'ETAGES DE COMMUTATION POUR AUTOCOMMUTATEUR ELECTRONIQUE TEMPOREL DE TELECOMMUNICATIONS DU GENRE COMPORTANT AU MOINS QUATRE ETAGES DONT DEUX ETAGES EXTREMES CONSTITUES PAR DES GROUPES DE COMMUTATEURS TEMPORELS 101 (J') ET 105 (M'), LES ETAGES INTERMEDIAIRES ETANT DECOMPOSABLES EN BRANCHES PARALLELES INDEPENDANTES 13 (I). DANS LE BUT DE REDUIRE SUBSTANTIELLEMENT LES RISQUES DE BLOCAGE INHERENTS AUX DESEQUILIBRES DU TRAFIC OFFERT, LEDIT RESEAU DE CONNEXION EST CARACTERISE EN CE QUE LES LIAISONS DE BRASSAGE 102 (I, K, J') ET 104 (I, L, M') QUI CONNECTENT RESPECTIVEMENT LES COMMUTATEURS 131 (I, K), 133 (I, L) DE CES BRANCHES AUXDITS GROUPES DE COMMUTATEURS 101 (J'), 105 (M') SONT ORGANISEES SELON DES SCHEMAS ALTERNATIVEMENT REPETITIFS ET NON REPETITIFS.

Description

RESEAU DE CONNEXION A NOMDRE PAIR D'ETAGES DE COMMUTATION
POUR AUTOCOMMUTATEURS ELECTRONIQUES TEMPORELS DE TELECOM
MUNICATIONS.
L'invention concerne les réseaux de connexion à nombre pair d'étages de commutation pour autocommutateurs électroniques temporels de télécommunications. On sait que ces reseaux, contrairement aux réseaux à nombre impair d'étages, supportent mal le déséquilibre du trafic. Plus précisément, le taux de blocage (taux de rejet des appels) augmente rapidement avec le déséquilibre du trafic offert.
Un déséquilibre de la matrice du trafic offert peut être do à un déséquilibre de nature structurelle et à des fluctuations de trafic.
Le déséquilibre structurel, qui provient de l'envi- ronnement de l'autocommutateur, peut devenir d'autant plus important que certaines composantes de la matrice de trafic (entre circuits entrants ou entre circuits sortants) sont toujours nulles. I1 suit l'évolution de cette matrice de trafic dont les caractéristiques changent lentement avec le temps à partir des valeurs connues à une époque donnée.
Le déséquilibre dû aux fluctuations du trafic atteint normalement des amplitudes inférieures à celles du déséquilibre structurel. I1 traduit soit des fluctuations de période assez brève, dues à des variations journalières, hebdomadaires, etc... du trafic, soit à des évènements fortuits.
On connait déjà des dispositions permettant de remédier plus ou moins à ces déséquilibres.
Une première disposition (équilibrage manuel) consiste à ré-arranger le raccordement des liaisons entrantes au réseau de connexion pour ré-équilibrer la matrice de trafic.
Le ré-arrangement doit être en principe périodique soit pour tenir compte de la dérive de ladite matrice soi+ pour procéder à des extensions. I1 ne permet de compenser que des déséquilibres structurels et impose une charge appréciable aux équipes d'exploitation et de maintenance.
Une deuxième disposition connue (extension) consiste à augmenter la dimension des faisceaux de liaisons d'étages déterminés du réseau de connexion. Elle implique l'accroissement de la capacité de certains de ces étages (matrices de commutation spatiale ou étages temporels). Même si elle n'a pour objet que de comparer des déséquilibres limités, elle implique donc un surcroît et un surcoût en matériel.
Une troisième disposition connue consiste à ajouter au réseau de connexion un décorrélateur-corrélateur constitué de deux étages spatiaux multiplex supplémentaires respectivement placés en entrée et en sortie du réseau. Ces étages, commandés cycliquement, et ne comportant par conséquent aucune mémoire de commande, permettent de répartir uniformÉment sur les entrées du réseau de connexion les circuits temporels (intervalles de temps assignés aux différentes voies) contenus dans chaque multiplex incident. Cette disposition permet d'éliminer totalement toutes les causes de déséquilibre. Elle représente cependant un surcroît de matériel non négligeable et n'évite pas l'obligation de modifier les aiguillages au niveau de ces deux étages supplémentaires lors de chaque extension.
Ces dispositions connues présentent donc tou+es au moins l'un des inconvénients suivants
- surcroît de charge imposé aux équipes d'exploitation ou de maintenance,
- surcoût en matériel.
L'objet de l'invention est un ensemble de dispositions qui permettent de remédier aux déséquilibres de trafic et qui ne présentent par ailleurs aucun des inconvénients précités parce qu'elles consistent en des modes particuliers et nouveaux de liaison entre certains étages du réseau de connexion.
Un réseau de connexion à nombre pair d'étages de commutation conforme à l'invention pour autocommutateurs temporels de télécommunications, est, comme on le verra plus loin, du genre dans lequel
- les deux étages extrêmes de commutation sont constitués chacun par une pluralité de commutateurs temporels,
- les étages de commutation sont connectés en succession par des étages de liaisons de maillage,
- un nombre pair d'étages de commutation occupant dans le dit réseau des positions symétriques par rapport à étage de liaisons médian forment une portion de réseau décomposable en au moins un groupement de branches parallèles indépendantes identiques dont chacune comporte au niveau de chacun desdits étages de commutation une pluralité de commutateurs,
- chacun des deux étages de commutation occupant respectivement dans le schéma dudit réseau des positions adjacentes à ladite portion de réseau de part et d'autre de celle-ci comprend au moins un groupement de commutateurs décomposable en une pluralité de groupes de commutateurs respectivement connectés à l'une des deux pluralités de commutateurs d'extrémité desdites branches par un étage de liaisons de brassage.
Ledit réseau de connexion est caractérisé, conformément à l'invention, en ce que, dans lé but d'éliminer substantiellement les risques de blocage afférents aux déséquilibres du trafic offert, lesdits étages de liaisons de brassage sont organisés selon une pluralité d'algorithmes tels
- que, dans l'un desdits étages de commutations adjacents à ladite portion de réseau, tous les ensembles de paires de groupes de commutateurs que l'on peut former en considérant deux à deux d'une manière quelconque tous les groupes de commutateurs connectés à un commutateur de même position de toutes les branches sont identiques,
-que, dans l'autre étage de commutation, toutes les intersections de tous les ensembles de paires de groupes que l'on peut former selon la même méthode comportent chacune un nombre de paires de groupes aussi réduit que possible.
Si la structure du réseau de connexion le permet, toutes ces intersections sont des ensembles vides.
Cette définition générale d'un réseau de connexion conforme à l'invention appelle les remarques qui suivent.
Les commutateurs des étages extrêmes sont temporels mais ceux des étages intermédiaires et notamment ceux des étages inclus dans les branches parallèles indépendantes peuvent être temporels ou spatiaux. Dans le deuxième cas, ils peuvent être alors constitués par des matrices spatiales de commutations ou par un assemblage d'aiguilleurs ou de mélangeurs. C'est-à-dire que l'invention s' applique aux réseaux de connexion des genres TSST, T4, TSSSST, etc... Elle s'applique aussi aux réseaux de connexion temporels à double commande du genre dit (TdC)-(TdC) dans lesquels les étages sont alternativement ouverts à l'un et à l'autre sens de transmission.
S'il s'agit d'un réseau de connexion temporel à seulement quatre étages (genre T4 ou 1551), les branches incluent les deux étages intermédiaires tandis que les étages de liaisons de brassage organisés conformément à l'invention sont les deux étages de liaisons du réseau qui relient respectivement ces branches aux deux étages temporels extrêmes.
La mention que le réseau interne est décomposable en au moins un groupement de branches indépendantes ne signifie pas que ces branches apparaissent d'emblée dans le schéma général du réseau de connexion. Elle implique seulement, comme on le verra dans la suite de la présente description, que le diagramme des itinéraires de ce réseau de connexion fait apparaître l'existence de telles branches indépendantes qui sont masquées par le mode de représentation adopté communément.
Les différents modes d'application de l'invention dépendent non seulement du type de réseau, du nombre de commutateurs de chaque étage et du nombre des branches indépendantes, mais aussi des possibilités de repliage. Ils appa raieront, ainsi que les avantages qui en résultent, dans les exemples de réalisation qui suivent et dont les descriptions se réfèrent aux dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est un diagramme de blocs, selon un mode usuel de représentation, d'un réseau de connexion TSST à plusieurs branches du genre connu,
- la figure 2 est un diagramme de blocs de ltéquivalent spatial de ce réseau,
- la figure 3 est un diagramme de LEE relatif audit réseau,
- la figure 4 est un diagramme de blocs, selon un autre mode de représentation, de ce réseau,
- la figure 5 est un diagramme de blocs dudit réseau modifié conformément à l'invention,
- la figure 6 est un tableau des motifs de brassage caractérisant ledit réseau modifié,
- la figure 7 est un ensemble de tableaux illustrant l'application de ces dispositifs de brassage à quelques uns des commutateurs temporels et des branches dudit réseau modifié,
- la figure S est un diagramme de blocs selon un mode usuel de représentation, d'un réseau de connexion TSST à branche unique du genre connu,
- la figure 9 est un diagramme de blocs montrant l'arrangement des matrices spatiales de la branche dudit réseau,
- la figure 10 est un diagramme de blocs dudit réseau, selon un autre mode de représentation,
- la figure 11 est un diagramme de blocs dudit réseau modifié conformément à l'invention,
- la figure 12 est un diagramme de blocs d'un réseau de connexion T4 du genre connu,
- la figure 13 est un diagramme de blocs d'un réseau de connexion (TdC)(TdC) du genre connu,
- la figure 14 est un diagramme de blocs montrant l'arran- gement des aiguilleurs et des mélangeurs qui constituent les branches de ce réseau,
- la figure 15 est un diagramme de liaisons dudit réseau
- la figure 16 est un diagramme illustrant la structure générale d'un réseau de connexion à 4 étages, replié ou non,
- la figure 17 est un tableau de motifs de brassage pouvant etre appliqué conformément à l'invention à un tel réseau,
- les figures 18 et 19 sont les deux parties d'un autre tableau de motifs de brassage pouvant être appliqué conformément à l'invention à un tel réseau et
- la figure 20 est un diagramme de blocs dfun réseau de connexion à 6 étages du genre TSSSST conforme à l'invention.
Pour faciliter l'examen de ces figures, on a porté dans les différents blocs des "étiquettes" qui signifient respectivement
T : commutateur temporel, : : groupe de commutateurs temporels,
CT : mémoire de commande de commutateurs temporels,
S : commutateur spatial ou matrice spatiale,
CS : mémoire de commande de commutateur spatial,
B : branche indépendante et
PA : partition de brassage conforme à un algorithme
détermine.
Les blocs sont en général repérés par des repères numériques accompagnés d'indices littéraux dont les valeurs numériques sont parfois données dans les blocs eux-memes. Les schémas sont la plupart du temps incomplets en raison de l'impossibilité pratique de représenter tous les blocs et liaisons qui les constituent. Mais les indices de blocs ou de liaisons non représentés peuvent toujours se déduire par déca lage ou par permutation d'indices de blocs ou de liaisons effectivement représentés.
Exemple d'un réseau de connexion TSST à plusieurs branches.
La figure 1 montre donc, selon un mode de représentation usuel, un réseau TSST à plusieurs branches.
Le premier étage comprend 64 commutateurs temporels d'entrée 11(j). Le deuxième et le troisième étage sont regroupés en 3 branches spatiales 13(i). Le quatrième étage camprend. 64 commutateurs temporels de sortie 15(m).
Les 8 branches spatiales 13tri), indépendantes les unes des autres, comprennent chacune les 4 matrices spatiales multiplex 16 x 16 repérées 131(i,k) et les 4 matrices spatiales multiplex 16 x 16 repérées 133(i,l). On voit que
i = O à 7 est l'indice d'une branche 13(i),
k = O à 3 est l'indice d'une matrice 131(i,k) à l'in
térieur d'une branche 13(i),
1 = O à 3 est l'indice d'une matrice 133(i,l) à l'in
térieur d'une branche 13(i),
j = O à 63 est l'indice d'un commutateur temporel d'
entrée 11(j) et
m = O à 63 est l'indice d'un commutateur temporel de
sortie 15(m).
Les 64 commutateurs d'entrée 1 1 (j), qui reçoivent les signaux multiplex d'entrée par des liaisons 10, sont chacun raccordés aux 8 branches 13(i) par des liaisons de maillage 12(i,j) dont chacune achemine un multiplex série à 64 kbit/s. Les 64 commutateurs temporels de sortie 15(m) qui délivrent des signaux multiplex de sortie par des liaisons 19, sont chacun raccordés aux 8 branches 13(i) par des liaisons de maillage 14(i,m) dont chacune est aussi un multiplex série à 64 kbit/s.
A l'intérieur de chaque branche 13(i), chaque matrice 131(i,k) est connectée à toutes les matrices 133(i,l) par des liaisons 132 dont chacune comporte 4 multiplex à 64 voies.
Le réseau est replié. Une même mémoire 16(j,m) commande un commutateur temporel 11(j) et le commutateur temporel 15(m) qui lui correspond (c'est-à-dire dont m = j).
Par ailleurs, chaque branche 1.3(i) d'indice i nul ou pair (i=2p avec p > 0) est associée à la branche 13(i) d'indice impair immédiatement supérieur (i=2p+1) de telle sorte que si la branche 13(i=2p) écoule par exemple le sens aller d'une communication, la branbhe 13(i=2p+1) en écoule le sens retour. Le repliage est possible du fait que ces deux branches sont symétriques par rapport à l'étage médian des liaisons 132.Plus précisément - une meme memoire 1 7 commande par 1'entrde (liaison 171) les matrices 131(i,k) d'une branche 13(i=2p) et par la sortieli- aison 172) les matrices 133(i,l) de la branche 13(i=2p+1); - une même mémoire 18 commande par l'entrée (liaison 181) les matrices 131(i,k) de la branche 13(i=2p+1) et par la sortie (liaison 182) les matrices 133(i,l) de la branche 13(i=2p).
Les commutateurs temporels 11(j) sont répartis en 4 groupes connectés respectivement à des matrices 131(i,k) d'indice k différent dans les branches 13(i). Le premier groupe j = O à 15 est connecté par des liaisons de brassage 12(i,j) correspondantes aux matrices pour lesquelles k=O, c' est-à-dire à toutes les matrices 131(i,k=0). Le deuxième groupe j = 16 à 31 est connecté à toutes les matrices 131(i,k=1). Le troisième groupe j = 32 à 47 est connecté à toutes les matrices 131(i,k=2). Enfin, le quatrième groupe i = 48 à 64 est connecté à toutes les matrices 131(i,k=3).
On dira par convention que le brassage est "régulier à 1' entrée".
De même, les commutateurs temporels 15(m) sont eux aussi répartis en 4 groupes. Le premier m = O à 15 est connecté par des liaisons de brassage 14(i,m) correspondantes aux matrices 133(i,1=0). Le deuxième groupe m = 16 à 31 est connecté aux matrices 133(i,l=1), le troisième groupe m = 32 à 47 aux matrices 133(i,1=2) et le quatrième groupe m = 48 à 63 aux matrices 133(i,1=3). On dira que le brassage est aussi régulier à la sortie".
La figure 2 représente le diagramme des itinéraires offerts à chaque connexion du réseau TSST de la figure 1, en utilisant la méthode dite "de l'équivalent spatial". Elle représente plus précisément le réseau spatial à 4 étages qui offrirait un diagramme identique des itinéraires. On trouvera toutes les indications utiles sur la méthode de l'équivalent spatial dans l'ouvrage de GRINSEC intitulé "La Commutation
Electronique" (Editions EYROLLES, Paris 1980, Tome 1, pages 253 à 258) que l'on désignera plus loin par "GRINSEC". Pour faciliter les comparaisons, les matrices ou liaisons assurant dans le schéma de la figure 2 les mêmes fonctions que les commutateurs temporels, matrices spatiales ou liaisons du schéma de la figure 1 ont les mêmes repères numériques, les indices littéraux étant supprimés.
L'équivalent spatial du reseau TSST de la fig. 1 comprend donc, selon la fig. 2, 4 étages spatiaux. Le premier étage comprend 64 matrices élémentaires il de dimensions 512 x 512 regroupes en 4 matrices 110. Le dernier étage comprend aussi 64 matrices élémentaires 15 de dimensions 512 x 512 regroupées en 4 matrices 150. Le deuxième et le troisième étage sont regroupés dans 512 branches indépendantes 13 comprtant chacune 2 matrices 131 et 2 matrices 133 toutes de 16 x 16.
La figure 3 est le diagramme de LEE correspondant sur lequel on a reporté, outre le nombre des chemins offerts à une connexion donnee, les repères des étages de la fig. 2 qui sont ici représentés par des noeuds. La méthode de détermination du diagramme de LEE est egalement indiquée dans
GRINSEC, tome 1, pages 170 et 171.
De même que dans certaines des figures qui suivent, des nombres accompagnant des fleches verticales indiquent le nombre de blocs qui constituent les étages de commutation.
De petits cercles indiquent que les jonctions qu'ils entourent sont à plusieurs mailles.
En revenant au schéma d'equivalence spatiale de la fig. 2, on remarque qu'il peut être considéré comme dérivé de celui d'un réseau à 3 étages TST dans lequel l'étage spatial comporte 512 matrices de 64 x 64 dont chacune serait l'équivalent d'une branche 13, mais qu'il peut être également considéré comme dérivé du schéma d'un reseau a 2 etages équivalent respectivement au regroupement des matrices 11 et 131 et des matrices 133 et 15.
Ces équivalences peuvent d'ailleurs être retrouvées en partant directement du schéma physique du réseau TSST de la fig. 1. La fig. 4 represente le même réseau mais, par un artifice de dessin, elle regroupe respectivement dans 4 réseaux entrants 110(k) d'un premier etage toutes les matrices 131(i,k) de même indice k et tous les commutateurs ll(j) qui leur sont connectés. Elle regroupe de même respectivement dans 4 reseaux sortants 150(t) d'un deuxième étage toutes les matrices 133(i,e) de même indice t et tous les commutateurs 15(m) qui leur sont connectés.Le réseau de connexion apparaît alors comme comportant 4 réseaux entrants 110(k) et 4 réseaux sortants 150(1), le brassage entre tes deux étages étant assuré par 16 faisceaux 132(k,l) à chacun 2.048 voies, k et l prenant respectivement toutes les valeurs de O à 3.
On vérifie alors mieux que le flux de trafic entrant dans chaque commutateur 11(j) est réparti d'autant plus uniformément à destination de l'ensemble des commutateurs 15(m) que le trafic offert est équilibré. Si tel est le cas, le taux de blocage d'une structure à 2 étages est très inférieur à celui d'une structure à 3 étages qui est lui-même un peu inférieur à celui d'une structure à 4 étages. Pàr contre, si le trafic offert est déséqdlibré, le taux de blocage interne d'une structure à 3 étages ne varie pas, tandis que celui d'une structure à 2 étages augmente rapidement puisque une direction particulière est surchargée. Le blocage interne d'une structure à 4 étages, supérieur à celui d'une structure à 2 étages, peut donc lui aussi atteindre rapidement des proportions intolérables.
En supposant par exemple qu'un déséquilibre de trafic crée une charge plus importante dans la direction 110(k=0) y 150(1=0) que dans toute autre direction 110(k)- 150(1), on voit que le faisceau 132(k=O,l=O) est surchargé et que par conséquent le taux de blocage augmente.- Cette surcharge est dûe ici au fait que les flux de trafic qui proviennent des commutateurs 11(j=0 à 15) et qui sont destinés aux commutateurs 15tu=0 à 15) ont tous une valeur élevée et sont intégralement mélangés sur les faisceaux élémentaires 132 qui constituent le faisceau multiplex 132(k=O,l=O). Il en est ainsi parce que ce sont toujours les mêmes commutateurs temporels d'entrée 11(j=0 à 15) qui sont toueurs raccordés aux mêmes matrices spatiales 131(i,k=O). -On dira dans ces conditions que les commutateurs temporels 11(j) inclus dans un même réseau entrant 110(k) de la fig.4 sont "couplés" car ils sont tous connectés à toutes les matrices 131 (i,k) de même indice k. Ce couplage a pour effet que tous ces commutateurs 11(i) mêlent une fraction de leurs flux respectifs de trafic sortant su-r ire même faisceau 132(k,l).On dira aussi que les brassages entre premier étage (commutateum Il (j)) et deuxième étage (matrices 131(i,k)) d'une part et entre troisième étage (matrices 133(i,l)) et quatrième étage (commutateurs 15(m)) d'autre part sont réguliers car les couplages effectués au niveau des branches 13(i=0 à 7) suivent une loi identique.
En fait, pour assurer l'écoulement du trafic dans toutes les directions, il faut et il suffit que chaque commutateur temporel, qu'il soit d'entrée ou de sortie, soit raccordé à une matrice spatiale multiplex de chaque branche. Il est donc possible d'arranger les brassages entre les étages 11(j) et les étages 13(i,k) et/ou les brassages entre les étages 133(i,l) et les étages 15(m) de façon telle que les associations de commutateurs temporels raccordées à une même matrice spatiale 131(i,k) ou 133(i,l) ne soient pas toujours les mêmes.C'est ce que l'invention réalise en substituant des brassages "tournants" à une partie des brassages "régu liers". Avantageusement, pour éviter de compliquer inutilement les schémas de brassage, les liaisons situées d'un même côté des branches spatiales peuvent être arrangées suivant un mode de brassage "régulier" (c'est-à-dire que les branches spatiales réalisent dudit côté des couplages identiques) tandis que les liaisons situées de l'autre côté sont arrangées suivant un mode de brassage "tournant", ctest-à-dire que les couplages changent en passant d'une branche à l'autre. Mais cette disposition convient surtout aux réseaux non repliables.
Si, par contre, le réseau est replié, comme tel est le cas de celui des fig.1 et 4, il est encore plus avantageux de respecter la symétrie entre les branches paires (c'est-àdire celles dont l'indice i est égal à 2p avec p > O) et les branches impaires (i=2p+1). Le brassage sera par exemple régulier pour les branches paires du côté des commutateurs temporels 11(j) et pour les branches impaires du côté des commutateurs temporels 15(m) et il sera tournant dans les autres cas. On peut adopter aussi la combinaison réciproque. D'une façon générale, les brassages concernant les branches d'une parité déterminée se déduisent par symétrie des brassages concernant les branches de l'autre parité.
Les figures 5, 6 et 7 illustrent un exemple d'organisation des brassages qui résulte de l'application de l'invention au réseau de connexion TSST replié des fig.1 et 4.
La figure 5 est un schéma partiel et la figure 6 est un tableau relatif au schéma complet. On considèrera la fig.7 plus loin. Dans la figure 5, les mémoires de commande ne sont pas représentées. Les 64 commutateurs temporels 11(j=0 à 63) de la fig.1 sont regroupés en 16 groupes 101(j'=0 à 16) de chacun 4 commutateurs. Les 64 commutateurs temporels 15(m=0 à 63) sont regroupés en 16 groupes (étiquette GT) 105(m'=0 à 16) de chacun 4 commutateurs. Dans chaque bloc représentant un groupe 101(j') ou 105(m') figure l'indice j'oum' du groupe et les indices j ou m des commutateurs qui le constituent. Les blocs PA(partition) sont des blocs fictifs ou virtuels qui symbolisent le mode de brassage (numéro de partition) dont l'organisation est indiquée dans le tableau I de la fig.6.En somme, chaque partition PA(x) est définie par l'ensemble des groupes d'indices (k,j') ou (l,m') des liaisons 102 (i,k,j') ou 104(i,l,m') qui sont connectées à la branche 13(i) correspondante.
Ainsi, le réseau de la fig.5 diffère de celui des figures 1 et 4 seulement en ce que la répartition des liaisons de brassage a changé. Les liaisons entre les blocs de commutateurs temporels 101(j') et les matrices 131(i,k) du premier étage spatial sont assurées par des liaisons 102(i,k,j').
Les valeurs des indices i, k et j' déterminent donc les emplacements des extrémités de ces liaisons. De même, les-valeurs des indices i, k et m' déterminent les emplacements des extrémités des liaisons 104(i,l,m') qui relient les matrices 133(i,l) du deuxième étage spatial aux blocs de commutateurs temporels 105(m'). Par souci de clarté, le schéma de la fig.5 montre d'une part seulement les liaisons 102(i,k,j') pour lesquelles i égale 0, 1 et 7, tandis que j' égale 0, 1, 14 et 15, d'autre part seulement les liaisons 104(i,l,m') pour lesquelles i prend les mêmes valeurs tandis que m' égale 2,8 et 13.
Les partitions, c'est-à-dire les lois de répartition d'une part des indices k des matrices 131(i,k) de chaque branche 13(i) raccordés aux liaisons 102(i,k,j') qui assurent la connexion avec des blocs 101(j') déterminés, d'autre part des indices l des matrices 133(i,l) de chaque branche 13(i) raccordés aux liaisons 104(i,l,m') qui assurent la connexion avec des blocs 105(mut) déterminés, sont indiquées dans le tableau de la fig.6. Il existe en fait 5 partitions
PA(x).
Le brassage régulier est assuré au moyen de la partition PA(x=R) et le brassage tournant au moyen des 4 partitions PA(x=O à 3).
Chaque case hachurée du tableau I indique les indices k (ou 1) et j' (ou m') qui désignent et déterminent une liaison de brassage 102(i,k,j') - ou 104(i,l,m') - connectée à une branche 13(i) en raison de la partition PA(x) qui est imposée à celle-ci. Par exemple, la partition
PA(x=R), qui correspond au brassage régulier, impose à toute branche à laquelle elle est appliquée la connexion soit de sa matrice 131(k=2) aux blocs 101(j'=8 à 11), soit de sa matrice 133(k=2) aux bLocs 105(m'=8 à 11). La partition PA(x=1), qui appartient au mode de brassage tournant impose à toute branche 13(i) à laquelle elle est appliquée la connexion soit de sa-matrice 131(k=2) aux blocs 101(j'=4,6,7 et 14) soit de sa matrice 133(1=2) aux blocs 105(m'=4, 6, 7 et 14).
Les tableaux de la figure 7 représentent
- pour la colonne de tableaux du milieu, les 8 branches 13(i) avec pour chacune l'indice x de la partition ou loi de répartition appliquée de chaque côté et les indices j' et m' des blocs 101(j') et 105(m') à connecter par une liaison de brassage à chaque matrice 131(k) et 133(1) pour respecter ladite partition,
- pour la colonne de tableaux de gauche, 5 des 16 groupes 101(j') avec j'=0,1,7,14 et 15 et pour chacun les indices j des commutateurs 11(j) qui le constituent et les repères i et k qui caractérisent les matrices 131(i,k) auxquelles ils sont connectés par les liaisons de brassage,
- pour la colonne de tableaux de droite, 5 des 16 groupes 105(m') avec m'=2,3 ,8,1 2 et 13 avec pour chacun les indices m des commutateurs 15(m) qui le constituent et les indices i et 1 qui caractérisent les matrices 133(i,l) auxquelles ils sont connectés par des liaisons de brassage.
Il y a évidemment une correspondance bi-univoque d'une part entre les tableaux de la colonne de gauche et la partie gauche des tableaux de la colonne du milieu, d'autre part entre les tableaux de la colonne de droite et la partie droite des tableaux de la colonne du milieu. Cet ensemble de tableaux représente tout simplement les algorithmes de brassage qui résultent
- pour le brassage régulier, de l'application de la partition PA(x=R) aux matrices 131(i,k) des branches 13(i=0,2,4 et 6) et aux matrices 133(i,l) des branches 13(i=1,3,5 et 7),
- pour le brassage tournant, de l'application de la partition PA(x=O) aux matrices 133(i,l) de la branche 13(i=0) et aux matrices 131(i,k) de la branche 13(i=1), de l'application de la partition PA(x=1) aux matrices 133(i,l) de la branche 13(i=2) et aux matrices 131(i,k) de la branche 13(i=3), de l'application de la partition PA(x=2) aux matrices 133(i,l) de la branche 13(i=4) et aux matrices 131(i,k) de la branche 13(i=5), enfin de l'application de la partition PA(x=3) aux matrices 133(i,l) de la branche 13(i=6) et aux matrices 131(i,k) de la branche 13(i=7).
En bref, l'ensemble de tableaux de la fig.7 est l'application à une partie du réseau de connexion des partitions définies par le tableau I de la fig.6 et le schéma de la fig.5 est une représentation matérielle d'une fraction des commutateurs et des matrices qui sont représentés Lus forme de tableaux dans la fig.7.
En raison de la symétrie qui caractérise l'application des différentes partitions, on vérifie que le réseau de connexion TSST que l'on vient de décrire peut être intégralement replié. Comme les algorithmes du brassage régulier et du brassage tournant alternent de chaque coté des branches, on dira qu'il y a "application des deux côtés" du mode de brassage de l'invention.
On peut considérer l'ensemble des branches 13(i) comme résultant de la réunion de deux groupements de branches dont l'un comprend les branches d'indice i nul ou pair et l'autre les branches d'indice i impair. Dans chaque groupement, le brassage régulier est appliqué d'un côté et le brassage tournant de l'autre côté.On vérifie, en ré-examinant le tableau I de la fig.6, que les ensembles de paires de groupes de commutateurs formés en prenant deux à deux tous les groupes de commutateurs 101(j') ou 105(m') connectés à une même matrice (respectivement 131(i,k) ou 133(i,l)) de chaque branche 13(i) sont identiques pour toutes les branches d'un groupement du côté du brassage régulier, tandis que les intersections de ces ensembles de paires de groupes de commutateurs sont des ensembles vides du côté du brassage tournant, c'est-à-dire qu'aucune paire n'est commune à deux branches d'un groupement.Dans ces conditions, le trafic écoulé par le faisceau de liaisons 102(i,k=0 à 3,j') constitué par les liaisons qui connectent un groupe quelconque 101(j') à une branche quelconque 13(i), n'est plus, comme dans le commutateur de la fig.1, la somme des trafics écoulés entre un groupe de commutateurs d'entrée et un groupe de commutateurs de sortie.
Ce ~ :trafic est ici la somme des fractions de valeurs relatives égales des trafics écoulés entre toutes les matrices 131(i,k) et 133(i,l) et si un déséquilibre de trafic provoque l'accroissement des valeurs absolues de certaines de ces fractions, il provoque également la diminution des valeurs absolues d'autres fractions et les fluctuations globales de ladite somme sont réduites au minimum.
Exemple d'un réseau de connexion TSST à branche unique.
Le réseau de la figure 8 est un réseau TSST à branche unique du genre connu destiné à traiter des multiplex à 512 voies en principe parallèles. Le premier étage comporte 64 commutateurs temporels 21(j) connectés à des liaisons d' entrée 20; le deuxième et le troisième étage, qui constituent la branche unique, comportent respectivement 4 matrices spatiales 231(k) de 16 x 16 et 4 matrices spatiales 233(1) de 16 x 16; enfin le quatrième étage comporte 64 commutateurs temporels 25(m) connectés à des liaisons de sortie 29.
Chaque paire de commutateurs 21(j) et 25(m) pour lesquels j=m est commandée par une mémoire 26(j,m). Chaque matrice 231(k) est commandée par une mémoire 27(k) et chaque matrice 233(1) par une mémoire 28(l). Les liaisons de maillage 22(k,j) qui connectent les commutateurs 21 (j) aux matrices 231(k) et les liaisons de maillage 24(l,m) qui connectent les commutateurs 25(m) aux matrices 233(1) sont des multiplex à 64 kbit/s. Chaque matrice 231 (k) est connectée à chacune des matrices 233(l) par un faisceau 232. Ces matrices forment donc effectivement une branche unique et leur commande n'est pas repliable. Le repliagemést applicable qu T eux commutateurs temporels de ce réseau de connexion.
Les 64 commutateurs temporels 21(j) sont répartis en 4 groupes respectivement connectés : à la matrice 231(k=0) pour j=O à 15, à la matrice 231(k=1) pour j=16 à 31, à la matrice 231(k=2) pour j=32 à 47 et à la matrice 231(k=3) pour j=48 à 63. Les 64 commutateurs temporels 25(m) sont répartis en 4 groupes respectivement connectés à la matrice 233(1=0) pour m=O à 15, à la matrice 233(1=1) pour m=16 à 31, à la matrice 233(1=2) pour m=32 à 47 et à la matrice 233(1=3) pour m= 48.à 63.
La figure 9 illustre la constitution des matrices 231(k) dont chacune comprend 16 matrices élémentaires 231(p,q) de 4 x 4 et 16 matrices élémentaires 233(p,q) de 4 x 4. L'indice p est un indice de ligne valant de O à 3 tandis que l'indice q est un indice de colonne valant aussi de
O à 3. Les 16 commutateurs temporels de chaque groupe de commutateurs 21 (j) sont répartis en 4 sous-groupes de même que les 16 commutateurs temporels de chaque groupe de commutation 25(m). Les 4 commutateurs d'un sous-groupe déterminé sont tous connectés en parallèle par des liaisons 22(k,j,p) - qui sont des constituants des liaisons 22(k,j) - aux matrices élémentaires d'une même ligne de la matrice 231 (k) ou 233(1) à laquelle est connecté le groupe qui inclut ce sous-groupe.
Par exemple, chacun des 4 commutateurs 21(j=0 à 3) est connecté aux 4 matrices élémentaires 231(p=0,q=0 à 3) de la matrice 231(k=0) et chacun des 4 commutateurs 21(j=12 à 15) est connecté aux 4 matrices élémentaires 231(p=3,q=0 à 3) de la même matrice 231(k=0). Par exemple aussi, chacun des 4 commutateurs 25(m=48 à 51) est connecté aux 4 matrices élémentaires 233(p=0,q=0 à 3) de la matrice 233(1=3) et chacun des 4 commutateurs 25(m=60 à 63) est connecté aux 4 matrices élémentaires 233(p=3,q=0 à 3) de la même matrice 233(1=3). Du fait de cette disposition, ce réseau TSST à branche unique peut être considéré comme comportant en réalité plusieurs branches.
La figure 10 montre le même réseau que celui des figures 8 et 9 dans une présentation qui met en évidence la présence de 4 branches indépendantes. Le premier étage appa raît constitué par les 16 groupes 201(j') de chacun 4 commutateurs 21(j) et le dernier étage par les 16 groupes 205(m') de chacun 4 commutateurs 25(m). Les 4 branches indépendantes regroupent respectivement toutes les matrices élémentaires 231(p,q) et 233(p,q) pour lesquelles les indices q ont respectivement les valeurs 0,1,2 et 3.Plus précisément, la première branche comprend un étage spatial Z02(q=0) qui regroupe les matrices élémentaires 231(p=0 à 3,q=0) et un étage spatial 2Q4(q=0) qui regroupe les matrices élémentaires 233(p=0 à 3, q=0), la deuxième branche comprend un étage spatial 202(q=1) qui regroupe les matrices élémentaires 231(p=0 à 3,q=1) et un étage spatial 204(q=1) qui regroupe les matrices élémentaires 233(p=0 à 3, q=1), etc... De part et d'autre de la première branche sont raccordés les 4 groupes de commutateurs temporels 21(j) et les 4 groupes de commutateurs temporels 25(m) pour lesquels j, d'une part et m, d'autre part, ont les valeurs 0 à 3, 16 à 19, 32 à 35 et 48 à 51; de part et d'au tre de la deuxième branche sont raccordés les 4 groupes 21(j) et les 4 groupes 25(m) pour lesquels j, d'une part et m, d' autre part, ont les valeurs 4 à 7, 20 à 23, 36 à 39 et 52 à 55, etc...
Les liaisons respectives entre les étages temporels et les étages spatiaux sont réalisées au moyen de faisceaux de brassage 22(k,j,q) d'un côté et 24(l,m,q) de l'autre. On peut appliquer ici le même mode de brassage tournant que celui appliqué au réseau de connexion TSST à plusieurs branches des figures 1 et 4. Cependant, le faible nombre de matrices élémentaires 231(p,q) et 233(p,q) de chaque branche limite le nombre des modes possibles de partition. Si l'on faisait alterner, comme dans le réseau TSST à plusieurs branches de la fig.5, les partitions de brassage tournant de part et d' autre des branches parallèles, on limiterait à 2 le nombre de partitions utilisables, ce qui diminuerait considérablement le nombre de couplages différents obtenus et par conséquent l'efficacité du brassage tournant.Il est donc préférable de renoncer au repliage en renonçant à la symétrie des étages SS constitués par les matrices 231(p) et 233(p). Le brassage régulier est en conséquence maintenu d'un même côté de toutes les branches tandis que toutes les partitions de brassage de l'autre côté appliquent le brassage tournant.
La figure 11 montre un exemple d'application de ce mode de brassage. On y retrouve les groupes de commutateurs temporels 101(j'), les groupes de commutateurs temporels 205(m'), les étages spatiaux 202(q) avec q=O à 3 et les étages spatiaux 204(q) avec q=0 à 3. Le brassage assuré par les liaisons 22(k,j,q) entre les groupes 201(j') et les étages 202(q) est partout Tégulier. C'est pourquoi les blocs fictifs symbolisant les partitions PA(x) ne sont pas représentés de ce côté puisque partout x=R. Le brassage tournant est assuré par les liaisons 24(l,m,q) entre les étages 204(q) et les groupes de commutateurs temporels 205(m').Les partitions P(x) sont telles que x=q, c 'est-àdire que la partition P(x=O) est appliquée à l'étage 204(q=0), la partition
P(x=1) est appliquée à l'étage 204(q=1), etc... ces partitions étant définies par le tableau de la fig.6 que l'on a déjà considérée.
Exemple d'un réseau T4.
La figure 12 montre la constitution d'un réseau T4 (c'est-à-dire à 4 étages de commutateurs temporels) du genre connu. Il est inutile d'en donner une description détaillée car sa structure se déduit immédiatement de celle du réseau
TSST de la fig.1. Il suffit en effet
- de remplacer les matrices spatiales 131(i,k) de la fig.1 par des commutateurs temporels 331(i,k) et les matrices spatiales 133(i,l) par des commutateurs temporels 333(i,1) et - de remplacer les commandes de matrices spatiales 17 et 18 par des commandes de commutateurs temporels 37 et 38.
Quant au reste, les autres éléments demeurent identiques et leurs repères se déduisent de ceux de la fig. 1 en remplaçant le 1 qui constitue toujours le premier chiffre par un 3.
Le réseau T4 de la fig. 12 est par exemple à 32 kilovoies (32 commutateurs d'entrée et 32 commutateurs de sortie).
Tous les commutateurs temporels qui le constituent sont à 1024 voies et toutes les liaisons internes sont des multiplex à 128 voies.
Bien que le remplacement des étages spatiaux d'un réseau TSST par des étages temporels pour obtenir un réseau T4 introduise des possibilités supplémentaires de commutation qui se traduisent par une forte réduction du taux de blocage, les comportements de ces deux reseaux sont identiques lorsque le trafic offert est déséquilibré. Les solutions de brassage de l'invention déjà proposées dans le cas du réseau
TSST conviennent tout a fait dans le cas d'un réseau 14 et, en ce qui concerne le réseau de la fig. 12, les dispositions de liaisons de brassage déjà décrites en référence aux figures 5, 6 et 7 sont applicables. Les 16 groupes de commutateurs d'entree et de sortie du tableau de la fig. 6 (indices j' et m') sont alors chacun constitues de deux commutateurs 31(j) ou 35(m).
Exemple d'un reseau (TdC) (Tdc).
La figure 13 montre le schéma général d'un réseau de commutation du genre dit (TdC)(Tdc) constitué par un arrangement de réseaux temporels à double commande du genre dit TdC dont chacun équivaut à un reseau à 2 étages en ce qui concerne le diagramme des itinéraires tout en ne comprenant physiquement qu'un etage temporel T commande par l'entrée et par la sortie. On trouvera des exemples de réalisation de réseaux (TdC)(Tdc) dans le brevet français nO 2.430.157 du 30 juin 1978.Celui de la fig. 13, dont le diagramme des itinéraires est le même que celui du réseau TSST des figs. 1 et 5 et du réseau de la fig. 12 (voir figs. 2 et 3), comprend un étage d'entrée incluant 4 réseaux TdC 41(r), chacun d'une capacité de 8 kilovoies, un étage de sortie incluant 4 réseaux TdC 45(s) de même capacité et un réseau de brassage à aiguillage fixe connectant ces 2 étages et incluant 8 branches 43(i).
Dans l'exemple de la fig.13 où 32 voies multiplex 40(j) sont commutées sur 32 voies multiplex 49(m), i=O à 7, r=O à 3 et s=O à 3. La figure montre seulement les réseaux 41(r=0), 45(s=0), 41(r=3) et 45(r=3). Ces deux derniers sont représentés par de simples blocs. Chaque réseau 41 (r) inclut 64 commutateurs temporels 411(i,j) à double commande répartis par groupes de 8 dont chacun relie une liaison d'entrée 40(j) à toutes les branches 43(i) par l'intermédiaire de 8 liaisons 42(i,j). Par exemple, dans le réseau 41(r=0), les 8 commutateurs 411(i-0 à 7xi=0) relient respectivement la liaison 40(j=0) aux 8 branches 43(i) tandis que les 8 commutateurs 411(i=0 à 7, j=7) connectent la liaison 40(j=7) à ces 8 branches.Autrement dit, chaque liaison d'entrée 40(j) est reliée à chaque branche 43(i) par un commutateur temporel 411(i,j) et par une liaison de brassage 42(i,j). Le réseau 41(r=Q) connecte donc à toutes les branches 43(i) les liaisons 40(j=O à 7), le réseau 41(r=1) y connecte les liaisons 40(j=8 à 15), le réseau 41(r=2) y connecte les liaisons 40(j=16 à 23) et le réseau 41(r=3) y connecte les liaisons 40(j=24 à 31).
Le réseau de la fig.13 étant symétrique, les 4 réseaux TdC 45(s) de l'étage de sortie comprennent chacun 64 commutateurs temporels 451(i,m) à double commande répartis par groupes de 8 dont chacun relie une liaison de sortie 49(m) à toutes les branches 43(i) par l'intermédiaire d'une liaison 44(i,m). Le réseau 45(s=0) connecte à toutes les branches 43(i) les liaisons 49(m=0 à 7), le réseau 45(s=1) connecte les liaisons 49(m=8 à 15), le-réseau 45(s=2) connecte les liaisons 49(m=16 à 23) et le réseau 45(s=3) connecte les liaisons 49(m=24 à 31).
Toutes les liaisons externes 40(j) ou 49(m) et toutes les liaisons de brassage 44(i,j) ou 44(i,m) sont des multiplex à 1024 voies. Toutefois, en raison du mode de commande des commutateurs, 128 voies au maximum peuvent être occupées simultanément sur chaque liaison de brassage 42(i,j) ou 44(i,m). Mais on verra que chacune de ces liaisons comprend en fait 2 liaisons composantes dont l'une achemine le multiplex des signaux commutés et dont l'autre achemine vers une commande 471 ou 472 associée au commutateur 411(i,j) ou 451(i,m) concerné un multiplex de commande qui est lui aussi à 1024 voies.Chaque intervalle de temps de ce multiplex de commande loge
- un mot de 8 bits permettant d'adresser un mot mémoire parmi 128 à l'intérieur du commutateur concerné et
- un indice de 3 bits permettant de valider soit la lecture du commutateur - s'il s'agit d'un commutateur 411(i,j) - soit son écriture - s'il s'agit d'un commutateur 451(i,m) - après comparaison de cet indice avec l'indice j ou m du commutateur.
La double commande fait appel, outre les mémoires 471 ou 472, à des mémoires de commande 46(r=s=0 à 3) dont chacune est affectée à une paire de groupes de commutateurs temporels 41 (r) et 45(s) pour lesquels r=s. La fig.13ntontre que la mémoire 46(r=3,s=3) qui commande le groupe 41(r=3) par l'entrée et le groupe 45(s=3) par la sortie.
On considère maintenant la figure 14 qui montre le diagramme de deux branches symétriques de brassage 43(i) pour lesquelles l'un des indices i est nul ou pair (i=2p) et l'autre impair (i=2p+l). Les liaisons entrantes 42(i,j) associées à la branche 43(i) sont multiplées par groupes de 8, chacun de ces groupes reliant ladite branche aux commutateurs 411(i,j) d'un même groupe de commutateurs 41 (i,r) .Ce multiplage est légitimé par le fait que les voies occupées sur un même multiplex ne se recouvrent pas. Chaque multiple 42(i,r) est cependant divisé en deux liaisons dont l'une 424(i,r) achemine les signaux commutés tandis que l'autre, 425(i,r) achemine les signaux de commande en sortie destinés aux liaisons 423 (fig.
13) des commutateurs 411(i,j) de chaque groupe 41(i,r).
Chaque branche 43(i) inclut 4 aiguilleurs 431(i,r) et 4 mélangeurs 432(i,r). Le brassage entre ces aiguilleurs et ces mélangeurs est assuré au moyen de 16 liaisons 433. La liaison de sortie 426(i,s) de chaque mélangeur est associée à une liaison de commande 427(i,s) pour constituer une liaison multiplex 44(i,s) comprenant elle-même 8 liaisons simples 44(i,m) dont chacune délivre à l'un des commutateurs temporels 451(i,m) du groupe de sortie 45(s) correspondant des signaux commutés et des signaux de commande qui sont respectivement distribués sur une entrée de signaux commutés 442 et sur une liaison de commande 443 (fig.13).
Les signaux de commande acheminés par les liaisons 425(r) et 426(s) sont délivrés par des mémoires de commande 471(i,r,s) et 472(i,r,s). Une même mémoire 471(i=2p, r,s) assure la commande en sortie de tous les commutateurs 411(i=2p,j) d'un même groupe d'entrée 41 (r) et la commande par l'entrée de tous les commutateurs 451(i=2p+1, m) d'un même groupe de sortie 45(s). Une même mémoire 472(i=2p,r,s) assure la commande par la sortie de tous les commutateurs 411(i=2p+1, j) d'un même groupe d'entrée 41 (r) et la commande par l'entrée de tous les commutateurs 451 (i=2p,m) d'un même groupe de sortie 45(s).
On remarque que les multiplex de brassage constitués par les liaisons 42(i,j), 433 et 44(i,m) de ce réseau de connexion (TdC)(TdC) assurent respectivement des fonctions identiques aux réseaux de brassage constitués par les liaisons 32(i,j) 332 et 34(i,m) du réseau T4 de l'art antÉrieur que l'on a précédemment décrit en référence à la fi gure 12.
Conformément à l'invention, le brassage tournant est appliqué entre les commutateurs 42(i,j) et les aiguilleurs 431(i,r) lorsque i est nul ou pair et entre les mélangeurs 432(i,s) et les commutoteurs 44(i,m) lorsque i est impair.
On peut aussi adopter la disposition réciproque.
On considère la figure 15 qui montre un exemple d'application aux branches déjà représentées dans la fig.14.
Le brassage tournant est appliqué à l'entrée de la branche 43(i=2p) et à la sortie de la branche 43(i=2p+l). La sortie de la première branche et l'entrée de la deuxième ne sont pas représentées car le brassage régulier (ctest-à-dire celui qui est utilisé dans le schéma de la fig.14) V est appliqué.
Pour permettre l'application des partitions de brassage définies par le tableau de la fig.6, on procède à un multiplage des liaisons pour lesquelles le brassage tournant est mis en oeuvre. Les 32 liaisons 42(i,j=0 à 31) sont multiplées par groupes de 2 pour donner un ensemble de 16 liaisons multiplex 420(i,j'=0 à ils). Ces 16 liaisons sont connectées selon une partition PA(x) à autant de liaisons 421(i,k'=0 à 15) dont chacune est dédoublée pour obtenir un ensemble de 32 liaisons 422(i,r'=O à 31). Celles-ci sont elles-mêmes multiplées par groupes de 8 pour donner un ensemble de 4 liaisons multiplex'42(i,r=0 à 3).La partition PA(x), avec x=O ou 2 selon la valeur de l'indice i, est organisée de telle sorte que l'on retrouve entre les indices jet et les indices r les correspondances définies par le tableau de la fig.6 entre les indices j' et les indices k ou 1. En ce qui concerne la branche 43(i=2p+1), les 4 liaisons multiplex 44(i,s=0 à 3) sont démultiplées pour donner un ensemble de 32 liaisons 442(i,s'=31). Celles-ci sont multiplées par groupes de 2 pour donner un ensemble de 16 liaisons 441(i,n'=0 à 15) connectées selon une partition PA(x) avec 16 liaisons 440(i,m'=0 à 15) dont chacune est dédoublée pour donner l'ensemble des 32 liaisons de sortie 44(i,m=0 à 31).Cette partition est évidemment différente de la partition utilisée pour la branche i=2p et est par exemple conforme au tableau de la fig.6 avec x=1 ou x=3, les indices k ou 1 de ce tableau étant remplacés par l'indice n' de la fig.15.
Généralisation. Réseaux à quatre étages.
Le mode de brassage de l'invention est en fait applicable à tous les réseaux de connexion temporels à quatre étages, repliés ou non. On considère la figure 16, qui est un diagramme général d'un tel réseau qui comprend, abstraction faite des mémoires de commande et des liaisons
- J commutateurs temporels d'entrée 51(j) avec j=O à J-1,
- J commutateurs temporels de sortie 55(m) avec m=O à J-1,
- I branches 53(i), avec i=O à I-1, comprenant chacune un premier étage intermédiaire de K matrices 531(i,k) avec k=O à K-1 et un deuxième étage intermédiaire de K matrices 533(i,1) avec 1=0 à K-1.
Tel qu'il est représenté, ce réseau de connexion est un réseau TSST à plusieurs branches. On rappelle qu'il suffit de remplacer les matrices 531(i,k) et533(i,l) par des commutateurs temporels pour obtenir un réseau T4.
Pour l'application du brassage tournant conformément à l'invention, les J commutateurs 51(j) sont répartis en J' groupes 501(j') de chacun G commutateurs et les J commutateurs 55(m) sont eux aussi répartis en J' groupes 505(m') de chacun G commutateurs. Il est donc nécessaire que
J soit un multiple du produit J'.G, le terme "multiple" englobant évidemment ledit produit.
La figure 16 montre seulement le premier et le dernier groupe 501(j') pour lesquels respectivement j'=O et J'-(G/J)-1, et d'autre part le premier et le dernier groupe 505(m'). Elle ne montre en outre que la première et la dernière matrice 53(i) pour lesquelles i=O et i=I-1.
Si le réseau est replié, chaque commutateur 51 (j) d'un même groupe 501(j') doit être connecté à une matrice 531(i,k) de rang déterminé d'une branche 53(i) de rang pair et à la matrice 531(i,k) de même rang d'une branche 53(i)de rang impair. Il s'ensuit que le nombre J' de groupes doit être un multiple de I/2 et que le nombre G de commutateurs par groupe doit être un multiple du nombre K. En définitive,
J = G.J' = Q.K.I/2 relation dans laquelle Q est un entier au moins égal à 1.
L'algorithme du tableau I (fig.6), qui définit pour le brassage tournant 4 partitions différentes, peut être appliqué à toute structure de réseau replié comportant
I = 8 branches à K = 4 matrices par étage intermédiaire. On a alors
J = 16Q avec Q au moins égal à 1. Pour Q=1, G est égal à 1.
On a évidemment intérêt, pour répartir le trafic de façon optimale, a réaliser le brassage tournant au moyen d'un nombre maximal de partitions différentes. Pour une structure de réseau replié comportant C=324 commutateurs temporels par étage extrême et 1=16 branches à K=4 matrices par étage intermédiaire, on peut utiliser un algorithme tel que celui du tableau II (fig.17) qui définit 8 partitions différentes pour le brassage tournant. On remarquera que ce tableau ne définit pas de partition pour le brassage régulier.
Celle-ci peut être en effet identique à l'une quelconque des partitions du brassage tournant. (Dans le tableau I de la fig.6, la répartition x=R utilisée pour le brassage régulier pourrait être en fait l'une des partitions (x=O ou 1 ou 2 ou 3) utilisées pour le brassage tournant). Pour un réseau de connexion replié comportant C = 32Q commutateurs temporels par étage extrême et I = 8 branches à K = 8 matrices par étage intermédiaire, on a intérêt à utiliser l'algorithme du tableau III (fig. 18 & 19) qui définit lui aussi 8 partitions différentes pour le brassage tournant.
Quant aux structures de réseaux repliés, très rares en pratique, pour lesquelles I = 16J/K, on peut utiliser l'algorithme de brassage défini par le tableau II ou celui défini par le tableau III, en répétant le même motif de brassage (partition) sur plusieurs branches.
On considère de nouveau les figures 1 et 5. La structure la plus générale de réseau de connexion TSST que l'on puisse rencontrer comprend
- J = I.G.X.Y commutateurs temporels 11(j) que l'on peut regrouper en J' = I.G.X groupes 101(j') de chacun Y commutateurs,
- J = I.G.X.Y commutateurs temporels 15(m) que l'on peut regrouper en M' = I.X.Y groupes 105(m') de chacun G commutateurs,
- des liaisons 102(i,k,j') et 104(i,l,m') formant des faisceaux de G multiplex à chacun X voies,
- deux étages de commutateurs spatiaux multiplex 131(i,k) et 133(1,1) de (J/K).(J/K) matrices et constituant I branches 13(i), I étant pair pour permettre le repliage.
La fig.5 est relative au cas le plus simple dans lequel J = 64, J' = 16, I = 8, G = 4, X = 1 et Y = 1.
La capacité totale d'un tel réseau est donnée par
I.G.X.J/K. Les paramètres X et Y ne jouent aucun rôle dans la mise en oeuvre d'un algorithme de brassage tournant conforme à l'invention mais ce sont ceux qui prédominent pour déterminer les performances en trafic d'un réseau de connexion TSST. Aussi influencent-ils directement le choix entre plusieurs algorithmes de brassage tournant de complexité différente et par exemple la détermination du facteur de groupage G des commutateurs temporels auxquels sont appliqués les algorithmes de brassage.On veillera en général à ce que
Y C I.G.X
Les conclusions qui précèdent s'appliquent sans changement au cas général d'un réseau T4 replié résultant du remplacement des matrices 131(i,k) et 133(i,l) du réseau
TSST de la fig.5 par des commutateurs temporels 331(i,k) et 333(i,m) tels que ceux de la fig.12 et de capacité (X.J/K).
(X.J/K).
Ces conclusions s'appliquent également au cas général d'un réseau (TdC)(TdC) dans lequel (fig. 13 et 14)
- les liaisons internes 42(i,j), 42(i,r), 44(i,s) et 44(i,m) sont des multiples à X voies tandis que X/I voies sont occupées simultanément sur les liaisons 42(i,j) et 44(i,m),
- les commutateurs 431 et 433 sont des commutateurs temporels à double commande de capacité Y.X/I voies et sont groupés G par G pour former des branches 43(i) et
- les liaisons externes 40(j) et 49(m) sont des multiplex à Y voies avec, en général, Y = X/I.
Comme précédemment, les paramètres X et Y ne sont pas pris en compte dans l'algorithme de brassage tournant mais peuvent déterminer le choix de ceui-ci.
On se reporte à la figure 11 déjà considérée, relative à un réseau de connexion TSST à branche unique et par conséquent non replié. On a vu que ce réseau peut être considéré, du point de vue de l'application du mode de brassage de l'invention, comme comportant I branches, I étant égal à la racine carrée du nombre de matrices élémentaires qui constituent chaque commutateur spatial. Du fait de l'absence de repliage, les paramètres qui régissent l'application du brassage tournant deviennent
J = I.G.X.Y/2, J' = I.G.X/2 et M' = I.G.Y/2
Ces valeurs sont évidemment valables pour les réseaux T4 et (TdC)(TdC) non repliés.
Généralisation. Réseaux de connexion à nombre d'étaqes pair et supérieur à quatre.
Le mode de brassage de l'invention s' applique avantageusement chaque fois qu'il s'agit de remédier à la mauvaise résistance aux déséquilibres de trafic d'un réseau de connexion temporel à nombre d'étages pair. On se réfère à la figure 20 pour en voir l'application à un réseau à six étages du genre TSSSST. Ce réseau, dont la capacité est de 128 kilovoies, comporte 256 commutateurs temporels 61 (j) à chacun 512 voies et 256 commutateurs temporels 65(m) de même capacité. Les 8 branches 63(i), divisées chacune en 8 sous-branches 73(w) sont constituées par des successions de matrices spatiales multiplex 71(u), 731(k), 733(1) et 75(w) dont les capacités sont de 8 x 8. Les liaisons 62, 67, 68 et 64 sont des multiplex à 64 voies. Les liaisons 732 comprennent chacune 2 multiplex à 64 voies. Le réseau est replié à la manière connue.Une branche paire 63(i=2b) avec b=O à 3 et la branche 63(i+1) de rang impair sont commandées par une même mémoire qui n'est pas représentée. Le schéma de brassage tournant de l'invention est conforme au tableau III des fig.18 & 19. Il est appliqué entre les étages 71(u) et 731(k) pour les branches d'ordre pair et entre les étages 733(1) et 75(b) pour les branches d'ordre impair. Cette disposition permet de maintenir la symétrie nécessaire au repliage.
Résultats.
L'algorithme de brassage conforme au tableau I de la fig.6 a été testé sur un réseau de connexion à quatre étages simulé à l'ordinateur et ses performances ont été comparées à celles de l'algorithme de brassage régulier du genre connu. La simulation comportait des déséquilibres aléatoires de la matrice de trafic obtenus par tirage au sort selon une loi gaussienne d'écart type ~ . Dans tous les cas, le trafic total traversant chaque commutateur temporel d'entrée 11(j), 21(j), etc... selon ies figures et de sortie 15(m), 25(m), etc... selon les figures demeurait constant et égal à celui du cas où la matrice est équilibrée. Il n'y avait pas de surcharge globale. Dn a constaté que, dans tous les cas, pour des valeurs de f comprises entre 10% et 20%, moins de 5% des faisceaux des étages de brassage médians (liaisons 132 de la fig.5, 232 de la fig.11, 332 de la fig.12) des réseaux mettant en oeuvre 11 algorithme de brassage précité subissent une surcharge supérieure à 2% de la valeur nominale. On vérifie donc que l'invention permet de limiter efficacement la dégradation du taux de blocage sous des régimes très déséquilibrés du trafic offert,

Claims (7)

  1. REVENDICATIONS.
    - que, dans l'autre étage de commutation, toutes les intersections de tous les ensembles de paires de groupes que l'on peut former selon la même méthode comportent chacun un nombre de groupes de commutateurs aussi réduit que possible.
    - que, dans l'un de ces deux étages de commutation adjacents à ladite portion de réseau, tous les ensembles de paires de groupes de commutateurs que l'on peut former en considérant deux à deux d'une manière quelconque tous les groupes de commutateurs (101(j')) ou (105(m')) connectés à un même commutateur (131 (i,k)) ou (133(i,l))de même position (k) ou (1) de toutes les branches (13(i)) sont identiques,
    caractérisé en ce oue, dans le but d'éliminer substantiellement les risques de blocage afférents aux déséquilibres du trafic offert, lesdits étages de liaisons de brassage sont organisés selon une pluralité d'algorithmes tels
    - chacun des deux étages de commutation occupant respectivement dans le schéma dudit réseau des positions adjacentes à ladite portion de réseau de part et d'autre de celle-ci comprend au moins un groupement de commutateurs décomposable en une pluralité de groupes de commutateurs respectivement connectés aux deux pluralités de commutateurs d'extrémité des dites branches par deux étages de liaisons de brassage,
    - un nombre pair d'étages de commutation occupant dans ledit réseau des positions symétriques par rapport à l'étage de liaisons médian forment une portion de réseau décomposable en au moins un groupement de branches parallèles identiques dont chacune comporte au niveau de chacun desdits étages de commutation une pluralité de commutateurs,
    - les étages de commutation sont connectés en succession par des liaisons de maillage,
    - les deux étages extrêmes de commutation sont constitués chacun par une pluralité de commutateurs temporels,
    éseau de connexion à nombre pair d'étages de commutation pour autocommutateurs temporels de télécommunications, du genre dans lequel
  2. 2.- Réseau de connexion selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites intersections sont des ensembles vides.
  3. 3.- Réseau de connexion selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que, ledit réseau étant replié et ladite portion de réseau étant décomposable en un nombre pair de groupements identiques indépendants de branches indépendantes (13(i)) , chaque branche d'un groupement de branches étant commandée par les mêmes mémoires (17,18) qu'une autre branche d'un autre groupement, ces deux groupements de branches formant une paire de groupements de branches et chaque branche de l'un desdits groupements commandée par les mêmes mémoires qu'une branche de l'autre groupement formant avec celle-ci une paire de branches, la pluralité d'algorithmes est telle que, pour chaque paire de branches, l'organisation des liaisons de brassage afférente à l'une des branches est symétrique, par rapport à l'étage de liaisons (132) médian, de l'organisation des liaisons de brassage afférente à l'autre branche.
  4. 4.- Réseau de connexion selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que, ledit réseau étant à quatre étages, les deux étages de commutation adjacents à ladite portion de réseau sont respectivement constitués par les commutateurs temporels d'entrée (101 (j')) et de sortie (105(m')) dudit réseau et les branches (13(i)) de ladite portion de réseau sont constituées par les commutateurs (131(i,k)) et (133(i,1)) des deux étages de commutation médians.
  5. 5.- Réseau de connexion selon la revendication 4, caractérisé en ce que, ledit réseau étant du genre TSST, les commutateurs (131 (i,k)) et (133(i,l)) des deux étages de commutation médians sont des matrices spatiales.
  6. 6.- Réseau de connexion selon la revendication 4, caractérisé en ce que, ledit réseau étant du genre T4, les commutateurs des deux étages de commutation médians (202(q)) et (21:14(q)) sont des commutateurs temporels (231(p,q))-et 233(p,q)).
  7. 7.- Réseau de connexion selon la revendication 4, caractérisé en ce que, ledit réseau étant du genre (TdC)(TdC), les commutateurs de l'un des étages de commutation médians sont des aiguilleurs (431(i,r)) et les commutateurs de l'autre étage de commutation médian sont des mélangeurs (432(i,s)).
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